Cahors

Cahors
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44° 26′ 54″ N 1° 26′ 29″ E / 44.448333, 1.441389

Cahors
Le pont Valentré.
Le pont Valentré.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Lot
Arrondissement Cahors
Canton Cahors-Nord-Est
Cahors-Nord-Ouest et Cahors-Sud
Code commune 46042
Code postal 46000
Maire
Mandat en cours
Jean-Marc Vayssouze-Faure
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cahors (depuis janvier 2010)
Site web http://www.mairie-cahors.fr/
Démographie
Population 20 031 hab. (2008[1])
Densité 310 hab./km²
Aire urbaine 41 118 hab. ()
Gentilé Cadurciens, Cadurciennes
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 54″ Nord
       1° 26′ 29″ Est
/ 44.448333, 1.441389
Altitudes mini. 105 m — maxi. 332 m
Superficie 64,72 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Cahors est une commune française située dans le département du Lot, dont elle est la préfecture, et dans la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Cadurciens (autrefois Cahorsins).

La ville est connue pour son vignoble (voir vignoble de Cahors)

Sommaire

Toponymie

Le nom Cahors provient de l'expression latine Civitas Cadurcorum qui signifie la cité des Cadurques. Elle est devenue Cadurcum, puis Caurs ou Caortz et enfin Cahors[2].

langue occitane

En occitan la commune se nomme Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. Dans Caors, le graphème -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au][3].

La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de «Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].

Héraldique

Blason de Cahors

Le blason de Cahors est : « De gueules au pont d’argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d’argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d’or rangées en chef. »

Le pont qui figure sur le blason n'est pas le pont Valentré (XIVe siècle), ouvrage militaire célèbre qui fait une partie de la renommée touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a été abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sécheresse, que ses piles émergeant des eaux du Lot. Longtemps daté de l'époque gallo-romaine (on a retrouvé des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir été construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a été construit au XIXe siècle, non loin de là, pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.

Géographie

La commune se situe à 115 km au nord de Toulouse, sur l'axe RN 20 / A 20 reliant la ville rose à Paris via Limoges et Orléans. La densité de la population y est relativement élevée (309 habitants au km2). Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la ville, limitée dans son expansion géographique, a densifié son territoire. La croissance de l’urbanisation de la ville doit en effet tenir compte de la topographie très tourmentée de la vallée du Lot. La barre de relief constituée par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente de fait à un pont supplémentaire : Cahors est une presqu'île. C’est une première spécificité. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.

En effet, il joue un rôle déterminant dans l'organisation de l'espace de la ville. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est isolée doublement, d'une part par la ceinture d'eau que constitue le cingle du Lot renfermé autour de ses murs, d'autre part par les parois abruptes que constitue le cirque des Cévennes qui cernent la boucle de toutes parts. Les Cévennes sont des versants raides, arides, aujourd'hui désertés par le vignoble au profit d'une maigre végétation de maquis, qui sont autant de limites naturelles à l'urbanisation de la ville.

Le site ne paraît pas favorable au développement d'une grande agglomération. La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, on se heurte aux versants abrupts du Mont Saint Cyr et du Pech d'Angely. La zone commerciale Sud de Cahors s'est développée dans la vallée du Bartassec, ce qui représente une menace car ce ruisseau est en effet reconnu pour ses crues particulièrement dévastatrices, notamment en 1996, où il avait ravagé toute la vallée et inondé les commerces et habitations sur ses rives. Le développement de la ville s’est fait essentiellement sur un axe nord/sud.

Histoire

L'Arc de Diane

Une opulente cité gallo-romaine

Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 40 000 ans, comme le montrent les grottes de la vallée du Célé (Pech Merle par exemple à Cabrerets). Puis vinrent s'installer sur les hauteurs, les oppida fortifiés par les Cadurques, un des peuples gaulois du Sud-Ouest. Leur place-forte fut Uxellodunum situé officiellement par Napoleon III au Puy d'Issolud, mais d'autres sites peuvent y prétendre comme Capdenac, Luzech ou Murcens... Le nom Uxellodunum signifie "haute-citadelle" et fut en 53 avant J.-C. l'un des derniers bastions résistant à la conquête de César.

Divona Cadurcorum

La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum (Divona était une divinité celtique des eaux et le nom d'une fontaine qui irrigue toujours la ville, désormais sous le nom de fontaine des Chartreux). C'était le nom, du temps des Celtes, fixés là bien avant l'arrivée des Romains, d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du Pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaies antiques. La ville est devenue Cadurca puis « Cahors ». À partir du Ier siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont (?) sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers (dont on peut voir des traces à Laroque-des-Arcs), des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples (on a retrouvé récemment les fondations de l'un d'eux à l'occasion de travaux à l'Hôpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathédrale), un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs ( 6500), des thermes (dont seuls subsistent près de la gare l'"Arc de Diane" et des éléments de pierres sculptées au musée Henri Martin), une basilique et un vaste amphithéâtre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle. Le parking a été aménagé de sorte que, depuis le 4 avril 2009, on peut admirer ces vestiges depuis une balustre aménagée au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès les années 50 av. J.-C.

Article détaillé : Divona.

Pillages barbares et disputes médiévales

La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Théodebert Ier au roi de Navarre Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion, plus tard du Prince Noir.

Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, est incendiée en 571 par Théodebert Ier, roi d'Austrasie et petit-fils de Clovis. Dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque Saint Didier, dit aussi Saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Hongrois. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines (Arc de Diane) (Voir photo) N'empêche, Cahors, forte de son emplacement géographique et de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.

Reste qu' au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir.

Le 2 septembre 1272, l'évêque de Cahors, Barthélémy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles[4].

Le 23 juillet 1304, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots[4].

Jean XXII, un pape cadurcien

Jean XXII

Au XIVe siècle Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze (ou d'Euze ?), en 1244, à Cahors dans une famille bien établie dans la ville et liée aux notables. Il est élu pape en 1316.

Tour du pape Jean XXII

Mort à Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Il construisit un palais, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du pape Jean XXII ». C'est lui qui fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cette université était composée des quatre facultés de théologie, droit, médecine, arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notamment Roaldes et Cujas et rivalisa autour de 1450 avec les universités les plus célèbres France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités de Paris et de Toulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision du chancelier du roi La Moignon, elle comptait 1600 étudiants[5].

À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards.

Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».

Renaissance

À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En 1562, les catholiques tuent huit protestants, dans un affrontement de rue[6].

En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre en fait le siège. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. Cette prise contribue énormément au prestige du futur Henri IV : il est toujours au cœur des combats, entraîne ses compagnons d’armes, les rallie sans cesse, veille à éviter le pillage, empêche le massacre[7].

Le Pèlerinage de Compostelle

La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle La Via Podiensis.

Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.
La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siècle par le pont Valentré.
Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.

Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieudit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée au XVIe siècle Saint-Jacques des Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie de Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.

Étape

Étape précédente
Saint-Cirq-Lapopie par la vallée du Célé
Flaujac-Poujols par la vallée du Lot
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Coquille Saint-Jacques
Via Podiensis
Étape suivante
Labastide-Marnhac

Du roi Soleil à Gambetta

La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélat. Mais au cours des siècles, elle perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université qui était renommée du XIVe au XVIe siècle est fermée au XVIIe siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du département de Tarn-et-Garonne et de Montauban, son ancienne sous-préfecture. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée royal ou impérial, qui deviendra le Lycée Gambetta. Ce lycée - et avant lui le Collège de Jésuites - a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes...

Léon Gambetta par Léon Bonnat

L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, tribun et homme politique célèbre qui s'était opposé à Napoléon III et est devenu le sauveur de la Nation face à l'invasion prussienne en 1870, assurant ensuite le rétablissement du pays.

Le paisible chef-lieu du Lot a connu, à partir de 1881, un développement de la presse locale. "Le petit écho de Cahors", un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915.

De Cahors Mundi...

En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et à celle associée de Émile Baynac, instituteur, fondateur des "Francs et franches camarades", Cahors, chef-lieu du département français du Lot, s'était déclaré ville citoyenne du monde : "Cahors Mundi". L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la Paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, le pape du Surréalisme participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays[8].

...à Cahors Rugby

Cahors s'est aussi fait remarquer pour ses performances dans le rugby. Le Stade Cadurcien, devenu aujourd'hui Cahors Rugby a obtenu de beaux succès : Champion de France de Deuxième Division : 1955 ; Finaliste Championnat de France Deuxième Division : 1993 ; Vainqueur Coupe de l'Espérance : 1959 ; Finaliste Coupe de l'Espérance : 1960 ; Quart de finaliste Championnat de France (Béziers) 0 à 3 : 1962 ; Quart de finaliste Championnat de France (Lourdes) 0 à 3 : 1963 ; Champion de France de Fédérale 2 : 2003.

Cahors politique

Élu maire de la ville de Cahors en 1965, Pierre Ségala (1926-1967), docteur en médecine, a cédé sa place à Maurice Faure, conformément à leurs accords préalables. Il a occupé la place de Maire Adjoint de la ville de Cahors jusqu' en juin 1967, date de sa mort survenue prématurément à l'âge de 41 ans consécutive à sa déportation politique pendant la Seconde guerre mondiale dans le camp de Neuengamme en Allemagne.

Maire de Cahors de 1965 à 1989, Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député (radical socialiste) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de la FGDS (fédération de la gauche démocratique et socialiste) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut en 1957 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du 22 mai au 23 juin 1981, il est ministre de l'Équipement et du logement du 12 mai 1988 au 22 février 1989, avant d'être nommé membre du Conseil constitutionnel.

Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001. Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le 9 février 2001, Jacques Chirac, Président de la République, Tony Blair, Premier ministre de Grande Bretagne et Lionel Jospin, Premier ministre à l'issue du Sommet Franco-Britannique.

En mars 2001, faisant basculer à droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, député UDF puis UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui même remplacé par Marc Lecuru à la suite de son invalidation.

En mars 2008, avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux.

Le 8 avril 2008, Nicolas Sarkozy, Président de la République, accompagné de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur et des collectivités territoriales et d'Eric Woerth, ministre du Budget et de la fonction publique, y prononce un discours sur la réforme de l'État.

Cahors gastronomique

Pour célébrer la cuisine et la gastronomie locales une fête à laquelle participent les restaurants les plus renommés du Lot se déroule chaque année sur le Pont Valentré. Cette manifestation, lancée en juillet 2006 pour célébrer le sept centième anniversaire de la construction de ce monument se renouvelle d'année en année.

Administration municipale

Liste des derniers maires
Période Identité Étiquette Qualité
2008 2014 Jean-Marc Vayssouze-Faure PS attaché territorial
2003 2008 Marc Lecuru UMP dentiste
2001 2003 Michel Roumegoux UDF puis UMP vétérinaire
1989 2001 Bernard Charles PRG pharmacien
1965 1989 Maurice Faure PRG enseignant
1959 1965 Lucien Bénac PRG ...
1955 1959 Zacharie Lafage PCF  
1945 1955 Jean Calvet PRG médecin
1944 1945 Teysseyre PCF ...

Démographie

Au début du XXe siècle, Cahors comptait 13 212 habitants[9].

Évolution démographique
(Source : Cassini[10] et INSEE[11])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 000 11 728 11 446 12 224 12 050 12 417 12 852 13 376 13 350
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 676 13 846 14 115 14 593 13 660 15 524 15 622 15 369 14 502
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 018 13 202 13 650 11 866 11 775 12 677 13 269 15 345 15 384
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008    
17 046 19 128 20 226 19 707 19 735 20 003 20 031    

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


L'aire urbaine de Cahors est composée de 43 communes. Ses 41 118 habitants font d'elle la 171e aire urbaine de France.

Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :

Département Communes Communes (%) Superficie (km²) Superficie (%) Population (2008) Population (%)
Lot 43 12,6 636,34 12,2 41 118 23,8

Économie

L'agglomération cadurcienne a souvent été présentée comme une petite ville périphérique de Toulouse, au milieu d'un territoire « vide ». C'est une ville qui tire sa raison d'être de son rôle directif de préfecture sur un espace lotois dévitalisé. Le Lot, qui est longtemps resté en marge des grands courants d'échange et de communication, est un département fortement marqué par sa ruralité et par un terroir sans véritable tradition industrielle et dépourvu d'armature urbaine structurante. Actuellement, l'agriculture, la vigne et le tourisme sont ses principales ressources, mais le département abrite aussi des festivals culturels de qualité : Gindou (cinémas du sud), Cajarc (Africajarc), Assier (musiques), Belaye (violoncelle) etc. Son influence extra-départementale est réduite ; elle est assujettie à l'ordre économique régional et national.

Malgré cela, grâce à son rôle de préfecture du Lot, la ville a pu subsister dans une région rurale en déclin où elle a pris une place de plus en plus importante. Cahors est aussi une de ces villes de Midi-Pyrénées qui, derrière une façade de ville administrative de province, cachent une activité industrielle d’un niveau technologique assez élevé. Les caractéristiques urbaines, le niveau des services peuvent ensemble favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et plus précisément de PME et PMI qui trouvent ici une société urbaine et un environnement à leur échelle. De plus, Cahors possède un port fluvial sur le Lot géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot.

En 1997, le magazine l'Entreprise avait classé Cahors comme étant, parmi les villes de 20 000 habitants, la plus performante en création d’emplois industriels. Face à la crise des grandes villes, Cahors s’approprie progressivement l’image d’un centre urbain resté à taille humaine et préservant au mieux une certaine qualité de vie. Cahors a enfin trouvé sa place en tant que pôle urbain relais de la capitale régionale qu’est Toulouse.

Cahors est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. Elle gère outre le port de la ville, le Centre consulaire de formation, la Base Technique d’entretien et d’hivernage à bateaux de Saint-Géry, le port de Douelle, le port de Luzech, le port de Bouzies. Elle gère aussi des Hôtels d’entreprises et le ZI Cahors Sud.

Des infrastructures culturelles

La ville, qui compte déjà une école de musique pourvue d'une salle de concert, s'est dotée, en 2003, d'une médiathèque et a organisé la réouverture du théâtre.

Le musée Henri Martin, rénové par Laurent Guillot, propose des expositions artistiques (Hartung, Olivier Debré...), de même que d'autres sites en ville comme la Chantrerie avec des expositions d'art contemporain (le FLAC, Sanfourche, Patrick Moya, Didier Chamizo et Bernard Pras en 2007) ou le Grenier du chapître.

L'Espace Caviole permet d'organiser des concerts en plein air.
Le Cahors Blues Festival[12] existe depuis 25 ans et présente au cœur de l'été les plus grands artistes du blues.

Depuis 2003, l'installation au début de l'automne d'un nouveau festival francophone permet de rendre hommage à la culture d'un pays étranger où la culture francophone joue un rôle important.

Les Docks sont un lieu voué à la jeunesse où se côtoient un pan d'escalade, des ateliers musicaux et des ateliers de nouvelles technologies.

Le marché près de la cathédrale demeure un lieu de rencontre animé pour les Cadurciens.

Malgré ces nouvelles infrastructures et ces efforts, l'animation culturelle de Cahors a vu ces dernières années le déplacement géographique de festivals prestigieux comme le Printemps de la Photo (aujourd'hui situé à Toulouse) ou Le Chaînon Manquant, qui attiraient beaucoup de touristes et d'artistes. Peu à peu, l'affluence touristique stagne alors qu'elle comptait pour beaucoup dans le dynamisme économique de la ville.

Personnalités nées ou ayant vécu à Cahors

Anciens élèves (ou professeurs) du Lycée Gambetta (ou du Collège de Jésuites)

  • Hugues Salel (1504-1533), poète de la Renaissance
  • François Roaldès (1519-1589) professeur à l'université de Cahors
  • Jacques Cujas (1522-1590) juriste, professeur à l'Université de Cahors
  • Olivier de Magny (1529-1561) poète de la Renaissance, né à Cahors
  • Pierre Charron (1541-1603) écrivain, moraliste
  • Jean de Lacoste (1576-1637) jurisconsulte
  • Fénelon (1651-1715) François de Salignac de Lamothe-Fénelon fut archevêque de Cambrai, précepteur des Princes de France
  • Joachim Murat (1767-1815) maréchal de France, prince d'Empire et roi de Naples, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jean-Baptiste Bessières (1768-1813) maréchal de France, duc d'Istrie, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jean-Pierre Ramel (1768-1815) maréchal de France, né à Cahors, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jean-Louis Galdemar ( 1769-1837), général d'Empire, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jean-Michel Agar (1771-1844) comte de Mosbourg, ministre des finances du roi de Naples, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Pierre Bonhomme (1803-1861) Fondateur de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire à Gramat
  • Charles de Freycinet (1828-1923) Charles-Louis Saulces de Freycinet fut sénateur, ministre, président du conseil
  • Léon Gambetta (1838-1882) Avocat, député, ministre, président du conseil, né à Cahors, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Henri Bourette (dit Valentin) (1840-1884), poète quercynois
  • Gustave Larroumet (1852-1903) directeur des Beaux-Arts, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Ferdinand de Laroussilhe (1852-1919), écrivain quercynois.
  • François Roussel-Despierres (1864-19??) conseiller d'état, secrétaire d'État de Monaco, ancien conseiller municipal de Cahors
  • Léon Lafage (1874-1953) poète, occitaniste, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Henri Redon (1899-1974) médecin cancérologue, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Eugène Pujol (1899-1986) artiste peintre, professeur de dessin au Lycée de Cahors
  • Léon Bouzerand (1907-1972) photographe, né à Cahors en 1907, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jean-Jacques Chapou (1909-1944) résistant, ancien élève et professeur du Lycée de Cahors
  • André Girard (1909-1993) résistant, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Roger Couderc (1918-1984) journaliste sportif, ancien élève du lycée de Cahors
  • René Andrieu (1920-1998) journaliste, rédacteur en chef de l'Humanité, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Georges Héreil (1907-1980) industriel, père de la Caravelle, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Martin Malvy journaliste, député, ministre, président de la Région Midi-Pyrénées, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Pierre Laville juriste, dramaturge, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jean Le Garrec, député, ministre, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Jacques Bouzerand journaliste, dirigeant de télévision, critique d'art, né à Cahors en 1939, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Éric Neuhoff journaliste, écrivain, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Edmond Jouve juriste, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Bernard Pagès artiste, ancien élève du Lycée de Cahors
  • André Nouyrit artiste, né à Cahors, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Denis Charvet rugbyman, producteur, né à Cahors, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Paul Pavlovitch écrivain, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Henri de Laborde de Monpezat, S.A.R. prince Henrik de Danemark, ancien élève du Lycée de Cahors
  • Étienne de Monpezat Écrivain, ancien élève du Lycée de Cahors

Label Ville d'Art et d'Histoire

La ville obtient le label Ville d'art et d'histoire en 2005. Il reconnait la richesse patrimoniale de la ville. Il lui permet de la mettre en valeur.

Le visiteur peut découvrir la qualité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :

  • le Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP), installé au cœur du domaine cathédral ;
  • l'ancienne station de pompage, réaménagée, le lieu est axé sur la thématique de l'eau ;
  • la maison Quéval qui abrite le Service patrimoine de la ville et accueillera à terme une exposition permanente sur le secteur sauvegardé.

Monuments et lieux touristiques

Le pont Valentré, vu depuis la ville
La Barbacane
L'hôtel de Roaldès

Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés à l'Inventaire des monuments historiques

  • Le pont fortifié Valentré (MH), emblème de la ville. Les armoiries de la ville de Cahors ne représentent pas le pont Valentré mais le pont vieux (ou pont Notre-Dame), à 5 tours, détruit en 1868 et remplacé par le pont Louis-Philippe (par eaux basses, on peut encore en apercevoir les piles).
  • Barbacane (MH). La Barbacane protégeait la porte de la Barre ;
  • Tour des pendus (MH), bâtie sur un rocher dominant le Lot.
  • Église Saint-Barthélémy (MH), XIVe siècle (L'église s'est appelée Saint-Étienne de Soubiroux (Sancti Stephani de Superioribus) jusqu'au XIIIe siècle, par opposition à la cathédrale qui était dans le quartier bas. L'église a été bâtie dans le quartier le plus haut de la ville ancienne).
  • Palais Duèze (MH) ;
  • Tour du pape Jean XXII. La tour, haute de 34 m, est le seul vestige du palais de Pierre Duèze, frère du pape Jean XXII.
  • Collège Pélegry, tour d'escalier crénelée (MH), fin XVe siècle (Le collège Pélegry a été fondé en 1368 et fut, jusqu'au XVIIIe siècle, l'un des établissements les plus importants de la ville) ;
  • Maison Quéval (XVe siècle) (MH).
  • Quartier de la Daurade. On y trouve :

Parcs et espaces verts

Cahors, la belle médiévale, offre à ses habitants et visiteurs la richesse de ses parcs et jardins.

A Cahors, le fleurissement est un véritable art de vivre et de séduire. Cette créativité, maintes fois reconnue aux niveaux national et international. Cahors s'enrichit chaque année de nouveaux jardins, et fait des émules en France et en Europe. Récompensés par l'attribution du label « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture, les Jardins Secrets sont ainsi devenus de véritables ambassadeurs de la Ville. Avec 250 points fleuris répartis sur l'ensemble de la commune, et 300 000 plantes produites, Cahors est considérée comme une référence au niveau national

Cahors est récompensée par quatre fleurs et par le Grand Prix national du fleurissement au concours des villes et villages fleuris et la Médaille d'Or au concours européen 2004[15].

  • Deux lieux méritent le détour :
    • Le parc Tassart ;
    • Le circuit des Jardins secrets de Cahors.

En 2006, la ville a signé un partenariat avec la ville de Bitche qui a reproduit à l'identique un rond-point aux arrosoirs dans la ville du Lot.

Jumelages

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Cahors sur le site de l'Insee
  2. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, juin 2002, 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 108 
  3. Voir la norme du Conseil de la Langue Occitane (2008) (p. 49), ainsi que la Gramatica occitana (1935) (oc) (p. 427) de Louis Alibert.
  4. a et b Archives municipales de Cahors
  5. Victor Adolphe Malte-Brun, Lot : Géographie - Histoire - Statistique - Administration, Les éditions du Bastion, 1882 (réimpr. 1980), 58 p., p. 22 
  6. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 226
  7. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 329-330
  8. Voir http://www.recim.org/dem/lot.htm
  9. Le Lot partie Centres d'excursion p.262 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - ISBN 2-7455-0049-X
  10. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  11. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  12. Site du festival.
  13. Bruno Tollon - Cahors. L'archidiaconé Saint-Jean - pp.87-98 dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
  14. Persée : Michel Labrousse, Les thermes romains de Cahors, p. 191-225, Gallia, 1963, numéro 21-1
  15. Fiche de Cahors sur le site des villes et villages fleuris.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Les Félibres à Cahors, de Marius Pracy (F.de Laroussilhe), Girma, Cahors,1883.
  • Le monument Gambetta à Cahors (à l’occasion de l’inauguration), de Marius Pracy (F.de Laroussilhe), Girma, Cahors, 1884.

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