Montagne couronnée

Montagne couronnée

Laon

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Laon

Laon panorama.jpg

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Aisne (préfecture)
Arrondissement Laon (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de 2 cantons
Code Insee abr. 02408
Code postal 02000
Maire
Mandat en cours
Antoine Lefèvre
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Laonnois
Site internet http://www.ville-laon.fr/
Démographie
Population 26 522 hab. (2006)
Densité 631 hab./km²
Gentilé Laonnois
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 50″ Nord
       3° 37′ 28″ Est
/ 49.5638888889, 3.62444444444
Altitudes mini. 63 m m — maxi. 183 m m
Superficie 42,00 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Laon (prononcé /lã/) est une commune française, préfecture du département de l'Aisne et donc située dans la région Picardie.

Ville fortifiée sur une colline, Laon possède de nombreux monuments médiévaux, des hôtels particuliers et des maisons des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en grand nombre, notamment dans les rues Sérurier, Saint-Jean, Saint-Cyr ou Vinchon, véritables musées urbains. Son sous-sol est sillonné de souterrains, carrières et puits dont la préservation est l'un des enjeux patrimoniaux actuels. Située à son sommet, sa cathédrale lui a valu le surnom de « Montagne couronnée ».

En évoquant la ville dans une lettre à son épouse Adèle, Victor Hugo écrivait ceci[1] : « Tout est beau à Laon, les églises, les maisons, les environs, tout... »

Sommaire

Toponymie

Avant et pendant le Moyen Âge, Laon fut entre autres appelée successivement[2] Laudunum, Lugdunum Clavatum, Laudunensis, Laodunum, noms dans lesquels on retrouve le vieux mot gaulois dunos, signifiant château, forteresse, et qui a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés par les Romains. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Verdun, Meudon ou Loudun. Ou encore au nom du dieu gaulois le plus vénéré Lug, comme c'est le cas à Laon et à Lyon, dont les deux noms dérivent de Lugduno. Laon signifie donc Forteresse de Lug. À Châteaudun, on remarque que le nom de la ville dit donc deux fois la même chose : la première fois en latin et la seconde en gaulois/celtique.

Géographie

La plaine picarde au nord de Laon
Vue vers le nord

La ville de Laon, pour sa partie la plus ancienne (la ville haute), est édifiée sur une butte-témoin qui domine la plaine environnante d’une centaine de mètres. Cette butte, détachée de la cuesta d’Île-de-France, est essentiellement composée de sables. Les niveaux supérieurs sont constitués d’argile de Laon (Cuisien), de sables grossiers et de calcaires du Lutétien. Les argiles sont à l’origine d’une nappe aquifère qui donne naissance aux sources situées aux pieds des remparts de la ville haute. Celles-ci ont été aménagées en fontaines et abreuvoirs dès le Moyen Âge. Les sables et calcaires furent exploités très tôt, d’abord en carrières à ciel ouvert, puis en carrières souterraines, fournissant la pierre de construction et le sable pour les mortiers.

Au nord de la butte s’étend la vaste plaine picarde. Du haut de la colline, par temps clair, le regard porte à plus de vingt kilomètres. À quelques kilomètres au sud, la côte d’Île-de-France marque la limite nord des plateaux du Soissonnais.

Administration

Escalier de la Gare pour accéder à la ville haute.
Article détaillé : Liste des maires de Laon.
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1944 1965 Marcel Levindrey SFIO
1965 1977 Guy Sabatier UNR Député
1977 1983 Robert Aumont PS Député
1983 1989 René Dosière PS Député
1989 2001 Jean-Claude Lamant RPR Député
mars 2001 réélu mars 2008 Antoine Lefèvre[3] UMP Sénateur
caserne Saint-Martin, ville basse, début du XXe siècle.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[4] et INSEE[5])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 500 6 691 6 976 6 837 8 400 8 230 9 406 9 809 10 098
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 199 10 090 10 268 10 365 12 139 12 623 13 677 14 129 14 625
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
15 434 15 288 16 262 18 904 19 402 19 125 20 254 17 401 21 931
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
25 068 26 312 27 901 26 676 26 486 26 265 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histoire

La vieille ville de Laon depuis les tours de la cathédrale
La porte d'Ardon et les remparts Sud
Le palais de justice et les remparts nord

La topographie de la ville en fait un site défensif exceptionnel qui, toutefois, crée également un hiatus entre le centre urbain – siège des pouvoirs – et ses faubourgs.

Antiquité

La ville haute a probablement connu une petite occupation néolithique vers 3000 avant Jésus-Christ. En revanche, aucune trace de site des âges du Bronze et du Fer n’a été découverte jusqu'à maintenant.

L’occupation permanente de la ville haute ne débute que vers le milieu du Ier siècle av. J.-C. Nous n’avons, de Laon durant l’Antiquité, qu’une vision très sommaire. Le statut de la ville nous est totalement inconnu pour toute la période antique. Dans la ville basse, plusieurs sites gallo-romains sont attestés.

L’époque gallo-romaine est partout présente dans la ville haute, aussi bien pour le Haut Empire que pour le Bas Empire. Au moins pour l’Antiquité tardive, il est certain que le castrum a été fortifié, très probablement avec une muraille en maçonnerie. L’occupation du Bas Empire semble plus dense dans la Cité, à l’intérieur du castrum, que dans le Bourg.

Les premières traces de christianisme remontent au Ve siècle, comme en atteste une pierre funéraire paléochrétienne découverte en 1998.

Moyen Âge

Entre 497 et 513, saint Remi[6], natif de la région laonnoise, élève Laon à la dignité de cité par la création d'un évêché démembré de celui de Reims. Au Xe siècle, au pouvoir épiscopal s’ajoute le pouvoir royal, Laon étant un lieu de résidence fréquent des derniers rois carolingiens.

Au VIe siècle, la Cité se confond encore probablement avec le castrum du Bas Empire. En 580, le duc Loup de Champagne, a mis sa femme en sûreté à l'intérieur des murs de la ville de Laon (Grégoire de Tours, Historia Francorum, livre VI).

Le tracé des remparts de la Cité, reconstruits ou agrandis à l’époque carolingienne, est totalement inconnu. En dehors des murs de la Cité, à l’ouest, le peuplement se développe dans le secteur de l’église Saint-Julien. Un ou plusieurs noyaux de peuplement semblent également se développer sur le bras sud-ouest de la butte. En ville basse, le faubourg de Vaux existe probablement avant même le haut Moyen Âge et les faubourgs de Saint-Marcel, de Semilly et de Leuilly apparaissent peut-être à cette époque. Le faubourg d’Ardon semble assez tardif et encore quasi inexistant au Xe siècle (le faubourg de La Neuville n'est fondé qu'à la fin du XIIe siècle).

La Cité renferme la cathédrale, reconstruite dans le premier tiers du IXe siècle, la résidence de l’évêque et le cloître des chanoines au nord, et, au sud, le palais royal et l’abbaye Notre-Dame (abbaye Saint-Jean), fondée hors les murs en 648 par sainte Salaberge.

L’abbaye Saint-Vincent n’apparaît dans les sources historiques qu’à la fin du IXe siècle. La plus ancienne mention de l’existence de cette église date de 886. Jusqu’en 961, elle est qualifiée d’ecclesia. Ce n’est que vers 961 que Saint-Vincent devient une abbaye, lorsque l'évêque de Laon, Roricon, fils bâtard du roi Charles le Simple favorise la venue d'une communauté de moines bénédictins venus de Saint-Benoît-sur-Loire qui remplacent un collège de chanoines[7].

Le 29 mars 991, grâce à la trahison de l'évêque Ascelin, Hugues Capet, aidé de son fils Robert (le futur Robert II le Pieux), y fait prisonnier à la suite d'un long siège (988-991) Charles de Lorraine, oncle du dernier roi carolingien Louis V, qui revendiquait la couronne de France.

Dès la fin du XIe siècle, Laon connaît un développement très important, et, vers le milieu du XIIIe siècle, la ville abrite une population d’au moins 10 000 habitants, dont environ les deux tiers occupent la ville haute. La cité reste le centre des pouvoirs, le roi et l’évêque étant co-seigneurs de la ville. Durant tout le plein Moyen Âge, elle est le champ clos de conflits qui opposent ou unissent le roi, l’évêque, le chapitre cathédral, les abbayes et l’institution communale. Cependant, le roi, de plus en plus absent, laisse face à face l’Église et une bourgeoisie naissante issue de l’aristocratie locale. Après la révolte communale de 1112, l’évêque ne joue plus un rôle prépondérant, mais le plus important chapitre cathédral de France — 83 chanoines en 1270 — pèse de tout son poids sur la ville. Le conflit est résolu par une charte communale accordée par le roi Louis VI le Gros en août 1128, laquelle donne une autonomie soigneusement encadrée à la ville[8].

Au XIIe siècle, la ville connaît un essor économique important qui se traduit par une intense activité d’édification et reconstruction. Le chantier le plus important est celui de la cathédrale et du quartier canonial et épiscopal.

Après la suppression de l’institution communale, la ville est gouvernée par un prévôt royal. Laon devient le siège du très important bailliage de Vermandois en 1237 et est dotée d'un présidial en 1551. Elle perd sa prééminence au profit de Soissons à l’extrême fin du XVIe siècle.

La Cité est entièrement ceinte de remparts dès le XIe siècle, lesquels sont encore en place aujourd'hui dans un état de conservation remarquable. À l’ouest, le Bourg est fortifié petit à petit, entre le XIIe et le XIVe siècle. Vers 1350, toute la ville haute est urbanisée et enclose, à l’exception de deux quartiers. Encore aujourd'hui, les remparts sont presque intégralement conservés en élévation et, malgré les remaniements postérieurs, leur tracé est resté très proche de celui du milieu du XIVe siècle.

Guerre de Cent ans

Le roi Charles VI dit le Fol avait pour médecin Guillaume de Harcigny qui habitait à Laon. Voici ce qu'en disait le chroniqueur Jean Froissart : « En ce temps là, avoit un très vaillant et sage médecin au royaume de France : et n'y avoit point son pareil nulle part. Icelui (Guillaume de Harcigny) demeuroit, pour ce temps, en la Cité de Laon »

En 1358, l'évêque de Laon, Robert Le Coq, conspire avec quelques habitants pour livrer la ville aux Navarrais, la conspiration est découverte et les complices de Robert Le Coq, qui s'est enfui, sont décapités.

En 1359, les Anglais d'Édouard III d'Angleterre, dévastent une partie de la ville mal fortifiée appelée la Villette. Ils mettent le feu à l'abbaye Saint-Vincent dont la riche bibliothèque part en fumée.

En juillet 1373, le fils d'Édouard III d'Angleterre, Jean de Gand, duc de Lancastre, assiège la ville mais il est contraint d'abandonner après avoir dévasté le faubourg de Vaux et plusieurs lieux environnants.

En septembre 1411, la ville, favorable aux Armagnacs, se rend à Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après quelques jours de siège. Alors que Jean sans Peur était déclaré ennemi de l'État, le roi Charles VI lui reprend la ville en juin 1414. En 1418, elle retombe aux mains des Bourguignons.
L'année suivante, Philippe le Bon, fils de Jean sans Peur, livre la ville aux Anglais qu'ils gardent jusqu'en 1429, au lendemain du sacre de Charles VII.

Renaissance et classicisme

Pendant les guerres de religion, la ville prend le parti des Ligueurs. Sa garnison d’Espagnols commandée par le capitaine Mansfeld capitule devant Henri IV le 22 juillet[9] 1594[10]. Pendant le siège[11], les Espagnols tentent de dégager la ville lors de la bataille de Cerny[12].

En 1596, le présidial est transféré à Soissons qui devient siège de la Généralité en 1599. Une citadelle est construite de 1595 à 1598[13] par l’architecte Jean Errard.

À cette époque, la ville se couvre de nouveaux bâtiments religieux ou profanes. Jouxtant les hôtels particuliers de la Cité s’élèvent alors les maisons plus modestes du Bourg. Les XVIe et XVIIe s. voient ainsi se développer une architecture semi privée de maisons étroites mais profondes, organisées autour de cours intérieures et élevées sur plusieurs niveaux de caves. Certaines possèdent des puits. Alors que partout en France triomphe l’architecture baroque de l’ostentation et du trompe-l’œil, le goût laonnois préfère une austérité calculée pour ses demeures privées où le raffinement extrême et la virtuosité des artisans se nichent dans les équilibres des cheminées de bois et de stucs, les balustres d’escaliers de bois ou les sombres boiseries sans ornements. Peu de ces témoignages fragiles ont eu la chance de résister aux injures des guerres et des hommes. Quelques maisons cependant, comme celle du 10, rue Saint-Cyr, préservent encore ces élégances cachées.

Le 18 septembre 1692, la ville est secouée par un tremblement de terre. Des secousses furent aussi ressenties le 18 février et le 30 avril 1756

À la Révolution française, Laon retrouve sa prééminence en devenant chef-lieu du département de l'Aisne. Ce choix s'explique par sa situation centrale dans ce nouveau territoire administratif.

Premier Empire

Lors de la bataille de Laon, à la fin de la campagne de France, Napoléon Ier subit une défaite face à l'armée de la Sixième coalition.

Héraldique

Armes de Laon

Les armes de Laon se blasonnent ainsi : « d'argent aux trois merlettes de sable, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. »

Personnages célèbres

Autres personnalités

Monuments et lieux touristiques

Ambiance fleurie du vieux Laon

Laon est classée ville d'art et d'histoire. C'est pleinement justifié au regard du nombre de bâtiments et de sites remarquables de la commune, notamment sur la Montagne de Laon. On compte, en 2008, 68 édifices classés au registre des Monuments Historiques, leur énumération exhaustive se trouve ici [2], on peut signaler parmi les monuments les plus remarquables :

  • La cathédrale Notre-Dame, de style gothique, domine la colline, la ville et ses remparts. D'une longueur de 110 mètres, elle servit de modèle à la cathédrale Notre-Dame de Chartres et à celle de Paris. Elle a été édifiée entre 1150 et 1180, mais le chœur, trop petit dès 1200, est reconstruit au début du XIIIe siècle. Elle comprend notamment :
    • Quatre tours, campaniles ou clochers dont Villard de Honnecourt a dit qu'elles étaient les "plus belles du monde".
    • Une tour-lanterne.
    • Animaux sculptés grandeur nature : bœufs installés sur les étages des tours.
Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Laon.
  • Le palais épiscopal est situé immédiatement au nord de la cathédrale. Classé monument historique dès 1850, il constitue aujourd'hui le tribunal de grande instance de la ville. La grande salle de l'évêché (aujourd'hui salle de la Cour d'assises) a des chapiteaux décorés remarquables, et comprend trois tourelles côté remparts et une galerie d'arcades côté cour.
    Deux chapelles superposées datent de la deuxième moitié du XIIe siècle.
  • L'hôtel-Dieu date de la seconde moitié du XIIe siècle.
  • La chapelle des Templiers date également du XIIe siècle (En 1145, une bulle du pape Innocent II accorda aux disciples du Temple le droit de bâtir leurs propres chapelles). De manière inhabituelle, elle a une nef octogonale et un clocher "peigne". Elle est située dans l'enceinte du musée municipal de Laon, le Musée d'Art et d'Archéologie.
  • Abbaye Saint-Vincent de Laon
Article détaillé : Abbaye Saint-Vincent de Laon.
  • Abbaye Saint-Jean de Laon
Article détaillé : Abbaye Saint-Jean de Laon.
  • Abbaye Saint-Martin de Laon
Article détaillé : Abbaye Saint-Martin de Laon.
  • L'église abbatiale Saint-Martin, de l'ordre des Prémontrés, édifiée à la même époque que la cathédrale. Sa façade date environ de 1270. L'abbaye, fondée en 1124, vit son logis abbatial de 1620 transformé en hôtel-Dieu après la Révolution.
  • La chapelle des Templiers

Ville fleurie : 2 fleurs Ville fleurie.svg Ville fleurie.svg attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[16].

Économie

Laon possède un Centre Consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne au 3, rue des Minimes. Il gère le Centre des formations des apprentis (CFA) de Laon.

Transports

Laon est aisément accessible par la route N2 Paris-Bruxelles, et l'autoroute A26 sortie 13. Par le train, depuis la gare de Laon, 4 lignes y convergent : de Paris et Soissons, de Tergnier (St Quentin, Amiens), de Reims, et d'Hirson.

Mini-métro

Mini-métro Poma 2000

La ville de Laon possède un mini-métro (Poma 2000), en grande partie aérien, qui est exploité par les Transports Urbains Laonnois (TUL)[17].

Ce « système funiculaire automatique », d'un dénivelé de 98 m, relie l'hôtel de ville (ville haute) à la gare de Laon (ville basse) sur un trajet de 1,5 km environ, en passant par la station de Vaux.

Le Poma 2000 tire son nom de la société qui l'a conçu : Pomagalski (société créée par Jean Pomagalski, spécialisée dans le transport par câble - notamment les remontées mécaniques des stations de ski).

Ce mini-métro a été mis en service le 4 février 1989.

Il remplace un ancien tramway à crémaillère datant de la fin du XIXe siècle (mis en service le 9 juillet 1899) qui avait été retiré de la circulation le 27 janvier 1971 pour raison de sécurité, après 72 ans de bons et loyaux services.

Par ailleurs, les Transports Urbains Laonnois exploitent également un réseau de bus urbain, dont une navette qui dessert en boucle la ville haute.

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Laon:

Jumelages

Sport

  • Il y a trois clubs de football à Laon : le FC Laon (de la cité des cheminots), l'ASPTT Laon et l'US Laon. L'US Laon s'est signalé en rencontrant, le 20 janvier 2007, le champion de France Lyon en seizième de finale de la Coupe de France. Malgré les quatre divisions d'écart, Laon a ouvert le score avant d'être défait 3 buts à 1.
  • Laon possède un champ de course, l'hippodrome d'Ardon.

Notes et références

  1. Page 30 dans En voyage de Victor Hugo
  2. Laon, Ludunum Clavatum
  3. Conseil général de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  4. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  5. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  6. Suzanne Martinet, Laon promontoire sacré des druides au IXe siècle, p. 40; janvier 1994
  7. Histoire de l'abbaye de Saint-Vincent de Laon page 117
  8. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 19
  9. e-chronologie.org
  10. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980, (ISBN 2-7242-0785-8 ) p 392
  11. Le Siège de Laon sous Henri IV 1594, par Mme Suzanne Martinet
  12. Page 134, Cerny-les-Bucy dans Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne (1857)
  13. Notice IA00066467 de l’inventaire Inventaire général, 1989. Dossier consultable : service régional de l'inventaire Picardie, en ligne [1]
  14. Tout le palmarès de Georges Hubatz
  15. Classement général du Tour de France 1935
  16. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 
  17. Site officiel des Transports Urbains Laonnois

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • M. Bur, dir. Histoire de Laon et du Laonnois, 1987.
  • J.-P. Jorrand, Laon dans « Archéologie des villes. Démarches et exemples en Picardie ». *Revue Archéologique de Picardie, 1999, n° spécial 16.
  • J. Lusse, Naissance d’une cité : Laon et le Laonnois du Ve au Xe siècle, 1992.
  • D. Montagne Les souterrains de Laon, 1998.
  • M. Plouvier Laon. Une Acropole à la française et Laon. Belle île en terre, "Cahier du patrimoine" n° 40, volume 1 et 2.
  • A. Saint-Denis, Apogée d’une cité : Laon et le Laonnois aux XIIe et XIIIe siècles, 1994.
  • Jacques François Laurent Devisme, Histoire de la ville de Laon tome premier, tome second, 1822
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