Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)

Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)
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48° 54′ 44″ N 2° 20′ 03″ E / 48.912149, 2.334251

Saint-Ouen
L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.
Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Arrondissement de Saint-Denis
Canton Chef-lieu du Canton de Saint-Ouen
Canton de Saint-Denis-Sud
Code commune 93070
Code postal 93400
Maire
Mandat en cours
Jacqueline Rouillon-Dambreville (PCF)
2008-2014
Site web http://www.saint-ouen.fr/
Démographie
Population 45 595 hab. (2008)
Densité 10 579 hab./km²
Gentilé Audoniens
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 44″ Nord
       2° 20′ 03″ Est
/ 48.912149, 2.334251
Altitudes mini. 22 m — maxi. 48 m
Superficie 4,31 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Ouen est une ville française du département de la Seine-Saint-Denis, entre Paris, Saint-Denis et Clichy. Les habitants de Saint-Ouen sont les Audoniens.

Sommaire

Géographie

Commune de la Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis-Position.svg Localisation du département en France
Saint-Ouen sur la carte d'état-major de 1936
Logo de la ville de Saint-Ouen jusqu'en 2011

Saint-Ouen est une commune limitrophe de Paris accessible par la porte de Saint-Ouen et située au nord de la capitale, constituée par la partie sud du Pays de France, limitée par la première boucle de la Seine, la ville de Clichy et la ville de Saint-Denis. Elle est constituée par une large part de la Plaine Saint-Denis et fait partie de la Plaine de France

En 1860, la ville de Paris a absorbé le territoire des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie de l'ancienne commune de Montmartre et une partie de celle de La Chapelle situées à l'extérieur de la ligne de défense fut alors attribuée à Saint-Ouen.

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[1], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968.

Saint-Ouen est une commune de la première couronne parisienne. Conséquence directe de cette localisation, Saint-Ouen se trouve sur l'un des axes obligés du trafic routier de la capitale et subit d'importantes coupures liées à la présence de nombreuses infrastructures de transport (routes, chemins de fer…).

Transports

La ville est desservie par :


La ligne 13 exploitée en fourche dans sa partie nord désert actuellement la ville de Saint Ouen au travers de trois stations de metro (Garibaldi, Mairie de Saint Ouen, Carrefour Pleyel). Le STIF a lancé un projet d’extension de la ligne 14 jusqu'à Mairie de Saint Ouen.[3]

Le prolongement de la Ligne 14 du métro de Saint-Lazare à Mairie de Saint-Ouen permettra des correspondances avec les 2 branches de la ligne 13 et le RER C. (Mairie de Saint Ouen, Saint Ouen RER)

Les performances de la Ligne 14 et ces nouvelles correspondances diminueront la fréquentation de la ligne 13 d’environ 25% sur le tronc commun.

Ce prolongement de 5 km dessert les projets urbains engagés sur Paris, Clichy-la-Garenne et Saint-Ouen. La mise en service de ce nouveau tronçon est prévue en 2017.


Économie

Le développement économique de la commune débute en 1830, avec l'inauguration de la « gare d'eau » et des docks. Les décennies suivantes voient apparaître de puissantes industries métallurgiques et chimiques. Le raccordement des docks au chemin de fer de la ligne de Petite Ceinture transforme rapidement l'activité de stockage en activité de production. Cet essor économique considérable va s'accentuer jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, toujours fondé sur les trois branches d'activités principales : la chimie et la parachimie, la métallurgie et le secteur énergétique. Les besoins vont être à la base d'une nouvelle vague d'industrialisation et durant l'entre-deux-guerres apparaissent de nombreuses industries.

Saint-Ouen est frappé par la désindustrialisation de la Plaine Saint-Denis, dans les années 1960-1980, mais a su profondément renouveler son tissu économique. La commune accueille désormais 3 300 établissements, qui emploient 34 000 salariés[4], dans un immobilier d'entreprise diversifié de 465 000 m² de locaux professionnels.

Elle comprend notamment :

  • Un pôle tertiaire à l’ouest de la ville de 180 000 m² de bureaux
  • 5 principaux parcs d’activités : parc Albert-Dhalenne, parc des Docks, parc Quai de Seine, parc Victor-Hugo, Cap Saint-Ouen
  • Des immeubles de bureaux : Axe Nord, le Baldi, Energy Park, le Landy Pleyel, le Garibaldi, le Bauer, etc.
Cheminées d'usines aux docks de Saint-Ouen en 1989.
Principales entreprises ayant leur siège social à Saint-Ouen
Nom Activité Chiffre d'affaires
Nokia France télécommunications 34 191 000 000 €
Danone Agroalimentaire 13 700 000 000 €
RueDuCommerce E-commerce 229 000 000 €
Le Parisien Presse quotidienne
Célio Confection
Citroën Automobile
Alstom Transport Industrie transports
Kuoni Voyagiste
Cetelem Banque
Bosch Automobile

Les grands projets urbains

Le principal projet d'aménagement de la ville concerne la transformation de l'ancienne zone d'activité des Docks de Saint-Ouen en quartier diversifié (Ecoquartier des Docks)~, structuré autour d'un parc paysagé de 15 hectares et du réaménagement des berges de Seine.

Le nouveau quartier des Docks, conçu par l'Agence Rafatdjou, architecte-urbaniste, s'étendra sur 100 hectares (le quart de la ville) et comprendra de nouveaux équipements publics (dont le groupe scolaire rue des Docks, en cours de construction), 3 500 à 4 000 logements diversifiés, de nouvelles zones d’activités dans le cadre d'une démarche de haute qualité environnementale (HQE), d'une recherche de mixité des fonctions et de mixité sociale et du développement de la desserte de transports en commun. Ce projet est très contesté par les Audoniens, malgré de gros efforts de la ville pour mimer une concertation. En effet il est prévu de construire des logements d'habitation sur des terrains pollués à proximité d'un incinérateur dont les émanations toxiques sont potentiellement dangereuses pour la santé.

Une médiathèque[5] de 4 000 m² a remplacé l'ancienne bibliothèque, de 700 m², fin 2008. Elle est située sur la place centrale où se trouve l’hôtel de ville. Il s’agit d’un grand bâtiment blanc en forme de bateau. Cette médiathèque a été baptisée Persépolis.

Climat

Le climat est de type océanique dégradé. Ainsi, la ville et ses alentours subissent l'influence de vents plutôt connus. La Bise est un vent venant de nord-est qui est froid et sec et apporte le plus souvent un ciel bleu. Par contre le vent de sud-ouest qui n'a plus de nom, mais que l'on appelait autrefois le santa, est un vent humide apportant les perturbations de l'atlantique. Les températures sont de 3 degrés en moyenne en hiver et de 25 degrés en moyenne en été[réf. nécessaire]. Les pluies tombent fréquemment en automne et en hiver[réf. nécessaire].

Histoire

Article détaillé : Ouen de Rouen.
La ville fut desservie par de nombreuses lignes de tramways. On voit ici une carte du réseau de laSTCRP de 1925, montrant les 4 lignes passant par Clichy
La ville fut desservie par de nombreuses lignes de tramways.
On voit ici une carte du réseau de la STCRP de 1925, avec en bleu les tramways, en rouge les lignes d'autobus.

Le nom de la commune provient de saint Ouen, évêque de Rouen mort dans la Villa Clippiacum, c'est-à-dire le palais du roi Dagobert situé dans le "Vieux Saint-Ouen" qui faisait partie de l'ancien territoire de Clichy.

Il est connu en Angleterre sous le nom de saint Owen ou Ewen et ses reliques furent transportées à Cantorbéry.

Le nom latin de l'évêque Ouen était Audœnus Dado ; il a donné le nom d'Audoniens aux habitants de la ville.

La présence humaine sur le site dès la préhistoire est attestée par la découverte d'outils datés du paléolithique moyen. L'histoire du village proprement dit débute à l'époque mérovingienne, époque à laquelle est édifiée une villa royale, Clippiacum, où demeura le roi Dagobert.

L'évêque saint Ouen y décède le 24 août 686. La villa devient alors un important lieu de pèlerinage et un village s'établit rapidement autour du lieu de culte.

Durant la Révolution, la commune fut rebaptisée en 1793 Bains-sur-Seine, appellation qui fut abandonnée en 1799[6].

En 1285, Guillaume Crespy y acheta le canton de Mauvoy, où il fit bâtir un manoir qu'en 1299 Agnès de Crespy donna à Charles de Valois, qui l'embellit.

En 1311, Philippe le Bel, étant à St Ouen, donna l'ordre de chasser les juifs du royaume.

En 1351, Le roi Jean fonda l'ordre militaire des chevaliers de l'Étoile, et leur assigna, à St Ouen la Noble Maison pour tenir leurs assemblées. Jean, ayant fui de Paris, les factieux donnèrent la Noble Maison à Charles le Mauvais, roi de Navarre. De retour de captivité, en 1361, Jean y vint encore.

En 1374 Charles V donna la maison au dauphin.

Louis XI, en 1412, en fit don à l'abbaye de Saint Denis.

Le château seigneurial, bâti en 1660 fut vendu, en 1745 à madame de Pompadour.

En 1814, Louis XVIII venant d'Angleterre, descendit au château de St Ouen.

En 1815, les troupes française et anglo prussiennes s'y battirent. La convention militaire livra le village aux alliés, qui le dévastèrent.

Saint-Ouen possédait une glacière qui contribuait à la consommation parisienne. Saint-Ouen ne reste, toutefois, qu'un village jusqu'au XIXe siècle, période durant laquelle débute l'industrialisation de la commune.

En 1830 le port est inauguré et les docks ouverts jusqu’à l'avenue Victor-Hugo. Ils sont reliés en 1862 au chemin de fer de Ceinture de Paris, puis à la gare du Nord et à la gare de Paris-Est.

Saint-Ouen, vue des fortifs de Paris au début du XXe siècle

Saint-Ouen passe de 3 300 habitants en 1861 à 30 700 en 1896 grâce à l'industrialisation de la ville qui devient un faubourg industriel et populeux grâce à l'influence de Paris, même si les cultures représentent encore 50 % de la surface de la ville à cette époque. Plusieurs lignes de tramway électriques, tels l’Enghien - Trinité sont en circulation à cette époque et relient la ville à ses voisines.

En 1923, la ville se dote d'un office municipal d'Habitation à bon marché (HBM)[7], afin de contribuer à résoudre les problèmes de logement de cette ville en plein développement économique.

La ville est durement frappée durant la Première Guerre mondiale, avec 2 238 morts. Saint-Ouen est bombardée plusieurs fois durant la Seconde Guerre mondiale[8].

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Héraldique

armes de Saint-Ouen

Les armes de la ville de Saint-Ouen se blasonnent ainsi :
De gueules semé de grandes étoiles d'argent à huit rais, chargées chacune en cœur d'un tourteau d'azur surchargé d'une ombre de soleil d'or.

Administration

Le canton de Saint-Ouen ne comprend qu'une partie de la commune. L'autre partie appartient au canton de Saint-Denis-Sud.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1944-1945 Alexandre Bachelet SFIO
1945-1979 Fernand Lefort PCF Sénateur (1968-1986), conseiller général (1967-1973)
1979-1999 Paulette Fost PCF Conseillère générale (1973-1979), députée (1978-1981) puis sénatrice (1986-1995)
avril 1999[9] Jacqueline Rouillon-Dambreville PCF Conseillère générale du canton de Saint-Ouen depuis 2004
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

La ville n'est membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre. Elle hésite entre l'adhésion à la communauté d'agglomération Plaine Commune et la création d'une structure autonome avec Clichy.

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Ouen [10] est de 153,39 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de la Seine-Saint-Denis, très largement supérieur aux moyennes nationale (83 ‰) et départementale (95,67 ‰). Le taux de résolution des affaires par les services de police de 28,79 % est quant à lui quasi-identique à la moyenne nationale de 28,76 %. En valeur absolue, le taux de délinquance à Saint-Ouen n'est pas le premier du département[11].

Démographie

Évolution démographique

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
845 602 649 612 981 983 1 196 1 316 1 507
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 262 3 294 5 804 8 091 11 255 17 718 21 404 25 969 30 715
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
35 436 37 866 41 904 50 848 52 467 53 146 51 106 45 465 48 112
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
51 956 48 886 43 588 43 606 42 343 39 722 42 950 45 595  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[12],[13]

Logement

En 2005, Saint-Ouen comptait 8 193 logements sociaux ce qui la plaçait en 8e place de Seine-Saint-Denis. Le taux de logements sociaux de la ville était de 45,5 % , ce qui la place à la 7e place du département. La moyenne du département était de 35,7 %[14].

Emploi

En 2004 , le revenu moyen par ménage était de 11 672 €/an[15]. Le taux de chomage en 2000 était de 20 %[15]. En 2007 il a baissé à 16,3 %[15]. Voici les taux de chômage par quartier :

  • Centre Ville 19 %
  • Debain 18,8 %
  • Garibaldi 18,5 %
  • Pasteur Zola 15,4 %
  • Rosiers les Puces 15,4 %
  • Victor Hugo les Docks 23,5 %
  • Vieux Saint-Ouen 23 %

Enseignement

  • 11 écoles maternelles
  • 9 écoles primaires
  • 3 collèges
  • 2 lycées :
- Lycée professionnel et technologique Marcel Cachin ;
- Lycée polyvalent régional Auguste Blanqui.

Sites et monuments

Château de Saint-Ouen
L'ancien hippodrome de Saint-Ouen
L'église du Vieux Saint-Ouen, au début du XXe siècle

Marché aux puces

La ville accueille l'un des marchés aux puces de Paris[16]. Le marché aux puces de Saint-Ouen est la plus importante concentration[réf. nécessaire] d'antiquaires et de brocanteurs du monde. Ce marché aux puces se tient tous les samedis, dimanche et lundi et n'est plus depuis longtemps constitué que de professionnels louant leur emplacement avec des baux d'une durée minimale de trois ans dans plusieurs marchés les regroupant (Paul-Bert, Serpette, Vernaison, Biron, Malik...)

Château de Saint-Ouen

Le Château (12, rue Albert-Dhalenne, en face du Pont de Saint-Ouen), fut édifié de 1664 à 1669 par l'architecte Antoine Le Pautre pour Joachim-Adolphe de Seiglières de Boisfranc, surintendant des finances de Monsieur, frère du roi Louis XIV. Le château appartint ensuite à la famille de Gesvres, à la marquise de Pompadour de 1759 à 1764, avant d'être acheté en 1811 par Vincent Potocki, grand chambellan de Pologne et général de cavalerie.

Necker fit du château sa résidence de campagne. Lors de son renvoi par le roi Louis XVI, le 16 mai 1781, les Parisiens vinrent le saluer devant le château de Saint-Ouen.

Louis XVIII, de retour d'Angleterre, y signe dans la nuit du 2 au 3 mai 1814 un acte historique : la déclaration dite de Saint-Ouen rétablissant la monarchie, reconnaissant cependant certaines libertés acquises durant la Révolution française et l'Empire.

Il ne reste rien de l'ancien château, acquis en 1816 par Louis XVIII, qui le détruisit pour en faire construire un nouveau par Huvé, à l'italienne. Il l’offrit à sa maîtresse Madame du Cayla, qui y tint une grande fête en 1823, où fut inauguré le portrait du roi, peint par Gérard.

En 1881 ses propriétaires autorisèrent l'établissement d'un champ de courses dans le parc. Si celui-ci fit le bonheur de nombreux turfistes au tournant du XXe siècle, il avait disparu en 1917.

Le château, abandonné après la mort de Mme du Cayla, fut repris par la commune qui le restaura en 1963 pour en faire le musée d'histoire locale.

À découvrir

  • Église du Vieux Saint-Ouen (4, rue Planty), témoin de l'histoire de la ville, est un édifice dont l'origine date du XIIe siècle, mais qui fut plusieurs fois restauré, notamment au cours du XIXe siècle, inscrit à l'inventaire des monuments historiques.
  • Église Notre-Dame-du-Rosaire de 1902, néo-romane
  • Église du Sacré-Cœur de 1933 par Charles Nicod, de style néo-roman.
  • La salle Macchiavelli qui servit aux offices religieux avant la construction de l'Église du Sacré-Cœur.
  • Le musée Pierre-Cardin (33, boulevard Victor-Hugo) : Pierre Cardin a décidé d'installer son musée entre la mairie et les docks de la commune, dans une ancienne usine de peinture de 3 000 m² rachetée il y a six ans.
  • La Chope des Puces 122, rue des Rosiers, lieu culte du jazz manouche depuis plus de 60 ans et désormais salle de spectacle, école de guitare, atelier de fabrication traditionnelle de guitares
  • L'usine Citroën 23, avenue du Capitaine Glarner. En 1848 l'industriel et inventeur Joseph Farcot s'implante à Saint-Ouen, et ouvre une usine spécialisée dans les machines à vapeur. Le constructeur automobile André Citroën rachète l'ensemble des bâtiments en 1919 pour y établir une usine d'emboutissage destinée à la construction automobile. Cette usine est aujourd'hui classée parmi les monuments historiques de la ville de Saint-Ouen.
  • Deux cimetières :
    • Le cimetiére communal.
    • Le cimetière parisien appartenant à la Ville de Paris. Entrée principale : avenue Michelet,

Sport

L'extérieur du stade Bauer

La ville possède un stade, inauguré le 24 octobre 1909, dont le nom officiel est le stade de Paris mais qui est aussi connu sous le nom de stade Bauer, stade hôte de l'équipe du Red Star et qui a accueilli des matchs internationaux.

La ville dispose aussi d'une patinoire et du centre nautique Auguste-Delaune, ainsi que du complexe sportif de l'Île des Vannes, situé sur le territoire de la commune de l'Île-Saint-Denis

Jumelages[17]

Personnes liées à la commune

Chansons sur Saint-Ouen

  • Aristide Bruant a chanté À Saint-Ouen.
  • Dona a chanté l’Idylle à Saint-Ouen
  • Édith Piaf a chanté Entre Saint-Ouen et Clignancourt.
  • Mister you, évoque les marchés au puces de clignancourt dans un de ses morceaux.
  • Henri Salvador a composé la chanson Trompette d'occasion sur le marché aux puces.
  • Yves Simon, dans Histoire d'un vaurien, évoque également le marché aux puces.
  • Daniel Guichard, dans Le Gitan, parle de la ville.
  • Le texte de Pierre Frachet Ma môme, interprété par Jean Ferrat, évoque aussi la ville.
  • Alpha 5.20, évoque le marché aux puces dans l'ensemble de ses morceaux.

Notes et références

  1. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  2. La gare de Saint-Ouen-sur-Seine, sur la ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne, aujourd'hui désaffectée
    Une autre gare desservait la ville, celle de Saint-Ouen-sur-Seine, ouverte en 1908, située environ 500 m au sud-est de la mairie sur la ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne ou ligne des Grésillons ; elle a été désaffectée lors de l'intégration de la partie nord de cette ligne dans le RER C.
  3. http://www.stif.info/les-developpements-avenir/les-projets-contrats-plan-projets-etat-region-cper/metro/projets/5-dot-4-01-ligne-13-desaturation-prolongement-ligne-14-saint-ouen-3294.html
  4. Source : INSEE - Résultats du recensement de la population de 2008 - Emplois au lieu de travail.
  5. Batiactu- info, emploi, moteur de recherche BTP & immobilier
  6. Nom des villes françaises sous la Révolution
  7. L'office municipal d'HBM de Saint-Ouen est l'ancêtre de l'Office public de l'habitat de Saint-Ouen
  8. Paris et l’Île-de-France, collection Terre des villes, Edition BELIN
  9. "SAINT-OUEN : Jacqueline Dambreville (PCF) a été élue maire", article dans Le Monde du 13 avril 1999.
  10. Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissariat de Saint-Ouen
  11. Le Figaro - Délinquance : palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis
  12. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  13. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  14. Données chiffrées sur les logements sociaux en Seine-Saint-Denis
  15. a, b et c Contrat Urbain de Cohésion Sociale 2007- 2009 de la ville de Saint-Ouen
  16. Il est implanté sur l'emplacement des anciennes glacières de Saint-Ouen qui fournissaient autrefois une grande partie de la glace utilisée à Paris. Ces glacières consistaient en un puits de 10 mètres de profondeur et de 33 mètres de diamètre, on y fabriquait de la glace par des procédés artificiels.
  17. Source : Les villes jumelées sur le site de la ville.

Voir aussi

L'histoire d'une ville développée.

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Articles connexes

Liens externes


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