BN-Opale Plus

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Bibliothèque nationale de France

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Le logo de la Bibliothèque nationale de France arbore une sorte d'accolade ouvrante.

La Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est l'institution française chargée de la collecte du dépôt légal. Elle est à ce titre la plus importante bibliothèque de France. Elle a le statut d'établissement public. Ses activités sont réparties sur huit sites, dont le principal est la bibliothèque du site François-Mitterrand, située dans le 13e arrondissement de Paris, sur la rive gauche de la Seine.

Elle comprend quatorze départements[1] et plusieurs collections conservées sur ses cinq sites parisiens, dont un nombre total de 14 millions[2] de livres et imprimés (10 millions à Tolbiac), qui s'accroît d'environ 130 000 volumes par an au titre des achats et du 1er exemplaire du dépôt légal[3] et près de 12 000 incunables[4]. Elle conserve aussi plusieurs millions d'autres articles tels que périodiques, manuscrits (dont plus de 10 000 manuscrits enluminés médiévaux[5]), cartes, estampes, photographies, monnaies, documents musicaux, des arts du spectacle, sonores, vidéos, multimédias, numérisés ou informatiques[6]. Hors de Paris, elle inclut la maison Jean Vilar à Avignon et deux centres techniques de conservation à Bussy-Saint-Georges et Sablé-sur-Sarthe. Elle est également de plus en plus connue pour sa bibliothèque numérique, Gallica. Les documents mis en ligne sont à l'origine en mode image, mais un nombre croissant d'entre eux font également l'objet d'une conversion en mode texte par OCR. C'est l'une des bibliothèques les plus importantes au monde.

Outre son activité de collecte et d'archivage, la BnF développe également des activités de recherche, de restauration et de diffusion de la connaissance, grâce notamment à l'organisation d'expositions régulières et ouvertes au grand public.

Sommaire

Historique

La Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, Hôtel Tubeuf
La Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, à côté du MK2

La Bibliothèque nationale de France (BnF) tire son origine de la bibliothèque du roi, installée en 1368 au Louvre par Charles V, dans la tour de la Fauconnerie, et donc l'inventaire dressé par Gilles Mallet[7], premier libraire du roi, comprenait 917 manuscrits. Toutefois, considéré comme un bien privé, elle sera dispersée après la mort de Charles VI (1380-1422), sous l'occupation anglaise, et ce qui en reste est prisé en bloc en 1424 pour 1 220 livres par le duc de Bedford, régent du royaume, qui l'emporte ensuite en Angleterre. Sur les 100 volumes retrouvés 60 sont conservés au département des manuscrits. C'est seulement à partir du règne de Louis XI (1461-1483) que la bibliothèque du roi connaît une certaine continuité, sans dispersion des collections. La bibliothèque, un temps transférée à Amboise par Charles VIII (1483-1498), puis à Blois par Louis XII (1498-1515), qui lui donne une véritable importance, est respectivement augmentée par ces derniers de la bibliothèque des rois d'Aragon saisie à Naples et de manuscrits de la bibliothèque milanaise des Visconti et des Sforza. Elle est réunie en 1544 à celle de Fontainebleau, fondée en 1522 par François Ier (1515-1547), qui en confie la garde à Guillaume Budé et institue le dépôt légal en 1537, puis de nouveau installée à Paris, en 1568[8], par Charles IX (1560-1574), où elle subit les vicissitudes des guerres de religion. Après plusieurs déménagements dans le quartier de l'Université sous Henri IV (1589-1610), du collège de Clermont en 1595, au couvent des Cordeliers en 1604, puis en 1622, sous Louis XIII (1610-1643), à l'église Saint-Côme près de la Sorbonne, elle est installée en 1666, par Colbert, dans deux maisons voisines de son hôtel de la rue Vivienne[9]. Sous sa protection, elle connaît pendant le règne de Louis XIV (1643-1715) un important développement et est ouverte au public en 1692. Une fois nommé garde de la Bibliothèque du roi, l'abbé Bignon obtient du Régent (1715-1722), en 1720, son déplacement à proximité, dans la partie du palais Mazarin de la rue Richelieu, devenue l'hôtel de Nevers[10] (ce qui correspond au « site Richelieu » actuel)[11], où il l'organise en 5 départements. En 1733, sous Louis XV (1715-1774), Robert de Cotte, puis son fils, entreprennent la fermeture par deux ailes de la cour d'honneur. Devenue Bibliothèque nationale puis impériale ou royale au fil des changements de régimes que connaît la France à partir de 1789, elle connaît une interruption du dépôt légal de 1790 à 1793 et réunit à nouveau l'hôtel Tubeuf au palais Mazarin en 1833. Puis elle s'aggrandit en 1868 dans les bâtiments reconstruits par Henri Labrouste, comprenant la salle de lecture, avant d'occuper la totalité de l'îlot, à la suite de la conception par Jean-Louis Pascal de la salle ovale inaugurée en 1936. Malgré les redéploiements et rattachements de sites effectués à Paris en dehors du « quadrilatère Richelieu », en 1934 (Arsenal), en 1935 (Opéra) et en 1964 à proximité (bâtiment Louvois), le site historique, parvenu à saturation, connait, sous l'impulsion du président François Mitterrand, un dernier déménagement des imprimés, pour rejoindre en 1996 le site de Tolbiac construit par Dominique Perrault. En 2008 est adjoint à la BnF le site provisoire de La Joie par les livres ; tandis qu'en province La maison Jean Vilar avait ouvert en 1979 à Avignon.

L'évolution de l'établissement est marquée par plusieurs déménagements de collections, dont le dernier a été le plus important, accompagné par une extension des surfaces utilisées, avec de nouvelles constructions, des annexions de bâtiments préexistants, et d'autre part des stockages en profondeur (site Richelieu) ou en hauteur (site Tolbiac). En plusieurs siècles, la bibliothèque a rencontré plusieurs évolutions techniques, dont elle a tenu compte, parfois avec retard. Ces évolutions ont entraîné l'entrée de documents plus variés. Différentes techniques ont également été mises en œuvre dans la constitution de catalogues de plus en plus complexes (catalogues manuscrits et imprimés, fichiers et, depuis 1987, catalogues informatisés). Le statut de la bibliothèque a beaucoup évolué aussi, de la bibliothèque du souverain à un service de l'État jusqu’à un établissement public autonome. La Bibliothèque a aussi diversifié son activité, notamment par l'organisation d'expositions puis d'autres événements culturels tels que colloques. Elle a également développé des actions de coopération avec d'autres bibliothèques, d'abord dans le cadre d'un réseau français, ensuite avec l'étranger.

Surtout, l'histoire de la bibliothèque est celle d'accroissements successifs des collections. Le dépôt légal, étendu successivement à différents types de documents, est la plus importante source d'accroissement. La BnF a bénéficié également de nombreux dons, parfois de dons ponctuels, mais aussi assez souvent de collections constituées. Les échanges de publications sont une autre source d'accroissement, en particulier de publications étrangères. S'y ajoutent des achats (ouvrages neufs, mais aussi parfois vente aux enchères de documents rares). Ces accroissements par achat ont été plus ou moins importants selon les époques, en fonction des crédits accordés à la Bibliothèque.

La BnF a occasionnellement bénéficié de confiscations. C'est surtout pendant la Révolution française que les collections se sont enrichies de cette manière. La bibliothèque a ainsi reçu des fonds entiers, en provenance surtout d'abbayes, de collèges et d'universités supprimés, notamment parisiens. Elle a aussi reçu des documents provenant de pays voisins.

À partir de 1988, la bibliothèque nationale entre dans une phase d'importantes mutations. Le 14 juillet, François Mitterrand, conseillé notamment par Jacques Attali, annonce « la construction et l'aménagement de l'une ou de la plus grande et la plus moderne bibliothèque du monde… (qui) devra couvrir tous les champs de la connaissance, être à la disposition de tous, utiliser les technologies les plus modernes de transmission de données, pouvoir être consultée à distance et entrer en relation avec d'autres bibliothèques européennes[12] ». La coordination de ce projet est confié au journaliste et écrivain Dominique Jamet qui devient président de l'établissement public de la Bibliothèque de France. Le site choisi est dans le nouveau quartier de Tolbiac (XIIIe arrondissement de Paris), au cœur de la ZAC Rive-Gauche, alors le principal secteur de renouvellement urbain de la ville. Le projet architectural de Dominique Perrault est retenu. La nouvelle Bibliothèque nationale de France, achevée en 1995, ouvre au public le 20 décembre 1996 et, après le déménagement de la majeure partie des collections de la rue Richelieu, accueille les chercheurs en octobre 1998.

Statut et missions

La Bibliothèque nationale de France est un établissement public à caractère administratif sous tutelle du ministère chargé de la culture, selon les termes du décret du 3 janvier 1994[13]. Selon ce décret, la BnF a pour mission :

  • De collecter, cataloguer, conserver et enrichir dans tous les champs de la connaissance, le patrimoine national dont elle a la garde, en particulier le patrimoine de langue française ou relatif à la civilisation française.
  • D'assurer l'accès du plus grand nombre aux collections, sous réserve des secrets protégés par la loi, dans des conditions conformes à la législation sur la propriété intellectuelle et compatibles avec la conservation de ces collections.
  • De préserver, gérer et mettre en valeur les immeubles dont elle est dotée.

Ces différentes missions couvrent notamment : la collecte du dépôt légal, et la constitution des collections via d'autres sources; la conservation des collections; leur communication au public; la constitution de catalogue de référence; la coopération avec d'autres établissements, au niveau national et international; la participation à des programmes de recherche, en tant qu'institution scientifique. La BnF organise également des expositions temporaires, aussi bien dans les domaines de la littérature que de l'histoire ou de l'art (estampes, gravures, photographies...), souvent associées à des rencontres et des conférences.

Constitution des collections

Le dépôt légal

Article détaillé : Dépôt légal en France.

La BnF assure la collecte et la conservation du dépôt légal (institué sous François Ier par l'ordonnance de Montpellier du 28 décembre 1537). Dans l'organisation en vigueur, elle collecte tous les documents imprimés déposés par leurs éditeurs, les estampes et photographies, les monnaies, les documents audiovisuels et multimédia ainsi qu'une partie du dépôt légal d'Internet. C'est elle qui recueille le plus de documents à ce titre et la majorité des entrées provient du dépôt légal. Le dépôt légal est également assuré par l'Institut national de l'audiovisuel, le Centre national du cinéma et de l'image animée et les pôles régionaux du dépôt légal.

Les autres sources

Les collections sont également constituées à l'aide d'autres sources que le dépôt légal : les achats (sur marchés, en vente publique ou de gré à gré), les dations en paiement, les dons et legs, les dépôts, les échanges[14].

Conservation et catalogage

La conservation des collections est une des missions essentielles de la BnF. Entre autres, elle relie et restaure des documents anciens. Plus généralement, il s'agit de sauvegarder les collections, d'organiser la conservation préventive et de participer au progrès de la science en matière de restauration et de conservation. En 1978, l'administration de la Bibliothèque nationale aidée du gouvernement met en place le plan de sauvegarde du patrimoine écrit.

La production de catalogues fait partie des missions de la BnF. Ces catalogues permettent d'organiser les collections, et donc de les diffuser auprès du public. La BnF entretient ainsi un catalogue général et continue d'utiliser d'autres catalogues.

La diffusion auprès du public

Communication des collections et renseignement des usagers

Outre la constitution et la conservation des collections, la BnF doit les communiquer au public, tout en respectant les impératifs de ces premières missions, notamment en termes de conservation. Dans cette perspective, la BnF organise cette communication en sélectionnant le public, mais aussi en ne communiquant parfois que les copies de documents les plus fragiles (notamment avec le microfilmage et la numérisation).

Depuis novembre 2005, en complément des renseignements proposés sur place, la Bibliothèque nationale de France assure un service de référence virtuelle dénommé Sindbad, qui fait désormais partie du réseau Si@de (« Service d'information @ la demande »).

Activités culturelles

La BnF peut également faire connaître ses collections en organisant des expositions et d'autres évènements culturels.

La BnF a une longue tradition d'expositions centrées sur ses collections, souvent complétées d'apports extérieurs. Depuis la constitution du nouvel établissement public, elle a renforcé son activité d'accueil de manifestations scientifiques, telles que colloques, conférences, ou plus rarement projections et concerts.

La BnF est également un éditeur. Elle publie principalement des catalogues de ses collections, des catalogues d'expositions et des documents inédits. Certaines de ses productions paraissent en coédition avec des éditeurs privés.

La BnF assure la publication de deux périodiques. Chroniques de la Bibliothèque nationale de France (disponible aussi en ligne[15]) informe ses lecteurs de la vie de l'établissement. La Revue de la Bibliothèque nationale de France, qui a succédé à la Revue de la Bibliothèque nationale, comprend des articles sur l'histoire de la bibliothèque et de ses collections, ainsi qu'à l'histoire des médias et des bibliothèques en général.

Coopération

Nationale

La BnF a aussi dans ses missions la coopération avec les autres bibliothèques françaises. Elle a ainsi noué des relations privilégiées avec d'autres bibliothèques appelées « pôles associés » de la BnF[16]. Ces pôles associés sont de deux sortes :

Au-delà de ce réseau, la BnF assure la fourniture de notices bibliographiques à différentes bibliothèques. En retour, la BnF gère le catalogue collectif de France (CCFr), qui permet de consulter à la fois le Catalogue général de la BnF (voir ci-dessous), le SUDOC (catalogue collectif des bibliothèques universitaires françaises) et d'autres catalogues de manuscrits et d'imprimés.

Elle joue aussi un rôle de formation professionnelle, qui se traduit par l'accueil de stagiaires, l'organisation de journées professionnelles et la diffusion de normes bibliographiques[17].

Internationale

La BnF entretient également des relations avec d'autres bibliothèques et institutions à l'étranger. Elle prête régulièrement ses collections pour des expositions et a souscrit au capital de l'Agence France-Muséums.

La plus connue des formes de coopération est la participation à la « Bibliothèque européenne », bibliothèque virtuelle organisée conjointement par plusieurs bibliothèques européennes, essentiellement d'autres bibliothèques nationales. Ce regroupement a donné naissance à l'initiative pour une « bibliothèque numérique européenne » (BnuE), projet qui associe la plupart des bibliothèques nationales du continent, mais dont le Royaume-Uni s'est toutefois désolidarisé. Dans ce cadre, la BnF a développé depuis l'été 2006 une maquette de la BnuE baptisée Europeana, qui a été ouverte au public en mars 2007 avant de fermer en mai 2008 pour préparer le lancement de la BnuE en novembre.

La BnF a aussi engagé un partenariat avec d'autres bibliothèques de pays francophones en vue de créer une Bibliothèque numérique francophone qui a été présentée à l'été 2008[18].

Après s'être présentée en opposition à Google Books, la BnF adopte, sous la présidence de Bruno Racine, une attitude plus bienveillante avec le site américain . Elle envisage ainsi de lui confier la numérisation d'une partie de ses collections[19],[20]. Toutefois l'établissement a publié deux communiqués de presse indiquant que rien n'était signé pour le moment[21].

La BnF apporte aussi son appui à des bibliothèques d'autres pays, en particulier de l'Afrique francophone et d'Amérique du Sud. Elle participe enfin à l'IFLA. Au sein de cette fédération, la BnF participe aux groupes de travail sur les normes de catalogage et est plus spécialement chargée de coordonner le programme PAC (Preservation and conservation)[22], consacré à la conservation et à la sauvegarde des documents anciens ou fragiles.

Activités de recherche

Trois grands types de recherche sont mis en œuvre par la BnF[23] :

  • Une recherche subventionnée et cofinancée par le Ministère de la Culture et le CNRS.
  • Une recherche non subventionnée, propre à chaque département et financée sur leur budget.
  • Une recherche intégrée à des programmes de recherche européens et internationaux.

Pour mener à bien ces recherches, la BnF lance depuis 2003 des appels à des chercheurs français et étrangers à qui elle attribue un soutien financier ou une bourse.

Organisation interne

La Bibliothèque nationale de France est administrée par un conseil d'administration comprenant des représentants de différents ministères : la Culture au titre de la tutelle, mais aussi la Communication, l’Enseignement supérieur, la Recherche, le Budget et les Affaires étrangères (en raison de son activité internationale). Siègent également des membres représentant le monde de la recherche, des représentants élus du personnel et deux représentants des usagers élus par ces derniers, un pour le Haut-de-jardin et un pour les bibliothèques de recherche.

Le conseil d'administration est assisté d'un conseil scientifique ayant un rôle consultatif. En outre, la BnF dispose d’un comité technique paritaire et d’un comité d'hygiène et de sécurité.

Le président de la BnF, nommé par décret pour trois ans, mandat renouvelable une fois, dirige l'établissement, assisté d'un directeur général et de directeurs généraux adjoints. Depuis le 2 avril 2007, Bruno Racine, nommé le 28 mars précédent en Conseil des ministres, est président de la BnF. Jacqueline Sanson est elle, depuis le 5 novembre 2007 directrice générale.

Les services de la BnF sont répartis en trois directions et cinq délégations[24].

  • La direction des collections (DCO) traite les collections et assure les services au public. Elle est divisée en départements documentaires dont la liste est donnée plus loin, site par site.
  • La direction des services et des réseaux (DSR) est chargée de fonctions transversales intéressant tous les départements documentaires et d'autres actions engageant toute la bibliothèque. Elle comprend différents départements :
    • Le département « Information bibliographique et numérique » établit la bibliographie nationale française, enrichit le catalogue, maintient le vocabulaire contrôlé RAMEAU, et s'intéresse à l'archivage des données numériques ;
    • Le département de la conservation assure la conservation et la restauration des documents ; c'est ce département qui gère les services techniques de Bussy-Saint-Georges et de Sablé-sur-Sarthe ; il assure également la numérisation des collections, en particulier pour Gallica et Europeana (bibliothèque numérique européenne) ;
    • Le département de la coopération est chargé des relations avec les autres bibliothèques françaises, gère le Catalogue collectif de France, le prêt entre bibliothèques et Gallica ;
    • Le département du dépôt légal reçoit les imprimés en provenance des éditeurs et imprimeurs, les supports particuliers étant reçus et traités directement par les départements spécialisés (c'est ainsi que le département de la musique reçoit le dépôt légal des partitions, etc.) ; il assure le dépôt légal des documents numériques en ligne dont relève l'archivage du Web ;
    • Le département de la reproduction est chargé de reproduire les documents de la bibliothèque, soit pour transférer le contenu sur un support moins fragile, une microforme ou de plus en plus souvent un support numérique, soit pour satisfaire la demande d'un lecteur ou d'un client de l'extérieur (ces services sont payants) ;
    • Le département des systèmes d'information s'occupe de l'aspect technique des catalogues, de l'intranet de la BnF, des postes publics et des services à distance.
  • La direction de l'administration et du personnel (DAP) regroupe des services indispensables au fonctionnement quotidien de l'ensemble de l'établissement (ressources humaines, finances, moyens matériels).

Les délégations sont rattachées directement au directeur général :

  • délégation à la stratégie ;
  • délégation aux relations internationales ;
  • délégation à la diffusion culturelle, qui s'occupe entre autres de toutes les manifestations culturelles (expositions, colloques, lectures…) ;
  • délégation à la communication ;
  • délégation au mécénat.

Sites et départements

Site Richelieu / Louvois

(M) Ce site est desservi par les stations de métro : Bourse et Palais Royal - Musée du Louvre.

Architecture et locaux

Salle ovale du site Richelieu

Le site historique de la BnF (autrefois appelée « Bibliothèque nationale de Paris » avant la construction et le transfert des collections des Imprimés sur le site Tolbiac) occupe l'ensemble du quadrilatère Richelieu, délimité par les rues des Petits-Champs (au sud), Vivienne (à l'est), Louvois (au nord) et Richelieu (à l'ouest).

Les plus anciens éléments de cet ensemble ont été élevés pour Mazarin par les architectes Pierre Le Muet et François Mansart, à qui on doit les deux galeries, actuellement utilisées comme galeries d'exposition[25]. Les bâtiments ont subi de nouveaux aménagements à partir des années 1720 sous la direction de Robert de Cotte et de l'abbé Bignon. Les modifications ont été peu nombreuses de la deuxième moitié du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle. Une autre phase de grands travaux reprend avec Henri Labrouste à partir de 1854 : ses principales réalisations sont l'actuelle façade de la cour d'honneur et surtout la vaste salle de lecture (dite depuis « salle Labrouste »). Le fronton du bâtiment principal est orné d'une sculpture de Charles Degeorge qui représente la Science servie par les génies.

À Labrouste succède Jean-Louis Pascal, qui poursuit les travaux de la cour d'honneur et conçoit en 1916 la salle ovale qui ne sera toutefois inaugurée qu'en 1936.

Par manque de place, la Bibliothèque nationale a dû s'étendre hors du quadrilatère Richelieu. Elle a ainsi occupé une partie de la Galerie Vivienne pour installer les services du dépôt légal, mais ces locaux ont été abandonnés avec l'ouverture du site F. Mitterrand. Cependant, la BnF utilise encore un bâtiment au 61, rue de Richelieu, à vocation purement administrative, ainsi qu'un bâtiment rue Louvois, construit en 1964 par André Chatelin pour le département de la Musique. L'ensemble Richelieu / Louvois comprend surtout des salles de lecture, des magasins et des bureaux.

Il s'y trouve aussi trois espaces d'exposition : la galerie Mazarine, pour les expositions thématiques, la galerie de photographie (connue aussi comme galerie Mansart) et la crypte, pour de petites expositions.

Départements et collections

Les départements du « site Richelieu / Louvois » et leurs collections
Départements Date
de
création
Contenu Quelques fonds particuliers
Arts du spectacle[Tableau A 1] 1976 Manuscrits, documents iconographiques, maquettes, costumes : 3 000 000 d'objets et de documents Fonds Rondel (constituant la base du département), archives de plusieurs cinéastes dont Abel Gance
Cartes et Plans 1828 1 600 000 documents, notamment documents cartographiques et globes Fonds de cartes réunies par Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville (XVIIIe siècle), fonds anciens du Service hydrographique et océanographique de la marine, collections de la Société de Géographie (en dépôt)
Estampes et Photographies 1720 12 000 000 d'images Dessins d'architectes (Robert de Cotte, Étienne-Louis Boullée), fonds de photographes (Nadar, Cartier-Bresson, Doisneau)
Manuscrits 1720 1 220 000 manuscrits, nombreux imprimés Plusieurs fonds d'intérêt historique et généalogique (collection des provinces de France, collection de Carré d'Hozier, fonds Colbert)
Fonds anciens de plusieurs abbayes parisiennes
Fonds maçonnique
Manuscrits d'écrivains (Balzac, Hugo, Flaubert, Proust, Céline)
Fonds Smith-Lesouëf, fonds d'orientalistes
Monnaies, médailles et antiques 1720 530 000 pièces Cabinet de curiosités de Louis XIV, collections d'antiquités, trésors mérovingiens
Musique (rue Louvois)[Tableau A 2] 1942 2 000 000 de pièces et recueils Fonds Sébastien de Brossard, archives de compositeurs célèbres (Messiaen, Xenakis)
Recherche bibliographique (DRB)[Tableau A 3] 1996 14 000 usuels, 40 000 microformes Néant
  1. La Maison Jean-Vilar, à Avignon, est rattachée au département des Arts du spectacle, mais ses collections sont comptées à part.
  2. La bibliothèque-musée de l'Opéra est rattachée au département de la Musique, mais ses collections sont comptées à part.
  3. Le département de la Recherche bibliographique est commun aux sites Richelieu et Tolbiac.
Une enluminure tirée du manuscrit Fr.9084 (Guillaume de Tyr, fin 13e s.)

Outre les collections indiquées dans le tableau, les départements de Richelieu comptent 2 700 000 volumes d'imprimés (Livres, périodiques et recueils), dont 12 000 incunables.

Le « projet Richelieu »

Depuis le déménagement des imprimés vers Tolbiac, la BnF s'est engagée dans un projet de modernisation du site Richelieu, qui comporte plusieurs dimensions :

  • meilleur signalement des documents des sites spécialisés, avec notamment l'informatisation des fichiers des départements de Richelieu, le transfert de notices de BN-Opaline vers BN-Opale Plus (rebaptisé en janvier 2009 le « Catalogue général de la BnF »), l'utilisation de normes nouvelles pour la description électronique des manuscrits ;
  • vaste opération de rénovation et de réaménagement des différentes salles ;
  • redéploiement des espaces et des collections.

Le premier de ces chantiers est désormais bien avancé. Pour la rénovation et le redéploiement, les travaux ont été confiés à Bruno Gaudin et ont débuté en 2009 ; ils doivent s'achever en 2014[18].

À terme, il est prévu que le département des Arts du Spectacle s'installe dans l'actuel musée du département des Monnaies, médailles et antiques, qui sera réorganisé. La salle Labrouste rénovée deviendra à terme la salle de lecture de l'INHA. Quant à la salle Ovale, elle doit devenir un espace de consultation servant d'introduction aux différents départements spécialisés, et qui sera largement accessible, comme le haut-de-jardin.

Site François-Mitterrand (Tolbiac)

Architecture et locaux

(M) Ce site est desservi par les stations de métro : Bibliothèque François Mitterrand et Quai de la Gare. Plans et vues satellite : 48°50′1″N 2°22′34″E / 48.83361, 2.37611

La BnF site Tolbiac vue depuis la rive droite
Tour Nord-Est du site

À Tolbiac, la bibliothèque François-Mitterrand, également appelée « très grande bibliothèque » (parfois abrégé en TGB), occupe un site de 7,5 hectares pour une esplanade de 60 000 m². L'œuvre de Dominique Perrault est notamment caractérisée par quatre grandes tours angulaires de 79 m chacune qui correspondent symboliquement à quatre livres ouverts. Chaque tour porte un nom :

  • Tour des temps
  • Tour des lois
  • Tour des nombres
  • Tour des lettres.

Le centre du bâtiment est occupé par un jardin de 12 000 m² fermé au public, mais qui contribue, situé à la hauteur du déambulatoire du rez-de-jardin, à donner une image de calme au milieu de l'ambiance bruyante de la ville. Les arbres qui composent ce jardin sont des pins de la forêt de Bord récupérés adultes là où une carrière devait les faire disparaître, et transportés en convoi exceptionnel. Dès leur transplantation, ils furent haubanés car le réenracinement est délicat avec des sujets adultes. Il ne s'agit en aucun cas d'arbres importés de l'étranger.

Sous ce niveau se trouvent encore deux niveaux utilisés, dont le plus bas est occupé par une rue intérieure destinée à la circulation des véhicules (en particulier les véhicules internes à la BnF et ceux venant livrer le dépôt légal).

L'ensemble des surfaces construites hors-œuvre représente 290 000 m² de planchers.

Avec l'installation à Tolbiac, les chercheurs disposent de places de lectures plus larges et d'un mobilier récent et assez fonctionnel. Le délai de communication moyen dépasse désormais rarement 30 minutes. Cependant l'entrée des salles de lecture est payante.

Depuis 2006, les deux globes de Coronelli sont exposés dans le hall ouest.

La Bibliothèque nationale de France, vue de la rive droite de la Seine. Sur la gauche, la passerelle Simone-de-Beauvoir et sur la droite le pont de Bercy.

Salles de lecture, d'exposition et de conférence

Le site de Tolbiac de la BnF donne accès à deux type de salles de lecture : les salles du Haut-de-jardin sont accessibles à toute personne âgée de seize ans ou plus, sous réserve d'acquitter un droit d'entrée, soit pour un accès ponctuel, soit sous forme d'abonnement annuel. Le Rez-de-jardin ainsi que les salles de lecture des autres sites ne sont utilisables qu'après accréditation sur justification de la recherche, et moyennant paiement (carte de quinze jours ou carte annuelle). Certaines personnes peuvent toutefois être exonérées ou payer un tarif réduit, notamment les étudiants. La salle P du Rez-de-jardin comprend aussi l'Inathèque, espace de consultation des collections de l'Institut national de l'audiovisuel. Cette salle abrite aussi une antenne du Centre national du cinéma et de l'image animée pour la consultation des Archives françaises du film.

Le site de Tolbiac comporte deux espaces d'exposition, une « grande salle » et une « petite salle ». En outre, une exposition permanente dans le hall est propose une présentation générale de l'établissement. Un grand et un petit auditorium permettent d'organiser des réunions professionnelles, des colloques, des conférences, des lectures ou des concerts.

Collections

Les collections de Tolbiac comprennent un fonds de libre accès et des collections patrimoniales, et occupent en tout 385 km linéaires de rayonnages. Le fonds de libre accès, présent à la fois en Haut-de-Jardin (bibliothèque d'étude) et en rez-de-jardin (bibliothèque de recherche), contient environ 575 000 volumes (700 000 à terme). Les collections patrimoniales se trouvent dans les différents départements présents à Tolbiac, à l'exception du département de la Recherche bibliographique (DRB). Les quatre départements issus du département des Imprimés et du département des Périodiques conservent les fonds patrimoniaux constitués d'imprimés du XVIe au XXIe siècle. Ils représentent environ 10 000 000 de livres et 350 000 titres de périodiques, dont 32 000 titres vivants français et étrangers. Aux imprimés s'ajoute un important fond de microformes, avec 76 000 microfilms (journaux, livres de grand format) et 950 000 microfiches (ouvrages, thèses).

La Joie par les livres est à l'origine une association loi de 1901 créée en 1963 à l'initiative d'une riche mécène, Anne Gruner-Schlumberger, dans le but de créer une bibliothèque pour enfants moderne dans un quartier populaire. Rattachée à la BnF le 1er janvier 2008[26], elle est en cours de déménagement du boulevard de Strasbourg vers le site de Tolbiac[27]. La Joie par les livres proposait 20 000 documents en libre accès, 1 000 cédéroms et un fonds ancien de 192 000 documents en magasin[28]. Les collections comprennent :

L'ensemble comprend, au 16 juillet 2009, plus de 250 000 documents[29].


Le département de l'Audiovisuel, héritier de la Phonothèque nationale, a lui aussi des fonds patrimoniaux, mais uniquement des supports particuliers, correspondant environ à 900 000 documents sonores, 90 000 vidéogrammes, 250 000 images fixes numérisées et 50 000 documents multimédia.

Le département le plus prestigieux est la réserve des livres rares, qui comprend 200 000 volumes environ. La réserve comprend les incunables, des ouvrages remarquables par leur format (particulièrement petits ou grands), des documents montrant les évolutions techniques, des documents à faible tirage, des livres ayant appartenu à des personnes célèbres, et enfin l'« Enfer » de la bibliothèque, comprenant des ouvrages jugés « licencieux ».

Par ailleurs environ 100 000 textes numérisés peuvent être consultés. Une partie seulement figure aussi sur Gallica ou Europeana, dès lors qu'il n'y a plus de problème de droits.

Départements et salles de lectures

Départements et salles de lecture du site Mitterrand / Tolbiac
Départements Haut de jardin
Bibliothèque d'étude
Rez-de-jardin
Bibliothèque de recherche
Histoire, philosophie, sciences de l'homme
  • Salle J : histoire, philosophie, sciences de l'homme
  • Salle K : philosophie, religion
  • Salle L : histoire
  • Salle M : ethnologie, sociologie, géographie
Droit, économie, politique
  • Salle A : presse
  • Salle D : droit, économie, politique
  • Salle N : économie, science politique, presse
  • Salle O : droit, publications officielles
Sciences et techniques
  • Salle C : sciences et techniques
  • Salle R : histoire des sciences, sciences fondamentales
  • Salle S : sciences de la vie, sciences de l'ingénieur
Littérature et arts[Tableau B 1]
  • Salle F : langues et littératures classiques, arts
  • Salle G : langues et littératures étrangères
  • Salle H : langue française et littératures d'expression française
  • Salle I : littérature de jeunesse
  • Salle T : documentation sur le livre, la presse et la lecture
  • Salle U : langues et littératures étrangères
  • Salle V : linguistique, langue française et littérature d'expression française
  • Salle W : littératures classiques, littératures orientales et arts
Audiovisuel
  • Salle B : audiovisuel
  • Salle P : audiovisuel
Département de la recherche bibliographique (DRB)[Tableau B 2]
  • Salle E : recherche bibliographique
  • Salle X : recherche bibliographique
Réserve des livres rares
  • Salle Y : réserve des livres rares
  1. La Joie par les livres fait partie du département Littérature et arts, mais ses collections sont comptées à part.
  2. Le DRB est commun aux sites Richelieu et Tolbiac.

Site de l'Arsenal

Article détaillé : Bibliothèque de l'Arsenal.

(M) Ce site est desservi par la station de métro : Sully - Morland.

La Bibliothèque de l'Arsenal est installée en 1757 à l'Arsenal par le marquis Antoine-René de Voyer de Paulmy d'Argenson, bailli de l’Artillerie, dans le bâtiment principal, aujourd'hui seul conservé, du site militaire fondé en 1512 par Louis XII (1498-1515), lequel fut réamenagé au début du XVIIème siècle pour Sully qui s'y installe en 1599, décoré à partir de 1645 par Charles Poerson pour le maréchal de La Meilleraye et sa femme[30] et aggrandi de 1715 à 1725 par Germain Boffrand. Elle fut acquise en 1785 par le comte d’Artois et déclarée Bibliothèque nationale et publique le 9 floréal an V (28 avril 1797). Elle est intégrée à la Bibliothèque nationale depuis 1934 et constitue actuellement à elle seule un département. Spécialisée en littérature et, dans une moindre mesure, en histoire, elle offre 48 places de lecteurs, 7 000 livres en libre accès et une collection comprenant (selon son fascicule édité en 2006) :[31] [32]

  • 1 000 000 livres
  • 11 500 titres de périodiques, dont 250 vivants
  • 100 000 estampes
  • 14 000 Manuscrits, dont une riche collection de manuscrits médiévaux provenant des grandes abbayes parisiennes
  • 3 000 cartes
  • 1 000 partitions musicales
  • des fonds spécifiques, dont ceux de plusieurs écrivains et celui des archives de la Bastille.

Le rythme d'accroissement est de 2 000 volumes par an.

Bibliothèque-musée de l'Opéra

Article détaillé : Bibliothèque-musée de l'Opéra.

(M) Ce site est desservi par la station de métro : Opéra.

La Bibliothèque-musée de l'Opéra, créée en 1866 a été installée au sein de l'Opéra Garnier à la suite de son achèvement en 1875 et dotée en 1881 d'un musée. Elle est rattachée à la Bibliothèque nationale en 1935, avec l'apport du fond ancien du Conservatoire de musique, puis au département de la Musique créé en 1942. Elle tient son origine dans la bibliothèque musicale et les archives de l'Opéra national de Paris depuis sa création en 1669. Elle conserve donc encore aujourd'hui un fonds ancien important (partitions, mais aussi maquettes et costumes). La bibliothèque-musée a beaucoup de documents sur la musique et plus encore sur la danse, avec les Archives internationales de la danse.

La bibliothèque-musée de l’Opéra conserve près de 600 000 documents dont :

Sites non parisiens

La maison Jean Vilar à Avignon

À Avignon, la BnF dispose de la maison Jean Vilar, rattachée au département des arts du spectacle. Elle abrite depuis 1979 une bibliothèque spécialisée sur tous les arts du spectacle : théâtre, danse, opéra, cinéma, cirque, clowns, marionnettes, mime, music-hall, fêtes et variétés et sur les textes du répertoire classique et contemporain, français et étranger, les archives du metteur en scène et celles du Festival d'Avignon in et off, soit[33] :

Le centre technique de Bussy-Saint-Georges

La BnF est implantée à Bussy-Saint-Georges, dans un bâtiment qu'elle partage avec le Centre technique du livre de l'enseignement supérieur. Le site de Bussy sert à la fois :

  • pour les restaurations nécessitant plus de place ou des matériels spécifiques ;
  • de centre de recherche pour la conservation des documents ;

Le bâtiment a été construit en 2005 par Dominique Perrault[34]. Les exemplaires supplémentaires du dépôt légal des imprimés étant employés aux échanges internationaux ou remis à d'autres bibliothèques françaises selon le genre du document envoyé, de 1996 à juillet 2006 (janvier 2004 pour les périodiques)[35], l'un d'eux était conservé au centre technique de Bussy pour constituer une collection de secours, ne devant en principe pas servir. Celle-ci a été interrompue depuis la réforme du dépôt légal par le décret n° 2006-696 du 13 juin 2006, qui a porté le dépôt éditeur de 4 à 2 exemplaires et le dépôt imprimeur de 2 à 1[36].

Le centre technique de Sablé-sur-Sarthe

Le centre technique Joël Le Theule de la BnF, installé depuis 1978 au château de Sablé-sur-Sarthe, qui fut remanié à partir de 1715 par Jean-Baptiste Colbert de Torcy, est consacré à la restauration de documents fragiles. (Voir Sablé-sur-Sarthe#Château de Sablé : centre technique de la BnF)

Sites abandonnés

L'annexe de Versailles

La Bibliothèque nationale a fait construire à Versailles un premier bâtiment (1932-1934), puis un deuxième (1954), en particulier pour conserver des périodiques et des collections en double[37]. Au départ, il ne s'agissait que de lieux de conservation, mais une salle de lecture s'y est ouverte par la suite. Ces bâtiments ne sont plus utilisés depuis 1998.

L'ancien centre technique de Provins

Un centre de restauration avait été créé à Provins pour la restauration et le transfert de journaux sur microfilms. Le site de Provins a été fermé en 2002[38].

Site du boulevard de Strasbourg

(M) Ce site est desservi par les stations de métro : Strasbourg - Saint-Denis et Château d'Eau.

Rattachée à la BnF en janvier 2008, la Joie pour les livres était installée dans un immeuble du boulevard de Strasbourg, désormais fermé au public depuis le 15 juillet 2009[27].

Les catalogues

La Bibliothèque nationale de France a élaboré et enrichi successivement ou simultanément plusieurs types de catalogues. Seront présentés ici les principaux catalogues mis à disposition du public.

BnF-Catalogue général

Le Catalogue général de la BnF est le principal catalogue informatisé. Il s'appelait à l'origine « BN-Opale » et recensait en principe toutes les collections patrimoniales. Il a été constitué pour les livres issus du dépôt légal et les acquisitions depuis 1987, auxquels ont été ajoutées les notices rétroconverties du Catalogue général des imprimés et de ses suppléments. Par la suite, il a pris le nom de « BN-Opale Plus » quand d'autres données y ont été ajoutées. Marque déposée à l'INPI jusqu'en 2009, BN-Opale Plus a été rebaptisé « Catalogue général de la BnF » en janvier 2009. Son contenu devrait être accessible également dans WorldCat suite à un accord passé avec Online Computer Library Center[39].

Parallèlement, un autre catalogue informatisé, BN-Opaline, avait été conçu pour signaler les collections spécialisées des autres sites, notamment Richelieu, mais aussi des documents n’appartenant pas à la BnF, en particulier des fonds musicaux et des manuscrits littéraires. Il était initialement diffusé non en interface Web mais sous Telnet, avant de passer ensuite en interface Web. BN-Opaline était constitué de plusieurs bases, chacune ayant ses propres champs, ce qui représentait alors un avantage pour traiter des collections inhabituelles (manuscrits, partitions, films, etc.). Depuis mai 2007, date de sa fermeture, le contenu de BN-Opaline a été pour l'essentiel intégré dans le Catalogue général de la BnF ou dans le CCFr pour les documents hors BnF.

Le Catalogue général de la BnF contient aujourd'hui plus de 10 millions de notices bibliographiques, et plus de cinq millions de notices d'autorités qui décrivent les auteurs, les sujets, les œuvres. Il contient aujourd'hui les notices des livres et périodiques conservés dans les différents départements de la BnF, en magasin et en accès libre, quels que soient leurs types et leurs supports. Il s'est ainsi enrichi des notices des documents spécialisés et référence des documents iconographiques (estampes et photographies), des documents cartographiques, des objets (cuivres et bois gravés, pierres lithographiques, tissus…), et une partie des partitions imprimées et manuscrites. Enfin, on y trouve des documents numérisés par la BnF et disponibles dans Gallica, une partie des microfiches et microfilms, et une partie des périodiques électroniques dont la BnF possède aussi la version imprimée.

Constitué par plusieurs strates d'informatisation successives, et alimenté par une grande diversité de sources, il présente des données d'une qualité inégale et de nombreux doublons. Les notices dont il s'enrichit aujourd'hui sont beaucoup plus complètes que celles qui ont été créées par conversion des anciens catalogues imprimés ou sur fiches. Différentes équipes de la BnF se consacrent quotidiennement à la correction des notices et à l'amélioration des données.

BnF-Archives et manuscrits

BnF-Archives et manuscrits est le catalogue des fonds d'archives et de manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Il est en ligne depuis octobre 2007. Il comprend les descriptions des fonds de manuscrits du département des Arts du Spectacle ainsi que celles, en cours de rédaction, des manuscrits du département des Manuscrits de la BNF. Depuis peu il comprend aussi les manuscrits de la bibliothèque de l'Arsenal. Il utilise le format XML et les règles de catalogage des manuscrits de la DTD EAD de 2002. Certains fonds ou collections qui n'ont jamais été décrits, y sont catalogués (les acquisition et les dons récents), d'autres qui possèdent un catalogue imprimé, sont rétroconvertis. Ce catalogue complète les catalogues numérisés de la BNF (voir ci-dessus).

Catalogues plus traditionnels

L'existence de ces deux catalogues informatisés n'ôte pas tout intérêt aux autres types de catalogues, imprimés ou sur fiches, présents à la BnF, même si ces types de catalogues sont susceptibles de disparaître ultérieurement. Des catalogues imprimés restent en usage dans différents départements spécialisés, notamment celui des Manuscrits, celui des Estampes ou celui des Monnaies et médailles ; il s'en publie même de nouveaux. Toutefois, l'informatique est aussi utilisée dans ce domaine, puisque d'anciens catalogues, numérisés, sont mis en ligne sur Internet. Il existe également des catalogues sur fiches, à l'Arsenal, à l'Opéra et à Richelieu. Ces fiches devraient être rétroconverties pour figurer à terme dans le Catalogue général de la BnF. À Tolbiac, les catalogues sur fiches sont peu nombreux. Ils restent en usage en salle Y pour la Réserve des livres rares (fichiers des usuels, fichiers par éditeurs ou par provenance), en salle W pour les documents en caractères non-latins (certains de ces fichiers sont également numérisés sur Internet), enfin en salle X pour les fichiers par sujets jusqu'en 1980.

Les ressources numériques

La Bibliothèque nationale de France développe l'offre de ressources numériques à destination de ses publics sur place et distants. Seront présentés ici les principales ressources mises à disposition du public autres que ses catalogues cités ci-dessus.

Gallica

Logo de Gallica
Article détaillé : Gallica.

Gallica est la bibliothèque numérique de la BnF, proposant plus de 160 000 documents de toute nature en mode image ou en mode texte. Initialement conçu pour les seules collections de l'établissement, Gallica propose aussi des documents d'institutions partenaires et, depuis 2007, des livres numériques proposés par des éditeurs.

Les Signets de la Bibliothèque nationale de France

Répertoire encyclopédique de sites web gratuitement accessibles, les Signets de la BnF, recensent plus de 7000 ressources choisies pour la qualité de leur contenu. Chaque notice est très régulièrement entretenue au moins une fois tous les trois mois. Si une notice n'a pu être vérifiée dans ce délai, elle est provisoirement retirée du portail afin d'éviter de proposer un contenu obsolète. Les sites sont décrits selon un modèle de données respectant la norme Dublin Core.

Le Guide de recherche en bibliothèque

Ce guide[40] détaille les étapes d'une recherche efficace en bibliothèque. Il propose des chemins de lecture en fonction de ses besoins : une recherche guidée pour ceux qui débutent et un parcours libre pour les autres. Le guide s'enrichit régulièrement de fiches méthodologiques synthétiques classées dans la rubrique « Miscellanées BnF ».

Mandragore, base des manuscrits enluminés de la BnF

La base Mandragore donne accès aux notices de 140 000, en offrant de grandes capacités de recherche et d'indexation. Elle contient plus de 50 000 images numérisées[41].

Banque d'images

La BnF dispose d'une banque d'images dont elle propose la reproduction à titre payant, la réutilisation étant soumise en outre à redevance[42].

Personnel et public

Le personnel de la BnF

L'établissement emploie, tous sites confondus, près de 2 700 personnes, mais cela représente à peine plus de 2 500 équivalents temps plein (ETP)[43]. Les deux tiers environ du personnel sont des fonctionnaires, dont la plupart (près de la moitié du personnel permanent) relève de la « filière bibliothèque » du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Les non-fonctionnaires se répartissent à peu près également (en nombre) entre contractuels et vacataires (payés à l'heure). Ces derniers, des étudiants pour la plupart, cumulent souvent une quotité inférieure à la moitié d'un temps plein. C'est la principale cause de la grande disparité entre les effectifs et le total en ETP.

Depuis le 1er janvier 2007 et sauf cas particulier, le personnel de la BnF n'est plus compté dans les effectifs des fonctionnaires de l'État, mais directement au titre de l'établisement public[44].

Ces données ne comprennent ni les personnes qui travaillent pour le compte d'entreprises privées en vertu d'une concession ou d'une délégation (personnel de sécurité, personnel de la cafeteria…) ni le détachement de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) affecté en permanence à la BnF.

Le public

La salle de lecture du département des Manuscrits, division occidentale
La bibliothèque accueille de nombreux étudiants (Entrée EST)
Détail de l'entrée EST
Entrée EST

En 2007, l'établissement a établi ou renouvelé près de 33 000 cartes annuelles pour le haut-de-jardin et plus de 30 000 titres d'accès pour les salles de recherche, dont 62 % pour un an[45]. Le public de la BnF est en grande partie constitué d'étudiants : parmi les lecteurs accrédités pour les espaces de recherche, près de 60 % déclare venir « pour étude », tandis que leur proportion est estimée à 84 % en Haut-de-jardin d'après les enquêtes de 2005. Le Haut-de-Jardin est donc surtout utilisé par des étudiants de niveau licence tandis que les doctorants se rencontrent davantage dans les salles de recherche, les étudiants de master se répartissant entre les différents niveaux.
Les enseignants et chercheurs représentent la catégorie la plus présente après les étudiants. Un peu plus de 30 % des lecteurs accrédités pour la recherche déclarent venir « pour raisons professionnelles », un bon nombre étant sans doute des enseignants-chercheurs. À côté de ces deux catégories, la BnF peine à attirer le grand public cultivé (à peine 8 % du public des espaces de recherche vient « à titre personnel »), ce qui était pourtant l'un de ses objectifs. En Haut-de-jardin, la proportion est sans doute proche, puisqu'aux 84 % d'étudiants, il convient d'ajouter 6 % de lycéens.

Au sein du public accrédité pour la recherche, un peu plus du quart est de nationalité étrangère, les plus représentés provenant des États-Unis et d'Italie. « Les femmes [y] sont majoritaires et se maintiennent à 53 %[46] ».

Les variations saisonnières d'activité de la BnF s'expliquent largement par la composition du public, avec des différences sensibles entre Haut-de-jardin et espaces de recherche. Le Haut-de-jardin connaît un calendrier proche de celui d'une bibliothèque universitaire : occupation importante pendant l'année universitaire, fréquentation accrue à l'approche des examens, attractivité très faible en juillet et août. La fréquentation très faible en août a d'ailleurs conduit les autorités de la BnF à instaurer à titre expérimental une gratuité des entrées ponctuelles.

Inversement, le Rez-de-jardin connaît un succès plus important en été, seule période où certains chercheurs, habitant la province ou l'étranger, peuvent venir à Paris : il n'est pas rare de voir les 1 900 places du rez-de-jardin saturés à ces époques de l'année. En dehors de ce pic, la fréquentation des espaces de recherche est plus régulière.

Le Haut-de-jardin connaît aussi une variation de la fréquentation au cours de la semaine, les périodes les plus chargées étant le week-end, ainsi que le mardi, jour de fermeture de la Bpi. Le site de Tolbiac est très souvent saturé ces jours-là, le nombre de salles étant limité par rapport à la taille du bâtiment il n'est alors plus possible d'accéder aux collections. Il n'est pas rare, par ailleurs de constater à l'ouverture du site une file d'attente de plusieurs centaines de personnes.

Budget

La structure budgétaire de la BnF a évolué au 1er janvier 2007, l’établissement rémunérant directement à compter de cette date la quasi totalité de son personnel[44]. Le budget de la BnF s'élève à 240 millions d'euros[47] (M€). L'essentiel de ses ressources (192 M€) provient de subventions de l'État, attribuées essentiellement par le ministère de la culture. Les ressources propres sont comparativement faibles, s'élevant à 17 M€ environ[48], les droits d'entrée ne rapportant pas plus de 2 M€ par an[49].

Le budget de fonctionnement représente 200 M€ contre 40 M€ pour l'investissement. Dans les dépenses de fonctionnement, plus de la moitié correspond aux dépenses de personnel. Dans les dépenses d'investissement, l'enrichissement des collections représente 20 M€ environ. La BnF compte les achats de documents dans la section d'investissement, quand d’autres bibliothèques les décomptent en section de fonctionnement, ce qui ne facilite pas les comparaisons. À côté de ces dépenses, 11 M€ sont consacrés aux bâtiments et installations techniques.

Critiques adressées à la Bibliothèque

La Bibliothèque nationale de France suscite souvent des critiques. Celles-ci, provenant d'horizons variés, ont été largement relayées par les médias au début. La force médiatique est un peu retombée, mais certaines de ces critiques subsistent. Elles peuvent être regroupées en trois grandes catégories.

Critiques d'origine syndicale

L'établissement est ainsi mis en cause par les syndicats[50]. La Bibliothèque a d'ailleurs connu plusieurs conflits sociaux, dont l'un, peu après les premiers jours d'ouverture du rez-de-jardin, s'est traduit par une longue grève restée dans les esprits[51]. Le principal grief porte sur les conditions de travail : le personnel de magasinage en particulier se plaint du bruit, mais aussi de l'obligation de travailler souvent à la lumière artificielle. En outre, le personnel déplore de se trouver dans l'obligation d'assumer, vis-à-vis des usagers, les dysfonctionnements dont ils ne se sentent pas toujours responsables. Ce dernier élément était particulièrement sensible au début du fonctionnement du rez-de-jardin. La Bibliothèque nationale de France est également critiquée pour son recours, considéré comme excessif, à des emplois dits précaires, vacataires en particulier (voir plus haut).

Critiques émanant des lecteurs

Des lecteurs formulent également un certain nombre de griefs envers la BnF, surtout pour le site François-Mitterrand[52]. L'universitaire Jean-Marc Mandosio a publié en 1999 un essai intitulé L'effondrement de la Très Grande Bibliothèque Nationale de France aux Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances dans lequel il fustige ce projet et sa réalisation. Revenant en 2000 sur ce thème il écrit : « tout l'arsenal néotechnologique de la T.G.B.N.F. ne fait qu'amplifier les tares qui affectaient déjà le fonctionnement de l'ancienne Bibliothèque nationale : impuissance chronique ; méfiance envers le lecteur, considéré comme un intrus et un danger potentiel ; absence de prise en compte de ses besoins, de son confort, de la dimension empirique, concrète, de son activité »[53]. C'est également la position de Lucien X. Polastron qui avance que « le nouvel établissement de Tolbiac a été conçu et réalisé en écartant le plus possible, non seulement ses usagers, conservateurs et lecteurs, mais aussi le ministère de la Culture et jusqu'au moindre intellectuel disponible »[54].

L'accès à ce site est malaisé, d'autant que l'esplanade et les descentes sont glissantes par temps humide et que cette situation n'est que partiellement résolue par les chemins antidérapants et la renonciation aux tapis roulants pour la descente. Les lecteurs se plaignent aussi des « conditions de travail » dans cette bibliothèque : bruit excessif dans les salles de lecture, délai de communication parfois excessif, indisponibilité de certains documents, fraîcheur difficile à supporter dans les salles de lecture, même en été, mauvaise orientation des postes informatiques dont les écrans sont presque illisibles par grand soleil. Les représentants des lecteurs plaident aussi pour une extension des horaires d'ouverture, revendiquant une ouverture du rez-de-jardin dès le lundi matin et l'instauration d'une « nocturne » au moins une fois par semaine (actuellement les salles de lecture ferment à 20 h). De manière plus anecdotique, les tarifs des espaces de restauration (cafeteria…) sont aussi mis en cause. Les représentants des lecteurs ont tendance à penser que la bibliothèque en ferait trop pour les bibliothèques numériques (Gallica et Europeana) ou les expositions au détriment des lecteurs consultant les documents sur place.

Critiques des médias et de l'opinion publique

La BnF a également fait parler d'elle négativement au-delà de ceux qui y travaillent ou l'utilisent. Certaines de ces critiques sont politiques, dans la mesure où elles ne visent pas la seule BnF, mais la politique de grands travaux de F. Mitterrand dans son ensemble. Le fait que le choix du projet ait été la décision politique d'un seul homme, réglée de manière rapide sans considération des aspects pratiques, est aussi critiqué. Le parti architectural de Dominique Perrault a aussi ses détracteurs, en particulier pour sa décision de stocker les documents dans les tours.

Outre le coût initial de l'investissement — près du double du coût de la réalisation de l'Opéra Bastille —, les frais annuels de fonctionnement engendrés par la nouvelle Bnf ont également fait l'objet de vives critiques. Ils représentent en effet pour le budget de l'État un montant sept fois plus élevé que ce que coûtait la BN, soit les trois-cinquièmes de la somme allouée chaque année à l'ensemble des bibliothèques universitaires sur le territoire français. Avec des conséquences très lourdes, tant pour les contribuables que pour les bibliothèques universitaires, placées dans l'impossibilité financière d'enrichir convenablement leurs catalogues depuis une quinzaine d'années, et donc sur les nouvelles générations d'étudiants et de chercheurs.

La presse s'est aussi fait l'écho d'un certain nombre d'autres faits, dont certains ont été exagérés, mais qui sont de nature à susciter la moquerie et l'indignation. Parmi les plus marquants, des dysfonctionnements du système d'alarme ont entraîné l'inondation de certains secteurs des magasins en 1997. Plus récemment, la présence d'amiante a été relevée dans les collections (2005).

Si la « Grande bibliothèque » fait l'objet de critiques nombreuses, qui touchent surtout le site François-Mitterrand, l'établissement et sa tutelle ont consenti d'importants efforts notamment financiers. Cela se traduit notamment par un fort enrichissement des catalogues et une bonne visibilité de l'établissement, en particulier par la fréquentation de Gallica.

Apparitions dans la fiction

Le site François-Mitterrand apparaît longuement dans le film Pars vite et reviens tard et le roman Le Théorème du Perroquet de Denis Guedj, et de manière plus furtive dans Toutes les filles sont folles, Austerlitz (de W. G. Sebald), Grande École ou La Question humaine.

Notes

  1. http://www.bnf.fr/pages/collections/departements.htm
  2. http://www.bnf.fr/pages/connaitr/chiffres.htm, depuis l'intégration de la collection de La Joie par les livres le 1er janvier 2008
  3. http://www.bnf.fr/rapport/html/annexes/2_collections.htm
  4. Mais 11.322 volumes en 8.132 éditions, Arsenal compris, selon : http://istc.bl.uk/search/index.html : "paris bn" + "arsenal" + "paris arsenal, bn" - (paris et bn et arsenal)
  5. http://mandragore.bnf.fr/html/accueil.html
  6. (fr) La BnF en chiffres, Bibliothèque nationale de France
  7. Bruno Blasselle et Jacqueline Melet-Sanson, La Bibliothèque nationale de France : mémoire de l'avenir, p. 15.
  8. Bruno Blasselle et Jacqueline Melet-Sanson, La Bibliothèque nationale de France : mémoire de l'avenir, p. 25.
  9. http://www.bnf.fr/visiterichelieu/architecture/ah1.htm
  10. http://www.bnf.fr/visiterichelieu/architecture/ah2.htm
  11. Bruno Blasselle et Jacqueline Melet-Sanson, La Bibliothèque nationale de France : mémoire de l'avenir, p. 28-30.
  12. Bruno Blasselle et Jacqueline Melet-Sanson, La Bibliothèque nationale de France : mémoire de l'avenir, p. 90-91.
  13. Décret n° 94-3 du 3 janvier 1994.
  14. D. Renoult, J. Melet-Sanson (dir.), La Bibliothèque nationale de France : collections, services, publics, p. 83-84.
  15. chroniques.fr de la Bibliothèque nationale de France
  16. Présentation du réseau des pôles associés.
  17. Présentation de l'offre de formation
  18. a  et b Conférence de presse de Bruno Racine, 13 novembre 2007.
  19. Information révélée par La Tribune, le 18 août 2009 puis passée dans d'autres médias comme « La BnF négocierait avec Google », dans Challenge, 21 août 2009. .
  20. Charles Bremmer, « Google breaks into French National Library », sur son blog hébergé par Times Online.
  21. Communiqué du 28 août 2009.
  22. D. Renoult, J. Melet-Sanson (dir.), La Bibliothèque nationale de France : collections, services, publics, p. 139.
  23. Présentation de la politique de recherche.
  24. Voir l'organigramme.
  25. Françoise Bléchet, « La Bibliothèque royale du XVIe siècle à 1789 » dans Les Bibliothèques parisiennes : architecture et décor, 2002, p. 45-50.
  26. Communiqué de presse de la BnF.
  27. a  et b Véronique Heurtematte, « La JPL fait ses bagages », Livres Hebdo, no 778, 22 mai 2009, p. 54.
  28. Présentation du Centre de ressources, site de la Joie par les livres.
  29. http://www.lajoieparleslivres.com/masc/portal.asp?INSTANCE=joie&PORTAL_ID=JPL_CATAL_tous.xml
  30. http://classes.bnf.fr/heros/grand/154.htm
  31. http://www.bnf.fr/PAGES/COLLECTIONS/dpt_arsenal.htm
  32. http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/connaitr.htm?ancre=chiffres.htm
  33. http://maisonjeanvilar.org/public/04_collections/bibliotheque/index.html
  34. Bibliothèque nationale de France, papier édité à l'occasion de la Journée européenne du Patrimoine.
  35. http://www.bnf.fr/rapport/pdf/rapport2006/collections.pdf
  36. http://www.legifrance.gouv.fr/./affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000545429&fastPos=1&fastReqId=1316734578&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte
  37. D. Renoult, J. Melet-Sanson (dir.), La Bibliothèque nationale de France : collections, services, publics, p. 23.
  38. D. Renoult, J. Melet-Sanson (dir.), La Bibliothèque nationale de France : collections, services, publics, p. 143.
  39. « WorldCat s'enrichit des notices de la BnF », dans Archimag, no 227, septembre 2009, p. 10.
  40. Guide de recherche en bibliothèque
  41. Accueil de la base Mandragore
  42. Présentation du service.
  43. Rapport d'activité 2007, « L'évolution et la gestion des emplois ».
  44. a  et b Ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, projet de loi de finances pour 2008, mission « Culture », p. 69.
  45. Les informations de ce paragraphe sont issues en partie du rapport d'activités 2007, complété par l'article « La bibliothèque au crible de son public », dans Chroniques de la Bibliothèque nationale de France, no 32, oct. 2005, p. 3-5.
  46. Rapport d'activité 2007, « Inscription et accréditation des lecteurs pour la Bibliothèque de Recherche ».
  47. Les chiffres sont tirés du Rapport d'activité 2007.
  48. En 2007, il s'y est ajouté une recette exceptionnelle de 10 M€ provenant du règlement d'un contentieux en faveur de la BnF.
  49. Rapport d'activité 2007, « Le budget en chiffres ».
  50. Entretien avec Jean-François Besançon, délégué syndical.
  51. François Stasse, La Véritable Histoire de la Grande bibliothèque, 2002, p. 131.
  52. Voir par exemple Pierre Jourde, « Bibliothèque François-Mitterrand : histoire d'un naufrage architectural », dans Marianne, no 514, 24 fév. 2007, p. 70-72.
  53. Jean-Marc Mandosio, Après l'effondrement, Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, 2000, p. 72-73.
  54. Lucien X. Polastron, Livres en feu : Histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Denoël, 2004, p. 314.

Voir aussi

Orientation bibliographique

Les ouvrages mentionnés ci-dessous accordent tous au moins quelques pages à l'histoire de l'établissement. Pour les titres spécialement consacrés à cette histoire, y compris sur l'histoire récente, voir la bibliographie de l'article Histoire de la Bibliothèque nationale de France.

Présentations générales

  • Bibliothèque nationale de France, Au Seuil du vingt-et-unième siècle, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1998, 69 p. (ISBN 2-7177-2061-8) ;
    Existe aussi en anglais.
  • Bruno Blasselle, Bibliothèque nationale de France : l'esprit du lieu, Scala, Paris, 2001, 59 p. (ISBN 2-86656-281-X) ;
  • Bruno Blasselle et Jacqueline Melet-Sanson, La Bibliothèque nationale de France, mémoire de l'avenir, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 2006, 176 p. (ISBN 2-07-034341-3) [détail des éditions] ;
  • Jean-Marc Mandosio, L'Effondrement de la Très Grande Bibliothèque Nationale de France : ses causes, ses conséquences, Éd. de l'Encyclopédie des nuisances, Paris, 1999, 129 p. (ISBN 2-910386-10-4) ;
  • Daniel Renoult et Jacqueline Melet-Sanson (dir.), La Bibliothèque nationale de France : collections, services, publics, Éd. du Cercle de la librairie, coll. « Bibliothèques », Paris, 2001, 238 p. (ISBN 2-7654-0820-3) ;
  • François Stasse, La Véritable Histoire de la grande bibliothèque, Seuil, coll. « L'Épreuve des faits », Paris, 2002, 205 p. (ISBN 2-02-051761-2).
    Le témoignage de l'ancien directeur général de la BnF, conçu comme une réponse à diverses critiques.
  • Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire de la bibliothèque Nationale, Conférence au Collège de France 1995 - CD audio - Ed. Le Livre Qui Parle 2009.

Collections

  • Bibliothèque nationale de France, Trésors de la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque nationale de France, Paris, 1996, 2 vol. (ISBN 2-7177-1999-7) ;
  • François Dupuigrenet Desroussilles, Trésors de la Bibliothèque nationale, Nathan, Paris, 1986, 213 p. (ISBN 2-09-290539-2).

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