Union pour la Démocratie Française

Union pour la Démocratie Française

Union pour la démocratie française

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Union pour la démocratie française
logo de l'Union pour la démocratie française 
Président François Bayrou
Fondation 1978
Disparition {{{disparition}}}
Siège 133 bis, rue de l’Université
75007 Paris
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Présidents du groupe
au Sénat Nicolas About
à l'Assemblée {{{Assemblée}}}
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Représentation du parti
Députés {{{Députés}}}
Sénateurs
Députés européens {{{Députéseuropéens}}}
Idéologie Centrisme, Social-libéralisme, Démocratie chrétienne
Affiliation européenne Parti populaire européen puis Parti démocrate européen
Affiliation internationale {{{internationale}}}
Couleurs orange
Site Web www.udf.org
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

L’Union pour la démocratie française (UDF) est un parti politique français du centre ou du centre-droit, suivant les points de vue, d'inspiration démocrate-chrétienne et laïque, ayant été fondé en 1978, et gardant une existence transitoire jusqu'en 2010.

Le 30 novembre 2007, un congrès extraordinaire de l'UDF a voté la délégation des responsabilités du parti aux instances du Mouvement démocrate (MoDem), initié par François Bayrou après l'élection présidentielle de 2007, et dont l'UDF est un membre fondateur.

Formellement et selon le droit des associations[1], l'existence juridique de l'UDF subsiste pour une période transitoire de trois ans. L'UDF délègue aux instances du Mouvement démocrate la « responsabilité de l'action et de l'expression communes », les autres instances nationales et locales de l'UDF devant « s'intégrer aux instances correspondantes du Mouvement démocrate ». Pendant cette période transitoire, « les intérêts juridiques, matériels et moraux » de l'UDF doivent être « garantis et administrés par un bureau de vingt à trente membres désignés par le Congrès, sur proposition du président dont le mandat est prorogé ».

Selon certains médias et observateurs, ce montage juridique - dont l'un des objets est indubitablement de garantir provisoirement la continuité des financements publics - marque la « mort de l'UDF[2] ». Une partie des cadres et militants qui sont opposés à cette résolution ont créé le Nouveau Centre, Rassembler les centristes ou encore Avenir démocrate, tandis que d'autres ont rejoint le Forum des républicains sociaux, parti associé à l'UMP, ou sont devenus « centristes sans étiquette ».

L’UDF est membre du Parti démocrate européen (PDE), qui siège au Parlement européen au sein du groupe de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe. François Bayrou est le président de l'UDF et le co-président du PDE.

Sommaire

Historique de l’UDF

Origines

L'UDF fut à l'origine fondée en 1978 par Michel Poniatowski sur l'idée de Jean Lecanuet et de Jean-Jacques Servan-Schreiber pour aider le président Valéry Giscard d'Estaing à disposer d'un parti le soutenant lors des élections législatives. C'était une confédération de divers partis du centre et de la droite non-gaulliste. Le nom provient du titre de son livre Démocratie française. Il comprenait alors six composantes qui demeuraient chacune des partis politiques indépendants :

Le centrisme

Après avoir connu le succès dans les années 1970/1980 suite à l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République et au gouvernement de Raymond Barre, l'UDF apparut de façon croissante comme un syndicat d'élus et le partenaire de coalition naturel du RPR. L'« ouverture » conduite par François Mitterrand permit néanmoins au Parti socialiste d'obtenir le soutien ponctuel d'un groupe centriste spécifique à l'Assemblée nationale (Union du centre, UDC) et la participation de plusieurs membres historiques de l'UDF aux gouvernements de Michel Rocard, Édith Cresson et Pierre Bérégovoy, notamment Jean-Pierre Soisson. PS et centristes de la « majorité présidentielle » furent également alliés lors des élections cantonales et régionales de 1992.

L'UDF fut l'alliée du RPR aux élections législatives de 1993 au sein de l'Union pour la France, et participa aux gouvernements d'Édouard Balladur puis d'Alain Juppé. En 1995, l'ancien Premier Ministre Raymond Barre devient maire et président de la communauté urbaine de la deuxième agglomération de France : Lyon.

L'UDF commença à se désagréger avec la perte d'influence de son fondateur qui ne réussit plus à surmonter les divergences des courants de pensée au sein du mouvement. Il n'y eut d'ailleurs pas d'UDF candidat aux présidentielles de 1988 et 1995 : Raymond Barre, candidat en 1988, n'était qu'apparenté, et l'UDF se déchira en 1995 entre partisans d'Édouard Balladur (CDS et une partie du PR) et de Jacques Chirac (comme Alain Madelin, Charles Millon, et l'ensemble du PPDF derrière Hervé de Charette).

Les élections régionales de 1998 entraînèrent une scission. Alors que plusieurs présidents de région avaient été élus avec les voix de l'extrême droite, François Bayrou, alors président de Force Démocrate et Alain Madelin, président de Démocratie libérale, se divisèrent sur la condamnation de ces accords. Ce fut finalement la position de François Bayrou - refus des alliances avec le Front National (FN) - qui l'emporta et Démocratie libérale choisit de quitter l'UDF quelques semaines plus tard. Quelques dissidents de DL comme Gilles de Robien et François Léotard décidèrent de rester à l'UDF, au sein d'un Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL).

La « Nouvelle UDF »

Élu président de l'UDF la même année, François Bayrou décida d'unifier les différentes composantes de l'UDF pour créer un nouveau parti, marqué au centre. En novembre 1998, au Congrès fondateur de Lille, les adhérents approuvèrent le principe de la fusion entre FD, le PRIL et l'UDF-AD, tandis que le Parti radical (PR) et le PPDF conservaient leur autonomie : la Nouvelle UDF était née.

Rapidement, François Bayrou affirma sa volonté de prendre ses distances vis-à-vis du RPR, menant lui-même une liste UDF aux élections européennes, face à la liste RPR-DL. Mais cette stratégie suscita des oppositions au sein des élus UDF qui furent nombreux à choisir, lors de l'élection présidentielle de 2002, de soutenir Jacques Chirac plutôt que François Bayrou. Malgré son relatif succès, François Bayrou, arrivé en quatrième position avec 7 % des voix, ne put s'opposer à la création de l'UMP, lancée par Jacques Chirac et Alain Juppé dès le lendemain du dimanche 21 avril 2002 pour unifier les partis de la droite et du centre.

Une grande partie des élus UDF quittèrent le mouvement pour rejoindre l'UMP. Toutefois, aux élections législatives de 2002, l'UDF parvint, avec 29 députés, à conserver un groupe politique à l'Assemblée Nationale. Cette tribune lui permit d'affirmer sa différence en s'opposant à plusieurs reprises au gouvernement de Jean-Pierre Raffarin.

En 2003, après une campagne électorale dirigée par Benjamin Ferniot, directeur de cabinet de François Bayrou, Christian Blanc, apparenté radical de gauche, ancien PDG d'Air France puis de la RATP, étant présenté par Madame Anne-Marie Idrac, députée UDF sortante, remporta au premier tour le siège de député de la troisième circonscription des Yvelines.

L'UDF retrouva un niveau de 12 % des suffrages exprimés au premier tour des élections régionales de 2004 et aux élections européennes de juin 2004. Ce succès est en partie dû à l'alternative qu'elle propose aux électeurs de droite et du centre mécontents de la politique du gouvernement, notamment sur les questions sociales ; en partie à son engagement européen, qui lui permet de séduire au-delà de sa sphère d'influence traditionnelle. Lors des élections régionales 2004 le président de l'UDF François Bayrou, tête de liste UDF dans la région Aquitaine, a décidé, au second tour des élections régionales de 2004, de se désister, en faveur du candidat UMP Xavier Darcos. Au cours de ce scrutin, aucun candidat de l'UDF ne s'est désisté au second tour au profit d'un candidat du Parti socialiste.

Après les élections européennes, l'UDF a quitté le Parti populaire européen (historiquement le parti des Démocrates-chrétiens, mais désormais élargi à toutes les formations de droite), prenant pour prétexte l'euroscepticisme croissant du parti, pour fonder avec le centre-gauche italien de la Margherita un nouveau parti pro-européen, le Parti démocrate européen qui forme avec les libéraux le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE-ALDE) au Parlement européen.

Le 8 juin 2005, pour la première fois depuis 2002, l'UDF a refusé de voter la confiance au premier gouvernement Dominique de Villepin, à la suite du discours de politique générale que ce dernier a prononcé devant l'Assemblée nationale. La moitié du groupe des députés UDF a ensuite voté contre le projet de budget 2006 présenté par ce gouvernement ; les sénateurs Union centriste se sont abstenus.

L’« UDF libre et indépendante »

Les 28 et 29 janvier 2006, lors du Congrès extraordinaire de Lyon, les adhérents de l'UDF (91,1 % des votants) ont apporté leur soutien à la motion unique de François Bayrou définissant l'UDF comme un « parti libre et indépendant », au centre, séparé des majorités et opposition de droite comme de gauche et garant d'une démocratie pluraliste. Les partisans d'une alliance pré-électorale avec l'UMP, menés par le ministre Gilles de Robien sont marginalisés au sein du parti. Gilles de Robien avait été suspendu de ses fonctions exécutives au sein du parti suite à son entrée au gouvernement Villepin, contraire à la décision de non-participation de l'UDF.

Tout en soutenant la ligne défendue par François Bayrou, un certains nombre d'élus locaux de l'UDF et de parlementaires avaient exprimé leurs réserves quant à son application trop radicale. Ils mettaient en avant que l'UDF participait à de nombreux exécutifs de collectivités territoriales (communes, départements, région) aux côtés de l'UMP, ce qui la place toujours comme un allié naturel de la droite. Il est d'ailleurs à noter qu'il existe une collectivité territoriale de taille importante qui est co-gérée par l'UDF et un parti de gauche le grand Lyon, géré par une coalition PS-Verts-PCF-UDF. Mais il en existe d'autres, à des échelons plus locaux, à Nice notamment.

Les députés UDF n'ont voté ni la confiance au gouvernement Villepin, ni la motion de censure déposée contre ce Gouvernement Villepin le 21 février 2006 par les députés socialistes.

Le 16 mai 2006, dans le cadre de l'affaire Clearstream 2, François Bayrou et dix autres députés UDF votent la motion de censure déposée par l'opposition (Parti socialiste) contre le gouvernement Villepin. C'est la première fois depuis la création du parti en 1978 qu'un dirigeant centriste se rallie à un texte de cette nature. Toutefois, la position de François Bayrou est restée relativement minoritaire au sein du groupe parlementaire de l'UDF qui comptait alors 29 membres (dont les apparentés).

En réaction, Gilles de Robien, seul ministre UDF du gouvernement Villepin, a lancé, le 21 mai, le cercle Société en mouvement, favorable à l'appartenance de l'UDF à la majorité, et qui est restée sans lendemain, à défaut d'être soutenue par la dominante sarkoziste de l'UMP.

Le 10 juin, depuis Issy-les-Moulineaux, fief de l'UDF historique André Santini, Bayrou lance son appel à une « révolution civique », en présence de Gilles de Robien, venu reconnaître « la légitimité de François Bayrou en tant que président de l'UDF candidat à l'élection présidentielle ». Celui-ci est néanmoins chahuté par une très grande partie des conseillers nationaux UDF présents et quittera l'assemblée au motif d'un agenda chargé.

Le 22 avril 2007, François Bayrou arrive 3e à l’élection présidentielle avec un score de 18,57 % , derrière Nicolas Sarkozy (UMP avec 31,18% des voix) et Ségolène Royal (PS avec 25,87% des voix).

Sévèrement attaqué par l'UMP pour avoir accepté de participer à un débat télévisuel proposé par la candidate au second tour Ségolène Royal et relevant que de son côté le candidat Nicolas Sarkozy refuse comme « non légitime » tout débat officiel et démocratique avec lui, François Bayrou ne donnera pas de consigne et indiquera qu'à titre personnel « ne pas vouloir voter pour Nicolas Sarkozy ».

Émus par sa position, 23 députés UDF sortants, soucieux de leur électorat de droite et menacés par l'UMP à l'occasion de la campagne législative de juin 2007, déclarent, dans un article paru le 8 mai 2007 dans le quotidien Le Figaro, entrer en dissidence avec l'UDF et appellent pour la plupart (MM. Albertini et de Courson reviendront sur cet appel), à la constitution d'un nouveau parti politique de centre droit partenaire de l'UMP.

En réponse, lors du conseil national UDF du 10 mai suivant, les 1 500 conseillers nationaux UDF présents décident à l'unanimité moins 4 voix d'appeler la constitution d'un nouveau parti politique dénommé Mouvement démocrate et que l'UDF présentera des candidats aux législatives sous la bannière UDF - MOUVEMENT DÉMOCRATE.

La liste des candidats du MoDem, arrêtée le 20 mai 2007, comporte 535 candidats à la députation sur 577 circonscriptions, plus que le Parti socialiste et le record dans l'histoire de l'UDF.

L’UDF sur le plan international

Le Parti démocrate européen, de tendance réformiste et centriste, est un parti politique européen initié le 16 avril 2004 par le Français François Bayrou et l'Italien Francesco Rutelli qui sont ses deux premiers co-présidents, Romano Prodi en étant le président d'honneur. Le leader de l'UDF a créé dans la foulée, fin février 2006 avec la New Democrat Coalition américaine, composante parlementaire du Parti démocrate, une « internationale », ou plutôt une Alliance mondiale des Démocrates. En Italie, un important Parti démocrate, réunissant la gauche ex-communiste et le centre-gauche chrétien, doit voir le jour dans un congrès convoqué en octobre 2006.

La marque UDF

C'est l'ancien ministre des Affaires étrangères et actuel député Hervé de Charette, ancien membre de l'UDF ayant rejoint l'UMP en 2001, qui est propriétaire apparent de la marque « Union pour la démocratie Française UDF » qu'il a déposée le 8 mars 2004 au nom de l'association loi 1901 Fédération Nationale des Clubs Perspectives et Réalités et qui a été publiée le 16 avril 2004 au bulletin officiel de l'Institut national de la propriété industrielle.

Cette association qui est totalement extérieure à l'UDF depuis 2001 en est donc propriétaire légal supposé jusqu'en 2014. La direction de l'UDF a donc annoncé « engager des poursuites judiciaires contre ceux qui avaient frauduleusement déposé le nom de l'UDF et sans en avoir ni droit ni qualité pour procéder à un tel dépôt », invoquant l'intention de nuire du déposant.

Le parti fondateur du Mouvement démocrate

Article détaillé : Mouvement démocrate (France).

Le 25 avril 2007, Le président de l'UDF François Bayrou a annoncé la création d'un nouveau parti, le Mouvement démocrate (MoDem) regroupant les formations politiques et les militants souhaitant la constitution d'une force politique centriste indépendante de la droite et de la gauche. Ce parti fut créé, le 7 mai 2007. Les membres fondateurs du Mouvement démocrate sont : François Bayrou, Marielle de Sarnez, Michel Mercier et Jacqueline Gouraud. Le Mouvement démocrate est dans ses statuts un mouvement politique unitaire.

François Bayrou a proposé au vote, lors du conseil national le 10 mai 2007, le principe de la création du Mouvement démocrate. L'UDF pourrait devenir membre fondateur du Mouvement démocrate dont les statuts déposés en préfecture le 9 mai 2007 sont très proches de ceux de l'UDF et ne permettent pas l'appartenance à deux partis politiques.

Afin de marquer immédiatement son existence politique, Le Mouvement démocrate a présenté des candidats aux élections législatives de juin 2007 sous l'étiquette « UDF-Mouvement démocrate », le financement de ces candidats ayant été assuré par l'UDF.

Le Nouveau Centre et certains députés UDF opposés à la création du MoDem

Article détaillé : Nouveau Centre.

En mai 2007, une large majorité (23 sur 29 en prenant en compte les apparentés) des députés de l'UDF n'ont pas suivi François Bayrou dans son intention de création du Mouvement démocrate (MoDem), reprenant la ligne défendue par Gilles de Robien d'une alliance des centristes dans la majorité présidentielle, qui maintiendrait l'UDF au centre-droit. Cette position a été notamment défendue par des personnalités comme Hervé Morin, président sortant du groupe UDF à l'Assemblée nationale, Maurice Leroy, vice-président de l'UDF. D'autre part, Jean-Louis Bourlanges, député européen exprimait des réserves sur la stratégie sans pour autant rejoindre le "Nouveau centre".

La plus grande partie du groupe des députés UDF sortants, en désaccord avec la ligne politique de Francois Bayrou, a pris l'initiative du Nouveau Centre, en présentant des candidats sous cette étiquette aux élections législatives de 2007.

Représentation de l'UDF à l’Assemblée nationale

Nombre de députés du groupe UDF-AN

  • 1978-1981 : 108 membres et 15 apparentés (sur 491)
  • 1981-1986 : 51 membres et 11 apparentés (sur 491)
  • 1986-1988 : 114 membres et 17 apparentés (sur 577)
  • 1988-1993 : 81 membres et 9 apparentés (sur 577)

dont le groupe Union du centre : 34 et 7 respectivement.

  • 1993-1997 : 213 membres et 2 apparentés (sur 577).
  • 1997-2002 : 107 membres et 7 apparentés (sur 577)

30 membres ont fondé le groupe Démocratie libérale et indépendants en 1998.

  • 2002-2007 : 27 membres et 3 apparentés (sur 577) - 1 Pierre-Christophe Baguet radié le 09/10/06 pour avoir publiquement annoncé son soutien à Nicolas Sarkozy, pour l'élection présidentielle.

Députés de la XIIe législature

Députés de la XIIIe législature

Élus sous l'étiquette "UDF" et/ou "MoDem" en juin 2007 :

  • Thierry Benoit, investi par le MoDem aux élections législatives de juin 2007, a toujours revendiqué son unique appartenance à l'UDF. Il a rompu avec le MoDem lors de son congrès fondateur de décembre 2007 et a siégé à l'Assemblée nationale en tant que non-inscrit jusqu'en juillet 2008, date à laquelle il s'est apparenté au groupe du Nouveau Centre[4];
  • Abdoulatifou Aly (directement élu avec l'étiquette « Mouvement démocrate », il n'a pas appartenu à l'UDF).

Le groupe Union centriste

Article détaillé : Union centriste.

Les sénateurs membres du Mouvement démocrate, du Nouveau Centre, de l'Alliance centriste, ainsi que certains qui ne sont affiliés à aucune de ces formations siègent au groupe Union centriste. En juin 2009, ce groupe comporte 29 membres dont 28 anciens UDF.

Autres élus principaux

La délégation UDF au Parlement européen, présidée par Marielle de Sarnez, comprenait 11 députés européens au sein de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe. 3 députés l'ont quittée en janvier 2008 pour former la délégation de l'Alliance citoyenne pour la démocratie en Europe de Jean-Marie Cavada (ELDR) depuis avril 2008).

Avant la création du MoDem, huit conseils généraux avaient des présidents UDF (entre parenthèse leur éventuelle nouvelle étiquette suite à la création du MoDem) : Calvados, Loir-et-Cher (Nouveau Centre), Mayenne (Union centriste-UDF), Morbihan (MoDem), Pyrénées-Atlantiques (MoDem), Haut-Rhin (UMP), Rhône (MoDem), Somme (Nouveau Centre).

Avant la création du MoDem, plusieurs maires étaient UDF (entre parenthèse leur éventuelle nouvelle étiquette suite à la création du MoDem) : Annecy (Nouveau Centre), Amiens (Nouveau Centre), Arras (MoDem), Biarritz (MoDem), Blois (Nouveau Centre), Deauville (centriste indépendant), Drancy (Nouveau Centre), Issy-les-Moulineaux (Nouveau Centre), Le Plessis-Trévise (MoDem), Meudon(Nouveau Centre), Montrouge (Nouveau Centre), Noisy-le-Sec (MoDem), Redon (divers droite), Reims (divers droite), Rouen (centriste indépendant), Saint-Brieuc (MoDem), Talence (MoDem), Ville-d'Avray (MoDem).

Organigramme national

Président

  • François Bayrou : député des Pyrénées-Atlantiques et conseiller général du canton de Pau-Sud (prorogé pour trois ans jusqu'au 30 novembre 2010)

Membres du bureau

Vingt à trente membres désignés par le Congrès du 30 novembre 2007, sur proposition du président.

Anciens vice-présidents exécutifs

Anciens vice-présidents

Ancien porte-parole

Campagne présidentielle 2007

Parmi les conseillers de François Bayrou

Liste des anciens présidents

Jeunes UDF

Fondés en 1998, lors de l’unification de l’UDF, les Jeunes UDF regroupent les adhérents de l’UDF de 16 à 34 ans inclus. Présents dans toutes les instances de l’UDF, ils prennent activement part au débat interne au parti et font valoir leurs positions. Chaque année, ils organisent l’Université d’été de l’UDF, moment fort de la vie du mouvement. Contrairement à de nombreux mouvements politiques jeunes, les Jeunes UDF disposent de leurs propres structures et choisissent eux-mêmes leurs responsables :

  • un président national : Jean-Yves de Chaisemartin, élu pour deux ans au suffrage universel des adhérents ;
  • un bureau national élu en même temps que le président et chargé de l’animation quotidienne du mouvement ;
  • un conseil national formé de membres élus au sein de chaque fédération, qui tient régulièrement des réunions thématiques.

Au niveau de chaque département existe une fédération des Jeunes UDF organisée de manière similaire :

  • le président fédéral est élu pour deux ans par l’ensemble des adhérents de la fédération ;
  • le bureau fédéral est élu en même temps que le président et chargé de l’animation de la fédération.

Si la fédération départementale compte moins de 10 adhérents, un délégué fédéral nommé par le président national tient le rôle du président et du bureau.

Les congrès

  • février 1979 : congrès de Paris
  • novembre 1982 : congrès de Pontoise
  • novembre 1998 : congrès de Lille
  • décembre 2000 : congrès d'Angers
  • décembre 2001 : congrès d'Amiens
  • janvier 2003 : congrès de Paris
  • 21 au 23 janvier 2005 : congrès de Paris
  • 28 et 29 janvier 2006 : congrès extraordinaire de Lyon
  • 30 novembre 2007 : congrès extraordinaire de Villepinte, approuvant l'intégration de l'UDF dans le Mouvement démocrate


Anciens logos

Notes et références de l'article

Voir aussi

Articles connexes

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