Mons (Var)

Mons (Var)
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43° 41′ 32″ N 6° 42′ 54″ E / 43.6922222222, 6.715

Mons
Vue aèrienne de Mons
Vue aèrienne de Mons
Armoiries
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Canton Fayence
Code commune 83080
Code postal 83440
Maire
Mandat en cours
Éliane Feraud
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fayence
Démographie
Population 864 hab. (2008)
Densité 11 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 32″ Nord
       6° 42′ 54″ Est
/ 43.6922222222, 6.715
Altitudes mini. 235 m m — maxi. 1714 m m
Superficie 76,63 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Mons[1] (Mouns en provençal selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

Géographie

Table orientation Mons.JPG

Village perché, construit sur un énorme rocher, village fortifié, village de caractère et de caractères (de montagnards vivant en autarcie), le village de Mons offre un panorama grandiose sur la mer Méditerranée, les îles de Lérins, les Maures et par temps clair, la Corse.

C'est un village tranquille et accueillant avec ses rues pittoresques, ses maisons robustes bâties en pierres du pays. De la place Saint-Sébastien s'offre un panorama exceptionnel quel que soir le temps et, une table d'orientation vous aidera à rectifier vos connaissances géographiques locales.

La Corse vue de Mons)

Le territoire d'une superficie de 7 663 ha s'étage du confluent de la Siagne et de la Siagnole à 241 m jusqu'au plus haut sommet du Var, la Montagne de Lachens à 1 714 m. Le village est à 814 mètres d'altitude. Il se trouve à la limite supérieure de culture des oliviers sur la moindre terrasse retenue par des restanques ou faïsses, en pleine région de truffes et de miel.

Les gorges de la Siagnole avec ses moulins, ses grottes, sont magnifiques, chargées d'histoire, et propices à la randonnée, les baignades en eau fraîche, la pêche ou au Canyoning.

Sismicité

Il existe 3 zones de sismicités dans le Var :

  • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une patie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abris d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
  • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la Montagne Sainte-Victoire, au Massif de l'Esterel.
  • Zone Ib : Risque faible. Ce rique le plus élevé du département (qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale), concerne 21 communes du nord du département.

La commune de Mons, est en zone sismique de très faible risque "Ia" [2].

Histoire

Préhistoire

Les hommes sont présents à Mons depuis la préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens ou autres formes de tombes. La première implantation connue s'appelait Avaye.

Antiquité

Vers le milieu du Ier siècle après J.-C., les Romains construisent un aqueduc de 41.567 m qui permet de conduire l'eau des sources de la Siagnole[3] à Fréjus. Il est toujours en fonction dans son trajet sur la commune de Mons.

Moyen Âge

La première mention de Mons est retrouvée dans le Cartulaire de Lerins, qui mentionne un 'Fulco de Mons' (1026-1066) qui paye l'albergue et la cavalcade (1249-1252)[4]

  • A la suite de plusieurs épidémies, surtout de peste, de catastrophes naturelles (hiver rigoureux), la population est décimée et , à plusieurs reprises, il faut faire appel à des étrangers de l'arrière pays génois les « Figouns », qui conservent leur dialecte le figoun. Ainsi au milieu du XVe siècle, Antoine de Villeneuve doit à nouveau inviter une quarantaine de familles à venir à Mons. Escragnolles fait de même.
  • 1227 : tremblement de terre de Provence
  • 1260 : premier acte d'habitation,
  • 1348 : épidémie de peste : Avaye-Villevieille abandonné,
  • 1364 : famine,
  • 1391 : sac de Callian par Raymond de Turenne (une des causes possibles du dépeuplement de Mons)
  • 1392-4: épidémie de peste,

Le Figoun et les Figouns

Les Figouns [5]de Mons furent accueillis (contre franchises à payer en retour) en deux périodes  : 1260 et 1468 : ils provenaient principalement de la région de Vintimille (Vallée de la Nervia, de Pigna). En bons maçons, ils participèrent largement à l'édification de la ville et de ses remparts. C'est à leur époque que l'olivier fur introduit dans la région. Ils sont souvent liés à la culture, au commerce et à la préparation des figues (frigoule ou frigoure), d'où leur appellation.

Le Figoun est un mélange non structuré de ligure, de gènois, et de provençal, comme on en retrouve en Corse, ou à Escragnolles, Monaco, Mouans-Sartoux, Biot et même Gibraltar. Les patronymes Bosio, Brosco, Bruzon, Canille, Chappory, Chiappe, Chichon, Durante, Galliano, Machiavello, Massa, Monteverde, Olivero, Parody, Passano, Pisarello, Poggio, Porro, Restano, Risso, Sanguinetti, Traverso, y sont très répandus. Certains monsois s'en servent encore quand ils ne veulent pas être compris par les estrangers !

L'abbé Jean-Pierre Papon[6] (1780) rapporte un des premiers témoignages de ce dialecte : "on croit que c'est l'idiôme des Sarrasins:on se trompe, c'est l'ancien oasis de Gênes". Il fut utilisé jusqu'à la fin du XIX e et a laissé très peu de traces écrites.

Grigeur Guignon, a lagna,
Ou dit je che l' avea de lou ben à la campagna.
I m'an pilla ou ca mea;
I nous m'an lascaon pa un choun.
Mi foun entra misero;
Sa posso me sacatero
La ca, lou ben & la terro
Grigneur guignon, je suis triste
j'avais du bien à la Campagne
on m' a pris ma maison
on n'y a pas laissé un clou,
Je suis dans la misère,
si je puis, je racheterai le bien,
et la maison et la Terre.

En 2007, dans les archives du château de Beauregard, on retrouve une dizaine des feuillets manuscrits anciens, mais impossibles à dater, portant traduction de ce qui semble être des termes de figoun.

Renaissance

  • 1448 : tremblement de terre nord-méditerranéen,
  • 1468 : acte d'habitation ou transaction entre Antoine de Villeneuve et ses villageois, leur accordant des droits nouveaux.
  • 1481 : la Provence est rattachée à la France,
  • 1532 : arrêté municipal interdisant aux hommes et aux femmes de s'embrasser en balant (dansant) !
  • 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy : le comte de Carcès refuse de l'exécuter, Mons se range derrière lui (carcistes) et les Razats (rasés) derrière les Arcs, d'où la suite :
  • en 1590 [7], le 15 novembre, le Duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie, bon catholique, briguant la Provence, poussé par vengeance par Henri de Villeneuve, dit le Cruel, réussit l'exploit de faire monter ses canons jusqu'à Mons, commence le siège du village fortifié, au 5ème jour plusieurs, les femmes le défendent en envoyant des ruches (bruscs) sur les assiégeants et, faute de terre, réparent les brèches avec des matelas de feuilles et de foin. Au 11ème jour les Savoyards pénètrent dans la cité ...une vingtaine d'assiégés furent pendus, et Mons condamné à une amende de 20.000 écus .

Période moderne

  • 1613 : neige abondante,
  • 1629 : peste,
  • 1644 : tremblement de terre Nice-Marseille,
  • 1685 : arrêté municipal interdisant l'achat d'olives (pour éviter les vols sur l'arbre).
  • 1709 : hiver redoutable : les oliviers meurent,
  • 1720 : peste de Marseille,
  • 1744 : maladie du clou (chèvres),
  • 1753 : (sècheresse) arrêté municipal interdisant de prendre de l'eau pour laver, pour bâtir ou fabriquer des chapeaux !
  • 1755 : froid intense,
  • 1762 : grêle dévastatrice,
  • 1767 : affermage des moulins communaux, épidémie de tuberculose,
  • 1770 : plantation d'ormes sur la place saint-Sébastien (voir Sébastien (saint)).
  • 1788 : hiver rigoureux : les oliviers gèlent,

Période contemporaine

  • 1813 : le préfet visite la grotte de la Combrière.
  • 1835 : séparation Tanneron-Callian

La réputation de travailleurs de ses habitants leur avait valu en 1835 le surnom de Chinois de la Provence [8]. En 1970, la création du camp de Canjuers ampute la cité de Mons des territoires de Saint-Marcellin (le blé de Saint-Marcellin était renommé), du Villars et d'une partie des monts du Malay.

  • 1843 : la commune achète du poison contre les loups.
  • 1855 : chômage important,
  • 1860 : création du département des Alpes-Maritimes avec remodelage du département du Var,
  • 1954 : hiver rigoureux.

Résistance

  • les maquis du Malaye : Maquis Vallier, FTP, section Atterrissages-Parachutages S.A.P.) du camp Lafayette[9]...

Blasonnement

Blason ville fr Mons (83).svg

Les armoiries de Mons se blasonnent ainsi :

De gueules au monton d'argent paissant sur une terrasse de sinople, au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.

Administration

Article détaillé : Listes des maires de Mons (Var).
Liste des maires depuis 1971
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1977 Alexandre Valente    
1977 1983 Ernest Audibert    
1983 2001 Alfred Rolland    
2001 2008 Roger Pelassy    
2008 en cours Eliane Feraud    

Démographie

Les habitants de Mons se nomment les Moussencs.

Évolution démographique
1698 1728 1765 1806 1817 1821 1836 1838 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1884 1886 1891 1896 1898
849 948 935 1021 [10] 1041 [11] 1078 1120 1099 1094 [12] 947 1029 1029 [13] 975 973[14] 1005 1000 829[15] 889[16] 866 852[17] 769[18] 764
Évolution démographique
1900 1905 1910 1913 1920 1936 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
764[19] 773 703[20] 731 500 450 350 204[21] 226 239 291 459 671 863 [22]

Curés de Mons

  • 1673-1705 : Anglési Laugier
  • 1705-1713 : Jordany
  • 1705-1707 : Rossel
  • 1710-1713 : Jourdan
  • 1713-1736 : Raynaud
  • 1728-1734 : Pélassy
  • 1746-1782 : Jordany
  • 1750-1755 : Pélissier
  • 1782-1825 : Pélacy
  • 1838-1846 : Rebuffel François
  • 1868-1881 : Jean Rebuffel
  • 1884-1891 : Martel[23]

Jumelages, parainages

  • Gurbesti, Roumanie, village adopté.
  • Mons parraine depuis 2001 le remorqueur côtier 'Buffle' de la Marine Nationale [24] et ceci, afin de remémorer le temps où les Monsois entretenaient un feu en face de l 'Eglise Notre-Dame de la pitié afin de servir d'amer aux bateaux entrant dans le port de Saint-Raphaël de nuit ou par mauvais temps.

Patrimoine bâti [25]

Préhistoire

Néolithique, Chalcolithique : Castrum, Dolmens, Habitats fortifiés, Tumulus, Tombes en Bloc, Grottes sépulchrales.

Les Habitats fortifiés

Dolmens (Chalcolithique) et autre tombes collectives

Article détaillé : Dolmens du Var.

Toujours ouvertes vers le couchant, parfois à double chambre (cella), la première pour les dépouilles récentes, la seconde pour les 'réductions'. Les deux sont précédées d'une antichambre. Le nombre des dents retrouvées sur place permet d'évaluer le nombre de sépultures.

L'âge Celbano

Mons fait partie de cette circonscription dépendant de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille.

Aqueduc romain de Mons à Fréjus

Article détaillé : Aqueduc de Mons à Fréjus.
Des sources vauclusiennes du Neissoun et sa partie initiale
À la Roche-Taillée ou Roquetaillade
À Fréjus dans le domaine de San-Peyre

Transition vers le Moyen Âge

les Castrum

Post-Médiéval

Architecture religieuse

Châteaux

Le château primitif du XIIIe
Les autres châteaux

Il existe en rive droite de la Siagne, entre la Siagne de la Pare et le Miron, en face du bois des Malines, un lieu dit 'château de l'enfer' où on retrouve quelques pierres perchées en haut d'un piton rocheux. On ne dispose cependant d'aucune information à son sujet.

Infrastructures

Aqueduc de Riens ou de Saint-Pierre (XVIe)
Aqueduc des Ferrages (XVIe)


Aqueduc de Beauregard (XVIe)
Petit aqueduc du château de la Lubi (XVIe)

Passé récent

Infrastructures

Sources, fontaines et lavoirs
les Ponts
La pierre sèche [26] : Cabanes (Bories), Cabanons, Apiés, Puits couverts[27].
Les Tours-Pigeonnier
Moulins, usines et barrages

Époque Moderne

La conduite moderne de doublement de l'aqueduc romain dite canal Jourdan (1894)

Patrimoine naturel

Grottes [28] et Canyons

Grottes, avens, réseaux, avens failles, résurgences (près de 150)

Ajustadous, Canebières, Combriere, Esclapon, Peintures, Pestiférés, Peygros, Tranchée ...

C'est dans la grotte des Mouches, sur le fil que s'étaient réfugié les déserteurs de la guerre de 1914-1918.

Pertes et résurgences

Elles sont trop nombreuses pour être toutes énumérées

  • en ville : perte du Vallon rouge dans le premier virage vers le col de Val Ferrière,
  • sur le fil :
    • il existe au moins trois sources notables en amont du Neissoun, mais insuffisantes pour approvisionner l'aqueduc.
    • lieu-dit 'les pertes du fil' au nord du village au niveau de la Tuilerie,signalé sur la carte IGN,
    • il est fréquent que le Fil coule au-dessous du pont des Veynes, mais reste sec au niveau du Neissoun,
    • les chasseurs parlent d'une perte qui nécessite un débit suffisant, sans doute pour amorcer un siphon.
  • sur la Siagnole :
    • la Siagnole disparait par endroits pour réapparaître plusieurs centaines de mètres plus loin, une centaine de mètres en amont du confluent avec la Siagne.
    • Les résurgences sont très nombreuses, parfois volumineuses (trou du Bœuf) : on les reconnaît à la différence de température de l'eau.

Faune, Flore, Chasse, Pêche, Protection de la Nature, Natura 2000 [29]

La démarche Natura 2000

  • Suite au constat inquiétant d’une biodiversité en régression voire en disparition au niveau planétaire, l’Union Européenne a décidé d’enrayer le processus. La démarche Natura 2000 consiste à favoriser, sur les sites éligibles, le maintien de la biodiversité tout en tenant compte des exigences socio-économiques dans une logique de développement durable.

Ainsi, l’Union Européenne a été amenée à adopter deux directives : l’une en avril 1979 concerne les oiseaux, l’autre en mai 1992 concerne certains habitats naturels, pour donner aux États membres un cadre commun d’intervention en faveur de la préservation des milieux naturels et des espèces.

  • La directive Habitats du 21 mai 1992, dite directive 92/43/C.E.E. dont relève le site FR 9301574 " Gorges de Siagne ", prévoit la conservation des habitats de la faune et de la flore sauvages. Elle est inspirée de la Convention de Berne de 1989 relative à la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels en Europe. En application, elle prévoit la création d’un réseau écologique européen de Zones Spéciales de Conservation (ZSC).
  • Cette directive s'appuie sur 6 annexes et particulièrement sur l'annexe II "espèces faisant l'objet de mesures de conservation" et l'annexe IV "espèces faisant l'objet de mesures de protection strictes".
  • La France recèle de nombreux milieux naturels et espèces qui relèvent de cette directive et qui ont fait l’objet d’un recensement mené sous l’égide du Museum National d’Histoire Naturelle. A partir de ce recensement, la directive a conduit à la création d’un réseau Natura 2000 en 2006 qui reprend les objectifs fixés par la Convention sur la diversité biologique adoptée lors du « Sommet de la Terre » à Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée par la France en 1996.
  • Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique, tout en respectant les activités humaines. Concrètement, la démarche Natura 2000 ne consiste pas à créer des sanctuaires de nature mais à assurer la conservation ou le rétablissement d’espèces et d’espaces naturels reconnus d’intérêt communautaire par la mise en œuvre d’un développement durable conciliant exigences écologiques et exigences économiques, culturelles et sociales. Aussi, la directive habitats se veut être une directive de gestion à partir d’une approche contractuelle privilégiant la concertation avec tous les interlocuteurs concernés.

Le site FR 93 01574-2005 "Gorges de Siagne"

S’étend des sources du fleuve à Escragnolles à Auribeau-sur-Siagne sur une superficie d’environ 5300 ha. Au titre de la directive européenne 92/43/C.E.E. dite « Habitats », ce site a été retenu notamment en raison de son complexe de gorges parfois très profondes constituant une zone d’accueil pour de nombreuses espèces. La combinaison de facteurs climatiques et géologiques a permis à la Haute Siagne de conserver son caractère sauvage. Située à un carrefour associant climats montagnard et méditerranéen et substrats calcaire et cristallin, elle se caractérise par une grande diversité biologique pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

On distingue six grands types de milieux naturels sur le territoire de la Haute Siagne :

  • Les milieux souterrains (grottes et cavités)
  • Les milieux saxicoles (falaises et éboulis)
  • Les milieux aquatiques (Siagne, Siagnole, Siagne de la Pare, et leurs sources)
  • Les milieux humides (fonds de vallées et les gorges)
  • Les milieux forestiers fermés (chênaie pubescente, chênaie verte, châtaigneraie, hêtraie, charmaie, suberaie, mimosa, landes, maquis et garrigues)
  • Les milieux ouverts (oliveraies, zones de cultures, pelouses, formations arbustives)

Ce site abrite 23 habitats d’intérêt communautaire dont 7 d’intérêt prioritaire avec plus de 80 espèces de la faune protégées (hors oiseaux), une cinquantaine d’oiseaux protégés et 24 espèces végétales protégées.

Le S.I.I.V.U. (Syndycat Interdépartemental, Intercommunal à Vocation Unique) de la Haute Siagne a été désigné successivement opérateur du site pour élaborer et faire valider le DOCOB, puis animateur pour la gestion du site tant de l’hydrosystème que des milieux terrestres. Il a des comptes à rendre à l’Etat quant au travail effectué et aux résultats obtenus.

Les restanques ou faïsses

Mons Ferrages-neige-01.jpg

l' olivier

Le Chêne

Quant au plus gros chêne vert de Mons, il se trouve aux Hauts-Campestres

les Figues

Le chanvre cultivé à Mons

Les fleurs à parfum

Truffes (rabasses)[30]

  • Truffe : la référence = tuber melanosporun (ou truffe noire, en hiver) à ne pas confondre avec tuber brumale (truffe musquée), puis la maienco (grise, au printemps), et aestiven (truffe d'été ou de la Saint-Jean, claire) sont souvent remarquables. Tuber magnatum (truffe blanche d'Alba) est très rare dans nos contrées.
  • Pour trouver les truffes, soit on repère à vue une gerçure (craqueleure de la terre), soit la 'mouche à trufes' (suillia fuscicornis) sur un brûlé (ou cramadis), sous une garouille (bouquet de jeunes chênes), soit on utilise un animal (chien, porc) dit trouveur : le ramasseur (caveur) fouille alors la terre avec son piochon (ou fessou, covadou, fouji) en respectant le mycellium (racines) , brosse la peau (ou péridium), la tranche (canife) pour examiner la chair (glébe), avant de la mettre dans sa 'saquette' en toile.

Attention : brûlé ne signifie pas necessiarement truffière, et il existe des truffières sans brûlé. Ce brulé résulterait d'une action antimitotique et 'coumarine-like' du mycellium, mobilisant les ions K- et Ca++. Par ailleurs les murs en pierre sèche, en réverbérant le soleil ont une action adjuvante par leur effet 'four solaire'. Petit détail : les lapins adorent les truffières, pardon , les truffes!

  • avant la création du camp , l' O.N.F amodiait 400 ha de bois pour sa recherche dans la partie ouest du camp (Vérignon) pour 30.000 F
Prix moyen du kilo de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Carpentras
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
30 F 30 F 50 F 32 F 40 F 50 F 110 F 200 F 100 F
Prix moyen du kilo de truffes cueillies sur le plateau de Canjuers et vendues sur le marché de Riez
1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963
28 F 23 F 63 F 40 F 45 F 50 F 80 F 150 F 110 F
  • En Périgord, en 1982, la truffe se vandait 5 francs le kilo, soit 25 euros actuels.
  • actuellement, et pour la même somme, vous ne pouvez acheter une demi truffe (et petite, en plus!).

Le miel (Apiés, bruscs)

Autres

Patrimoine intellectuel et humain

Musées

Traditions

  • Sainte-Maxime est la 'sainte patronne' de Mons,
  • Février, 1er week-end : Sainte Agathe, fête des femmes,
  • juin : messe à la chapelle de Saint Marcellin (camp de Canjuers),
  • Juin,15 : fête du Patrimoine,
  • Juin, 29 : Chapelle Saint Pierre à Riens = petit roumavagi (pour voyage à Rome)
  • Août, 15 : fête patronale de Notre-Dame.


Personnalités liées à la commune

Il est tout à fait impossible de citer tous les membres illustres de la famille de Villeneuve[34],[35],[36],[37],[38] (une des plus grande de France : près de 1400 membres authentifiés regroupée en 'branches' avant 1900, avec des descendants survivant de nos jours : Ampus, Arcs, Bargemon, Barrême, Bouliers, Beauregard, La Berlière, Bourgogne, Callian, Cananilles, Carros, Clemensane, Clumanc, Esclapon, Espinouse, Flayosc, Granges, Grasse, Gréolières, Hollande, Lascaris, Mons, Montignan, Monvoisin, Oppio, Ramatuelle, Revest, Roque, Russie, Saint-Cézaire, Séranon, Source, Tartonne, Trans, Thorenc, Tourrettes-lès-Fayence, Tourrettes-lès-Vence, Vauclause, Villevieille, et qui a fourni au cours des siècles : ceux de Mons avaient pour fiefs : Avaye, Beauregard, Cananilles, Esclapon, Gaut(d), Pibresson, Saint-Jean, Saint-Marcellin, Saint-Pierre, Tansonive...

  • de la grande famille sont issus :
  • des croisés : Pons de Villeneuve, Arnaud de Villeneuve
  • une sainte : Sainte Roseline (Abbaye, Les Arcs, chapelle au château de Beauregard ...)
  • un excommunié : Pierre Romieu de Villeneuve, en 1291,
  • des hommes et des femmes d'église : prêtres, abbés, chanoines, prieurs, évêques, mères supérieures ...
  • des membres et dignitaires de la plupart des grands Ordres : Malte, Hospitaliers, ...
  • des hommes de guerre : Pierre Charles, Jean-Baptiste, Silvestre de Villeneuve-Esclapon, contre-amiral à la bataille de Trafalgar,
  • des hommes politiques (maires, préfets, conseillers),
  • des hommes de lettres (archéologues, historiens),
  • malheureusement des victimes de la Révolution,
  • le fief de Beauregard est actuellement tenu par les De Clarens.

Il est à noter que les Villeneuve sont surtout sur Trans, et dans la région sur Tourrettes. Mons n'a que la branche des Villeneuve de Beauregard et la branche des Villeneuve de Mons et du Gaut. Autres personnalités liées à la commune :

  • Pierre Porre maire de 1904 à 1908 et conseiller général jusqu'à sa mort en 1919
  • Théophile Jourdan, mairie de Mons et conseiller général
  • Alfred Rolland (1922- 2003 ) maire de Mons et conseiller général.(modif MG)
  • Jean Vadon, entomologiste, 1904 - 1970

etc. Il faut ajouter depuis quelques années, les résidents occasionnels du Domaine de la Gray, de multiples nationalités, aux activités professionnelles évoluées, médecins, professeurs, pilotes qui se sont passionnés pour Mons, au point de participer à la vie touristique du village.

Curiosités

Sources

  • Solakian D. : Une communauté paysanne de Provence pendant la Révolution : Mons, Var, 1789-1795, Maîtrise d’Histoire, Paris-Sorbonne, Janvier 1969
  • Garcin E., : Dictionnaire historique et topographique de la Provence ancienne et moderne, 1838 (2), chez l'auteur, Draguignan, réimpression : Chantemerle Ed., Nyons 1972.
  • Achard M., Description historique, géographique, topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne & moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d' Orange, du Comté de Nice, etc., tome 2nd, P.J. Calmen Imp. Aix, 1788
  • Disdier J.B. (Abbé), : Description historique du diocèse de Fréjus : Manuscrits de Girardin (1748) et d' Antelmy (1676, en latin), Latil C & A Imp., 1872.
  • Jeancard R. : Les Seigneuries d'outre-Siagne, Robaudy Ed., Cannes,1952
  • Germain M. : Les confins du Haut-Var autrefois, Pégase Ed., Mons, 1992, (ISBN 2-9506356)
  • Germain M. : A la découverte du pays de Fayence, ed. Lyonnaises d'art et d'histoire, Lyon, (ISBN 2-8414-7012-1)
  • Germain M. : Le pays de Fayence (Alan Sutton 2002)

Notes et références

  1. (fr) Historique sur le site officiel de la commune de Mons
  2. sismicité du Var sur le site de la préfecture
  3. Etienne M. : Les sources de la Siagnole de Mons, Thèse Doct. 3ème cycle, 1987, Univ. Sc. et Tech. du Languedoc, Montpellier
  4. Borréani M.: Mons, fiche descriptinve n°1003, Centre Archéologique du Var, Toulon, 2007.
  5. Toso F. : Da Monaco a Gibralterra : storia, lingua e cultura di villagi e citta-satto génovesi verso occidente, Toso, Le Mani Ed., Genova, 2004, (ISBN 88-8012-282-7)
  6. Papon J.-P. (Abbé) :, Voyage littéraire en Provence, Lib. Barrois, Paris, 1780, p.231-232
  7. Germain M.: Le siège de Mouns, Parpaillon Ed., Gonfaron, 2000, (ISBN 2-912938-13-9)
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  19. Joanne A.: Géographie du département du Var -7e édition- , Hachette Ed., Paris 1900
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  27. voir : Pierre Sèche
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  30. Aubert C., La politique d'installation des camps militaires : le cas particulier du polygone de tir de Canjuers, Université de Nice-Toulon, faculté de Droit (mémoire de D.E.S. d'administration des collectivités locales), 1984.)
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  34. Juigné de Lassigny E.M. (Le clerc de )Histoire de la maison de Villeneuve en Provence, Lyon, Rey A., Ed., 1901-1902
  35. Régis Valette : Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2007
  36. Séréville E.,et coll.: Dictionnaire de la noblesse française, 1975
  37. Guerre N.: Noblesse 2001, , 2001
  38. Vaulchier J. (de): Armorial de l'Association d'entraide de la noblesse française, 2004.

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