93 (département)

93 (département)

Seine-Saint-Denis

Seine-Saint-Denis
Logo du conseil général Blason département fr Seine-Saint-Denis.svg
Localisation de la Seine-Saint-Denis
Administration
Région Blason France moderne.svg Île-de-France
Préfecture Blason Bobigny 93.svg Bobigny
Préfet de département Nacer Meddah
Président du
conseil général
Claude Bartolone
Sous-préfecture(s) Blason Le Raincy.png Le Raincy
Blason de Saint-Denis.svg Saint-Denis
Statistiques
Population totale 1 491 972 hab. (2006)
Densité 6 317 hab./km2
Superficie 236 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Cantons 40
Intercommunalités C.A Clichy
C.A Plaine Commune
C. C. de l'aéroport du Bourget
Communes 40

Le département de la Seine-Saint-Denis est un département français situé au nord-est de l'agglomération parisienne, appartenant à la petite couronne de la région Île-de-France. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 93.

Les habitants de la Seine-Saint-Denis sont les Séquano-Dionysiens.

Sommaire

Histoire

Le département de la Seine-Saint-Denis a été créé le 1er janvier 1968, en application de la loi du 10 juillet 1964, par le décret d'application du 25 février 1965, à partir de la partie nord-est de l'ancien département de la Seine (24 communes) et d'une petite portion de celui de Seine-et-Oise (16 communes).

Il hérite du code postal « 93 », autrefois dévolu au département de Constantine[1]. Sa préfecture est Bobigny

Bobigny Pablo-Picasso, gare routière, au fond la préfecture

La création du département, qui répondait à l'origine à la disparition des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise, et à la dissolution du District de Paris, a été motivée par le souhait plus ou moins implicite du pouvoir politique de l'époque de cantonner dans un espace déterminé ce qui pouvait constituer un obstacle majeur à la mise en œuvre de la politique gaulliste, c'est à dire la présence du Parti communiste français. En effet, celui-ci, grâce à son influence dans les communes de la ceinture rouge de la petite couronne où il s'était implanté dès les élections municipales de 1935, avait réussi à plusieurs reprises à exercer la présidence du Conseil général de la Seine.

La Seine-Saint-Denis était, quelque part, comme la concession tacite d'un territoire donné à la principale force politique d'opposition de l'époque.

Par voie de conséquence, elle permettait d'envisager que les deux autres départements constitués dans la proche banlieue (Hauts-de-Seine et Val-de-Marne) échapperaient à l'influence de cette même force d'opposition, tout en bénéficiant des programmes les plus déterminants d'aménagement urbain (La Défense pour les Hauts-de-Seine notamment, ou encore le secteur de la Ville Nouvelle de Créteil).

Cependant, comme pour les deux autres départements de la petite couronne, le subtil découpage territorial était organisé de telle sorte que ce qui avait constitué pour l'essentiel la ceinture rouge depuis l'époque du Front populaire (les anciennes communes du département de la Seine) soit « tempéré » par adjonction de communes issues de la Seine-et-Oise, réputées a priori moins portées à choisir des élus de gauche, et surtout communistes, pour les représenter[2].

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Géographie

Petite couronne.svg

La Seine-Saint-Denis est située au nord-est de Paris. Sa superficie est de 236 km², ce qui en fait l'un des plus petits départements français. La Seine-Saint-Denis forme avec les deux autres petits départements touchant Paris (les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne) la petite couronne de la région parisienne.

Elle est située dans le Bassin parisien et comprend une part importante du Pays de France. Le département est essentiellement constitué par une plaine structurée par les larges vallées de la Seine et de la Marne et par un relief de buttes-témoins, avec le Plateau d'Avron et la colline de Belleville - Ménilmontant, culminant à 130 m. de hauteur, qui matérialisent l'extrémité du plateau de la Brie, ou l'extrémité du massif de l'Aulnoye. Ils sont séparés par les dépressions de Gagny et de Rosny-sous-Bois, qui matérialise un ancien lit de la Marne. Au nord du département se trouve la Butte-Pinson, qui annonce les premiers contreforts du plateau de Montmorency[3].

Hydrographie

Vue du Canal Saint-Denis dans la ville de Saint-Denis, avec au fond la Basilique.

Le Département est limité à l'ouest par la Seine, à la hauteur de la Boucle de Gennevilliers, et, à l'est, par son affluent, la Marne. Deux canaux construits au début du XIXe siècle par la Ville de Paris l'irriguent également, le Canal de l'Ourcq et le Canal Saint-Denis.


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Géologie

La géologie du département est celle, sédimentaire, du Bassin parisien. Une succession d'horizons argilo-marneux s'intercalent dans des formations gypseuses, qui ont lointemps été exploitées dans des carrières de pierre à plâtre à ciel ouvert ou en galerie[3].

Climat

Article détaillé : Climat de Paris.

Le département comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Sa localisation au sein de l'urbanisation très dense de l'agglomération parisienne provoque une très légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme et anticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour, et a tendance à s'accentuer au fil des années. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4,7 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +20 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 43, dont 9 au-delà de 30 °C.

Nuvola apps kweather.png  Relevés Le Bourget (Seine-Saint-Denis) 1971-2000[4],[5]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,3 2,9 5 8,3 11,2 12,9 12,7 10,6 7,7 3,8 1,7 6,6
Températures moyennes (°C) 4 4,5 7,3 9,7 13,7 16,5 18,9 18,8 15,5 11,5 7 5 11,9
Températures maximales moyennes (°C) 6 7,6 10,8 14,4 18,2 21,5 24 23,8 20,9 16 10,1 6,8 15
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 54.3 46.1 53.5 46.5 63.3 57.8 53.6 51.6 53.8 55.5 55.8 55.6 647.3
Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) 55.6 87.5 129.4 172.8 201.4 218.8 239.1 221.1 173.3 125.8 75.2 50.6 1749.5

Transports

La voirie

Le département fait partie de l'agglomération parisienne et bénéficie de son important réseau d'infrastructures de transport routier, avec notamment les autoroutes A1 et A4, ainsi que le boulevard périphérique de Paris. S'y rajoutent les autoroutes urbaines maillant le territoire que sont les A3, A86, A103 et A104.

Le département est également desservi par les anciennes routes nationales RN1, RN2 et RN3.

La gare RER B de la Plaine-Stade de France à Saint-Denis

Transport ferroviaire

Ancien tramway au Pré-Saint-Gervais
L'Île-Saint-Denis encadrée par deux bras de la Seine

Le département de la Seine-Saint-Denis est traversé par d'importants faisceaux ferroviaires, avec notamment les lignes Paris - Lille, La Plaine - Hirson, Paris - Strasbourg et Paris - Mulhouse, ainsi que par la Ligne de Grande Ceinture. Sauf cette dernière, dévolue au trafic de marchandises, les autres lignes accueillent des services TGV, grandes lignes, Transilien et RER. Le département accueille la première ligne de tramway moderne en Île-de-France, le (T)(1), ouvert en 1992, et plusieurs projets sont actuellement en cours d'étude. Certaines extrémités du Métro de Paris desservent également des communes de la Seine-Saint-Denis. En tout, il y a :

  • 8 lignes et 17 stations de métro

(M)(3)(3bis)(5)(7)(7bis)(9)(11)(13)

  • 5 lignes de RER (RER)(A) (RER)(B) (RER)(C) (RER)(D) (RER)(E)
  • 2 lignes de tramway (T)(1) (T)(4)

Transport fluvial

Le département est traversé par cinq voies d'eau : le canal de l'Ourcq, le canal Saint-Denis, le canal de Chelles, la Seine et la Marne. Il n'existe toutefois pas de port important en Seine-Saint-Denis, le port de Gennevilliers étant situé dans les Hauts-de-Seine, sur la rive opposée d'Épinay sur Seine.

Transport aérien

Le département dispose du système aéroportuaire parisien géré par aéroports de Paris, et accueille l'aéroport du Bourget, réservé à l'aviation d'affaire, ainsi qu'une partie de l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Ces deux aéroports internationaux génèrent 93 000 emplois directs[6].

Les transports en images

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Économie

Article détaillé : Économie de la Seine-Saint-Denis.

Les dynamiques

Malgré un taux de chômage élevé (10,7 en août 2007 [7]), dû en partie à un niveau d'éducation plus faible que dans les départements voisins, à la crise industrielle des années 1970, le « 93 » est un département dynamique, bien que ses domaines d'excellence soient parfois méconnus. Chaque année, plus de 8 000 entreprises sont créées dans le département (source: APCE 2006).

Le département est l'un de ceux qui ont, ces dernières années, vu s'accroître de manière plus sensible qu'ailleurs le nombre des entreprises implantées ou créées et celui des emplois du secteur marchand.

De ce fait, le département, qui reste sensiblement plus marqué par le chômage (9,8 % au 4e trimestre 2007 - 64 385 demandeurs d'emploi rencensés par l'ANPE en mai 2008) que les autres départements franciliens (6,9 % au 4e trimestre 2007), voit celui-ci baisser de 10,6 % en un an[8].

Chambre de Commerce et d'Industrie de Bobigny
Le département compte de nombreuses zones d'activité, tertiaires, où à destination de PME-PMI sur l'ensemble du département. La logistique est également très présente. Ici zone industrielle des Pavillons-sous-Bois
Le département a été un haut lieu de l'industrie lourde française avant sa désindustrialisation, à partir des années 1970
Ici, un site industriel à Aubervilliers au début du XXe siècle


Le PIB de la Seine-Saint-Denis s'élève en 2000 à 32,350 milliards d'euros[9], ce qui fait du Département le 6e département français pour la richesse produite, même si le PIB par habitant ( 23 305 € par tête ) situe la Seine St Denis à la 14e place de ce point de vue (cf. Liste des départements français classés par produit intérieur brut par habitant). De même, en rapportant ce PIB à chaque emploi, on constate que le département se situe au 6e rang national, avec une productivité moyenne d'ailleurs supérieure à la moyenne nationale.

Les pôles économiques

Le département dispose de cinq grands pôles économiques :

Les implantations

La première implantation industrielle du département est l'usine Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-bois, mais le premier employeur sera dès 2009 la BNP, signe de l'évolution du territoire.

La Seine-Saint-Denis est aussi en position de force dans le domaine du commerce textile, des services à l'industrie aéronautique et aéroportuaire, des biotechnologies, des matériels de transport , des éco-industries et des industries de l'image, du cinéma et la télévision.

C'est également un territoire qui concentre beaucoup d'entreprises du secteur du multimédia : Ubisoft, HEOPS atelier, Moviken, Neko Entertainment... La Seine-Saint-Denis est implantée sur Second Life.

Cet essor de la filière est accompagné depuis juillet 2005 par la mise en place du pôle de compétitivité Cap Digital qui comprend les domaines de l’Image, du Multimédia et Vie Numérique. Il associe les pouvoirs publics, les laboratoires de recherche et les entreprises afin de développer des zones d’excellence. Actuellement, 30 entreprises internationales (EADS, Thales, Siemens, Thomson, UbiSoft, Alcatel, INA, Fujitsu…), 200 PME, 30 universités et écoles d’ingénieurs, 50 laboratoires de recherche sont impliqués dans ce projet.

Pour autant, les évolutions les plus récentes affectent d'autres champs d'activité que les activités industrielles historiques du département.

Ainsi en est-il de l'implantation du groupe d'assurances Generali, comptant plus de 4 000 salariés sur son nouveau site de la Plaine Saint-Denis, de celle des services d'EDF dans le quartier Pleyel ou encore le projet de Cité du cinéma de Luc Besson. Malgré la crise financière de 2008, plusieurs programmes immobiliers ont continué de trouver preneur vers Saint-Denis, Villepinte et à proximité du Bourget, le territoire proposant des immeubles neufs et de qualité à un coût moindre que l'ouest parisien[10].

Dans un autre ordre d'idées, le Ministère de l'Economie et des Finances entend implanter des services plus importants sur le site de Noisy le Grand, tandis que le groupe Air France a choisi de s'implanter à Tremblay en France.

En décembre 2008, le département se dote d'une unique agence pour le développement économique, Seine-Saint-Denis Avenir, dont Claude Bartolone préside le Conseil d'orientation et de surveillance, et fusionne ses deux sociétés d'économie mixte pour renforcer et rationaliser son action dans le développement économique, alors que le département, déjà au 5erang des départements par le PNB, a l'avantage d'une population jeune et multilingue et propose un immobilier d'entreprise abordable et moderne[11].


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Démographie, population et logement

Panorama D'Aulnay-sous-Bois, zone pavillonnaire au premier plan, au fond de grands ensembles

La population : 1 491 972 habitants en 2006 (1 382 861 en 1999) ; densité de 6 317 habitants au km² ; 27,7 % de la population a moins de 20 ans. Parmi les 40 communes, les plus peuplées sont Montreuil (101 587 habitants), Saint-Denis (97 865 habitants), Aulnay-sous-Bois (81 600 habitants), Aubervilliers (73 506 habitants), Drancy (66 063 habitants) et Noisy-le-Grand (61 341 habitants).[12]

La seine-Saint-Denis a accueilli de nombreux habitants, à la suite de l'exode rural, de l'indépendance des anciennes colonies, des besoins en main-d'œuvre de l'industrie.
Les besoins en logement ont souvent été assumés par les grands ensembles qui ponctuent le territoire départemental
Les tours de la rue de la Capsulerie à Bagnolet
Le département a d'ailleurs été l'un des premiers territoires du logement social, avec la réalisation de Cités-jardins dès les années 1920
La cité de l'Eguillez à Dugny
De très nombreux projets de rénovation urbaine ont lieu ou sont programmés en Seine-Saint-Denis pour pour transformer les quartiers en profondeur. L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) en est un financeur majeur.
Ici, l'inauguration des nouveaux espaces publics de la Cité Allende à Villetaneuse en 2007

La Seine-Saint-Denis est l'un des départements français comptant le plus d'immigrés, ou de personnes issues de l'immigration. La mortalité infantile y est la plus élevée de France métropolitaine (5,4 pour 1 000) (taux moyen 2001-2003).Pour comparaison en Ile de France elle est de 4,2. Cette immigration est d'ailleurs particulièrement ancienne et participe à l'identité départementale. En effet, dès le développement industriel de la seconde moitié du XIXe siècle, les communes de l'actuelle Seine-Saint-Denis accueillent des populations de travailleurs issus de l'immigration.

L'ensemble des grandes vagues d'immigration, notamment après chacune des guerres mondiales, s'est manifesté en Seine-Saint-Denis : Espagnols et Italiens entre 1920 et 1940 ; Nord Africains après la Seconde Guerre Mondiale, Portugais et encore plus récemment Chinois, Turcs ou Africains des pays situés au Sud du Sahara. Ce mouvement accompagne, faut il le souligner, l'arrivée massive d'immigrés intérieur au pays (Bretons, Limousins, Auvergnats, Flamands, Lorrains, Hainuyers ou Alsaciens) venus travailler dans les industries parisiennes.

Cette diversité d'origine est aujourd'hui entrée dans une nouvelle phase, faisant notamment de la population séquano-dionysienne l'une des plus métissées du pays.

Les données du recensement général de la population 1999 sont les suivantes : le département compte un peu moins de 1 383 000 habitants, dont près de 260 000 sont de nationalité étrangère (dont plus de 40 000 nés en France ) et plus de 126 000 des Français par acquisition, représentatifs de ce qu'il est convenu d'appeler la seconde génération.

D'ailleurs, le département compte, entre autres spécificités, près de 40 000 habitants nés Français à l'étranger ainsi que plus de 42 000 Domiens d'origine, chiffre sans équivalent en France métropolitaine. En effet, Paris ne compte par exemple qu'un peu plus de 27 000 Domiens et les Hauts de Seine, département de population comparable, moins de 22 000.

Les données du recensement de 2006 indiquent un accroissement du nombre et de la proportion d'étrangers (317 000 personnes, soit 21,24 % de la population du département)[13].

Niveau de Vie

Le revenu moyen des ménages s'élève selon l'INSEE en 2004 à 15 175 €/an, alors que la moyenne nationale s'élève à 15 027 €/an. Cependant il existe des disparités criantes de niveaux de vie en Seine-Saint-Denis selon les villes habitées. Ainsi l'arrondissement de Saint-Denis est le plus défavorisé, la quasi totalité des villes s'y trouvant cumulant des obstacles en matière sociale (chômage, taux de logements sociaux très élevés, revenus des ménages faibles...). Ainsi, en 2006, alors que le taux de chômage était de 11,1 % en moyenne pour les communes françaises[14], l'arrondissement de Saint-Denis affichait 20,3 %[15], l'arrondissement de Bobigny 16,7 % et celui du Raincy 13,7 %. Le revenu moyen annuel des ménages variait alors entre les arrondissements de Saint-Denis et du Raincy, en 2004, respectivement de 11 500 € à 17 820 €.

Les inégalités sont également visibles entre les villes. De fait, la ville de Clichy-sous-Bois, où le revenu moyen des ménages était de 11 589 € en 2004, est limitrophe de la ville du Raincy alors que ces communes sont particulièrement opposées ; les ménages du Raincy avaient, avec 27 897 € en moyenne en 2004, des revenus plus élevés que ceux de Levallois-Perret ou de Saint-Maur-des-Fossés.

D'une manière générale, le département reste légèrement moins favorisé que la moyenne française mais tend à s'en rapprocher.

Logement et urbanisme

Selon le recensement de 2006, le département compte 604 065 logements[16], soit 11,4 % du parc francilien sur 2 % du territoire régional. Le logement social, dont les premières HBM datent de la fin du XIXe siècle est fortement représenté dans le département, avec 200 000 HLM, soit 18 % du parc régional. Ce parc est principalement regroupé dans les communes limitrophes de Paris[3].

Le patrimoine de logement social appartient à une centaine d'organismes, dont une soixantaine d'entreprises sociales pour l'habitat (ESH, ex SA HLM) et 18 offices publics de l'habitat (OPH, ex OP HLM)[3]. Les principaux sont l'OPH départemental (20000 logements) et l'OPH Plaine commune habitat

Malgré ce parc important, et compte tenu de l'insuffisance de l'offre dans d'autres départements franciliens, 57 000 demandes de logement social sont enregistrées dans le département, ce qui implique de grandes difficultés d'attribution. D'autre part, le logement privé ancien est parfois fort dégradé: 140 arrêtés d'insalubrité ont pris en 2007; pour les seules six villes de Romainville, Saint-Denis, Aubervilliers, Saint-Ouen, Pantin et Montreuil, 1 255 logements sont considérés comme à démolir et 2 921 à réhabiliter[17]. En 2005, le nombre d'immeubles insalubres était estimé à 1 500 et le nombre de logements concernés entre 4 000 et 10 000. En 1999, la seule Plaine commune recensait 6 700 logements indécents dont 2 500 insalubres. Malgré les efforts entrepris, en particulier par les six villes citées qui ont passé un contrat en ce sens avec l'État, leur éradication est relativement lente en raison de la complexité juridique des opérations et du nombre important (54 000) de demandeurs de logement social qui complique parfois le relogement des occupants[18].

Le parc HLM, pourtant relativement récent[19], est également marqué par d'importants dysfonctionnements, ce qui fait de la Seine-Saint-Denis le département français où l'ANRU finance le plus d'actions de renouvellement urbain. Plaine Commune a ainsi signé un contrat territorial de renouvellement urbain qui concerne le tiers de ses logements, qu'il s'agisse d'HLM dégradées, de copropriétés en difficulté où d'habitat indigne. Globalement, 40 % du département est concerné par la géographie prioritaire de la politique de la ville[3]. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux bidonvilles parsemaient le département. Suite à l'appel de l'Abbé Pierre en 1954 et la relance du logement, ceux-ci ont été globalement éradiqués vers 1974[20].

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Le SDRIF

Le SDRIF, révisé en 1994 sous la responsabilité de l'Etat, est le schéma directeur de la Région d' Île-de-France. Ce document planifie l'évolution de l'organisation urbaine dans les vingt prochaines années, et prévoit les équipements publics nécessaires pendant cette durée. C'est dans le cadre du SDRIF que le nord et l'est de la région ont été développés : l'édification du Stade de France, le renouveau de la Plaine Saint-Denis, le développement de la zone de Roissy et de Marne-la-Vallée.

Le SDRIF a été révisé. En effet, un nouveau SDRIF a été adopté par la région Ile de France le 25 septembre 2008. Le fil directeur de ce document stratégique d'aménagement est de faire de l'Ile de France une éco région à l'horizon 2030. Les 3 défis à relever sont : - Favoriser l’égalité sociale et territoriale - Anticiper et répondre aux mutations ou crises majeures, liées notamment au changement climatique et au renchérissement des énergies fossiles - Développer une Île-de-France dynamique et maintenant son rayonnement mondial.

L'environnement

Les espaces verts

La Seine-Saint-Denis constitue le seul site[21] Natura 2000 français en milieu urbain.


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Enseignement

La Seine-Saint-Denis fait partie, avec le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne de l'Académie de Créteil.

Le forum du campus de l'Université Paris-Nord à Villetaneuse

Établissements

Le département possède :

Ce mouvement trouve par ailleurs une illustration nouvelle dans le cadre du développement de l'agglomération de Plaine Commune avec l'installation du CNAM, et celle à venir de la Maison des sciences de l'homme et de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

Par ailleurs, par restructuration de l'établissement public qui les gère, les Archives Nationales vont bientôt s'installer dans de nouveaux locaux situés à proximité de l'Université Paris VIII. Le développement des formations supérieures touche également les établissements secondaires où croissent le nombre des classes préparatoires aux grandes écoles et le nombre des étudiants les fréquentant.

On notera aussi que l'IEP de Paris a signé une convention de formation avec plusieurs lycées du département en vue de permettre l'inscription dans cet établissement des élèves issus de ces lycées.

Toutefois,compte tenu de la situation sociale de nombre de familles, une part importante de ses écoles, collèges et lycées sont classés en Zone d'éducation prioritaire.

Niveau d'études

Le lycée Fénélon, une école privée allant de la maternelle au BTS à Vaujours

La population de la Seine-Saint-Denis est de plus en plus formée, prolongeant de plus en plus ses études, ce qui constitue l'un des potentiels de développement futur du département, et du pays en général. En effet, sur les 213 090 jeunes âgés de 15 à 24 ans résidant en 2006 dans le département, 135 568 étaient encore scolarisés tandis que 20 924 avaient terminé leur scolarité en obtenant un diplôme au moins équivalent au baccalauréat de l'enseignement secondaire.

A contrario, le département comptait également 12 167 jeunes n'ayant pas effectué de scolarité ou dépourvus de diplôme de niveau certificat d'études primaires, soit 5,7 % de la tranche d'âge. Cette situation est cependant en évolution sensible puisque cette absence ou ces faibles niveaux de formation initiale touchaient, en 2006, le 17,3 % des Séquano-Dionysiens âgés de 25 à 39 ans et près du quart de ceux âgés de 40 à 54 ans.

Mais ces jeunes sans qualification sont particulièrement soumis aux aléas de la vie professionnelle et rencontrent des difficultés grandissantes d'insertion sociale et professionnelle.

Principaux équipements

Santé

D'un point de vue sanitaire, six structures sanitaires publiques y sont implantées (hors AP-HP) :

A ces établissements de soin public, il faut rajouter les cliniques privées, telles que le Centre cardiologique du nord, à Saint-Denis, l' Hôpital privé du Vert-Galant à Tremblay-en-France, l' Hôpital privé du Blanc-Mesnil au Blanc-Mesnil et à Drancy la Clinique des Presles, à Épinay-sur-Seine ou la Clinique de l'Estrée, à Stains et l' Hôpital européen de la ROSERAIE à Aubervilliers.

De même, le pôle de santé publique de la Plaine Saint-Denis regroupe des agences majeures du Ministère de la Santé.

Néanmoins, il faut remarquer un sous-équipement global du département en termes d'offre de soins, notamment libérale : un nombre de médecins spécialistes ou généralistes, de professionnels paramédicaux sensiblement inférieur à la moyenne régionale, sans doute lié à la forte précarité d'une part importante de la population séquano-dionysienne, et à son faible pouvoir d'achat.

De ce fait, un nombre significatif de communes ont fait le choix ancien de proposer une offre publique de soins de proximité, avec des dispensaires et des centres de santé fortement fréquentés par les habitants.

La Croix-Rouge française a décidé en 2006 de fermer trois de ses équipements, les dispensaires de Drancy, du Blanc-Mesnil et du centre Blumenthal d'Épinay-sur-Seine[22]. Dans le cas du Blanc-Mesnil, cette annonce a été fortement critiquée, car le dispensaire se situait au nord de la ville, au cœur du grand ensemble des Tilleuls, qui fait parties des 100 Zones Franches du pays. De plus, selon une étude de la D.R.E.S.S, le nord du Blanc-Mesnil, qui comporte un bassin de près de 20.000 Habitants, essentiellement locataire H.L.M, est la zones la moins médicalisés, et la moins bien loties en spécialistes de la région.


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Sports

Vue panoramique du Stade de France à Saint-Denis

Le département accueille depuis 1998 le Stade de France à la Plaine Saint-Denis à Saint-Denis.

La Seine-Saint-Denis compte également plusieurs clubs sportifs de haut-niveau comme Tremblay en France Handball qui évolue en première division de handball mais également le Hockey Club de Neuilly sur Marne, qui évolue en Ligue Magnus depuis septembre 2008.

Elle abrite également plusieurs clubs de football au niveau amateur (CFA) comme le Red Star, la Jeanne d'Arc de Drancy Noisy-le-Sec et Villemonble. Le premier club vainqueur de la Coupe de France fut l'Olympique de Pantin en 1918. La Seine-Saint-Denis a également des équipes echiquéennes dans le haut-niveau National comme le Cavalier Bleu de Drancy ou Noisy le Grand qui évoluent respectivement dans le Top 16 et la Nationale I. Le club de Villepinte évolue en deuxième division jeunes.

Médias

Locaux du Parisien situés à Saint-Ouen

Le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France, dont le siège est d'ailleurs situé à Saint-Ouen, a parmi ses éditions départementales une édition de 8 pages consacrée à la Seine-Saint-Denis qui est le principal média consacré à la vie du département. En l'absence d'un média comparable à la presse de province, les 8 pages de l'édition départementale du Parisien ne permettent pas de donner écho à l'information de proximité. Aussi certaines villes comme Saint-Denis ont promu des médias locaux comme ""Le Journal de Saint-Denis" qui se veut un média pluraliste et non une presse municipale.

L'actualité départementale a également droit de cité dans les jounaux "Île-de-France" de France 3, dont l'édition régionale du 19/20 à 19 h 05 du lundi ou vendredi.

En 2005, le Bondy Blog a été lancé par le magazine suisse L'Hebdo pour suivre les émeutes dans les banlieues françaises. Depuis mars 2006, la direction a été confiée à une équipe locale et le blog constitue désormais un média très lu, représentant la diversité ethnique et sociologique de la Seine-Saint-Denis, couvrant l'actualité du département.

Le quotidien national L'Humanité a son siège à Saint-Denis.

Le Conseil général de Seine-Saint-Denis édite un mensuel « Seine-Saint-Denis Magazine » [23] et les collectivités locales disposent toutes d'un journal de plus en plus souvent couplé à un site internet.

Culture

Article détaillé : Culture en Île-de-France.

Opéras, théâtres et cinémas

Le Théâtre André Malraux à Gagny
  • LES ACHARNES/Mohamed Rouabhi

Compagnie indépendante de théâtre installée à Drancy depuis 1991 et dirigée par Mohamed Rouabhi, acteur, auteur, metteur en scène et personnalité de la Seine-Saint-Denis engagée tant dans le choix de ses thèmes (la Palestine, le 17 octobre 1961, le combat des Noirs Américains dans les années 1960) que dans ses prises de positions personnelles (conflit des intermittents, défense des travailleurs étrangers, des sans-papiers). Avec à son actif une quinzaine de créations théâtrales dans le département, en France et à l'étranger (Brésil, Palestine, Italie, Sénégal, Nouvelle-Calédonie...), la compagnie développe parallèlement des ateliers d'écriture en direction de populations en grande difficulté, en milieu carcéral, etc.

  • Le département comporte également un réseau de salles municipales de cinéma d'art et d'essai qui, à leur création, ont pallié la quasi disparition des salles commerciales banales.
  • Au demeurant, les groupes UGC et MK2 s'opposent depuis plusieurs mois à l'extension de l'une de ces salles, le Méliès de Montreuil sous Bois, malgré la nécessaire complémentarité des réseaux.

La moitié des studios de cinéma français est implantée dans le département, souvent de longue date. Il s'agit des Studios d'Aubervilliers, de Transpaset à Saint-Ouen, de BUF Compagnie et d'Avalanche production à Pantin, des Studios Sets à Stains, des studios et laboratoires Éclair à Épinay-sur-Seine, des studios Pathé-Albatros à Montreuil-sous-Bois et, très bientôt, la Cité du cinéma de Luc Besson à Saint-Denis. S'y ajoutent des activités de doublage et d'animation, avec Média Dub et Attitude Studio à Aubervilliers, Titra film et Auditorium Jackson à Saint-Ouen, Dubbing Brothers à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Bibliothèques et médiathèques

La médiathèque de la Communauté de communes de l'aéroport du Bourget, nommée Georges Brassens et située à Drancy
  • Réseau de bibliothèques de la Plaine Commune : La Communauté gère depuis le 1er janvier 2005 les 22 bibliothèques et 3 bibliobus qu'avaient créées les villes et prévoit la construction de médiathèques, par exemple dans le quartier Franc Moisin/Bel-Air de Saint-Denis[24].
  • Réseau de médiathèques de la Communauté de communes de l'aéroport du Bourget[25] : La communauté dispose d'une grande médiathèque centrale et de 6 médiathèques de proximité.

Festivals et associations

Le département est riche d'une vie culturelle et associative importante. Associations artistiques, collectifs cityens mais aussi réseaux de solidarités du secteur de l'Economie social, le département compte quatre Systèmes d'Echanges Locaux, un grand nombre d'associations de quartiers... Les liens ci-dessous offrent quelques exemples.

Génération Nouvelles Technologies Multimédia milite pour la liberté d'expression écrite, vidéo, sonore et lutte contre l'exclusion numérique. L'association permet aux habitants de s'initier aux outils informatiques et multimédias par le biais d'ateliers, de formations et à l'accès au web.

  • Plaine Page

Plaine Page a été mis en œuvre par les habitants du quartier et avec le soutien de l'association « Les conteurs de la plaine » et l'association GNTM.

  • Dionysien : Conseil Consultatif de la vie associative

Mise à disposition d'un espace internet pour susciter un débat entre les associations dionysiennes. La culture dionysienne Faire de Saint-Denis un pôle artistique et culturel qui rayonne largement au-delà de ses murs.

  • les NTIC de la Plaine

Plaine Evolution est un projet global, un portail d'informations des NTIC sur la Plaine. Il est ouvert aux débats et permet une gestion de projets entre les membres.

Pour autant, le Département trouve d'autres traductions de la diversité de son activité culturelle.

  • Par ailleurs, plusieurs festivals artistiques importants sont organisés chaque année dans le département : Festival de Saint-Denis ( musique classique et chorale, musiques du monde ), Festival Banlieues Bleues ( jazz ), Festival Banlieues du Monde ( musiques du monde ), Biennale de la Danse à Bagnolet. La Fête de l'huma à la Courneuve.
  • Le spectacle vivant est aussi présent par les arts du cirque : cirque Zingaro à Aubervilliers, Académie Fratellini à Saint-Denis ou la danse, Saint Denis accueillant la compagnie de Philippe Decouflé.

Tourisme et patrimoine

Article détaillé : Tourisme en Île-de-France.

Musées

Le patrimoine muséal et monumental du département est loin d'être négligeable et particulièrement varié

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Culte et édifices religieux

Église Notre-Dame-des-Vertus d'Aubervilliers.

Église Notre-Dame du Raincy, style moderne, première église de France construite en béton armé, par les frères Gustave et Auguste Perret.

Église Saint-Germain l'Auxerrois, style néo-classique.

Et bien d'autres encore... En plus des églises la Seine-Saint-Denis accueille une synagogue à Aulnay-sous-Bois, et plusieurs mosquées à Bondy, Drancy et Gagny.

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Châteaux

  • Bagnolet : Maison dite du Cardinal Perron. Cette maison est l’une des plus anciennes de Bagnolet. Selon la tradition, elle aurait eu pour premier propriétaire le célèbre Cardinal Du Perron (1556-1618).
  • Clichy-sous-Bois : Le Château du Vicomte de Puységur, a été édifié au XVIe siècle par le vicomte de Puységur, les murs de l’ancien château de Clichy-sous-Bois ont vu passer Gabrielle d’Estrées et Madame de Sévigné. En 1930, la municipalité devient propriétaire du château, et est depuis, l’Hôtel de Ville de la commune. Il a été classé monument historique en 1972.
    Le Château rouge de Villepinte, aujourd'hui établissement hospitalier
  • Drancy : Le Château de Ladoucette[27] fut détruit lors de la guerre de 1870 et reconstruit ensuite par la baronne. Il sera centre de convalescence durant la Première Guerre mondiale pour les militaires blessés au Front. Le nouvel édifice sera lui même victime de destructions durant les deux guerres mondiales.
  • Gournay-sur-Marne : Le château, construit en 1680 par le seigneur Ancelin, frère de lait de Louis XIV, est de style classique, avec façade de pierres blanches et de briques rouges. Il accueille la mairie depuis 1925.
  • Montfermeil : Le château des Cèdres. Denis Néret, procureur à la Chambre de Paris qui fait construire ce château vers 1640.
  • Romainville: Le château de Romainville, ses premiers seigneurs apparaissent au XIIIe siècle. En fait, la seigneurie ne se constitue véritablement qu’avec l’arrivée de Nicolas Le Quelen. En 1630, celui-ci fait construire derrière l’église, au cœur du village, un château entouré d’un grand parc.
  • Saint-Ouen : Depuis le Moyen-âge, Saint-Ouen est un lieu de résidences de personnalités importantes. Au XIIIe siècle, Guillaume de Crépy y fait construire un manoir qu’il cède ensuite à Philippe de Valois. Dans le château construit au XVIIe siècle par l'architecte Antoine Lepautre, Louis XVIII signe le 2 mai 1814 la Déclaration qui restaure le trône et institue certaines libertés constitutionnelles. Il fait bâtir à son emplacement un nouveau château en 1821.
  • Tremblay-en-France : Le Château bleu ou château des Tournelles est une ancienne propriété des abbés de Saint-Denis. Vendu par le cardinal de Retz, dernier abbé de Saint-Denis, à la fin du XIVe siècle, il devient la demeure des seigneurs du fief des Tournelles jusqu’à la Révolution française de 1789.
  • Villemomble : Château seigneurial de Villemomble Devenu l’Hôtel-de-Ville, puis utilisé à des fins culturelles, l’ancien château du fief des Bretonvilliers abrita les amoures du duc Louis-Philippe d’Orléans et de sa maîtresse Etiennette Le Marquis, une danseuse de l’Opéra devenue Madame de Villemomble.
  • Villepinte : La famille Bignon fait construire le Château rouge au début du XVIIe siècle. À l’origine, il est composé de trois corps de bâtiments dont il ne reste aujourd’hui que la partie centrale amputée de ses deux tourelles d’angle. L’enduit de sa façade constitué d’un mélange de pierre de taille et de fausse brique, caractéristique du style Louis XIII, lui vaut son surnom de Château rouge.[28]
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Architecture

  • Les meulières sont des constructions typiques de la banlieue de Paris et de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle. Les plus belles, de style Art nouveau sont des villas construites pour les riches parisiens qui souhaitaient se détendre dans la campagne autour de Paris. Certaines de ces maisons se distinguent par des décorations en fer forgé (verrières, portes, fenêtres...) en briques et en céramiques et constituent de véritables curiosités architecturales qui se découvrent au cours de promenades notamment dans les rues des anciennes communes de Seine-Saint-Denis.
  • Les cités-jardins qui sont elles aussi des constructions typiques de la banlieue parisienne construites dans les années 1920.
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Administration et politique

Article détaillé : Politique de la Seine-Saint-Denis.
Jacques Salvator (PS), ici au côté du député Daniel Goldberg, conquiert Aubervilliers en 2008.
Dominique Voynet (ici en 2005) devient sénatrice en 2004 puis maire de Montreuil en 2008.
Jean-Christophe Lagarde (Nouveau Centre), ici en 2007, solidement implanté à Drancy.
Patrick Braouezec, chef de file d'une nouvelle génération d'élus PCF.

La Seine-Saint-Denis est l'un des départements constituant la Ceinture Rouge historique de Paris. C'est un fief historique de la gauche, et en particulier du parti communiste, qui contrôle encore la préfecture et plusieurs grandes mairies du département (Saint-Denis, Bobigny, Tremblay-en-France, Le Blanc-Mesnil, La Courneuve...). Après y avoir disposé de la majorité absolue de 1967 à 2001, le PCF a détenu la présidence du Conseil général de la Seine-Saint-Denis jusqu'en mars 2008, avec des personnalités comme Georges Valbon.

La Seine-Saint-Denis vote très majoritairement à gauche depuis fort longtemps, avec, cependant, quelques différences de comportements électoraux entre les communes issues de l'ancien département de la Seine et celles issues de l'ancienne Seine-et-Oise. La droite dispose de quelques bastions anciens dans l'est du département comme Le Raincy ou Montfermeil. Le PS a longtemps dû se contenter de quelques bastions comme Bondy, Le Pré-Saint-Gervais et Epinay-sur-Seine, ville qui vit François Mitterrand prendre la tête du parti en 1971.

En 1968, année où le parti gaulliste UNR avait obtenu la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, il n'avait pu obtenir que 2 des 9 sièges de député du département, les 7 autres restant acquis au PCF.

En 1977, la stratégie d'union de la gauche lui permet de conquérir six municipalités (Neuilly-sur-Marne et Villemomble au profit du PS, Gagny, Neuilly-Plaisance, Noisy-le-Grand et Villepinte au profit du PCF), tandis que Sevran passait du PS au PCF. En 1979, la gauche disposait de l'ensemble des parlementaires du département, celui-ci comptant neuf députés communistes, quatre sénateurs communistes et deux sénateurs socialistes.

Il aura fallu attendre 1981 pour que les premiers députés socialistes soient élus sur le département, étant dominés uniquement que par les communistes sous la précédente législature.

Aux élections municipales de 1983, la droite a pu conquérir un certain nombre de municipalités comme Montfermeil et Rosny-sous-Bois et, allié au Front National lors d'une partielle, Aulnay-sous-Bois ou reconquérir une partie de celles qu'elle avait perdues en 1977, comme Gagny, Neuilly-Plaisance, Villemomble et Villepinte. Sa faiblesse organisationnelle (en termes de militants entre autres) a toutefois permis au Front National de se positionner en force pendant une certaine période et damer le pion à la droite parlementaire lors des consultations tenues dans les années 1990. Le PCF voit émerger une nouvelle génération communiste autour notamment du nouveau maire de Saint-Denis Patrick Braouezec.

Les sénatoriales de 1986 marquent également l'arrivée de premiers sénateurs de droite du département après les pertes des municipalités de gauche en 1983, alors que le PCF perd Dugny aux élections municipales de 1989.

Aux élections municipales de 1995, le PS a gagné quelques positions notables comme Noisy-le-Grand.

Aux élections municipales de 2001, le centre-droit a conquis Epinay-sur-Seine et Drancy, respectivement sur le PS et le PCF, alors que le PS gagnait Pantin sur le PCF et Les Lilas sur l'UDF, les Verts l'Île-Saint-Denis sur le PCF.

La situation au sein de la gauche a également évolué, avec un renforcement de l'influence du Parti Socialiste, prenant notamment appui sur les divisions et divergences d'approche des élus et organisations communistes dans le département, comme sur son évolution sociologique et l'aggravation de la situation sociale de nombreuses cités. Ce processus s'est concrétisé avec le gain de la présidence du Conseil général par le socialiste Claude Bartolone en mars 2008.

Les municipales et cantonales de 2008 ont confirmé cet ancrage à gauche, principalement au profit du PS et des Verts, les premiers faisant basculer Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois, Noisy-le-Sec et Pierrefitte-sur-Seine et les seconds Montreuil.

Sur le plan de la représentation parlementaire, le département compte, depuis 2007, 4 députés communistes, 5 députés socialistes, 1 député Nouveau Centre et 3 députés UMP ; il compte également 2 sénateurs communistes, 1 sénateur socialiste, 1 sénatrice Verte, 2 sénateurs UMP.

Un grand nombre d'hommes politiques d'envergure nationale sont des élus de Seine Saint-Denis.

Parmi ceux-ci, on peut ainsi citer, dans la liste des élus séquano-dionysiens ayant exercé des responsabilités ministérielles :

Notons toutefois qu'Alain Calmat, comme Élisabeth Guigou et Dominique Voynet ont exercé des responsabilités ministérielles avant d'être élus en Seine-Saint-Denis.

Liste des présidents du Conseil général

Nom Dates du mandat Parti Qualité
Georges Valbon 1967 1982
PCF
Maire de Bobigny
Jean-Louis Mons 1982 1985
PCF
Maire de Noisy-le-Sec
Georges Valbon 1985 1993
PCF
Maire de Bobigny
Robert Clément 1993 2004
PCF
Maire de Romainville
Hervé Bramy 2004 2008
PCF
Adjoint au maire du Blanc-Mesnil
Claude Bartolone Claude Bartolone 2008 En cours
PS
Ancien ministre, député de la Seine-Saint-Denis

Administration

La Seine-Saint-Denis et ses 40
communes
Mairie de la Courneuve
95 Aul Vil Tre
Épi Vil Pie Sta Dug LBM
ÎSD StD LCo LBo Sev Vau
Aub Dra LG Cou
StO Pan Bob Bon PSB LRa CSB Mon
PSG LLi Rom NLS RSB Vil Gag
75 Bag Mon NeP NSM GSM
                94 NLG 77
Article détaillé : Administration de la Seine-Saint-Denis.

La préfecture de la Seine-Saint-Denis se situe à Bobigny. Le département se subdivise en deux sous-préfectures, l'une à Saint-Denis l'autre à Raincy.

Le département est composé de 3 arrondissements (Bobigny, Saint-Denis et Le Raincy), 40 cantons et 13 circonscriptions législatives.

Voir également:

Administrative map 93.png
Arrondissement de
Saint-Denis
Arrondissement de
Bobigny
Arrondissement du
Raincy
  1. Saint-Ouen
  2. Aubervilliers
  3. Saint-Denis
  4. L'Île-Saint-Denis
  5. Épinay-sur-Seine
  6. Villetaneuse
  7. Pierrefitte-sur-Seine
  8. Stains
  9. La Courneuve
  1. Dugny
  2. Le Bourget
  3. Drancy
  4. Bobigny
  5. Bondy
  6. Les Pavillons-sous-Bois
  7. Noisy-le-Sec
  8. Romainville
  9. Pantin
  10. Le Pré-Saint-Gervais
  11. Les Lilas
  12. Bagnolet
  13. Montreuil
  14. Rosny-sous-Bois
  15. Villemomble
  1. Neuilly-Plaisance
  2. Neuilly-sur-Marne
  3. Noisy-le-Grand
  4. Gournay-sur-Marne
  5. Gagny
  6. Le Raincy
  7. Clichy-sous-Bois
  8. Montfermeil
  9. Coubron
  10. Vaujours
  11. Livry-Gargan
  12. Sevran
  13. Aulnay-sous-Bois
  14. Le Blanc-Mesnil
  15. Villepinte
  16. Tremblay-en-France

Communes et intercommunalités

Le département Français de la Seine-Saint-Denis comprend, fin 2006, 2 communautés d'agglomération et 1 Communauté de communes regroupant 13 communes sur les 40 du département.


Le tableau suivant donne la liste des communes de la Seine-Saint-Denis, en précisant leur code INSEE, leur code postal principal, leur appartenance aux principales structures intercommunales en 2004, leur superficie et leur population.

Commune Code INSEE Code Postal Intercommunalité Superficie (km²) Population (2006) Densité (hab./km²)
Aubervilliers 93001 93300 CAPC 5,76 73 506 12 761,46
Aulnay-sous-Bois 93005 93600 16,20 81 600 5 037,03
Bagnolet 93006 93170 2,57 34 069 13 256,42
Le Blanc-Mesnil 93007 93150 8,05 51 109 6 348,94
Bobigny 93008 93000 6,77 47 806 7 061,45
Bondy 93010 93140 5,47 53 311 9 746,07
Le Bourget 93013 93350 CC AB 2,08 12 720 6 115,38
Clichy-sous-Bois 93014 93390 CACM 3,95 29 412 7 446,08
Coubron 93015 93470 4,14 4 651 1 123,43
La Courneuve 93027 93120 CAPC 7,52 37 034 4 924,73
Drancy 93029 93700 CC AB 7,76 66 063 8 513,27
Dugny 93030 93440 CC AB 3,89 10 603 2 725,71
Épinay-sur-Seine 93031 93800 CAPC 4,57 51 598 11 290,59
Gagny 93032 93220 6,83 37 729 5 524,01
Gournay-sur-Marne 93033 93460 1,68 6 163 3 668,45
L'Île-Saint-Denis 93039 93450 CAPC 1,77 7 212 4 074,58
Les Lilas 93045 93260 1,26 22 071 17 516,67
Livry-Gargan 93046 93190 7,38 41 556 5 630,89
Montfermeil 93047 93370 CACM 5,45 26 121 4 792,84
Montreuil 93048 93100 8,92 101 587 11 388,68
Neuilly-Plaisance 93049 93360 3,42 19 952 5 833,92
Neuilly-sur-Marne 93050 93330 6,86 33 352 4 861,81
Noisy-le-Grand 93051 93160 12,95 61 341 4 736,76
Noisy-le-Sec 93053 93130 5,04 38 587 7 656,15
Pantin 93055 93500 5,01 53 577 10 694,01
Les Pavillons-sous-Bois 93057 93320 2,92 20 204 6 919,18
Pierrefitte-sur-Seine 93059 93380 CAPC 3,41 27 532 8 073,90
Le Pré-Saint-Gervais 93061 93310 0,70 17 240 24 628,57
Le Raincy 93062 93340 2,24 14 130 6 308,04
Romainville 93063 93230 3,44 25 199 7 325,29
Rosny-sous-Bois 93064 93110 5,91 41 174 6 966,84
Saint-Denis 93066 93200 CAPC 12,36 97 875 7 918,69
Saint-Ouen 93070 93400 4,31 42 950 9 965,20
Sevran 93071 93270 7,28 51 106 7 020,05
Stains 93072 93240 CAPC 5,39 34 670 6 432,28
Tremblay-en-France 93073 93290 22,44 35 340 1 574,87
Vaujours 93074 93410 3,78 6 002 1 587,83
Villemomble 93077 93250 4,04 28 339 7 014,60
Villepinte 93078 93420 10,37 35 592 3 432,21
Villetaneuse 93079 93430 CAPC 2,31 11 887 5 145,89

Sécurité et police

Police et Gendarmerie

Tout comme pour Paris, mais aussi pour les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, la sécurité et la police ne dépendent pas en Seine-Saint-Denis des maires ou du préfet, mais de la Préfecture de police de Paris.

Sécurité et délinquance

Le département de la Seine-Saint-Denis a un taux de criminalité certes élevé, 95,67 crimes et délits pour 1 000[30], mais inférieure à celui de Paris qui est de 124,7[31]. La moyenne nationale est d'environ 83 pour 1 000, taux toutefois à nuancer puisque la criminalité est généralement plus élevée dans les grandes villes et leur banlieue. Cependant les taux pour les départements voisins tels que les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise sont respectivement de 70,9‰[32], de 78,7‰[33] et de 88‰[33].

Au sein même du département il y a de nombreuses disparités, alors que le taux de criminalité de la circonscription de Saint-Ouen est de 153,39 pour 1 000, celui de la circonscription de Gagny est de 62,53 pour 1 000.[34] En passant par celle de Bobigny et celle d'Aulnay-sous-Bois ayant un taux d'environ 105 pour 1 000, puis celle de Drancy et de Livry-Gargan avec un taux moyen de 84,5‰.

À Paris, les cas de violences sexuelles sont au nombre de 1 413 en 2008 soit 0,6‰, la ville se place en 2nde position du plus fort taux. En Seine-Saint-Denis, les cas sont de 730 soit 0,5‰ et se place en 16ème position.[35] Quant aux violences physiques crapuleuses ou non, on dénote 23 128 cas en Seine-Saint-Denis contre 27 857 à Paris.[36],[37] Et pour les menaces de violences en 2008, 3 839 cas sont constatés en Seine-Saint-Denis, contre 5 165 à Paris.[38] De la même manière, en 2008, pour les atteintes aux biens (vols sans violence, dégradations et destructions) la Seine-Saint-Denis est le troisième département le plus touché, après les Bouches-du-Rhône et Paris.[39] Cependant Paris étant l'une si ce n'est la ville la plus touristique du monde, ses taux sont à nuancer. On peut en dire de même de Saint-Ouen qui voit sa population multiplier par 4 lors du marché aux puces.

Entre 2007 et 2008, on distingue en Seine-Saint-Denis une diminution des cas de violences physiques et des menaces, alors qu'à Paris sur la même période on aperçoit une hausse des cas.[40] Les atteintes aux biens sont aussi en baisse.[41]

Sécurité routière

Malgré une légère augmentation du nombre des accidents corporels et des blessés, on constate une diminution significative des tués.[42]

2004 2005 2006
0Accidents corporels 2700 2736 2787
0Blessés 3193 3177 3297
0Tués 48 46 39

Maison d'arrêt

Maison d'arrêt de Villepinte

Notes et références

  1. Les départements d'Algérie, SPLAF. Consulté le 28 novembre 2008
  2. Source : Blandine Seigle, la fin d'une histoire communiste, article paru dans le quotidien Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, du 20 mars 2008
  3. a , b , c , d  et e Groupe d'études et de programmation, DDE-93, Atlas de la Seine-Saint-Denis, DDE-93, Avril 2003 
  4. [1]
  5. [2]
  6. Source : Insee et CCI.
  7. Direction Départemental du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnel
  8. Jean-Pierre Vialle, « Île-de-France : « Trois départements sont en situation de plein-emploi » », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 9 juillet 2008 
  9. [3]
  10. Immobilier d'entreprise; le 93 séduit malgré la crise, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 4 décembre 2008, page III.
  11. La Seine-Saint-Denis se dote d'une agence pour séduire les entreprises, Le Parisien, supplément économie, 8 décembre 2008.
  12. Source : Insee et CCI, 2006.
  13. INSEE Résultats du recensement de la population 2006 - Seine-Saint-Denis / Nationalité
  14. INSEE -Résultats du recensement de la population 2006 - Activité des résidents
  15. INSEE Résultats du recensement de la population 2006 - Arrondissement de Saint-Denis - Activité des résidents
  16. INSEE Recensement de la population de 2006 - Seine-Saint-Denis - Logement
  17. Des gendarmes pour lutter contre l'habitat indigne, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 5 mai 2008
  18. 1 500 immeubles insalubres en Seine-Saint-Denis, Le Parisien, 3 septembre 2005, édition de Seine-Saint-Denis, page 4
  19. Selon le recensement de 1999, plus de la moitié du parc social a été construit depuis 1968
  20. Les bidonvilles s'exposent en photos, Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, 4 avril 2008, page 3.
  21. Source : http://www.parcs93.info/natura2000/index.php?rid=245
  22. Source : Question d'actualité du député Bruno Le Roux du 18 janvier 2006
  23. http://www.cg93.fr/Departement/magazine/sommaire.html
  24. SOURCE : Délibération du Conseil communautaire du 4 juin 2006.
  25. http://www.lebourget-drancy.org/opacwebaloes/index.aspx
  26. http://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=598
  27. http://terentius-drancy.fr/13Drancy-Histoire-du-Chateau-et-de-son-Parc.htm
  28. http://www.tourisme93.com/document.php?pagendx=638
  29. J.B., « Dugny s'unit à ses voisines, Drancy et Le Bourget », dans Le Parisien, édition de la seine-Saint-Denis 
  30. http://www.linternaute.com/ville/ville/social_equipement/36685/seine-saint-denis.shtml
  31. http://www.linternaute.com/ville/ville/social_equipement/36667/paris.shtml
  32. http://www.linternaute.com/ville/ville/social_equipement/36684/hauts-de-seine.shtml
  33. a  et b http://www.linternaute.com/ville/ville/social_equipement/36686/val-de-marne.shtml
  34. http://pascalpopelin.blogspot.com/2009/05/propos-de-la-securite.html
  35. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/violences-sexuelles-2008.pdf
  36. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/violences-physiques-crapuleuses2008.pdf
  37. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/violences-physiques-non-crapuleuses2008.pdf
  38. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/menaces-violence-2008.pdf
  39. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/16/01016-20090416ARTFIG00601-la-nouvelle-carte-de-france-de-l-insecurite-.php
  40. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/atteintes-integrite-2008.pdf
  41. http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/atteintes-aux-biens-2008.pdf
  42. http://www.seine-saint-denis.pref.gouv.fr/pdf/rapport_activite/2007/chap2.pdf

Voir aussi

Articles connexes

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Bibliographie

  • Sous la direction de Laurence Jankowski de Niewmierzycki, Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Flohic éditions, 1994 (ISBN 2-908958-77-5) 
  • Emmanuel Bellanger, Naissance d'un département et d'une préfecture dans le 9-3, De la Seine et de la Seine-et-Oise à la Seine-Saint-Denis : une histoire de l'Etat au XXè siècle, La documentation française, Paris, 2005, 194 p. (ISBN 2-11-095215-6) [présentation en ligne] 
  • Cahiers de doléances des paroisses de l'actuelle Seine-Saint-Denis à la veille des états généraux de 1789, éditions du Conseil général, Bobigny, 1989.
  • La grande histoire d'une banlieue-symbole, article parue dans le magazine Géo le 3 novembre 2006.
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48°54′N 02°29′E / 48.9, 2.483

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