Sphairistike

Sphairistike

Tennis

Page d'aide sur l'homonymie Pour les chaussures de sport appelées tennis, voir Chaussure de sport.
Tennis
Tennis pictogram.svg
Fédération internationale ITF (fondée en 1913)
Sport olympique depuis Athènes, 1896
Autres appellations aucune autre appellation
Clubs 38 000 (Europe)[1]
Joueurs licenciés 12 000 000 (Europe)[1]
Joueurs pratiquants 27 000 000 (Europe)[1]
Joueurs professionnels chiffres absents
Champion/ne(s) du monde
en titre
Champions en titre inconnu
Roland Garros 02 .JPG

Court Suzanne Lenglen du stade Roland-Garros.

Le tennis est un sport de raquette qui oppose soit deux joueurs — on parle alors de simple — soit quatre joueurs qui forment deux équipes de deux — on parle alors de double. Les joueurs utilisent une raquette cordée verticalement et horizontalement à une tension variant avec la puissance que l'on veut obtenir. Cette raquette, dont les matériaux peuvent varier, sert à frapper une balle en caoutchouc, remplie d'air et recouverte de feutre. Le but du jeu est de frapper la balle de telle sorte que l'adversaire ne puisse la remettre dans les limites du terrain :

  • soit en marquant le point en mettant l'adversaire hors de portée de la balle (si la balle touche le haut du filet et retombe dans le camp du joueur adverse, on parle de « Chapelle ») ;
  • soit en l'obligeant à commettre une faute (si sa balle ne retombe pas dans les limites du court, ou si elle ne passe pas le filet).

Le match se gagne en remportant un maximum de points, de jeux, puis de sets, conformément aux règles du jeu, variables selon le sexe, l'âge...

Le tennis est l'un des sports de raquette les plus populaires, au même titre que le tennis de table, ou le badminton, qui restent les disciplines les plus pratiquées en Asie.

Sommaire

Histoire

La naissance du tennis

Le tennis est une adaptation anglaise du jeu de paume. À la suite de la bataille d'Azincourt (1415), le duc d’Orléans est emprisonné pendant deux décennies en Angleterre. À l’occasion de cette captivité à Wingfield dans le comté de Norfolk, le duc introduit en Angleterre le jeu de paume qu’il pratique presque quotidiennement[2].

Le tennis est né selon les sources entre 1858 et 1870 soit plus de quatre siècles plus tard. En 1858 le major Harry Gem esquisse une sorte de court de tennis sur le gazon de sa propriété : il joue un jeu assez similaire au tennis actuel. Vers 1863 le Major Walter Clopton Wingfield, le descendant du châtelain de Wingfield, pratique aussi une sorte de tennis dans sa résidence à Londres. Vers 1869 dans le Warwickshire, Harry Gem et son ami espagnol Augurio Perera expérimentent une nouvelle version du jeu qu'ils appelèrent d'abord pelota puis plus tard lawn rackets. Gem, Perera, Frederic Haynes et Arthur Tomkin forment un club à Leamington : c'est le premier club de lawn tennis du monde. C'est donc probablement Harry Gem qui a inventé le « tennis moderne » (issu du jeu de paume français) mais c'est Wingfield qui est passé à la postérité car il a commercialisé ce sport sous le nom de « Sphairistike » le 23 février 1874 mais il ne l'a pas inventé comme la légende le prétend. Le sphairistike est la conséquence du jeu de paume et de l’invention du caoutchouc qui permet de réaliser des balles pouvant rebondir sur l’herbe. C'est le chaînon manquant entre le jeu de paume et le tennis[3]. Le tennis en Angleterre a d'ailleurs pour nom Lawn Tennis (tennis sur herbe en anglais) tandis que le jeu de paume est désigné sous le nom Real Tennis (vrai tennis). Le mot « tennis » lui-même provient de l'avertissement « Tenez ! » que criait à son adversaire le lanceur de balle au départ d'un échange au jeu de paume. Quand les Anglais empruntèrent le jeu de paume et sa terminologie, ils entendirent « Tenèts », « Tenis », d'où « tennis »[4].

Il semble que le premier tournoi de tennis eut lieu en août 1876 sur un court aménagé dans la propriété de M. William Appleton à Nahant dans le Massachusetts et remporté par James Dwight[5]. Suit le Tournoi de Wimbledon en 1877 du 9 au 16 (ou 19) juillet, futur Internationaux amateurs de Grande-Bretagne, qui est donc le plus vieux tournoi encore existant. La finale de la première édition se joue devant 200 spectateurs. L’Anglais Spencer Gore s’impose en simple messieurs (24 participants). À l’occasion de ce tournoi, les règles du sphairistike de Wingfield sont modifiées par les organisateurs qui deviennent, de fait, et pendant une décennie, la seule autorité en matière de tennis.

Joueuse de tennis en 1881

La France, jadis terre d'élection par excellence du jeu de paume, n'attend pas longtemps pour succomber aux charmes du tennis promu par Wimbledon. Dès 1878, le premier club de tennis est fondé en France à Dinard, en Bretagne[6]. Dans le même temps, les premières parties ont lieu en Australie.

D'autres tournois suivent très vite : en 1878 un tournoi aurait été organisé au Montréal Cricket Club, et les premiers championnats amateurs d'Écosse eurent lieu en indoor sur bois cette même année, les Championnats amateurs d'Irlande débutèrent en 1879 au Fitzwilliam Club de Dublin, ceux de Bohême la même année et ceux de la colonie australienne du Victoria à Melbourne en 1880, chaque colonie australienne crée d'ailleurs son tournoi bien avant le 1er championnat national australien, organisé en 1905 et intitulé « Internationaux d'Australasie », futur Open d'Australie. Les championnats des États-Unis sont organisés pour la première fois à Newport en 1881 (la 1re édition réservée aux citoyens du pays est l'ancêtre de l'US Open, etc.). Le tennis est donc né sous l'ère victorienne avec des règles victoriennes : le sport dans ces conditions ne peut être pratiqué que comme un loisir par de riches aristocrates, donc sans besoin d'argent pour vivre, et ne peut donc faire l'objet d'une profession rémunérée. Ceci explique pourquoi les professionnels du tennis sont longtemps bannis du circuit traditionnel et considérés comme des pestiférés. De plus les responsables du tennis, très jaloux de leur autorité, un autre héritage de l'époque victorienne, ne souhaitent absolument pas avoir affaire à des joueurs professionnels indépendants de leur volonté : c'est ainsi une autre raison pour écarter les « pros » du circuit traditionnel. Plus tard est créé en 1891 le Championnat de France de tennis qui devient véritablement international en 1925 sous le nom « Internationaux de France de tennis ».

En 1933 quand l'Australien Jack Crawford qui a gagné les Internationaux amateurs d'Australie, de France à Roland Garros, de Grande-Bretagne à Wimbledon, atteint aussi la finale des Internationaux amateurs des États-Unis à Forest Hills, les journalistes John Kieran et Allison Danzig utilisent pour la première fois l'expression « Grand Slam » (tirée du brigde et aussi du golf) en évoquant une possible victoire de l'Australien dans les quatre tournois la même année. Ces championnats commencent à prendre de l'importance car les quatre pays hôtes sont les seuls pays de l'époque qui ont remporté la Coupe Davis qui est la plus grande compétition amateur internationale pendant au moins 40 ans de 1920 à 1960 (elle désigne souvent le numéro 1 mondial amateur et a bien plus d'importance que Wimbledon ou Forest Hills). Cette compétition est créée par Dwight Davis en 1900 et oppose dans un premier temps uniquement les Îles Britanniques aux États-Unis. Il n'y a pas d'édition en 1901. Puis d'autres pays souhaitent participer et jusqu'en 1973 seuls les 4 pays cités remportent cette compétition par équipes. En 1938 Donald Budge a l'idée de gagner les championnats des 4 pays vainqueurs de la Coupe : il est donc le premier joueur à consciemment tenter le Grand Chelem (Crawford n'avait aucune intention à l'origine d'aller aux États-Unis car notamment il souffrait du climat new-yorkais) et à le réussir. Ceci devient la véritable référence individuelle du tennis amateur dans les années 1950, plus précisément en 1956 lorsque Lew Hoad est à deux doigts (deux sets précisément) d'accomplir cet exploit. Lorsque le tennis devient « Open » en 1968 le Grand Chelem devient le Graal de tous les joueurs. La version féminine de la Coupe Davis est la Coupe de la Fédération, mieux connue aujourd'hui sous le nom de « Fed Cup ».

Les premiers champions

La rivalité, jadis très vive, entre amateurs et professionnels, n'a pas rendu possible, pendant longtemps, d'établir des classements objectifs des meilleurs joueurs. Les professionnels sont interdits jusqu'en mars 1968 de toute compétition organisée par la Fédération Internationale (Coupe Davis…) ou par les Fédérations nationales (Internationaux des pays comme ceux du Grand Chelem…). Néanmoins certaines comparaisons entre ces différents joueurs furent possibles (par exemple : en janvier 1963 Rod Laver, vainqueur du Grand Chelem en 1962, fut opposé aux deux meilleurs professionnels de 1962, Kenneth Robert Rosewall et Lewis Alan Hoad, dans le cadre d'une tournée en Australasie sur gazon : Laver a remporté 2 matches et a subi… 19 défaites, indiquant clairement la suprématie des vieux professionnels) : il semble qu'à partir de 1948 le meilleur joueur du monde fut probablement toujours un joueur professionnel. Depuis 1931 tous les plus grands champions de l'ère pré-« open » sont passés professionnels et, si on excepte Henri Cochet, ils ont tous atteint leur apogée dans le circuit pro : Bill Tilden, Henri Cochet, Ellsworth Vines, Fred Perry, Donald Budge, Bobby Riggs, Jack Kramer, Pancho Segura, Pancho Gonzales, Frank Sedgman, Tony Trabert, Ken Rosewall, Lew Hoad, Rod Laver.

En 1966 des pourparlers s'engagent entre les dirigeants de Wimbledon et Jack Kramer alors promoteur de tennis professionnel pour organiser un tournoi professionnel dans le « Temple » l'année suivante : un mois et demi après le tournoi traditionnel amateur de Wimbledon, BBC2 sponsorise un tournoi professionnel de huit joueurs du 25 au 28 août 1967. Ce tournoi rencontrant un très vif succès auprès du public et des téléspectateurs, le président de Wimbledon, Herman David, décide à l'automne 1967 que le prochain Wimbledon traditionnel (en 1968) serait « Open » c’est-à-dire « ouvert » aux joueurs professionnels. Le 30 mars 1968 la Fédération internationale accepte qu'une dizaine de tournois soient ouverts à tous les joueurs : le premier d'entre eux est organisé à Bournemouth et démarre le 21 avril 1968. Malgré tout La Fédération Internationale et les promoteurs du jeu professionnel continuent de se combattre : il faut attendre plus de quatre ans (août 1972) pour que le tennis soit totalement « Open » c'est-à-dire que la ségrégation entre pros et amateurs vole en éclats.

Pour ne plus être complètement dépendants de leurs dirigeants (d'un côté les fédérations pour les joueurs amateurs et d'un autre côté les promoteurs pour les joueurs professionnels) qui leur imposaient les compétitions qu'ils devaient (ou ne devaient pas) disputer, les joueurs s'unirent en septembre 1972, lors de l'US Open, le seul tournoi du Grand Chelem de l'année où tous les meilleurs joueurs participent (à Wimbledon et à Roland Garros les professionnels sous contrat sont exclus en 1972), pour créer le premier syndicat regroupant tous les joueurs qui le souhaitent : the Association of Tennis Professionals (ATP). Cette association tente d'organiser le circuit tennistique en « collaboration » avec les Fédérations et met en place en août 1972 le circuit de l'ATP Tour : dès lors l'ATP, qui échappe d'ailleurs un peu aux joueurs eux-mêmes, gère toutes les épreuves du circuit principal hormis les tournois du Grand Chelem et la Coupe Davis qui relèvent, eux, de la Fédération Internationale et des Fédérations nationales respectives. L'ATP publia le 23 août 1973 son premier classement mondial, dont le Roumain Ilie Năstase fut le premier numéro un.

De son côté, Wimbledon reste un bastion du conservatisme. Tandis que tous les autres tournois autorisent désormais le port de vêtements colorés aux joueurs, le Tournoi de Wimbledon maintient l'obligation de la tenue blanche, fidèle à ses traditions.

Suzanne Lenglen a, quant à elle contribué au succès du tennis, étant la première véritable vedette féminine de la discipline ; elle participera notamment à ce que l'on appellera le match du siècle, à Cannes, qu'elle remportera contre Helen Wills; la même année elle quittera le tennis amateur et deviendra la tête d'affiche de la 1re tournée professionnelle en Amérique du Nord. Mais malgré ce précédent, le tennis féminin peine ensuite à s'affirmer et il faut attendre les années 1960 pour voir des joueuses influer sur le cours des événements. À l'image des garçons, les filles mettent en place un circuit professionnel qui peine à s'établir. La WTA installe définitivement le tennis féminin professionnel.

L’ère Open

En 1968, le tennis moderne et professionnel naît véritablement avec le début de l’ère Open. Les quatre tournois du Grand Chelem, rendez-vous majeurs de la saison abandonnent leur statut de tournoi réservé aux amateurs, et ouvrent leurs portes aux joueurs professionnels. Peu à peu, l'ensemble des joueurs de circuit se professionnalise. C'est à partir de cette date que l'on considère le tennis professionnel comme moderne ; l'ère des statistiques et des records commence.

La carrière de Martina Navrátilová, débutée en 1973 fut marquée par l'utilisation de nouvelles techniques de préparations, avec une préparation physique et une préparation psychologique poussées, avec notamment l'utilisation de l'informatique pour analyser les matches et étudier les séquences de jeu[7]. L'informatique tient à présent une place importante dans l'évolution des joueurs, puisque les entraîneurs l'utilisent même de nos jours à un niveau amateur.

La politique de dirigeants comme Philippe Chatrier, président de la Fédération internationale de tennis de 1977 à 1991, est déterminante sur le plan international, mais plutôt mal préparée au plan national. En effet, si le tennis quitte son habit de sport pour privilégiés et devient accessible, la mise en place d'une opération dénommée « 5000 courts », lancée par Philippe Chatrier et la Fédération française de tennis, aura pour effet de déstabiliser économiquement les clubs existants en France en créant des micros-clubs composés d'un ou deux terrains sans réelle structure d'accueil ; l'effet de saupoudrage en termes d'adhérents se fera ressentir pendant des décennies et sera à l'origine de la crise du tennis français[8].

Le tennis se démocratise et compte plus d'un million de licenciés en France depuis le début des années 1980.

L'exploit majeur du tennis masculin comme féminin demeure le Grand Chelem : gagner les quatre tournois majeurs la même année. Don Budge l'a réussi mais à une époque où tournois amateurs et professionnels étaient séparés ; l'Australien Rod Laver a réussi l'exploit de le réaliser à deux reprises : en 1962, mais aussi en 1969 sous l'ère « Open » alors que tous les joueurs étaient réunis sur un circuit mondial (l'ère Open démarre pour le tennis en 1968), ce qui constitue un authentique exploit. Les femmes sont plus nombreuses à l'avoir réalisé, avec notamment l'Australienne Margaret Smith Court en 1970, et l'Allemande Steffi Graf en 1988.

Origine historique des points

La comptabilité singulière du tennis est également tributaire du jeu de paume. Cette façon de compter, par multiple de quinze, nous vient de ce jeu, issu tout droit du Moyen Âge où le chiffre 60 était le symbole numérique le plus répandu. À l’époque, on comptait le temps (60 minutes) et l’argent (un denier d’or valait 15 sous) de cette façon. C’est pourquoi on ne sait plus très bien aujourd’hui si c’est en faisant référence aux chiffres de l’horloge ou bien à la monnaie que l’on y pariait goulûment (incidemment, on appelait les jeux de paume des tripots) que l’on commença à compter 15, 30, 45 et jeu. On ne sait pas trop pourquoi le 45 a fait place au 40 dans le pointage. Certains croient qu’il s’agit simplement de l’utilisation d’un diminutif qui, avec l’usage, est devenu la règle. L’humain étant paresseux de nature, il était plus court de prononcer 40. Hypothèse contestée qui demeure néanmoins la seule.

L’expression «deuce» serait un emprunt culturel au système comptable du jeu de paume. Rendu à égalité, l’arbitre déclarait «à deux», ce qui signifiait que les joueurs étaient à deux points (consécutifs) de gagner le jeu. Ce «à deux» répété par des bouches anglaises aux Français, prit la forme écorchée de «deuce». Cet usage est pratiqué dès le Moyen Âge en jeu de paume[9].

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce système, mais aucune n'a pu être validée. Chronologiquement, la première hypothèse avancée date de 1431. Le juriste flamand Jan Van den Berghe publie Le Jeu de paume moralisé. Pour expliquer la manière de compter, il énonce une explication pieuse : le joueur qui marque un point est assimilé à un juste et voit sa récompense multipliée par 15. Autre piste, les paris, qui étaient courants lors des rencontres de jeu de paume. Certains numismates font alors remarquer que la monnaie française comprenait depuis 1340 le double d'or qui valait 60 sous et le denier d'or qui valait 15 sous. Les joueurs auraient pris l'habitude de compter les points en valeur monétaire, c’est-à-dire en multiple de 15. Toutefois, l'étude des lettres de rémission montrent que les enjeux n'atteignaient pas souvent des sommes aussi importantes[9]. Au début du XVIe siècle, Érasme avoue dans ses Colloques, que la manière de compter les points au jeu de paume est un mystère, dont même les joueurs parisiens ont perdu le souvenir[10]. Malgré cet avis d'Érasme qui apparaît définitif, que reprennent les encyclopédistes du XVIIIe siècle [11], d'autres hypothèses, plus ou moins fantaisistes, sont énoncées depuis la fin du XVIe siècle. Selon le témoignage de Jean Goselin, libraire du roi de France en 1579, cette façon de compter se rapporterait à l'astronomie et au système sexagésimal utilisé pour les calculs d'angles. Chaque signe physique est divisé en 60 degrés, diviser un signe physique en quatre parts donne 15 degrés par part. Pour Charles Delahaye, joueur de paume au XIXe siècle, 15 représente une distance de 15 pieds. La ligne de service et le filet sont séparés de 60 pieds, soit quatre fois 15 pieds. Charles Delahaye dit avoir assisté à une partie où les points n'étaient pas comptés, mais que le vainqueur du point avançait à chaque fois de 15 pieds jusqu'à ce qu'il atteigne le filet et remporte alors le jeu.

Règles[12]

Tableau du pointage

Dans une rencontre de simple comme de double, chaque joueur sert à tour de rôle pendant la durée d'un jeu. Le joueur qui sert doit impérativement être placé derrière la ligne de fond de court au moment où il frappe son service. Le serveur possède en outre deux services : s'il manque le premier, souvent frappé avec un certain risque, il bénéficie d'une seconde balle de service, en général frappée avec davantage de précaution. Le receveur, en revanche peut se placer où il le souhaite sur le court pour retourner le service. Il lui est néanmoins interdit d'intercepter à la volée (c’est-à-dire sans laisser de rebond) le service de celui qui sert.

La plupart du temps, il est nécessaire de remporter deux sets afin de gagner la partie. La seule exception est celle des matches du tableau masculin des tournois du Grand Chelem, qui se jouent en trois sets gagnants. Pour gagner une manche, il faut être le premier à marquer six jeux avec au moins deux jeux d'écart, dans le cas contraire la manche se poursuit. Les scores possibles pour remporter un set sont ainsi : 6/0, 6/1, 6/2, 6/3, 6/4 et 7/5 (si les deux joueurs n'ont pu se départager au bout de dix jeux). Si les deux joueurs n'ont pas été en mesure de se départager au cours des douze premiers jeux (donc à égalité à 6/6), ils disputent un jeu décisif (tie-break en anglais), qui vaut un jeu, et permet donc de remporter la manche 7/6. En revanche, dans les tournois du grand chelem, exception faite de l'US Open, chez les hommes comme chez les femmes, il n'y a pas de jeu décisif dans la manche décisive (la cinquième chez les hommes, la troisième chez les femmes), et le match n'est remporté que lorsque l'on parvient à avoir deux jeux d'avance sur l'adversaire; par exemple 8/6, 9/7, 10/8, etc.

L'invention du jeu décisif date de 1970, soit deux ans après le début de l'ère open. La finalité de ce jeu était d'empêcher des matches interminables, car il arrivait à l'époque que des sets soient gagnés sur le score de 29/27 par exemple. Le principe du jeu décisif est assez simple. Les joueurs servent à tour de rôle. Celui qui débute ne sert qu'une fois de droite à gauche, puis son adversaire sert deux fois de suite, de gauche à droite, puis de droite à gauche, et ainsi de suite. Le gagnant de la manche est le premier joueur à atteindre sept points avec au moins deux points d'écart (Ex: 7/2, 7/5, 9/7…) La manche est alors gagnée sur le score de 7-6.

Chez les joueurs les plus jeunes, les règles de jeu sont assouplies. En effet, jusqu'à l'âge de onze ans, en France, une manche est gagnée lorsqu'un joueur atteint 5 jeux avec deux jeux d'avance sur son adversaire. En cas d'égalité à 4 jeux partout, les joueurs se départagent également avec un jeu décisif.

Dans le jeu en double, le match se déroule au meilleur des 2 sets, il faut donc remporter les 2 sets pour remporter le match. Si les deux équipes remportent chacune un set, par exemple : 6-3 3-6 ; on procède à un "super tie break" de dix points pour départager les deux équipes opposées : il est considéré comme set décisif. Le "super tie break" se déroule de la même façon que le "jeu décisif", il faut donc remporter dix points avec au moins deux points d’écart (Ex : 10/5, 10/7, 11/9…).

Une manche se remporte donc en marquant un certain nombre de jeux. Comme mentionné ci-dessus, chaque joueur sert à tour de rôle, pendant la durée d'un jeu. Afin de remporter un jeu, il est nécessaire de marquer au moins quatre points, soit sur son service lorsque l'on sert, soit sur le service adverse lorsque l'on reçoit. Il est donc possible, soit pour le serveur, soit pour le receveur de remporter un jeu, même si théoriquement, le serveur est avantagé par rapport au receveur. Si les deux adversaires marquent trois points, on a une situation d'égalité, expliquée ci-après. Lors d'un jeu, voici la manière dont les points sont décomptés :

  • zéro (love en anglais) pour aucun point marqué dans le jeu, "love" viendrait du français "l'œuf" qui de par sa forme signifiait zéro point.
  • quinze pour un point marqué,
  • trente pour deux points marqués,
  • quarante pour trois points marqués.

Lorsque les deux joueurs ont marqué trois points, (donc à 40/40), il y a égalité. Celui qui marque le point suivant obtient un avantage. Pour marquer le jeu, un joueur qui a l'avantage doit marquer un autre point. Si c'est le joueur qui n'a pas l'avantage qui marque le point suivant, on revient à égalité, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'un des deux joueurs remporte le jeu. Chez les jeunes enfants âgés au plus de 11 ans, la règle de l'avantage n'existe pas. C'est la règle du No-ad (No advantage) qui s'exerce. Le joueur qui reçoit choisit sa zone de retour de service pour le point décisif (toujours à 40-40).

Au niveau de l'arbitrage, on donne toujours le score du serveur en premier. Par exemple, si le serveur marque trois points contre deux à son adversaire, le score est 40/30. Dans le cas contraire, le score est 30/40. Il en est de même au niveau des avantages, lorsqu'il y a égalité dans un jeu. Lorsque c'est le serveur qui a l'avantage, l'arbitre annoncera avantage puis le nom du joueur ou de la joueuse. En double, l'arbitre annoncera le nom du serveur ou du relanceur. Toutefois, en cas de Championnat par équipe ou d'équipes nationales (Coupe Davis ou Fed Cup, par exemple), le nom du club ou du pays est alors donné.

Balles de jeu, de break, de set et de match

Comme mentionné ci-dessus, les joueurs servent à tour de rôle, et le serveur change à la fin de chaque jeu. Il est donc possible que le jeu soit remporté, soit par le serveur, soit par le receveur. Prenons le cas où le serveur mène 40/15. Il ne lui reste alors qu'un point à inscrire avant de remporter le jeu. Il aura donc deux occasions de servir pour remporter le jeu. Même si le point suivant est perdu, le serveur mènera toujours 40/30, et il sera à un point du jeu. On parle alors de balle de jeu, et dans le cas présent, à 40/15, le serveur a deux balles de jeu. Dans le cas contraire, c’est-à-dire si c'est le receveur qui mène ; par exemple à 15/40, on dira que le receveur possède deux balles de break. Si le jeu est converti par le receveur, on parlera alors de break. Lors du jeu suivant, le receveur passe au rôle de serveur. S'il remporte sa mise en jeu, le break est confirmé. Ainsi, si deux joueurs qui s'affrontent ne parviennent pas à se détacher l'un de l'autre (pas de break, ou un même nombre de break chez les deux joueurs), ils arrivent à 6/6, et disputent un tie break ou jeu décisif.

Le principe est le même avec les balles de set, et les balles de match, lorsque l'un ou l'autre des joueurs est à un point de remporter la manche ou la rencontre. Par exemple, si un joueur (qui sert) mène 5/4 40/15, il possède deux balles de set. Autre exemple, un joueur qui mène 6/3 7/5 5/1 40/30 s'offre une balle de match…

Challenges

Depuis 2006, les joueurs et joueuses peuvent avoir recours à un système d'images de synthèse retraçant la trajectoire et surtout le point d'impact de la balle, appelé "Hawk-Eye" (œil de faucon) afin de contester une décision arbitrale qu'ils jugent erronée. Plusieurs règles s'appliquent à l'usage de ce moyen.

  • Le challenge doit être demandé immédiatement après le coup présumé juste par l'arbitrage, mais vu faute par le joueur, ou vu faute par l'arbitrage mais considéré juste par le joueur.
  • Le joueur dispose de trois challenges au début de chaque set (manche), plus un si le jeu va jusqu'au Tie break. Si son appréciation d'un point ou d'une faute est erronée, il perd à chaque fois l'un de ses challenges.
  • Si le corps arbitral annonce une balle faute alors qu'elle était bonne, le coup doit être rejoué, pour autant que l'adversaire ait été jugé en mesure de renvoyer la balle. Par exemple, si le joueur A frappe une balle qui est signalée faute par erreur, on tient compte alors de la position du joueur B par rapport à la balle au moment de l'impact. Si le joueur B était manifestement trop loin pour renvoyer la balle, le point est accordé au joueur A. Dans le cas contraire, le point est rejoué (le serveur sert alors avec une première balle, même si le point avait été engagé par une seconde balle).
  • Si, lors d'un échange, l'un des joueurs voit une balle faute non-signalée, il peut interrompre l'échange et demander le challenge. Si la balle est faute, le point lui est accordé, si la balle est bonne, le point est accordé à l'adversaire.
  • Si, pour une raison indéterminée, le système Hawk Eye devait ne pas fonctionner, la décision arbitrale prévaudrait.

En raison du coût élevé de ce système, rares sont les tournois qui l'emploient. De plus, seuls les courts principaux le possèdent, ce qui peut conduire à une certaine forme d'injustice vis à vis des joueurs mal classés, obligés de jouer sur des courts annexes dépourvus du Hawk Eye.

Les fautes

On distingue plusieurs types de fautes au tennis. Une balle sera par exemple annoncée faute (ou out en anglais) lorsqu'elle ne retombe pas dans les limites du terrain. Le point est alors accordé à l'adversaire. Lorsque la balle tombe dans le filet, du côté du joueur qui a frappé la balle, le point est également accordé à l'adversaire, mais il n'est pas nécessaire d'annoncer faute. L'arbitre ne doit d'ailleurs pas signaler une balle qui tombe dans le filet comme faute.

Le service doit être frappé en diagonale de telle sorte que la balle tombe dans le carré de service. Si la balle ne tombe pas dans le carré de service lors de la mise en jeu, l'arbitre annonce faute, et le serveur doit, soit servir une seconde balle si la faute survient sur le premier service, soit accorder le point à l'adversaire si la faute survient sur la seconde balle de service. Lorsque les deux services sont fautes (ils ne tombent pas dans les carrés de service, ou tombent dans le filet), on parle de double faute. Le point est alors accordé au receveur. Lorsqu'au service, la balle touche la bande du filet et retombe dans le carré de service où le joueur était censé servir, l'arbitre annonce let, la balle n'est pas faute, et le joueur peut rejouer le service. En revanche, si la balle du serveur touche la bande du filet et tombe en dehors du carré de service, la balle est annoncée faute, et le joueur doit soit passer à sa seconde balle, soit accorder le point à l'adversaire selon qu'il a frappé une première ou une seconde balle.

Une faute plus complexe concerne le serveur. En effet, pour effectuer un service valable, il est nécessaire que la balle soit frappée avant que le joueur ne franchisse la ligne de fond de court. Ainsi, lorsque le joueur frappe son service, et a déjà une partie de son corps qui touche le sol à l'intérieur du court ou bien lorsque le serveur "mordait" la ligne de fond de court au moment de son lancer de balle, le service est refusé. Le joueur peut alors soit frapper une seconde balle de service (si sa faute a été commise sur la première balle), soit accorder le point à l'adversaire si cette faute survient sur la deuxième balle. Cette faute, assez rarement signalée car difficile à juger, est nommée faute de pied. La faute de pied est également valable sur un plan latéral : le serveur doit se trouver du bon côté du terrain de telle sorte à servir dans une diagonale. Si le serveur sert à droite, il doit se tenir dans la partie gauche du terrain (et inversement) sans être dans le prolongement du couloir. En double, le serveur est autorisé à servir dans le prolongement du couloir.

Le court, et l’équipement[13]

Le court

Dimensions du court

Le court de tennis correspond à l'aire de jeu. Ses dimensions sont très précises en raison des mesures anglaises d'origine, en yards. Il doit obligatoirement posséder des lignes peintes avec une peinture blanche, afin de faciliter leur lisibilité. Les courts de tennis se déclinent en plusieurs surfaces, qui sont abordées dans la suite de l'article. Chaque surface possède ses caractéristiques propres (rapidité, rebond) ce qui contribue à la diversité des jeux possibles.

Comme présenté sur l'image ci-contre, le court de tennis doit être de 23,77 mètres (soit 26 yards) de long pour 8,23 mètres (9 yards) de large. Cela représente donc 11,89 mètres (13 yards) de longueur de chaque côté du filet, et 8,23 mètres de largeur pour une rencontre de simple, où les couloirs latéraux ne sont pas comptabilisés. Pour le jeu en double, deux couloirs de 1,37 mètre sont ajoutés. La largeur du court de double est donc de 10,97 mètres (12 yards). Sur le terrain, on retrouve cinq sortes de lignes différentes :

  • Les lignes de fond à chaque extrémité, une marque indique le milieu de cette ligne ;
  • Les lignes de service parallèles au filet qui délimitent le carré de service placées à 6,40 mètres (7 yards) du filet ;
  • La médiatrice au filet qui divise en deux le carré de service ;
  • Les lignes de côté en simple qui délimitent la zone de jeu pour une partie en simple ;
  • Les lignes de côté en double qui délimitent la zone de jeu pour une partie en double.

Il existe aussi des dimensions concernant la distance au fond du court et sur les côtés : des espaces de 5,50 mètres au fond et de 3,05 mètres sur les côtés (il s'agit des distances minimales imposées par la Fédération française de tennis dans les clubs).

Le filet

Sa hauteur est fixée aux extrémités à 1,07 m, sa hauteur à son centre 0,914 m maintenue à l'aide d'un régulateur. Le régulateur est constitué d'une sangle blanche d'une largeur de 5 cm au maximum. Le système de fermeture du régulateur doit garantir le maintien de cette hauteur constante pendant une durée de quatre heures. Le filet doit être de couleur sombre et la bande de filet de couleur blanche avec une dimension de 10 à 13 cm, rabattue de chaque côté du filet.

Le filet est soutenu par deux poteaux ayant une section carrée ou ronde d'une largeur maximum de 10 cm. L'axe de ces poteaux est placé à 0,914 m à l'extérieur des lignes latérales du court. Lorsqu’une partie de simple est jouée sur un court équipé d'un filet de double, 2 piquets hauts de 1,07 m sont placés dans les couloirs à 0,914 m à l'extérieur des lignes de simple (soit aux 2/3 du couloir).

La raquette

Une raquette de tennis moderne

La raquette fut inventée au début du XVIe siècle pour pratiquer le jeu de paume. Elle se décline désormais en dizaines de modèles, destinés à tous les types de joueurs, et aux compositions parfois radicalement différentes.

L'innovation principale de ces dernières années réside dans les matériaux qui sont utilisés dans la conception du cadre (partie rigide de la raquette), et qui ont permis de gagner à la fois en puissance et en légèreté, rendant le jeu de plus en plus confortable. Parmi les matériaux utilisés, on retrouve ainsi le graphite, le titane, l'acier, etc. Les différents équipementiers proposent également de nombreux concepts visant à faciliter le jeu (réduction des vibrations, puissance et contrôle optimisés…).

Il faut savoir que si les gammes et les technologies évoluent régulièrement, la plupart des joueurs de très haut niveau conservent leur ancien modèle de nombreuses années, maquillé à l'occasion par leurs sponsors pour ressembler aux derniers modèles disponibles.[réf. nécessaire]

De plus, leurs raquettes sont spécialement adaptées à leur demande (poids, rigidité, longueur) et n'ont donc plus grand chose à voir avec celles disponibles dans le commerce.

On peut adapter la raquette selon ses besoins par exemple bien équilibré, lourd en tête(en ajoutant du plomb) ou plus lourd dans le manche.

La taille du manche de la raquette est aussi variable.

Le cordage

Article détaillé : Cordage (tennis).

Une raquette n'est en outre pas constituée que du cadre. Le choix du cordage est également très important pour le joueur. « Le cordage, c'est l'âme de la raquette » disait Arthur Ashe. Il existe de très nombreux modèles de cordages, fabriqués dans des matériaux différents (boyau de bœuf, matières synthétiques), disponibles dans plusieurs jauges et aux caractéristiques propres (puissance, confort, contrôle, stabilité de la tension…).

Les balles

Balles de tennis

Les balles sont des sphères en caoutchouc, remplies d'air. Elles sont recouvertes de feutre, et doivent impérativement être jaunes ou blanches dans les compétitions officielles. Leur composition peut varier en fonction du type de joueur qui va les utiliser (joueur loisir, régulier ou intensif, adulte ou jeune). La différence se fera surtout au niveau de la longévité. Les balles de compétition sont en effet le plus souvent à pression, avec une qualité de rebond et de jeu optimale, mais une durée de vie assez limitée (de l'ordre de sept ou huit matches chez des joueurs de compétition).

La balle de tennis doit avoir un diamètre compris entre 6,350 et 6,668 cm, et sa masse doit varier entre 56,7 et 58,5 grammes. Lâchée de 254 cm de hauteur et tombant sur une base en béton, la balle doit rebondir entre 134,62 et 147,32 cm.[14]

À l'origine, les balles étaient blanches, mais le jaune s'est imposé afin d'offrir plus de visibilité aux téléspectateurs. Les balles blanches sont cependant toujours autorisées.

L’habillement

Au début du siècle, le tennis évolue plus vite que la mode vestimentaire. Ainsi, les joueurs viennent jouer avec leurs cravates, leurs bustiers ou encore leurs flanelles. Puis, peu à peu, des robes apparaissent et les joueuses rivalisent de standing en s'affichant avec des vêtements de plus en plus élégants. La Française Suzanne Lenglen libère alors le corps sportif de la femme, en devenant une icône de mode, la « divine »[15].

Les vêtements n'ont cessé d'évoluer depuis le début des années 1980, devenant de plus en plus légers et confortables ; shorts et chemises chez les hommes, qui succèdent aux polos inspirés par René Lacoste, robes chez les femmes, qui portent progressivement des shorts et des débardeurs. L'arrivée de tissus nouveaux, tels que le polyester à la fin des années 1990 permet de gérer au mieux la transpiration, rendant les vêtements plus confortables encore. Les tenues les plus fréquentes actuellement sont polo et short chez les hommes, débardeur et short chez les dames, cependant, le débardeur masculin et la robe restent appréciés par certains joueurs.

Devant l'arrivée de grands équipementiers dans le tennis, des règles ont été mises en place concernant la taille des logos autorisés sur les shorts, polos, jupes, robes…

Les surfaces de jeu (revêtements de sol)

Court en gazon à Wimbledon
Article détaillé : Surfaces de jeu au tennis.

Un match de tennis se joue sur un court, dont le revêtement peut varier. En effet, il existe différentes surfaces de jeu, dont les caractéristiques sont très variables, d'une part en ce qui concerne la vitesse de la balle (certaines surfaces sont lentes, d'autres très rapides), d'autre part la “qualité” du rebond (rebond bas, ou rebond haut).

On distingue ainsi quatre types de surfaces principales.

  • Les surfaces dures (Rebound Ace, Decoturf, béton ou quick) que l'on retrouve dans la plupart des clubs, sont en principe des surfaces rapides. En revanche, la qualité du rebond est variable. Le principal avantage des surfaces rapides résulte du peu d'entretien qu'elles nécessitent, mais en contrepartie, les surfaces dures sont exigeantes physiquement, et demandent de bons appuis.
  • La terre battue, surface du tournoi de Roland-Garros et de la plupart des grands tournois d'Europe, est une surface composée d'une chape de calcaire recouverte de brique pilée ou de pierre pilée. Cette surface demande un entretien important car elle craint le gel, le vent et la pluie. Il existe des surfaces améliorées homologuées « terre battue » consistant en une chape souple hors gel, ne craignant pas la pluie, recouverte de brique pilée et nécessitant beaucoup moins d'entretien. La lenteur de la surface « terre battue » a tendance à favoriser les longs échanges, les contre-pied ou les amortis ce qui explique que les matches sur terre battue soient en principe plus longs et ludiques. En contrepartie, les articulations des joueurs sont moins sollicitées physiquement, et les glissades spectaculaires.
  • Le gazon, surface rare demandant un entretien très important, est une surface ultra-rapide (même si la vitesse a été réduite au cours de ces dernières années) avec un rebond très bas. Le gazon est ainsi une surface qui favorise le tennis d'attaque (service, volée), permettant de conclure l'échange relativement rapidement.
  • Les surfaces synthétiques, surtout utilisées en salle (indoor) : Gerflor, Taraflex, Greenset, Moquette (très lent), quelquefois parquet. Ces surfaces sont très rapides, et leurs caractéristiques sont proches de celles des surfaces dures. Elles ne se rencontrent que rarement dans les clubs, car elles nécessitent un entretien important et elles sont surtout très chères par rapport aux autres surfaces.

Les principaux effets du tennis[16]

Le tennis est une discipline dont les coups de base : le coup droit, le revers et le service peuvent être appuyés par des effets imprimés à la balle, et qui font évoluer le comportement de celle-ci. Voici les principaux effets du tennis moderne.

Le jeu à plat

Le jeu à plat ne correspond pas à un effet à proprement parler, mais il demeure très utilisé sur toutes les surfaces. Une balle frappée à plat va passer assez près du filet. C'est l'effet qui offre le plus de puissance, car la trajectoire de la balle est assez rectiligne. Les frappes à plat sont neutres au niveau de la vitesse après le rebond, celle-ci diminuant en moyenne de 50%, contre 25% pour le lift et 75% pour une balle coupée. Les frappes à plat sont utilisées en attaque comme en défense, et permettent la plupart du temps à un joueur en position d'attaque de terminer le point. Les balles à plat sont celles que l'on retrouve le plus sur les surfaces rapides qui favorisent un tennis d'attaque, où la puissance des joueurs peut s'exprimer le mieux.

Le lift

Une balle liftée

Le lift est un effet très utilisé chez les joueurs de tous niveaux, car il est relativement simple à exécuter et procure plusieurs avantages. Son principal attrait tient à la sécurité qu'il procure par rapport au filet, car une balle liftée et tournoyante suivra une trajectoire bombée par rapport à une balle à plat. En outre, cette même rotation imprimée à la balle lui permet de retomber plus rapidement qu'une balle frappée avec un autre effet, et de perdre moins de vitesse après le rebond (la vitesse de la balle diminuera seulement de 25%). Une autre application efficace du lift est le lob (balle de défense qui vise à passer l'adversaire au filet) car un lob lifté va s'élever très rapidement, et retomber assez vite dans le court. Bien exécuté, il permet donc de passer un joueur au filet.

Le lift est un effet utilisé en attaque comme en défense. Sur une balle courte, il permet d'accélérer avec une marge de sécurité importante, mais peut aussi permettre de changer de rythme. Chez les joueurs professionnels, le lift est utilisé quasiment en permanence, même si cela ne semble pas perceptible : les balles totalement à plat ne sont en effet utilisées que pour terminer le point. En outre, certaines surfaces prennent mieux le lift que d'autres ; la terre battue permet par exemple aux grands lifteurs de prendre l'avantage dans de longs échanges, alors que sur gazon, où le rebond est beaucoup plus bas, le lift est moins employé, ou en tout cas moins efficace.

Coups coupés et effet rétro

Une balle coupée

Une balle coupée est une balle qui va être frappée, avec un mouvement de rotation de l'avant vers l'arrière. Une balle coupée aura ainsi tendance à être ralentie avant et après le rebond (où la vitesse de la balle diminue de 75%), et à s'écraser (rebond le plus haut dans des conditions similaires), en passant en outre assez près du filet. Un coup coupé confère cependant une certaine sécurité, car la balle est bien contrôlée. Le coup le plus facile à couper reste le revers, car le mouvement de raquette du haut vers le bas se fait de façon assez naturelle de ce côté. Utilisé le plus souvent en défense, le coup coupé permet de se sortir de situations difficiles, ou de casser le rythme après un échange dominé par le lift ou les coups à plat. Il est également possible de couper en coup droit, surtout en bout de course, mais le coup droit coupé reste souvent un coup défensif (ou une amortie), alors qu'en revers, il peut être utilisé pour monter au filet, ou réaliser un passing shot.

L'effet rétro est une variante très marquée du coup coupé, où le joueur va vraiment venir frotter la balle de l'avant vers l'arrière. Ce coup est souvent utilisé sur des balles amorties, particulièrement sur terre battue, afin de gêner l'adversaire dans sa course. Certains joueurs sont même capables de mettre un effet rétro qui fait revenir la balle dans leur propre camp après être tombée dans celui de l'adversaire.

Les effets au service

Le slice

Le terme de slice est appliqué la plupart du temps au service. Un service slicé est, fondamentalement un service coupé, même si les caractéristiques de ces deux types d'effets ne sont pas totalement identiques. Une balle slicée (« tranchée » en français) est frappée sur le coté, de telle sorte qu'un mouvement de rotation diagonal lui est imprimé. La trajectoire d'un service slicé ne sera pas rectiligne, contrairement à celle d'un service à plat, et la balle en vol aura tendance à suivre une trajectoire courbée. En outre, après le rebond, une balle slicée aura tendance à s'écraser avec rebond assez bas, et à partir sur le côté.

Le slice est un effet très utilisé sur toutes les surfaces. Il s'agit d'un effet relativement simple à donner au service en comparaison de l'effet lifté. C'est pour cette raison que de nombreux joueurs l'utilisent sur leur seconde balle de service, afin de mieux assurer cette dernière. En effet, l'effet slicé permet de donner à la balle une trajectoire curviligne, tout en permettant une marge de sécurité importante. Un service slicé est en outre généralement moins puissant qu'un service à plat. Il s'agit d'une arme particulièrement efficace sur le gazon où le rebond est déjà plus bas que sur d'autres surfaces, car il permet de faire sortir l'adversaire du terrain, et donc de s'ouvrir le court. Si l'adversaire n'utilise pas la même main que le serveur, le slice est souvent joué sur son revers, coup qui est souvent le point faible des joueurs. Le service slicé est de plus une arme très utilisée par les gauchers, étant donné qu'il est joué sur le côté « avantage », donc sur un point déterminant.

Le service lifté ou kické

Le service lifté est sans doute celui qui requiert le plus de pratique et de technique. En effet, le lift est un effet qui nécessite de mettre la balle en rotation d'arrière en avant, ce qui est difficile à réaliser lorsqu'il s'agit de la frapper à l'arrêt et au-dessus de la tête. Mais en compensation de ces difficultés techniques, le service lifté, et sa variante kickée sont extrêmement efficaces, surtout en seconde balle. En effet, la rotation imprimée à la balle lui permet de plonger beaucoup plus vite une fois le filet franchi, ce qui permet de lui donner beaucoup de vitesse. Un service lifté réussi aura ainsi tendance à passer assez haut au-dessus du filet avant de plonger, puis à rebondir très haut du fait de l'effet de la balle. La variante kickée du service lifté consiste à donner à la fois un effet lifté et un effet légèrement latéral à la balle, de telle sorte que celle-ci s'élève et se décale sur le côté après le rebond. La grande majorité des joueurs de haut niveau utilisent le service lifté sur leur seconde balle, car la marge de sécurité avec le filet est importante, et parce que le service lifté, une fois maîtrisé, se contrôle très facilement. En première balle, un service très lifté peut déstabiliser un adversaire en le contraignant à frapper la balle en hauteur, parfois même au-dessus de l'épaule, ce qui est particulièrement difficile en revers, coup visé par le kick lorsque l'on joue contre quelqu'un de la même main que soi.

Le système de classement

Le système de classement en France[17]

Le classement est attribué par la fédération à l'issue de chaque saison. On le calcule à partir du bilan de chaque joueur, en accord avec les matches qu'il a joué. Ainsi, un joueur classé à un échelon donné (N) obtiendra un certain nombre de points selon qu'il battra un joueur classé à l'échelon N+2 (150 points), N+1 (100 points), N (50 points), N-1 (30 points), etc. Ainsi, conformément à un barème pré établi, un joueur peut passer du classement N au classement N+1, N+2, etc. s'il possède le nombre de points nécessaires, mais aussi être relégué au classement inférieur s'il n'obtient pas les points nécessaires à son maintien à un classement donné. D'autre part lors du calcul des points en fin de saison, c'est le nouveau classement de l'adversaire qui doit être pris en compte compliquant ainsi un peu plus les calculs. Il faut aussi retenir que pendant la saison, il y a des classements intermédiaires. Cela vous donne votre classement d'avance avant la fin de la saison.

Classement adverse par rapport à soi Nombre de points gagnés
2 échelon ou plus au-dessus 150
1 échelon au-dessus 100
Échelon égal 50
1 échelon en dessous 30
2 échelons en dessous 20
3 échelons en dessous 15
4 échelons ou plus en dessous 0

Concernant la montée à l'échelon supérieur, il faut non seulement le nombre de points nécessaires à l'accession au niveau supérieur, mais aussi le nombre de points nécessaires au maintien à ce classement. Par exemple, un joueur classé 30/2 (voir explications sur chaque classement par la suite) et désirant monter au niveau 30/1 doit dans un premier temps obtenir les points nécessaires à la montée (en l'occurrence 450.) Pour être harmonisé ensuite à ce classement, son bilan de victoires est recalculé, en considérant ainsi que le joueur est 30/1. Cela signifie par exemple qu'une victoire sur un 30/1 qui valait 100 points lors du premier calcul vaudra seulement 50 points lors du recalcul, conformément au barème expliqué ci-dessus. C'est alors s'il obtient le nombre de points de maintien (en l'occurrence 235) tel qu'harmonisé au classement 30/1, avec lequel il débutera la saison suivante.

En France, le système de classement peut paraître assez compliqué aux néophytes :

  • Le joueur débutant commence avec le statut de non classé (ou NC).
  • Viennent ensuite les joueurs de quatrième série : 40 (nouveauté de la saison 2007-2008) puis 30/5, 30/4, 30/3, 30/2, 30/1.
  • La troisième série commence ensuite par le classement 30, puis 15/5, 15/4, 15/3, 15/2, 15/1.
  • On retrouve ensuite la seconde série, où le classement devient une sorte de concours, le nombre de classements disponibles étant limité. Autrement dit, il ne suffit pas d'avoir les points suffisants pour monter. Après le classement 15, on retrouve donc 5/6, 4/6, 3/6, 2/6, 1/6 puis 0. (le classement 0 est donc plutôt valorisant !).
  • Ensuite, les joueurs entrent dans la catégorie des "négatifs", avec les classements -2/6, -4/6, -15 puis -30. On se rapproche alors du niveau professionnel, qui nécessite d'entrer au classement ATP (pour les hommes) ou WTA (pour les femmes), avec des points obtenus dans les tournois homologués.

Pour la petite histoire, ce classement découle en fait du système de comptage des points. En effet, à l'origine, un handicap fut créé afin d'équilibrer dans les différentes épreuves organisées les chances des compétiteurs les uns par rapport aux autres, compte tenu des divers niveaux de chacun.

La base de ce handicap fut appelée niveau 0.

La hiérarchie des différents niveaux de jeu, et l'application qu'il en résultait, dans une rencontre contre un joueur de niveau 0, était la suivante :

  • le joueur de niveau 1/6 partait 1 jeu sur 6 avec 1 point de bonification, c'est-à-dire qu'il démarrait le jeu en question avec un score de 15/0 en sa faveur,
  • le joueur de niveau 2/6 partait 2 jeux sur 6 avec 1 point de bonification,
  • le joueur de niveau 3/6 partait 3 jeux sur 6 avec 1 point de bonification,
  • le joueur de niveau 15 débutait tous les jeux avec un score de 15/0 en sa faveur,
  • le joueur de niveau 15/1 partait avec 2 points de bonification 1 jeu sur 6, soit un score de 30/0 en sa faveur et 5 jeux sur 6 avec un seul point de bonification, soit un score de 15/0,
  • le joueur de niveau 15/2 partait 2 jeux sur 6 avec 2 points de bonification (30/0 en sa faveur) et 4 jeux sur 6 avec un seul point (15/0),
  • ainsi de suite pour les niveaux 15/3, 15/4, 15/5,
  • le joueur de niveau 30 recevait 2 points de bonification (30/0 en sa faveur) à tous les jeux du set (6 jeux sur 6).

Pour les niveaux de jeu négatifs, le même principe était appliqué, mais avec une pénalisation au lieu d'une bonification. Ainsi, toujours dans le cas d'une rencontre avec un joueur 0 :

  • le joueur -2/6 partait avec 1 point de pénalité, 2 jeux sur 6, soit un score de 15/0 en sa défaveur,
  • le joueur -4/6 : 1 point de pénalité, 4 jeux sur 6,
  • le joueur -15 : 1 point de pénalité 6 jeux sur 6, soit tous les jeux du set sur un score de 15/0 contre lui.

Le système de classement en Belgique[18]

L'AFT est l'association francophone de tennis. L’AFT est la fédération qui régit les règles de calcul de classement de tennis pour la communauté francophone du pays. Ce chapitre vous explique ces règles

Chaque joueur possédant un numéro de fédération possède un classement. Le joueur n'ayant jamais participé à un tournoi est NC (non classé). Les classements sont divisés en trois catégories :

  • Les séries C
  • Les séries B
  • Les séries A (meilleurs joueurs Belges)

A la fin de la saison de tennis, l'AFT reprend tous les matchs joués par le joueur et effectue le calcul.

Des points sont attribués à chaque match joué en respectant le tableau ci-dessous

Nombre de points attribués:

En cas de victoire En cas de défaite
3 classements ou plus au-dessus 125 0
2 classement au-dessus 100 0
1 classement au-dessus 75 0
classement égal 50 -10
1 classement en dessous 10 -25
2 classement en dessous 5 -50
3 classement ou plus en dessous 0 -50

Le processus est divisé en 2 phases :

1re phase :

Le premier calcul consiste à calculer la somme des points obtenus (voir tableau ci-dessus) pour chaque rencontre à la quelle le joueur a participé en prenant compte le classement actuel des joueurs.

S’il obtient:

  • -20 il est proposé à la descente
  • entre -19 et 349 Il est proposé au maintien
  • entre 350 ou 699 Il est proposé à la montée d'un classement
  • entre 700 et 1049 Il est proposé à la montée de deux classements
  • entre 1050 et plus Il est proposé à la montée de trois classements

Si le joueur obtient plus de 1400 points, il peut sous décision de la fédération monter de plus de 3 classements. Les classements NC et C30.5 sont équivalents. Pour monter de C30.5 à 30.4 et de C30.4 à C30.3, seulement 200 points sont nécessaires (au lieu de 350)

2e phase

Le deuxième calcul consiste à calculer la somme des points obtenus (voir tableau ci-dessus) pour chaque rencontre à la quelle le joueur a participé en prenant compte le classement calculé au premier passage des joueurs. Il est réalisé si le joueur est proposé à la descente ou à la montée. Dans le cas où le joueur est proposé au maintien, le deuxième calcul n'est pas nécessaire et le joueur maintiendra son classement.

Le joueur est proposé à la descente lors du premier passage :

  • S’il obtient moins de 350 points au deuxième calcul, il descend d'un classement
  • S’il obtient entre 350 et plus au deuxième calcul il maintient son classement

Le joueur est proposé à la montée lors du premier passage

  • S’il obtient moins de 60 points, la proposition de montée est refusée
  • S’il obtient 60 points ou plus, la proposition de montée est acceptée. Le joueur montra de classement.

Si lors du premier classement, le joueur est proposée à montée 2 classements. Le deuxième calcul est réalisé avec le classement calculé (classement actuel + 2). S’il obtient moins de 60 points le joueur ne monte pas de deux classements mais il est tout de même proposé à montée un classement et le deuxième calcul est réalisé avec (le classement actuel + 1).

Les classements professionnels

Le haut niveau se compose donc de deux circuits principaux; le classement WTA, classement mondial féminin, et le Classement ATP, classement mondial masculin, remis à jour chaque semaine, et qui recensent les résultats obtenus lors des 12 derniers mois de compétition. Parallèlement à ce classement qui sert de référence (notamment pour l'attribution des têtes de séries dans les tournois) on retrouvait le classement "Race" (qui a existé de 2001 à 2008 chez les hommes, et de 2006 à 2008 chez les femmes) qui recensait les résultats obtenus au cours de la saison. Un joueur ou une joueuse qui réalisait un très bon début de saison pouvait ainsi se retrouver au sommet du classement Race, et beaucoup plus loin au classement référence (ou technique). À la fin de la saison, ces deux classements se rejoignaient évidemment.

Pour les classements avant 1973 voir Joueurs de tennis numéros 1 mondiaux.

Les grands champions…

Article détaillé : Grands champions de tennis.

…d’hier

Depuis le début du XXe siècle, qui a été marqué par l'apparition de nombreux tournois qui existent toujours de nos jours, de très nombreux joueurs et joueuses se sont illustrés. Ainsi, jusqu'au début de l'ère Open en 1968, plusieurs champions ont marqué l'histoire du tennis. Les plus illustres d'entre eux sont sans doute l'américain Bill Tilden et l'australien Rod Laver, le premier ayant remporté dix tournois du Grand Chelem, et le second ayant réalisé deux des trois Grand Chelems à ce jour.

Après le début de l'ère Open, qui a été marqué par une professionnalisation du tennis, de nouveaux champions se sont illustrés. Parmi ces joueurs et joueuses exceptionnels, on peut citer :

…et d’aujourd’hui

Les joueurs

Rafael Nadal (ATP 2)
Roger Federer (ATP 1)
  • David Nalbandian, Argentine Argentine, qui a remporté le Masters en 2005, et s'affiche comme un vainqueur potentiel sur toutes les surfaces (demi-finaliste dans les quatre tournois du Grand Chelem, finaliste de Wimbledon en 2002).

Les joueuses

Les championnes en activité
Dinara Safina (WTA 1)
  • Kim Clijsters Belgique Belgique. Elle a remporté deux titres du Grand Chelem (US Open 2005 et 2009), deux Masters consécutifs (2002-2003), une Fed Cup, et a connu la place de numéro un mondiale simultanément en simple et en double. Elle a également atteint la finale de l'Open d'Australie 2004, la finale de Roland-Garros en 2001 et en 2003 et la finale de l'US Open 2003. Elle compte trente-cinq tournois à son palmarès (en simple). Après une pause de vingt-sept mois, entre mai 2007 et août 2009, durant laquelle elle a donné naissance à sa fille, elle effectue son retour à l'Open de Cincinnati 2009. Le 13 septembre 2009 elle remporte son 2ième US Open après seulement 3 tournois joués. Elle devient par la même occasion la seule joueuse invitée (wild card) et non classée à remporter un grand chelem, devient également la seule joueuse à battre les soeurs Williams 2 fois dans un même tournoi (Masters 2002 et US Open 2009) et devient la troisième maman à remporter un grand chelem.
  • Maria Sharapova Russie Russie. Considérée comme la meilleure joueuse russe, elle a réussi là où toutes les autres Russes ont échoué, c'est-à-dire remporter trois tournois du Grand Chelem, Wimbledon en 2004 à seulement dix-sept ans, puis l'US Open en 2006 et l'Open d'Australie en 2008. Elle a également été n°1 mondiale. Absente de la compétition fin 2008 puis début 2009 en raison d'une blessure à l'épaule droite, elle a repris la compétition en mars 2009. Elle compte pour l'instant dix-neuf titres en simple dont un titre du Masters obtenu en 2004.
  • Svetlana Kuznetsova Russie Russie. Numéro 2 mondiale suite à l’US Open 2007 où elle a atteint la finale, cette Russe, âgée de vingt-quatre ans, révélée à ce même US Open 2004 où, alors n°9 mondiale, elle avait remporté le titre à la surprise générale. Elle compte également un autre titre de Grand Chelem, obtenu à Roland-Garros en 2009. Victorieuse au totale de onze tournois en simple, elle est actuellement n°6 mondiale.
  • Jelena Janković Serbie Serbie. Âgée de 24 ans et actuellement n°8 mondiale, cette joueuse serbe a occupé la place de n°1 mondiale durant dix-huit semaines en 2008 et en 2009. Elle s’est révélée au grand public en 2006 après une demi-finale à l’US Open, après une période de grande galère début 2006 où elle n’a pas gagné un seul match en dix tournois. Elle compte aussi une finale à l’US Open en 2008, deux demi-finales à Roland-Garros, une demi-finale à l'Open d'Australie, et onze titres WTA. Elle a été n°1 mondiale durant une semaine en août 2008, sans avoir disputé précédemment la moindre finale du Grand Chelem dans sa carrière, ce qui constitue une première, hommes et femmes confondus.[19]
Les championnes récemment retirées de la compétition
  • Martina Hingis Suisse Suisse. Record de précocité pour la Suissesse, qui a remporté le premier de ses cinq tournois du Grand Chelem à l'âge de 16 ans. Elle a remporté quarante-trois titres en simple. Elle a arrêté la compétition en octobre 2002, et a réussi un come-back gagnant début 2006. Elle a pris sa retraite en 2007 après avoir été contrôlée positive à la cocaïne.
  • Mary Pierce France France. Mary Pierce a à son palmares 18 titres, dont deux du Grand Chelem, l'Open d'Australie en 1995 et Roland Garros en 2000. N°3 Mondiale le 30 Janvier 1995, Mary a dû faire façe à de nombreuses blessures. Retombé à la 130e place en 2002, à force de courage et de détermination, elle réalise en 2005 sa plus belle saison en atteignant deux finales en grand chelem à Roland Garros et à l'Us Open. Elle atteint également la finale du Masters et fini l'année N°5 mondiale. En 2006, elle se tord violement le genou au tournoi de Linz. Cette blessure comprommet fortement la suite de sa carrière, elle qui a déjà 34 ans.

Les tournois professionnels

Article détaillé : Tournois professionnels de tennis.

Le Grand Chelem

Article détaillé : Grand Chelem de tennis.

Les tournois du Grand Chelem sont les quatre tournois majeurs de calendrier professionnel : Open d'Australie, Internationaux de France de Roland-Garros, Tournoi de Wimbledon, et US Open. Ces tournois se déroulent sur deux semaines, et les joueurs et joueuses s'affrontent tous les deux jours. Les tableaux masculin et féminin regroupent 128 joueurs chacun, parmi lesquels 32 têtes de série (déterminées par le classement technique), des joueurs issus des qualifications, et des joueurs invités, qui reçoivent une wild-card. La principale différence entre les tournois du grand chelem et les autres tournois du calendrier réside dans le fait que les rencontres se disputent au meilleur des cinq sets chez les hommes, ce qui donne parfois lieu à des rencontres très longues.

Les tournois du grand chelem regroupent toutes les catégories de joueurs, ainsi, les différents tournois qui ont lieu lors de chaque grand chelem sont: simple hommes, simple femmes, double hommes, doubles femmes, doubles mixte, junior garçons et junior filles.

Période Tournoi Lieu Surface
Février Internationaux d'Australie (Open d'Australie) Melbourne, Australie Australie Dur (Plexicushion)
Mai-Juin Internationaux de France (Roland Garros) Paris, France France Terre battue
Juin-Juillet Internationaux de Grande-Bretagne (Wimbledon) Londres, Royaume-Uni Royaume-Uni Gazon
Septembre Internationaux des États-Unis (US Open) New York, États-Unis États-Unis Dur (Decoturf)

Les Masters 1000 masculins

Les Masters 1000 sont une série de neufs tournois annuels qui se déroulent en Europe ou en Amérique du Nord, organisés par l'ATP. Ils furent mis en place en 1990 sous le nom de Super 9. Ils prirent ensuite le nom de Masters Series. On les connait maintenant sous le nom de Masters 1000. Moins prestigieux que les Grands Chelems, ils constituent la deuxième catégorie des types de tournois et rapportent plus de points que les tournois annexes. À la fin de chaque saison, les huit meilleurs joueurs du monde s'affrontent à l'occasion du Masters de tennis masculin qui a actuellement lieu à Londres.

Période Tournoi Lieu Surface
Mars Masters d'Indian Wells Indian Wells, États-Unis États-Unis surface dure
Mars-Avril Masters de Miami Miami, États-Unis États-Unis surface dure
Avril Masters de Monte-Carlo Monte-Carlo, Monaco Monaco terre battue
Mai Masters de Rome Rome, Italie Italie terre battue
Mai Masters de Madrid Madrid, Espagne Espagne terre battue
Août Masters Series de tennis du Canada Montréal/Toronto, Canada Canada surface dure
Août Masters de Cincinnati Cincinnati, États-Unis États-Unis surface dure
Octobre Masters de Shanghai Shanghaï, République populaire de Chine Chine surface dure (indoor)
Octobre-Novembre Masters de Paris-Bercy Paris, France France surface synthétique (indoor)

Étienne de Villiers a présenté lors de l'US Open 2007, l'organisation des prochains Masters. Les Masters Séries sont rebaptisés "1000". Monte Carlo aura un statut particulier, il ne sera pas un tournoi "1000", il ne sera pas obligatoire, sans doute pour une raison de calendrier, mais il offrira le même nombre de points et de prize money .Une absence à un des 8 autres tournois, sans excuse médicale sera pénalisé de 100 000 $ et une suspension l'année suivante. La Masters Cup déménagera de Shanghai à Londres et s'appellera ATP WORLDS FINALS (Elle s'appelait avant l'Atp Master : Atp Worlds Championships) Sur le calendrier Madrid avec de nouveaux courts couverts prendra sans doute la place de Hambourg qui disparaît de liste des 1000, deux semaines avant Roland Garros et le nouveau tournoi de Shanghai celle de Madrid en automne (Tennis Magazine - Octobre 2007)

Les autres tournois

Les ATP 500 series : 9 tournois sont classés dans la catégorie des ATP 500 series. Ces tournois sont moins prestigieux que les tournois Masters 1000 et que ceux du Grand Chelem, mais plus prestigieux que les ATP 250 series.

Les ATP 250 series : 44 tournois font partie des ATP 250 series. Ce sont les tournois les moins prestigieux de l'ATP Tour.

Les ATP 500 series, et les ATP 250 series, tout comme les Masters 1000, tirent leur nom du fait des points ATP qu'ils rapportent au vainqueur du tournoi.

Tournois féminins

Outre les tournois du Grand Chelem qui proposent en parallèle des tableaux masculins et féminins, la WTA comprend quatre types de tournois : Tiers I (10 tournois: Tokyo, Indian Wells, Miami, Charleston, Berlin, Rome, San Diego, Internationaux du Canada, Moscou et Zurich), II, III et IV. Depuis 1972, les meilleures joueuses se retrouvent en fin d'année pour disputer les Masters de tennis féminin. Les tiers I sont l’équivalent des Tennis Masters Series masculins, qui constituent les tournois les mieux dotés en points et en prize money (dotation financière) après les quatre tournois du Grand Chelem

Classement par titres en Grand Chelem

Hommes

Rang Nom Pays Open d'Australie

V-F-DF

Roland-Garros

V-F-DF

Wimbledon

V-F-DF

US Open

V-F-DF

Total

V-F-DF

Durée

(années) V+F+DF

1 Roger Federer Suisse Suisse 3-1-2 1-3-1 6-1-0 5-1-0 15-6-3 2003-2009 (7)
2 Pete Sampras États-Unis États-Unis 2-1-2 0-0-1 7-0-1 5-3-1 14-4-5 1990-2002 (13)
3 Roy Emerson Australie Australie 6-1-1 2-1-1 2-0-1 2-1-1 12-3-4 1959-1967 (9)
4 Rod Laver Australie Australie 3-1-0 2-1-1 4-2-0 2-2-0 11-6-1 1959-1969 (11)
4 Björn Borg Suède Suède 0-0-0 6-0-0 5-1-0 0-4-1 11-5-1 1974-1981 (8)
6 Ivan Lendl Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 2-2-3 3-2-0 0-2-5 3-5-1 8-11-9 1981-1991 (11)
6 Ken Rosewall Australie Australie 4-1-3 2-1-0 0-4-2 2-2-4 8-8-9 1953-1977 (25)
6 Andre Agassi États-Unis États-Unis 4-0-2 1-2-2 1-1-3 2-4-4 8-7-11 1988-2005 (18)
6 Jimmy Connors États-Unis États-Unis 1-1-0 0-0-4 2-4-5 5-2-7 8-7-16 1974-1991 (18)
10 John McEnroe États-Unis États-Unis 0-0-1 0-1-1 3-2-3 4-1-3 7-4-8 1977-1992 (16)
10 Mats Wilander Suède Suède 3-1-1 3-2-1 0-0-0 1-1-1 7-4-3 1982-1990 (9)
10 John Newcombe Australie Australie 2-1-3 0-0-0 3-1-0 2-1-3 7-3-6 1965-1976 (12)
13 Stefan Edberg Suède Suède 2-3-3 0-1-0 2-1-3 2-0-2 6-5-8 1985-1994 (10)
13 Boris Becker Allemagne Allemagne 2-0-0 0-0-3 3-4-2 1-0-3 6-4-8 1985-1996 (12)
13 Rafael Nadal Espagne Espagne 1-0-1 4-0-0 1-2-0 0-0-2 6-2-3 2005-2009 (5)
16 Frank Sedgman Australie Australie 2-1-1 0-1-1 1-1-0 2-0-0 5-3-2 1949-1952 (4)
16 Tony Trabert États-Unis États-Unis 0-0-1 2-0-0 1-0-1 2-0-0 5-0-2 1953-1955 (3)
18 Guillermo Vilas Argentine Argentine 2-1-1 1-3-0 0-0-0 1-0-3 4-4-4 1975-1982 (8)
18 Jim Courier États-Unis États-Unis 2-0-1 2-1-1 0-1-0 0-1-2 4-3-4 1991-1995 (5)
18 Lew Hoad Australie Australie 1-1-1 1-0-0 2-0-0 0-1-2 4-2-3 1953-1957 (5)
18 Frank Parker États-Unis États-Unis 0-0-0 2-0-0 0-0-1 2-2-3 4-2-4 1936-1949 (14)
18 Ashley Cooper Australie Australie 2-0-0 0-0-3 1-1-0 1-1-0 4-2-3 1956-1958 (3)
18 Manuel Santana Espagne Espagne 0-0-0 2-0-2 1-0-1 1-0-1 4-0-4 1961-1966 (6)

Femmes

Rang Nom Pays Open d'Australie

V-F-DF

Roland-Garros

V-F-DF

Wimbledon

V-F-DF

US Open

V-F-DF

Total

V-F

Durée

(années)

1 Margaret Smith Court Australie Australie 11-1-0 5-1-1 3-2-4 5-1-2 24-5-7 1960-1975 (16)
2 Steffi Graf Allemagne Allemagne 4-1-0 6-3-2 7-2-1 5-3-3 22-9-6 1985-1999 (15)
3 Chris Evert États-Unis Etats-Unis 2-4-0 7-2-3 3-7-7 6-3-8 18-16-18 1971-1988 (17)
3 Martina Navrátilová Tchécoslovaquie États-Unis Etats-Unis 3-3-3 2-4-0 9-3-5 4-4-4 18-14-12 1975-1994 (20)
5 Billie Jean King États-Unis Etats-Unis 1-1-1 1-0-1 6-3-5 4-2-1 12-6-8 1963-1983 (21)
6 Serena Williams États-Unis Etats-Unis 4-0-0 1-0-1 3-2-1 3-1-1 11-3-3 1999-2009 (11)
7 Monica Seles République fédérale socialiste de YougoslavieÉtats-Unis Etats-Unis 4-0-2 3-1-3 0-1-0 2-2-0 9-4-5 1989-2002 (14)
7 Maureen Connolly États-Unis Etats-Unis 1-0-0 2-0-0 3-0-0 3-0-0 9-0-0 1951-1954 (4)
9 Evonne Goolagong Cawley Australie Australie 4-3-0 1-1-1 2-3-3 0-4-0 7-11-4 1971-1980 (10)
9 Venus Williams États-Unis Etats-Unis 0-1-1 0-1-0 5-3-0 2-2-3 7-7-4 1997-2009 (13)
9 Maria Bueno Brésil Brésil 0-1-0 0-1-4 3-2-1 4-1-3 7-5-8 1958-1968 (11)
9 Justine Henin Belgique Belgique 1-1-1 4-0-1 0-2-3 2-1-0 7-4-5 2001-2007 (7)
13 Doris Hart États-Unis Etats-Unis 1-1-0 2-3-1 1-3-3 2-4-4 6-11-8 1945-1955 (11)
13 Louise Brough Clapp États-Unis Etats-Unis 1-0-0 0-0-3 4-3-3 1-5-5 6-8-11 1942-1957 (16)
13 Margaret Osborne duPont États-Unis Etats-Unis NP 2-0-2 1-2-2 3-2-0 6-4-4 1944-1951 (8)
13 Nancye Wynne Bolton Australie Australie 6-2-3 0-0-0 0-0-0 0-1-1 6-3-4 1936-1952 (17)
17 Martina Hingis Suisse Suisse 3-3-0 0-2-3 1-0-1 1-2-3 5-7-7 1996-2002 (7)
17 Pauline Betz États-Unis Etats-Unis 0-0-0 0-1-0 1-0-0 4-2-0 5-3-0 1941-1946 (6)
17 Althea Gibson États-Unis Etats-Unis 0-1-0 1-0-0 2-0-0 2-1-0 5-2-0 1956-1958 (3)
20 Arantxa Sánchez Vicario Espagne Espagne 0-2-3 3-3-4 0-2-1 1-1-2 4-8-10 1989-2000 (12)
20 Shirley Fry États-Unis Etats-Unis 1-0-0 1-2-1 1-1-2 1-1-3 4-4-6 1948-1957 (10)
20 Hana Mandlíková Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 2-0-1 1-0-4 0-2-1 1-2-0 4-4-6 1980-1987 (8)
23 Ann Haydon Jones Royaume-Uni Royaume-Uni 0-0-1 2-3-2 1-1-6 0-2-3 3-6-12 1957-1969 (13)
23 Lindsay Davenport États-Unis Etats-Unis 1-1-3 0-0-1 1-2-2 1-1-5 3-4-11 1997-2005 (9)
23 Darlene Hard États-Unis Etats-Unis 0-0-0 1-0-0 0-2-2 2-2-3 3-4-5 1954-1963 (10)
23 Angela Mortimer Royaume-Uni Royaume-Uni 1-0-0 1-1-0 1-1-0 0-0-1 3-2-1 1955-1961 (7)
23 Maria Sharapova Russie Russie 1-1-2 0-0-1 1-0-2 1-0-1 3-1-6 2004-2008 (5)
23 Jennifer Capriati États-Unis Etats-Unis 2-0-1 1-0-3 0-0-2 0-0-4 3-0-10 1990-2004 (15)
23 Virginia Wade Royaume-Uni Royaume-Uni 1-0-0 0-0-0 1-0-3 1-0-3 3-0-6 1968-1978 (11)

Les tournois majeurs professionnels de tennis de l’ère pré-open

Rang Nom Pays U.S.Pro

V-F-DF

Roland-Garros Pro

V-F-DF

Wembley Pro

V-F-DF

Bristol Cup

V-F-DF

Total

V-F-DF

Durée

(années) V+F=DF

1 Ken Rosewall Australie Australie 3-1-3 8-0-2 6-3-3 0-0-0 17-4-8 1957-1971 (15)
2 Rod Laver Australie Australie 5-3-0 2-4-0 6-1-0 0-0-0 13-8-0 1963-1971 (9)
3 Pancho Gonzales États-Unis États-Unis 8-3-1 0-2-2 4-1-4 0-0-0 12-6-7 1950-1964 (15)
4 Karel Kozeluh Tchécoslovaquie Tchecoslovaquie 3-4-2 1-0-0 0-0-0 6-0-0 10-4-2 1926-1943 (18)
5 Hans Nusslein Allemagne Allemagne 1-1-0 2-1-0 2-3-1 0-0-0 5-5-1 1932-1939 (8)
5 Ellsworth Vines États-Unis États-Unis 1-0-1 1-1-0 3-0-0 0-0-0 5-1-1 1934-1939 (6)
7 Don Budge États-Unis États-Unis 2-4-3 1-0-0 1-0-4 0-0-0 4-4-7 1939-1954 (16)
7 Vincent Richards États-Unis États-Unis 4-2-1 0-0-0 0-0-0 0-0-0 4-2-1 1927-1933 (7)
7 Bill Tilden États-Unis États-Unis 2-0-4 2-1-3 0-3-0 0-0-0 4-4-7 1931-1945 (15)
10 Bobby Riggs États-Unis États-Unis 3-2-2 0-0-0 0-1-1 0-0-0 3-3-3 1942-1953 (12)
10 Pancho Segura États-Unis États-Unis 3-4-4 0-0-1 0-4-6 0-0-0 3-8-11 1949-1962 (14)
12 Jack Kramer États-Unis États-Unis 1-0-1 0-0-0 1-1-1 0-0-0 2-1-1 1948-1957 (10)
12 Fred Perry Royaume-Uni Royaume-Uni 2-2-0 0-0-0 0-0-0 0-0-0 2-2-0 1938-1941 (4)
12 Frank Sedgman Australie Australie 0-2-0 0-1-4 2-1-2 0-0-0 2-4-6 1953-1964 (12)
12 Tony Trabert États-Unis États-Unis 0-1-3 2-0-2 0-1-2 0-0-0 2-2-7 1956-1961 (6)
16 Mal Anderson Australie Australie 0-0-0 0-0-2 1-0-0 0-0-0 1-0-2 1959-1965 (7)
16 Bruce Barnes États-Unis États-Unis 1-2-0 0-0-1 0-0-0 0-0-0 1-2-1 1933-1943 (11)
16 Butch Buchholz États-Unis États-Unis 1-0-3 0-0-2 0-0-3 0-0-0 1-0-8 1962-1966 (5)
16 Henri Cochet France France 0-0-0 1-2-0 0-0-1 0-0-0 1-2-1 1933-1937 (5)
16 Alex Olmedo États-Unis États-Unis 1-0-1 0-0-0 0-0-2 0-0-0 1-0-3 1960-1963 (4)
16 Martin Plaa France France 0-0-0 1-2-4 0-0-0 0-1-0 1-3-4 1931-1938 (8)
16 Robert Ramillon France France 0-0-0 1-2-1 0-0-0 0-0-0 1-2-1 1931-1936 (8)
16 Welby Van Horn États-Unis États-Unis 1-0-3 0-0-0 0-1-1 0-0-0 1-1-4 1943-1951 (9)
16 Joe Whalen États-Unis États-Unis 1-0-1 0-0-0 0-0-0 0-0-0 1-0-1 1936-1937 (2)

Quelques records

Les titres et les classements

Records de titres et de victoires

Martina Navrátilová, recordwoman du nombre de titres remportés, au tournoi de Prague en 2006.

Chez les hommes, Jimmy Connors détient le record absolu de tournois remportés en simple durant l'ère Open avec 105 titres entre 1972 et 1992[20].L'exceptionnelle longévité de Jimmy Connors au plus haut niveau (jusqu'à 40 ans passé) explique ce record difficilement battable aujourd'hui. Avant l'ère open, Rod Laver est le recordman absolu de toute l'histoire du tennis avec au moins 185 titres (188 selon l'historien du tennis professionnel avant l'ère open, Robert Geist).

Chez les femmes, c'est Martina Navrátilová qui détient le record de tournois remportés en simple, enregistré par la WTA, avec 167 titres (contre 177 en double et 10 en double mixte). Elle devance sa rivale américaine Chris Evert qui a remporté 154 titres et l’Allemande Steffi Graf qui totalise 107 titres.

J.Connors et M. Navratilova détiennent également les records du nombre de matchs remportés en simple avec respectivement 1225 rencontres gagnées selon l'ATP et 1442 rencontres gagnées selon la WTA.

Records en Grand Chelem

Les records de titres obtenus dans les tournois du Grand Chelem est détenu par Roger Federer (15 titres) devant Pete Sampras (14 titres) chez les hommes et par Margaret Smith Court (24 titres) qui devance Steffi Graf (22 titres) chez les femmes.

Les records de titres successifs dans les tournois du Grand Chelem sont détenus par Donald Budge (6 titres amateurs de Wimbledon 1937 à Forest Hills 1938) chez les hommes et par Margaret Smith Court, Martina Navrátilová et Steffi Graf (6 titres respectivement de 1969 à 1971, en 1983-1984 et en 1995-1996) chez les femmes.

Les records de titres obtenus dans un même tournoi du Grand Chelem sont détenus depuis le début de l'ère Open par :

Les records de titres consécutifs obtenus dans un même tournoi du Grand Chelem sont détenus depuis le début de l'ère Open par :

Seuls cinq joueurs et joueuses ont réalisé le Grand Chelem : Donald Budge en 1938 et Rod Laver qui signa deux fois l'exploit en 1962 et 1969 chez les hommes et Maureen Connolly en 1953, Margaret Smith Court en 1970 et Steffi Graf en 1988 chez les femmes.

Chez les hommes, l'Américain André Agassi et le Suisse Roger Federer sont, en date de 2009, les seuls joueurs de l'histoire du tennis à avoir gagné les 4 tournois du Grand Chelem sur 4 surfaces différentes : Rebound Ace à l'Open d'Australie, terre battue à Roland Garros, gazon à Wimbledon et Decoturf à l'US Open.

Le record de temps séparant deux titres successifs en Grand Chelem par un même joueur (ou joueuse) est détenu par Rod Laver : 5 ans et 8 mois entre l'US amateur à Forest Hills 1962 et Wimbledon Open 1968, ceci s'explique par le fait que les professionnels étaient interdits de tournois du Grand Chelem avant 1968 : Rod Laver a disputé (et perdu) son premier match professionnel le 5 janvier 1963 contre Lew Hoad.

Records concernant la première place mondiale

L'Allemande Steffi Graf est restée le plus grand nombre de semaines (non consécutives) en tête du classement mondial. Elle a en effet occupé la place de numéro 1 pendant 377 semaines. Le record masculin est détenu par l'américain Pete Sampras avec 286 semaines passées à la place de numéro 1 mondial. Roger Federer est le joueur qui est resté numéro 1 le plus longtemps consécutivement avec 237 semaines.

Performances et records

Article détaillé : Records du tennis.

Gain de tournois

Mark Edmondson est le joueur le plus mal classé à avoir remporté un tournoi du grand Chelem depuis le début de l'ère Open. Il était en effet classé 212e mondial lors de sa victoire à l'Open d'Australie en 1976[21]. Tommy Haas est le joueur le moins bien classé à gagner un titre sur le circuit ATP au tournoi de Houston en 2004, alors qu'il était classé 349e mondial.

Chez les dames, la joueuse la moins bien classée à avoir gagné un tournoi sur le circuit féminin est Angelique Widjaja, qui était 579e quand elle a gagné le tournoi de Bali en 2001. Kim Clijsters a gagné l'US Open 2009 alors qu'elle bénéficiait d'une wild card. De plus elle n'était pas encore classé à la WTA.

Vitesse de service

L’Américain Andy Roddick détient le record de vitesse au service, avec une balle frappée à 249,4 km/h, à l'occasion de la Coupe Davis en 2004. Roddick détenait déjà les précédents records avec des services dont les vitesses dépassaient les 240 km/h. Ivo Karlovic est recordman du plus puissant second service à 231 km/h.

Chez les femmes, c'est Venus Williams qui détient le record de vitesse au service, avec une balle frappée à 207,6 km/h lors du premier tour de l'US Open 2007 contre la Hongroise Kira Nagy (Brenda Schultz-McCarthy a servi à 208 km/h, mais dans un tournoi non homologué).

Nombre d'aces

Depuis le tournoi de Roland-Garros 2009, c'est le croate Ivo Karlović qui détient le record avec 55 aces en un match face à Lleyton Hewitt (victoire de Hewitt, 6/7 6/7 7/6 6/4 6/3). Avant ce match, il co-détenait déjà ce record avec le Suédois Joachim Johansson avec 51 aces.

Le vendredi 18 septembre 2009, lors de la demi-finale de Coupe Davis entre la Croatie et la République Tchéque, Ivo Karlović bat son propre record avec 78 aces face à Radek Stepanek (victoire de Stepanek, 6/7 7/6 7/6 6/7 16/14 en 5h59).

Match le plus long

Le match le plus long de l'ère Open est, en date de 2008, celui qui a opposé les Français Fabrice Santoro et Arnaud Clément à Roland Garros en 2004[22]. Le match a duré en tout 6 heures et 33 minutes, avec un score final de 6/4, 6/3, 6/7, 3/6 et 16/14 en faveur de Santoro[23]. Il s'est joué sur deux jours et la dernière manche a duré près de trois heures (2 heures 52 exactement)[24].


Nombre de participations

La Japonaise Ai Sugiyama détient le record du nombre de participations consécutives aux tournois du Grand Chelem. Elle a en effet enchaîné 61 participations consécutives (série en cours) à raison de 4 par an depuis Wimbledon 1994, devançant le Sud-Africain Wayne Ferreira, avec 56 participations consécutives, et la Française Nathalie Dechy, qui a enchaîné 54 participations d'affilée (série en cours).

Depuis Wimbledon 2009, le Français Fabrice Santoro détient le record du nombre de participations non consécutives aux tournois du Grand Chelem (68, série en cours). Il devance Martina Navrátilová, qui a participé à 67 tournois du Grand Chelem entre 1973 et 1994.

Victoires consécutives et autres

Rafael Nadal est depuis mai 2007 le recordman des victoires consécutives sur une seule surface (terre battue) : 81, Roger Federer ayant mis un terme à cette série au Masters d'Hambourg (2/6, 6/2 et 6/0). La série de Nadal avait commencé au printemps 2005. Le précédent record était détenu par John McEnroe avec 75 victoires en indoor entre 1983 et 1985.

Le Serbe Novak Đjoković est le plus jeune joueur de l'ère Open à avoir atteint les demi-finales des quatre tournois du Grand Chelem.

Le Français Richard Gasquet est le plus jeune joueur de l'ère Open à avoir remporté un match dans un Masters Series (aujourd'hui Masters 1000), en 2002, à Monte-Carlo, alors qu'il était âgé d'exactement 5 780 jours, soit un peu moins de 16 ans, devançant ainsi de 29 jours son dauphin, Rafael Nadal.

La Belge Justine Henin a participé aux 4 finales des tournois du Grand Chelem en 2006. Elle ne remporta qu'un seul des quatre trophées, celui de Roland Garros. Elle abandonne tout d'abord à l'Open d'Australie pour problèmes gastriques et s'incline 6 mois plus tard à Wimbledon contre Amélie Mauresmo, ce qui offre à la Française ses deux seules victoires en Grand Chelem de sa carrière. Hénin perdra l'US Open face à Maria Sharapova qui, à 19 ans, remporte son premier tournoi à Flushing Meadows. Venus Williams a réussi un grand chelem inédit entre Roland Garros 2002 et l'Open d'Australie 2003 : celui des finales perdues, toutes contre sa sœur Serena.

Pour Roger Federer, voir Records personnels de Roger Federer.

Le tennis dans le monde

Le tennis est surtout pratiqué en Europe, en Amérique et en Océanie. Ceci est très visible au niveau professionnel, tant pour les joueurs que pour les tournois. Sport très populaire, le tennis jouit d'une notoriété mondiale, et est, aux côtés du football le sport le plus médiatisé en France.

Le tennis africain est essentiellement représenté par des joueurs blancs d'Afrique du Sud (Wayne Ferreira, Amanda Coetzer, Marcos Ondruska…) ou du Zimbabwe (Byron Black, Cara Black, Kevin Ullyett…), ou des joueurs marocains (Younès El Aynaoui, Hicham Arazi, Karim Alami…). L'Afrique noire, victime de sa pauvreté (manque d'infrastructures, poignée de privilégiés…), n'a que quelques représentants épisodiques dans le top 100 mondial (Yahiya Doumbia, Dally Randriantefy…). Le champion afro-américain Arthur Ashe avait voulu développer le tennis sur ce continent mais sa seule véritable réussite fut de découvrir au Cameroun… le Français Yannick Noah !

On peut faire à peu près le même constat pour l'Asie, où il existe peut-être aussi un problème de culture. Seuls trois pays fournissent assez régulièrement des joueurs dans l’élite : le Japon (avec essentiellement des joueuses : Kimiko Date, Ai Sugiyama, Shinobu Asagoe…), la Chine (avec de nouveau d'essentiellement des joueuses de talent notamment en simple comme double Li Na, Yan Zi, Zheng Jie Peng Shuai...) et l'Inde (Vijay Amritraj, Mahesh Bhupathi, Leander Paes, Sania Mirza…), sans doute marquée par la colonisation anglaise (comme pour le cricket). Là aussi, on peut voir apparaître quelques réussites isolées, le plus connu étant le Thaïlandais Paradorn Srichaphan. À l'instar de Ashe pour l'Afrique, l'Américain d'origine asiatique Michael Chang a souvent œuvré pour la promotion de son sport sur le continent et il a sans doute réussi à influencer une jeune génération montante mais aussi l'implantation progressive de tournois professionnels (qu'il a souvent promu en y participant malgré leur faible retentissement international). Aujourd'hui le tennis asiatique a peut-être de beaux jours devant lui, contrairement au tennis africain encore embryonnaire. Un récent accord avec la Fédération australienne a permis de fournir une wild card par an à un joueur asiatique pour les Internationaux d'Australie à Melbourne, dans cette optique de développement du tennis en Asie.

Les représentations et la médiatisation du tennis

Le tennis dans les livres et au cinéma

Le tennis n'est pas le sport le plus présent dans les arts, qu'il s'agisse de littérature ou de cinéma. Cependant, plusieurs films ont mis le tennis au cœur de leur intrigue. Ainsi, le film La plus belle victoire, sorti le 20 octobre 2004 relate de la victoire du Britannique Peter Colt chez lui, à Wimbledon notamment grâce à une jeune joueuse, Lizzie Bradbury (Kirsten Dunst) qui lui redonne goût au tennis. Le tennis est également présent dans le film de Woody Allen, Match Point sorti en 2005 et où le héros est un joueur de tennis de haut niveau. Le tennis a aussi un rôle de figurant dans de nombreux autres films, comme par exemple L'Inconnu du Nord-Express, dont le personnage principal est un vainqueur de Wimbledon.

Les romans qui ont un lien avec le tennis ne sont pas légion ; en revanche, de très nombreux livres sur le tennis paraissent chaque année. Ils sont principalement de deux sortes, dans un premier lieu des livres qui relatent de la saison des professionnels, à parution annuelle donc avec l'exemple de la série de Jean Couvercelle et Guy Barbier L'année du tennis et d'autre part les livres qui visent à une évolution technique du joueur, c’est-à-dire des livre qui visent à le faire progresser, par des exercices à pratiquer, ou simplement des conseils techniques de base: prises à adopter, préparation physique, mentale, etc. Un échantillon de ces livres est présenté dans la bibliographie. Philippe Delerm a écrit un recueil d'histoires sur le sport et les sportifs La tranchée d'Arenberg et autres voluptés sportives avec des histoires sur Yannick Noah, Guy Forget ou Ivan Lendl mais aussi sur Le passing-shot du tennis.

Le tennis à la télévision

Le tennis n'est pas le sport le plus médiatisé au monde. Il est notamment devancé par le football qui est aussi le sport le plus populaire et le plus pratiqué au monde. Le tennis a été médiatisé dès les années 1920 par le biais de la radio. Ce n'est que plus tard que le tennis a été introduit à la télévision, notamment par la chaîne britannique BBC. En France, la première chaîne à diffuser du tennis fut TF1, qui céda ensuite en 1988 les droits au groupe France Télévisions, actuel diffuseur des Internationaux de France de Roland-Garros. [25]

Tennis, médecine et dopage

Bien que seuls des cas ponctuels ont été repérés et sanctionnés ces dernières années, le tennis est touché par le dopage depuis au moins les années 1950.

Le premier cas connu de dopage dans le tennis concerne l'Espagnol Andres Gimeno, vainqueur du Britannique Michael Davies lors d’une rencontre de Coupe Davis en 1959 et qui a reconnu avoir reçu pendant deux mois des injections à fortes doses de testostérone. Les premiers contrôles anti-dopage ont été effectué à la fin des années 1980 et ont permis de confondre au début des années 1990 le Suédois Mats Wilander et le Tchèque Karel Nováček contrôlés positifs à la cocaïne, ainsi que l’Espagnol Ignacio Truyol positif aux stéroïdes.

Depuis la fin des années 1990, le renforcement des contrôles a permis de confondre plusieurs joueurs au plus haut niveau.

Le premier cas rendu public a concerné le Tchèque Petr Korda.

L'argentin Mariano Puerta a été contrôlé positif en 2003 au clenbuterol et condamné à 9 mois de suspension. Finaliste à Roland Garros en 2005, il fut à nouveau contrôlé positif, cette fois-ci à un anabolisant. Puerta a alors été condamné à une suspension de huit ans (qui signifiait la fin de sa carrière), réduite à deux ans en appel. Le rôle de cette suspension record était de dissuader les joueurs de consommer des substances illicites. Cependant, d'autres cas ont été signalés depuis. Ainsi, la jeune bulgare Sesil Karatantcheva a été contrôlée positive à la nandrolone en 2005, alors qu'elle n'avait que seize ans. Le compatriote de Puerta, Guillermo Cañas a lui été condamné à une suspension de deux ans en 2005, pour usage de produits dopants. Une suspension revue finalement à la baisse (15 mois), le caractère involontaire de l'absorption ayant été établi.

Le tennis est réputé comme étant une discipline exigeante pour le corps, et particulièrement pour le dos, car il nécessite l'intervention de nombreux muscles, notamment au service. Parmi les blessures les plus fréquentes chez les joueurs, on peut citer l'épicondylite aiguë, plus connue sous le nom anglais de tennis elbow. Il s'agit d'une inflammation (tendinite) du coude due notamment aux vibrations de la raquette lors de la frappe de la balle. Elle a été amplifiée par leur grande dimension. Les fabricants mettent en avant leur nouvelle conception et les matériaux composites censés réduire ces nuisances.

Mais le tennis elbow n'est pas la seule blessure fréquente au tennis, de nombreux joueurs se font des entorses à la cheville, ou encore des tendinites. La plupart de ces blessures peuvent être évitées grâce à un échauffement de qualité associé à des étirements sérieux en fin de partie ainsi qu'à une bonne hydratation.

Il est aussi à noter pour les sportifs que cette inflammation est aussi présente chez de nombreux gardiens de handball.

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Notes

  1. a , b  et c Brochure Tennis Europe
  2. Ministère des Affaires étrangères - Sport et littérature
  3. (en)History of the tennis
  4. Explication de Bernard Cerquiglini en images
  5. « La Fabuleuse Histoire du tennis », édition 1976, page 53, par Christian Quidet
  6. s.d. Terret Thierry, Histoire des sports, Paris, L'Harmattan, 1996, p.101-133 : « La diffusion du tennis en France » par Waser Anne-Marie
  7. Encyclopédie Universalis en ligne
  8. Philippe Brossard, « Halte au tennis triste », radioscopie des clubs en proie à la désertification ou l'histoire de l'opération 5000 courts, in « Tennis de France », juin 1993.
  9. a  et b Jean-Michel Mehl, Les Jeux au royaume de France du XIIIe au début du XVIe siècle, Fayard, Paris, 1993, p. 47.
  10. Érasme, Colloques, 1522, p. 166.
  11. Encyclopédie, t. XII, Neuchâtel, 1765, p. 201.
  12. Fédération française de tennis - les règles du tennis
  13. Fédération française de tennis - les règles du tennis ; règle 1 : dimensions et équipements
  14. Caractéristiques techniques des balles de tennis
  15. Site de Eurosport
  16. STAPS Nancy - les effets du tennis
  17. Fédération française de tennis - Classements
  18. Règlement de calcul de classement de tennis
  19. (en)Site officiel de la WTA - Janković devient la 18e numéro 1
  20. selon le site Web de l'ATP; 109 titres selon l'ATP Players' Guide; 149 titres en comptant tous ceux ignorés par l'ATP
  21. Site sur les statistiques du tennis
  22. http://www.linternaute.com/sport/tennis/roland-garros/07/chiffres/11.shtml
  23. http://www.welovetennis.fr/coupe-davis/15461-stepanek-karlovic-record-de-duree-battu
  24. http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=359769
  25. www.eurosport.fr Histoire du tennis

Bibliographie

  • Guy Bonhomme, De la paume au tennis, Paris, Gallimard, 1991 (ISBN 2-07-053134-1)
  • Christian Quidet, La fabuleuse histoire du tennis, Paris, Nathan, 1989 (ISBN 2-09-286438-6)
  • Faillot Patrice et Faillot Petra, Tout savoir sur le tennis, Rennes, Ouest-France, 2004 (ISBN 2-7373-3443-8)
  • René Alladaye, Le Tennis : Technique - Compétition - Pratique - Règles, Paris, Éditions Milan, 2001 (ISBN 2-7459-0290-3)
  • Poirier Diane-Elizabeth, Mode tennis, Paris, Assouline, 2003 (ISBN 2-84323-433-6)
  • Nathalie Tauziat, Les dessous du tennis féminin, Paris, Plon, 2000 (ISBN 2-290-31219-3)
  • Waser Anne-Marie, Sociologie du tennis : Genèse d'une crise, 1960-1990, Paris, L'Harmattan, 2000 (ISBN 2-7384-3228-X)
  • Charles Applewhaite, Bien jouer au tennis, Paris, Hachette, 2003 (ISBN 2-01-236749-6)
  • Jean et Barbier Guy Couvercelle, L'année du tennis, Paris, Calmann-Lévy, publication annuelle depuis 1990
  • Jean-Claude Frery, Le jeu de tennis, Paris, Chiron, 1997, (ISBN 2-702-05816-2)
  • Catherine Tanvier, Déclassée - De Roland-Garros au RMI, éditions du Panama, 2007 (ISBN 978-2-7557-0234-7)
  • Philippe Brossard, "Prof ou Champion de Tennis", Paris Éditions Edicis, 1991 : diffusion Maître-Sport 20 rue de Strasbourg 92600 Asnières
  • Philippe Brossard, "Halte au tennis triste", radioscopie des clubs en proie à la désertification ou l'histoire de l'opération 5000 courts, in "Tennis de France", juin 1993.

Voir aussi

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