Neuilly-Sur-Seine

Neuilly-Sur-Seine

Neuilly-sur-Seine

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Neuilly-sur-Seine

Hôtel de ville
Hôtel de ville

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Canton Chef-lieu de deux cantons : Neuilly-Nord, Neuilly-Sud
Code Insee abr. 92051
Code postal 92200
Maire
Mandat en cours
Jean-Christophe Fromantin (DVD)
2008 - 2014
Site internet http://www.ville-neuillysurseine.fr/
Démographie
Population 61 471 hab. (2006)
Densité 16 480 hab./km²
Gentilé Neuilléen
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 17″ Nord
       2° 16′ 07″ Est
/ 48.8880555556, 2.26861111111
Altitudes mini. 27 m — maxi. 39 m
Superficie 3,73 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Neuilly-sur-Seine est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France. Elle est limitrophe de la ville de Paris au nord-ouest, sur la rive droite de la Seine.

Neuilly-sur-Seine est l'une des communes françaises où la richesse moyenne par habitant est la plus forte : en 2006, l'Insee classe Neuilly sur Seine au 3e rang pour le revenu fiscal médian par ménage : 40 669 €[1].

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Neuilly-sur-Seine en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

La commune est délimitée à l'est et au sud par Paris (de l'est au sud : Porte de Champerret, Porte des Ternes, Porte Maillot, bois de Boulogne), à l'ouest par la Seine et au nord par la commune de Levallois-Perret.

Elle englobe une île, l'île de la Jatte (à l'exception de sa pointe nord rattachée à Levallois-Perret), et l'extrémité nord-est de l'île de Puteaux, dont la partie neuilléenne est aussi connue sous le nom de l'île du Pont.

Géologie et relief

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est traversée par une route nationale, la N13, et 2 routes départementales, la D908 et la D1.

La N13, plus communément appelée « avenue Charles de Gaulle », constitue un prolongement, vers la Défense et l'ouest de l'agglomération parisienne, de l'avenue des Champs-Élysées et de l'avenue de la Grande-Armée à Paris ; elle connaît un trafic de près de 160 000 véhicules par jour[2]. Elle a été partiellement enterrée en 1992 à l'occasion du prolongement de la ligne n° 1 du métro pour faciliter la circulation automobile. Un projet d'enfouissement total existe, soutenu par l'association « Maillot Sablons Madrid ».

La D908 (boulevard Bineau), également très fréquentée, joint la Porte de Champerret à l'île de la Jatte, Courbevoie (avenue de Verdun) et La Garenne-Colombes (rond-point de l'Europe).
La D1 correspond au quai de Seine, rive droite, entre le bois de Boulogne et Levallois-Perret.

Pistes cyclables

Malgré l'absence de pistes cyclables, la circulation en vélo est en constant développement, grâce, notamment, à l'arrivée du système Vélib' à Neuilly-sur-Seine en 2009.

Transports en commun

Urbanisme

Morphologie urbaine

Compte tenu de l'histoire de la commune, il n'y a pas de véritable centre-ville à Neuilly, mais des quartiers différenciés. On peut distinguer par exemple le quartier de la place du marché-Sablonville, le quartier de Bagatelle-Saint-James, le quartier du pont, les alentours de la rue Louis-Philippe, les alentours de la rue des Huissiers et le quartier de l'île de la Jatte.

Le secteur le plus prisé est le pourtour du Bois de Boulogne, et dans une mesure moindre ceux de Saint-James et du Parc. Le secteur le plus recherché par ses facilités (commerces, écoles) reste le voisinage de l'avenue du Roule. L'île de la Jatte, secteur anciennement industriel, a pris ces dernières années de la valeur malgré son enclavement et la faiblesse de ses commerces.

Aucune zone piétonne n'a encore été réalisée sur la commune mais de nombreuses avenues bordées de larges trottoirs souvent plantés d'arbres permettent une circulation aisée aux piétons.

Trois voies ont été aménagées en voie à 30km/h : la rue des Huissiers, une section de la rue Madeleine-Michelis et une section de la rue de Longchamp. Un début de récupération des trottoirs livrés au stationnement automobile dans les années 1960-70 a été mise en œuvre sur l'avenue du Roule.

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Histoire

Le quartier du pont

Plan de Neuilly et de ses environs, fin du XVIIIe siècle

Le nom de Portum Lulliaco apparaît pour la première fois sur une charte de l'abbaye de Saint-Denis. En 1140, les moines établissent un bac qui permettait le passage de la Seine, probablement un peu au nord de l'avenue Charles De Gaulle actuelle. Un village se forme autour de leur ancienne ferme appelée "Nully" en 1316. Nully devient un lieu de passage entre Paris et la Normandie. Un pont en bois sera construit suite à la chute du bac du carrosse d'Henri IV et de Marie de Médicis en juin 1606. En 1772, sous Louis XV, un pont en pierre de 219 mètres de long est construit par Jean-Rodolphe Perronet (une statue de ce dernier se dresse au pied du pont sur la pointe orientale de l'île de Puteaux). En 1942, un pont métallique réalisé par L. A. Lévy le remplacera. En 1992, les trottoirs du pont seront rétrécis pour permettre le passage aérien du prolongement de la ligne 1 du métro jusqu'à la Défense.

Le quartier de Bagatelle-St James

Le château de Madrid.

En 1527, François Ier fait construire en bordure de la forêt de Rouvray (dont le bois de Boulogne est la partie existante aujourd'hui) le château de Madrid dont les restes furent détruits en 1792 pendant la Révolution. Il était situé approximativement autour du 31 boulevard du Commandant Charcot. Aucun vestige n'en demeure. Seules quelques voies de circulation en gardent le souvenir, comme l'allée, la villa ou l'avenue de Madrid.

En 1777, Claude Baudard de Vaudésir de Saint Gemmes (il anglicisera son nom de Saint Gemmes (propriété lui appartenant près d'Angers) en Saint James), trésorier général de la marine de Louis XV, qui sera révoqué pour détournement de fonds, fait construire et aménager un domaine planté d'arbres et d'arborescences recherchées ou Folie (du latin Folia) la Folie Saint-James.Ce parc donnera la possibilité d'y réaliser le lycée de la Folie Saint-James dans les années 1950, modernisé en 2007.

La plaine des Sablons

Le centre culturel Louis de Broglie.

C'est en 1785 à Neuilly, sous Louis XVI, que l'apothicaire Antoine Parmentier tentera les premières cultures de la pomme de terre dans la plaine des Sablons.

À la Révolution, « port Neuilly » devient une commune ; le 7 février 1790, c'est l'élection de la première municipalité avec Nicolas Jean Delaizement comme maire. La municipalité tient sa première réunion dans l'église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite de 1827 à 1831). En 1809, la mairie est transférée rue Madrid (actuellement rue du Château) puis en 1836[3] dans le quartier de Sablonville, place Parmentier, dans un bâtiment qui deviendra, tour à tour, justice de paix, bibliothèque municipale et aujourd'hui centre culturel Louis de Broglie.

Le 1er juin 1794, la Convention crée, par décret, l'École de Mars, qui a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de la République. Elle est située dans la plaine des Sablons à Neuilly, où plus de 3 000 élèves, âgés de 16 à 17 ans, s'y retrouvent en juillet 1794, pour recevoir une éducation militaire assez rude.

Après la chute de Robespierre, l'École de Mars est dissoute dès le 23 octobre 1794. Une rue en rappelle le souvenir depuis 1908[4].

Le quartier du Parc

Le château de Neuilly construit à partir de 1751 et modifié par la suite par Joachim Murat qui l'acheta en 1802, sera la résidence favorite du roi Louis-Philippe et de sa famille de 1830 à 1848. En 1842, c'est en se rendant à Neuilly que le prince héritier Ferdinand-Philippe d'Orléans fut victime d'un accident mortel. La chapelle commémorative, près de la porte des Ternes, a été déplacée de son emplacement originel lors du percement du boulevard périphérique. Neuilly a récupéré, après l'indépendance de l'Algérie, la statue équestre du Prince qui se trouvait à Alger. Elle a été remontée au milieu du carrefour Inkermann-Victor Hugo. Le château fut incendié lors de la Révolution de 1848. Ne subsiste qu'une des ailes occupée aujourd’hui par la Congrégation des Sœurs Saint-Thomas de Villeneuve (52, boulevard d'Argenson). De nombreuses rues de Neuilly (rue Louis-Philippe, rue d'Orléans, rue de Chartres, rue de l'Amiral-de-Joinville, …) rappellent l'attachement de la municipalité avec la famille d'Orléans. Le parc du château fut loti au Second Empire.

Le Second Empire

En 1859, le quartier des Ternes est détaché de la commune pour être absorbé dans le nouveau Paris d'Haussmann. Avant cette date, Neuilly, avec son hameau des Ternes (Thernes), s'étendait jusqu'à la place de l'Étoile, délimité à l'Est par les avenues Kléber et Wagram actuelles. En 1866, les environs de la porte de Champerret seront détachés pour constituer une partie de la nouvelle commune de Levallois-Perret.

Les funérailles de Victor Noir, en 1870, attirent à Neuilly cent mille personnes. Cette manifestation est un prélude à la chute du Second Empire.

Depuis 1870

Les combats de la Commune sont violents à Neuilly et les bombardements principalement des Versaillais détruiront une grande partie des habitations (cinq cents maisons) où les fédérés s'étaient retranchés.

Les années 1870 à 1890 voient la construction de nombreux bâtiments de Neuilly : en 1876 est construite, boulevard Bineau, une église anglicane, depuis 1949 adventiste[5] ; la synagogue de la rue Jacques Dulud (l'agrandissement sur la rue Ancelle sera réalisé en 1937), œuvre d'Émile Ulmann, est inaugurée en 1878 ; la mairie actuelle, œuvre de Victor Dutocq et Charles Simonet à partir des plans de Gaspard André)[6] est inaugurée en 1886. La construction de l'église Saint-Pierre, œuvre d'Henri Alfred Dauvergne, débute en 1887.

Neuilly eut un aérodrome ! Il était apparemment réservé aux ballons

Le lycée Pasteur, boulevard d'Inkermann, œuvre de style Louis XIII de Gustave Umbdenstock, est achevé en 1914, mais n'ouvre ses portes qu'en 1923. Le bâtiment sert d'hôpital à l'Ambulance américaine pendant la première guerre mondiale.

Prolongement du traité de Versailles, le traité de Neuilly entre les Alliés et la Bulgarie est signé, le 27 novembre 1919, dans la salle des fêtes de la mairie.

Comme partout en France de nombreux Neuilléens sont victimes des deux guerres mondiales. Citons Édouard Nortier, ancien maire et député, tombé au champ d'honneur en novembre 1914, le rabbin de Neuilly Robert Meyers et son épouse Suzanne Bauer déportés en 1943 et Madeleine Michelis, jeune professeur de lettres et résistante. La 2e division blindée du général Leclerc perd trois hommes à Neuilly[7] lors des combats pour la libération de Paris.

Affiche apposée sur les murs de Neuilly par le maire Edmond Bloud, le 12 juin 1940

Bien que les Allemands aient réquisitionné de nombreux bâtiments à Neuilly et tenté de faire partir les édiles, Edmond Bloud les en dissuade dans leur propre langue et empêche ainsi la réquisition de la mairie et de l'hôpital de Neuilly, qu'il avait fait construire en 1935. En raison de ces actes de résistance, il est révoqué en 1942 par le gouvernement de Vichy (qui nomme Max Roger) mais est réhabilité en 1945 jusqu'à l'élection d'Achille Peretti en 1947. Edmond Bloud meurt le 16 mai 1948, matin de la Pentecôte, dans sa maison du passage Saint-Ferdinand. En 1949, son petit-fils Denis Bloud (8 ans) coupe le ruban tricolore inaugurant la rue Edmond Bloud, qui longe l’hôtel de ville de Neuilly.

Le 18 juillet 1980, Shapour Bakhtiar, dernier premier ministre du shah d'Iran Mohammad Reza Pahlavi est la cible d'une tentative d'assassinat dans son domicile du boulevard Bineau. Il y échappe mais deux personnes sont tuées[8].

Le 13 mai 1993, la prise en otage d'une classe d'enfants à l'école de rue de la Ferme par un déséquilibré fait la une des média (l'affaire de la maternelle de Neuilly).

La campagne pour les élections présidentielles de 2007 attire l'attention à plus d'un titre sur Neuilly-sur-Seine. Le candidat UMP qui sera finalement élu, Nicolas Sarkozy, a été maire, député et conseiller général de Neuilly et y est électeur. Le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot y est employé de la Poste. Enfin et surtout, l'application de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) y a fait polémique (voir paragraphe Budget et fiscalité).

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

La sixième circonscription des Hauts-de-Seine couvre Neuilly-sur-Seine et Puteaux ; elle est détenue par Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux et ancienne suppléante de Nicolas Sarkozy.

Neuilly-sur-Seine est divisée en deux cantons :

Élections municipales 2008

Louis-Charles Bary (UMP), 81 ans, ne brigue pas un nouveau mandat en tant que maire de Neuilly.

Le candidat choisi par l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, est David Martinon, porte-parole de Nicolas Sarkozy à l'Elysée[9]. Cette nomination d'une personnalité réputée peu intéressée par la commune est qualifiée de parachutage par une partie conséquente des militants UMP locaux qui lui préfèrent Arnaud Teullé, secrétaire de la section UMP et adjoint au maire chargé des affaires scolaires et de la jeunesse[10].

Son principal adversaire pour cette élection est le candidat divers droite Jean-Christophe Fromantin. Chef d'entreprise et père de 4 enfants, il a su profiter de cette contestation puisque la moitié de son équipe est composée de membres de l'UMP. Au sein de son équipe figurent des personnalités du monde de l'entreprise telles que Christophe Aulnette, actuel dirigeant de Streamezzo et ancien président de Microsoft France, ou Jean-François Minne, ancien président de l'agence de publicité TBWA aujourd'hui à la retraite[11].

Le 30 septembre 2007, lors de sa nomination officielle, David Martinon reçoit le soutien du président de la République. Cette soirée soulève la polémique lorsque les militants UMP de la ville commencent à scander « Martinon, non, non », obligeant ce dernier à abréger sa visite[12]. Le dimanche 10 février 2008, Jean Sarkozy, fils du président de la République, Arnaud Teullé et Marie-Cécile Ménard se désolidarisent de David Martinon. Le lundi 11, ce dernier annonce qu'il retire sa candidature. Le mardi 12, l'UMP fait savoir qu'elle accorde son investiture à Jean-Christophe Fromantin, mais Arnaud Teullé annonce à son tour qu'il conduira une liste dissidente. Quant à Jean Sarkozy, il se présente à l'élection cantonale de Neuilly-sud qui se tient le même jour, qu'il emporte dès le premier tour, avec 51,9 % des suffrages, devenant le benjamin du conseil général des Hauts-de-Seine. Le premier tour des municipales est agité[13] : pour la première fois depuis la première élection d'Achille Peretti, en 1947, un second tour a lieu, qui oppose la liste de Jean-Christophe Fromantin (61,67% des voix) et celle d'Arnaud Teullé (38,33%).

Administration municipale

Liste des maires

Quatre maires ont été élus à Neuilly depuis 1947 :

Liste des maires depuis 1947
Période Identité Parti Qualité
1947 1983 Achille Peretti RPF, URAS, CNRS, UNR, UNR - UDT, UD-Ve, UDR, RPR Compagnon de la Libération, président de l'Assemblée nationale de 1969 à 1973 et membre du Conseil constitutionnel de 1977 à 1983
1983 2002 Nicolas Sarkozy RPR Avocat, président de la République depuis le 16 mai 2007
2002 2008 Louis-Charles Bary UMP Adjoint de Neuilly depuis 1969, conseiller général depuis 1976, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine depuis 1982.
2008 → en cours Jean-Christophe Fromantin DVD Chef d'entreprise

Budget et fiscalité

La fiscalité directe locale est située sous la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. La taxe d’habitation en 2006 s’élevait à un taux de 4,81 % pour la part communale et 5,80% pour la part départementale. Les taux communaux étaient de 2,34% pour le foncier bâti, et de 3,17% pour le foncier non bâti[14].

La ville est la 1re de France de plus de 20 000 habitants pour la proportion d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), soit 116,6 redevables pour mille habitants en 2006[15]'[16]. En 1987, le patrimoine moyen d'un foyer neuilléen redevable à l'ISF était de 3 318 864 €[17].

L'application de la loi SRU y fait régulièrement polémique. Le journal Neuilly indépendant a publié en mai 2007 les informations suivantes : « La ville de Neuilly s'est acquittée de ses engagements en matière de logements sociaux. Les réalisations et les projets en cours lui permettent de ne pas payer la pénalité au titre de la loi SRU. Le nombre de logements sociaux sur la ville va passer de 391 en 2001, à 1 165 en 2007 puis 1344 en 2008 ». Neuilly-sur-Seine compte actuellement 800 habitations HLM, soit à peine 2,5% de son parc immobilier alors que la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (SRU) fixe l'objectif à 20%.

Le 11 septembre 2008, le maire est auditionné par la commission départementale suite au constat de carence dont la ville est l'objet en matière de logements sociaux. L'objectif triennal (2004-2007) n'ayant été réalisé qu'à hauteur de 47%, le maire doit s'expliquer et présenter son plan 2008-2011[18]. L'amende à laquelle est astreinte la ville de Neuilly se monte à 123 000 euros[19], car l'article 55 de la loi SRU (rénovation urbaine) impose aux communes de plus de 3 500 habitants de disposer de 20% logements sociaux dans leur parc locatif alors que Neuilly n'a pas dépassé le cap des 5%.

La polémique continue le 26 octobre 2008 quand la « caravane des mal-logés, des sans-logis et des locataires » est reçue par le maire, Jean-Christophe Fromantin. « Neuilly ne compte que 3,2 % de logements sociaux. Il en manque donc 5 134 pour respecter la loi SRU qui en impose 20 %. Nous lui avons demandé comment il compte respecter cette loi, » explique le porte-parole du DAL (Droit au Logement), une des associations à l'origine de cette caravane qui a parcouru l'ouest de la France depuis le 14 octobre pour dénoncer la situation du logement.

« M. Fromantin nous a répondu qu'il va saisir toutes les opportunités. Cette question l'embarrasse, mais l'embarrasse-t-elle suffisamment pour atteindre les 20 % ? Mais nous le croyons, comme nous avions cru les deux maires précédents, qui n'avaient pas tenu leurs engagements. Nous lui avons suggéré d'augmenter les impôts, mais il n'a pas répondu », ajoute-t-il.

De son côté, M. Fromantin assure que « l'objectif était de leur montrer que je ne considère pas ce sujet comme tabou, et de leur montrer les mesures que nous avons prises depuis mon élection », en mars. Selon lui, 150 logements sociaux ont été créés à Neuilly depuis son élection. M. Fromantin estime à un millier le nombre de dossiers de personnes en situation difficile à Neuilly[20].

Instances judiciaires et administratives

Dans le cadre de la réforme judiciaire, le tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine est transféré à Courbevoie, à compter du 1er janvier 2010[21].

Politique environnementale

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[22] et INSEE[23])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 477 1 573 2 162 2 744 5 599 7 654 9 493 13 063 15 894
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
23 583 13 216 17 545 16 277 20 781 25 235 26 596 29 444 32 730
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
37 493 41 145 44 616 51 590 52 433 53 491 56 938 60 172 66 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
67 773 70 995 65 983 64 170 61 768 59 848 61 471 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Évolution démographique de 1793 à 2006

Enseignement

Neuilly-sur-Seine est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

Institution Notre-Dame de Sainte-Croix
Collège Sainte-Marie

La ville administre xx écoles maternelles et xx écoles élémentaires communales.

Le département gère xx collèges et la région Île-de-France 2 lycées :

auxquels s'ajoutent 3 établissements privés :


Vie universitaire

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Médias

NeuillyJournal.com est le site Internet de Neuilly Journal indépendant, un mensuel d'information sur la vie citoyenne et culturelle de Neuilly (Hauts-de-Seine).

Cultes

Les Neuilléens ont la possibilité de pratiquer les cultes catholique, protestant et israélite.

Le doyenné de Neuilly, rattaché au diocèse de Nanterre regroupe quatre paroisses[24]. Les lieux de culte correspondant sont pour la paroisse Sainte-Isabelle[25] : l'Église Bienheureuse Isabelle de France[26] ; pour la paroisse Saint-Jacques[27] : l'église Saint-Jacques[26] ; pour la paroisse Saint-Jean-Baptiste[28] : l'église Saint-Jean-Baptiste ; pour la paroisse Saint-Pierre[29] : l'église Saint-Pierre. Par ailleurs des lieux de culte existent également au sein des communautés religieuses installées à Neuilly[30] : la chapelle Notre-Dame-de-la-Bonne-Délivrance au sein de la congrégation des sœurs de saint Thomas de Villeneuve, la chapelle de l'institution Sainte-Marie de Neuilly au sein de la Communauté apostolique Saint-François-Xavier, la chapelle de la congrégation romaine de saint Dominique, la chapelle des filles de la charité de saint Vincent-de-Paul.

Un lieu de culte[31] regroupant la communauté liée à l'Église réformée de France ainsi qu'un lieu de culte pour l'Église adventiste[5] existent à Neuilly.

Des offices juifs sont célébrés depuis 1869 à Neuilly et la synagogue y existe depuis 1878[32].

Économie

La ville compte plusieurs sièges sociaux et grands immeubles de bureaux (M6, Havas, Deloitte, FIDAL, PricewaterhouseCoopers, UGC, JCDecaux, Cartoon Network, Boomerang…).
Neuilly ville quartier d'affaires compte 6 480 commerces et 2 400 entreprises, soit 550 000 m² de bureaux pour 49 000 emplois.

Revenus de la population et fiscalité

En 2003, on comptait 450 RMIstes, mais 5 800 redevables de l'Impôt de solidarité sur la fortune.

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Façade de l'église Saint-Pierre
La synagogue de Neuilly
Le centre culturel Louis-de-Broglie
La folie Saint-James

Cette propriété, située 34 avenue de Madrid, fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 19 octobre 1928.


L'ancien hôtel Lambiotte

Situé 6-8 boulevard du Château et 4 rue Sylvie. Les façades et la toiture ont été inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, le 11 juillet 1984[33].

L'église paroissiale Saint-Jacques-le-Majeur

Située 167 boulevard Bineau, elle a été construite en 1936. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[34].

L'église Saint-Jean-Baptiste

Située 158 avenue Charles de Gaulle, elle a été reconstruite entre 1831 et 1870. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[35].

L'église paroissiale Saint-Pierre

Située 90 avenue Achille Peretti, elle a été construite entre 1883 et 1914. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[36].

L'église anglicane, actuellement église adventiste du 7ème Jour

Située 33 boulevard Victor Hugo, elle a été construite en 1876. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[37].

La synagogue

Située 12 rue Ancelle, elle a été construite en 1878. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[38].

Fabrique de Jardin (Temple de Jardin) dit Temple de l'Amour

Situé à la pointe amont de l'île de la Jatte, construit en 1773, il fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1913.


L'ancien Hôtel Thouret

Situé 68 boulevard Bourdon, ce bâtiment (pour sa façade et sa toiture) fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 25 mai 1976.


L'hôtel-de-ville

Située 96 avenue Achille Peretti, il a été construit entre 1882 et 1886. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[39].

Le Château de Neuilly, actuellement Couvent des Soeurs de Saint-Thomas-de-Villeneuve

Il est situé 52 boulevard d'Argenson. Du château détruit en 1848, ne subsiste aujourd'hui que l'aile nord, dite pavillon de madame Adélaïde. Cette aile est acquise en 1907 par les soeurs de saint Thomas de Villeneuve. Ces dernières font appel à l'architecte Maurice Humbert qui suréleve l'aile et construit une chapelle ainsi qu'un bâtiment rattaché à l'hôpital municipal en s'appuyant sur les ruines du château. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[40].

Parcs et squares

Parc de la Folie Saint-James

Ce parc, située 34 avenue de Madrid, fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 23 février 1922.


Parc du couvent Saint-Thomas de Villeneuve, (couvent construit par Maurice Humbert sur les ruines du château de Neuilly)

Ce parc, situé 52 boulevard Argenson, est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[41].

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

Il faut rappeler que plusieurs cliniques ou maternités se sont établies à Neuilly aux XIXe et XXe siècles, et que nombreuses sont les personnes nées à Neuilly, qui n'y ont jamais séjourné.



Héraldique

Blason de Neuilly-sur-Seine

De gueules au pont d'or, maçonné de sable, au vaisseau d'argent brochant sur le pont et flottant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs parmentières tigées et feuillées d'or.

La devise de la ville est : præteritis egregia quotidie florescit ce qui peut se traduire par : déjà illustre par son passé, de jour en jour plus florissante.

Compléments

Bibliographie

  • L'hebdomadaire Le Monde 2 (7 mai 2005) a publié un dossier sur la « capitale de la bourgeoisie », suite à l'élection législative partielle de son ancien maire, Nicolas Sarkozy, dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine.
  • L'hebdomadaire Marianne (no 514, du 24 février au 2 mars 2007 ) a publié un reportage sur « La fracture sociale, vue de Neuilly ».
  • Adeline Fleury et Pauline Revenaz, Neuilly village people, Editions du Moment.
  • Jean-François Minne, "Hold-Up sur la mairie de Neuilly". Juin 2008. Pascal Galodé éditeurs.
  • Hubert C. Raffard, Petit dictionnaire historique des rues de Neuilly, le livre d'histoire-Lorisse, Paris, 2001, ISBN 2843730317
  • Pierre Coulomb, "Histoires de Neuilly", Éditeur Maurice Gonon, 1946.
  • Pierre Coulomb, "Neuilly", Préface du Prince Louis de Broglie, Éditeur Maurice Gonon, 1966.
  • Pierre Coulomb, "Neuilly", Société d'éditions de Neuilly, 1975.

Iconographie

Commons-logo.svg

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
  2. Le projet de dénivellation et de couverture de la RN13 à Neuilly-sur-Seine sur Direction de l'équipement des hauts-de-Seine, février 2006
  3. Neuilly, journal indépendant, n° 1154, page 17
  4. Neuilly, journal indépendant, n° 1171, page 14
  5. a  et b site de l'église adventiste de Neuilly. Consulté le 26 juin 2009
  6. Le site de la ville de Neuilly-sur-Seine indique ces deux architectes comme auteurs de la mairie. Toutefois, on peut apprendre que ces 2 architectes sont partis des plans de Gaspard André. Voir sur le site de l'université de Kyoto le projet initial et un extrait du livre « L'œuvre de Gaspard André »
  7. Liste des victimes de la 2e DB tombées pour la libération de Paris
  8. Michel Desmoulin, « Heureux comme Dieu en France », 18 décembre 2005. Consulté le 18 juin 2009
  9. Nicolas Sarkozy intronise David Martinon comme son successeur à la mairie de Neuilly, Xavier Ternisien, Le Monde, 2 octobre 2007
  10. « Neuilly "scandalisée" par le parachutage de David Martinon », Libération, 1er octobre 2007.
  11. « Fromentin le challenger », Le Nouvel Observateur, 20 décembre 2007.
  12. « Martinon chahuté : Martinon, non, non », 13 heures de France 2, 1er octobre 2007.
  13. La mairie en délire
  14. Site officiel de la direction générale des Impôts
  15. Site officiel de la direction générale des Impôts
  16. L'Express - Le classement des villes par l'ISF
  17. L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) sur www.impots.gouv.fr, 30 juin 2008. Consulté le 19 juillet 2009
  18. Ville de Neuilly-sur-Seine. La lettre du maire, septembre 2008
  19. Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, 12 septembre 2008
  20. La caravane des mal-logés reçue par le maire de Neuilly-sur-Seine, 26 octobre 2008, Le Monde
  21. Tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine sur Cour d'appel de Versailles, 27 mai 2008. Consulté le 26 juin 2009
  22. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  23. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  24. Paroisses de Neuilly-sur-Seine. Consulté le 26 juin 2009
  25. Paroisse Sainte Isabelle. Consulté le 26 juin 2009
  26. a  et b Églises de Neuilly-sur-Seine. Consulté le 26 juin 2009
  27. Paroisse Saint-Jacques. Consulté le 26 juin 2009
  28. Paroisse Saint-Jean-Baptiste. Consulté le 26 juin 2009
  29. Paroisse Saint-Pierre. Consulté le 26 juin 2009
  30. LES COMMUNAUTES RELIGIEUSES DE NEUILLY. Consulté le 26 juin 2009
  31. site de l'église réformée de Neuilly. Consulté le 26 juin 2009
  32. présentation de la synagogue de neuilly sur Site de la synagogue de Neuilly. Consulté le 17 janvier 2009
  33. Notice no PA00088128, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  34. Notice no IA00079689, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  35. Notice no IA00079690, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  36. Notice no IA00079688, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  37. Notice no IA00079687, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  38. Notice no IA00079692, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 1er juillet 2009
  39. Notice no IA00079694, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  40. Notice no IA00079811, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  41. Notice no IA92000500, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 27 juin 2009
  42. La plage de Saint Aubin, Musée Courbet d'Ornans. Consulté le 4 novembre 2007
  43. Hommage à Henri Troyat (1911-2007) sur le site de l'Association des Anciens Élèves du Lycée Pasteur
  44. Le conseil municipal élu en 2008
  45. Neuilly, journal indépendant, n°1170, page 23
  46. Le Figaro, page 2, 25 juin 2009
  47. Vivre à Neuilly, n° 4, juillet 2009
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