Femmes

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Dessin d'une femme tel qu'il figure sur Pioneer 11

Une femme est un individu de sexe féminin de l'espèce Homo sapiens. Son anatomie permet le développement d'un fœtus humain et la naissance de l'enfant.

Sommaire

Biologie et anatomie

La Baigneuse, peinture de William Bouguereau, 1870

La femme est la femelle de l'Homo sapiens.

Sur un caryotype, la féminité se traduit par la présence en double du chromosome X et par l'absence du chromosome Y. Certains individus peuvent présenter à la fois un chromosome Y et un double chromosome X. Ces individus ont extérieurement un aspect féminin mais ne possèdent pas d'organe reproductif fonctionnel et sont par conséquent stériles.

Globalement, l'anatomie féminine se distingue de celle des hommes par une taille, un poids et un indice de masse corporelle inférieurs. Les femmes ont une puissance musculaire et une endurance très nettement inférieures à celles des hommes. Le système pileux est aussi nettement moins développé. Enfin, les organes génitaux, bien qu'analogues à ceux des hommes, sont radicalement différents.

L'appareil reproductif féminin est essentiellement constitué du vagin, de l'utérus, et des ovaires.

L'anatomie féminine présente aussi de nombreux caractères sexuels secondaires: organes mammaires prohéminents même en dehors des périodes de gestation et d'allaitement, taille étroite, tessiture de la voix plus aigüe. Rien d'équivalent n'existe chez les autres primates[1].

Le terme fille désigne la femme à ses stades infantile et pubère.

La femme est nubile de la ménarche, qui survient en général vers l'âge de onze ans, jusqu'à la ménopause qui survient, elle, vers la cinquantaine, et qui est propre à l'espèce humaine. Le cycle ovarien dure environ 28 jours, et est marqué par les menstruations. Contrairement à la plupart des espèces de primates, il n'existe pas de chaleurs, et la période de meilleure fécondité n'est donc pas décelable par les mâles. Cependant, il est avéré que le comportement des femmes, notamment lors de la recherche d'un partenaire sexuel, est sensiblement différent pendant l' oestrus[2].

La gestation chez la femme est appelée grossesse, et dure neuf mois. Une femme gravide est dite enceinte. La grossesse est le plus souvent monoembryonnaire, même si une grossesse sur quarante est gémellaire. La parturition, quant à elle, est appelée accouchement. L'accouchement s'effectue le plus souvent dans la douleur, en raison du volume de la boîte cranienne de l'enfant. Le placenta est comestible, mais rarement consommé. La femme allaite son petit plusieurs mois, parfois plus d'une année, et le garde à ses côtés jusqu'à la puberté.

Les femmes ont une espérance de vie sensiblement plus longue que celle des hommes. Par contre, il nait légèrement moins de femmes que d'hommes (environ 104 garçons pour 100 filles). Ce phénomène, dit de surmasculinité à la naissance, est encore largement inexpliqué.

Les femmes présentent des aptitudes psycho-motrices différentes de celles des hommes : il est avéré notamment qu'elles sont plus aptes à maîtriser les subtilités du langage et ont plus d'adresse manuelle, alors que les hommes sont plus performants en matière d'orientation dans l'espace et de raisonnement logique [3][4].

Enfin, parmi les autres différences entre les hommes et les femmes, signalons que ces dernières possèdent un odorat plus développé[5].

La place des femmes dans les sociétés

Article détaillé : Condition féminine.

Définitions culturelles

C'est à partir de la prise de conscience de l'inégalité de condition et de statut social entre les hommes et les femmes au XXe siècle, que s'est développée l'étude de la place des femmes dans les différentes cultures et époques. Les mouvements féministes ont combattu les inégalités de droits et de statuts entre les hommes et les femmes. Plusieurs chercheurs[Qui ?] ont tenté, notamment à partir des années 1970, de lutter contre ce qu'ils percevaient comme un biais sexiste des sciences sociales, par exemple en histoire et ont montré l'absence des femmes en tant qu'objet d'étude.

Le problème de la condition des femmes dans la société, jugée inéquitable et injuste par les féministes, a été un des thèmes de réflexion les plus étudiés au XXe siècle et l'actualité lui a parfois donné une place prépondérante dans le débat civil et politique, comme pendant les événements de mai 68 en France. La place des femmes est actuellement un enjeu politique et d'actualité important, comme par exemple au Québec, où la Fédération des femmes du Québec initia la Marche mondiale des Femmes en l'an 2000.

Sociétés traditionnelles

Article connexe : Anthropologie politique.

Les femmes dans l'Antiquité

En Grèce
Article détaillé : Place des femmes en Grèce antique.
Scène familiale de gynécée, lébès nuptial à figures rouges, v. 430 av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes

Les filles, n'étant pas formées à l'art de la guerre et ne pouvant donc pas défendre la cité. Considérées comme moins utiles que les garçons, elles étaient plus souvent exposées qu'eux[réf. nécessaire], c'est-à-dire abandonnées dans la nature, ou vendues comme esclaves[réf. nécessaire]. Dans les cas où elles étaient élevées, elles bénéficiaient de moins de soins et d'attention. La misogynie est courante et les femmes sont éloignées de la vie intellectuelle de la cité. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que « c'est Zeus qui a créé le mal suprême : les femmes » , faisant référence au mythe de Pandore.

On trouve,cependant,quelques exceptions, notamment chez les Pythagoriciens qui avaient en leur sein la mathématicienne, médecin et philosophe Théano.

Dans Lysistrata, une comédie de 411 av. J.-C., Aristophane imagine les femmes faisant une « grève du sexe », afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »

À Rome
Article détaillé : Femme romaine.

À Rome, le statut civil de la femme est déterminé par son rôle par rapport aux hommes :

  1. puella, virgo (jeune fille) : la fille reçoit essentiellement une instruction domestique ; elle porte, comme le garçon, une bulle qu'elle abandonne le jour de son mariage ;
  2. uxor, conjux (épouse) : les filles se marient à partir de 14 ans environ, puis de plus en plus tôt au cours des siècles (vers 12 ans à la fin de l'Empire romain d'occident)[réf. nécessaire] ; la femme est considérée comme une mineure qui passe par le mariage de l'autorité du père à celle de son mari ; il convient cependant de remarquer que ce statut est aussi celui de la plupart des hommes de la maison, soumis à l'autorité du patriarche ;
  3. matrona, materfamilias (mère de famille) : en tant que mère, la femme est gardienne du foyer.
En Perse
Article détaillé : Femme iranienne.

La religion zoroastrienne affirme l'égalité entre hommes et femmes. Il y a peu de sources sur la place des femmes dans la perse antique mais les tablettes élamites retrouvées à Persépolis montrent cependant qu'elles travaillaient au même titre que les hommes et recevaient le même salaire. A noter aussi que sous la dynastie sassanide deux femmes sont brièvement montées sur le trône.

Les femmes dans les sociétés industrielles

Article détaillé : Travail des femmes.
Logo sur la porte d'un placard à balais, Roissy terminal CDG1, 2008

Depuis le XIXème siècle[6] et jusqu'à aujourd'hui, les professions se sont asexuées même si des différences subsistent et que les salaires ne sont pas les mêmes. Les femmes occupent majoritairement des emplois dans le secteur tertiaire (services), notamment dans des postes relationnels ou touchant aux fonctions domestiques (cuisine, ménage, soins, garde et éducation des enfants).

Religions et les femmes

Eve s'apprêtant à provoquer le péché originel.

Religion chrétienne

Église catholique

L'Église catholique n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin[réf. nécessaire], exclut les femmes de l'ordination, ne reconnaît pas le divorce (qu'elle assimile à l'adultère, comme la séparation de corps[7]), ne permet ni la sexualité en dehors de l’union du couple, ni l’avortement, ni la contraception par des méthodes non naturelles. Elle a dès l'origine, proscrit la polygamie et la répudiation qui étaient des pratiques courantes dans le monde antique, et elle est soumise en son sein même aux questions du féminisme chrétien.

Protestantisme

Le protestantisme prône le sacerdoce universel et donc celui des femmes. Néanmoins les libertés et interdits décrétés par la religion concernant les femmes varient très fortement selon les courants protestants, du plus libéral jusqu'au plus orthodoxe.

Islam

L'islam n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, ni la sexualité en dehors de l’union du couple. Cette religion offre la possibilité de divorce sous certaines conditions[8]. L'homme musulman a le devoir de protéger son épouse et de lui laisser libre choix de ses activités. La femme a le droit de travailler ou de divorcer sans le consentement de son époux[9]. La femme est perçue comme impure en période de menstruation et pour soulager ce phénomène biologique elle est interdite de prière[10]. L'islam permet l'avortement dans certaines situations précises, quand par exemple la conservation du fœtus met la vie de la mère en danger[11]. La polygamie est permise par le Coran à la condition que l'homme ne privilégie aucune de ses femmes ; il devra donner de l'argent de manière égale, il ne pourra avoir que quatre épouses au plus et sous le consentement de sa première épouse.

Judaïsme

Article connexe : Nidda.

.

Le judaïsme assigne des rôles précis aux hommes et aux femmes, en particulier chez les juifs orthodoxes : les femmes n’ont généralement pas accès au rabbinat et sont perçues comme « impures » pendant leur période menstruelle. Les relations sexuelles hors mariage sont prohibées et les couples doivent se soumettre aux règles de la niddah (« lois de la pureté familiale »). Le divorce et la répudiation sont permis mais découragés. L’avortement est autorisé dans les cas suivants : si le fœtus met en danger la vie de la mère, le fœtus est mal formé, ou que la mère soit incapable mentalement d'assumer la grossesse[12]. La contraception est interdite. La polygamie, traditionnellement permise, est interdite depuis le XIe siècle[13].

Bouddhisme

Le Bouddha Sakyamuni a donné aux femmes la pleine ordination[14]. Cependant, au fil du temps, le nombre de nonnes s'est moins développé que celui des moines dans les pays bouddhistes. Ainsi, au Tibet, elles étaient 27 000 avant l'invasion chinoise de 1959[15] alors qu'il y avait environ 592 000 moines[16].

Par contre, les femmes laïques ont joué un grand rôle au Tibet par le fait que Padmasambhava - le fondateur du bouddhisme tantrique au Tibet - et son équipe ont fondé la communauté rouge, donc monastique composées de moines et de nonnes, et la communauté blanches formée de laïcs tant hommes et femmes. Les femmes et les hommes de cette communauté blanche pouvaient se marier, et devenir lamas. Parmi les nombreuses femmes dont s'honorent le bouddhisme tibétain, citons Yeshe Tsogyal, Jomo Manmo, Nigouma, Matchik Labrön et Ashi Khandro. Il y a eu aussi des lignées familiales de maîtres à disciple, voire de mère à fille. Les maîtres femmes ont surtout existé au sein de l'école nyingma, et moins dans les écoles sakya et géloug.

Les différences sociales entre homme et femme

Article détaillé : Inégalités homme-femme.

Traditionnellement, les femmes ont des fonctions différentes de celles des hommes au sein de la société.

  • économique : inégalité des hommes et des femmes devant les emplois, les femmes ne pouvant pas toujours travailler ou disposer de leur salaire sans l'accord du mari. Leurs salaires sont en moyenne plus faibles que ceux des hommes[17], sont dues pour une part à des différences de postes et de volume horaire, et pour une part à une discrimination sexiste[18] ;
  • politique : prépondérance des hommes sur la scène politique [19];
  • famille : des droits et devoirs différents sont attribués traditionnellement à raison du genre. Le régime de l'adultère, du divorce ou d'un autre mode de séparation peut favoriser l'homme, notamment au divorce pour faute à la demande du mari du fait de l'absence d'héritier mâle[réf. nécessaire] ; certaines sociétés admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari ; la polygamie est presque toujours exclusivement masculine (un homme pour plusieurs femmes)[20].
  • sexualité : une activité sexuelle en-dehors du cadre institutionnalisé est beaucoup plus mal vue que pour l'homme, ce qui constitue un double standard.

Certains auteurs tels que le médiéviste révolutionnaire Raoul Vaneigem identifient les sources de l'inégalité homme-femme dans les textes religieux [21]. Plus classiquement, les Chrétiens font remonter la spécificité de l'égalité entre hommes et femmes dans les pays occidentaux à leur enseignement religieux.

Conflit de lois

L'article 12 du Code Civil du 21 mars 1804 (30 ventôse an XII) prévoit : « L'étrangère qui aura épousé un Français suivra la condition de son mari ». L'article 19 dispose : « Une femme française qui épousera un étranger suivra la condition de son mari ».

Le Code Civil établit donc la soumission du régime de la nationalité de l'épouse à celle du mari, ce jusque la loi du 10 août 1927. En ce qui concerne le régime de la filiation il suit à l'inverse le régime du pays de nationalité de la mère.

En politique

Les femmes ont acquis bien après les hommes un statut de citoyenne à part entière. Le droit de vote leur a été reconnu pour la première fois en 1869 dans le Wyoming, 1893 en Nouvelle-Zélande, en 1918 au Canada (au niveau fédéral, les provinces ayant déjà accordé le droit de vote au niveau provincial entre 1916 et 1922 mais seulement en 1940 au Québec), 1919 en Allemagne et 1944 en France.

Avant même qu'elles n'obtiennent le droit de vote des femmes étaient actives politiquement, en particulier les suffragettes, et au sein des mouvements socialistes (Flora Tristan, Clara Zetkin, Rosa Luxemburg, Alexandra Kollontaï).

Depuis les années 1960, le mouvement féministe a fortement contribué à faire inscrire dans le droit civil l'égalité homme femme. Et dans le domaine politique, la seconde moitié du XXe siècle a vu des femmes occuper des postes de premier plan, avec par exemple Golda Meir, premier ministre d'Israël, Margaret Thatcher, premier ministre du Royaume-Uni, Angela Merkel devenue chancelière ou Tarja Halonen, présidente de Finlande. Elles restent cependant largement minoritaires dans les différentes instances du pouvoir.

Femmes et sport

Martina Hingis (Miami 2007)

Certaines disciplines sportives, comme les sports de ballons, sont organisées sans mixité. Pour les disciplines pratiquées à la fois par des hommes et par des femmes, la règle courante consiste à comparer les performances des femmes exclusivement entre elles. Dans la plupart des compétitions mixtes, telles que le marathon, où les hommes et les femmes sont ensemble, les organisateurs appliquent cette règle de comparaison entre hommes d'un côté et entre femmes d'un autre. Les disciplines qui ne réservent aux femmes aucune catégorie particulière et, donc où la performance de chacun est comparée sans distinction "homme/femme", sont peu nombreuses ; la plupart des sports hippiques, la course automobile et la voile appartiennent à ce dernier type de discipline.

Dans le sport professionnel, les salaires et les primes des femmes sont le plus souvent inférieurs a ceux des hommes : le sport masculin étant plus diffusé dans les médias et suscitant donc plus de revenus. Le football et le cyclisme sont des exemples frappants. Les principales disciplines qui comptent des femmes comme athlètes de renommée internationale sont l'athlétisme, la gymnastique, la natation, le tennis et la voile.

Dans le monde échiquéen, des prix spéciaux sont souvent attribués aux femmes ; Parfois, les catégories sont distinctes, ou bien les joueurs/joueuses sont ensemble mais les classements sont distincts. Ceci est dû à une volonté d'encourager la participation féminine dans une activité notoirement masculine, encouragement dont les effets ont pu être constatés. Cependant ce système de récompenses est souvent compris comme s'adaptant à une différence de capacités entre hommes et femmes (et peut-être parfois adopté pour ce motif). La seule mesure en faveur de la mixité qui n'encourt pas ce dangereux sous-entendu est le quota : une équipe de division trois ou plus doit présenter au moins une femme. Si cette femme est le plus souvent au dernier échiquier, c'est dû à la faible population de joueuses laquelle induit une faible population de fortes joueuses. Mais là encore, ce fait est souvent perçu comme le signe de la supériorité des capacités masculines.

Voir aussi : Le sport au féminin

Femmes et développement

Les femmes sont en général plus durement touchées que les hommes par les problèmes de développement. Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) mesure cela avec deux indices composites de développement humain :

  • l'ISDH, indicateur sexo-spécifique de développement humain ;
  • l'IPF, indicateur de la participation des femmes.

Voir l'article : Indicateur de développement humain.

Dans son rapport[22] paru en 2005 sur l'état de la population mondial, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dresse une liste de chiffres montrant l'inégalité dont font l'objet les femmes par rapport aux hommes dans le monde. Parmi tous ces chiffres, on peut noter celui du nombre de femmes analphabètes, 600 millions, soit le double de celui des hommes.

De plus, toutes catégories confondues, il faut appliquer aux femmes en matière de travail la règle des 2/3-1/3 : elles effectuent environ les deux-tiers du travail (en tenant compte du travail domestique) dans le monde mais ne reçoivent que le tiers des salaires.[réf. nécessaire]

Femmes et guerre

De nombreuses femmes dans le monde sont victimes de la guerre: victimes de la violence, déplacées, détenues, veuves, séparées de leurs proches.

Si la guerre et la violence, aujourd’hui, n’épargnent personne, elles touchent les hommes, les femmes, les garçons et les filles de façons différentes[23]. On assiste de nos jours à un plus grand nombre de conflits armés internes opposant des groupes ethniques, religieux ou politiques qui s’affrontent pour la maîtrise de ressources, de territoires ou de populations. Que la violence soit interne ou transfrontalière, cependant, les civils se retrouvent que trop souvent dans la ligne de tir, soit parce qu’ils sont directement pris pour cible, soit parce que la proximité des combats les met en péril.

L’impact de la guerre sur les femmes dépend en grande partie de la mesure dans laquelle leur sécurité personnelle est touchée, des moyens qu’elles ont pour assurer leur survie et celle de leur famille, des éventuelles blessures ou pertes qu’elles subissent et, en pareil cas, de la manière dont elles en sont affectées. Leur sort résulte aussi, souvent, de ce qui est arrivé aux hommes de la famille.

La protection des femmes en temps de guerre est consacrée par le droit international humanitaire (DIH)[24], qui lie aussi bien les États que les groupes d’opposition armés. Cette branche du droit, dont les quatre Conventions de Genève de 1949 et leurs deux Protocoles additionnels de 1977, protège les femmes en tant que personnes civiles et que combattantes capturées ou blessées. Nombre de ses règles relèvent du droit coutumier et ont donc force obligatoire pour les parties à un conflit que celles-ci aient ratifié ou non les traités pertinents.

Notes et références

  1. Rolf Schäppi, "La femme est le propre de l'homme", édition Odile Jacob, ISBN 978-2-7381-1116-6
  2. Gangestad S.W., R. Thornhill (2008), Human oestrus, Proc. Roy. Soc. B., 275, 991-1000, doi : 10.1098/rspb.2007.1425
  3. Pr. Doreen Kimura, "Cerveau d'homme, cerveau de femme?" Paris: Editions Odile Jacob, 2001
  4. Pr. Doreen Kimura, "Sex and Cognition." ISBN 0-262-61164-3.
  5. http://olfac.univ-lyon1.fr/sysolf/trouble/neurologie/trouble-neuro-frame.htm
  6. Paul Lafargue, la question de la femme, 1904
  7. L’Église catholique romaine ne reconnaît ni le divorce, ni la répudiation, sauf en cas d'adultère, conformément aux textes néotestamentaires (Mt 19. 9; Mc 10. 2-12; Lc 16. 18). Le remariage n'est possible qu'après le décès du conjoint.
  8. Le divorce en islam, Coran S.65:1-7 ou S.2:226/30.
  9. Sourate 4 verset 34
  10. Voir [1] à propos de l'interdiction de prière de la femme menstruée et [2] pour les situation d'exception.
  11. L'avortement dans l'islam
  12. [3]
  13. [4]
  14. Appel de Carola Roloff
  15. Combats des Nonnes Tibétaines, Havnevik Hanna, 1995, Éditions Dharma, ISBN 2-86487-025-8
  16. Le Tibet est-il chinois ? Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille, Albin Michel, 2002, ISBN 2-226-13426-3
  17. Les inégalités de salaires entre hommes et femmes en France
  18. INSEE
  19. Libération La femme pas encore un homme politique
  20. Elle n'existe que dans quelques rares sociétés comme les Guanches aux îles Canaries, ainsi que dans des peuples minoritaires ou aux faibles effectifs (comme au Mali). Voir les articles Polygamie et Polyandrie
  21. (fr) [5], atheisme.org, consulté le 14 janvier 2009
  22. Rapport de 2005 du Fonds des Nations unies pour la population
  23. (fr) http://www.cicr.org/web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/women Les femmes et la guerre
  24. (fr) http://www.cicr.org/web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/section_ihl_women_and_war Les femmes, la guerre et le droit international humanitaire

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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