Maison de Melun

Maison de Melun
Image représentant deux personnes Cette page explique l'histoire ou répertorie les différents membres de la famille de Melun.
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Maison de Melun
Blason de la famille de Maison de Melun
Blasonnement : D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef du même[1],[2].
Devise(s) : « Virtus Et Honor. »
« Quis contraltos ? »
(Qui sera contre nous[3]?)
Cri : À Moy Meleun !
Familles d'origine ou apparentées : Alliée aux « Ottoniens »
(Ducs de Saxe),
« Bouchardides »
(Comtes de Vendôme),
« Thibaldiens »
(Maison de Sancerre)Villebéon de Nemours
Maison de Sancerre,
Famille de Tancarville,
Maison d'Antoing,
« l'Archevêque »-de-Parthenay,
Maisons capétiennes de Courtenay,
d'Artois,
et de Dreux,
- Branche aînée fondue dans la maison d'Harcourt au XVe siècle
Branche(s) : de la Borde-le-Vicomte,
de Brumetz
de Maupertuis
Allégeance(s) : Pavillon royal de la France.png Royaume de France
Flag of the Duchy of Burgundy.svg Duché de Bourgogne
Flag of the Duchy of Burgundy.svg  Pays-Bas bourguignons
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas des Habsbourg
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
Château(x) et hôtel(s) : Blandy
Tancarville
Antoing
Fonction(s) civile(s) : 1 Grand maître de France
3 Grands chambellans de France
1 Grand bouteiller de France
1 Grand-maître des eaux et forêts de France
Chambellan de Normandie
Fonction(s) militaire(s) : 1 Grand-maître des arbalétriers puis maréchal de France
Connétables héréditaires de Normandie
Fonction(s) ecclésiastique(s) : 1 Évêque de Poitiers,
3 Archevêques de Sens,
1 Évêque-comte de Châlons et pair de France
1 Évêque d'Arras puis de Thérouanne
3 Abbesses de Notre-Dame du Lys
Preuves de noblesse
 - Montres : Breteuil (12 avril 1277[1])
 - Admis aux honneurs de la Cour : 1665[4]
8 mai 1731[1]

La Maison de Melun, originaire du village éponyme situé en Île-de-France (Seine-et-Marne), est une ancienne famille noble française.

Le nom de cette maison est orthographié dans les chartes latines « Meloduno, Meleduni, Melinudensis, » etc, et dans tous les actes français Meleun, Mellun, et plus communément Melun.

Sommaire

Généralités

La maison de Melun a joui d'une illustration, et répandu un éclat peu communs, même parmi les plus grandes familles du royaume.

Elle a dû son rang et sa splendeur aux grandes charges dont elle a été revêtue, aux possessions nombreuses et titrées qu'elle avait dans diverses provinces et aux alliances illustres qu'elle a contractées, soit avec les branches d'Artois, de Dreux et de Courtenay, issues de la maison de France, soit avec diverses maisons princières d'Allemagne et les premières familles de France.

La maison de Melun a donné deux grands maîtres de France, trois grands chambellans, un grand bouteiller, un maréchal, un grand maître des arbalétriers et deux grands maîtres des eaux et forêts de France, plusieurs généraux d'armée, des lieutenants-généraux, des gouverneurs de provinces, des ambassadeurs, des connétables héréditaires de Flandre et de Normandie, des pairs de France, des grands d'Espagne de la première classe, des princes de l'église, des chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit et de l'ordre de la Toison d'Or, un commandeur, grand'croix de l'ordre de Saint-Louis, et un grand nombre de personnages célèbres ou recommandables.

Généalogie

Origines

Quant à son origine, Robert, moine de Saint-Remi de Reims, dans son Histoire de la Terre-Sainte, la dit issue de race royale. La tradition de cet historien, qui vivait du temps de la première croisade, en 1096, s'est perpétuée constamment jusque dans les monuments publics d'une authenticité irrécusable ; en effet, dans des lettres données par Charles VI, au mois de novembre 1392, confirmatives de l'ordonnance de Charles V de l'an 1374 concernant la majorité des rois de France, ce prince qualifie le vicomte de Melun[5], présent, « nostri consanguinei ».

« Cette maison a formé plusieurs branches, dont les principales ont été mentionnées dans l'Histoire des Grands-Officiers de la Couronne, par le père Anselme, t. V, p. 221 ; dans le Grand Dictionnaire Historique, par Moréri, édition de 1759, t.X, p. 32 à 53 du Supplément, et par plusieurs autres historiens.
Le but qu'on se propose dans cet article n'est donc pas de rappeler dans tous leurs détails filiatifs ces diverses branches de la maison de Melun, la plupart éteintes de nos jours , mais de suppléer au silence du P. Anselme sur la seule branche de cette illustre maison qui ait survécu, dont les titres ont été ignorés de l'historien des grands officiers de la couronne, et sur laquelle il s'est glisé quelques graves inexactitudes dans l'ouvrage de Moréri. Les titres decelte branche, dont le chef a été admis aux honneurs de la cour et présenté au roi le 8 mai 1731, ont été vérifiés en 1821, par M. Chérin, avocat, ancien premier commis du cabinet de l'ordre du Saint-Esprit, et neveu du célèbre généalogiste du même nom. C'est d'après le mémoire résumé de ces titres, dont la vérification avait été précédemment faite par M. d'Hozier, suivant son certificat du 8 avril 1818, qu'a été basée la généalogie qui va suivre; mais, comme ce mémoire n'établit la filiation qu'à partir d'Adam III, vicomte de Melun en 1244 (Xe degré de la généalogie), et que les neuf générations qui l'ont précédée n'ont été rapportées que d'une manière incomplète par les historiens, on a cru devoir rétablir ici ces premières générations, et développer quelques-unes des suivantes, d'après une immense collection de matériaux destinés à une histoire générale de la maison de Melun, et existante à la Bibliothèque du Roi, parmi les manuscrits de M. Clairambault, sous le titre de
Recueil de copies et d'extraits de titres, concernant les anciens vicomtes de Melun, depuis le sixième siècle jusqu'en 1399. Les fragments qui vont suivre, sur les premiers possesseurs de la terre et du château de Melun, sont également extraits de ce recueil. »

— Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France.

« On voit par ce qui précède qu'Élisabeth devait être très proche parente du roi Hugues Capet, puisque ce prince lui donna les comtés de Melun et de Paris, lorsqu'elle se maria en secondes noces avec Bouchard Ier, comte de Vendôme et de Montoire. Ne pourrait-on pas raisonnablement conjecturer qu'elle était sa tante, et la propre sœur d'Hedwige, dont le père, Henri Ier, duc de Saxe, en 912, élu roi de Germanie en 919, descendait du fumeux Witikind ? Quoi qu'il en soit, il est avéré, par le témoignage unanime des historiens, qu'Elisabeth était très-proche parente d'Hedwige de Saxe, et qu'elle eut de son premier mari, le comte de Corbeil, plusieurs enfants dont le sort est ignoré, excepté Albert, dont la fille, nommée Germaine, fut mariée, en 1013, avec Mauger ou Maugis, fils de Richard Ier, duc de Normandie, lequel fut comte de Corbeil après Bouchard Ier comte de Vendôme. On sait d'ailleurs que celui-ci, second mari d'Elisabeth, n'eut que deux fils, le premier, Bouchard II, qualifié vicomte de Melun, et décédé avant son père, et le second, Rainald, évêque de Paris, mort en 1016. Il y a lieu de croire qu'après la mort du vicomte Bouchard II, Salon et Josselin furent investis successivement de la vicomté de Melun par Hugues Capet ; et, comme ils étaient parents de ce monarque, il est probable qu'ils étaient fils d'Elisabeth et d'Aymon, comte de Corbeil, son premier mari. C'est la seule manière d'expliquer cette antique parenté de la maison de Melun avec l'auguste maison de France, consacrée par le témoignage des historiens contemporains. Pour la rendre plus intelligible au lecteur, on va l'établir par le tableau suivant. »

— Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France.

  1. Hedwige de Saxe, fille de Henri Ier, roi de Germanie, et de Mathilde, comtesse de Ringelheim, sa seconde femme, fut mariée avec Hugues le Grand, duc des Francs, fils du roi Robert Ier. Ce prince donna le comté de Corbeil en dot à Élisabeth, proche parente de sa femme, en la mariant avec Aymon. Hedwige fut la seconde femme de Hugues le Grand, qui laissa d'elle, entr'autres enfants, Hugues Capet.
  2. Hugues Capet, roi de France en 987, confirma, en faveur de Josselin Ier, vicomte de Melun, les privilèges de l'abbaye de Saint-Père de Melun. Il mourut en 996.
  3. Robert II, roi de France en 996, mort à Melun le 20 juillet 1030, avait confirmé les mêmes privilèges à Hervé, vicomte de Melun.
  4. Henri Ier, roi de France en 1031, mort en 1060, a aussi confirmé les mêmes privilèges en faveur d'Ursion Ier, vicomte de Melun.

5. Philippe Ier, roi de France, confirma les mêmes privilèges en 1084, en faveur de comte de Vermandois en 1080, mort à Tarse, en Cilicie en 1101.

  1. Élisabeth, proche parente d'Hedwige de Saxe, épousa, 1°, avec l'agrément de Hugues le Grand, duc des Francs, vers 940, Aymon[11], comte de Corbeil ; 2° avec l'agrément de Hugues Capet, Bouchard Ier, comte de Vendôme, et, par ce mariage, comte de Melun et de Paris. Elle eut plusieurs enfants de son premier mari, entr'autres, Salon, vicomte de Melun en 991, Josselin Ier, qui suit, et Thibaut, abbé de Saint-Maur-des-Fossés.
  2. Josselin Ier, vicomte de Melun, en 998, fut un des bienfaiteurs de l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, où il prit l'habit religieux sur la fin de ses jours.
  3. Hervé, vicomte de Melun, mentionné par l'auteur du livre des Miracles de Saint-Liesne, sous l'an 1030, fut tué dans un combat près d'Yvetot en 1045.
  4. Ursion Ier, vicomte de Melun, bienfaiteur de l'abbaye de Saint-Aubert de Cambray en 1065, souscrivit une charte du roi Henri Ier en 1067.
  5. vicomte de Melun, en 1084, qualifié cousin de Hugues le Grand, comte de Vermandois, par le moine Robert en son Histoire de la Terre Sainte, où Guillaume Ier avait accompagné ce prince.

Branche aînée des vicomtes de Melun

La filiation des vicomtes de Melun est prouvée depuis Josselin Ier, qui suit.

I. Josselin Ier, vicomte de Melun, vers 992, probablement frère et successeur du vicomte Salon, qui vivait en 991, tenait rang parmi les grands seigneurs qui composaient la cour de Hugues Capet et celle du roi Robert. En 998, du consentement de Bouchard Ier de Vendôme, vicomte de Melun, et de Rainald, évêque de Paris, son fils, le vicomte Josselin, donna la paroisse de Noisy-le-Sec à l'église de Saint-Maur-des-Fossés, où, quelque temps après, suivant l'usage de ces siècles reculés, il prit l'habit religieux[12]. Il eut pour fils et successeur Hervé, qui suit ;


II. Hervé, vicomte de Melun en 1050, mentionné sous cette date par l'auteur des Miracles de Saint-Liesne, est cité comme un grand guerrier dans les anciennes chroniques, lesquelles rapportent qu'il fut tué dans un combat près d'Yvetot, en Normandie, en 1045. Il avait épousé Agnès, qualifiée vicomtesse de Melun dans une charte de l'an 1030. Elle le rendit père d'Ursion Ier, qui suit,


III. Ursion Ier, vicomte de Melun, est qualifié prince dans une charte de l'an 1065, par laquelle il fit don d'un précieux reliquaire à l'abbaye de Saint Aubert de Cambrai[13]. Ursion Ier souscrivit, en 1067, la charte de la dédicace de l'église de Saint-Martin-des-Champs, promulguée par le roi Philippe Ier. On remarque qu'Ursion signa immédiatement après le jeune comte Baudouin[Lequel ?], Hugues III, comte de Meulan, Guillaume Busac, comte de Soissons et Rainaud, comte de Corbeil, et avant Gui Ier de Montlhéry, Simon Ier de Montfort, Thibaud de Montmorency et tous les Grands Officiers de la Couronne[14]. Ursion eut pour fils :

  1. Cambrai contre l'évêque et le chapitre de cette ville. Il vivait encore en 1120. Marguerite, fille de Milon II de Bray, châtelain de Montlhéry, fut l'épouse de Manassès de Melun, suivant Moréri. Il est certain que l'époux de cette dame se nommait Manassès, et qu'il était vicomte de Sens. Il pouvait être le même que le fils d'Ursion Ier. Manassès, vicomte de Sens, très-probablement fils d'Ursion Ier, vicomte de Melun, avait :
    1. un fils nommé Hilduin, seigneur de Marolles, en Brie, en 1120 ;
    2. Salon, vicomte de Sens en 1145, fils et successeur de Manassès, fut père de deux fils :
      1. Guerin, vicomte de Sens, mort en 1168. Avec la vicomtesse Ermence, sa femme, celui-ci eut pour fils
        1. Burchard II, successeur de son oncle Burchard Ier comme vicomte de Sens[15] ;
      2. Burchard Ier, vicomte de Sens après son frère.
  2. Hugues de Melun, vivant en 1098 ;
  3. Ursion de Melun, évêque de Beauvais en 1085, décédé au mois d'avril 1089,

IV. vicomte de Melun, obtint du roi Philippe Ier, en 1084, la confirmation des privilèges de l'abbaye Saint-Père de Melun, que les rois Hugues Capet, Robert le Pieux, et Henri Ier avaient accordés aux vicomtes de Melun, ses prédécesseurs. Il se croisa avec Hugues Ier « le Grand », comte de Vermandois, en 1096, et durant cette expédition, il s'acquit le surnom de « Charpentier », parce que, suivant les chroniques du temps, il ne se trouvait point d'armes qui pussent résister à l'effort de ses coups. Robert , moine de l'abbaye de Saint-Remi de Reims, qui a consigné ce fait dans son Histoire de la Terre-Sainte, et qui connaissait personnellement le vicomte Guillaume de Melun, ajoute dans un autre passage, en parlant du siège d'Antioche, en 1098, « qu'il était issu de race royale, et cousin de Hugues de France, surnommé « le Grand », comte de Vermandois, frère du roi Philippe Ier. »[16]. Guillaume Ier eut, entr'autres enfants :

  1. Ursion II, dont l'article suit ;
  2. Eudes de Melun, qui céda, en 1141, à l'abbaye de Honnecourt, un droit qu'il avait à Villers-Guislain, et voulut être enseveli dans cette abbaye, à laquelle il fit don de quelques reliques de saint Damien et de saint Éloi[17].

V. Ursion II, vicomte de Melun en 1132, reconnut, en 1138, du consentement de sa femme, qui n'est pas nommée dans cette charte, en faveur de l'abbé et des religieux de Saint-Maur-des-Fossés, n'avoir aucun droit de coutume dans les ville et bourg de Moisenay et de Courceaux. Ses enfants furent :

  1. Adam Ier, vicomte de Melun, nommé, en 1143, dans une charte que le roi Louis VII « le Jeune » accorda à l'abbaye Saint-Père de Melun. II mourut sans postérité avant l'année 1150 ;
  2. Josselin II, qui a continué la descendance;
  3. Gilles de Melun, seigneur de « Villefermoix » (Villefermoy) en 1146, mentionné, en 1147, dans l'acte de fondation de l'abbaye de Barbeaux, pour laquelle il avait cédé un domaine[18]. Il fut père de :
    1. Adam de Melun, chevalier, seigneur de Villefermoix en 1189, avoué ou protecteur de la terre de Saint-Denis de Grand-Puy[19]. Il avait épousé Helvise ou Héloîse, dame de Nangis, veuve de Pierre de Britaut, chevalier, seigneur « à cause d'elle » de Nangis. Elle eut de son second mari :
      1. Gilles de Melun, seigneur de Villefermoix en 1219 ;
      2. Henri de Melun, qui vivait en 1219 ;
      3. Dreux de Melun, qui vivait en 1219 ;
      4. Marie de Melun, femme, en 1219, de Jean, seigneur de Saint-Vallery en Vermandois ;
      5. Lucienne de Melun, mentionnée avec ses frères et sa sœur dans une charte de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, de l'année 1208, et dans une autre du Paraclet de l'an 1219.

VI. Josselin II, vicomte de Melun, succéda à son père, avant l'an 1150, et donna, eu 1156, à l'abbaye de Barbeaux, la moitié de la forêt du Fesc, moyennant un cens annuel de 12 écus. (Gallia Christ., t. XII, Instrumenta, colonne 42.) Il est mentionné dans une charte de 1152. Son décès est marqué au 20 juin dans l'obituaire de l'église Notre-Dame de Melun. Il laissa d'Alpaïs, son épouse :

  1. Louis Ier, dont l'article suit;
  2. Jean, vicomte de Melun, qui, de concert avec Pétronille, dame de Chartrettes, sa femme, légua 30 francs à l'église de Barbeaux en 1180. On le croit père de :
    1. Henri de Melun, bienfaiteur de l'abbaye de Vermand en 1190. Béatrix, sa femme, en était veuve en 1197 ;
    2. Guérin de Melun, mort le 15 des ides de novembre avant 1200, et inhumé dans l'église de Saint-Victor, à Paris;
    3. Geoffroi de Melun, mort en 1200, et inhumé à Saint-Victor ;
    4. Barthélemi de Melun, rappelé en 1233, comme ayant fait don à l'abbaye de Saint-Victor, à Paris, d'une maison sise à Garlande[20]. ;
    5. Gertrude de Melun, inhumée à Saint-Victor ;
    6. Yvette de Melun (« Yde »), mariée, vers 1190, avec Robinet, sire de Rambures ;
  3. Adam de Melun, nommé dans une charte de Saint-Père en 1172. Il souscrivit, en la même année, une charte de Bouchard V, fils de Mathieu Ier, baron de Montmorency, par laquelle il fit don de la forêt de Merville à l'abbaye du Val-Sainte-Marie;
  • 4°. Gilles de Melun ;
  • 5°. Aveline de Melun, mariée, avant 1177, avec de Villebéon, seigneur de Nemours et de Guercheville, dont elle était veuve en 1191.

VII. Louis Ier, vicomte de Melun, fut présent, en 1172, à l'accord que le roi Louis VII « le Jeune » fit conclure entre Gauthier de Villebéon, seigneur de Nemours, son chambellan, et l'abbé de Barbeaux. Il est encore nommé dans une charte de l'abbaye de Saint-Denis, de l'an 1183. De Gisle, son épouse, dont le surnom est ignoré, il laissa six fils et deux filles :

  1. Adam II, dont l'article viendra ;
  2. Jean de Melun, chanoine et archidiacre de Sens en 1216, évêque de Poitiers en 1235. Il exempta, en 1246, Alfonse de France, comte de Poitiers, frère du roi saint Louis, de l'hommage que ce prince devait aux évêques de Poitiers pour le château de Civray. Il mourut dans un âge très-avancé en 1257, et fut inhumé dans l'abbaye du Jard, près de Melun, sépulture de ses ancêtres ;
  3. Renaud de Melun, chanoine de Sens en 1216 ;
  4. Guillaume de Melun, archidiacre de Sens en 1221 ;
  5. Simon de Melun, qualifié chevalier en 1194. C'est sans doute le même que Simon de Melun, gouverneur de Saint-Quentin, inhumé, en 1231, dans l'abbaye du Mont-Saint-Martin (Gouy, aujourd'hui dans l'Aisne) avec Euphémie de Thourotle[réf. nécessaire], sa femme, selon Rosel ;
  6. Raoul de Melun ;
  7. Adélaïde de Melun, morte avant 1234, femme de Hugues, seigneur d'Égreville ;
  8. Gisle de Melun, marié à Eudes de Montiers.

VIII. Adam II, vicomte de Melun en 1200, chevalier, transigea avec le prieur de Saint-Martin-des-Champs à Paris, au mois de novembre 1209, relativement aux différents qu'ils avaient ensemble pour la terre et les bois de Blandy. Cet acte est scellé du sceau du vicomte de Melun, représentant 7 besants, 3, 3 et 1 , avec un chef. Dès l'année précédente, le vicomte de Melun avait été envoyé par le roi Philippe II « Auguste » en Poitou, contre Aimeri VII, vicomte de Thouars, commandant les troupes de Jean sans Terre, roi d'Angleterre, dans cette province, et contre Savary Ier de Mauléon, lesquels avaient fait une incursion et porté le ravage dans les terres du roi de France. Le vicomte de Melun les vainquit, les mit en pleine déroute, et fit prisonnier de guerre le vicomte de Thouars[21]. Le vicomte de Melun rendit des services non moins signalés à la bataille de Bouvines[22], en 1214, et les chroniques du temps ont consacré les prodiges de valeur, de sang froid, et de capacité qu'il fit dans cette journée. Ce fut lui, qui, à la tête de l'avant-garde, soutint la première attaque des ennemis, pour donner au roi le temps de ranger son armée ; ensuite il alla se replacer au front de la première ligne, avec le duc Eudes III de Bourgogne, Mathieu II de Montmorency et les comtes de Beaumont (Jean) et de Saint-Pol (Gaucher III de Châtillon)[23]. (Chroniques de Saint-Denis ; Recueil des historiens de France, t. XVII, p. 408.) L'année suivante, 1215, le vicomte de Melun accompagna Louis de France (depuis Louis VIII), en Languedoc, lorsque ce prince eut entrepris la croisade contre les Albigeois. Il accompagna ce même prince, en 1216, lorsqu'il passa en Angleterre pour y recevoir la couronne, à la sollicitation des barons et de la noblesse. Avant de s'embarquer à Calais, Adam fit dans ce port, le dimanche après la Saint-Nicolas, 11 décembre de la même année, un testament, par lequel il légua divers biens a l'abbaye du Jard, et fonda une chapelle dans son château de Blandy. Il en confia l'exécution à Jean de Melun, son frère, et à Gautier II de Villebéon, seigneur de Nemours, son cousin germain. Adam mourut en Angleterre le 22 septembre 1220, suivant Albéric, Philippe Mouskes et le martyrologe de l'abbaye de Barbeaux. Il avait épousé Aremburge, qui lui survécut, et dont il laissa :

  1. Guillaume II, dont l'article suit ;
  2. Adam de Melun, dont on ignore la destinée ;
  3. Louis de Melun, qui fut père de :
    1. Hugues de Melun, chanoine de Saint-Victor, en 1245 ;
    2. Rixende de Melun, vivante en 1242 ;
  4. Héloïse de Melun, à laquelle son père légua pour la marier 100 livres de rente en fonds de terre, et 1 000 livres en argent. Elle épousa Jean de Garlande, chevalier.

IX. Guillaume II, vicomte de Melun, confirma, en 1220, aux religieux de l'abbaye de Vauluisant (ordre de Cîteaux, diocèse de Sens) le droit de salage, que le vicomte Louis, son aïeul, leur avait accordé. Il fit son testament au mois d'août de la même année, et fut inhumé le 4 mai 1221, dans l'abbaye du Jard, en la tombe de ses prédécesseurs II avait épousé, avant l'an 1211, Agnès, dame de Montreuil-Bellay, d'une maison qui florissait au XIIe siècle, et prétendait descendre des comtes d'Anjou. Elle était fille unique et héritière de Geraud III, seigneur de Montreuil-Bellay, et de Bathilde, sa femme. Elle se remaria à Waleran, baron d'Ivry, puis à Étienne de Sancerre, seigneur de Châtillon-sur-Loing, grand bouteiller de France, troisième fils d'Étienne de Champagne, comte de Sancerre. Elle avait eu du vicomte de Melun, son premier mari :

  1. Adam III, dont l'article suit ;
  2. Guillaume de Melun , chevalier, qui se rendit caution pour la somme de 500 marcs d'argent, comme garantie du traité conclu au mois d'octobre 1228, par l'entremise du cardinal Romain (Romain « de Saint-Ange ») (en italien : Romano Frangipani), entre le comte de Champagne et les Templiers. Lui et Perseysie, alias Persoïde, dame de Vaux, sa femme, confirmèrent, au mois de mars 1229, les aumônes que feu Gilles de Melun, seigneur de Givry, son frère, avait faites à l'Hôtel-Dieu de Melun. Ils eurent deux fils, suivant les mémoires de Dom Villevieille à la Bibliothèque du Roi, savoir :
  3. Gilon de Melun, époux, en 1265, d'Isabelle;
  4. Adam de Melun, dit « de Vaux », qui peut avoir été père de :
    1. Simon de Melun, seigneur de Vaux-le-Vicomte en 1336 ;
    2. Marguerite de Melun, religieuse en 1336 ;
    3. Jeanne de Melun, religieuse en 1336 ;
  5. Gilles de Melun, seigneur de Givry, décédé avant 1229 ;
  6. Mathilde de Melun, mariée, par contrat de l'année 1230, avec Anseau de Traînel, seigneur de Voucienne, en Champagne ;
  7. Aremburge de Melun, religieuse à Longchamps en 1260.

X. Adam III, vicomte de Melun, seigneur de Montreuil-Bellay, etc., demeura quelque temps sous la tutelle d'Agnès, sa mère. Il promulgua une charte en faveur de l'abbaye du Jard, en 1244. Étant sur le point de faire le « voyage d'outre-mer » (septième croisade)[24]. Adam III fit, au mois de juillet 1249, son testament, par lequel il légua plusieurs biens à l'abbaye de Barbeaux, et dont il nomma exécuteurs son grand-oncle, Jean de Melun, évêque de Poitiers, l'abbé du Jard, Gilles de Villemarchais, Galeran de Chartrettes, chevaliers, et Comtesse, épouse de lui testateur[25]. La mort du vicomte Adam III est portée au 9 février 1250, (v. st.) dans le martyrologe de Notre-Dame de Melun. Il avait épousé 1°, vers 1235, Gertrude, morte sans enfants ; 2°, en 1239, « Comtesse » (ou Constance) de Sancerre (1221-1275[26]),

Armes de la maison de Sancerre : D'azur, à la bande d'argent, cotoyée de deux cotices d'or, potencées et contre-potencées, au lambel de gueules, brochant sur le tout[27].

dame de Concressault, d'Esprennes, et en partie de Marcheville et de « La Louppe », fille d'Étienne II de Sancerre[28], grand bouteiller de France, et d'Ænor de Nesle-Soissons, sa première femme. Par lettres du mois de mars de la même année 1239, Étienne II de Sancerre, père de Comtesse, lui assigna pour dot une rente de 200 livres, assise sur son château de Châtillon-sur-Loing, et sur ses autres domaines[29]. Cette dame, par acte du mercredi avant la Saint-Pierre-aux-Liens 1260, confirma à l'abbaye de Barbeaux les aumônes que son père avait faites à cette abbaye. L'acte est scellé d'un sceau représentant une dame debout, vêtue de menu-vair, tenant une fleur de lys, et autour de laquelle on lit cette légende : « S. Comitissœ vice comitissœ Melodunensis » avec les armes de Melun, 7 besants, 3, 3 et 1, et un chef pour contre-scel[30]. Elle et Alix de Sancerre, dame de Dangu, sa sœur, plaidaient au parlement en 1263, contre Étienne de Sancerre, leur frère. Comtesse vivait encore en 1275. Ses enfants furent :

  1. Guillaume III, vicomte de Melun, seigneur de Montreuil-Bellay, etc., qui, par acte du 4 janvier 1264, du consentement de Comtesse, sa mère, et d'Adam et Jean de Melun, ses frères, alors majeurs, confirma et ratifia la donation que Jean de Villemineur, chantre de l'église Notre-Dame de Melun, avait fait par son testament à son église, de la dîme d'Aubigny. Le sceau du vicomte Guillaume, apposé à cet acte, le représente à cheval, l'épée nue à la main, et ayant un bouclier, chargé de 7 besants, 3, 3 et 1, avec un chef ; au revers est une croix pour contre-scel, et autour, cette légende : « Sig. Guilelmi, vicecomitis Melodunensis ». En 1270, le vicomte de Melun accompagna le roi Saint-Louis au voyage d'Afrique, avec 3 bannières et 12 chevaliers, ayant 5 000 livres d'appointements et bouche à cour à l'hostel du roy[31]. Il rendit aussi d'importants services à Charles de France, roi de Naples et de Sicile, qui, pour le récompenser, lui donna le comté de Corse. Guillaume III mourut sans postérité en 1278, et fut inhumé en l'abbaye du Jard ;
  2. Adam IV, vicomte de Melun, seigneur de Montreuil-Bellay, lequel a continué la branche aînée, devenue comtes de Tancarville, barons de Varenguebec, etc., éteinte au commencement du XVe siècle.
  3. Simon de Melun, maréchal de France en 1290, et précédemment Grand-maître des arbalétriers[32], à son retour de la huitième croisade (1270) de Saint Louis, auteur de la branche des seigneurs de La Loup(p)e et de Marcheville, éteinte dans la personne de son arrière-petit-fils, Simon de Melun, décédé sans postérité après l'année 1383. Ce rameau, ce rameau qui portait pour brisure 3 merlettes de sable sur le chef, s'était allié aux maisons de Beaumont-Luzarches, de Champagne-Sancerre et Sully, de Coutes, de Mornay, de Préaux, de La Sableiges de La Salle-Viévy, de Husson, et de Vaux-le-Pénil ;
  4. Robert de Melun, mort sans postérité après 1298 ;
  5. Philippe de Melun, mort sans enfants après 1312 ;
  6. Jeanne de Melun, mariée a Henri Ier, sire de Trainel, mort en 1281 ;
  7. Aliénor ou Éléonore de Melun, femme de Gauthier IV de Villebéon, surnommé « le Chambellan », seigneur de Nemours, fils de Gautier III et d'Alix de Vierzon ;
  8. Comtesse de Melun, abbesse de Notre-Dame du Lys, en 1276, morte en 1300.

Cette branche a donné trois archevêques de Sens :

Trois grands chambellans de France :

Blason Guillaume IV de Melun.svg

Cette branche, qui écartelait, aux 1 et 4 de Melun ; aux 2 et 3 de gueules, à l'écusson d'argent, accompagné de 8 quintefeuilles d'or en orle, qui est de Tancarville[1]. (Cimier : un taureau issant.) s'est alliée aux maisons d'Antoing, « l'Archevêque »-de-Parthenay, d'Artois-Eu, d'Auxy, de Beauval, du Bec-Crespin, de Brimeux, de Brugères, de Champagne-Sully, de Chastenois, de Courtemblay, de Dreux-Montpensier, de Fienties, d'Harcourt-Montgommery, d'Issy, de Marigny, de Noyers-Joigny, de Tancarville et de Vaudetard.

Branche d'Antoing-d'Épinoy

Blason Hugues de Melun (n°1014 de l'Armorial de Gelre).svg

1300 † 6 décembre 1354), dame d'Antoing, d'Épinoy, de Sottegem, châtelaine de Gand, sa seconde femme, fut apanagé des biens de sa mère, et forma la branche des comtes et princes d'Épinoy, châtelains de Gand (de), marquis de Roubaix et de Richebourg, comtes de Saint-Pol, etc., connétables héréditaires de Flandre, et sénéchaux héréditaires de Hainaut. Cette branche a donné quatre chevaliers de l'ordre de la Toison d'Or, et un chevalier de l'ordre du Saint-Esprit :

  1. Jean IV de Melun (de) ( † 15 février 1484), fils aîné de seigneur d'Antoing et d'Épinoy, vicomte de Gand (de), seigneur de Rosny, de Beaussart et de Sottegem, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne, gouverneur de Douai, chevalier de la Toison d'Or (1432) : son petit-fils, François de Melun (vers 1462 † après 1521), fut évêque d'Arras (1509-1512), puis de Thérouanne (1513-1521) ;
  2. François de Melun ( † 1547), comte d'Épinoy, baron d'Antoing et de Boubers, chambellan de Charles Quint, chevalier du même ordre en 1516 ;
  3. Robert de Melun, 1er marquis de Roubaix (mars 1579), seigneur de Richebourg et de Caumont, général de la cavalerie de Philippe II, roi d'Espagne, et gouverneur de l'Artois, tué au siège d'Anvers en 1585 ;
  4. Guillaume III de Melun (8 mars 15888 septembre 1635 - Saint-Quentin), prince d'Épinoy et du Saint Empire, marquis de Richebourg et de Roubaix, vicomte de Gand (de) et de Beaussart, connétable et sénéchal de Flandres, grand bailli du Hainaut ;
  5. Alexandre Guillaume de Melun ( † 16 février 1679 - Château d'Antoing), prince d'Épinoy (fils de Guillaume), créé chevalier du Saint-Esprit le 31 décembre 1661, décédé en 1679, père de :
  6. Louis Ier de Melun, prince d'Épinoy, maréchal des camps et armées du roi, dont le fils,
  7. Louis II de Melun, prince d'Épinoy, créé, en 1714, duc de Joyeuse, pair de France, mourut sans enfants, à Chantilly, le 31 juillet 1714, d'une blessure qu'un cerf lui avait faite à la chasse[33].

Les alliances de cette branche sont avec les maisons d'Abbeville, d'Artois-Eu, d'Autriche, de Barbançon-Werchin, de Beaussart, de Berlaimont, de Béthune-Chârost, de Bournel de Thiembronne, de Bournonville (de), de La Bouverie, de Bruges-Gruuthuse (de), de Chabannes-La Palice, de Chabot-Rohan, de Croÿ, de Flandre-Namur, de Foix-Candale, de Ghistelles, d'Hallwin-Piennes, de Hornes (de), de Lalaing, de Ligne-Fauquemberg et Arenberg, de Lorraine-Lillebonne (rameau issu de la maison de Guise), de Luxembourg-Saint-Pol et Fiennes, de Mérode, de Montmorency-Damville, Nivelle et Bours, de Nédonchel, de Piquigny, de Rohan-Soubise[34], de Raisin, Rolin d'Aymeries, de Sainte-Aldegonde, de Sarrebruck-Commercy, de Stavele (de), de la Tour-Bouillon, de Werchin et de Withem.

Blason fam fr Melun.svg

Cette branche, et les trois qui en sont sorties, portaient les armes de Melun, sans brisure ni écartelures.

Rameau des comtes et marquis de Melun

Charles-Alexandre-Albert de Melun ( † 1675), vicomte de Gand (de), quatrième fils de Guillaume III de Melun, prince d'Épinoy, et d'Ernestine de Ligne-Arenberg (31 octobre 158912 juin 1653, fille de Charles d'Arenberg (22 février 1550 - Vollenhove18 janvier 1616 - Enghien), prince d'Arenberg, duc d'Aerschot), a été la souche de la branche dite des comtes de Melun, subdivisée en celle des marquis de Melun, devenus princes d'Épinoy en 1724.


Degré de consanguinité du rameau des comtes et marquis de Melun 
 
 
 
 
Charles-Alexandre-Albert de Melun ( † 1675)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandre, dit « le comte de Melun »
 
Ambroise, dit « le marquis de Melun (de) »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Gabriel ( † 1739)
 
Louise Armande ( † 1734)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise-Elisabeth (17121755)
 
 
Jean Alexandre Théodose (17101738)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Louise Elisabeth (17381791)
 
 
 
 
 
 

Cette branche avait formé ses alliances dans les maisons de Rupierre, de Rohan-Montbazon, de Monchy et de Ghistelles.

Rameau des marquis de Richebourg

François Philippe de Melun ( † 7 février 1690), marquis de Richebourg, comte de Beaussart, chevalier de l'ordre de la Toison d'Or, gouverneur de Valenciennes, de Gueldre, de Mons et du comté de Hainaut, cinquième fils de Guillaume III, prince d'Épinoy, et d'Ernestine de Ligne-Arenberg, a formé le rameau des marquis de Richebourg et comtes de Beaussart.

Branche des vicomtes de Gand

Hugues de Melun, conseiller et chambellan de l'empereur Charles Quint, créé chevalier de la Toison d'Or en 1491, gouverneur d'Arras, etc., second fils de Jean II de Melun, seigneur d'Antoing et d'Épinoy, et de Marie de Sarrebruck-Commercy, a fondé la branche des vicomtes de Gand, éteinte au 18° degré, en 1572, et alliée aux maisons d'Ailly-Piquigny, de Béthune, d'Escornais, de Hornes (de), de Jauche-Mastaing, Rolin d'Aymeries et de Valdeck.

Rameau bâtard des seigneurs de Cottères, d'Illiers, de Locon

Frédéric, bâtard de Melun, fils naturel de Jean III de Melun, seigneur d'Antoing, a formé une branche connue sous la dénomination de seigneurs de Cottères, d'Illiers, de Locon, etc., en Artois, dont le chef, représentant le 21° degré, vivait en 1735, n'ayant qu'une fille.

Cette branche s'était alliée aux maisons Albert (ou « Obert ») de Ternott, Baraut, de Bernemicourt, de Béthencourt, de Bonnières-Guînes, Bourlon, de La Bussière, de Chables, de Fay-Hulluch, de Fléchin, de Génevrière, d'Haudion, Jonglet-de-Moyenville, de Jorne, de Mailly-Haucourt, d'Ostrel, de la Rivière-Remblay, « de Sotto-Major », le Vasseur de « Werquigneul », de la Viefville, de Willerval, de Vitry et de la Voestine.

Blason fam fr Melun-Cottères.svg

Cette branche naturelle portait : écartelé, au 1 de Melun, brisé d'un bâton d'argent péri en barre ; au 2 vairé d'argent et de gueules ; au 3 d'argent, à 3 fasces contre-bretessées de gueules ; au 4 de gueules, à 3 crampons d'or[1].

Seigneurs de La Borde-le-Vicomte et de Normanville

Blason fam fr Melun de la Borde.svgCette branche portait : de Melun , le chef chargé d'un lion naissant de gueules[1].

La Borde-le-Vicomte est un village situé dans la Brie française, à proximité de Melun.

XI. vicomté de Melun, d'Éprunes et de la Borde-le-Vicomte, consentit, en 1270, avec Isabelle, sa femme, et Comtesse de Sancerre, sa mère, à la charte par laquelle le vicomte Guillaume III, son frère aîné, confirma un don que Renaud de Melun, chanoine de Sens, frère de Jean de Melun (évêque de Poitiers), avait fait à l'abbaye de Saint-Jean du Jard. Jean de Melun fit, par le même acte, un don de 20 écus de revenu annuel à cette abbaye, et la confirma dans la possession des biens que ses religieux pouvaient avoir dans l'étendue de ses domaines. (Cartulaire de Saint-Jean du Jard.) Jean de Melun et Isabeau de Montigny,

Armes des Montigny : D'azur, semé de fleurs-de-lis d'or, au lion naissant d'argent (armé et lampassé de gueules[1]), brochant sur le tout[2].

sa femme, partagèrent, au mois d'octobre 1280, les successions de Jean, seigneur de Montigny, et d'Isabelle, sa femme, père et mère d'Isabelle de Montigny, avec Hugues, seigneur de Montigny, en Dunois, frère de cette dame[38].

La même année, Jean Ier de Melun confirma, avec Adam IV, son frère, vicomte de Melun, la donation de 20 livres de rente que leur mère avait faite à l'abbaye du Jard.

Le 2 avril 1285, ces deux frères firent le partage de la vicomté de Melun et de toutes leurs terres de Brie. Jean eut pour sa part, outre la moitié de la vicomté et de ses appartenances, et la moitié des bois de Blandy, la terre seigneuriale de la Borde-le-Vicomte, 128 livres parisis en la vicomté de Melun, et un grand nombre de redevances de et droits féodaux, enfin, ce que la vicomtesse de Melun, comtesse de Sancerre, leur mère, avait acquis à Éprunes et à Poilly[1]. Le vicomte Adam IV scella cet acte de partage de son sceau, semblable à celui du vicomte Guillaume III, frère aîné des copartageants[39]. Par une charte du mois de juillet 1295, Jean de Melun, qualifié chevalier, sire d'Esprennes, amortit 20 arpents de bois que les religieux de l'abbaye de Barbeaux avaient acquis aux roches de Livry. Il vivait encore en 1296, avec Isabelle de Montigny, son épouse, et il était décédé en 1298. Leurs enfants furent :

  1. Adam de Melun, chevalier, seigneur de La Borde et de Châteauvieux, époux d'Isabeau de Meun, et père de :
    1. Isabeau de Melun (mineure en 1306) ;
  2. Jean de Melun, seigneur d'Éprunes, chanoine de Bourges en 1306, puis doyen de l'église d'Auxerre, en 1329 et 1333, décédé avant l'année 1352[40] ;
  3. 1300 et 1306, comme père de :
    1. Agnès de Melun, mineure aux mêmes époques ;
  4. Jean de Melun, dit « le Jeune », rappelé comme défunt en 1306 ;
  5. Gilles de Melun, mort célibataire après 1328 ;
  6. Louis de Melun, seigneur de la Grange, en Brie, co-seigneur d'Éprunes et de la vicomté de Melun. Il est nommé dans le rôle des chevaliers bannerets qui se trouvèrent en l'ost (armée) de Witenfosse, en 1339. Il vivait encore en 1342. Du mariage qu'il avait contracté avec Perrenelle, alias Pétronille de Sailleville, dame de Ronquerolles et de Sailleville (en Laigneville), fille

de Nivelon, chevalier, seigneur des mêmes terres,' laquelle était veuve en 1349, sont provenues :

    1. Marie de Melun, dame en partie de la vicomte de Melun, mineure en 1335. Elle fut mariée avec Jean de la Tournelle, chevalier, seigneur de la Villette, dont elle eut Jean de la Tournelle, écuyer d'honneur du roi, mort sans postérité avant le 10 janvier 1420 ;
    2. Jeanne de Melun, femme de Guillaume de Pomolin, seigneur du Teil, en Brie. Elle est mentionnée, avec sa sœur, dans un titre de l'année 1373 ;
    3. Éléonore de Melun, religieuse en l'abbaye de Chelles, en 1301.

XII. la Chapelle-Gautier, co-seigneur de la vicomté de Melun, traita, conjointement avec Jean et Philippe de Melun, ses frères, le lundi avant la Nativité 1306, de leurs prétentions respectives sur les terres de Châtillon-sur-Loing, de Bailleul et de Concressault, comme héritiers de leur frère aîné, avec Adam IV, vicomte de Melun, leur oncle. Cet acte fut en même-temps la confirmation du partage des biens de comtesse de Sancerre, qui avait été précédemment fait, en 1300, par feu Adam, leur frère aîné, avec le vicomte Adam IV, leur oncle, Jean de Bouville, valet (écuyer), et Marguerite de Bommiers, son épouse[41]. Le mercredi après la fête de saint Marc, évangeliste (25 avril), de la même année 1306, Simon de Melun et Jean, son frère, chanoine de Bourges, tant eu leurs noms que pour leurs frères et leur sœur, et pour Isabeau, fille de feu Adam, leur frère aîné, et Agnès, fille de Philippe de Melun, aussi leur frère, seigneurs pour la moitié de la vicomte de Melun, amortirent en faveur de Thibaud de Châtillon, archidiacre de Ponthieu, une pièce de terre d'environ deux arpents, avec une maison et un courtil, sis à Châtillon en la paroisse de Blandy-les-Tours, que Thibaud tenait en fief d'Adam, vicomte de Melun, leur oncle, et d'eux, sous la réserve de l'hommage de ces biens fonds. Le dimanche, veille de la Saint-Jean 1328, Simon, Jean, Gilles et Louis de Melun, frères, confirmèrent à l'abbaye de Barbeaux le legs qu'y avait fait Marguerite de Livry, veuve d'Adam du Metz, chevalier[42]. Simon vivait encore en 1333, suivant le cartulaire de Bouville. Il avait épousé Marie, probablement dame de Dannemois, de laquelle il laissa :

  1. Jean II, qui suit;
  2. Gilles de Melun, écuyer, qui donna au roi, le 19 juillet 1367, l'aveu de sa seigneurie de Dannemois, à lui obvenue par la succession de Simon de Melun, écuyer, son père, et de feu demoiselle Marie, sa mère. Il donna un autre aveu, le 29 juillet 1372, conjointement avec Jean de Melun, seigneur de la Borde-le-Vicomte, son frère aîné, pour la seigneurie d'Éprunes. II mourut sans postérité;
Dans le même temps vivait :

Simon de Melun, l'un des écuyers de la compagnie de Gui le Baveux, laquelle fit montre à Breteuil le 12 avril 1277.


XIII. 1333, passa, conjointement avec Louis de Melun, seigneur de la Grange, comme héritier de Jean de Melun, seigneur d'Éprunes, son oncle, un accord, au mois de septembre 1342, avec les religieux du Jard, au sujet des cens appartenant à cette abbaye. Jean II et Gilles, son frère, firent hommage au roi pour la seigneurie d'Éprunes, le 19 juillet 1367, et en fournirent l'aveu le 29 juillet 1372. Jean II avait déjà fourni le dénombrement de la terre de la Borde-le-Vicomte le 26 septembre 1366[43].

Jean de Melun, seigneur de la Borde, et Guillaume, archevêque de Sens, furent donnés en otage par le roi Charles V au roi de Navarre, avant le mois de juin 1391, pour la garantie du traité conclu entre ces princes[44].

Jean II de Melun est nommé dans un aveu rendu au roi Charles VI, le 1er juin 1385, par Robert du Plessis, pour partie de la terre de Dannemois, tenant à Jean de Melun, chevalier, cousin de Robert de Dannemois, jadis seigneur de toute cette terre[45].

Armes de la famille de Guerchy : D'or, à 3 pals de gueules ; au chef coupé d'or et de gueules[1].

Jean de Melun avait épousé Isabeau de Guerchy[46] De ce mariage sont provenus :

  1. Jean III,, dont l'article suit ;
  2. Philippe de Melun, qui fut envoyé ambassadeur en Angleterre en 1393, par le roi Charles VI, pour négocier la paix avec cette puissance. Il est mentionné dans des actes de 1411, 1412 et 1414 et est mort sans postérité ;
  3. Agnès de Melun, dame d'Éprunes-en-Brie, mariée avec Pierre II de Courtenay (1334-1394), seigneur de Champignelles, de Saint-Brisson, de Bléneau, etc. , fils aîné de Jean II de Courtenay, seigneur des mêmes terres, et de Marguerite de Saint-Vérain, dame de Bléneau. Elle était veuve en [1395] et vivait encore en 1415.

XIV. Vienne, dont il fit hommage au roi le 5 janvier 1383, puis, le 2 juin 1400, pour la seigneurie de La Borde, donna quittance, les 28 mars et 4 juin 1412, à Jean de Pressy, trésorier des guerres, de deux sommes de 550 livres et de 670 livres, pour les appointements de lui, chevalier-bachelier, d'un autre chevalier-bachelier, de 28 écuyers et de dix archers de sa compagnie[47]. Il fut pourvu, le 4 novembre 1415, de l'office de maître enquêteur des eaux et forêts de France, Champagne et Brie, et il a cette qualité et celle de chambellan du roi dans un titre de l'abbaye de Ferrières du 2 mai 1416. Il donna quittance, le 6 mai 1418, à Guiot du Vivier, valet de chambre du roi et commis par S. M. au gouvernement de la recette de Paris, de la somme de 40 livres parisis pour les appointements de son office de maître enquêteur des eaux et forêts. Il fit hommage au roi, le 10 janvier 1420, pour la sixième partie de la vicomté de Melun, qui lui était échue par le décès de Jean de la Tournelle, son cousin , issu de germain paternel, fils de Jean de la Tournelle et de Marie de Melun[48].

Armes de la famille de Savoisy : D'or, à trois chevrons de gueules, à la bordure engrêlée du même[1].

Il avait épousé, par contrat du 21 janvier 1388 Isabelle de Savoisy, dame du Buignon, et de la huitième partie d'Esgligny-sur-Seine, alias la Motte-Saint-Florentin, dite la Borde, fille de Philippe de Savoisy, chevalier, seigneur de Seignelay et des mêmes terres, conseiller et chambellan du roi, souverain souverain maître d'hôtel de la reine Isabeau de Bavière, et de Marie de Duisy. Ce mariage se fit avec l'agrément du roi Charles VI, qui donna 2000 livres pour les frais de noces. Jean de Melun eut, du chef de sa femme, la terre du Buignon, en Gâtinais (auj. Le Bignon-Mirabeau), avec la huitième partie de la seigneurie d'Esgligny-sur-Seine, en Brie, consistant en une maison nommée Saint-Florentin, et ses dépendances. Il en rendit hommage à Geoffroi de Sergines, chevalier, et à Jean de Noelz, écuyer, époux d'Anastasie du Plessis, dame des Bordes-lès-Compigny, et il reçut l'hommage que lui rendit Pierre de Courlaon, bailli d'Isle, pour MM. les enfants de Nevers, à cause du fief de Chantecler, relevant de son hôtel et maison de Saint-Florentin, suivant la déclaration de cette dernière terre, jointe aux lettres de confiscation de plusieurs autres seigneuries, faite en 1422, sur Philippe de Melun, son fils aîné (les successions de Jean de Melun et d'Isabelle de Savoisy étant alors indivises), à cause de son fidèle attachement aux rois Charles VI et Charles VII, par Henri VI, roi d'Angleterre. Jean III de Melun fut père de :

  1. Philippe de Melun, chevalier, seigneur de la Borde le-Vicomte, chambellan du roi, successivement gouverneur de Brie, de la grosse tour de Bourges[49] et de la Bastille, à Paris. Il était le père de :
    1. Charles de Melun, baron des Landes, grand-maître de France, décapité en 1468, frère aîné de :
    2. Louis de Melun, évêque de Meaux en 1474, mort le 10 mai 1483.

      Philippe de Melun a continué la branche des seigneurs de La Borde-le-Vicomte, de Nantouillet, de Normanville, de Lumigny, barons de Landes, etc., éteinte peu avant l'année 1592, après s'être alliée aux maisons de Champagne-la-Suze, de la Chapelle-Rainsouin, de Courcelles-Saint-Liébault, de Lure, de Maillé-Brézé, de Mailloc, de Montmorency, de Nantouillet, de La Place, de La Rochefoucauld, de Saint-Germain, Sanguin de Boisemont, de Torsay, de Vandières et de Vieux-Pont.
  2. Louis de Melun, archevêque de Sens en 1433, mort le 9 septembre 1474 et inhumé dans sa cathédrale ;
  3. Guillaume de Melun, seigneur du Metz et du Buignon, mort vers 1445 laissant de Marie de Courcelles, qu'il avait épousée en 1438, fille de Jean de Courcelles, seigneur de Saint-Liébault, et de Jeanne de Fontenay, un fils unique :
    1. Louis de Melun, chanoine et grand archidiacre de Sens, qui vendit la terre du Buignon à Morelet du Museau le 26 mars 1500. On verra dans la suite qu'Antoine de Melun la racheta de celui-ci à titre de retrait. Louis de Melun fit son testament le 15 décembre 1509, nomma pour ses héritiers les seigneurs de Saint-Liébault et de Courtery, et légua la somme de 300 livres aux enfants du seigneur de la Louptière (Antoine de Melun), somme a déduire sur une plus forte que ce seigneur lui devait par contrat;
  4. Charles de Melun, seigneur de la vicomte de Melun en partie et de Bouron, bailli de Melun en 1436, puis capitaine (gouverneur) du château d'Usson en Auvergne. Le roi Louis XI lui fit trancher la tête à Loches, en 1468, pour avoir laissé évader Antoine de Château-Neuf, seigneur du Lau, prisonnier d'état. Il laissa un fils et deux filles :
    1. Antoine de Melun, chevalier, seigneur de la vicomté de Melun[50] et de Bouron, établi bailli de Melun en 1462, épousa Catherine de Jouffroy, nièce du cardinal de ce nom, évêque d'Albi[51]. Il mourut en 1487 ;
    2. Marie de Melun, épouse de Philippe de Chamigny, seigneur de Sautour ;
    3. Jeanne de Melun, femme de Renaud des Champs, seigneur d'Olizy[52] ;
  5. Louis de Melun, auteur de la branche des seigneurs d'Esgligny-sur-Seine en partie, de La Louptière et du Buignon, rapportée ci-après ;
  6. Jean de Melun[53], auteur du rameau des seigneurs de Courtery, allié aux maisons du Fouilloux, Bonnet de La Chapelle-Bertrand, de Roarthais et d'Escoubleau-Sourdis, où sont passés tous les biens de ce rameau après 1565 ;
  7. Prégente de Melun, mariée, le 8 mai 1435, avec Pierre de Courcelles, seigneur de Saint-Liébault, fut dame d'honneur de la reine Marie d'Anjou.
  8. Jeanne de Melun, sœur de Louis de Melun, capitaine de Coulommiers, abbesse de Jouarre en 1440[54]

Seigneurs d'Esgligny-sur-Seine, de La Louptière et du Buignon

Blason fam fr Melun.svg

Cette branche a conservé la brisure d'un lion naissant de gueules sur le chef de ses armes, adoptée par les seigneurs de la Borde-le-Vicomte, ses auteurs, jusqu'en 1739, époque à laquelle elle a repris les armes pleines de Melun, par suite de l'extinction de la dernière branche aînée.

Les erreurs commises par quelques généalogistes, qui, tels que Moréri, ont traité la jonction des seigneurs du Buignon et de Brumetz avec la branche des seigneurs de la Borde-le-Vicomte, viennent en partie de ce qu'ils n'ont pas su distinguer en quoi consistait le fief de la Motte-Saint-Florentin, vulgairement appelé la Borde, sis à Esgligny-sur Seine, qui donnait lieu à ses possesseurs de s'intituler seigneurs d'Esgligny : ils ont confondu et compris sous cette qualification, prise successivement par Jean et Philippe de Melun père et fils, toute la seigneurie d'Esgligny, dont une partie (la Motte-Saint-Florentin, dite la Borde), serait restée à Philippe de Melun, qui l'aurait transmise à sa postérité, lorsque l'autre partie, sous la simple dénomination d'Esgligny, échut à Louis de Melun par le partage de 1447 tandis qu'il est prouvé par une foule de titres que ces deux frères, Jean leur père, et Philippe de Savoisy, leur aïeul maternel, ne possédèrent jamais que la huitième partie de la seigneurie d'Esgligny, formée par le fief de la Motte-Saint-Florentin, vulgairement appelé la Borde[réf. nécessaire].

Les sept autres parties de la seigneurie d'Esgligny appartenaient, dès le XIVe siècle, à Philibert de Saulx, chanoine de l'église de Notre-Dame de Paris, qui les vendit, par acte du 26 janvier 1402, à Alexandre le Boursier, receveur des aides. Jeanne et Perette le Boursier, héritières de Girard le Boursier, leur père, et de Jean le Boursier, leur oncle, tous deux probablement fils d'Alexandre, vendirent, par acte du 24 mai 1476, ces sept huitièmes d'Esgligny à Jean Gaudette, conseiller du roi. Cette vente fait une mention expresse de l'autre huitième, consistant en une maison appelée Saint-Florentin, sise à Esgligny, appartenante aux hoirs de feu mons. de la Borde, et en d'autres objets, notamment une taille abonnée 34 livres, en quoi le dit seigneur de la Borde prenait la huitième partie à cause de la dite maison de Saint-Florentin.[réf. nécessaire]

La terre d'Esgligny-sur-Seine est située dans la Brie française, à une lieue de Bray-sur-Seine, et deux lieues et demie de Montereau-Fault-Yonne : elle comprenait 76 feux. La Borde-Saint-Florentin est actuellement une ferme de cette commune.

XV. écuyer de Charles IV d'Anjou, comte du Maine, frère de la reine Marie d'Anjou (en même temps que Jean de Beauvau, Thibaut de Laval, Germain Chabotetc.[55]), échanson de la duchesse d'Anjou en 1444[56], et capitaine (gouverneur) de Coulommiers, fut seigneur de la huitième partie d'Esgligny-sur-Seine, en Brie (la Motte-Saint-Florentin, dite la Borde), de la terre de Grez en Gâtinais, et du fief de Chantecler, paroisse de Vimpel, par le partage qu'il fit avec ses frères le 6 juin 1447 (Original).

Armes de la famille d'Anglure : D'or, semé de « grillets » d'argent soutenus de croissants de gueules[1].

On n'a aucun titre qui fasse connaître sa femme. Une ancienne généalogie manuscrite[57], lui donne pour épouse Renée d'Anglure. Quoi qu'il en soit, il fut père d'un fils légitime, comme on le verra ci-après. Louis de Melun eut aussi de Catherine de Caillac ou Caillart, « domicellœ », sa maîtresse, un fils naturel, nommé Jean de Melun, qui, à cause de ses services militaires et de la pureté de ses mœurs, fut légitimé et rendu habile à succéder à ses père et mère, parents et amis, par testament et « ab intestat », pourvu que ce fût de leur propre volonté et consentement, et que personne n'eût déjà des droits acquis sur leurs successions, par lettres du roi Charles VII, données à Tours au mois de février 1457 (v. st.) (et non 1465, comme le dit l'auteur de l'Histoire des Grands-Officiers de la Couronne, t. V, p. 223.)

Ces lettres ne disent point que Louis fut libre (« solutus »), comme il était d'usage de l'exprimer : mais elles énoncent clairement que Jean, légitimé, n'avait point d'enfants, par ces mots : « si quos in futurum habeat ». Louis de Melun fit son testament à Châtellerault, le 23 février 1467 (v. st.). Par cet acte, qui est original, il demanda à être inhumé dans l'église de Saint-Jean-Baptiste de cette ville , s'il y mourait, ou en l'abbaye du Jard, sépulture de ses ancêtres, s'il mourait en Brie ; institua ses exécuteurs testamentaires son frère, Philippe de Melun chevalier, seigneur de la Borde-le-Vicomte, et Jean de Melun, son fils naturel légitimé :

« et pour ce que, à ma requeste et de mon consentement, dit-il, ledit Jehan de Melun, mon fils naturel, a esté légitimé par le roy, je, en tant que besoin et mestier est, par cestuy présent mon testament ay ladite légitimation omologuée, approuvée, consentie et ratiffiée, et icelluy mon fils ay voulu, consenty et déclairé, vieulx consens et déclaire mon fils naturel et légitimé, et icelluy vieulx et consens qu'il recueille ma totale succession comme mon vray fils et héritier. »

Ce testament, dans lequel le testateur ne rappelé ni femme ni enfant légitime, a pu faire naître l'idée qu'il n'avait ni l'un ni l'autre : mais le silence de Louis à leur égard n'a rien d'extraordinaire, si, comme le pense un savant jurisconsulte[58], il n'a eu d'autre intention que de ratifier les lettres de légitimation de Jean, et de confirmer à ce fils légitimé les droits d'héritier que ces mêmes lettres lui donnaient dans sa succession. Au reste, qu'elle qu'ait été l'intention de Louis de Melun, et quoiqu'aucun acte connu ne désigne textuellement son fils légitime, il sera facile de prouver, non par de simples raisonnements ni des probabilités, mais par des faits constants appuyés sur une foule d'actes, originaux, et à l'abri de toute critique, qu'il en avait un, et que ce fils légitime fut Antoine de Melun, auteur certain de la branche des seigneurs du Buignon et de Brumetz.

Titres

Fonctions héréditaires

Armoiries

Image Armoiries
Maison de Melun - Grandes armes.JPG Armes de la maison de Melun

D'azur, à sept besants d'or, posés 3, 3 et 1, au chef d'or.

  • Tenants : deux chevaliers armés de toutes pièces, l'épée nue à la main, portant sur leurs cottes d'armes, de même que sur leurs bannières , passées en sautoir derrière l'écu , les armes de Melun à dextre, de de Sancerre à senestre.
  • Couronne de vicomte, surmontée d'un casque de front, orné de ses lambrequins d'or et d'azur.
  • Cimier : un taureau d'or, issant d'un donjon de tour d'or, maçonné de sable, et colleté d'un collier d'azur, cbargé de sept besants d'or, 3, 3 et 1.
    Ou : Casque timbré d'une couronne murale d'or[2].
  • Devise : « Virtus Et Honor ».
  • Cri de guerre : A Moy Meleun !

On trouve parfois le chef chargé d'une couronne d'azur ou encore de trois pals de gueules[2].


Heraldique couronne vicomte français.svg
Blason fam fr Melun.svg
Adam II, vicomte de Melun
D'après les armoriaux Wijnbergen, du Hérault Vermandois et le Chifflet-Prinet Roll 
D'azur aux neuf besants d'or et au chef du même (qui est de Melun)[59].
Blason Adam III de Melun (Wijnbergen).svg Adam III de Melun
D'après l'Armorial Wijnbergen 
De Melun, le chef chargé d'une fasce vivrée de gueules brochant[59].

Adam II précédant Adam III dans l'Armorial Wijnbergen, on peut supposé qu'il s'agit ici des armoiries portées par le fils du vivant de son père.

Blason Simon de Melun, seigneur de Vaux le Vicomte (Wijnbergen).svg Simon de Melun, seigneur de Vaux-le-Vicomte
D'après l'Armorial Wijnbergen 
De Melun, le chef parti de gueules et d'or[59].
Blason Jean de Versailles (de Melun) (Wijnbergen).svg Jean de Versailles (de Melun)
D'après l'Armorial Wijnbergen 
De Melun, le chef chargé de quatre losanges de gueules[59].
Blason Gui de Versailles (de Melun).svg Gui de Versailles (de Melun)

De Melun, le chef chargé d'un léopard de gueules[60].

  1. Blason Simon de Melun (Saint-Allais).svg
  2. Blason Simon de Melun.svg
  3. Blason fam fr Melun de la Loupe-Marcheville.svg
  4. Blason Simon de Melun (Armorial du Hérault Vermandois).svg
  5. Blason fam fr Melun de la Borde.svg
Simon de Melun (1245 † Tué le 11 juillet 1302 à la bataille de Courtrai), seigneur de Marcheville et de la Loupe, maréchal de France, Grand Maître des Arbalétriers de France (1282-1284) aurait porté au moins cinq versions des armes de Melun[60] :
  1. De Melun ; au chef de gueules chargé de trois merlettes de sable (Saint-Allais) ;
  2. De Melun ; au chef d'or chargé de trois merlettes de gueules (Armorial du Héraut Vermandois[61]) ;
  3. De Melun ; au chef d'or chargé de quatre merlettes de sable (Rietstap) ;
  4. De Melun ; au chef d'or chargé de quatre merlettes gueules (Armorial Wijnbergen) ;
  5. Comme maréchal de France : De Melun ; au chef d'or chargé d'un lion naissant de gueules (Herald's Roll (n°476) et Dering Roll (n°306)[62]) ;

Melun de La Borde D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef d'or, ch. d'un lion issant de gueules[2].

Melun la Loupe-Marcheville D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef d'or, ch. de quatre merlettes de sable[2].


Jean de Melun, seigneur de la Borde-le-Vicomte, marié à Isabeau de MontignyD'azur, à sept besans d'or, posés 3, 3, 1; au chef aussi d'or, chargé d'un lion naissant de gueules[2],[63].

Melun D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef du même, ch. d'un lion issant de gueules. Casque timbré d'une couronne murale d'or.

               MELUN (de) "de la Loupe" : 

"D'azur, à sept besans d'or, posés 3, 3, 1; au chef aussi d'or, chargé de trois merlettes de sables[63]." (Simon de Melun, maréchal de France en 1290) Source : (Saint-Allais I, 266) (Anselme V, 246)

Blason Gilles de Melun (Armorial du Hérault Vermandois).svg Gilles de Melun
D'après l'Armorial du Hérault Vermandois 
De sable à sept besants d'or, 3, 3, 1 ; au chef de d'or chargé de trois merlettes, celle au franc-quartier du chef, ls deux autres de gueules[61].
Blason fam fr Melun-Cotte.svg Rameau bâtard de Melun-Cotte
D'après Rietstap 
De Melun ; au bâton de gueules, en abîme, posé en barre, brochant sur le second besant du milieu[2].
Blason fam fr Melun-Cottères.svg Rameau bâtard de Melun, seigneurs de Cottères, d'Illiers, de Locon, etc., en Artois
D'après Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, cette branche naturelle portait 
Écartelé, au 1 de Melun, brisé d'un bâton d'argent péri en barre ; au 2 vairé d'argent et de gueules ; au 3 d'argent, à 3 fasces contre-bretessées de gueules; au 4 de gueules, à 3 crampons d'or[1].
Blason Hugues de Melun, vicomte de Gand.jpg Hugues de Melun (vers 146127 novembre 1524), vicomte de Gand, seigneur de Hendine, de Caumont et de Rosny, conseiller et chambellan de Charles Quint, gouverneur d'Arras chevalier de la Toison d'Or (1491, brevet n° 109).

Outre les armes de Melun et le collier de chevalier de la Toison d'Or, on trouve sur cette illustration :

  • En haut, à gauche, les armes de la Maison de Sarrebruck (D'azur, semé de croisettes recroisettées au pied fiché d'or, au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout[2]) :
    • Hugues était le fils de Marie (vers 1436 † après 1473), elle même fille de Robert de Sarrebruck ( † 1460), seigneur de Commercy.
  • En bas, à gauche, les armes, écartelées, de la Maison de Hornes (de) (D'azur, semé de croisettes recroisettées au pied fiché d'or, au lion d'argent armé, lampassé et couronné d'or brochant sur le tout[2]) :
    • Hugues avait épousé, en premières noces, Jeanne de Hornes ( † après le 14 janvier 1534), dame de Hebuterne.
  • En bas, à droite, les armes de la Maison de Montmorency, famille maternelle de Jeanne de Hornes.
Heraldique couronne comte français.svg
Blason Guillaume IV de Melun.svg
Guillaume IV, vicomte de Melun, comte de Tancarville
Selon Rietstap 
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1 et au chef du même (Melun) ; aux 2 et 3, de gueules, à un écusson d'argent en abîme, acc. de huit angennes d'or, rangées en orle (Tancarville)[2].
Blason Guillaume IV de Melun, Comte de Tancarville.svg
Selon le Folio 51v de l'Armorial de Gelre 
Écartelé : aux I et IV, d'azur, à neuf besants d'or, posés 3, 3 et 3, au chef du même (de Melun) chargé d'une merlette de sable au franc-quartier ; II et III, de gueules, à l'écusson d'argent, accompagné d'un orle de quintefeuilles d'or (de Tancarville).
French heraldic crowns - chevalier.svg
Blason Charles I de Melun.svg
Charles de Melun, ( † 1468), seigneur de Nantouillet, de Normanville, de Lumigny, des Landes et de Champigny-sur-Marne, grand maître de France (1465).

D'azur, à sept besants d'or, 3, 3 et 1, au chef d'or, ch. d'un lion issant de sable[64].

Blason fam fr Bruyères-Melun.svg Isabelle de Melun, épouse (en 1310) de Thomas V de Bruyères (-le-Châtel), baron de Chalabre (fils de Jean Ier et d'Eustachie[65]). Isabelle ou Isabeau de Melun est la fille du grand chambellan de France Adam IV, seigneur de Montreuil-Bellay[66].

Parti, au premier d’or au lion rampant de sable, armé et lampassé de gueules, la queue fourchue, nouée et passée en sautoir (qui est de Bruyères) au deuxième d'azur aux neuf besants d'or et au chef du même (qui est de Melun)[67] Ce blason est gravé et donc encore visible au château de Puivert[67],[68],[69].

Blason Hugues de Melun Seigneur d'Antoing.svg
Blason Hugues de Melun (n°1014 de l'Armorial de Gelre).svg
1330 † vers 1410), seigneur d'Antoing, d'Épinoy et de Sottegem,
Selon le Folio 51r de l'Armorial de Gelre 
Écartelé (de Melun) chargé d'une merlette de sable au franc-quartier et d'Antoing.
Selon le Folio 83r de l'Armorial de Gelre 
Écartelé (de Melun) et d'Antoing. Cimier : Un plumail de paon, couronné de gueules, sur une capeline aux armes.
Blason Werchin-Melun-Antoing.svg Yolande de Barbançon (Yolande de Werchin) (1520-1593), dame de Roubaix, épouse de Hugues II de Melun (1520 † 1553), 2e comte, puis 1er prince d'Épinoy (1545), seigneur d'Antoing.

Parti, au 1 coupé de Melun et d'Antoing, au 2 de Werchin[70].

Yolande était la fille de Pierre de Barbançon ( † 1556), seigneur de Werchin, de Roubaix et du Biez, grand sénéchal du Hainaut, chevalier de la Toison d'or (1546),

Ornements extérieurs Duc et pair de France.svg
Blason fam fr Melun.svg
Louis II de Melun, duc de Joyeuse et pair de France
Plusieurs maisons ont écartelés leurs armes avec celles de la maison de Melun, notamment 
Image Armoiries
Heraldique couronne comte français.svg
Blason Guillaume d'Harcourt, comte de Tancarville, vicomte de Melun.svg
La maison d'Harcourt :
  • Guillaume d'Harcourt ( † 1487), comte de Tancarville, baron de Varenguebec, vicomte de Melun, baron de Montgomerry, seigneur du Bec-Crespin, de Dangu et de Blangy-en-Auge, connétable et chambellan de Normandie. Il était fils de Jacques II d'Harcourt, baron de Montgommery et de Marguerite de Melun, comtesse de Tancarville.
    • Écartelé : aux 1 et 4 de gueules à deux bandes d'or (qui est d'Harcourt), au 2 d'azur semé de fleurs de lys d'or à un lambel à trois pendants de gueules, chaque pendant chargé en pal de trois châteaux d'or (qui est d'Artois), au 3 bandé d'azur et d'or à la bordure de gueules (qui est de Bellême-Ponthieu), et sur le tout parti au 1 de gueules à un écusson d'argent accompagné en orle de huit angemmes d'or, (qui est de Tancarville), au 2 d'azur à sept besants d'or 3, 3, 1 et un chef d'or (qui est de Melun)[71].
Blason Maison de Béthune 2.svg

French heraldic crowns - marquis v2.svg
Blason Philippe de Béthune (1566-1649).svg
La maison de Béthune :
  • Écartelé : au I, d'argent, au lion de sable ; au II, d'azur, semé de fleurs-de-lis d'or ; au III, de Melun ; au IV, d'argent, à deux lions léopardés de gueules, l'un sur l'autre. Sur le tout d'argent à la fasce de gueules (Béthune)[2].
    • Tenants : deux sauvages de carnation, ceints et couronnés de lierre, armés de massues de sable.
  • Philippe de Béthune (1566 † 1649), baron, puis comte de Selles et de Charost, marquis de Chabris, chevalier du Saint-Esprit (reçu le 31 décembre 1619). Il était petit-fils de Jean IV de Béthune ( † 1554), seigneur de Baye et d'Anne de Melun ( † avant 1540), dame de Rosny.


    • Écartelé : aux I et IV, de Melun ; aux II et III, bandé de gueules et d'argent, au chef d'argent, chargé d'une rose de gueules et soutenu d'une trangle d'or chargée d'une anguille d'azur (Orsini / (Jouvenel) « des Ursins »[72]) ; sur le tout d'argent à une fasce de gueules[2].
Blason fam fr Tardieu de Maleissye-Melun.svg Les Tardieu de Maleissye-Melun :
D'après Rietstap 
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à trois pointes renversées d'or (de Maleyssie); aux 2 et 3, d'azur, à sept besants d'or posés 3, 3 et 1, au chef d'or (Melun), sur le tout d'azur, au chevron d'or, acc. en chef de deux croissants d'argent, et en pointe d'une croix pattée du mesme au chef cousu de gueules chargé d'une étoile d'or (Tardieu). Timbre: couronne de duc[2].
Aujourd'hui,
Image Armoiries
Blason ville fr Illies (Nord).svg les communes françaises de :

portent les « armes pleines » de la maison de Melun.

Blason ville fr Plouha (Côtes-d'Armor).svg Plouha (Côtes-d'Armor) :

D'après Régis de Saint-Jouan[73]dans son Dictionnaire des communes (Département des Côtes-d'Armor, 1990), Plouha avait été représenté en 1882 dans la décoration de la salle du Conseil général de l'ancienne préfecture par les armes suivantes :

Parti, au Ier, de gueules à deux macles d'or et trois demies ; au 2, d'azur à trois demis et deux besants d'or, à un chef du même, ou plus simplement mi-parti de Rohan et de Melun.

« En effet la famille de Rohan (les macles), puis à partir de la fin du XVIIe siècle, celle de Melun (les besants et le chef) ont possédé le seigneurie de Plouha sous l'Ancien régime. »

Blason Fontenay-Trésigny.svg Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne) porte :

Écartelé : au I, de Melun de la Borde ; au II, de Nogaret de La Valette ; au III, Le Tonnelier de Breteuil ; au IV de Noailles ; sur le tout de gueules à la porte d’argent.[réf. nécessaire]

Blason Pommier 62.svg Pommier (Pas-de-Calais) porte :

D’argent au pommier arraché de sinople fruité de gueules, au chef parti au I d’azur aux sept besants d’or ordonnés 3.3.1 et au chef d’or, au II de sable à la bande d’or chargé de trois fers de moulin de gueules rangés dans le sens de la bande[74]. Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes.

Membres illustres de la famille

Les ecclésiastiques

Les militaires

Les politiques

Galerie de portraits

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Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 5, L'auteur, 1825 [lire en ligne] 
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n (en) Jean-Baptiste Rietstap, armorial général (tome 1 et 2), Gouda, 1884-7 
  3. Devise de Robert de Melun, marquis de Roubaix ;
    Source 
    Théodore Leuridan, Histoire des seigneurs et de la seigneurie de Roubaix, Quarré, 1862 [lire en ligne] 
  4. a et b Louis Moréri, Le Grand dictionnaire historique : ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Chez les libraires associés, 1759 [lire en ligne] 
  5. Guillaume III, {{Subst:Lien/Conversion automatique|trad=Grafschaft Melun|lang=de|vicomte de Melun}}, comte de Tancarville.
  6. Sébastien Rouillard, Melun : histoire de la ville de Melun traduite du latin, vol. in-4°, Paris, Jean Guignard, 1628, p. p. 147  ; Gilles-André Gilles-André de La Roque, Traité de la noblesse et de toutes ses différentes espèces : nouvelle édition augmentée des traités du blason des armoiries de France : de l'origine des noms surnoms : et du ban et arrière-ban, Rouen, Pierre Le Boucher et Jore père et fils, 1734, p. p. 51  ; Chroniques de Saint-Denis, liv. 1, chap. XVI.
  7. Rouillard, ibid, p. 208.
  8. Adrevald, religieux bénédictin, auteur du livre des Miracles de Saint-Benoît, rapporte, liv. 1, chap. 25, que Donat, comte de Melun, et Jonas, évêque d'Orléans, qu'il qualifie juges de la loi salique, furent appelés, en 837, pour terminer un différent qui s'était élevé entre les avoués des abbayes de Fleury et de Saint-Denis. (Gallia Christiana, t. VIII, colonne 1474).
  9. Bouchard Ier, dit « le Vénérable » ou « le Vieux », d'abord comte de Vendôme, de Montoire et de Lavardin, reçut les comtés de Melun et de Paris, de Hugues Capet, lorsque ce prince lui fit épouser Élisabeth de Melun, veuve d'Aymon, auquel elle avait porté le comté de Corbeil, dès avant 950. Elle avait eu de ce premier mari plusieurs fils, dont aucun ne succéda à Aymon dans le comté de Corbeil. Cette dame était d'une naissance illustre, étant proche parente d'Hedwige de Saxe, femme de Hugues le Grand, marquis de Neustrie et duc des Francs (père de Hugues Capet), et par conséquent de l'empereur Otton Ier, frère d'Hedwige.
  10. a et b L'Art de vérifier les dates des faits historiques par Nicolas Viton de Saint-Allais, vol. 3, 1818 (p. 342)
  11. Aymon, suivant du Chesne, est le même dont les romans ont tous célébré les quatre fils (Les Quatre Fils Aymon, dont Renaud de Montauban). D'autres pensent que c'est sire de Bourbon. Quoi qu'il en soit, Aymon, comte de Corbeil, était fils, selon Jean de la Barre, d'Osmond « le Danois » (Osmond de Conteville), gouverneur de la jeunesse de Richard Ier, duc de Normandie, qu'il tira si adroitement des mains du roi Louis IV « d'Outremer », qui le retenait comme prisonnier à Laon. (L'Art de vérifier les dates, t. XI, p. 426; t. XIII, p. 6.).
  12. Gallia Christiana, édit. de 1744, t. VII, colonne 289.
  13. Histoire de Cambray et du Cambresis, par le Carpentier, in-4°. t. II, p. 782.
  14. Histoire de la maison de Montmorency, par André du Chesne, preuves, p. 23 ; et Gallia Christiana, édit. de 1744, t. VII ; Instrumenta, colonne 35.
  15. Généalogies historiques des rois, ducs et comtes de Bourgogne, in-4°, t. IV, p. 38.
  16. Recueil de Bongars, t. I, pag. 48; et Recueil des Historiens de France, t. X, p. 31
  17. Histoire de Cambrésis, t. II, p. 782.
  18. Gall. Christ., t. XII, Instrumenta, col. 35
  19. Jean du Bouchet, Histoire généalogique de la Maison Royale de Courtenay, liv. II, p. 205.
  20. Gall. Christ., t. VII, p. 755
  21. Gestes du roi Philippe Auguste, par Guillaume le Breton, p. 68 ; Recueil des historiens de France, t. XVII, p. 82.
  22. La page du généalogiste fou ... La bataille de Bouvines
  23. Dans tous les auteurs anciens et modernes, le vicomte de Melun est cité presque toujours le premier des chefs qui contribuèrent le plus au succès de cette mémorable journée. Voltaire le rappelé dans ces vers qu'il met dans la bouche de Lusignan :

    « Quand Philippe a Bovine enchaînait la victoire,
    Je combattais, seigneur, avec Montmorency,
    Melun, d'Estaing, de Nesle, et ce fameux Coucy.
     »

    — Voltaire, Zaïre, acte II, scène III.

  24. Prise de Damiette en 1249.
    M. Michaud (Hist. des Croisades, pièces justificatives, t. IV, pag. 611), reporte une lettre de Gui, de la famille du vicomte de Melun, contenant des détails fort intéressants sur le débarquement du roi saint Louis, et la prise de Damiette en 1249. Gui de Melun parle dans cette lettre du grand nombre de ses parents et amis, qui combattirent pour le Christ, sous les ordres du roi.
  25. Cartulaire de l'abbaye du Jard ; Manusc. de Clairambault, cartons verts, Melun, à la Bibliothèque du Roi.
  26. R.P. ANSELME II-848.
  27. Folio 47r de l'Armorial de Gelre.
  28. Étienne II de Sancerre (mort en 1252), seigneur de Charenton-du-Cher, de Châtillon-sur-Loing et de Saint-Brisson-sur-Loire, Marchéville, grand bouteiller de France, était fils d'Étienne Ier de Champagne, comte de Sancerre (frère d'Alix de Champagne, reine de France (19° aïeule de Charles X, roi de France). Étienne II avait épousé en premières noces Ænor de Nesle-Soissons, dont la mère, Alix de Dreux, était petite-fille du roi Louis VI, surnommé « le Gros ».
  29. Arch. du Jard
  30. Manus. de Clairambault, cartons verts, à la Bibliothèque du Roi.
  31. Mémoires de Duchesne, t. 49 ; fol. 339, à la Bibliothèque du Roi.
  32. Voyer l'état de ses services militaires dans le t. VII, p.418 du Dictionnaire historique des Généraux français, publié, en 1823, par M. de Courcelles.
  33. Les circonstances de sa mort sont rapportées dans la lettre suivante de Voltaire à Mme la présidente de Bernières (Mme la marquise Maignart de Bernières épouse du président de la Chambre des comptes de Paris en 1718) :

    « La mort malheureuse de M. le duc de Melun vient de changer toutes nos résolutions [...] Si vous ne savez rien du détail de la mort de M. de Melun, en voici quelques particularités.
    Samedi dernier, il courait le cerf avec M. le duc
    (Louis IV Henri, duc de Bourbon, prince de Condé, chef de la régence pendant la minorité de Louis XV), ils en avaient déjà pris un, et en couraient un second ; M. le duc et M. de Meulun trouvèrent dans une voie étroite, le cerf qui venait droit à eux ; M. le duc eut le temps de se ranger. M. de Melun crut qu'il aurait le temps de croiser le cerf, et poussa son cheval. Dans le moment le cerf l'atteignit d'un coup d'andouiller si furieux, que le cheval, l'homme et le cerf en tombèrent tous trois. M. de Melun avait la rate coupée, le diaphragme percé et la poitrine refoulée ; M. le duc, qui était seul auprès de lui, banda sa plaie avec son mouchoir, et y tint la main pendant trois quarts d'heure ; le blessé vécut jusqu'au lundi suivant, qu'il expira à six heures et demie du matin, entre les bras de M. le duc, et à la vue de toute la cour, qui était consternée et attendrie d'un spectacle si tragique que [...]. Dès qu'il fut mort, le roi partit de Versailles, et donna au comte de Melun le régiment du défunt. Il est plus regretté qu'il n'était aimé ; c'était un homme qui avait peu d'agréments, mais beaucoup de vertus, et qu'on était forcé d'estimer. »

    Sources 

    Le seul témoignage de cette lettre aurait dû préserver Mme de Genlis de l'erreur qui lui est échappée dans son roman historique de Mademoiselle de Clermont, où elle dit que le « duc de Melun » était le dernier rejeton de sa maison. Le même auteur rapporte que Mlle de Clermont, sœur du duc de Bourbon, cité dans cette lettre, avait épousé secrètement le duc de Melun.

    La tante du duc de Melun, Marie-Marguerite-Françoise, née le 9 mai 1671, lui survécut jusqu'au 4 avril 1769, et fut le dernier rejeton de cette branche.
  34. Charlotte-Godefride de Rohan-Soubise, mère de S. A. R. Monseigneur le duc de Bourbon, prince de Condé, avait pour aïeule {{Subst:Lien/Conversion automatique|trad=Anne Julie de Melun|lang=en|Anne-Julie-Adélaïde de Melun}}, princesse de Soubise, sœur du duc de Joyeuse.
  35. Renée de Rupierre était la sœur puînée de Françoise de Rupierre, morte sans enfants de Jean-Baptiste Gaston Goth, marquis de Rouillac, dit « le duc d'Epernon »
  36. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 10, Vve Duchesne, 1775, 2e éd. [lire en ligne] 
  37. www.geneall.net, Ferdinand Marquard, Graf von Wartenberg. Consulté le 27 février 2011
  38. Archives de Notre-Dame de Melun.
  39. Archives du château de la Borde-le-Vicomte. Mémoires de Clairambault, carton vert, Bibliothèque du Roi.
  40. Gallia. Christ., t. XII, col. 352
  41. Marguerite de « Beaumez » (de Bommiers) était la fille de Thibaud de « Beaumez » et de Marguerite de Villebéon de Nemours, fille de Gautier de Nemours et d'Éléonore de Melun.
  42. Manuscrits de Clairambault, Melun, nouvelle série.
  43. Manuscrits de Clairambault, et Archives du royaume, vol. 0ter, série 1re n°141.
  44. Manuscrits de Clairambault
  45. Ch. des comptes, vol. 131, aux Archives du royaume.
  46. Du Bouchet, Histoire de la maison de Courtenay.
  47. Ces deux quittances originales sont scellées de son sceau, où sont figurés 7 besants 3, 3 et 1, avec un chef chargé d'un lion naissant. Cimier : un vol. Légende : scel Jehan de Meleun. Les mêmes armes sont attachées à des quittances de Philippe de Melun et de Charles de Melun, grand-maître de France. Cimier : un taureau issant. (Manus, de Clairambault, Melun, nouvelle série.)
  48. Anciens hommages, cote 2699, et 82 vol. du dépôt des fiefs, cote 264.
  49. berry.medieval.over-blog.com, Le donjon royal, dit “grosse tour” de Bourges (18). Consulté le 15 mars 2011
  50. C'est à cause de cette partie de la vicomté de Melun, acquise l'an 1552, par Gui Arbaleste, président en la Chambre des comptes de Paris (1555), beau-père de Philippe Duplessis-Mornay, que les descendants de ce magistrat se sont qualifiés « {{Subst:Lien/Conversion automatique|trad=Grafschaft Melun|lang=de|vicomte de Melun|texte=vicomtes de Melun}} ». Cette famille possédait encore, par acquisition de 1497, la seigneurie de la Borde-le-Vicomte.
  51. Man. de D. Villevieille, à la Bibliothèque du Roi.
  52. Nobil. de Champagne, maison des Champs de Marcilly.
  53. Ce Jean de Melun, écuyer d'écurie du roi, mourut le 22 juin 1467 et fut inhumé dans le chœur des Cordeliers de Sens ; et sur sa tombe était gravé l'écusson de ses armoiries, chargées d'un lion naissant sur le chef. Source : Tome VII du Recueil de Gaignières. cab. des estampes à la Bibliothèque du Roi.
  54. Histoire de l'église de Meaux, par dom Duplessis, t. I, p.593.
  55. État des maisons des reines et princesses de France, manuscrit in-fol. aux archives de M. de Courcelles, p. 677.
  56. Etat des maisons des reines et princesses de France, p. 678.
  57. Bibliothèque du Roi, cartons verts, Melun, nouvelle série
  58. M. la Calprade, ancien avocat, à cette époque, membre du conseil de monseigneur le prince de Condé, et président des conseils de monseigneur le duc de Bourbon el de madame la princesse de Condé. Voici la lettre qu'il écrivit à ce sujet à M. le vicomte de Melun :

    « Monsieur le vicomte,
    Je ne vois rien dans le testament de Louis de Melun qui annonce l'intention de déshériter Antoine, son fils légitime.
    Je vois seulement qu'il a voulu transmettre à Jean tout ce que la loi lui permettait de lui donner.
    Si j'ai dit dans ma consultation (du 11 février 1818) que la volonté du prince faisait taire celle de la loi, je ne l'ai dit, ni pu dire que dans le seul cas de concours d'enfants légitimes.
    Les droits de l'enfant légitime ont toujours été indépendants des droits que la légitimation par le prince accordait aux bâtards.
    Louis savait donc que, d'après la coutume de Meaux et la jurisprudence constante, Antoine, son fils légitime, serait saisi à sa mort de sa succession, et qu'il en conserverait au moins la moitié, malgré toutes les dispositions qu'il pourrait faire en faveur de Jean, légitimé.
    Ce dernier reconnut ce principe, puisqu'au lieu de réclamer contre Antoine la restitution de la totalité de l'hérédité, il ne lui en demanda que la moitié.
    La circonstance qu'Antoine n'est pas nommé dans le testament de Louis n'annonce donc pas son exhérédation.
    Elle annonce seulement que Louis savait que ce fils légitime aurait des droits sur sa succession, et qu'il entendait transmettre à Jean tout ce qu'il avait de disponible.
    Il voyait après lui, dans les mains d'Antoine, les droits que la coutume locale et la jurisprudence lui assuraient, et il donnait à Jean tout ce dont la disposition lui était permise.
    Mais ce qui, dans l'objet de la filiation, paraît décisif, c'est qu'il est prouvé qu'Antoine fut saisi de la totalité de la succession à la mort de Louis, qu'il jouit paisiblement plusieurs années de la totalité de cette succession, et qu'attaqué ensuite par Jean, il ne le fut qu'en partage et par moitié de la succession indivise.
    Or, si Jean, déclaré capable de succéder par testament et « ab intestat » par le rescrit du prince, et joignant à ce rescrit la volonté testamentaire de son père, ne réclama que la moitié, il reconnut donc et il se trouva établi qu'Antoine avait un titre pour conserver l'autre moitié.
    Mais ce titre ne pouvait être que celui de fils légitime de Louis.
    Il est donc prouvé, par voie de conséquence forcée, que cet Antoine était réellement fils de Louis.
    Si les preuves écrites qui annoncent cette conséquence forcée, remontent à à une époque extrêmement reculée ; celle circonstance ajoute à l'autorité de cette preuve, qui fut toujours admise dans l'ordre généalogique, comme elle l'est dans l'ordre judiciaire.
    J'ai l'honneur d'être, etc., (Signe) Lacalprade. Paris, le 22 mars 1821.
     »

    Par cette consultation, trop étendue pour être rapportée ici, M. Lacalprade établit d'une manière invincible, d'après l'article 40 de la coutume de Meaux et la jurisprudence qui régissait au XVe siècle son territoire, qu'en admettant que Louis de Melun eût institué Jean, légitimé, son héritier universel, Antoine de Melun, qu'on voit à sa mort saisi de sa succession, et qui ensuite en conserva l'entière possession, malgré l'attaque de Jean, était et ne pouvait être que son successeur légitime.
  59. a, b, c et d Brian Timms, « briantimms.net », L'Armorial Wijnbergen. Consulté le 17 mars 2011
  60. a et b racineshistoire.free.fr, Famille de Melun. Consulté le 17 mars 2011
  61. a et b Brian Timms, « www.briantimms.net », Armorial du Hérault Vermandois, Francoys, Partie 2, N° 720-755. Consulté le 5 avril 2011
  62. roglo.eu, Simon de Melun, seigneur de Marcheville 1245-1302, & Marie de La Sableiges, dame de La Salle-lès-Cléry. Consulté le 17 mars 2011
  63. a et b alexis.gaudry.pagesperso-orange.fr, Armorial d'une base de généalogie sur la famille Vignat. Consulté le 16 mars 2011
  64. www.heraldique-europeenne.org, Grand Maître de France. Consulté le 15 mars 2011
  65. www.vivies.com, Bruyeres - Armorial du Pays d'Oc : Maison de Bruyères-Chalabre. Consulté le 16 mars 2011
  66. vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr, Les Thomas de Bruyères. Consulté le 16 mars 2011
  67. a et b si Chalabre m’était conté. Consulté le 16 mars 2011
  68. www.belcaire-pyrenees.com. Consulté le 16 mars 2011
  69. www.passionchateaux.com. Consulté le 16 mars 2011
  70. www.francegenweb.org. Consulté le 16 mars 2011
  71. Inventaire des sceaux de Normandie, par Demay.
  72. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, 1996, 204 p. (ISBN 2-86377-140-X) 
  73. www.marikavel.org, Plouha / Ploua / Plouha / Plouc'ha. Consulté le 15 mars 2011
  74. Banque du Blason

Châteaux, seigneuries, terres

Châteaux

Terres

Annexes

Bibliographie

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 5, L'auteur, 1825 [lire en ligne] 
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n (en) Jean-Baptiste Rietstap, armorial général (tome 1 et 2), Gouda, 1884-7 
  3. Devise de Robert de Melun, marquis de Roubaix ;
    Source 
    Théodore Leuridan, Histoire des seigneurs et de la seigneurie de Roubaix, Quarré, 1862 [lire en ligne] 
  4. a et b Louis Moréri, Le Grand dictionnaire historique : ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Chez les libraires associés, 1759 [lire en ligne] 
  5. Guillaume III, {{Subst:Lien/Conversion automatique|trad=Grafschaft Melun|lang=de|vicomte de Melun}}, comte de Tancarville.
  6. Sébastien Rouillard, Melun : histoire de la ville de Melun traduite du latin, vol. in-4°, Paris, Jean Guignard, 1628, p. p. 147  ; Gilles-André Gilles-André de La Roque, Traité de la noblesse et de toutes ses différentes espèces : nouvelle édition augmentée des traités du blason des armoiries de France : de l'origine des noms surnoms : et du ban et arrière-ban, Rouen, Pierre Le Boucher et Jore père et fils, 1734, p. p. 51  ; Chroniques de Saint-Denis, liv. 1, chap. XVI.
  7. Rouillard, ibid, p. 208.
  8. Adrevald, religieux bénédictin, auteur du livre des Miracles de Saint-Benoît, rapporte, liv. 1, chap. 25, que Donat, comte de Melun, et Jonas, évêque d'Orléans, qu'il qualifie juges de la loi salique, furent appelés, en 837, pour terminer un différent qui s'était élevé entre les avoués des abbayes de Fleury et de Saint-Denis. (Gallia Christiana, t. VIII, colonne 1474).
  9. Bouchard Ier, dit « le Vénérable » ou « le Vieux », d'abord comte de Vendôme, de Montoire et de Lavardin, reçut les comtés de Melun et de Paris, de Hugues Capet, lorsque ce prince lui fit épouser Élisabeth de Melun, veuve d'Aymon, auquel elle avait porté le comté de Corbeil, dès avant 950. Elle avait eu de ce premier mari plusieurs fils, dont aucun ne succéda à Aymon dans le comté de Corbeil. Cette dame était d'une naissance illustre, étant proche parente d'Hedwige de Saxe, femme de Hugues le Grand, marquis de Neustrie et duc des Francs (père de Hugues Capet), et par conséquent de l'empereur Otton Ier, frère d'Hedwige.
  10. a et b L'Art de vérifier les dates des faits historiques par Nicolas Viton de Saint-Allais, vol. 3, 1818 (p. 342)
  11. Aymon, suivant du Chesne, est le même dont les romans ont tous célébré les quatre fils (Les Quatre Fils Aymon, dont Renaud de Montauban). D'autres pensent que c'est sire de Bourbon. Quoi qu'il en soit, Aymon, comte de Corbeil, était fils, selon Jean de la Barre, d'Osmond « le Danois » (Osmond de Conteville), gouverneur de la jeunesse de Richard Ier, duc de Normandie, qu'il tira si adroitement des mains du roi Louis IV « d'Outremer », qui le retenait comme prisonnier à Laon. (L'Art de vérifier les dates, t. XI, p. 426; t. XIII, p. 6.).
  12. Gallia Christiana, édit. de 1744, t. VII, colonne 289.
  13. Histoire de Cambray et du Cambresis, par le Carpentier, in-4°. t. II, p. 782.
  14. Histoire de la maison de Montmorency, par André du Chesne, preuves, p. 23 ; et Gallia Christiana, édit. de 1744, t. VII ; Instrumenta, colonne 35.
  15. Généalogies historiques des rois, ducs et comtes de Bourgogne, in-4°, t. IV, p. 38.
  16. Recueil de Bongars, t. I, pag. 48; et Recueil des Historiens de France, t. X, p. 31
  17. Histoire de Cambrésis, t. II, p. 782.
  18. Gall. Christ., t. XII, Instrumenta, col. 35
  19. Jean du Bouchet, Histoire généalogique de la Maison Royale de Courtenay, liv. II, p. 205.
  20. Gall. Christ., t. VII, p. 755
  21. Gestes du roi Philippe Auguste, par Guillaume le Breton, p. 68 ; Recueil des historiens de France, t. XVII, p. 82.
  22. La page du généalogiste fou ... La bataille de Bouvines
  23. Dans tous les auteurs anciens et modernes, le vicomte de Melun est cité presque toujours le premier des chefs qui contribuèrent le plus au succès de cette mémorable journée. Voltaire le rappelé dans ces vers qu'il met dans la bouche de Lusignan :

    « Quand Philippe a Bovine enchaînait la victoire,
    Je combattais, seigneur, avec Montmorency,
    Melun, d'Estaing, de Nesle, et ce fameux Coucy.
     »

    — Voltaire, Zaïre, acte II, scène III.

  24. Prise de Damiette en 1249.
    M. Michaud (Hist. des Croisades, pièces justificatives, t. IV, pag. 611), reporte une lettre de Gui, de la famille du vicomte de Melun, contenant des détails fort intéressants sur le débarquement du roi saint Louis, et la prise de Damiette en 1249. Gui de Melun parle dans cette lettre du grand nombre de ses parents et amis, qui combattirent pour le Christ, sous les ordres du roi.
  25. Cartulaire de l'abbaye du Jard ; Manusc. de Clairambault, cartons verts, Melun, à la Bibliothèque du Roi.
  26. R.P. ANSELME II-848.
  27. Folio 47r de l'Armorial de Gelre.
  28. Étienne II de Sancerre (mort en 1252), seigneur de Charenton-du-Cher, de Châtillon-sur-Loing et de Saint-Brisson-sur-Loire, Marchéville, grand bouteiller de France, était fils d'Étienne Ier de Champagne, comte de Sancerre (frère d'Alix de Champagne, reine de France (19° aïeule de Charles X, roi de France). Étienne II avait épousé en premières noces Ænor de Nesle-Soissons, dont la mère, Alix de Dreux, était petite-fille du roi Louis VI, surnommé « le Gros ».
  29. Arch. du Jard
  30. Manus. de Clairambault, cartons verts, à la Bibliothèque du Roi.
  31. Mémoires de Duchesne, t. 49 ; fol. 339, à la Bibliothèque du Roi.
  32. Voyer l'état de ses services militaires dans le t. VII, p.418 du Dictionnaire historique des Généraux français, publié, en 1823, par M. de Courcelles.
  33. Les circonstances de sa mort sont rapportées dans la lettre suivante de Voltaire à Mme la présidente de Bernières (Mme la marquise Maignart de Bernières épouse du président de la Chambre des comptes de Paris en 1718) :

    « La mort malheureuse de M. le duc de Melun vient de changer toutes nos résolutions [...] Si vous ne savez rien du détail de la mort de M. de Melun, en voici quelques particularités.
    Samedi dernier, il courait le cerf avec M. le duc
    (Louis IV Henri, duc de Bourbon, prince de Condé, chef de la régence pendant la minorité de Louis XV), ils en avaient déjà pris un, et en couraient un second ; M. le duc et M. de Meulun trouvèrent dans une voie étroite, le cerf qui venait droit à eux ; M. le duc eut le temps de se ranger. M. de Melun crut qu'il aurait le temps de croiser le cerf, et poussa son cheval. Dans le moment le cerf l'atteignit d'un coup d'andouiller si furieux, que le cheval, l'homme et le cerf en tombèrent tous trois. M. de Melun avait la rate coupée, le diaphragme percé et la poitrine refoulée ; M. le duc, qui était seul auprès de lui, banda sa plaie avec son mouchoir, et y tint la main pendant trois quarts d'heure ; le blessé vécut jusqu'au lundi suivant, qu'il expira à six heures et demie du matin, entre les bras de M. le duc, et à la vue de toute la cour, qui était consternée et attendrie d'un spectacle si tragique que [...]. Dès qu'il fut mort, le roi partit de Versailles, et donna au comte de Melun le régiment du défunt. Il est plus regretté qu'il n'était aimé ; c'était un homme qui avait peu d'agréments, mais beaucoup de vertus, et qu'on était forcé d'estimer. »

    Sources 

    Le seul témoignage de cette lettre aurait dû préserver Mme de Genlis de l'erreur qui lui est échappée dans son roman historique de Mademoiselle de Clermont, où elle dit que le « duc de Melun » était le dernier rejeton de sa maison. Le même auteur rapporte que Mlle de Clermont, sœur du duc de Bourbon, cité dans cette lettre, avait épousé secrètement le duc de Melun.

    La tante du duc de Melun, Marie-Marguerite-Françoise, née le 9 mai 1671, lui survécut jusqu'au 4 avril 1769, et fut le dernier rejeton de cette branche.
  34. Charlotte-Godefride de Rohan-Soubise, mère de S. A. R. Monseigneur le duc de Bourbon, prince de Condé, avait pour aïeule {{Subst:Lien/Conversion automatique|trad=Anne Julie de Melun|lang=en|Anne-Julie-Adélaïde de Melun}}, princesse de Soubise, sœur du duc de Joyeuse.
  35. Renée de Rupierre était la sœur puînée de Françoise de Rupierre, morte sans enfants de Jean-Baptiste Gaston Goth, marquis de Rouillac, dit « le duc d'Epernon »
  36. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol. 10, Vve Duchesne, 1775, 2e éd. [lire en ligne] 
  37. www.geneall.net, Ferdinand Marquard, Graf von Wartenberg. Consulté le 27 février 2011
  38. Archives de Notre-Dame de Melun.
  39. Archives du château de la Borde-le-Vicomte. Mémoires de Clairambault, carton vert, Bibliothèque du Roi.
  40. Gallia. Christ., t. XII, col. 352
  41. Marguerite de « Beaumez » (de Bommiers) était la fille de Thibaud de « Beaumez » et de Marguerite de Villebéon de Nemours, fille de Gautier de Nemours et d'Éléonore de Melun.
  42. Manuscrits de Clairambault, Melun, nouvelle série.
  43. Manuscrits de Clairambault, et Archives du royaume, vol. 0ter, série 1re n°141.
  44. Manuscrits de Clairambault
  45. Ch. des comptes, vol. 131, aux Archives du royaume.
  46. Du Bouchet, Histoire de la maison de Courtenay.
  47. Ces deux quittances originales sont scellées de son sceau, où sont figurés 7 besants 3, 3 et 1, avec un chef chargé d'un lion naissant. Cimier : un vol. Légende : scel Jehan de Meleun. Les mêmes armes sont attachées à des quittances de Philippe de Melun et de Charles de Melun, grand-maître de France. Cimier : un taureau issant. (Manus, de Clairambault, Melun, nouvelle série.)
  48. Anciens hommages, cote 2699, et 82 vol. du dépôt des fiefs, cote 264.
  49. berry.medieval.over-blog.com, Le donjon royal, dit “grosse tour” de Bourges (18). Consulté le 15 mars 2011
  50. C'est à cause de cette partie de la vicomté de Melun, acquise l'an 1552, par Gui Arbaleste, président en la Chambre des comptes de Paris (1555), beau-père de Philippe Duplessis-Mornay, que les descendants de ce magistrat se sont qualifiés « {{Subst:Lien/Conversion automatique|trad=Grafschaft Melun|lang=de|vicomte de Melun|texte=vicomtes de Melun}} ». Cette famille possédait encore, par acquisition de 1497, la seigneurie de la Borde-le-Vicomte.
  51. Man. de D. Villevieille, à la Bibliothèque du Roi.
  52. Nobil. de Champagne, maison des Champs de Marcilly.
  53. Ce Jean de Melun, écuyer d'écurie du roi, mourut le 22 juin 1467 et fut inhumé dans le chœur des Cordeliers de Sens ; et sur sa tombe était gravé l'écusson de ses armoiries, chargées d'un lion naissant sur le chef. Source : Tome VII du Recueil de Gaignières. cab. des estampes à la Bibliothèque du Roi.
  54. Histoire de l'église de Meaux, par dom Duplessis, t. I, p.593.
  55. État des maisons des reines et princesses de France, manuscrit in-fol. aux archives de M. de Courcelles, p. 677.
  56. Etat des maisons des reines et princesses de France, p. 678.
  57. Bibliothèque du Roi, cartons verts, Melun, nouvelle série
  58. M. la Calprade, ancien avocat, à cette époque, membre du conseil de monseigneur le prince de Condé, et président des conseils de monseigneur le duc de Bourbon el de madame la princesse de Condé. Voici la lettre qu'il écrivit à ce sujet à M. le vicomte de Melun :

    « Monsieur le vicomte,
    Je ne vois rien dans le testament de Louis de Melun qui annonce l'intention de déshériter Antoine, son fils légitime.
    Je vois seulement qu'il a voulu transmettre à Jean tout ce que la loi lui permettait de lui donner.
    Si j'ai dit dans ma consultation (du 11 février 1818) que la volonté du prince faisait taire celle de la loi, je ne l'ai dit, ni pu dire que dans le seul cas de concours d'enfants légitimes.
    Les droits de l'enfant légitime ont toujours été indépendants des droits que la légitimation par le prince accordait aux bâtards.
    Louis savait donc que, d'après la coutume de Meaux et la jurisprudence constante, Antoine, son fils légitime, serait saisi à sa mort de sa succession, et qu'il en conserverait au moins la moitié, malgré toutes les dispositions qu'il pourrait faire en faveur de Jean, légitimé.
    Ce dernier reconnut ce principe, puisqu'au lieu de réclamer contre Antoine la restitution de la totalité de l'hérédité, il ne lui en demanda que la moitié.
    La circonstance qu'Antoine n'est pas nommé dans le testament de Louis n'annonce donc pas son exhérédation.
    Elle annonce seulement que Louis savait que ce fils légitime aurait des droits sur sa succession, et qu'il entendait transmettre à Jean tout ce qu'il avait de disponible.
    Il voyait après lui, dans les mains d'Antoine, les droits que la coutume locale et la jurisprudence lui assuraient, et il donnait à Jean tout ce dont la disposition lui était permise.
    Mais ce qui, dans l'objet de la filiation, paraît décisif, c'est qu'il est prouvé qu'Antoine fut saisi de la totalité de la succession à la mort de Louis, qu'il jouit paisiblement plusieurs années de la totalité de cette succession, et qu'attaqué ensuite par Jean, il ne le fut qu'en partage et par moitié de la succession indivise.
    Or, si Jean, déclaré capable de succéder par testament et « ab intestat » par le rescrit du prince, et joignant à ce rescrit la volonté testamentaire de son père, ne réclama que la moitié, il reconnut donc et il se trouva établi qu'Antoine avait un titre pour conserver l'autre moitié.
    Mais ce titre ne pouvait être que celui de fils légitime de Louis.
    Il est donc prouvé, par voie de conséquence forcée, que cet Antoine était réellement fils de Louis.
    Si les preuves écrites qui annoncent cette conséquence forcée, remontent à à une époque extrêmement reculée ; celle circonstance ajoute à l'autorité de cette preuve, qui fut toujours admise dans l'ordre généalogique, comme elle l'est dans l'ordre judiciaire.
    J'ai l'honneur d'être, etc., (Signe) Lacalprade. Paris, le 22 mars 1821.
     »

    Par cette consultation, trop étendue pour être rapportée ici, M. Lacalprade établit d'une manière invincible, d'après l'article 40 de la coutume de Meaux et la jurisprudence qui régissait au XVe siècle son territoire, qu'en admettant que Louis de Melun eût institué Jean, légitimé, son héritier universel, Antoine de Melun, qu'on voit à sa mort saisi de sa succession, et qui ensuite en conserva l'entière possession, malgré l'attaque de Jean, était et ne pouvait être que son successeur légitime.
  59. a, b, c et d Brian Timms, « briantimms.net », L'Armorial Wijnbergen. Consulté le 17 mars 2011
  60. a et b racineshistoire.free.fr, Famille de Melun. Consulté le 17 mars 2011
  61. a et b Brian Timms, « www.briantimms.net », Armorial du Hérault Vermandois, Francoys, Partie 2, N° 720-755. Consulté le 5 avril 2011
  62. roglo.eu, Simon de Melun, seigneur de Marcheville 1245-1302, & Marie de La Sableiges, dame de La Salle-lès-Cléry. Consulté le 17 mars 2011
  63. a et b alexis.gaudry.pagesperso-orange.fr, Armorial d'une base de généalogie sur la famille Vignat. Consulté le 16 mars 2011
  64. www.heraldique-europeenne.org, Grand Maître de France. Consulté le 15 mars 2011
  65. www.vivies.com, Bruyeres - Armorial du Pays d'Oc : Maison de Bruyères-Chalabre. Consulté le 16 mars 2011
  66. vieux-marcoussis.pagesperso-orange.fr, Les Thomas de Bruyères. Consulté le 16 mars 2011
  67. a et b si Chalabre m’était conté. Consulté le 16 mars 2011
  68. www.belcaire-pyrenees.com. Consulté le 16 mars 2011
  69. www.passionchateaux.com. Consulté le 16 mars 2011
  70. www.francegenweb.org. Consulté le 16 mars 2011
  71. Inventaire des sceaux de Normandie, par Demay.
  72. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, 1996, 204 p. (ISBN 2-86377-140-X) 
  73. www.marikavel.org, Plouha / Ploua / Plouha / Plouc'ha. Consulté le 15 mars 2011
  74. Banque du Blason

Voir aussi

Articles connexes

  • Liste des princes d'Épinoy ;
  • Liste des marquis de Roubaix ;

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