Le Bourget (Seine-Saint-Denis)

Le Bourget (Seine-Saint-Denis)
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48° 56′ 07″ N 2° 25′ 32″ E / 48.9352777778, 2.42555555556

Le Bourget
L'Hôtel de ville du Bourget
L'Hôtel de ville du Bourget
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Arrondissement de Bobigny
Canton Canton du Bourget
Code commune 93013
Code postal 93350
Maire
Mandat en cours
Vincent Capo-Canellas (NC)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget
Site web le-bourget.fr
Démographie
Population 13 610 hab. (2008)
Densité 6 543 hab./km²
Gentilé Bourgetins
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 07″ Nord
       2° 25′ 32″ Est
/ 48.9352777778, 2.42555555556
Altitudes mini. 38 m — maxi. 48 m
Superficie 2,08 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Commune de la Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis-Position.svg Localisation du département en France

Le Bourget (prononcé [lə buʁʒɛ] Prononciation du titre dans sa version originale) est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Bourgetins.

La commune du Bourget est principalement connue pour accueillir l'aéroport de Paris-Le Bourget. Cet aérodrome est ouvert au trafic national et international commercial non régulier, aux avions privés. Ouvert en 1919, il est le premier aéroport civil de Paris et reste le seul jusqu'à la construction de l'aéroport d'Orly. L'histoire de la commune est d'ailleurs liée à l'aéronautique.

La ville du Bourget était une commune du département de la Seine qui a été supprimé le 1er janvier 1968 (tout comme le département de Seine-et-Oise dans lequel il était enclavé), en application de la loi du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne et intégré dans le département de Seine-Saint-Denis[1].

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue de la commune du Bourget en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Le Bourget est une ville de la banlieue nord de Paris, elle se situe à 7 kilomètres du boulevard des Maréchaux à Paris, et à 10,4 kilomètres au nord-est de la cathédrale Notre-Dame de Paris, centre de la capitale française[2]. Le Bourget se situe à une dizaine de kilomètres de l'Aéroport Roissy Charles de Gaulle[3] et de sa zone aéroportuaire. Elle se trouve proche de la Plaine Saint-Denis et fait partie de la zone économique de l'aéroport du Bourget.

La commune est située dans le pays de France[4], dans sa partie méridionale qui est aujourd'hui fortement urbanisée.

La ville est limitrophe de Dugny, La Courneuve, Drancy et le Blanc-Mesnil[5].

Géologie et hydrologie

L'ancien étang du Bourget.

À l'époque glaciaire, les berges et les lits de la Marne et de la Seine recouvraient entièrement la ville[6].

Le sol de la commune est composé en partie de limons et de marnes. Son altitude est de 38 mètres pour le point le plus bas et de 48 mètres pour le point le plus haut.

Un ruisseau (aujourd'hui busé), la Molette traversait la ville avant de jeter dans le Rouillon à Dugny.

Climat

Le climat du Bourget est semblable au climat de Paris. La ville possède donc un climat de type océanique dégradé, l'influence océanique est prépondérante à celle continentale. De manière générale, les étés sont plutôt frais (18 °C en moyenne), et les hivers sont plutôt doux (°C en moyenne) avec des pluies de même importance en toute saison (en précipitation) et des pluies plus faibles (647 millimètres) que sur les côtes.

La localisation de la commune au sein de l'urbanisation dense de l'agglomération parisienne provoque une légère élévation de la température d'un ou deux degrés en fonction des conditions climatiques par rapport aux zones rurales d'Île-de-France, en particulier par temps calme et anticyclonique. Cet écart est particulièrement notable au lever du jour. La température moyenne annuelle est de 12 °C, le mois le plus le froid est janvier avec + 4 °C. Les mois les plus chauds sont juillet et août avec une moyenne à 19 °C (moyenne journalière). Le nombre moyen de jours où la température dépasse 25 °C est de 43, dont 9 au-delà de 30 °C[7].

Nuvola apps kweather.png  Relevés des températures, des précipitations et de l'ensoleillement au Bourget (Seine-Saint-Denis) 1971-2000[8],[9],[Note 1]
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,3 2,9 5 8,3 11,2 12,9 12,7 10,6 7,7 3,8 1,7 6,6
Températures moyennes (°C) 4 4,5 7,3 9,7 13,7 16,5 18,9 18,8 15,5 11,5 7 5 11,9
Températures maximales moyennes (°C) 6 7,6 10,8 14,4 18,2 21,5 24 23,8 20,9 16 10,1 6,8 15
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 54.3 46.1 53.5 46.5 63.3 57.8 53.6 51.6 53.8 55.5 55.8 55.6 647.3
Moyennes mensuelles d'ensoleillement (h) 55.6 87.5 129.4 172.8 201.4 218.8 239.1 221.1 173.3 125.8 75.2 50.6 1749.5
Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Le Bourget 1 749 647 env. 15 env. 19 env. 13
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74


Voies de communication et transports

Le Bourget, l'ancienne ligne de tramway.
La façade de la gare du Bourget en 2010.
Gare du Bourget vue de ligne de Grande Ceinture.
La façade de l'Aéroport du Bourget

Réseaux routiers

La ville desservie par les routes nationales RN2 et RN17, ainsi que par l'autoroute A1, l'Autoroute du Nord, qui est l’autoroute française la plus fréquentée[10]. Les axes majeurs pour se déplacer au Bourget sont l'avenue de la Division Leclerc (RN2) et l'avenue Jean Jaurès (RD30). Le Bourget est également situé à proximité de l'autoroute A86 qui est très fréquentée par les Franciliens aux heures de pointe, elle permet de se déplacer de banlieue à banlieue et de contourner Paris en évitant le périphérique et a permis de remplacer dans cette fonction la RN 186.

Transports en commun d'hier

La ville disposa d'une desserte ferroviaire dès 1863, avec la création de la Gare du Bourget, qui favorisa le développement économique et urbain du territoire.

Cette desserte était renforcée par la ligne de Tramway qui circulait sur la RN2, et par la ligne de Grande Ceinture, dont le trafic de voyageurs fut supprimé en 1939, mais qui reste une ligne majeure pour le fret ferroviaire.

Transports en commun d'aujourd'hui

Le Bourget est en zone 3 de la carte orange. La ville est desservie par les transports ferroviaires avec le RER B et la Gare du Bourget[11] et par plusieurs lignes de bus :

Transports en commun de demain

La ville est concernée par trois projets majeurs : la Tangentielle Nord[12], le prolongement de la ligne 7 du métro de Paris[13] et le métro automatique du Grand Paris[14],[15]. La ligne de la tangentielle nord, longera la ligne de Grande Ceinture utilisée par les trains de fret et devrait ouvrir à partir de 2014 pour le tronçon central Épinay-sur-Seine RER CLe Bourget RER B. Un prolongement éventuelle de la ligne 7 du métro de Paris est envisagé au nord et desservirait le Bourget avec une station à la Gare du Bourget et une autre au Musée de l'air et de l'espace. De même, la future ligne de métro automatique du Grand Paris comprendra plusieurs gares sur le pôle du Bourget en 2025.

Transports ferroviaires

Le Bourget est donc traversée et desservie par la ligne B du RER mais elle est également traversée par deux autres voies ferrées, la ligne Paris-Soissons et la ligne de Grande Ceinture. La première ligne est également celle du Transilien K et du TER Picardie. La seconde ligne servira à la Tangentielle Nord. Les deux lignes servent également au transport de fret. Le Bourget dispose d'une gare de triage située également sur le territoire drancéen.

Par le RER B, Le Bourget est proche des gares parisiennes. De la gare du Bourget, on atteint de manière directe la gare du Nord en une dizaine de minutes et, par les correspondances, on atteint la gare de Lyon et la gare Saint-Lazare en une trentaine de minutes. De même, la commune est proche de l'aéroport Charles-de-Gaulle situé à une trentaine de minutes par le RER B.

Transports aériens

Article détaillé : Aéroport du Bourget.

L'aéroport de Paris-Le Bourget est situé sur le territoire de la commune. Il est géré par Aéroports de Paris. L'aéroport est ouvert au trafic national et international commercial non régulier, aux avions privés, à l'aviation générale, aux IFR et aux VFR avec certaines restrictions. Il est le premier aéroport d'aviation d'affaires en Europe[16].

Urbanisme

Les quartiers

De manière plutôt informelle, la ville du Bourget est divisée en deux quartiers par la RN 2 aussi appelée au Bourget l'avenue de la Division Leclerc. Il y a au sud-est le quartier de la Molette, qui est limitrophe de Drancy et du Blanc-Mesnil et qui comprend la gare du Bourget. Quant au quartier du Haut Bourget, il se situe au nord-ouest, est limitrophe de Dugny et de La Courneuve et comprend l'Hôtel de ville et l'aéroport du Bourget. Il inclut le quartier de la Comète au nord[17]. Le Bourget est composé de nombreuses zones industrielles notamment à proximité de l'aéroport au nord avec le parc de Expositions mais également à divers endroits de la ville : au sud-est, se trouvent les zones industrielles de l'Actipole et Le Vaillant et à l'ouest les zones industrielles de La Bienvenue et Hélène Boucher[18].

Morphologie urbaine

Occupation des sols au Bourget en 2008
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 91.4 % 192.19
Espace urbain non construit 8.4 % 17.64
Espace rural 0.2 % 0.49
Source : Iaurif[19]

En 2008, le Bourget a une surface totale de 210,32 hectares. Ses 210,32 ha sont principalement répartis pour l'habitat individuel et l'habitat collectif, qui couvrent respectivement 40,90 ha et 31,96 ha. Ils sont également couvert par les voies de transports (rues, voies ferrées...) avec 44,12 ha, et par les entreprises (incluant bureaux, commerces...) avec 51,98 ha. Les espaces verts couvrent 8,74 ha de la commune soit près de 4,2% de son territoire. Les équipements sportifs ouverts couvrent eux 6,14 ha et quant aux autres équipements (de loisir et culturel, de santé, d'enseignement...) ils occupent 10,31 ha de la ville[20].

Logements

Les différents types de logements, avenue Jean Jaurès.

Le Bourget comptait 5 882 logements en 2007[21], dont 92,3 % en résidences principales. Parmi les Bourgetins étant en résidences principales, 45,3 % des habitants sont propriétaires de leur logement, alors que 52,2 % sont locataires dont 17,2 % locataires d'un logement HLM, 2,5 % de la population est quant à elle logée gratuitement[22]. En 2006, parmi les résidences principales la part de logements sociaux au Bourget est de 20 % contre 33,2 % pour le département de la Seine-Saint-Denis[23].

Toujours en 2007, 26,9 % des logements étaient composés de deux pièces, 30,8 % des logements de trois pièces et 17,8 % des logements de quatre pièces. Les logements plus grands, de cinq pièces (6,6 %), de six pièces ou plus (3,2 %), et les plus petits, les studios (14,7 %) sont moins nombreux[24].

Projets d'aménagement

Le Mermoz vu du pont entre Le Bourget et Drancy.

En 2009, le Mermoz a été construit, c'est un immeuble de bureaux de 20 800 m2, à haute qualité environnementale, il est le début d'une série de projet du même acabit. Il est situé sur la ZAC du Commandant Rolland, sur l'avenue Jean Jaurès et à proximité de la Gare du Bourget. La commune a la volonté de créer un cet endroit un pôle d'activités tertiaires. Un autre projet est d'ailleurs en cours sur ce terrain, un ensemble de 17 000 m2 de BNP Paribas Immobilier va y voir le jour[25].

Au début de l'année 2010, trois architectes ont été chargés de l'aménagement de la zone de Paris Le Bourget, le cabinet du secrétaire d'État à la région capitale Christian Blanc a alors déclaré que la zone est considérée comme un des projets phares du Grand Paris. La maîtrise d'ouvrage de ces travaux sera assurée par la Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget qui regroupe les communes du Bourget, de Drancy et de Dugny, en association avec les villes du Blanc-Mesnil et de Bonneuil en France[26].

Un lycée devrait voir le jour en 2013 au Bourget, notamment du fait de la saturation du lycée Eugène Delacroix à Drancy[27]. Le futur lycée accueillera les élèves du Bourget, de Dugny et une partie des Drancéens. Il est prévu pour accueillir 665 élèves en filières générales et technologiques[28].

Toponymie

Le nom du Bourget proviendrait de Burgellum, déformation du mot latin burgus qui signifie un bourg[29]. Le nom du Bourget, orthographié tel que nous le connaissons aujourd’hui date du XVIe siècle[30].

Histoire

Des origines au XIXe siècle

Carte de Cassini du Bourget et ses environs.

À l’époque gallo-romaine, un chemin fort fréquenté se situe près de l’emplacement actuel du Bourget. C'est donc tout naturellement que des hommes s'installent sur le territoire actuel du Bourget[30].

La première mention du lieu date de 1134, lorsque Louis VI cède la terre du Bourget à l'abbaye de Montmartre[31]. Le Bourget est alors un village agricole relié à Paris par la route des Flandres. Au XIe siècle, l'ancien hameau de Burgellum a une léproserie[32].
Le Bourget abritait des tavernes sur la route des Flandres (ancêtre de la RN2) dès le XIe siècle, et un relais de poste créé au XVe siècle[30],[31].

En 1573, les religieuses de Montmartre échangent 60 livres de rente à prendre sur le Bourget avec Antoine de Brolly, seigneur du Ménil[31]. À partir de la fin du XVIe siècle, la seigneurie du Bourget est le plus souvent regroupée avec celle de Blanc-Mesnil : en 1580, Nicolas Pottier est ainsi seigneur du Bourget, de même que l’un de ses descendants en 1646-1680 [33]. Jusqu’en 1700, le village est sous l’obédience des châtelains du Blanc-Mesnil[31], mais à la mort de Mademoiselle de Blanc-Mesnil, la dernière héritière, Le Bourget décide d’autorité d’accéder à l’autonomie administrative et de se séparer de la tutelle de la paroisse de Dugny[30].

Le XIXe siècle et l'industrialisation

Articles détaillés : Guerre franco-prussienne de 1870, Siège de Paris (1870) et Chronologie du siège de Paris (1870).
L'Église Saint-Nicolas [34] au Bourget, après les combats des 28, 29 et 30 octobre 1870[35]
Cour du 24 rue de Flandre au début du XXe siècle, lieu où fut mortellement blessé Ernest Baroche, lors de la Bataille du Bourget (Octobre 1870)
L'ancienne cristallerie

En 1870, Le Bourget compte 850 habitants. Avec l’arrivée de la révolution industrielle, le village se développe, dès la fin du XIXe siècle, Le Bourget accueillait de nombreuses entreprises industrielles (telles la cristallerie émaillerie de Charles Paris, créée en 1867), grâce à sa desserte par la Route des Flandres, le chemin de fer de la compagnie du nord ou la ligne de Grande Ceinture[30],[36].

Du 28 au 30 octobre 1870, pendant le siège de Paris, Le Bourget est le théâtre d’affrontements contre les Prussiens[37]. Le Commandant Brasseur et ses troupes défendent la ville dans l’église Saint Nicolas « jusqu’à la dernière cartouche ». Le Commandant Ernest Baroche est également tué. Pour anecdote, la rue où Ernest Baroche décéda porte aujourd’hui son nom[30].

Le 17 octobre 1870, le ballon monté Liberté est emporté, vide, par le vent violent de l'usine à gaz de La Villette à Paris alors assiégé, il échappe aux aéronautes et s'échoue au Bourget après avoir parcouru 11 km. Les restes du ballon, seront récupérés par les prussiens[38].

Le 21 décembre 1870, les troupes de l'amiral de La Roncière composées de fusiliers marins, des 134e et 138e régiment d'infanterie de ligne et de gardes mobiles de la Seine attaquent le Bourget et Stains dont l'enjeu est une nouvelle fois l’église Saint Nicolas

Première Guerre mondiale : les prémices de l'Aéroport

Article détaillé : Aéroport du Bourget.

Dès septembre 1914, l’Armée implante au Bourget une Réserve Aérienne, plus proche du front que ses réserves de Saint-Cyr, et crée rapidement un terrain d’aviation, afin de protéger le « Camp Retranché » de Paris contre les attaques aériennes allemandes[39],[40], telle que celle du 30 août 1914, où un avion allemand (de) Taube lache des bombes sur Paris. La réquisition des terres agricoles est immédiatement suivie de l’installation de sept hangars en bois et toile et de baraquements destinés aux ateliers et aux bureaux de l’administration[41].

En 1915, l’efficacité des escadrilles contre les attaques de nuit menées par les Zeppelins reste décevante et les escadrilles seront envoyées au front par roulement d’un tiers. Le site du Bourget connaît néanmoins une densification de ses infrastructures, principalement sur le territoire de la commune de Dugny[41], où la Réserve Aérienne ne cesse de se développer pour atteindre jusqu’à 500 appareils[40].

En même temps, le potentiel aérien des escadrilles du Camp Retranché est renforcé, passant de 45 appareils en 1915 à 116 en 1918. En outre, la base, située aux portes de Paris, offre de bonnes conditions aux inventeurs et aux industriels de l’aéronautique, qui y pratiquent toutes sortes d’expérimentations.

Ouverture de l'aéroport et Seconde Guerre mondiale

Article détaillé : Aéroport du Bourget.
Avions italiens et espagnols vers 1935 à l'aéroport du Bourget

Après la Première Guerre mondiale, la Réserve aérienne continue ses activités sur le site du Bourget, poursuivant la gestion des stocks.

Au lendemain du conflit, l'aviation civile va bénéficier sur l'aéroport du Bourget d'installation et de matériel qui vont en faire rapidement l'aéroport parisien de référence. Les premières lignes régulières desserviront bientôt Londres, Bruxelles et Amsterdam puis, bientôt, toute l'Europe[42]. Le trafic passagers d'un peu plus de 6 000 par an en 1920 croîtra assez rapidement pour atteindre près de 137 000 en 1938 à la veille de l'Exposition universelle et ce trafic nécessitera la construction de l'aérogare que l'on reconnait encore aujourd'hui. Le Bourget devient aussi un lieu de promenade où l'on vient admirer ces machines qui vont bientôt relier les quatre coins du monde. C'est aussi le lieu où, le 21  mai  1927, on vient applaudir Charles Lindbergh, vainqueur de l'Atlantique Nord sur son Spirit of Saint Louis[42]. Une foule énorme accueillera aussi Édouard Daladier le 29 septembre 1938 après la signature des accords de Munich.

Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands prennent possession de l’aéroport et l’agrandissent considérablement. Le 16 août 1943, les forces américaines bombardent les pistes mais la base aérienne reste occupée jusqu’à sa libération[39],[42].

De la libération à nos jours

À la libération, l'aéroport du Bourget est remis en état par les Américains et les Britanniques. À partir de mai 1945, 42 000 prisonniers de guerre et déportés sont rapatriés et transitent alors par Le Bourget[39].

Au sortir de la guerre, le trafic de l'aéroport s'accroît rapidement et en 1952, Paris s'équipe d’un nouvel aéroport, l'aéroport d'Orly. Dans les années 1960, la saturation de l'aéroport d'Orly entraîne un retour d’activités au Bourget mais en 1974, l’aéroport de Roissy-en-France est ouvert au trafic[39]et l'aéroport du Bourget est peu à peu délaissé[40].

Avant le 1er janvier 1968, la ville du Bourget est une commune du département de la Seine, le département est alors supprimé (tout comme le département de la Seine-et-Oise dans lequel il était enclavé), en application de la loi du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne et intégré dans le département de la Seine-Saint-Denis[1].

En novembre 2005, comme de nombreuses communes de l'agglomération parisienne et celles des grandes villes de province, des faits de délinquance touchent la ville mais restent plus modérés que dans d'autres communes du département, même voisines telles le Blanc-Mesnil. Il n'y a pas eu de violences accrues au Bourget comme le montre la chronologie des émeutes de 2005 en France.

Administration et politique

Le canton du Bourget est formé par les villes du Bourget, de Dugny et la partie nord de Drancy et a pour Conseiller Général Vincent Capo-Canellas (Nouveau Centre) élu en 2003 et réélu en 2008 dès le premier tour. Vincent Capo-Canellas, devenu Sénateur de la Seine Saint-Denis le 25 septembre 2011 est remplacé au Conseil général par sa suppléante, Elisa Carcillo (UMP), Adjointe au maire de Drancy.Le Bourget fait partie avec Drancy et Bobigny de la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis.

Tendances politiques et résultats

Lors des municipales 2008, la liste conduite par Vincent Capo-Canellas, maire sortant NC a été élue dès le premier tour avec 61,2 % des exprimés[43].

À l’élection présidentielle française de 2007[44], le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 33,89 % soit 1 762 voix, suivi de Ségolène Royal avec 27,79 % soit 1 445 voix, puis de François Bayrou avec 17,21 % soit 895 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 10,19 % soit 530 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 53,86 % soit 2 722 voix pour Nicolas Sarkozy contre 46,14 % soit 2 332 voix pour Ségolène Royal [45], résultat proche de la moyenne nationale qui est, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été élevé. On compte au premier tour, 6 200 inscrits sur les listes électorales bourgetines, 84,74 % soit 5 254 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 15,26 % soit 946 voix, 1,05 % soit 55 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 98,95 % soit 5 199 voix se sont exprimées.

À l'élection régionale de 2010 en Île-de-France[46], le premier tour a vu arriver en tête la liste conduite par Valérie Pécresse (LMAJ) avec 26,83 % soit 633 voix, suivi de la liste conduite par Jean-Paul Huchon (LSOC) avec 24,08 % soit 568 voix, puis celle conduite par Marie-Christine Arnautu (LFN) avec 17,47 % soit 412 voix, et enfin la liste conduite par Cécile Duflot (LVEC) avec 10,17 % soit 240 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 10 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 54,91 % soit 1 387 voix pour la liste de Jean-Paul Huchon contre 45,09 % soit 1 139 voix pour la liste Valérie Pécresse, résultat proche de la moyenne régionale[47], qui est, au second tour de 56,69 % pour la liste de Jean-Paul Huchon contre 43,31 % pour la liste Valérie Pécresse.

Administration municipale

Le Conseil municipal du Bourget comporte 33 élus. Il est présidé par le maire Vincent Capo-Canellas. Le conseil municipal bourgetin est composé du maire, de neuf maires-adjoints, de sept conseillers municipaux délégués, ainsi que de seize conseillers municipaux. Vingt-sept sièges du conseil municipal sont pourvus par les élus du groupe « Réussir Le Bourget ensemble ! ». Les deux groupes d'opposition sont « Mieux vivre au Bourget », conduit par Frédy Mahon et « Tous unis le Bourget », conduit par Gérald Durand[48].

Partage des sièges au sein du Conseil municipal du Bourget, mandature 2008-2014[49].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Réussir le Bourget Ensemble » Nouveau Centre - UMP Vincent Capo-Canellas 27 majorité
« Mieux vivre au Bourget » Union de la gauche Frédy Mahon 4 opposition
« Tous unis le Bourget » Divers droite Gérald Durand 2 opposition

Liste des maires

Article détaillé : Liste des maires du Bourget.

Cinq maires se sont succédé au Bourget depuis 1965 :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1977 Maurice Houyoux
1977 1993 André Cadot
1993 1995 Albert Le Bris
1995 2001 Frédéric Gailland UDF
2001 en cours Vincent Capo-Canellas NC Sénateur

Intercommunalité

Les villes de Drancy et du Bourget ont créé, fin 2006, une communauté de communes qui porte le nom de Communauté de communes Drancy-Le Bourget, et dont le premier conseil communautaire a eu lieu le 21 décembre 2006.

Le 1er janvier 2009, Dugny rejoint la communauté, qui prend le nom de Communauté de communes de l'aéroport du Bourget.

À compter du 1er janvier 2010, cette communauté de communes se transforme en communauté d'agglomération[50].

Le Conseil Communautaire compte 34 membres : 7 Dugnysiens, 10 Bourgetins et 17 Drancéens, leurs actions concernent près de 90 000 citoyens. La Communauté d’agglomération de l’aéroport du Bourget permet aux villes de Drancy, de Dugny et du Bourget de bénéficier de services qu’elles ne pourraient pas développer seules, et de peser davantage sur les décisions d’aménagement du territoire francilien[51].

La Communauté d'agglomération gère les conservatoires, le réseau des médiathèques, les piscines, les installations d’athlétisme, les ordures ménagères, les équipements de petite enfance, l’eau, la politique de la ville, l’achat des repas pour la restauration collective, la gestion commune de maison de l’emploi, etc. Elle cherche également à développer les actions coordonnées de développement économique, les études et actions de promotion économiques, l’élaboration d’un schéma de cohérence territoriale, les études d’aménagement d’intérêt communautaire, le développement durable, l’informatique, la téléphonie, etc.

L’objectif est de créer entre Saint-Denis et Roissy un pôle de développement centré sur l’aéroport du Bourget au cœur de la Plaine de France.

Jumelages

La ville du Bourget est jumelée avec six villes :

Blank map of world no country borders.PNG
La commune du Bourget en France
La commune de Amityville aux États-Unis
La commune de Little Falls aux États-Unis
La commune de Cullera en Espagne
La commune de Joukovski en Russie
La commune de Mushubati en Rwanda
La commune de Muhanga en Rwanda

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Le Bourget comptait 13 610 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupait le 678e rang au niveau national, alors qu'elle était au 729e en 1999, et le 34e au niveau départemental sur 40 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués au Bourget depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 13 610 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 486 456 447 401 573 617 738 708 654
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 623 706 807 1 072 1 380 1 759 2 039 2 258 2 550
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 2 868 3 104 3 979 6 185 6 555 7 598 8 204 7 327 8 404
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 10 106 9 679 10 534 11 021 11 699 12 134 12 720 13 610 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[53], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[54],[55]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (14,5 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 25,9 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 14,5 %) ;
  • 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 19,9 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 16,9 %, plus de 60 ans = 19,6 %).
Pyramide des âges à Le Bourget en 2007 en pourcentage[56]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
90  ans ou +
1,8 
3,9 
75 à 89 ans
8,2 
10,1 
60 à 74 ans
9,6 
19,8 
45 à 59 ans
16,9 
25,9 
30 à 44 ans
23,2 
18,1 
15 à 29 ans
19,9 
21,7 
0 à 14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département de la Seine-Saint-Denis en 2007 en pourcentage[57]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90  ans ou +
0,6 
3,4 
75 à 89 ans
5,7 
9,5 
60 à 74 ans
9,5 
19,2 
45 à 59 ans
19,0 
22,7 
30 à 44 ans
22,2 
21,9 
15 à 29 ans
22,0 
23,0 
0 à 14 ans
21,0 

Classements du Bourget

Classements du Bourget en 2004[58],[59] Habitant Superficie Densité
0en France 797e 36 285e 127e
0en Île-de-France 224e 1 237e 84e
0en Seine-Saint-Denis 34e 36e 24e
0dans l'arrondissement de Bobigny 14e 13e 14e

Les ménages

En 2007, le nombre total de ménages bourgetins est de 5 426. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Personnes par ménage (2007) 1 2 3 4 5 6 ou plus
Le Bourget 36.9 % 28.8 % 15.4 % 11.3 % 5.5 % 2.1 %
Paris 52,4 % 25,9% 10,5 % 7,1 % 2,7 % 1,4 %
Moyenne nationale 31,0 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE [60]

Enseignement

Le Bourget est en zone C, sous la direction de l'Académie de Créteil.

La commune compte une école maternelle (Saint-Exupéry), deux groupes scolaires (Jean Jaurès et Jean Mermoz) comprenant écoles maternelles et écoles élémentaires et le collège Didier Daurat[61].

Il existe également une Institution Privée Sainte-Marie comprenant des écoles maternelle et élémentaire, et un collège.

Un lycée devrait voir le jour en 2013, notamment du fait de la saturation du lycée Eugène Delacroix à Drancy[27]. Le futur lycée accueillera les élèves du Bourget, de Dugny et une partie des Drancéens. Il est prévu pour accueillir 665 élèves en filières générale et technologique[28].

Le lundi 8 janvier 2007, la Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget a décidé la gratuité des repas dans les cantines scolaires des écoles primaires, sur l'initiative de Jean-Christophe Lagarde[62]. La gratuité des repas qui bénéficie à 3 000 élèves, représente 5 % du budget de la communauté[63], soit 1,1 million d'euros, étant rappelé que, de manière générale, les familles payent rarement le coût de revient complet du service (aliments, personnels et locaux), et qu'une partie de ce coût est donc assumé par les contribuables locaux.

Manifestations culturelles et festivités

La place du marché accueille la fête du 14 juillet et la fête de la ville qui a lieu début décembre[64],[65]. Les centres culturels et le Mille Club proposent de manière assez fréquente des représentations de pièces de théâtre classique et moderne. Notamment à l'aide du Centre Théâtrale du Bourget qui donne de nombreuses représentations et dispense également des ateliers[66].

Le Bourget et son aéroport accueille le Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget, qui est une des plus importantes manifestations internationales de présentation de matériels aéronautiques et spatiaux. Il est organisé tous les deux ans (années impaires) au mois de juin.

De par le parc des expositions de Paris Le Bourget qui compte parmi les plus grands parcs d'exposition d'Île-de-France, Le Bourget accueille des salons et évènements d'envergure nationale et internationale, professionnels et grand public[67].

Sport

La commune du Bourget dispose d'un stade municipal, de deux gymnases (Raoul Clerget et Paul Simon, d'un complexe sportif, de terrains de tennis, d'un skate parc et d'un stade nautique[68].

Il est possible de pratiquer de nombreux sports dans la commune tels l'aïkido, l'athlétisme, le billard français, la boxe anglaise, la boxe française, la danse, l'escrime, le fitness, le handball, le judo, le self-defense, le karaté, la musculation, la natation, la pétanque, le cyclisme, la randonnée, le tennis, le tennis de table, le yoga[69]...

Santé

Sur le territoire du Bourget, il y a un centre municipal de la santé, une clinique de soins de suite et convalescence, un centre médico psychologique et deux résidences pour personnes âgées[70].

Le nombre de médecin généraliste au Bourget est de 12, soit en 2007 presqu'un médecin pour 1 000 habitants.

Médias

La commune du Bourget édite un journal mensuel, le « Le Bourget en direct » envoyé à tous les Bourgetins. C'est un journal d'informations locales d'une vingtaine de pages en couleur. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville[71].

Le Bourget dispose d'un portail institutionnel[72], site sur lequel il est possible de s'informer sur l'actualité de la ville, mais également sur ses infrastructures et son histoire.

La ville du Bourget est présente sur Facebook et des photographies de la ville sont disponibles sur Flickr et Picasa.

La commune a adhéré au SIPPEREC, syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication, qui a procédé à l'étude de la mise en place du plan câble sur la commune[Note 2].

Cultes

Les Bourgetins disposent d'un lieu de culte catholique avec l'église Saint-Nicolas[73].
De nombreux lieux de cultes israélites et musulmans se trouvent dans plusieurs villes voisines du Bourget telles Drancy, La Courneuve et Le Blanc-Mesnil.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 961 €, ce qui plaçait Le Bourget au 29 231e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[74].

Les taux communaux de la fiscalité directe locale étaient les suivants en 2009[75],[76] :

À ces taux, il convient d'ajouter ceux appliqués par d'autres collectivités et par l'État pour déterminer les sommes payées par les contribuables.

Emploi

En 2007, 8 566 Bourgetins avaient entre 15 et 64 ans, les actifs ayant un emploi représentaient 78 % de la population bourgetine, les retraités représentaient 5,3 % des Bourgetins, 9,8 % de la population était considéré comme autres inactifs et 1 091 Bourgetins étaient chômeurs, ce qui donne un taux de chômage de 12,7 % pour la commune contre 11,8 % pour le département la même année[77]. Et enfin la population estudiantine représentait 8 % des Bourgetins[78],[79].

Répartition des emplois par domaines d'activité en 2007

  Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Le Bourget 0,00 % 9,28 % 5,23 % 64,32 % 21,17 %
Moyenne nationale 3,48 % 15,40 % 6,45 % 13,32 % 61,40 %
Sources des données : INSEE[80]

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2007

  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Le Bourget 0,0 % 4,8 % 13,7 % 25,8 % 32,4 % 23,3 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[80]

La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation.

Entreprises et commerces

En 2004 au Bourget, 65 entreprises ont été créées, la ville se place à la 759e place au niveau national sur la création d'entreprise, cette année-là[81]. Le nombre total d'établissements est d'environ 602 (en 2004). Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,2 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de sept établissements, les industries des biens de consommation représentent 4 % avec vingt-quatre établissements, les industries automobiles comptent une entreprise soit 0,2 %, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1,8 % avec onze entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte quinze entreprises soit 2,5 %, la construction avec ses cinquante-cinq entreprises représente 9,1 %, le commerce représente pas moins de 28,4 % du nombre total d'entreprises avec cent soixante-onze établissements, le transport comprend soixante-quatorze établissements soit 12,3 %. Les activités immobilières totalisent treize entreprises soit 2,2 %, les services aux entreprises représentent 16,1 % avec cent quatre-vingt-dix-sept établissements, les services aux particuliers comprennent quatre-vingt-un entreprises soit 13,5 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre cinquante-trois entreprises soit 8,8 % du nombre d'établissements total.

Patrimoine et culture

Sites et monuments

L'Aéroport du Bourget

Article détaillé : Aéroport du Bourget.
Statue érigée à l'entrée de l'aéroport du Bourget.

L'Aéroport du Bourget fut le premier des aéroports parisiens. Il est le premier aéroport d'affaires européen[16] et il accueille, tous les deux ans (mois de juin des années impaires), le Salon international de l'aéronautique et de l'espace.

En 1935, l’architecte Georges Labro, associé à une entreprise générale, la Société Nouvelle de Construction et de Travaux, remporte le concours en vue de la construction d'une nouvelle aérogare pour l'exposition internationale de Paris de 1937. Le projet lauréat est un bâtiment à l’architecture sobre, long de 233 mètres, intégrant l’ensemble des fonctions pour l’accueil des passagers et la gestion de l’aéroport. Pas entièrement achevée pour accueillir les premiers visiteurs de l’Exposition en juin, l’aérogare sera officiellement inaugurée le 12 novembre 1937. En 1939, Le Bourget, avec 21 000 mouvements d’avions et 138 000 passagers, est le second aéroport d’Europe derrière celui de Berlin-Tempelhof[82]. Sérieusement endommagé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est reconstruit à l'identique, et sert d'aéroport civil de Paris jusqu'aux années 1970. À l'entrée de l'aéroport du Bourget, une statue a été érigée pour commémorer les vols de Nungesser et Coli et de Lindbergh.

Le Musée de l'air et de l'espace

Article détaillé : Musée de l'air et de l'espace.
L'entrée du Musée de l'air et de l'espace.

Le Musée de l'air et de l'espace[83] est le plus important musée aéronautique de France. Lors de son déménagement au Bourget en 1975, le musée occupait une partie de l'esplanade ainsi qu'un hangar, au sud de l'aérogare. En 1977, la disparition du trafic commercial entraîne une reconversion rapide de l’aéroport dans l’aviation d’affaires, et libère de l'espace pour l'extension du musée qui ouvre, en moyenne, un nouveau hall tous les deux ans jusqu'en 1983. C'est en 1987 que l'aérogare, en partie désaffectée depuis 1977, devient « La Grande Galerie », qui présente la plus belle collection d’avions originaux des débuts de l’aviation et de la « Première Guerre mondiale ». L'esplanade est réhabilitée en 1999, et le « Hall de l'Espace », ainsi que le Planétarium sont entièrement rénovés en 2000. En 2008, la Galerie des maquettes est ouverte : de nombreuses maquettes anciennes, autrefois présentes dans les réserves du musée, sont maintenant visibles. Le musée est un établissement public administratif (EPA) dépendant du ministère de la Défense, placé sous la tutelle de la DMPA (Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives). Depuis le 1er janvier 1994, il est doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Le musée a eu une fréquentation de 274 678 visiteurs en 2008.

Édifices religieux et monuments commémoratifs

L'Église Saint-Nicolas après les combats d'octobre 1870

L'église Saint-Nicolas a été construite en 1742 sur les fondations d'une ancienne église datant du début du XVe siècle. Elle a subi des travaux de restauration à la suite des combats de la guerre de 1870. Classée monument historique, on peut notamment y admirer les bas-reliefs du chœur, ainsi que des tableaux rappelant le fait d'armes de l'église du Bourget en 1870 par Georges Bergès[73].

Le monument de la défense du Bourget, chapelle édifiée en 1871, abrite les dépouilles de plus de cinq cents soldats. La décoration de l'édifice décline un vocabulaire guerrier ainsi que des symboles funéraires, comme les torches renversées des angles dont l'origine remonte à l'Antiquité romaine. Sur le devant de l'édifice sont gravés les mots « honneur » et « patrie »[84].

Le monument aux morts, l'épée brisée.

L'épée brisée, monument aux morts de 1870 et hommage aux Bourgetins morts pour la France, se situe au nord de la commune. Il est construit dans un style antique avec 1870 écrit en chiffres romains, il y est également dessiné une épée à la lame brisée et y figure l'inscription suivante : « Ils sont morts pour défendre la patrie. L'épée brisée dans leurs vaillantes mains sera forgée de nouveau par leurs descendants ».

La pyramide, érigée en janvier 1871 par les soldats prussiens. Ils élèvent cette pyramide de pavés à la mémoire de leurs camarades du troisième régiment. Elle est détruite en 1877 et reconstruite dans le cimetière du Bourget[85].

Espaces verts

Le Bourget dispose de plusieurs espaces verts, le plus important étant le square Charles-de-Gaulle, parc de l'ancienne cristallerie du Bourget. Aux portes de la commune se trouve le Parc Georges-Valbon. Anciennement appelé Parc départemental de La Courneuve (avant 2010), c'est un site du Réseau Natura 2000. Il a été officiellement rebaptisé parc Georges-Valbon le samedi 9 janvier 2010, en hommage au premier président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis[86].

Patrimoine culturel

La bibliothèque du Bourget.

La ville du Bourget dispose de nombreuses médiathèques administrées par la Communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget[87] La médiathèque Georges Brassens, d'une surface de 4 000 m2, a été inaugurée le 28 avril 2007. Elle a coûté 13 millions d'euros, dont 5,6 de subventions. La médiathèque a trois étages et comprend au sous-sol un auditorium. L'accueil et la section jeunesse (650 m²) se trouvent au rez-de-chaussée, les documentaires pour adultes au 1er étage, la fiction pour adultes, la musique et les films au second étage (soit 1 600 m2 pour la section adultes) et les services administratifs et scientifiques au 3e étage. Au total, elle donne accès à 65 000 livres, 8 000 DVD et 6 500 CD, et comprend 65 postes informatiques connectés à Internet ainsi que 10 postes de recherche documentaire.

Elle constitue l'élément central d'un réseau de six médiathèques de quartier (quatre à Drancy, une au Bourget et une à Dugny). Les quatre médiathèques drancéennes de proximité sont celles de l'Économie, du Bois de Groslay, de l'Avenir et de Gaston Roulaud.

Le Bourget compte un cinéma municipal, deux centres culturels (le centre culturel Sans Limite et le centre culturel André Malraux) et un conservatoire de musique et de danse[88].

Architecture

L'architecture de la ville est assez diversifiée[89] : On trouve plusieurs pavillons construits au début du XXe siècle, qui témoignent du style architectural en vogue à cette époque. De même on trouve une « folie » au Bourget, la mode des maisons de campagne dîtes « folies » se fait au XVIIIe siècle chez les Parisiens qui en ont les moyens. Si de hauts magistrats ou des financiers acquièrent des domaines pour y faire construire leurs « folies », celles des commerçants n’en sont pas moins luxueuses. Cette ancienne folie à l’architecture sobre, construite au XVIIIe siècle et refaite au XIXe siècle, appartient à l’origine à un marchand de chevaux et aujourd'hui elle est la propriété de la mairie[90],[91]. L’hôtel de ville et l'ancienne école normale d'instituteurs créée vers 1930 témoignent quant à eux d'une architecture typiquement Art Déco. On trouve également dans la ville des vestiges de l’ère industrielle comme l'usine Worthington, rue du Commandant Rolland.

Personnalités liées à la ville

  • Ernest Baroche (?-1870) - Tué le 30 octobre 1870, lors de la Bataille du Bourget
  • Raymond Mulinghausen (1920-2009) - Champion et juge international de plongeon et de haut-vol, plusieurs fois champion de France, il fonda le club municipal du Bourget natation en 1946 et participa au jeux olympiques de Londres en 1948.
  • Bernard Tapie (1943) - A vécu au Bourget dans les années 1950/1960 où il a fréquenté l'école Edgar Quinet (aujourd'hui collège [Didier Daurat). Il habitait avec ses parents et son frère cadet Jean-Claude, au no 11 de l'avenue Baudoin, dans un immeuble très modeste qui existe toujours.

Héraldique

armes du Bourget

Les armes de la commune du Bourget se blasonnent ainsi :
De gueules aux trois vols d'or rangés en pal et chargés chacun d'une étoile du même, au chef cousu d'azur chargé d'un huchet contourné aussi d'or.[92]

Compléments

Bibliographie

  • Livret thématique Paris-Le Bourget - Histoire d'un aéroport, du Musée de l'Air et de l'Espace, 1997
  • Le patrimoine des Communes de la Seine-saint-Denis, Flohic éditions, 1994, (ISBN 2-908958-77-5)

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les valeurs d'insolation sur la période 1961/1990 (héliographes Jordan puis Campbell-Stokes) présentent des écarts de mesure avec celles relevées depuis l'implantation des héliographes à fibre optique Cimel.
  2. SIPPEREC, Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication, Rapport d'activité de 2006

Références

  1. a et b Le département de la Seine en 1968 lors de sa suppression officielle sur site de l'observatoire du Grand Paris. Consulté le 11 septembre 2010
  2. Site calculant l'orthodromie d'après les longitudes et latitudes des communes sélectionnées sur www.lion1906.com. Consulté le 11 septembre 2010
  3. Site calculant l'orthodromie d'après les longitudes et latitudes des communes sélectionnées sur www.lion1906.com. Consulté le 11 septembre 2010
  4. Carte d'identité sur site de l'EPA Plaine de France, 19 février 2010. Consulté le 18 novembre 2010
  5. Géolocalisation du Bourget sur mappy.com. Consulté le 18 novembre 2010
  6. Raymond Liegibel, Regards sur Drancy : Une commune dans l'Histoire de France, Société Drancéenne d'Histoire et d'Archéologie, 350 p., p. 14 
  7. Météo France
  8. Climatologie : Le BOurget - Températures moyennes depuis 1781 sur lameteo.org. Consulté le 18 novembre 2010
  9. Le Bourget, Seine-Saint-Denis(93), 52m - [1961-1990] sur infoclimat.fr. Consulté le 18 novembre 2010
  10. Jamila Aridj, « Ces pilleurs d'autoroute qui cisaillent les câbles électriques », Le Point, 2008. Consulté le 28 mai 2009
  11. Plan RER B sur site de la régie autonome des transports parisiens. Consulté le 18 novembre 2010
  12. Site de la Tangentielle Nord
  13. Les transports : Prolongement de la ligne 7 sur site de l'agglomération Plaine Commune. Consulté le 18 novembre 2010
  14. Stéphanie Tisserond, « Le métro automatique du Grand Paris a du plomb dans l'aile » sur site du quotidien La Tribune, 11 août 2010. Consulté le 18 novembre 2010
  15. Grand Paris: le futur métro automatique pourrait desservir une quarantaine de gares sur lemoniteur.fr, 21 septembre 2009. Consulté le 18 niovembre 2010
  16. a et b [PDF] Plaquette de présentation de l'Aéroport Paris-Le Bourget
  17. [PDF] Carte du Drancy et du Bourget
  18. [PDF] Plan du Bourget en 2010
  19. Fiche communale d'occupation des sols, vue satellite simplifiée sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France,  2008. Consulté le septembre 2010
  20. Fiche communale d'occupation des sols, plan détaillé sur site de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Île-de-France,  2008. Consulté le septembre 2010
  21. Recensement des logements par type, catégorie et nombre de pièces sur Site de l'INSEE
  22. Recensement des résidences principales par type de logement, nombre de pièces et statut d'occupation sur Site de l'INSEE
  23. INSEE et DIV - Le Bourget
  24. INSEE, recensement
  25. [PDF] Plaquette du pôle du Bourget dans le Grand Paris
  26. Grand Paris : trois architectes chargés de l'aménagement de Paris Le Bourget sur Le Point, archive de janvier 2010
  27. a et b Le lycée Eugène Delacroix affiche complet. sur Site de la mairie de Drancy.
  28. a et b Le projet du nouveau lycée qui ouvrira en 2012 a été choisi sur Site de la mairie du Bourget.
  29. Présentation de la ville sur Site de la mairie du Bourget
  30. a, b, c, d, e et f Histoire des origines jusqu'au début de l'ère industrielle sur Site de la mairie du Bourget
  31. a, b, c et d Seigneurie du Bourget sur atlas du patrimoine du 93
  32. la léproserie du Bourget sur atlas du patrimoine du 93
  33. Source : Abbé Lebeuf, Histoire de la banlieue ecclésiastique de Paris, 1755 )
  34. L'Église Saint-Nicolas est située 119 avenue de la Division-Leclerc
  35. Photo de l'Église Saint-Nicolas, Le Bourget
  36. Station Bourget - Drancy sur Atlas du patrimoine du 93
  37. Chemins de mémoire : 1870-1871. Le conflit franco-allemand
  38. Ballon N° 16 : « La Liberté » sur http://www.coppoweb.com. Consulté le 1er juin 2011
  39. a, b, c et d Histoire de l'aéroport du Bourget sur Site officiel du musée de l'air et de l'espace
  40. a, b et c Le « port aérien » du Bourget sur Seine-Saint-Denis Tourisme
  41. a et b Hangars du Bourget, dits hangars Lossier - Dugny sur Atlas du patrimoine du 93
  42. a, b et c Le Bourget, une ville liée à l'histoire de l'aéronautique sur Site de la mairie du Bourget
  43. Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
    Votants : 54,5%
    Exprimés : 52,4%
    Liste Capo-Canellas : 61,2% des exprimés - 27 sièges
    Liste Durand - 16,1 % - 3 sièges
    Liste Mahon (PS) : 22,7 % des exprimés - 3 sièges
    Source : Le Parisien
  44. Résultats électoraux du premier tour et du second tour sur journal Le Figaro
  45. Résultats électoraux indexés sur ministère de l'intérieur
  46. Résultats électoraux du premier tour et du second tour sur ministère de l'intérieur
  47. Résultats électoraux indexés sur ministère de l'intérieur
  48. Vos élus sur Site municipal du Bourget, 2008
  49. Résultats des élections municipales du Bourget (mars 2008).
  50. « Trois agglomérations sont nées », dans Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 4 janvier 2010, p. III (ISSN 0767-3558) 
  51. La communauté de communes/d'agglomération de l'Aéroport du Bourget sur Site de la mairie du Bourget
  52. a, b, c, d, e et f Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 14 octobre 2010
  53. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 12 février 2010
  54. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 12 février 2010
  55. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 12 février 2010
  56. Évolution et structure de la population à Le Bourget en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 12 février 2010
  57. Résultats du recensement de la population de la Seine-Saint-Denis en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 12 février 2010
  58. Annuaire des mairies de France
  59. Encyclopédie des villes, l'internaute.
  60. Ménages par taille du ménage et catégorie socioprofessionnelle de la personne de référence. Consulté le Mardi 15 septembre 2009
  61. Les établissements scolaires sur Site de la mairie du Bourget
  62. Gratuité dans les cantines
  63. Gratuité dans les cantines
  64. Fête nationale sur Site municipal du Bourget,
  65. Fête de la ville sur Site municipal du Bourget
  66. 30 ans du Centre Théâtral du Bourget sur Site municipal du Bourget
  67. Paris-Le Bourget sur Site du parc des expositions Paris-Le Bourget
  68. Piscine & infrastructures sur Site municipal du Bourget
  69. Le guide des sports sur Site municipal du Bourget
  70. Social & santé sur Site de la mairie du Bourget
  71. Le Bourget en Direct sur Site municipal du Bourget
  72. Site municipal du Bourget
  73. a et b L'église Saint-Nicolas, six siècles d'histoire
  74. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  75. Site officiel de la direction générale des Impôts
  76. Impôts sur la commune du Bourget
  77. INSEE, « Chiffres clés - Résumé statistique par commune, département, zone d'emploi - multi-sources », INSEE. Consulté le 18 septembre 2010
  78. INSEE, « Commune Drancy - Emploi, population active »
  79. INSEE, « Département Seine-Saint-Denis - Emploi, population active »
  80. a et b Données démographiques d'après l'Insee
  81. L'encyclopédie des villes, entreprises au Bourget
  82. Sources : Sie Architectures de l'aéronautique
  83. Le musée de l'air et de l'espace sur Site du musée de l'air et de l'espace
  84. Topic Topos, les archives de la vie, monument de la défense du Bourget
  85. Topic Topos, les archives de la vie, la pyramide du Bourget
  86. « La Courneuve : Le parc départemental baptisé Georges Valbon », dans Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, 11 janvier 2009 
  87. lebourget-drancy.org
  88. Culture sur Site de la mairie du Bourget,
  89. Le patrimoine bourgetin sur Site municipal,
  90. Tourisme en Seine-Saint-Denis, la folie du Bourget
  91. Topic topos les archives de la vie, la folie du Bourget
  92. Fiche de la commune du Bourget

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Le Bourget (Seine-Saint-Denis) de Wikipédia en français (auteurs)

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