Alençon

Alençon

48° 25′ 50″ N 0° 05′ 35″ E / 48.4305555556, 0.0930555555556

Alençon
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Basse-Normandie
Département Orne (préfecture)
Arrondissement Alençon (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de trois cantons : Alençon-1, Alençon-2, Alençon-3
Code commune 61001
Code postal 61000
Maire
Mandat en cours
Joaquim Pueyo
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté urbaine d'Alençon
Site web www.ville-alencon.fr
Démographie
Population 27 653 hab. (2008[1])
Densité 2 589 hab./km²
Aire urbaine 65 575 hab. (2008)
Gentilé Alençonnais
Géographie
Coordonnées 48° 25′ 50″ Nord
       0° 05′ 35″ Est
/ 48.4305555556, 0.0930555555556
Altitudes mini. 127 m — maxi. 152 m
Superficie 10,68 km2

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Alençon est une ville française, préfecture du département de l’Orne, située dans la région Basse-Normandie.

La ville se situe au sud du département de l’Orne et de la région Basse-Normandie. C’est donc une préfecture excentrée par rapport au territoire départemental. Sa communauté urbaine inclut plusieurs communes situées dans le département de la Sarthe limitrophe.

Plus grande ville du département, troisième de sa région après Caen et Cherbourg-Octeville, Alençon a été au cours des siècles une importante place administrative (chef-lieu de la généralité d'Alençon) et économique (dentelle d'Alençon, imprimerie) et un carrefour entre communications est-ouest, sur l’axe Paris-Bretagne, et nord-sud, sur l’axe Calais-Bayonne. Au début du XIXe siècle, Alençon était presque comparable en importance à ses rivales Le Mans et Laval.

La ville a subi un déclassement relatif à la suite de la mise en place des réseaux ferroviaires. Contrairement à une légende restée vivace localement (et rapportée par erreur dans de nombreux ouvrages), ce ne sont pas les notables alençonnais qui ont refusé de voir la ligne Paris - Brest passer par leur ville, bien au contraire. Mais la décision du tracé via Le Mans et Laval fut prise le 21 octobre 1848 sur les instances d’une des personnalités les plus influentes de l’éphémère Deuxième République, Ariste Jacques Trouvé-Chauvel, qui était à la fois maire du Mans, préfet de la Seine et en passe d’entrer comme ministre des Finances au gouvernement du général Louis Eugène Cavaignac. Dès lors reléguée au rôle d’étape sur la transversale Caen-Le Mans, Alençon va connaître un siècle de stagnation tandis que les industries affluent alors à Laval et surtout Le Mans, qui vont respectivement doubler et quadrupler de population dans le même temps.

Avec le développement du transport routier dans les années 1950 et 1960, Alençon tire à nouveau parti de sa position sur l’axe Paris-Brest (la RN12) et entre dans une période de dynamisme, symbolisée par l’essor de Moulinex. La population s’accroît, des banlieues pavillonnaires apparaissent et s’étendent aux communes voisines, des immeubles modernes sortent de terre (Courteille, Champ-Perrier, Perseigne), le centre ville est remodelé, Alençon perd sa réputation jusqu’alors justifiée de petite ville très vieille France n’ayant pas changé depuis l’époque de Balzac.

Cette phase prend fin en même temps que les années 1970. Le tracé de l’autoroute A11 remet Le Mans en position stratégique sur l’axe Paris-Bretagne, ce que confirme à la fin des années 1980 l’ouverture de la LGV Atlantique. Alençon est de nouveau voué à la fatalité de n’être que ville-relais sur une transversale nord-sud, en l’espèce l’autoroute Rouen-Le Mans A28 achevée en 2005. D’où une certaine crise d’identité, en particulier vis-à-vis du Mans dont le poids est devenu sans commune mesure. On a pu dire qu’Alençon paraissait n’être plus qu’une « sous-préfecture de la Sarthe[2] ».

Toutefois, Alençon s’illustre de façon remarquable dans le tourisme, vert ou culturel, d’autant plus que la ville est située entre les deux parcs naturels régionaux de Normandie-Maine et du Perche. Elle maintient aussi son rôle de place administrative, économique et commerciale dans le cadre départemental.

Sommaire

Géographie

Situation

Situation d’Alençon et de son département
Alençon et ses environs

Alençon, limitrophe du département de la Sarthe, se situe au sud du département de l’Orne et de la région Basse-Normandie, dans la campagne d'Alençon, région naturelle de Normandie aussi appelée « Marches ».

Alençon se trouve à 119 km de Caen, la capitale régionale, et à 161 de Rouen, alors que Mans n’est qu’à 54 km. La ville se situe à mi-chemin entre Paris et Rennes (à respectivement 192 km et 158 km)[3].

Alençon se trouve également à une dizaine de kilomètres de la forêt d'Écouves vers le nord, de la forêt de Perseigne vers l’est, et des Alpes Mancelles vers le sud, région où la rivière de la Sarthe, après avoir arrosé Alençon, coule à travers des monts et collines pittoresques, où se trouve l’un des plus beaux villages de France : Saint-Céneri-le-Gérei[4], ou encore une « petite cité de caractère » : Fresnay-sur-Sarthe[5].

Ainsi, la ville est devenue la jonction entre les deux parcs naturels régionaux de Normandie-Maine l’englobant (voir carte), et du Perche l’avoisinant à l’est.

Selon le classement établi par l’Insee, Alençon est une commune urbaine. Elle forme avec les huit communes de sa banlieue une unité urbaine, pôle urbain de l’aire urbaine d'Alençon ; cette aire urbaine fait partie de l’espace urbain d’Alençon-Argentan

Hydrographie

La ville d’Alençon est située à la confluence de la rivière Sarthe et de la rivière Briante qui descend de la forêt d'Écouves.

Elle appartient donc au bassin versant Loire-Bretagne, débouchant sur l’Atlantique[6].

Géologie et relief

Alençon se situe précisément sur la limite du Bassin parisien et du Massif armoricain. Le centre de l’agglomération repose sur une faible épaisseur de terrains sédimentaires d’époque jurassique, calcaires à nérinées à l’est et calcaires oolithiques à l’ouest, tandis que le granite d’Alençon affleure à l’ouest immédiat de la ville à Saint-Germain-du-Corbéis, ainsi qu’à Condé-sur-Sarthe où a été exploitée jusque vers 1985 une carrière. Une bonne partie de la ville a été bâtie avec ce granite de bonne qualité, pauvre en fer. Les bâtiments traditionnels mêlent très souvent les blocs équarris de granite pour les arêtes et entours d’ouvertures avec les pierres calcaires pour le reste de la maçonnerie, ce qui confère une physionomie spécifique aux quartiers centraux de la ville.

A longtemps été extrait des carrières de Condé le « diamant d’Alençon » (appellation aujourd’hui illicite), qui est en réalité un quartz fumé. Connu dès le XVIIe siècle, ce prétendu « diamant d’Alençon » est resté très populaire en joaillerie jusqu’à la Première Guerre mondiale. Au centre ville, la bijouterie Camus (autrefois à l’enseigne du « Diamant d’Alençon ») perpétue cette spécialité locale.

Bien que dominé par les plus hauts reliefs de la France du Nord-Ouest (forêt d'Écouves et forêt de Multonne), le territoire communal d'Alençon est peu accidenté, son point culminant se trouvant à 152 mètres à La Brebiette, au nord-ouest de la ville, et le point le plus bas (127 mètres) étant très logiquement à la sortie de la Sarthe à la limite avec Saint-Germain-du-Corbéis et Condé-sur-Sarthe.

Climat

Alençon est sous climat océanique. Sa région marque la transition entre le climat océanique de Bretagne (climat océanique du littoral, humide) et le climat océanique du Bassin Parisien (davantage continental)[7]. En effet, le climat océanique du Bassin Parisien est moins net que celui de Bretagne, le contraste été/hiver est plus marqué. Ainsi, à Alençon, l’amplitude thermique est prononcée : les hivers sont un peu plus froids et les étés un peu plus chauds qu’à Cherbourg ou Saint-Malo par exemple, bien que le climat reste indubitablement océanique.

L’hygrométrie à Alençon s’élève à 82 %[8].

Nuvola apps kweather.png  Relevés de températures et de précipitations à Alençon 1961-1900
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6,4 7,6 10,8 13,8 17,5 21 23,3 23,1 20,6 16 10,2 7,1 14,8
Températures minimales moyennes (°C) 0,9 1,2 2,6 4,4 7,5 10,4 12,2 11,8 9,8 7 3,5 1,7 6,1
Températures moyennes (°C) 3,6 4,4 6,7 9,1 12,5 15,7 17,7 17,4 15,2 11,5 6,9 4,4 10,4
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 73,8 64,1 64,7 50,2 64,8 49,2 46,1 41,4 59,1 69,8 77 74,9 735,2
Moyennes mensuelles d’ensoleillement (h) 53,7 77,8 129,7 167,7 195,2 212,6 230,6 205,8 166,8 117,3 71,8 50,6 1679,6
Source : Infoclimat[8]
Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Alençon[9] 1 680 735 15 14 67
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74
Quelques records à Alençon sur la période 1946-1999
Températures minimales Record absolu -18 °C (5 février 1963)
Année la plus froide 1963
Températures maximales Record absolu 39 °C (28 juillet 1947)
Année la plus chaude 1999
Pluviométrie Hauteur maximale de pluie en 24h 53,8 mm (22 juillet 1963)
Année la plus pluvieuse 1994
Année la plus sèche 1953
Vent Record absolu 166 km/h (26 décembre 1999)[10]
Source : Météo France[11]

Lieux-dits et écarts

Communes limitrophes

Administration

Maires d’Alençon

Depuis le 14 mars 2008, le maire d’Alençon est Joaquim Pueyo, membre du PS.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1989 Pierre Mauger PS  
1989 2002 Alain Lambert UDF  
2002 2008 Christine Roimier Divers droite  
mars 2008 en cours Joaquim Pueyo PS  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

En novembre 2008, ont été créés des conseils de quartier, nommés « conseils de démocratie locale », pour les quartiers suivants :

  • Croix Mercier, Châtelet, Nord Lancrel
  • Boulevard Duchamp, Villeneuve, Brebiette, Chapeau Rouge, Guéramé
  • Montsort, Saint-Léonard, Haut-Éclair, Martelet
  • Courteille
  • Centre ville
  • Perseigne

Divisions administratives

Alençon est chef-lieu de trois cantons :

  • Le canton d'Alençon-1 est formé d’une partie d’Alençon et de 16 autres communes à l’ouest de la ville (19 413 hab., dont 4 018 sur la seule commune d’Alençon[12],[13]),
  • Le canton d'Alençon-2 est formé d’une partie d’Alençon (15 238 hab[12],[13].),
  • Le canton d'Alençon-3 est formé d’une partie d’Alençon et de 7 autres communes à l’est et au nord de la ville (14 370 hab., dont 9 679 sur la seule commune d’Alençon[12],[13]).

Les conseillers généraux de ces cantons sont respectivement Joaquim Pueyo (PS), Emmanuel Darcissac (PS) et Jean-Claude Pavis (PS).

Ces trois cantons appartiennent à l’arrondissement d'Alençon dont Alençon est le chef-lieu. Cet arrondissement comporte 11 cantons, 133 communes et 101 487 habitants[13]. Alençon étant chef-lieu de département, c’est donc le secrétaire général de la préfecture de l’Orne qui est le sous-préfet de l’arrondissement d’Alençon, Raymond-Alexis Jourdain, en poste depuis le 31 mars 2008[14].

Alençon est le siège de la préfecture de l’Orne. Depuis le 4 septembre 2009, Le nouveau préfet de l’Orne est Bertrand Maréchaux, Sous-Préfet hors classe et directeur des systèmes d’information et de communication. Il remplace Michel Lafon.

Alençon fait partie de la 1re circonscription de l’Orne, fréquemment appelée « circonscription d’Alençon ». Le territoire de la 1re circonscription de l’Orne est identique à celui de l’arrondissement d'Alençon, il couvre donc 11 cantons, 133 communes et 101 487 habitants. L’actuel député se nomme Yves Deniaud (UMP)[15].

Enfin, la ville est depuis 1996 le siège de la communauté urbaine d'Alençon, qui regroupe 19 communes et 49 957[13] habitants autour d’Alençon y compris dans le département de la Sarthe. La communauté urbaine d’Alençon est présidée depuis 2008 par Joaquim Pueyo, l’actuel maire d’Alençon, faisant suite à Alain Lambert.

Héraldique

Armes d'Alençon

Les armes de la ville d’Alençon se blasonnent ainsi :
D’azur à l’aigle bicéphale d’or.

Démographie

Évolution démographique d’Alençon depuis 1793
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 12 954 12 407 13 222 13 955 abs. 13 934 13 917 14 388 14 760
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 16 473 16 110 16 115 16 037 16 615 17 237 17 550 18 319 17 841
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 17 270 17 843 17 378 16 249 16 044 16 688 17 731 16 691 21 893
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 25 584 31 656 33 680 31 608 29 988 28 935 28 458 27 653 -
Notes, sources, ... Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[16] et Insee[17],[18])
Courbe d’évolution démographique d’Alençon depuis 1793
(Élaboration graphique par Wikipédia, interpolation linéaire entre les recensements)
Pyramide des âges d’Alençon au 1er janvier 2006[19] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,5 
Avant 1916
1,5 
6,7 
1916-1930
11,8 
10,9 
1931–1945
13,6 
19,7 
1946-1960
18,6 
19,4 
1961-1975
18,0 
23,0 
1976-1990
19,6 
19,9 
1991-2005
16,8 

Toponymie

Mentionnée sous la forme Alencione à l’époque mérovingienne[20], Alercio 1060 (probable cacographie pour *Alencio) et Alencio 1070[21].

Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing[21], il s’agit du nom de personne gaulois Alantius, suivi du suffixe -o / -onem marquant la localisation. Pour Ernest Nègre[21] et René Lepelley[22], il s’agit du nom de personne gaulois Allontius.

En l’absence de formes plus anciennes, il est difficile de trancher entre ces deux affirmations. Ces deux noms de personnes contiennent deux suffixes gaulois connus par ailleurs -(a)nti- comme dans Bregenz (jadis Brigantia) ou (o)nti- comme dans Besançon (jadis Vesontio). On peut y voir un appellatif toponymique suffixé en *-onti-o ou *-anti-o, plutôt qu'un nom de personne pris absolument. En effet, ces deux finales, notamment *-onti-o, se rencontrent dans de nombreux noms de lieux comme Lyons-la-Forêt qui remonterait à *Licontio / *Ligontio, Ressons-sur-Matz (Rosontio)[23], Sigonce (Segontia, variante *-onti-a), Besançon (voir ci-dessus), etc.

Le premier élément al- pourrait être le même que celui reconnu par Pierre-Yves Lambert[24] dans les toponymes gaulois du type Alauna (Allonne / Allonnes, etc.) et qui viendrait d'un thème indo-européen *al- 'nourrir' qu'on retrouve en vieil irlandais alim, en latin alō (cf. dérivé alumnus, nourrisson, nourrissier) et en vieux norrois ala 'nourrir'[25].

Son sens serait donc celui de « lieu nourrissier », « lieu fertile », ce qui correspond bien à la situation d'Alençon dans une plaine fertile qui tranche avec les terres plus rudes des collines environnantes.

Homonymie avec Notre-Dame-d'Allençon (Alintumno 658) et Lançon de Provence (de Alanzone, 980).

Histoire

Origines du peuplement à Alençon et dans ses environs

Les recherches les plus récentes permettent de comprendre comment le site de la ville d’Alençon a été occupé. Les périodes anciennes : dans les environs de la ville, les archéologues ont étudié des sites remontant au Néolithique, comme à Saint-Germain-du-Corbéis où il s’agit d’une carrière d’extraction de schiste destiné à la fabrication de bijoux, ou à Cerisé où des vestiges d’habitats ont été fouillés. L’âge du bronze est aussi représenté à Cerisé avec l’existence de cercles funéraires. L’âge du fer est très présent dans la campagne alençonnaise, ne serait-ce qu’au travers de nombreux noms de communes et de lieux-dits. Il existe aussi de nombreuses fermes indigènes, terme désignant les exploitations agricoles gauloises avant la romanisation.
Toutes ces périodes, ne sont pas représentées sur le site même de la ville d’Alençon. La période gallo-romaine est aussi présente avec de nombreux sites. Lorsque les archéologues font le bilan des données, les sites se concentrent sous la forme de deux couronnes entourant Alençon. Ils en déduisent que ces sites, à vocation agricole, ont fait vivre un centre plus peuplé. S’agit-il d’une villa ou d’un vicus ? Le problème majeur est qu’aucune trace d’occupation gallo-romaine n’est connue dans les limites actuelles d’Alençon. En revanche, il existe des traces d’un passage. Plusieurs monnaies ont été retrouvées à travers la ville : rue des Grandes Poteries, Grande rue, vieux Pont de Sarthe, rue des Tisons.

Antiquité

Alençon s’est développée à l’origine dans un méandre de la rivière Sarthe, soit l’actuel quartier de Montsort. En effet, les gaulois préféraient s’installer dans des endroits sains, comme l’extrémité du plateau calcaire que constitue Montsort, plutôt que dans l’encaissement marécageux où Alençon s’est étendu à partir du Xe siècle.

La christianisation de la Normandie commence au milieu du IVe siècle. Tout d’abord des aristocrates gallo-romains, vivant à la fois dans des centres urbains et possédant de vastes domaines ruraux, importent cette nouvelle religion. À cette période, Alençon est dans la Seconde Lyonnaise mais, à partir des années 380, cette province est coupée en deux. Les capitales sont respectivement Tours et Rouen, sous l’autorité de deux évêques, anciens militaires : Martin et Victrice. En outre, l’ouest de la Gaule bénéficie d’une relative stabilité. Saint Victrice entretient des relations soutenues avec Ambroise de Milan. En 396, saint Ambroise offre des reliques à saint Victrice, notamment celles de saint Gervais et saint Protais. Des reliques des deux saints sont amenées à Sées cette même année, consacrant la cathédrale. De là, les aristocrates gallo-romains vont permettre au christianisme de pénétrer d’avantage les campagnes, de faire reculer le paganisme. La région qui correspond plus ou moins à l’actuelle Normandie (la Seconde Lyonnaise) fait partie d’un ensemble dénommé au IVe siècle Tractus Armoricanus et Nervicanus, division militaire et administrative. Il faut en effet empêcher les invasions des Saxons par la mer. Le Tractus armoricanus fonctionne durant tout le Ve siècle. L’autorité est détenue par les évêques. Les Pays, pagi, vont servir de cadre à la création des évêchés. Ainsi, le pagus oxismensis, le pays d’Exmes, correspond à l’évêché de Sées. Il est divisé en quatre centenae dont une à Alençon pour chef-lieu administratif : pagus novaciensis avec Neuvy-au-Houlme, pagus saginsis avec Sées, pagus corbonnensis avec Corbon, pagus alencionnensis avec Alençon. C’est la première mention d’Alençon, tardive car du VIIe siècle, mais ces divisions sont mises en place au Ve siècle.

Moyen Âge

Durant l’Antiquité tardive et la période mérovingienne, Alençon est Montsort. « Montsort » est un nom tardif, quant au nom « Alençon », il est capté au Xe siècle suite à un déplacement du centre des pouvoirs sur la rive nord de la Sarthe. Le village mérovingien d’Alençon correspond à la paroisse Saint-Pierre soit Montsort. Il est massé sur l’extrémité du plateau sur la rive sud de la Sarthe. Saint-Pierre indique une église funéraire du VIe ou du VIIe siècle. La paroisse est imposée en nature par l’évêque du Mans avec de l’huile et de la cire destiné à l’éclairage de la cathédrale et d’un tiers de sou mérovingien. La Sarthe est la limite entre les évêchés du Mans et de Sées. Alençon est le chef-lieu d’une centenie mérovingienne puis d’une vicarie carolingienne, qui est une division équivalente.

À la période carolingienne, Alençon se trouve dans le ducatus cenomannensis, le duché du Mans, qui est une partie de la Neustrie. La région subit les raids vikings. Les envahisseurs pénètrent la région en remontant le cours de l’Orne vers le sud, ou vers le nord en suivant la Loire, la Maine et la Sarthe. En 911, le traité de Saint-Clair-sur-Epte stipule que le roi carolingien cède un vaste territoire à Rollon, chef viking. Ce territoire est un royaume entre Seine et Loire, trop vaste pour que les hommes, qu’on appelle désormais les Normands, puissent l’investir. Une prise de possession progressive est mise en place, évêché après évêché. En 924, Sées est revendiquée par les Normands. Ils arrivent jusqu’à la limite méridionale, soit la Sarthe. Un nouveau centre est créé sur la rive nord, pour concurrencer le village de la rive sud (Montsort-Alençon), et affirmer le nouveau pouvoir. En attendant de revendiquer l’évêché du Mans, des pactes sont passés avec les nobles du secteur, élargissant l’orbite normande. La famille de Bellême est la plus importante autorité sur la marche méridionale de la Normandie, de Mortagne à Domfront. Cette seigneurie de Bellême est une vaste zone tampon entre le Perche, l’Anjou, la Bretagne et la Normandie. Alençon est dès lors dans une position avantageuse.

Un prieuré de l’abbaye de Lonlay est implanté dans la seconde moitié du XIIe siècle.

Époque moderne

Carte de la Généralité d’Alençon.

Érigée en duché, en 1414, Alençon est le lieu de résidence de Marguerite d’Angoulême, qui a épousé, en 1509, à l’âge de dix-sept ans, le duc d’Alençon Charles IV, en premières noces. Même après la mort de Charles, survenue en 1525 à la bataille de Pavie, Marguerite d’Angoulême, grand-mère maternelle du futur Henri IV, Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François Ier, établit, après son veuvage, sa cour à Alençon, où elle est demeurée après son remariage avec le roi de Navarre. Amoureuse des belles-lettres, la duchesse Marguerite réunit à sa cour un grand nombre d’hommes de lettres, dont les poursuites dirigées contre les partisans de la Réforme ne fit qu’augmenter le nombre. C’est ainsi qu’Alençon devint l’asile de savants persécutés au nombre desquels on comptait les hommes de lettres Clément Marot, Charles de Sainte-Marthe, Bonaventure Des Périers, Claude Gruget, qui publiera son Heptaméron, Antoine Le Maçon, traducteur de Boccace, Guillaume Le Rouillé, Thomas Cormier, l’évêque de Séez Nicolas de Danguye, ou Sylvius de la Haye.

La Réforme protestante fut prêchée dans le duché d’Alençon, dès 1524, et l’esprit de tolérance de Marguerite de Valois, qui permit également aux prédicateurs Michel d'Arande et Pierre Caroli de faire pénétrer les idées nouvelles à Alençon, y fit de nombreux prosélytes parmi ses habitants, durant la première moitié du XVIe siècle. Première ville de Normandie acquise aux idées calvinistes, celle-ci devient rapidement un foyer de la Réforme, au point que, en 1530, un réformé allemand qualifiait Alençon de « petite Allemagne ». Dès 1529, Simon Du Bois y imprime le Petit Catéchisme de Luther. « La reine de Navarre, écrit un historien de cette ville, bonne, sensible, pleine de commisération, déroba au supplice autant de protestants qu’il lui fut possible. Elle sauva l’humaniste réformateur Gérard Roussel du cénacle de Meaux, rigoureusement poursuivi par le Parlement, et en fit son aumônier ; Caroli, également poursuivi par le Parlement, à qui elle donna la cure de Notre-Dame d’Alençon, qu’il quitta pour passer en Suisse, où il se maria… Un protestant d’Alençon s’étant avisé de briser, pendant la nuit, un crucifix qui était au portail de l’église de Saint-Louis, Marguerite apaisa l’affaire, en faisant mettre à la place un autre crucifix un peu mieux décoré que le premier. Mais la bonne duchesse ne put jamais sauver des flammes Étienne Le Court, curé de Condé, près d’Alençon, attaché aux nouvelles opinions, qui fut brûlé le 21 décembre 1533 ». Les Protestants s’emparent alors de la ville, saccagent les églises et interdisent le culte catholique.

À la mort de la reine de Navarre, en 1549, le duché d’Alençon, malgré les contestations des héritiers collatéraux du duc Charles IV, fut définitivement rattaché au domaine royal. Après la mort de François II, Charles IX céda le duché à sa mère Catherine de Médicis, qui en jouit jusqu’en 1566, date à laquelle elle le remit au roi, qui le donna à son plus jeune frère François, alors âgé de douze ans. Dès le commencement du règne de Charles IX, les protestants alençonnais se mirent à piller les églises Notre-Dame, Saint-Biaise et du couvent de l’Ave-Maria. Les catholiques furent obligés de s’armer pour se protéger leur vie ; la procession le jour de la Fête-Dieu, fut escortée par le chef de la corporation des bouchers accompagné de ses collègues armés de leurs assommoirs, de leurs coutelas et suivis de leurs chiens[26]. Aidé des protestants du Mans, les protestants s’emparèrent de la ville et pillèrent de nouveau les églises. L’ordre se rétablit enfin dans la cité, où catholiques et les protestants se partagèrent les fonctions municipales, à part égale.

L’hôtel Fromont de la Besnardière.

Pendant les guerres de Religion, Montgomery, qui propageait avec ferveur la foi nouvelle dans toute sa province, s’empara d’Alençon, qu’il fut bientôt obligé de quitter, pour aller rejoindre l’armée du prince de Condé à la Rochelle. En 1572, à l’époque de la Saint-Barthélemy, Matignon empêcha les catholiques de prendre leur revanche, sauvant les très nombreux protestants du pays d’Alençon, qui reprirent une seconde fois Alençon en 1574. Lorsque, en 1575, le duc François, qui avait pris la tête du parti des Malcontents, parvint à s’échapper de la cour, où le retenait presque prisonnier son frère Henri III, il se réfugia dans sa ville ducale d’Alençon, où ne tarda pas à venir le rejoindre le futur Henri IV, pour mettre à exécution les plans qu’ils avaient combinés ensemble. C’est d’ailleurs à Alençon qu’Henri fit sa rentrée triomphale dans l’Église protestante, en reniant publiquement le catholicisme qu’il avait été forcé d’embrasser, le poignard sous la gorge, le jour de la Saint-Barthélemy.

Le duché d’Alençon, qui avait été de nouveau réuni à la couronne à la mort du duc François, en 1584, devint, pendant la Ligue, le théâtre de la guerre. Bien que la ville soit restée fidèle à Henri III, elle fut néanmoins prise et rançonnée par le duc de Mayenne, chef de la Ligue. Sous le règne d’Henri IV, le maréchal de Biron l’assiégea à la tête de l’armée royale ; son artillerie y fit un dégât considérable, et les ligueurs furent contraints à capituler. Comme le roi avait le plus pressant besoin d’argent, il se fit payer par la ville 17 000 écus qu’elle devait au duc de Mayenne, sur le prix de sa capitulation. En 1605, Henri IV engagea la ville et le duché au duc Frédéric Ier de Wurtemberg, à qui Marie de Médicis le racheta en 1613. Compris par la suite dans l’apanage du frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, le duché d’Alençon passa, en 1660, à sa seconde fille, Élisabeth d’Orléans, épouse du duc de Guise.

En 1636, lors de la refonte de l’administration territoriale du royaume par Richelieu, le duché d’Alençon est supprimé et remplacé par la généralité d'Alençon faisant partie, avec celles de Rouen et de Caen, du gouvernement de Normandie. Dans les années 1660, la protestante Marthe La Perrière invente le point de France ou point d’Alençon et fonde, en 1665, la manufacture à laquelle Colbert accordera un privilège de manufacture royale. Alençon emploiera, à l’apogée de son art, jusqu’à huit mille dentellières.

Lors des premières persécutions des protestants, qui préluderont à la révocation de l'Édit de Nantes, les Alençonnais réformés préféreront fuir les dragonnades, plutôt que d’attendre passivement l’arrivée des dragons et laissent une ville vide aux troupes. Élisabeth de Guise commença la persécution contre les protestants de son duché, allant jusqu’à faire exhumer leurs restes et les faire jeter à la voirie, pour réunir leur cimetière à ses jardins d’Alençon. Lors de la proclamation définitive de l’édit de Fontainebleau, le pasteur d’Alençon adresse à ses ouailles sa Lettre d’un pasteur banni de son pays à une église qui n’a pas fait son devoir dans la dernière persécution, suite à laquelle pas un seul protestant ne restera à Alençon. Cette forte émigration des forces vives de l’économie alençonnaise, occupée dans la dentelle – dont certains catholiques ne voulant pas perdre leur emploi – et l’imprimerie, fuiront vers l’Angleterre, les Pays-Bas ou les îles Anglo-Normandes, laissant la ville exsangue.

La Révolution occasionna moins d’épreuves que dans beaucoup d’autres endroits. Un capucin y fut seule victime des violences. Après le renversement des Girondins par les Montagnards, le 31 mai 1793, après avoir d’abord semblé se prononcer pour le parti girondin, auquel elle avait donné Dufriche-Valazé, l’un de ses plus énergiques représentants, Alençon se soumit bientôt à l’autorité de la Convention. La même année, après la défaite des Vendéens au Mans, un grand nombre d’insurgés furent pris et conduits à Alençon, où ils furent fusillés. Plus tard, les environs furent ravagés et ensanglantés par les chouans, sous la conduite de Cadoudal et de Frotté, leur dernier chef, qui fut arrêté alors qu’il négociait avec le général Guidal à l’hôtel du Cygne à Alençon avant d’être fusillé, après quoi la ville retrouva le calme.

Le 12 août 1944, venant de Champfleur, la 2e division blindée du général Leclerc rentre dans Alençon et libère cette ville du joug allemand avant de partir vers Argentan puis vers Paris.

Économie

Généralités

La halle aux blés.

Au XVe siècle, la dentelle qui connaîtra son apogée deux siècles plus tard, débute en concurrence avec le « point de Venise ».

Article détaillé : Dentelle d'Alençon.

Apparue dès le XVIe siècle avec le protestant Simon Du Bois, l’imprimerie est vite florissante. La famille Malassis fondera une grande lignée d’imprimeurs.

Le tissage de la toile et du canevas de chanvre au XVIIe siècle amène la prospérité. Alençon fabrique à cette époque, une sorte de toile appelée « fleuret » ou « blancard ». la ville connaît un début de révolution industrielle auquel la révocation de l’Édit de Nantes portera un coup fatal en provoquant la fuite des industriels huguenots vers l’Angleterre et la Hollande.

Le XVIIe siècle voit également fleurir la culture d'un brassicacée aujourd'hui internationalement connu sous le nom de chou chinois Brassica rapa. Elizabeth d'Orléans, éprise d'un jeune chinois de la province de Guangdong, fit importer et développa la culture de celui-ci au sein du duché d'Alençon. Ce nouveau met exalta les palais et fut adopté au delà du duché et devint une spécialité locale. La culture du chou chinois fut remise en question lors de la révolution française, car celui-ci représentait, aux yeux des révolutionnaires, la puissance et la richesse de la noblesse du duché d'Alençon. Il persiste encore aujourd'hui des traces dans la culture culinaire normande de l'influence de ce légume, notamment au travers de la recette bien connue du Chou chinois au Calvados[27].


Au XIXe siècle, Alençon connaît un renouveau industriel grâce à l’ouverture de plusieurs fabriques. Des réseaux de transports routiers et ferroviaires se développent, mais la décision de faire passer la ligne ferroviaire Paris-Brest par Le Mans au lieu d’Alençon la condamne, en dépit d’une industrie typographique florissante, au déclin jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au XXe siècle, Alençon devient un des bastions de Moulinex (entreprise industrielle d’électroménager). L’usine Moulinex d’Alençon, créée en 1937 par Jean Mantelet, d’où sort notamment le fameux « moulin-légumes », devient le cœur industriel de la ville. La fermeture définitive de l’usine, en 2002, comptant encore à l’époque près de 1 000 employés et assurant du travail à de nombreux sous-traitants, est un choc pour la ville et le département. Aujourd’hui, le groupe Seb sous-traite la fabrication du moulin à légumes à la société Adiamix (40 salariés), ouvert sur l’ancien site de Moulinex.

Au lendemain de la fermeture de Moulinex, la municipalité a lancé le plan Phénix, dont le slogan est 1000 emplois en 1000 jours.

Créé en 1983, l’Institut supérieur de plasturgie d’Alençon (ISPA) a contribué, en formant aux métiers de la plasturgie, à l’implantation de nouvelles entreprises, spécialisées notamment dans la plasturgie.

L’ouverture de l’A28, entre Alençon et Le Mans en juin 2001, et entre Alençon et Rouen en octobre 2005, a permis, en outre, de désenclaver la ville.

Alençon est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon.

Industries

  • Fromageries Riches Monts : 200 salariés;
  • MPO Fenêtres (Menuiserie plastique de l’Ouest) : 200 salariés et 100 sous-traitants ;
  • Maisons France confort (construction de maisons individuelles) : 1 100 salariés ;
  • Groupe Ac2 inc (annexe administrative) : 120 salariés ;
  • Goavec Engineering (métallurgie) : 200 salariés ;
  • Carrier Carrosserie (autocars), filiale du vendéen Fast Concept Car : 250 salariés.

Patrimoine

Architecture civile

Le Château des Ducs
La Luciole
  • Le château des Ducs : Construit sous Pierre II, duc d’Alençon entre 1361 et 1404, démantelé en partie sous Henri IV, servant de dépôt de mendicité de 1768 à 1824, les bâtiments existants ne représentent que 10 % de l’ensemble. Il subsiste le châtelet, une courtine, la tour couronnée et une poterne ; le palais de justice datant du Premier Empire se trouve à côté. Le château des Ducs est devenu une maison d'arrêt où durant la Seconde Guerre mondiale de nombreuses personnes furent torturées par la Gestapo. Le château des Ducs est classé monument historique depuis 1962. La maison d’arrêt d’Alençon a été transférée vers Coulaines le 9 janvier 2010 en même temps que celle du Mans. La question qui se pose est de savoir ce qui va advenir de la prison actuelle qui est la propriété du Ministère de la Justice. Le château des Ducs serait cédé par le Ministère de la Justice pour un euro à la ville d'Alençon qui songerait à en faire un "lieu vivant" avec - peut-être - la visite de certaines parties du Château ou vécurent les Ducs d'Alençon.
  • L’Hôtel de ville (place Foch) : bâti en forme d’arc de cercle de 1783 à 1788 par l’architecte Delarue. À l’origine, la Mairie n’occupait que la partie centrale. Ce n’est qu’au XIXe siècle que la Ville d’Alençon se porta acquéreur des parties droite et gauche qui étaient la propriété de particuliers. Avant la fin du XXe siècle, la Mairie n’occupait que 60 % de la surface totale. En 1966, lors de la rénovation du bureau du maire, on trouva dans le plafond 297 affiches de Charles Éléonor Dufriche-Valazé de 1793, député de l’Orne en 1792 et qui suicida en 1793. On pouvait lire sur ces affiches « Je suis arrêté sans savoir pourquoi, sans même avoir de dénonciateur ».
  • La Maison d’Ozé (XIVe siècle) : l’échevin Jean de Mesnil la fit modifier en 1450. Charles de Valois, duc d’Alençon et son épouse, Marguerite de Navarre y vécurent et y auraient même invité le futur Henri IV en 1576. Menacée de destruction en 1899, elle fut classée monument historique en 1903 et restaurée. Elle abrite aujourd’hui l’office du tourisme. À ses pieds se trouve le verger conservatoire de la Maison d’Ozé qui n’est pas à proprement parler un jardin public car s'il peut être un lieu de promenade, il est plutôt un lieu d’apprentissage et d’expérimentation sur les plantes et autres végétaux. Ce verger de 585 m2 est géré pour l’entretien par la Ville d’Alençon et par la Société d’horticulture de l’Orne.
  • La Halle aux Blés : datant du début du XIXe siècle (construite de 1811 à 1819), son dôme de fer et de verre fut rajouté plus tard par Croquefer. Ce lieu circulaire, qui servait au commerce des grains, sert aujourd’hui de salle pour des expositions et événements divers.
  • La Bibliothèque : ancienne église Saint-Joseph du collège des Jésuites, construite au XVIIe siècle. Sa toiture à l’impériale est dotée d’un campanile au XVIIIe siècle pour les cours d’astronomie. Ses armoires en chêne sculpté du XVIIIe siècle provenant de l’Abbaye du Val Dieu renferment, entre autres, des éditions rares remontant jusqu’au XVIe siècle et des manuscrits médiévaux.
  • Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle : situé dans les locaux réhabilités de l’ancien collège des Jésuites.
  • Le Tribunal de Commerce : avec sa tourelle polygonale, cette élégante construction du milieu du XVIe siècle décrite par Balzac dans Le Cabinet des Antiques fut le siège du bureau des finances à partir de 1640.
  • La Préfecture de l’Orne est à l’origine un hôtel particulier bâti vers 1630 par un receveur des tailles en l’élection d’Alençon, Charles Fromont de la Besnardière. En 1676, Élisabeth d’Orléans, demi-sœur de la « Grande Demoiselle », et cousine de Louis XIV, duchesse de Guise et apanagiste du duché d’Alençon, en prit possession. Depuis 1815, ce bâtiment est devenu la préfecture de l’Orne. Situés derrière, ont été érigés des jardins sur plus de trois hectares contribuant à l’embellissement de l’ensemble. Lors des Journées du patrimoine, les jardins sont ouverts au public.
  • Le quartier Saint-Léonard ou quartier des Marais : quartier du vieil Alençon aux noms évocateurs (rue du Château, rue Bonette, rue des Lombards, rue de la Juiverie) dont l’origine remonte au Moyen Âge. Dans la rue de la Juiverie, se trouvait autrefois une synagogue et était habité par des prostituées. Ce quartier, au début du XXe siècle, d’après Albert Lemaître, Président du Syndicat intercommunal, passait pour être « sale, humide, malsain et nauséabond ».
  • La place à l’Avoine était autrefois un marché au chevaux et à l’avoine. À cet endroit se trouvait la porte de Lancrel, une des entrées de la ville au XVIIIe siècle.
  • Le Centre Psychothérapique de l’Orne était avant 1789 un lieu ou était accueillis des mendiants, des aliénés, des vagabonds, des "filles sans mœurs"… ; il était géré par des religieuses jusqu’en 1971. Ce lieu devint petit a petit un hôpital psychiatrique.
  • La Maison de l’Étal situé rue porte de la Barre (Une des cinq entrées de la ville au XVe siècle) serait une des plus vieille maison d’Alençon. Elle fut en partie abattue en 1776 mais fut totalement restaurée en 2003 et a retrouvé son aspect d’antan avec notamment son auvent destiné à la protéger des pluies.
  • La carrefour des Étaux - avec la place de la Magdeleine, le carrefour de la rue aux Sieurs, la Grande rue et la rue de la Poterne - est l’un des principaux carrefour d’Alençon, situé dans le quartier Saint-Léonard, sans doute le plus vieux quartiers d’Alençon. Dans ce quartier se trouve le Café des Sept Colonnes", une des plus vieilles maisons d’Alençon, et se trouvait autrefois le cimetière Saint-Léonard jusqu’en 1760.
  • La Grande Rue est une artère principale d’Alençon qui part de ce quartier pour se terminer au carrefour des rues Saint-Blaise, où se trouve la préfecture, de la rue Cazault et du cours Clemenceau. Elle passe par la place de la Magdeleine dont le nom provient de Marie de Magdala, sainte qui assista à l’ensevelissement et à la résurrection du Christ. Jusqu’en 1789 s'y trouvait un cimetière. Aujourd’hui, cette place sert de correspondance aux lignes des bus Alto et un marché s’y tient les mardis et jeudis. Cette place est devenue au fil du temps l’une des principales d’Alençon. Ce quartier est entièrement piétonnier sauf pour les bus.
  • La rue aux Sieurs est avec la Grande Rue la principale rue commerçante d'Alençon et est totalement piétonnière.
  • Le quartier de Montsort, autrefois simple faubourg, doit son nom aux marécages de la rivière La Sarthe proche du quartier (étymologiquement « Mont au sec »). Il a vu arriver au matin du 12 août 1944 les chars de la 2e DB rentrer dans Alençon, par l’actuelle rue du Mans. C’est dans ce quartier que le Maréchal Leclerc installa son quartier général. Devenu en 1957, Commune Libre de Montsort, filleule du quartier Montmartre de Paris, dont la solidarité est le fil conducteur ; en effet, depuis 1668, était servi dans ce quartier de la soupe, de la viande et du pain aux pauvres, mendiants et à ceux qui ne pouvaient accéder à l’hôpital. À l’entrée de ce quartier se trouvait, autrefois, un couvent de bénédictines, pour devenir par la suite manufacture d’étoffe et de dentelle (le fameux point d’Alençon) avant d’être à la fin du XIXe siècle jusqu’en 1968, un collège pour jeunes filles. C’est devenu aujourd’hui des logements sociaux portant le nom de Louise Hervieu qui est à l’origine du carnet de santé pour les nouveau-nés.
  • L’Ilot Aveline (entre la rue du Collège et la rue Julien) date de 1679, qui avant de devenir un pôle culturel (atelier de dentelle, archives municipales, auditorium, conservatoire, musée, médiathèque et bibliothèque) était l’Église des Jésuites. Elle abrita aussi en 1846 l’Atelier de la Dentelle puis eut une vocation scolaire (Collège des Jésuites, École Centrale, Lycée, Collège Aveline)
  • La Luciole : grand lieu musical d’Alençon.
  • Café de la Renaissance : racheté par Hippolyte Lecourt en 1855, ses deux grandes salles du rez-de-chaussée et le mur de refend séparant de l’arrière-salle ont été inscrites à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du 31 janvier 2009, pour leur décor et notamment leurs plafonds à caissons d'époque romantique inspirés du style Renaissance. Ce café est désormais fermé, au grand dam des Alençonnais et différents projets sont à l'étude.

Architecture sacrée

Basilique Notre-Dame

Alençon, contrairement à beaucoup de préfectures, n’est pas le siège de l’évêché, puisque celui-ci est à Sées.

  • La basilique Notre-Dame d'Alençon[28] : nef du XVe siècle, porche flamboyant, début XVIe siècle. Suite à un incendie, le chœur et le clocher ont été reconstruits au milieu du XVIIIe siècle. L’église Notre-Dame d’Alençon a été élevée au rang de basilique le 6 juin 2009 par Benoît XVI par un décret de la Congrégation du Culte Divin et de la Discipline des Sacrements.
  • L’église Saint-Léonard : style gothique flamboyant de la charnière des XVe et XVIe siècles, tour Saint-Martin du XIIe siècle, très remaniée au XVIIe siècle suite à l’effondrement des voûtes de la nef et restaurée outrageusement au XIXe siècle.
  • Chapelle Notre-Dame de Lorette : construite vers 1680 dans le quartier de Montsort.
  • Église Sainte-Thérèse : construite à la fin des années 1960 dans le quartier de Perseigne.
  • Église Saint-Pierre du quartier de Montsor

Monuments et autres lieux aujourd’hui disparus

  • La caserne Jean Pierre François Bonet qui avant de devenir une caserne en 1792 était un monastère de Capucins. Elle fut démolie en 1959, mais avant sa destruction, elle servit de prison à la Gestapo. La caserne Bonet se trouvait sur l’actuelle place Bonet qui est devenu le centre administratif d’Alençon (Centre des Impôts, Sécurité Sociale, commissariat de Police) ainsi que des logements sociaux.
  • Le site Moulinex (sur la route de Mamers) qui exista de 1935 jusqu’à la fermeture de Moulinex en 2001 ; l’usine fut presque entièrement détruite en 2005. Avant 1935, il y avait au même emplacement la filature du chanvre d’Ozé. Actuellement se trouvent des bureaux et une résidence pour personnes âgées.
  • L’imprimerie Poulet-Malassis se trouvait sur la place qui porte son nom actuellement. Cette imprimerie fut détruite et transférée dans la zone d’Écouves en 1969. De nos jours au même emplacement se trouve des logements « la Résidence des Ducs ». Autour de cette place se trouvent les principaux médias alençonnais (France 3, L’Orne Hebdo et Ouest France).
  • L’Espace de la Pyramide (à l’angle des avenues de Quakenbrück ou anciennement route de Paris et de Basingstoke ou anciennement route de Sées) était autrefois le cimetière Saint-Blaise puis le Champ de Foire. Sur cette place, s’y tenait la foire aux chevaux qui dura de 1824 à 1960. De nos jours, s’y trouve le Monument aux Morts, inauguré an 1954. Cet endroit est toujours appelé la place de la Pyramide du nom d’un obélisque érigé entre 1738 et 1821, alors que son nom exact est la place de Gaulle.
  • Le Théâtre se trouvait en face de la Halle aux Blés et près de la rue aux Sieurs a été salle de spectacle de 1828 jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, démoli en 1951. Aujourd’hui, seul le bar du Théâtre nous rappelle qu’il y a avait un théâtre à cet emplacement.
  • La gare des tramways (Boulevard de la République) se trouvait à l’emplacement actuel de l’ancienne piscine municipale Marcel Hébert de 1960 à 1999, détruite depuis. Juste à côté se trouvent de nos jours les locaux de la Police Municipale.

Sport

Football

L’Union sportive alençonnaise 61 fait évoluer une équipe de football en CFA2 (équivalent à la 5e division nationale). Deux autres équipes participent aux championnats de la ligue de Basse-Normandie et une quatrième évolue en division de district[29].

L’Association sportive Courteille-Alençon fait évoluer une équipe en ligue de Basse-Normandie et une seconde en district. Deux autres clubs alençonnais jouent en district de l’Orne : l’Alençon football club (une équipe) et l’Olympique alençonnais (deux équipes)[30].

Autres sports

  • Badminton : le Club Alençon badminton (CAB), une équipe en nationale 3, une équipe en régionale 1, trois équipes en départementale (D1, D2, D3).
  • Basket-ball : Union basket de la communauté urbaine d’Alençon (UBCUA) en Prénationale Masculine et Féminine.
  • Volley-ball : le club Contres et Smatchs alençonnais (CSA), une équipe en prénationale féminine, une équipe masculine et une équipe cadette. Gymnase Louvrier
  • Rugby : Rugby club d’Alençon (RCA) en championnat régional.
  • Tennis de table : Étoile d’Alençon, en nationale 3.
  • Cyclisme : Union cycliste Alençon-Damigny.
  • Triathlon, VTT : Le Cycle alençonnais.
  • Tir à l'arc : ASPTT, affilié Fédération française de tir à l'arc.

Complexe sportif

  • Alencéa, ouvert depuis 2000, proche du centre commercial Carrefour, propose une piscine avec un bassin de 225 m2 et un bassin extérieur de 480 m2, un bassin de 25 mètres et six lignes d’eau, un bassin d’apprentissage, une pataugeoire et d’autres activités ayant un lien avec l’eau. Alencéa propose aussi un hammam, un bain tourbillon, un bassin de relaxation ainsi que d’autres activités pour la remise en forme, la détente ainsi que des cours aquagym.
  • La patinoire, située non loin du centre commercial Carrefour, propose à tous de s’adonner aux plaisirs du patinage.

Hippodrome

L’hippodrome d'Alençon est situé dans le quartier Croix-Mercier non loin de la zone d’Écouves. Il est géré par la Société des courses d’Alençon.

En moyenne huit courses hippiques de trot attelé ou monté sont inscrites au programme des six réunions annuelles. La qualité exceptionnelle de la piste en herbe de l’hippodrome lui vaut d’accueillir des épreuves d’importance telles que courses à support PMU ou étapes du Trophée Vert.

Transports

Transports urbains

Autobus Alto sur la ligne 1 dans le quartier de Courteille à Alençon

Alençon est au cœur d’un réseau de bus géré par la Compagnie des Bus Alençonnais (COBAL) sous la marque commerciale Alto.

trois lignes de bus se croisent au pôle d’échange de La Magdelaine dans le centre-ville d’Alençon. Ce réseau permet de nombreux échanges entre le centre-ville d’Alençon et sa périphérie.

Transports interurbains

Article détaillé : Réseau de bus Cap'Orne.

Alençon se situe au cœur du réseau Cap'Orne, le réseau de transport interurbain ornais. Cinq lignes régulières de car ont pour terminus la gare routière d’Alençon (lignes 20, 21, 40, 61, 70, 71) et qui partent relier la préfecture de l’Orne aux principales villes du département telles que Flers, L'Aigle, La Ferté-Macé, Bagnoles-de-l'Orne, Mortagne-au-Perche, Bellême ou encore Nogent-le-Rotrou[31],[32].

Alençon étant immédiatement frontalière de la Sarthe, et sa communauté urbaine incluant plusieurs communes sarthoises, Alençon est également le terminus de la ligne 4 des transports interurbains de la Sarthe (vers Fresnay-sur-Sarthe).

Liaisons routières et autoroutières

Articles détaillés : A 28, A 88 et N 12.

Alençon est le croisement de la route nationale 12 reliant Paris à la Bretagne avec les anciennes routes nationales RN 138 et RN 155. De plus, à quelques kilomètres d’Alençon bifurquent respectivement depuis l’ex-RN 138 et RN 12 les anciennes RN 158 et RN 176.

Ainsi Alençon se trouve à un carrefour routier duquel partent des routes vers Caen, Rouen, Dreux, Paris, Chartres, Orléans, Le Mans, Laval, Fougères, Rennes, Le Mont-Saint-Michel et Saint-Malo.

En ce qui concerne le réseau autoroutier, Alençon est desservie par l’A 28, une transversale nord-sud faisant partie du Grand contournement de Paris et permettant de partir de Calais et rejoindre Bayonne en n'utilisant que le réseau autoroutier et en évitant Paris. Cette autoroute double l’ancienne RN 138 (Rouen-Le Mans), ouverte en 2005 elle dessert Alençon par deux sorties. Elle permet pour la ville d’Alençon, outre un désenclavement logique, un accès rapide aux villes du Mans, de Tours, Angers, Rouen, Le Havre, Lisieux et Deauville[33].

À 20 km au nord d’Alençon, au niveau de la ville de Sées, l’A 28 donne naissance à l’A 88 partant relier les villes d’Argentan et de Caen. Ainsi le trajet Alençon–ArgentanCaen par autoroute sera possible dès 2010 lors de l’ouverture intégrale de l’A 88 (une partie de l’autoroute est en effet en service, une deuxième en construction et une dernière en voie express en cours de mise aux normes autouroutières)[34].

Suivant les sections, la RN 12 d’Alençon à Paris est à 2×2 voies ou est en travaux d’aménagement en 2×2 voies en Basse-Normandie et en Île-de-France. Ailleurs, son tracé, limitrophe à la Haute-Normandie et à la région Centre, pour lesquelles, elle n’a aucun intérêt économique, freine son élargissement en cohérence avec le reste. La RN 12 est déviée du centre-ville d’Alençon par le nord et croise l’A 28 par un échangeur. La partie ouest de la déviation d’Alençon est à 2×1 voies, mais son doublement en 2×2 doit ouvrir fin 2010[35],[36].

Le reste dans anciennes routes nationales (Alençon-Chartres et Alençon-Rennes/Le Mont-Saint-Michel) est simplement à 2×1 voies, bien que des projets ont vu le jour, notamment en vue de doubler la RN 12 au-delà d’Alençon vers Rennes et Le Mont-Saint-Michel[37].

Liaisons ferroviaires

Alençon dispose d’une gare SNCF, la gare d'Alençon, située sur la ligne Caen-Alençon-Le Mans-Tours.

Des liaisons quotidiennes vers les gares de Caen, du Mans, de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps sont donc proposées. Des correspondances via la gare de Surdon ou la gare du Mans permettent des liaisons avec Paris-Montparnasse qui se font avec le TGV Atlantique ou bien avec des Intercités et des Trains Express Régionaux vers la gare de Paris Vaugirard (Ligne Paris-Granville)

La gare d’Alençon se situe sur la ligne 3 et la ligne 7 du TER Basse-Normandie.

Les meilleurs temps de parcours permettent de faire Alençon – Paris-Montparnasse en 1 h 40, Alençon – Le Mans peut se faire en 31 minutes. Alençon–Caen se fait en 1h15[38].

La modernisation de la ligne Caen - Tours, et notamment son électrification, s’inscrit dans une volonté politique à l’initiative d’Alain Lambert, président du conseil général de l'Orne[39].

La gare d’Alençon, reconstruite en 1952 après les bombardements de 1944, était à l’origine une gare standard origine Ouest[40].

Historiquement, Alençon se trouvait au centre d’une étoile ferrée dont les branches formaient les ligne Alençon - Domfront, ligne Alençon - Condé-sur-Huisne, ligne Alençon - Sillé-le-Guillaume, ligne Alençon - Mamers.

Liaisons aériennes

Article détaillé : Aéroport d'Alençon - Valframbert.

Alençon dispose d’un aéro-club qui est situé sur l’aérodrome Alençon-Valframbert. Il propose des formations au brevet de pilote privé, au brevet d'initiation aéronautique et au brevet de base ; il propose aussi des baptêmes de l’air et des vols découvertes.

Culture

Musées

  • Le Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle d’Alençon, contigu à la bibliothèque, se consacre, en plus de la dentelle, aux écoles de peinture française, italienne et nordique du XVe au début du XXe siècle et aux arts du Cambodge. Des expositions temporaires, notamment sur de célèbres couturiers, y sont organisées régulièrement.
  • La Maison natale de Sainte-Thérèse, située 50 rue saint Blaise, a été rouverte le 9 mai 2009 après d’importants travaux d’accessibilité et de scénographie. Elle comporte un hall d’accueil, une galerie exposant des objets personnels de la famille Martin, un auditorium avec présentation de film, et les différentes pièces meublées de la maison : salon, chambres, cuisine.

Espace Internet

  • La Rotonde, située rue des Filles-Saint-Clair, qui était autrefois l’hôtel de Bouville offre au rez-de-chaussée un espace Internet gratuit ouvert du lundi au samedi. Seul inconvénient… on ne peut y rester que 45 minutes. Dans les étages, se trouvent des services de la Mairie.
  • La médiathèque Aveline offre un espace Internet du mardi au samedi.

Parcs et Jardins

  • Le parc des Promenades (plus de 4 ha) est le lieu de promenade préféré des Alençonnais. Construit en 1783, rénové en 1999, situé à proximité de la mairie et du palais de justice, il offre un kiosque à musique, un bassin, des aires de jeux pour les enfants et des enclos pour animaux. Il offre aussi un terrain de boules ainsi qu’une buvette. Il n’est pas rare de voir au printemps des lycéens et étudiants réviser leurs devoirs sur les larges pelouses qu’offre le parc des Promenades. À noter qu’il est fermé la nuit. Différentes animations ont lieu régulièrement dans ce parc.
  • Le parc Gustave Courbet (2 ha), situé en face de l’hôpital d’Alençon, offre un vaste lieu de promenade le long de la Sarthe, ainsi que des aires de jeux avec une balançoire et un toboggan pour les enfants. Il permet, aussi, de rejoindre, en passant sous l’avenue de Koutiala, l’arboretum d’Alençon et la commune de saint-Germain-du-Corbéis.
  • L’arboretum Koutiala (5 ha), situé à la limite de Saint-Germain-du-Corbéis, sur l’avenue de Koutiala propose sur 4 hectares un lieu de pique-nique, de promenades et on peut admirer plus de 70 variétés différentes d’arbres et plus de 40 chênes.
  • Le parc urbain de Perseigne (5 ha) ou petit bois offre un lieu de promenade et de détente pour les habitants de Perseigne. Ce parc est actuellement en rénovation. Un peu plus loin, à la limite du département de la Sarthe, se trouvent les jardins familiaux.
  • Le parc de la Pyramide appelé aussi champ de foire (place Charles de Gaulle), coincé entre l’avenue de Basingstoke (Anciennement route de Sées) et l’avenue de Quakenbrück (anciennement route de Paris), offre un espace important pour jouer aux boules ainsi que des jeux pour les enfants.
  • Le parc de Cerisé, rue d’Argentan, dans le quartier de Lancrel, offre un lieu de repos.

Médiathèque et bibliothèques

Bibliothèque d’Alençon

La ville d’Alençon dispose d’une médiathèque et de trois bibliothèques.

  • La médiathèque Aveline[41] est la principale bibliothèque d’Alençon. Elle offre un espace de lecture (Journaux, livres…) ainsi qu’un espace pour étudier. Depuis peu, est ouvert un espace Internet.
  • La bibliothèque de Perseigne
  • La bibliothèque de Courteille
  • La bibliothèque des Quatre Saisons est situé dans un foyer logement portant le même nom pour personnes âgées.

Cinémas, théâtres et spectacles

La Luciole est la scène de musique actuelle structurante de production et de diffusion. Elle a été rénovée récemment et fait partie de la restructuration de la zone ouest d’Alençon.

Le cinéma Les 4 Normandy propose chaque semaine des films dès leur sortie dans ses quatre salles.

Enseignement

Enseignement supérieur

Alençon possède une antenne de l’université de Caen Basse-Normandie, une des cinq antennes que l’université dispose dans toute la région Basse-Normandie, comme à Cherbourg-Octeville, Saint-Lô, Lisieux ou Vire.

Le pôle universitaire d’Alençon se situe à Montfoulon, au nord-ouest du centre-ville, sur la commune de Damigny.

Le site universitaire de Montfoulon est une antenne de l’UFR de Droit et de Sciences politiques de Caen. Créée en 1991 et rénovée en 2003, elle dispense le même enseignement qu’à la Faculté de Caen, par les mêmes enseignants, mais en effectif réduit et en contact permanent avec des professionnels, dès le 1er semestre d’étude. Cette université à taille humaine permet donc une meilleure réussite aux examens ainsi qu’une meilleure adaptation à la vie étudiante[42].

De plus, le pôle universitaire de Montfoulon possède un IUT (Institut Universitaire Technologique), ouvert en 1983[43].

Enseignement secondaire

Alençon dispose de 6 collèges (4 publics et 2 privés)[44]. Alençon dispose de 7 lycées (tous types confondus). En tant que chef-lieu de département, Alençon jouit de nombreux enseignements variés (enseignement du chinois, du grec ancien, etc.) offerts plus généralement à l’ensemble des jeunes Ornais[45],[46].

Collèges d’Alençon :
Collèges publics
  • Honoré de Balzac
  • Jean Racine
  • Louise Michel de Perseigne
  • Antoine de Saint-Éxupéry
Collèges privés
Lycées d’Alençon :
Collèges publics
  • Honoré de Balzac
  • Jean Racine
  • Louise Michel de Perseigne
  • Antoine de Saint-Éxupéry
Collèges privés
Lycées publics d’enseignement général et technologique
  • Alain
  • Marguerite de Navarre
Lycées publics d’enseignement professionnel
Etablissements de formation pour jeunes de 16 à 25 ans
  • CFA (Centre de formation des apprentis de l’Orne)
  • CFAI (Centre de formation des apprentis de l’Industrie de l’Orne)
Lycée privé d’enseignement général et technologique
Autre

Enseignement primaire

Alençon dispose de 11 écoles primaires publiques réparties dans tous les quartiers de la ville, auxquelles il faut rajouter 5 écoles primaires privées, portant ainsi le total à 16 établissements primaires. Chaque établissement est à la fois une école maternelle et élémentaire[47].

Écoles primaires d’Alençon :
Écoles primaires publiques
  • Albert Camus
  • Courteille
  • Robert Desnos
  • Émile Dupont
  • Application Jeanne Géraud – Jules Ferry
  • Masson
  • Molière
  • Montsort
  • Point du Jour
  • Jacques Prévert
  • Jules Verne
  • La Fontaine
Écoles primaires privées

Archives

  • Registres paroissiaux et d’état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques :
  • Délibérations municipales depuis :

Manifestations

Sont organisés annuellement à Alençon[48] :

  • Orn'expo, en février-mars ;
  • Alencon-Médavy : course pédestre, en avril ;
  • Fête d’ici et d’ailleurs, en juin ;
  • Les Échappées belles : spectacles de rue de mi-juillet à mi-août ;
  • Les Galopades du patrimoine, course à pied intra-muros en septembre ;
  • Septembre musical de l’Orne : festival annuel de musique classique créé en 1982[49] ;
  • Rencontres nationales du blog citoyen et Forum régional sur la dématérialisation, en juin.

Natifs d’Alençon

Anne d’Alençon.
Marie-Catherine de Villedieu.
Hébert, le père Duchesne.
Le gal Fromentin.
Le dr Dufriche Desgenettes.
L’imprimeur Poulet-Malassis.

Personnages homonymes

Ouvrages de référence

Page de titre des Mémoires historiques sur la ville d’Alençon d’Odolant-Desnos
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J. Z. Malassis, 1787
  • Alençon, par Jean-Marie Foubert, Corlet, 1995
  • Escapades à Alençon, par Jean-Marie Foubert, Corlet, 2007

Littérature

Citations

Alençon
Petite ville, grand renom,
Habit de velours et ventre de son

Alençon
Petite ville, grand renom,
Autant de putains que de maisons
Et si elles étaient bien comptées
Autant que de cheminées

(Alfred Canel, Blason populaire de la Normandie, t. 1, p. 114.)

« Alençon n’est pas une ville qui affriande l’étranger, elle n’est sur le chemin d’aucune capitale, elle n’a pas de hasards ; les marins qui vont de Brest à Paris ne s’y arrêtent même pas. »

— Honoré de Balzac, La Vieille Fille

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Alençon :

Jumelages

Alençon s’ouvre à l’international depuis plus de 40 ans, elle s’est notamment jumelée avec trois villes étrangères (deux européennes et une africaine). Grâce à ces jumelages, de nombreuses rencontres sont organisées, ces échanges permettent aux Alençonnais de s’ouvrir au monde et de découvrir des civilisations parfois très différentes de la leur[50].

Alençon est jumelée avec les villes suivantes :

Gastronomie

Confréries

  • Commanderie des fins Goustiers du Duché d’Alençon

Spécialités

  • Andouillette d'Alençon
  • Bouchons d’Alençon
  • Sanguette d’Alençon
  • Oie en daube d’Alençon
  • Poires Doyenné d’Alençon
  • Sieurs d’Alençon
  • Étrier normand
  • Pierres de Notre-Dame (ou « vieux pavés ») d’Alençon

Marchés

  • Jours de marché : mardi (marché de Perseigne), jeudi (marché du centre ville), samedi (centre ville) et dimanche (marché de Courteille)

Guides touristiques

  • Orne, Guides Gallimard
  • Normandie, Guides Bleus, Hachette

Minéralogie

  • Diamant d’Alençon
  • Granite d’Alençon
  • Kaolin d’Alençon

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Alençon sur le site de l'Insee
  2. L’Express - Les 50 qui font bouger Alençon
  3. Les distances indiquées se font par autoroute ou bien par route s’il n’existe pas d’autoroute directe.
  4. Saint-Céneri-le-Gérei sur le site officiel de l’Assocation Les plus beaux villages de France (consulté le 30 juillet 2008)
  5. Fresnay-sur-Sarthe sur le site des Petites Cités de Caractère de la Sarthe (consulté le 30 juillet 2008)
  6. Bassin Loire-Bretagne - Présentation du bassin
  7. Meteo France - Caractéristiques climatiques du département de l’Orne
  8. a et b Infoclimat - Alençon (1961-1990) (consulté le 3 août 2008)
  9. L’Internaute - Climat d’Alençon
  10. Meteo France - Tempêtes de fin décembre 1999 (consulté le 3 août 2008)
  11. [image] Meteo France - Le climat de l’Orne (consulté le 3 août 2008)
  12. a, b et c Site sur la Population et les Limites Administratives de la France (SPLAF) - Cantons de l’Orne (consulté le 3 août 2008)
  13. a, b, c, d et e Recensement de 1999
  14. Préfecture de l’Orne - Le Secrétaire Général de la préfecture et sous-préfet de l’arrondissement d’Alençon (consulté le 4 août 2008)
  15. Yves Deniaud sur le site de l’Assemblée Nationale (consulté le 4 août 2008)
  16. Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - Alençon », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Consulté le 26 juillet 2010
  17. Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier de janvier 2011)
  18. Population municipale 2006 sur le site de l'Insee
  19. Site de l’Insee - Pyramide des âges d’Alençon au recensement de 2006 (consulté le 3 août 2008)
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 9.
  21. a, b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume I, Librairie Droz 1990. p. 222.
  22. Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses Universitaires de Caen, 1996.
  23. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. p. 137 - 138
  24. La Langue gauloise, édition errance 1994.
  25. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance. p. 37.
  26. Depuis ce temps, et en commémoration de cet événement, les bouchers d’Alençon, ainsi armés et escortés, firent tous les ans une procession solennelle qui ne cessa qu’en 1789.
  27. Bébert Cuisine, « Recette Chou Chinois au Calvados »
  28. L'église Notre-Dame à Alençon devient basilique, ouest-france.fr, lundi 10 août 2009
  29. Site officiel de la Ligue Basse-Normandie–US alençonnaise 61. Consulté le 1er avril 2010.
  30. Site officiel de la Ligue Basse-Normandie : Site officiel de la Ligue Basse-Normandie A.S. COURTEILLE ALENCON, Site officiel de la Ligue Basse-Normandie ALENCON F.C., Site officiel de la Ligue Basse-Normandie O. ALENCONNAIS.
  31. Nogent-le-Rotrou et située en Eure-et-Loir mais est un terminus de la ligne 71 du réseau de bus Cap'Orne.
  32. Il n’existe pas de ligne de car interurbaine vers Argentan étant donné que la ligne 7 du TER Basse-Normandie assure déjà cette fonction.
  33. Alis - Concessionnaire de l’A 28 entre Rouen et Alençon - Site officiel (consulté le 4 août 2008)
  34. Projets et Objectifs de l’A 88 - Site officiel (consulté le 4 août 2008)
  35. Conseil Général de l’Orne - Programme des travaux en 2008 (consulté le 4 août 2008)
  36. [image] Région Basse-Normandie - Transports en Basse-Normandie (consulté le 4 août 2008)
  37. Blog en faveur de la mise en 2×2 voies de la RN 12 au-delà d’Alençon
  38. TER Basse-Normandie – Guide des Transports de Basse-Normandie (2008-2009)
  39. [PDF]L’Orne-Hebdo, « Électrification de Caen–Tours », 2006. Consulté le 18 février 2009
  40. Site de l’architecture ferroviaire - Gare d’Alençon (consulté le 4 août 2008)
  41. http://www.ville-alencon.fr/alencon.asp?IdPage=10702&id=25681
  42. Antenne universitaire d’Alençon - Présentation (consulté le 16 août 2008)
  43. IUT d’Alençon - Présentation (consulé le 16 août 2008)
  44. Mairie d’Alençon, « Collèges ». Consulté le 18 février 2009
  45. Mairie d’Alençon, « Lycées ». Consulté le 18 février 2009
  46. Mairie d’Alençon, « Établissements professionnels ». Consulté le 18 février 2009
  47. Mairie d’Alençon, « Les écoles primaires ». Consulté le 18 février 2009
  48. [PDF] Communauté urbaine d'Alençon - Proposition d'accueil en Alençon. Consulté le 1er juin 2010. Pages 20 et 21.
  49. France festivals - Septembre musical de l'Orne, la vie du festival. Consulté le 1er juin 2010
  50. Site de la ville d’Alençon - Alençon, ville jumelée (consulté le 5 août 2008)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Camille Bloch, L’Assistance & l’état en France à la veille de la révolution (généralités de Paris, Rouen, Alençon, Orléans, Chalons, Soissons, Amiens) (1764-1790), A. Picard, Paris, 1908.
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Établissement d’imprimeries à Alençon de 1529 à 1575, E. Leroux, Paris, 1894
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Histoire du point d’Alençon, depuis son origine jusqu’à nos jours, Paris, Renouard, H. Laurens, 1886
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Le Théâtre et les comédiens à Alençon au seizième et au dix-septième siècle, Plon, Paris, 1892.
  • Éléonore-Aglaé-Marie Despierres, Portail et vitraux de l’Église Notre-Dame d’Alençon, Paris, Typo. E. Plon, Nourrit et cie, 1891
  • Gilles Bry, sieur de la Clergerie, Histoire des pays et comté du Perche et duché d’Alençon, Paris, Pierre Le-Mur, 1620.
  • Pierre-Antoine Cadeau, Histoire des gens de finances à Alençon aux XVe et XVIe siècles, l’activité financière, Bibliothèque Interuniversitaire Cujas, Paris, 1986.
  • Henri Chardon, Le Rôle de Matignon à la Saint-Barthélemy à Alençon, à Caen, et dans toute la Basse-Normandie, Champion, Paris, 1906
  • Marius Dargaud, Alençon en cartes postales anciennes, Bibliothèque européenne, Zaltbommel, 1974.
  • Marius Dargaud, Images du vieil Alençon, Dargaud, Alençon, 1973.
  • Marius Dargaud, Le Début de la Révolution bourgeoise à Alençon, 1787-1790, CLEF 89 Orne, [S.l.], 1991.
  • Stéphanie Dargaud, L’Hôtel de Guise, Alençon : Préfecture et conseil général de l’Orne, Itinéraires du patrimoine, no 232, 2000
  • Yvonne Deschamps, Une École de Croix-Rouge, Alençon 1870, 1906, 1970, dans la tourmente, 6 juin - 12 août 1944, [s.n.], Alençon, 1991.
  • Claude Devinant, Alençon Ouest-France, Rennes, 1987.
  • Henri Duterte, Catalogue des plantes phanérogames et cryptogames semi-vasculaires croissant spontanément à Alençon ou dans un rayon de 20 kilomètres, [s.n.], Caen, 1884
  • Louis Duval, État de la généralité d’Alençon sous Louis XIV, Alençon, Loyer-Fontaine, 1890
  • Louis Duval, L’Imprimerie et la librairie à Alençon et dans le diocèse de Sées, A. Herpin, Alencon, 1900.
  • Jean-Marie Foubert, Alençon, C. Corlet, Condé-sur-Noireau, 1995. (ISBN 978-2-85480-506-2)
  • Jean-Marie Foubert, Escapades à Alençon, Corlet, 2007
  • A. Granger, La Réforme à Alençon, du XVIe siècle à nos jours, [s.l.], 1929.
  • Jouanne René , Napoléon Ier à Alençon (31 mai, 1er et 2 juin 1811), Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1921
  • Jouanne René , Promenade à travers le vieil Alençon ; guide littéraire et artistique d’Alençon et ses environs; avec 26 bois originaux de Albert-Henri Besnard, Alençon, Imprimerie alençonnaise, 1923.
  • Le Noach Yves, Champion Alain, Alençon, images du passé, Rennes, Alan Sutton, 1995.
  • Champion Alain, La Seconde Guerre mondiale à Alençon, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2007; 160 p.
  • Adhémar Leclère, Alençon. Histoire des deux halles ; la Halle aux toiles, la Halle aux blés, A. Coueslant, Alençon, 1914
  • Adhémar Leclère, La Révolution à Alençon, année 1789, Coueslant, Alençon, 1912.
  • Adhémar Leclère, Les Œuvres de charité à Alençon sous l’ancien régime, Imprimerie alençonnaise, Alençon, 1914.
  • Gérard Louise, Annie Bugat, et al., Alençon, Orne, C.N.R.S., Paris, 1994.
  • Pierre-Joseph Odolant-Desnos, Mémoires historiques sur la ville d’Alençon et sur ses seigneurs. Précédés d’une dissertation sur les peuples qui ont habité anciennement le Duché d’Alençon & le Comté du Perche, & sur l’état ancien de ces pays, Alençon, J.Z. Malassis, 1787
  • Benjamin Robert, Alençon protestant en 1562 d’après un document catholique de l’époque, Corbière et Jugain, Alençon, 1937
  • Benjamin Robert, Les Débuts du protestantisme à Alençon d’après les pièces du procès intenté à quarante Alençonnais en 1533-1534, Corbière et Jugain, Alençon, 1937
  • Charles Vérel, Dictionnaire du patois normand tel qu’il se parle dans l’arrondissement d’Alençon, Paris, la Normandie artistique et littéraire, 1897-1899
  • Charles Vérel, Petite grammaire du patois de l’arrondissement d’Alençon, préface et notes de Gustave Le Vavasseur, Alençon, Renaut-de-Broise, 1893

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  • Alençon — Alençon, am Zusammenflusse der Sarthe und Briante, Departement der Orne, Stadt mit 16000 E., berühmte Leinwand und Spitzenfabrikation (points dʼAlençon). – Das Geschlecht der Grafen von A. erlosch im 13. Jahrh.; Philipp der Schöne gab 1293 die… …   Herders Conversations-Lexikon

  • Alençon — [ə len′sän΄, ə len′sən; ] Fr [ ȧ län sōn′] n. [after Alençon, town in NW France, where orig. made] a needlepoint lace with a solid design on a net background …   English World dictionary

  • Alençon — (spr. Alangsong), 1) Bezirk im französischen Departement Orne; 2) Hptst. des Departements, 14,000 Ew., an der Sarthe u. Briante, Kathedrale, Präfect, Handelsgericht, gelehrte Gesellschaft; man fertigt Strümpfe, Hüte, Glas, Seife, Leinwand (bes.… …   Pierer's Universal-Lexikon

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