Tarja Halonen

Tarja Halonen
Tarja Halonen
Tarja Halonen on August 26, 2010.jpg
Tarja Halonen, en 2010.

Mandats
11e présidente de la Finlande
Actuellement en fonction
Depuis le 1er mars 2000
(&&&&&&&&&&&0428211 ans, 8 mois et 20 jours)
Élection 6 février 2000
Réélection 29 janvier 2006
Premier ministre Paavo Lipponen
Anneli Jäätteenmäki
Matti Vanhanen
Mari Kiviniemi
Jyrki Katainen
Prédécesseur Martti Ahtisaari
Ministre des Affaires étrangères
13 avril 199525 février 2000
Premier ministre Paavo Lipponen
Prédécesseur Paavo Rantanen
Successeur Erkki Tuomioja
Ministre de la Justice
1er mars 199026 avril 1991
Premier ministre Hari Holkeri
Prédécesseur Matti Louekoski
Successeur Hannele Pokka
Ministre des Services sociaux, de l'Alcoolisme et de l'Égalité des sexes
30 avril 198728 février 1990
Premier ministre Hari Holkeri
Prédécesseur Matti Puhakka
(Affaires sociales)
Successeur Tuulikki Hämäläinen
Biographie
Nom de naissance Tarja Kaarina Halonen
Date de naissance 24 décembre 1943 (1943-12-24) (67 ans)
Lieu de naissance Drapeau de la Finlande Helsinki (Finlande)
Nationalité finlandaise
Parti politique Parti social-démocrate
Conjoint Kari Pekkonen (divorcés)
Pentti Arajärvi (depuis 2000)
Profession Avocate
Résidence Presidentinlinna, Helsinki
Signature Tarja Halonen signature.svg

Presidential Standard of Finland.svg
Présidente de la République de Finlande

Tarja Kaarina Halonen, née le 24 décembre 1943 à Helsinki, est une femme d'État finlandaise.

Présidente de la Finlande depuis le 1er mars 2000, elle est réélue le 29 janvier 2006. Halonen fut plusieurs fois ministre entre 1987 et 2000. Première femme à accéder à la présidence, Halonen fut auparavant membre de l'Eduskunta de 1979 à 2000, date à laquelle elle démissionna à l'issue de l'élection présidentielle qu'elle remporta. En marge de sa carrière politique, elle mena une longue carrière au sein des syndicats et des ONG.

Diplômée de droit à l'université d'Helsinki, Tarja Halonen adhère au Parti social-démocrate et travailla comme juriste à l'organisation centrale des syndicats finnois jusqu'à son élection à l'Eduskunta en 1979.

Halonen exerça six mandats à l'Eduskunta de 1979 à 2000. Elle y représenta la circonscription d'Helsinki. De 1977 à 1996, elle exerça des fonctions au sein du conseil municipal d'Helsinki. Elle se déclare candidate en 1999 pour l'élection présidentielle qu doit avoir lieu un an plus tard, en 2000, après la décision du président sortant, Martti Ahtisaari, de ne pas briguer un second mandat. Désignée candidate de son parti, elle est élue présidente de la Finlande, battant ainsi l'ancien Premier ministre Esko Aho du Parti du Centre. Elle prête serment le 1er mars 2000.

Très populaire depuis le début de son mandat, elle est réélue au second tour de l'élection présidentielle de 2006 face au candidat du Parti de la coalition nationale, Sauli Niinistö. En 2004, elle occupe la cinquième place dans un classement des « plus grands finlandais » dans un show télévisé, basé sur l'émission de la BBC 100 Greatest Britons.

Très préoccupée par les droits de l'Homme, la présidente Tarja Halonen fut classée en 2009, par le magazine Forbes, parmi les plus puissantes femmes du monde[1].

Sommaire

Biographie

Enfance et début de carrière

Tarja Halonen est née le 24 décembre 1943 dans le district de Kallio, quartier ouvrier au centre d'Helsinki. Sa mère Lyyli Elina Loimola était ensemblière et son père Vieno Olavi Halonen travaillait comme soudeur. Les parents de Halonen se marièrent au début de la seconde guerre mondiale. Quand leur fille naquit, Vieno Halonen était sur le front et Lyyli Halonen travaillait dans une usine de chaussures. Après la guerre, le couple divorça et en 1950, Lyyli Halonen épousa Thure Forss qui était électricien et très actif au sein du monde ouvrier.

La mère et le beau-père d'Halonen exercèrent une profonde influence sur sa vision du monde. Halonen déclara plus tard que sa mère était une vraie survivante, toujours extrêmement active et qui appréciait les personnes bonnes, honnêtes, modestes et travailleuses. Quand elle entra en politique, Halonen déclara qu'elle respectait aussi ses qualités.

En 1950, elle entama des études à l'école élémentaire de Kallio, poursuivit ses études au Gymnasium de Kallio et termina en 1962. Elle commença des études d'histoire de l'art à l'université d'Helsinki en 1962 mais en 1963, elle opta pour le droit et obtint un master en droit en 1968 avec une spécialisation en droit pénal.

Elle travailla comme juriste dans la société de surveillance de crédit Luotonvalvonta oy en 1967, avant même d'obtenir son diplôme. Après avoir travaillé là quelques années, elle rejoignit l'Union nationale des étudiants universitaires de Finlande en tant que secrétaire aux affaires sociales et secrétaire générale. Son travail à l'Union alimenta son intérêt pour la politique et en 1970, elle obtint un poste à l'organisation centrale des syndicats finlandais et devint ainsi la première femme à travailler comme juriste auprès du syndicat.

Carrière politique (1970–2000)

Syndicaliste

En 1971 elle rejoignit le Parti social-démocrate qui entretenait des relations étroites avec les syndicats pour qui elle travailla de 1970 à 1974.

Au début des années 1970, elle est élue pour représenter l'organisation centrale des syndicats finlandais au sein d'un comité qui appelait à la reconnaissance de la République démocratique allemande. Plus tard elle devint vice-président du comité qui faisait pression sur le président de l'époque Urho Kekkonen[2],[3]. Durant les élections présidentielles, cette prise de position fut critiquée par ses rivaux[4]. Elle riposta que ce comité était composé de membres de différents partis politiques, en ce y compris des partis conservateurs. En 1973, la Finlande reconnut la République démocratique d'Allemagne et la République fédérale d'Allemagne[5].

Premières élections

En 1974, le Premier ministre Kalevi Sorsa engagea Halonen comme secrétaire parlementaire. Elle fit ainsi plus ample connaissance avec la politique finlandaise. Sa carrière progressa rapidement, du fait qu'elle occupa plusieurs foncions publiques. Sorsa déclara plus tard qu'il avait voulu une secrétaire parlementaire qui avait des connexions avec les syndicats et possédait des compétences en jurisprudence.

De par son travail au parlement, Halonen fut encore plus intéressée dans la politique et elle décida de participer aux élections municipales de 1976. Elle fut élue au conseil de la ville d'Helsinki, position qu'elle occupa pendant 5 mandats consécutifs de 1977 à 1996. A côté de cela, en 1979, elle fut élue au parlement de Finlande comme représentante de la région d'Helsinki. Elle remplit cinq mandats complets et le début d'un sixième mandat jusqu'à son inauguration en tant que présidente en 2000. Au parlement, son premier poste formel fut la présidence du comité social (1984 à 1987).

Carrière ministérielle

En 1987, Tarja Halonen fut nommé ministre des Affaires sociales et de la Santé par le Premier ministre Harri Holkeri, poste qu'elle conserva jusque 1990. De plus, elle occupa le poste de ministre de la Coopération nordique de 1989 à 1991. La même année, elle fut nommée présidente de la Fondation internationale de solidarité (International Solidarity Foundation), un poste qu'elle occupa jusqu'en 2000.

De 1990 à 1991, elle occupa le poste de ministre de la Justice et de 1995 jusqu'à son élection à la présidence, elle fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de son collègue social-démocrate Paavo Lipponen[6].

La succession de Martti Ahtisaari

Halonen annonça en 1999 qu'elle souhaiterait se présenter comme candidate à l'élection présidentielle de 2000. Pour les élections primaires au sein du parti social démocrate, Halonen fut en concurrence avec Pertti Paasio, un parlementaire européen et ancien président de parti et Jacob Söderman, médiateur européen. Le président en fonction Martti Ahtisaari refusa de participer aux primaires et annonça qu'il ne se représenterait pas pour un second mandat. La ministre des Affaires étrangères reporta les primaires (7800 voix sur un total de 12800 votes).

Halonen fut un candidat surprise car elle n'était pas très représentative des valeurs traditionnelles. Elle faisait partie de l'aile gauche du parti, vivait en concubinage, était une mère célibataire et avait quitté l'église nationale (l'Église évangélique-luthérienne de Finlande). Bien qu'Halonen était quatrième dans les sondages pour l'élection présidentielle, elle obtient 40% des voix au premier tour des élections. Son plus proche opposant, Esko Aho du parti du centre, obtint 34,4% des voix.

Comme aucun des deux candidats n'avait obtenu 50% des voix, un second tour fut organisé comme la prévoyait la loi finlandaise. Au second tour, Halonen battit de justesse son opposant avec 51,6% des voix. Elle devint ainsi la première femme présidente de Finlande. Elle entra en fonction le 1er mars 2000.

Premier mandat (2000-2006)

En 2001, Halonen déclara qu'elle était inquiète de la réaction russe si l'OTAN acceptait la candidature des pays baltes[7]. Le président letton Vaira Vike-Freiberga demanda ce qu'elle voulait dire et si elle était activement opposée à l'entrée des pays baltes dans l'OTAN[8].

Dans le scandale de l'Irakgate, le conseiller de Tarja Halonen, Martti Manninen, avait fourni des documents confidentiels au leader du Parti du Centre Anneli Jäätteenmäki qui était sur le point de devenir Premier ministre. Ces révélations conduisirent à la démission de Jäätteenmäki[9].

La présidente Halonen s'est opposée à l'usage de mines terrestres dans la doctrine militaire finlandaise[10].

Halonen défendit les armes à sous-munitions et ne signa pas le traité qui aurait empêché la Finlande d'utiliser ce type d'armement[11].

La campagne de 2006

Le 20 mai 2005 Halonen organisa une conférence de presse à Mäntyniemi, résidence présidentielle secondaire à Helsinki, au cours de laquelle elle annonça son intention de briguer un deuxième mandat. Officiellement elle répondait à la demande de la délégation du SPD qui lui avait rendu visite deux jours plus tôt. En plus du support de son parti, elle reçut le support du leader de l'alliance de gauche Suvi-Anne Siimes.

L'organisation centrale des syndicats finlandais supporta ouvertement sa réélection. Des fonds de cette organisation furent utilisés pour lancer des campagnes de diffamation au nom de Halonen. Dans des brochures; Niinistö est présenté comme une horreur pour les travailleurs, tandis que Halonen était considéré comme le rêve du travailleur. Halonen dit qu'elle approuvait ces publications[12].

Une analyse des articles de journaux conclut que la journal dominant Helsingin Sanomat publiait presque exclusivement des histoires sur Halonen sur un ton positif et beaucoup plus négativement sur les candidats Niinistö, Vanhanen and Hautala[13].

Le 19 novembre, le parti SPD tint son conseil et choisit à l'unanimité son candidat aux élections présidentielles. Peu après, le conseil de parti de l'Alliance de Gauche accorda son soutien officiel à Halonen.

Halonen obtint 46% des voix lors du premier tour des élections. Sauli Niinistö (du parti de coalition nationale) était deuxième avec 24%. Ils s'affrontèrent au second tour le 29 janvier 2006 et Halonen fut réelues avec 51,8% des voix. Halonen mena les élections anticipées mais reçut finalement moins de voix le jour même de l'élection que Niinistö.

Second mandat (depuis 2006)

En septembre 2008, Halonen dit que les Estoniens souffraient de stress post-soviétique, ce qui fut perçut comme une insulte. Le président estonien Toomas Hendrik Ilves déclara que l'Estonie n'a jamais condamné et ne condamnera jamais la politique étrangère d'un autre pays de l'Union européenne. Elle ne jugera jamais de l'état psychiatrique d'un autre pays. [14],[15] En 2009, Halonen refusa de s'excuser pour l'attitude de la Finlande lors de l'indépendance de l'Estonie en 1991[16].

Opinions politiques

Dès le début de sa carrière politique, Halonen représenta l'extrême gauche du parti social démocrate. En 1973, elle s'opposa publiquement au traité de libre-échange de la communauté économique européenne et signa avec 500 autres social-démocrates ou socialistes éminents une pétition dans ce sens. Comme employée de l'organisation centrale des syndicats finlandais, Halonen prôna la reconnaissance de la république démocratique d'Allemagne. Elle fut fidèle à la politique étrangère de l'ancien président Kekkonen, qui était fondée sur la neutralité finlandaise et les bonnes relations avec l'Union soviétique.

Durant sa carrière politique, Halonen s'est décrite comme un supporter de la solidarité internationale. Elle se décrit comme une pacifiste modérée, en ce sans qu'elle n'est pas en faveur du désarmement unilatéral. Elle défendit vigoureusement le rôle du président en tant que commandant en chef des armées[17]. Elle s'opposa à l'adhésion à l'OTAN. Son opinion ferme sur ses matières a influé sur la politique étrangère de la Finlande, et ce en coopération avec son ministre des Affaires étrangères, Erkki Tuomioja.

Halonen marqua publiquement son soutien à l'engagement politique de l'organisation centrale des syndicats finlandais[18].

Vie privée

Tarja Halonen et son époux Pentti Arajärvi, à Saint-Pétersbourg.

La présidente Halonen s'intéresse à l'histoire de l'art, au théâtre et à la natation. Depuis 2005, elle a deux chats. Elle sait parler le finnois, le suédois et l'anglais et étudier l'estonien[19].

De son union avec Kari Pekkonen, dont elle est divorcée, Tarja Halonen est la mère d'une fille, Anna.

Le 26 août 2000, cinq mois après avoir été investie de ses fonctions de présidente de la Finlande, Tarja Halonen épousa Pentti Arajärvi, lors d'une cérémonie civile organisée dans l'une des trois résidences présidentielles, Mäntyniemi, après une relation de plus de quinze années. Sa fille Anna et le fils d'Arajärvi furent leurs témoins.

Dans les années 1960; elle abandonna l'Église évangélique-luthérienne de Finlande auxquelles la majorité des Finlandais appartient. Elle voulait ainsi protester contre sa politique de taxation à l'égard de ses membres et sa position contre les prêtres femmes. Aujourd'hui l'église accepte les femmes comme prêtres et Halonen déclara qu'elle n'avait pas de raison de ne pas revenir au sein de l'Église mais s'abstenait de le faire pour ne pas donner un signal qui pourrait être mal interprété[20].

En 1980 et 1981, Halonen fut présidente du SETA (Seksuaalinen Tasavertaisuus RY, Sexual Equality), la principale organisation finlandaise en faveur des droits LGTB. Quand elle deveint ministre de la Justice en 1990, la SETA eut l'espoir qu'elle soutiendrait les droits homosexuels[21]. En 2003, eut lieu un incident très médiatisé. Tony Halme, un parlementaire, insinua que Tarja Halonen était lesbienne. Dans une interview radio, Halme dit qu'il avait grandi dans les rues et déclara que « nous avons une présidente lesbienne et je suis parlementaire. Tout semble possible. » [22] Bien qu'Halme parlait de mobilité sociale, cela fut inteprété comme une insulte dans la plupart des médias. Halonen ne fit aucun commentaire. Halme s'excusa plus tard en disant qu'il y avait eu un malentendu[23].

Selon sa biographie autorisée publiée en 2005, Halonen est très critique envers des membres de la fonction publique qui sont gays ou lesbiennes, ne s'affichent pas en tant que tels et ne font pas campagne pour l'égalité sexuelle. Elle les accuse de profiter des avancées dues au travail d'autres personnes sans y contribuer eux-mêmes.

Fonctions politiques

Honneurs

Prix et décoration

Dégrés académiques honoraires

Lien externe

Références

  1. The 100 Most Powerful Women, 19 août 2009, forbes.com
  2. Halonen toimi DDR:n hyväksi luultua aktiivisemmin, Aamulehti, 15 septembre 2007
  3. Helsingin Sanomat Magazine, Doing work for GDR "Itä-Saksan asialla", 12 juillet 1992
  4. DDR:n varjo vielä valaisematta. Turun Sanomat
  5. Professor says allegations of President Halonen’s GDR activism are untrue Helsingin Sanomat, 13 September 2007
  6. Ministerikortisto, Valtioneuvosto
  7. Halonen: Baltian maiden liittyminen Natoon epäilyttää. MTV3. 08.04.2001
  8. Halosen Nato-lausunnoista kohu. MTV3. 07.05.2001
  9. Book on Iraq leak scandal: Manninen leaked secret documents out of job frustration
  10. Halonen criticised as global do-gooder; PM Vanhanen comes to President’s defence
  11. Halonen puolustaa rypälepommeja: ”Suomella ei ole mahdollisuuksia”
  12. Niinistö kiistää SAK:n syytökset
  13. Halonen, Halonen, Halonen - Onko presidentti valtamedian erityissuosiossa?. City
  14. Halonen suututti virolaiset
  15. Yle: Halosen lausunto kuohuttaa Virossa
  16. Tarja Halonen: ”En lämpene kollektiivisille anteeksipyynnöille”. Suomen Kuvalehti
  17. Anna Perho (2005): Tarja Halonen - ensimmäinen nainen City-lehti 24/2005
  18. Halonen puolustaa SAK:n roolia vaaleissa
  19. President of the Republic Tarja Halonen answers children's questions, site officiel de la présidence de la République de Finlande, 2008
  20. Interview of Halonen in Kotimaa 12 February 2005.
  21. [http://www.helsinki.fi/~eisaksso/tarja.html Tarja Halonen & SETA
  22. Windy City Times - European Recognition, Diana Tapes Shock, Finnish Pres called Lesbian
  23. ranneliike.net:

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