Somalie

Somalie
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Soomaaliya (so)
الصومال (ar)
République somalie (fr)
Drapeau de la Somalie Armoiries de la Somalie
(Drapeau de la Somalie) (Armoiries de la Somalie)
Devise nationale : aucune
carte
Langue officielle Somali, arabe[1]
Capitale Mogadiscio[2]
2°02′N 45°21′E / 2.033, 45.35
Plus grande ville Mogadiscio
Forme de l’État République
 - Président Sharif Ahmed
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 43e
637 657 km2
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 88e
9 558 666 hab.
14,99 hab./km2
Indépendance
 - Date
du Royaume-Uni et de l'Italie
1er janvier 1960
Gentilé Somalien(ne)
Monnaie Shilling somali (SOS)
Fuseau horaire UTC +3 (été +4)
Hymne national Sans parole,
musique de Giuseppe Blanc
Code ISO 3166-1 SOM, SO
Domaine internet .so
Indicatif
téléphonique
+252


La Somalie, en forme longue la République somalie[3],[4],[5],[6], en somali Soomaaliya et Jamhuuriyadda Soomaaliya, en arabe aṣ-Ṣūmāl, الصومال et Jumhūriyyat aṣ-Ṣūmāl, جمهورية الصومال, également traduit par République de Somalie[7] et République somalienne[8], est un pays situé à l'extrémité orientale de la Corne de l'Afrique. Il s'agit d'un des pays les plus pauvres et les plus instables au monde. Depuis 2008, la Somalie est classée pays le plus défaillant au monde[9].

Sommaire

Histoire

De l'Antiquité aux années 1960

Les ruines du sultanat d'Adal situé en Zeilah.

Certains auteurs [Qui ?] affirment que durant l'Antiquité, la région connue par les Égyptiens sous le nom du pays de Pount était en Somalie. La côte était connue par les Romains, les Grecs, et les Indiens puisque ce fut le plus important centre commercial pour la myrrhe et l'encens ainsi que dans une moindre importance pour l'ébène et l'or. Les commerçants arabes s'installent sur la côte et les Somalis adoptent l'islam (qui s'implante définitivement à partir du XIIIe siècle ; c'est le début du sultanat).

Durant le Moyen Âge, les relations avec le royaume voisin d'Éthiopie deviennent tendues. Au XVIe siècle, le Portugal s'intéresse à la côte, mais ne réussit pas à s'y installer. À partir de 1875, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie revendiquent son territoire, tandis que l'empereur Ménélik II, en Éthiopie, projette d'envahir le pays.

Durant les années 1880 et 1890, l'Italie acquiert également divers territoires sur la côte du Benadir[réf. nécessaire] qu'elle réunit en une colonie en 1905[10] qui est officialisée par une loi du 5 avril 1908[11]

Malgré une résistance à l'occupation occidentale organisée par Mohamed Hassan, l'Italie, dirigée par Mussolini finit par contrôler la Somalie, ainsi que l'Éthiopie et le nord du Kenya jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Le 3 août 1940 (ou le 4 selon d'autres sources), environ 40 000 Italiens envahissent le Somaliland britannique sous le commandement du général Guglielmo Nasi[12]. Ils s'emparent en quelques jours de plusieurs villes mal défendues[12]. Les forces britanniques au Somaliland reçoivent quelques renforts et un nouveau commandant, le major-général Godwin-Austen[12]. Jugeant les forces en présence trop inégales, ce dernier demande le 15 août le retrait des troupes britanniques[12]. Les derniers soldats britanniques sont évacués vers Aden le 17[12]. Les Italiens s'emparent de Berbera le 19 et annexent le Somaliland britannique à l'Afrique orientale italienne[12]. Lors de cette campagne, les pertes britanniques sont de 38 tués, 71 blessés et 49 disparus contre 465 tués, 1530 blessés et 34 disparus pour les Italiens[13].

En 1949, l'Organisation des Nations unies (ONU) accorde à l'Italie un protectorat sur la Somalie tandis qu'un an plus tôt, la région de l'Ogaden fut attribuée à l'Éthiopie. Le drapeau actuel a été adopté le 12 octobre 1954.

En 1960, la Somalie accède à l'indépendance. L'État somalien naît de la fusion des colonies italiennes (Somalia) au Sud et britannique au Nord (Somaliland). Par ailleurs, la France s'était attribuée dès 1862 la future république de Djibouti, qui devient un État souverain indépendant en 1977.

De 1960 à 1969, et sous la présidence d'Aden Abdullah Osman Daar puis de Abdirashid Ali Shermarke, la Somalie tente d'instaurer un gouvernement démocratique mais des luttes claniques entre le nord et le sud du pays, les relations tendues avec les pays limitrophes, font de ces années une période instable.

L'ère Barre[14]

En 1969, le général Mohamed Siyaad Barre s’empara du pouvoir par un coup d’État et remplaça le gouvernement élu démocratiquement par le nouveau régime de la République démocratique de Somalie[15]. En raison des liens étroits que la Somalie entretenait alors avec l'URSS, Barre déclara que le pays allait désormais être un État socialiste. Cette alliance entre les deux pays fut éphémère puisqu’en 1977, la Somalie tenta de prendre le contrôle de l'Ogaden, un territoire éthiopien, au cours du conflit dit de la guerre de l'Ogaden. Au lieu de soutenir la Somalie dans ses démarches expansionnistes, l'Union soviétique soutint plutôt le gouvernement marxiste de l’Éthiopie, ce qui mit fin aux bonnes relations entre les deux alliés. Les États-Unis se rapprochèrent ensuite de la Somalie[16]. La guerre de l'Ogaden (1977-1978) a contribué à affaiblir le pouvoir de Barre et a favorisé l'installation d'une famine endémique dont le paroxysme est atteint en 1984.

Le pays a été tourmenté dans les années 1990 par les factions politiques. Le népotisme officiel ainsi que la corruption ont ébranlé la confiance envers le gouvernement central. Un climat de mécontentement régnait alors envers le régime du président dictateur Siyaad Barre, ce qui mena à son effondrement en 1991. Le pays fut dès lors plongé dans un état proche du chaos[17]. En effet, suite à cet incident, la Somalie est devenue un État défaillant (Failed State)[18]. Le pays est tombé sous la gouverne de seigneurs de guerre sans idéologie ni agendas politiques[19]. Leurs seules motivations étaient l’appât du gain illicite et le pillage[20]. Le trafic de drogues et d’armes faisait partie de leurs activités. Ainsi, ces seigneurs de guerre s’opposaient à la création de tout gouvernement central en raison de la menace que posait un tel gouvernement sur leurs activités illicites[21].

L’effondrement du régime de Siyaad Barre entraîna le pays dans une guerre civile entre la faction qui supportait le président intérimaire Ali Mahdi Mohamed et la faction qui soutenait le Général Mohamed Farrah Aidid[22]. Ce conflit était en fait le reflet de la rivalité entre les deux clans les plus importants des familles Hawiye-Abgal et Haber Ghidir pour le contrôle de l’État somalien[23]. Ces factions se sont adonnées au pillage des infrastructures et des points de distribution des vivres[24], ce qui laissa plus d'un million de réfugiés et cinq millions de personnes dans la famine et la maladie[25]. La guerre a contribué à la déliquescence socio-économique et à la fragmentation de l’État[26]. Le conflit visait spécifiquement le contrôle de la nourriture et des armes.

La guerre civile et l'opération Restore Hope

Suite à la guerre civile et aux menaces de famine, l'ONU lance une opération dite « humanitaire » à Mogadiscio à partir d'avril 1992 : l'Opération des Nations unies en Somalie (ONUSOM). Les « casques bleus » pakistanais subissant de lourdes pertes face aux factions somaliennes, les grandes puissances interviennent.

En décembre 1992, sous mandat de l'ONU, les États-Unis lancent l'opération « Restore Hope » (« Rendre l'espoir »). Il s'agit de la première intervention menée au nom du droit international d'ingérence humanitaire[réf. nécessaire]. Celle-ci est finalement un fiasco, symbolisée par la bataille de Mogadiscio en octobre 1993, au cours de laquelle 19 soldats américains meurent, ainsi qu'un casque bleu malaisien et près d'un millier de Somaliens. Le président Bill Clinton décide alors de retirer ses troupes, et 8 000 Casques bleus de l'ONU prennent le relais jusqu'en 1995. 151 casques bleus et 3 civils étrangers sont tués.

Le pays est alors divisé en plusieurs factions en guerre les unes contre les autres[27]. Le centre et le sud sont contrôlés par Hussein Mohamed Aïdid ; le nord-ouest par Mohamed Ibrahim Egal, élu de la République autoproclamée du Somaliland en 1997, il meurt en 2002. En janvier 1997, un accord de gouvernement, patronné par l'Éthiopie et le Kenya, échoue à régler le problème du désarmement et de la reconstruction de l'État[27]. Le nord-est se déclare autonome en 1998 sous le nom de Puntland. Le 26 août 2000, le Parlement de transition en exil élit un nouveau président en la personne de Abdiqassim Salad Hassan, dans un contexte particulièrement difficile. Le pays reste aux prises avec des rivalités claniques. Après diverses tentatives infructueuses de conciliation, une conférence de réconciliation aboutit en juillet 2003 à un projet de charte nationale prévoyant le fédéralisme et mettant sur pied des institutions fédérales de transition[27].

Élection d'Abdullahi Yusuf Ahmed

Le 10 octobre 2004, le Parlement fédéral de transition de la République de Somalie (en), exilé au Kenya en raison des affrontements entre seigneurs de la guerre à Mogadiscio, et formé en nombres égaux de représentants de chacun des quatre grands clans somalis, a élu en tant que président intérimaire Abdullahi Yusuf Ahmed, président du Pays de Pount. À la tête du Gouvernement fédéral de transition (en), celui-ci a nommé Ali Mohamed Gedi, un vétérinaire de profession, en tant que Premier ministre, avec pour mission de former un gouvernement de coalition avec les différents chefs de guerre du pays. Les institutions somaliennes siègent au Kenya par mesure de sécurité à l'égard de la situation intérieure de la Somalie. Les institutions en exil n'ont aucun contrôle sur le pays en dehors de certains quartiers de la capitale Mogadiscio, leur autorité n'est pas reconnue à l'intérieur du pays, mais uniquement par les gouvernements étrangers.

Depuis le 26 février 2006, le gouvernement de transition siège à Baidoa, en Somalie.

Prise de pouvoir par les islamistes et nouveaux conflits

Article détaillé : Guerre en Somalie (2006-2009).

Au début du mois de juin 2006, les affrontements entre d'une part les membres de l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme (ARPCT), une alliance entre des chefs de guerre et le gouvernement de jure de la Somalie, soutenu par Washington, et d'autre part l'Union des tribunaux islamiques, ont vu la victoire de ces derniers pour le contrôle de Mogadiscio. Le rétablissement de l'ordre se fait au nom de la seule structure législative stable et consensuelle du pays, la jurisprudence chaféite.

Le 13 juin 2006 à Nairobi, l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), qui regroupe le Kenya, l'Ouganda, le Soudan, Djibouti, l'Éthiopie, l'Érythrée et le gouvernement de transition de Somalie, décide d'interdire l'accès au territoire de ses pays membres aux miliciens de l'ARPCT fuyant devant l'avancée des tribunaux islamiques dont le plus important, celui de Mogadiscio, est nommé Hifka-Halane. Il sert de pouvoir judiciaire (civil et pénal), en jugeant les affaires en appliquant la charia.

Fin décembre 2006, l'armée éthiopienne intervient et les tribunaux islamiques fuient Mogadiscio. Elle prend ainsi le contrôle de la majeure partie du pays et le gouvernement de transition se déclare le gouvernement de facto du pays.

En octobre 2011, l'armée kényane intervient dans le conflit, lançant l'opération Linda Nchi (« protéger le pays » en swahili) contre les positions d'Al-Shabaab.

Article détaillé : Intervention kényane en Somalie.

Démission d'Abdullahi Yusuf Ahmed, et élection de Sharif Ahmed

Le 29 décembre 2008, le président Abdullahi Yusuf Ahmed annonce sa démission, déclarant qu'il regrette n'avoir pas pu mettre fin au conflit somalien[28]. Le Parlement, réuni à Djibouti en raison du désordre en Somalie, élit alors le cheikh Sharif Ahmed, ancien dirigeant de l'Union des tribunaux islamiques, à la présidence de la République[29].

Famine de 2011

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Somalie.
Régions adminitratives officielles
Etat de la Somalie, en juillet 2011

Entourée par le golfe d'Aden, l'océan Indien, Djibouti, l'Éthiopie et le Kenya, la Somalie possède 3 025 km de côtes et 2 366 km de frontière terrestre dont plus de la moitié avec l'Éthiopie.

Son point culminant est le Shimbiris (2 416 m), situé au nord du pays.

Le sous-sol contient de l'uranium, du minerai de fer, de la bauxite et du cuivre.

Certaines zones de Somalie, bien qu'éloignées de 4 500 km de l'épicentre, furent dévastées par le tsunami du 26 décembre 2004. Quelques villages sur la côte de l'océan Indien furent détruits par le tsunami et environ 110 personnes (essentiellement des pêcheurs) furent tuées.

Régions

La Somalie est divisée en 18 régions administratives (somali : gobolka, au pluriel gobollada) :

On trouve en Somalie, des entités de facto qui contrôlent une grande partie de la Somalie :

  • Somaliland (capitale : Hargeisa) : République auto-proclamée depuis 1991, installée sur le territoire de l'ancienne Somalie britannique, dont elle se considère l'héritière. Considérée au niveau international comme une région autonome de la Somalie.
    • Maakhir (capitale : Badhan) : Etat auto-proclamé en 2007, se rattache au Puntland, en 2009, après avoir été l'objet d'une guerre entre le Puntland et le Somaliland.
    • SSC : Soul, Sanaag et Cayn, objet de tensions entre Puntland et Somaliland, s'est doté d'une administration qui se veut autonome, sur le modèle du Puntland.
    • Awdal : Etat auto-proclamé, ancienne portion du Somaliland, a souhaité s'en détacher en 2010.
  • Pount (capitale : Garoowe) : Etat auto-proclamé en 1998, souhaite intégrer une prochaine République fédérale somalienne.
  • Galmudug (capitale : Galcayo) : Etat auto-proclamé en 2006, entretient des rapports avec le Puntland et souhaite intégrer, à l'instar de ce dernier, une prochaine République fédérale somalienne.
  • Jubaland/Azanie : ancienne République auto-proclamée, plusieurs conquise par les islamistes du sud du pays, le Jubaland a décidé de se transformer en Azanie, Etat auto-proclamé, en 2010. On trouve sous l'autorité de la nouvelle Azanie, une bande frontalière du Kenya (qui semble n'être pas étranger à cette initiative) et le nord du Gedo.
  • Himan et Heeb : Etat auto-proclamé.
  • Territoires contrôlés par Ahlu Sunna Waljama'a, groupe islamique soufi.
  • Territoires contrôlés par Al-Shabbaab, groupe islamiste.

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Somalie.

Le pays compte environ 10 millions d'habitants en 2011. Les estimations sont difficiles en raison du nombre important de nomades et de réfugiés qui tentent de fuir la famine et les guerres interclaniques. Quasiment tous les Somaliens sont musulmans.

Économie

Article détaillé : Économie de la Somalie.

Depuis le début des années 1990, la guerre civile entrave le développement économique du pays.

Cette économie repose sur l'agriculture et en complément sur l'exploitation des mines de sel. Le pétrole est convoité par de grandes compagnies qui négocient avec les gouvernements en place. L'économie est assistée par l'aide internationale et les rentrées de devises de la diaspora, rentrées évaluées à plus de 60 % du PIB en 2007[30].

En 2001, la Somalie était classée dernière sur la liste des pays par indice de développement humain.

Éducation

L'école « Al Mathal » est la plus réputée de Mogadiscio. Elle forme près de 700 élèves du collège et du lycée. L'italien n'est plus enseigné depuis 1988. L'accent est mis sur l'anglais et l'arabe. Le français n'est pas encore enseigné. Les Somaliens francophones (rares) sont formés à Djibouti ou à Nairobi.

Codes

La Somalie a pour codes :

Notes et références

  1. L'Italien et l'anglais sont également compris.
  2. Les institutions siègent de nouveau dans la capitale après la fuite des islamistes.
  3. Charte de transition, février 2004, version anglaise, site du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
  4. Projet de constitution de 2010, version anglaise, site officiel du gouvernement somalien
  5. Constitution de 1960, version anglaise, site du Somali Law Council
  6. Traité multilatéral pour la non-prolifération nucléaire, 1968, site des Nations unies, traduction officielle française
  7. Acceptation de la charte d'obligation des Nations Unies, 1961
  8. Demande d'admission de la République somalienne, Organisation internationale pour les migrations, 2008
  9. Failed States Index 2011
  10. Hess, Robert L. Italian Colonialism in Somalia Chicago: University of Chicago P, 1966. p 101
  11. Hess, Robert L. Italian Colonialism, p 102
  12. a, b, c, d, e et f Anthony Mockler, Haile Selassie's War: The Italian-Ethiopian Campaign, 1935-1941, p. 241-249.
  13. Compton Mackenzie, Eastern Epic, p. 23.
  14. Krishna Gagné, "Une analyse de la sanction économique en droit international, (2005) Université de Montréal
  15. Bibliorom Larousse 2.0, 1998, s.v. Somalie. Le Président Aden Osman avait été élu en 1960.
  16. Rajendra Ramlogan, “Towards a New Vision of World Security: The United Nations Security Council and the Lessons of Somalia”, 16 Hous. J. Int'l L. 213 aux à la p. 219
  17. « Somalia : UNSOM I : Backgroupd » en ligne : Nations Unies http://www.un.org/Depts/dpko/dpko/co_mission/unosom1backgr2.html
  18. Hassan Barise, « A Mogadiscio, le commerce dicte la loi », en ligne : UNESCO http://www.unesco.org/courier/2001_02/fr/doss3.htm (Archive, Wikiwix, que faire ?); La Somalie est l’archétype de l’État défaillant. Ceci signifie qu’il n’y a plus d’État central, plus de gouvernement, plus de fonctionnaires, ni de banque centrale, et de services publics, plus de police et plus de nationalité. En effet, le passeport somalien pouvait être acheté pour quelque 30 $. Il n’était donc plus reconnu nulle part; Lettre datée du 25 mars 2003, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 751 (1992) concernant la Somalie ci-joint le rapport du Groupe d’experts sur la Somalie. S/2002/223, para. 20. Les Seigneurs de guerre se sont appropriés des actifs qui appartenaient jadis à l’État, tels que les appareils de la compagnie aérienne somalienne Somalia Airlines et les navires de la Somali High Fishing Company.
  19. Abdulqawi Yusuf “Somalia’s Warlords: Feeding on a Failed State”, en ligne: Global Policy Forum http://www.globalpolicy.org/nations/sovereign/failed/2004/0121feeding.htm
  20. id
  21. id.
  22. UNSOM I, supra note 441 http://www.un.org/Depts/dpko/dpko/co_mission/unsom1backgr1.html Roland Marchal, La guerre à Mogadiscio en ligne : Politique africaine, http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/046120.pdf
  23. Roland Marchal, La guerre à Mogadiscio en ligne : Politique africaine, http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/046120.pdf
  24. Les factions empêchaient notamment les bateaux contenant de l’aide humanitaire d'accoster, ont brûlé les aéroports et les ports de mer, ont extorqué les fonds prévus pour l’aide humanitaire, etc. Les entrepôts de nourriture étaient remplis, or, seulement une fraction de l’aide humanitaire se rendait aux personnes dans le besoin. Pendant ce temps, on estime que 3 000 personnes par jour mouraient de la famine. http://www.un.org/Depts/dpko/dpko/co_mission/unosom1backgr2.html
  25. « Somalia : UNSOM I : Backgroupd » en ligne : Nations Unies http://www.un.org/Depts/dpko/dpko/co_mission/unsom1backgr1.html
  26. Lettre datée du 3 juillet 2002, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 751 (1992) concernant la Somalie, S/2002/722 para. 20 [S/2002/722]
  27. a, b et c La Somalie, cinquante ans de violence et de guerre, Le Monde
  28. (en) "Somalia's president quits office", BBC, 29 décembre 2008
  29. "Un islamiste modéré, Sharif Cheikh Ahmed, élu président", France 24, 31 janvier 2009
  30. Bilan du monde de l'année 2007 Le Monde Hors-série de janvier 2008.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Mauri, Arnaldo, Somalie, G. Dell'Amore, Les systèmes bancaires des Pays d'Afrique, Finafrica, Milan 1973.

Articles connexes

Lien externe



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