Devedjian

Devedjian

Patrick Devedjian

Patrick Devedjian
Patrick Devedjian 2007 06 06 n1.jpg
Patrick Devedjian
Ministre auprès du Premier ministre
Chargé de la mise en œuvre du plan de relance
Actuellement en fonction
Depuis le 5 décembre 2008
Président(s) Nicolas Sarkozy
Gouvernement(s) François Fillon II
Prédécesseur(s) poste créé
Président du conseil général des Hauts-de-Seine
Actuellement en fonction
Depuis le 5 juin 2007
Prédécesseur(s) Nicolas Sarkozy
Secrétaire général de l'UMP
25 septembre 2007 - 5 décembre 2008
Prédécesseur(s) Pierre Méhaignerie
Successeur(s) Xavier Bertrand
Ministre délégué à l'Industrie
31 mars 2004 - 31 mai 2005
Gouvernement(s) Jean-Pierre Raffarin III
Prédécesseur(s) Nicole Fontaine
Successeur(s) François Loos
Ministre délégué aux Libertés locales
7 mai 2002 - 30 mars 2004
Gouvernement(s) Jean-Pierre Raffarin I
Jean-Pierre Raffarin II
Prédécesseur(s) poste créé
Successeur(s) poste supprimé
Député de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine
2 avril 1986 - 7 juin 2002
2 octobre 2005 - 5 janvier 2009
Biographie
Nom de naissance Patrick Roland Karékin Devedjian[1]
Date de naissance 26 août 1944 (65 ans)
Lieu de naissance Drapeau de la France Fontainebleau, Seine-et-Marne
Nationalité Française
Parti politique UMP
Diplômé(e) de Assas
Profession Avocat
Ministère chargé de la mise en œuvre du plan de relance

Patrick Devedjian, né le 26 août 1944[1] à Fontainebleau (Seine-et-Marne), est un avocat et homme politique français.

Membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il est ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance depuis le 5 décembre 2008 et président du conseil général des Hauts-de-Seine.

Sommaire

Biographie

Fils de Roland Devedjian[1], ingénieur arménien né à Sivas en Turquie, immigré en France à cause du génocide arménien, et de Monique Wallois[1] née à Boulogne-sur-Mer, Patrick Devedjian est élevé au Collège arménien de Sèvres. La guerre d'Algérie, qu'il perçoit comme une confrontation entre musulmans et chrétiens et qui lui rappelle à ce titre le génocide arménien fui par son père[2], suscite son engagement nationaliste de jeunesse. Il adhère au groupe d'extrême droite Occident de 19 à 22 ans[3].

Élève au collège arménien Samuel Moorat, puis à l'École Fénelon et au Lycée Condorcet, il poursuit une maîtrise de droit à la faculté de droit d'Assas, puis est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris[1].

Il est marié depuis le 26 juillet 1969 à Sophie Vanbremeersch[1],[4], fille du général Claude Vanbremeersch, et le couple a quatre enfants[5].

Avocat au barreau de Paris depuis 1970[1], il a notamment défendu Jacques Chirac et Charles Pasqua.

Carrière politique

Ses débuts

En 1964, Patrick Devedjian, comme Alain Madelin, Hervé Novelli ou Gérard Longuet, qui ont alors entre 15 et 22 ans, rejoint le groupe activiste d’extrême droite Occident fondé par Pierre Sidos. Patrick Devedjian date son éloignement de ce mouvement de l'année 1966 suite à sa rencontre avec Raymond Aron[6]. Selon le journaliste Frédéric Charpier, repris par le quotidien Libération, Devedjian est membre de ce mouvement au moins jusqu'en janvier 1967, son éloignement d'Occident étant dû au climat délétère qui règne en son sein à cette époque[7]. Le groupe prononce son exclusion en novembre 1967[8]. Il a depuis publiquement assumé et regretté ce qu'il considère comme une erreur de jeunesse[9]. Il participe en janvier 1967 à un commando d'Occident qui attaque des étudiants de gauche à Rouen[10], et est condamné le 12 juillet 1967 avec douze autres militants d'extrême droite pour « violence et voies de fait avec armes et préméditation »[11].

En 1970, il crée avec Georges Liébert la revue Contrepoint, ancêtre de Commentaire.

Adhérent au RPR

Durant les années qui suivent, sa carrière d'avocat et ses convictions politiques l'amènent à se rapprocher du tout nouveau RPR, dont il rédige les statuts avec Charles Pasqua, dont il est proche.

En 1977, la liste de gauche emmenée par le sénateur communiste André Aubry gagne les élections municipales à Antony. Anti-communiste convaincu[12], Devedjian se présente au nom du RPR pour reprendre la ville.

Il est battu aux législatives de 1978, ainsi qu'aux cantonales de 1982 et aux municipales de mars 1983. Cependant, lors de ces dernières élections, après un recours au tribunal administratif et au Conseil d'État, l'élection est annulée pour fraude[13]. Il sort vainqueur de la seconde élection et est élu maire d'Antony. Sur sa liste, Jean-Yves Le Gallou est adjoint à la culture en tant que membre du Parti républicain : mais quand il adhère au Front national en 1985, Patrick Devedjian l'exclut de la majorité municipale[14].

Député

Élu député en 1986, il est membre jusqu'en 2002 de la commission des finances. Rapporteur des accords du GATT en 1993 puis du budget de la Justice entre 1997 et 2002, il est l'un des rares parlementaires du Rassemblement pour la République (RPR) à avoir voté en faveur du traité de Maastricht en 1992. Au sein du RPR, il est classé parmi les libéraux.

Durant la campagne présidentielle de 1995, il est, avec Nicolas Sarkozy, un fervent partisan d'Édouard Balladur. Après que le duel Jacques Chirac/Édouard Balladur se fut soldé par la défaite du camp Balladur, il traverse une période de pénitence au sein du RPR comme la plupart des balladuriens. Il rentrera en grâce durant la campagne présidentielle de 2002.

Ministre

La droite gagne en 2002 ; sous l'autorité de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, il est nommé ministre délégué aux Libertés locales. En raison de la demande de Jacques Chirac que les ministres n'exercent plus de mandat exécutif, il démissionne de son poste de maire d'Antony en faveur de l'un de ses adjoints, Raymond Sibille, puis Jean-Yves Sénant. C'est son suppléant Georges Siffredi qui devient député comme la loi le prévoit.

Lorsque Nicolas Sarkozy est nommé à l'Économie et aux Finances, Patrick Devedjian devient ministre délégué à l'Industrie jusqu'en mai 2005, date à laquelle il n'est pas repris dans le gouvernement Villepin. Georges Siffredi démissionne alors pour lui permettre d'organiser des élections anticipées : Patrick Devedjian est réélu député de la 13ème circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Sceaux) en octobre 2005.

Lorsque Nicolas Sarkozy démissionne pour prendre la présidence de l'UMP, Patrick Devedjian estime que celui-ci incarne une politique de droite « décomplexée » et libérale.

Comme conseiller politique de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian est un des premiers membres de l'UMP à se prononcer publiquement pour le retrait du CPE[15], bien qu'il ait préalablement défendu à plusieurs reprises cette mesure[16], issue d'une convention de son parti[17].

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy

Lors de l'élection présidentielle de 2007, il soutient naturellement la candidature de Nicolas Sarkozy. À peine l'élection gagnée, des tensions apparaissent entre le nouveau président de la République et Patrick Devedjian[réf. nécessaire]. Le 18 mai 2007, Patrick Devedjian ne fait pas partie du Gouvernement François Fillon (1) et fait part de son agacement quant à l'ouverture prônée par Nicolas Sarkozy en déclarant « Je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux sarkozistes, c'est tout dire[18] ». Il succède à Nicolas Sarkozy à la présidence du Conseil général des Hauts-de-Seine le 1er juin 2007.

Nommé secrétaire général délégué de l'UMP en remplacement de Brice Hortefeux, puis Secrétaire général le 25 septembre 2007, il partage la direction de l'UMP avec Jean-Pierre Raffarin, premier vice-président.

En juin 2007, Patrick Devedjian, pour avoir qualifié de « salope » l'ex-députée Anne-Marie Comparini (MoDem) au cours d'une discussion informelle filmée par la chaîne locale TLM, s'attire la condamnation de nombreux politiques et du président de la République pour ses propos[19] et présente ses excuses à Anne-Marie Comparini en privé puis en public.

Le 5 décembre 2008 il est nommé par le président de la République Nicolas Sarkozy, ministre auprès du Premier ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance, une fonction gouvernementale temporaire créée pour suivre le plan de relance français suite à la crise financière[réf. nécessaire]. En février 2009, son fils Thomas Devedjian, directeur adjoint du service investissements d'Eurazeo, est pressenti pour devenir numéro deux du Fonds stratégique d'investissement derrière Gilles Michel[20].

Synthèse des mandats politiques

Patrick Devedjian
Parlementaire français
Naissance 26 août 1944 (65 ans)
Décès
Mandat Député
1986 - 2002
2005 - 2009
Début du mandat {{{début du mandat}}}
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription 13e circonscription des Hauts-de-Seine
Groupe parlementaire RPR (1986-2002)
UMP (2005-2009)
Ve République
Fonctions ministérielles
Fonctions parlementaires
Fonctions politiques
  • 1984 : membre du comité central du RPR
  • 2001 - 2002 : conseiller politique de Michèle Alliot-Marie, présidente du RPR
  • 2002 : membre du conseil des fondateurs et du comité exécutif de l'UMP
  • 1998 - 1999 : secrétaire national du RPR, chargé des questions sociales ; délégué général du RPR, porte-parole, chargé de l'action politique (1999-2001)
  • 1999 - 2001]: porte-parole du Rassemblement pour la République (RPR)
  • 25/09/2007 - 02/06/2008 : secrétaire général de l'UMP
Mandats locaux

Après avoir été longtemps secrétaire départemental de la fédération UMP des Hauts-de-Seine, il en est le président du comité départemental[21].

Engagements divers

Communauté arménienne

Engagé au sein de la communauté arménienne de France, dont il est issu, Patrick Devedjian milite notamment pour la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie. Il est d'autre part à l'origine du réexamen parlementaire, huit ans après une première tentative infructueuse de la gauche, d'un projet de loi finalement adopté en octobre 2006 et par lequel la France reconnaît l'existence du génocide arménien[22].

Vingt ans plus tôt, en 1985, Patrick Devedjian avait qualifié de « résistance » les actions de l'organisation terroriste Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie (Asala)[23] qui a commis une centaine d'attentats entre 1975 et 1983 dans le but de forcer la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie et la communauté internationale. Il a d'ailleurs été l'avocat de certains membres de l'Asala[24].

Adhésion de la Turquie à l'UE

Patrick Devedjian milite contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, estimant qu'elle ne respecte pas encore les critères de Copenhague. Selon lui, la Turquie n'assume pas son passé (négation du génocide arménien), ne reconnaît pas certains États membres de l'Union européenne (la République de Chypre) et persécute certaines minorités (les Kurdes).

Dans son livre À moi le ministère de la parole, il écrit :

  • « Je reste donc très favorable au dialogue avec la Turquie, malgré sa brutalité et son attitude inacceptable, symbolisée par l'occupation militaire d'une partie du territoire européen - la moitié nord de Chypre - au moment même où elle demande à y être intégrée juridiquement. » (p.190) ;
  • « L'entrée de la Turquie est incompatible avec le projet européen, qui repose justement, pour chacun des pays qui y adhèrent, sur le deuil du nationalisme. C'est la raison pour laquelle la Turquie refuse de reconnaître le génocide arménien et traine en justice ceux qui s'en indignent, comme l'écrivain Orhan Pamuk. Ce serait vécu comme une humiliation. De même, l'évacuation de Chypre-nord et la reconnaissance de Chypre-sud seraient vécues comme une défaite. Cela explique enfin pourquoi la Turquie ne peut accepter d'abriter une minorité kurde : ce serait ressenti comme un démembrement de la nation, une menace pour son unité » (p. 191).

Autres affiliations

Patrick Devedjian est membre du Mouvement européen-France depuis le début des années 1990. Il en a été le vice-président jusqu'en 2002.

Compléments

Publications

  • Le temps des juges, Flammarion (1996), (ISBN 2080670670)
  • Penser la droite, Plon (1999), (ISBN 2259190995)
  • À moi le ministère de la parole, L'Archipel (2006), (ISBN 2841877620)
  • Décentralisation : la tapisserie de Pénélope, Commentaire n° 113, Printemps 2006

Bibliographie

  • Frédéric Charpier, Génération Occident : de l'extrême droite à la droite, éd. du Seuil, 2005, (ISBN 2020614138)
  • Frédéric Charpier, Nicolas Sarkozy, enquête sur un homme de pouvoir , éd. Presses de la Cité, 2006, (ISBN 2258068800), p. 215 et s.ce

Notes et références

  1. a , b , c , d , e , f  et g Who's Who in France, édition 1998-1999, p. 589
  2. Le système Devedjian à Antony : Un électron libre en son fief sur site du magazine L'Express, 3 juin 2005. Consulté le 29 août 2009
  3. Patrick Devedjian nommé ministre de la relance économique sur site du magazine Le Nouvel Observateur, 6 décembre 2008. Consulté le 29 août 2009
  4. Pierre-Yves Lautrou, « Le système Devedjian à Antony. Sophie, l'indispensable moitié » sur site du magazine L'Express, 30 mai 2005. Consulté le 29 août 2009
  5. Biographie sur site de Patrick Devedjian. Consulté le 29 août 2009
  6. Voir Patrick Devedjian, À moi le ministère de la parole : « J'ai effectivement quitté Occident et l'extrême droite en 1966. Je n'avais pas encore 22 ans. Raymond Aron est l'homme qui a fait de moi un profond démocrate. » (p. 20)
  7. In Libération du 8 février 2005 : « Quand, le 12 janvier 1967, une petite équipe d’Occident attaque les comités Vietnam sur le campus de l’université de Rouen, la “rixe” politique entraînera l’interpellation rapide d’une vingtaine de membres du groupuscule dont Gérard Longuet, Alain Madelin et Patrick Devedjian. »
  8. Frédéric Charpier, Génération Occident : de l'extrême droite à la droite, éd. du Seuil, 2005.
  9. Voir Patrick Devedjian, À moi le ministère de la parole : « Je pensais que la vie était un combat. Nous le menions avec les armes de la jeunesse et la violence était partagée. C'était ma première expérience politique. Bien sûr, je la regrette, je me suis totalement trompé. » (p. 19)
  10. Frédéric Charpier, Génération Occident : de l'extrême droite à la droite, éd. du Seuil, 2005, p. 132.
  11. Frédéric Charpier, Génération Occident : de l'extrême droite à la droite, éd. du Seuil, 2005, p. 142.
  12. Voir cet échange de propos extraits d'une séance du Sénat en 2002 ainsi que ce discours sur la victoire du NON au Référendum sur l'adoption de la Constitution Européenne.
  13. L'Express, 23 mai 2005, voir "un électron libre en son fief; le système Devedjian à Antony", Pierre-Yves Lautrou, l'Express, 2005
  14. Dans À moi le ministère de la parole : « J'ai été le premier maire de France à retirer sa délégation à un maire adjoint parce qu'il avait adhéré au Front national, et j'ai engagé immédiatement avec lui un conflit ouvert, au grand dam de beaucoup de personnalités de droite. » (p. 21)
  15. « Les sarkozystes dénoncent un "choix aventureux" », Nouvel Observateur, 17 mars 2006.
  16. Site Maire Info, 10 février 2006 : « Je soutiens le CPE mais je suis pour la réhabilitation du rôle du Parlement. »
  17. Jeunes UMP, 24 février 2006 : « (…) Contrat Première Embauche, une idée défendue par le Gouvernement et issue d’une convention UMP. »
  18. « Devedjian lauréat du prix Press Club, humour et politique », nouvelobs.com, 8 février 2008
  19. « Devedjian traite Comparini de Salope : les réactions », Le Nouvel Observateur, 2 juillet 2007
  20. Thomas Devedjian, Le Monde, 27 février 2009, page 18
  21. https://www.federationsump.org/horde/drupal/?q=taxonomy/term/241
  22. Bouzina M'Hammedi « France-Turquie : grave crise diplomatique annoncée », El Watan, 8 mai 2006 ; Communiqué de presse de P. Devedjian, 29 juin 2006.
  23. « They call it terrorism, I'm calling it resistance. I defend these boys because they are Armenians in revolt. And this is far more important than the political differences in their and my political ideas » dans The Armenian Reporter, 6 juin 1985, p. 2.
  24. Marc Epstein et Alain Louyot « Arméniens de France: la mémoire intacte », L'Express n° 2173, 25 février 1993 ; et Bouzina M'Hammedi « France-Turquie : grave crise diplomatique annoncée », El Watan, 8 mai 2006.

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