Trappes

Trappes

48° 46′ 39″ N 2° 00′ 09″ E / 48.7775, 2.0025

Trappes
L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Arrondissement de Versailles
Canton Canton de Trappes (chef-lieu)
Code commune 78621
Code postal 78190
Maire
Mandat en cours
Guy Malandain
2008-2014
Intercommunalité Saint-Quentin-en-Yvelines
Site web ville-trappes.fr
Démographie
Population 29 327 hab. (2007)
Densité 2 177 hab./km²
Gentilé Trappistes
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 39″ Nord
       2° 00′ 09″ Est
/ 48.7775, 2.0025
Altitudes mini. 143 m — maxi. 174 m
Superficie 13,47 km2

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Voir la carte administrative

Trappes est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, située à treize kilomètres environ à l'ouest de Versailles.

Trappes fait partie de la Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. La commune constitue également un canton. Elle fait partie de la onzième circonscription des Yvelines.

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Trappes se trouve sur un plateau au sud de Versailles. Elle est limitrophe de Bois-d'Arcy au nord-est, de Montigny-le-Bretonneux à l'est, de Magny-les-Hameaux au sud-est, du Mesnil-Saint-Denis au sud, de Elancourt à l'ouest et de Plaisir au nord. L'Étang de Saint-Quentin et sa base de loisirs et de plein air et la réserve naturelle au nord. Une partie, 450 ha, de la forêt domaniale de Port-Royal, au sud[1].

Trappes est proche du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse (5 km) .

Elle compte 925 hectares d’espaces verts publics, soit 298 m2 par habitant.

Géologie et relief

Un ruisseau, le « Maldroit » prend sa source à Trappes au lieu-dit du Puits à Loup, à la proximité de la porte de Pissaloup. Le Rhodon, affluent de l'Yvette, prend sa source dans le bois de Trappes.

La colline de la Revanche, d’origine artificielle, haute de 231 mètres, située partiellement sur le territoire de Trappes, est le point culminant du département des Yvelines, mais aussi de l'ensemble de la région Île-de-France.

Climat

Le climat de Trappes est un climat tempéré, soumis aux influences océaniques vers l'ouest, et continentales vers l'est. Il n'est pas très humide, avec une moyenne annuelle de précipitations de 650 mm. Les vents dominants du secteur ouest ou du sud-ouest protègent relativement l'agglomération des pics de pollution. Les mois les plus froids sont décembre et janvier, les plus chauds étant juillet et août. La température record est de 39 1 ° C, enregistrée le 6 août 2003[2].

Relevé météorologique de Trappes (78), 167m, période 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) 0,5 1,0 2,6 4,7 8,0 11,0 12,9 12,6 10,5 7,5 3,5 1,4
Température maximale moyenne (°C) 5,4 6,9 10 13,5 17,3 20,7 23 22,8 20,0 15,3 9,4 6,2
Précipitations (mm) 59,4 49,4 55,6 50,8 63,1 54,7 60 49,8 53,6 57 60,9 58,8
Source : Climatologie mensuelle à Trappes (1961-1990)[3] -
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
59.4
 
5.4
0.5
 
 
49.4
 
6.9
1.0
 
 
55.6
 
10
2.6
 
 
50.8
 
13.5
4.7
 
 
63.1
 
17.3
8.0
 
 
54.7
 
20.7
11.0
 
 
60
 
23
12.9
 
 
49.8
 
22.8
12.6
 
 
53.6
 
20.0
10.5
 
 
57
 
15.3
7.5
 
 
60.9
 
9.4
3.5
 
 
58.8
 
6.2
1.4
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Déc
maximales 16,0 19,5 23,5 28,0 30,9 35.4 37,6 39,1 34,6 29,0 21,0 16,8
date      05/01/1999 24/02/1990 29/03/1989 18/04/1949 27/05/2005 27/06/2011 28/07/1947 06/08/2003 04/09/1929 01/10/1985 03/11/1927 07/12/2000
minimales -15,8 -15,6 -10,5 -4,1 -1,2 0,1 2,0 4,0 -0,5 -5,2 -8,9 -14,3
date      17/01/1985 13/02/1929 07/03/1971 12/04/1986 07/05/1957 01/06/1936 09/07/1929 31/08/1928 20/09/1952 28/10/1931 24/11/1998 21/12/1946
Températures minimales et maximales records (°C) source:Météo France

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune est desservie par :

Transports ferroviaires

  • La commune possède sa propre gare.
  • La Défense:Le Transilien, en provenance de La Défense dessert la gare de de Saint-Quentin-en-Yvelines, la gare de Trappes et la Gare de La Verrière.
  • Paris-Montparnasse:Le Transilien, en provenance de Paris-Montparnasse : il dessert, également ces trois gares.
  • La desserte de cette gare devrait être bientôt améliorée puisqu'il est prévu de prolonger le RER C jusqu'à la gare de Coignières. Ce prolongement poursuit deux objectifs : accompagner le fort développement de la zone desservie (une partie de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines : Trappes, La Verrière, Élancourt). Le projet suppose que des travaux soient réalisés sur la ligne, notamment pour améliorer la traversée de Trappes. La date de réalisation n'est pas encore connue, mais le SDRIF arrêté en septembre 2008 situe le projet en principe au plus tard en 2013.
  • Le RER C a actuellement pour terminus la Gare de Saint-Quentin-en-Yvelines.
  • La ville abrite un très grand dépôt qui sert de stockage aux rames de banlieues, aux machines mais aussi aux trains de fret.

Transports en commun

La commune est desservie par :

Il est envisagé de créer d'ici 2013 un transport en commun en site propre pour connecter la gare de La Verrière à la gare de Trappes, en passant par Maurepas et Élancourt[4].

Urbanisme

La ville de Trappes a engagé depuis 2001 un vaste programme de renouvellement urbain et d’embellissement des quartiers et de la ville.

Améliorer la qualité de l’environnement des habitants, offrir de nouveaux services .Ce programme dirigé par la ville et confié à son « groupement d’intérêt public de rénovation urbaine » qui en assure « la coordination de la rénovation urbaine et des actions d’accompagnement en matière d’habitat et de cadre de vie sur le territoire des communes de Trappes ».

Morphologie urbaine

Trappes faisait partie des nombreuses communes de l'urbanisme des banlieues des années 1970, par la politique urbanistique de construction de grands ensembles dès les années 1960. La commune renaît, notamment, grâce à un vaste chantier de rénovation urbaine et des opérations de désenclavement. La résidentialisation et la modernisation des habitations sont en cours, conduites par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Aujourd'hui : des résidences avec digicode, des quartiers pavillonnaires et plates-bandes soignées remplacent petit à petit les barres HLM qui laissent la place à des résidences avec des logements en accession à la propriété. Des pavillons surgissent des anciennes friches. La mixité sociale est encouragée avec la création de nouveaux logements sociaux, avec une répartition plus équitable dans les quartiers.

Logement

En 2006 ,le nombre de résidences secondaires était de 288. L'habitat était diversifié avec une dominance sociale ; 75 % des habitants de Trappes étaient locataires, dont 63.1 % en HLM, 25 % étaient propriétaires[réf. nécessaire].

L'évolution de l'immobilier montre que la tendance s'inverse.

La ville respecte la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Les quartiers et leurs aménagements

La ville de Trappes poursuit son développement : la création du nouveau quartier de l'Aérostat, en lieu et place de terrains vagues, entre le quartier des Merisiers et celui de la Plaine de Neauphle, a été approuvée par le conseil municipal. Ce nouveau quartier sera réalisé sous la forme d’une zone d’aménagement concerté (ZAC). À la croisée des Merisiers et de la plaine de Neauphle, la ZAC accueillera à terme 800 logements, des bureaux et des locaux d’activité, ainsi qu’une résidence hôtelière. Les travaux ont commencé en 2010[5].

  • Village Jaurès-Gare : Le village historique, résidentiel, avec l'Église Saint-Georges de Trappes[6] qui a été édifiée entre le IXe et le XIIe siècle, reconstruite de 1701 à 1703, seul subsiste le clocher qui a résisté aux bombardements du 1er juin 1944. La nef a été reconstruite en 1964 et la ferme du Château.Jaurès-Gare quartier administratif, résidentiel avec de nombreux commerces de proximité, une moyenne surface et un marché forain, où se situe l'hôtel de ville, des écoles et un centre de loisirs, la gare construite en pierre meulière en 1849. Le Grenier à sel de Trappes[7], aujourd'hui, c'est la salle du cinéma Jean Renoir, dit le Grenier à Sel .L'Auberge de la Chasse Royale, décrite sur le plan terrier de 1588, c'est l'actuelle brasserie « L’étoile d’or ». L'hôtel de la Fourche, actuel « Pavillon bleu ». Cette auberge était fort appréciée des « canotiers » et promeneurs fréquentant l’étang de Saint-Quentin-en-Yvelines. Les Dents de Scie[8] :cité ouvrière construite pour la Compagnie des chemins de fer de l'État pour ses cheminots dans les années 1930. La médiathèque « Jean Jaurès »[9] .
  • Jean Macè : près du centre départemental de météorologie[10] : observatoire fondé en 1896, il porte le nom de son fondateur, Léon Teisserenc de Bort et abrite le service d'études instrumentales de Météo-France. C'est le site historique de la météorologie, classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Quartier résidentiel et de logements sociaux.
  • Les Merisiers :On y trouve un centre commerciale avec des commerces de proximité, la poste et la banque postale, le commissariat de police, l'hôpital privé, des centres sportifs, des écoles . Quartier résidentiel et de logements sociaux où se situe la « Merise », grande salle de concert qui accueille régulièrement le meilleur de la scène française actuelle[11]. Ce quartier accueille le Marché des Merisiers (mercredi après-midi, vendredi matin et samedi matin ). Témoin d’une vitalité au service de la population trappiste, le marché des Merisiers est le deuxième du département des Yvelines par son importance.
  • La Plaine de Neauphle : Il y a un petit centre commercial avec des commerces de proximité et un village d'entreprises face à la base de loisirs, du golf régional, des centres nautiques et équestres . Quartier résidentiel et de logements sociaux. On y trouve la « Galerie Le Corbusier », espace d'exposition[12], la Médiathèque Anatole France[13] .
  • La Cité nouvelle : quartier résidentiel où résidaient essentiellement des cheminots.
  • La Boissière  : quartier résidentiel, avec la chapelle Sainte Thérèse, rue du Bel Air.

Toponymie

Le nom de la ville vient du celte « trebo » (lieu habité), (hameau), (village). Il ne cesse d'évoluer au cours des siècles. Une charte du VIe siècle fait mention de Trapoe en tant que Gistum Regis (gîte du roi), la région ayant toujours fait partie du domaine royal. On trouve ensuite les orthographes suivantes : Villatrapas (1004), Trappas (1144), Trapis (1218), Trapes (1250), Trapas (1357), Trappes (1368), Trappe (1708), Trapes (1750)[14].

Le site fut habité dès l'époque néolithique[15]. Certaines hypothèses ont été vérifiées par des découvertes, d'autres donnent lieu à moult controverses entre spécialistes... La preuve la plus ancienne d'occupation des lieux par les hommes est une hache acheuléenne (- 75 000 ans) découverte à Trappes par l'ancien instituteur Pierre-Jean Bailleux. De même, l'entreprise Perrier (alors versée dans les travaux publics) a exhumé des outils, dont une hache polie, vieille de 6 000 ans. En 1974, Gilles Lemaître a trouvé dans les champs de l'ancienne exploitation agricole Simard et près de la mare Caillon, à la limite de Voisins-le-Bretonneux, des outils lithiques (en pierre) : « 17 pointes de flèches, un perçoir en silex et deux couteaux »[16].

Histoire

Article détaillé : Histoire de l'Île-de-France.
Article détaillé : Histoire des Yvelines.

Histoire de la commune

L'étang Saint-Quentin de Trappes en 1911.

Ville aux origines très anciennes, à la croisée de deux voies romaines reliant Paris à Dreux et à Chartres, Trappes faisait partie, sous la domination romaine, de la Lugdunensis Quarta, province présidiale ayant Sens (Yonne) comme métropole.

Au Moyen Âge, bourg marchand réputé, Trappes est villa muralis, ancienne cité médiévale fortifiée, cinq portes y donnant accès.

Au XVIIe siècle, une portion du territoire de Trappes est rattachée au domaine du roi (Versailles). Le dispositif du système hydraulique destiné à alimenter les jeux d'eau du château de Versailles nécessite la création de rigoles, aqueducs et étangs, parmi eux, l’Étang de Trappes, qui a été creusé dans les années 1677 - 1678 dont la ville conserve le souvenir sur la base de loisirs et de plein air.

Aux XIXe siècle et XXe siècle, construction de la ligne de chemin de fer, de la gare voyageurs et la construction de la gare de triage font de Trappes un centre ferroviaire important en France. Trappes est l’une de ces villes qui doit son développement au chemin de fer.

Au début du XXe siècle, Trappes est encore un village rural d'un millier d'habitants, dont l'activité principale est la culture de céréales, de betteraves et de légumes.

En 1935 la construction du dépôt de locomotives et la gare de triage font de Trappes l'un des centres ferroviaires les plus importants de France avec l’arrivée d'une main d’œuvre d'origine provinciale, essentiellement bretonne, Trappes devient une cité cheminote.

En 1970, le périmètre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines englobe la commune de Trappes.

En 2006, rénovation urbaine avec l’ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine) .

Chronologie de faits historiques

l'Aréostat, le dirigeable Giffard en 1852, lors d'un vol de démonstration entre Paris et Trappes.
Léon Teisserenc de Bort créateur du centre mètéorologique
Le rond-point du sémaphore (signalisation ferroviaire), symbole d'un passé voué à l'activité ferroviaire
  • Au XIVe siècle, Trappes (Trapes) est un village occupé et pillé au cours de la guerre de Cent Ans. Entre 1348 et 1351, les troupes de Charles le Mauvais, roi de Navarre, campent à Villepreux. Pendant les alertes, la population de Trappes et d'Élancourt se réfugie au château de Trappes ou dans la ferme fortifiée de la Boissière, contre les incursions des « routiers » et des « écorcheurs ». Le « Prince Noir », Edward Plantagenet, dit Édouard de Woodstock Brackembury, en 1356 mène ses troupes au pillage de Trappes (déjà fortement ravagé par Bouchard IV de Montmorency).
  • 1358, pendant l'été, durant la Jacquerie, Étienne Marcel et les chefs insurgés de Paris envoient des notables : Pierre Gilles, épicier, et Pierre des Barres, orfèvre, incendier le château de Trappes.
  • 1849 : construction de la ligne de chemin de fer et de la gare.
  • 1849 : à la mort de son père, Adolphe Dailly, jusque là principalement occupé par sa terre d'Etuf, prit la direction des fermes de Trappes et de Bois-d'Arcy, ainsi que de la poste aux chevaux de Paris et de plusieurs autres entreprises de transports.
  • 1852 : le 24 septembre, Henri Giffard fait un vol de démonstration entre Paris et Trappes à la vitesse de 7 km/h dans un aérostat, ballon de 2 500 m3 qui utilise une petite machine à vapeur pour se propulser.
  • Du 20 septembre 1870 au 11 mars 1871, Trappes est occupée par environ 1 400 hommes de troupe de l'armée prussienne.
  • 1879 : au centre d'expérimentation de ballon-sonde de Léon Teisserenc de Bort, premier record d'altitude de 1 000 mètres atteint par le premier appareil ayant pénétré la stratosphère construit par un enfant de Trappes (le mécanicien Joffre).
  • 1896 : création de l'observatoire météorologique de Léon Teisserenc de Bort, observatoire aérologique de l'ONM devenu celui de la Météorologie nationale en 1945.
  • 1899, le 8 janvier à 6h37 a été réalisé à Trappes l'expérience qui révéla une couche plus chaude au-delà de l'atmosphère terrestre connues à cette époque[17].
  • Au début du XXe siècle, Trappes est un village rural d'un millier d'habitants, dont l'activité principale est la culture de céréales, de betteraves et de légumes.
  • 1911 : la construction de la gare de triage fait déjà de Trappes un centre ferroviaire important en France
  • 1929 : le 17 janvier, le premier radiosondage météorologique au monde est effectué à Trappes, par le météorologiste Robert Bureau et le physicien Pierre Idrac.
  • 1929 : le 12 mai, au soir du second tour des élections municipales, la liste du « bloc ouvriers et paysans » présentée par le Parti communiste français et conduite par Jean Fourcassa, cheminot et militant syndical de son état, obtient 12 élus contre 4 à celle du maire sortant.
  • 1930 : les employés du chemin de fer et leur famille représentent 36 % de la population.
  • 1932 : la famille belge des Cuypers reprend l’exploitation de la ferme du château[18] et produit des boîtes de petits pois appelées « Le Trappiste »[19].
  • 1935 : la construction du dépôt de locomotives et de la gare de triage font de Trappes l'un des centres ferroviaires les plus importants de France et l’arrivée d'une main d’œuvre d'origine provinciale, essentiellement bretonne, permet à Trappes d'augmenter sa population et de devenir une cité cheminote.
  • 1936 : naissance du club de basket à Trappes avec une équipe féminine.
  • 1937 : le club de basket masculin voit le jour sous l’impulsion de M. Bourrée, chef de l’école d’apprentissage SNCF.
  • 1938 : le 30 novembre, grève générale contre la remise en cause des acquis du Front Populaire. Bien que, globalement, ce mouvement soit un échec au plan national, ce n'est pas le cas à Trappes.[réf. nécessaire]
  • 1942 : en mai, le résistant Louis Cortot (Compagnon de la Libération), participe avec son groupe, (l’OS, Organisation spéciale), au grenadage d’un convoi de Jeunesses hitlériennes à Trappes[20].
  • 1944 : lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville est détruite à 71 % par les bombardements alliés visant les installations ferroviaires et font plus de 100 victimes[21]. Le triste bilan de la guerre pour Trappes : 12 soldats tués, 102 prisonniers de guerre, 3 déportés morts dans les camps nazis, 20 prisonniers et déportés politiques, 98 victimes civiles (femmes, enfants, vieillards), 44 déportés du travail dont 1 mort, 243 maisons rasées, 582 maisons sinistrées. Bien peu de Trappiste ont été épargnés.
  • 1945 : le centre départemental de météorologie : observatoire fondé en 1896 par Léon Teisserenc de Bort, l'observatoire aérologique de l'ONM, devient celui de la Météorologie nationale.
  • 1953 : malgré l'opposition des habitants[22], le détournement de la RN10 partage la ville en deux.
  • 1970 : le 10 juillet, création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont le périmètre englobe la commune de Trappes.
  • 1992 : le 30 décembre, inscription, de la cité ouvrière, Les Dents de Scie, à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
  • 2005 : la cité ouvrière, les Dents de Scie a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle ».
  • 2006 : le 16 janvier, signature de la convention de rénovation urbaine avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

Politique et administration

Trappes fait partie de la 11e circonscription des Yvelines. Cette circonscription regroupe en outre les communes de Fontenay-le-Fleury, Bois-d'Arcy, Élancourt, La Verrière, et Saint-Cyr-l'École.

Le député élu de la XIIIe législature de la Cinquième République française (2007-2012) est Jean-Michel Fourgous [23].

Trappes est l'une des 49 communes concernées par l'opération d'intérêt national (OIN) de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines dont l'objectif est de mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement équilibré de ce territoire dans les prochaines décennies.

Le 17 septembre 2003 le comité syndical de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, créée en 1972, vote sa transformation en communauté d'agglomération, qui prend effet le 1er janvier 2004. Cette communauté d'agglomération qui regroupe Trappes et six autres communes (Élancourt, Guyancourt, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, et Voisins-le-Bretonneux) est intégrée au réseau ville d'art et d'histoire[24]. Le comité syndical de cette communauté d'agglomération se compose de représentants élus par les conseils municipaux des sept communes.

La communauté d'agglomération gère le développement économique, le schéma directeur des transports, le programme local de l'habitat, la politique de la ville et des équipements d'intérêt communautaire comme le théâtre de Saint Quentin en Yvelines ou le réseau des médiathèques. Elle gère aussi les grosses infrastructures : voirie, réseaux et espaces verts.

La commune assure la gestion des équipements et l'organisation des services mis en place pour répondre aux besoins des habitants, de l'enseignement à la voirie, en passant par la petite enfance, le sport, la culture, la protection sociale.

Tendances politiques et résultats

Le maire de Trappes est depuis 2001 Guy Malandain membre du parti socialiste, la liste qu'il a conduite lors des élections municipales a rassemblé, dès le premier tour le 9 mars 2008, 54,7 % des voix des Trappistes. La participation, historiquement faible sur la commune dans le cadre d'une élection municipale, a été de 46.72% lors de ce scrutin[25].

Administration municipale

Les maires de Trappes

Article détaillé : Liste des maires de Trappes.

Cinq maires ont été élus à Trappes depuis 1944 :

Liste des maires depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1953 Jean Fourcassa PCF Cheminot
1953 1966 Robert Gravaud PCF Syndicaliste
1966 1996 Bernard Hugo PCF Professeur, sénateur (1977-1986)
1996 2001 Jacques Monquaut PCF Informaticien, ancien maire de Bois-d'Arcy (1977-1983)
2001 en cours Guy Malandain PS ingénieur du génie civil, ancien député et conseiller général

Instances judiciaires et administratives

Trappes dispose d'une Maison de Justice et du Droit[26].

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Trappes comptait 28 541 habitants (soit une stagnation de 1 % par rapport à 1999). La commune occupait le 283e rang au niveau national, alors qu'elle était au 260e en 1999, et le 14e au niveau départemental sur 262 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Trappes depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[27], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Le maximum de la population a été atteint en 1990 avec 30 878 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 561 616 584 638 718 739 799 809 910
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 830 774 812 918 976 986 1 069 965 1 086
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 114 1 096 1 270 1 352 1 641 2 604 3 419 3 216 4 885
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 9 643 16 799 22 895 29 763 30 878 28 797 29 529 29 327 28 541
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[28], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[29],[30]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 25,6 %, 15 à 29 ans = 25,5 %, 30 à 44 ans = 21,3 %, 45 à 59 ans = 16,7 %, plus de 60 ans = 10,9 %) ;
  • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 25,4 %, 15 à 29 ans = 26,2 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 10,4 %).
Pyramide des âges à Trappes en 2007 en pourcentage[31]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,1 
90  ans ou +
0,2 
1,9 
75 à 89 ans
2,6 
8,9 
60 à 74 ans
7,6 
16,7 
45 à 59 ans
19,0 
21,3 
30 à 44 ans
19,0 
25,5 
15 à 29 ans
26,2 
25,6 
0 à 14 ans
25,4 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[32]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Immigration

En 2005, 61% des jeunes de moins de 18 ans avaient au moins un parent immigré[33].

Enseignement

Trappes est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre 21 écoles maternelles et 15 écoles élémentaires communales[34].

Le département gère trois collèges :

  • Gustave Courbet[35] ;
  • Le Village[36] ;
  • Youri Gagarine[37].

La région Île-de-France gère trois lycées :

  • le LP Henri-Matisse (lycée des métiers de l'aide à la personne, plate-forme petite enfance)[38] ;
  • le LEPI Louis-Blériot (métiers de l'industrie, et des services aux personnes, aux collectivités et aux entreprises)[39] ;
  • le lycée Plaine de Neauphle[40].

Enseignement supérieur

Deux établissements d'enseignement supérieur sont installés à Trappes :

Santé

Trappes dispose d'un l'hôpital privé et de plusieurs centres médicaux, d'un centre de santé municipal avec un médecin généraliste et des services médicaux spécialisés en gynécologie, en pédiatrie, en psychiatrie et en allergologie ; ainsi que des soins en kinésithérapie et infirmiers. Enfin un centre de Protection maternelle et infantile et planning familial Jean-Moulin (PMI) propose ses services.

Sports

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  • 1936 : naissance du Club de basket à Trappes avec une équipe féminine.
  • 1937 : le Club de basket masculin voit le jour sous l’impulsion de M. Bourrée, chef de l’école d’apprentissage SNCF.
  • 1976 : Eugène Hamayon crée un club de boxe française. Il prépare des jeunes au monitorat ,en 1981 au brevet d'état ,en 1982 au professorat. À sa retraite, en 2000, il s'installe à Sainte-Hermine,en Vendée .
  • 1979  : le 14 mars, naissance au Chesnay, près de Versailles, du footballeur Nicolas Anelka. Il grandit à Trappes, dans la résidence Van Gogh et s'initia à plusieurs sports, tels que le tennis, l'athlétisme et bien évidemment le football qu'il pratiquait place de la Nuit-Étoilée, dans la rue Le Moulin de la Galette ou encore celle du Champ de Blé. Il prend d'ailleurs sa première licence au F.C Trappes-St Quentin en 1986 alors qu'il n'a que sept ans et y jouera jusqu'à ses quatorze ans. Il commence en poussin et est déjà attiré par le but, il joue donc avant-centre, où il fait valoir ses qualités, notamment sa vitesse, ou encore sa détente.Repéré dans son club de Trappes, il est accepté à l'INF Clairefontaine à l'âge de treize ans.. Plus tard, il deviendra avec Jamel Debbouze président d'honneur de son ancien club de Trappes, qui sera sponsorisé par Canal+.
  • 1983 : le 4 juin, naissance de Linda Pradel, handballeuse de l'équipe de France, gardienne internationale qui a évolué à Metz puis Alicante (Espagne).Elle joue actuellement au club du Havre.
  • 1984 à 1986 :Patrick Vieira, footballeur, évolua, en junior, au Foot-Ball Club de Trappes .
  • 1986 : naissance du club de Canoë-Kayak de Trappes en Yvelines[41].
  • 1987 : création de la Compagnie d'Arc de Trappes[42].
  • 1992 : Le judoka Pascal Tayot, ayant pour club d'origine, à l'âge de 9 ans, l' E.S.C.Trappes en Yvelines[43], est médaillé olympique de judo.

Manifestations sportives

  • Le championnat de France de nationale 2 de basket-ball[44].
  • Le championnat de Ligue d’escrime[réf. nécessaire].
  • En octobre : un tournoi international de judo.
  • Un gala de boxe anglaise[réf. nécessaire].

Médias

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  • Télévision locale, TVFIL78 diffusée sur le câble dans l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, dans les Yvelines et sur Orange Île-de-France Ouest.
  • Radio locale, « Sensation FM », 98,4, diffusée dans l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines : actualités locales.
  • Radio locale, « Marmite FM », 88,4, radio locale associative diffusée sur Trappes et 30 km alentour.
  • Radio locale, YVELINES RADIO FM, 88,4, radio locale associative diffusée sur Trappes et 30 km alentour.
  • La publication municipale, Trappes aujourd'hui[45].

Cultes

Culte catholique

  • L'église Saint-Georges de Trappes, édifiée entre les IXe et XIIe siècles, reconstruite de 1701 à 1703, seul subsiste le clocher, pourvu de quatre contreforts d'angles, qui a résisté aux bombardements du 1er juin 1944. La nef a été reconstruite en 1964.
  • La chapelle Sainte Thérèse, rue du Bel Air, quartier de la Boissière[réf. nécessaire].

Culte israélite

  • Synagogue, 7, rue du Port-Royal : détruite, accidentellement, par le feu le 10 octobre 2000. Tout le monde, y compris la police, avait cru dans un premier temps à un acte antisémite, intervenant dans le contexte de la deuxième Intifada palestinienne, mais il s'est avéré qu'il s'agissait en réalité d'un accident[46],[47]. Le culte israélite a été transféré à une autre adresse.
  • Cimetière israélite : profanation du « carré » juif dans le cimetière parc de Trappes le 8 octobre 2000[48].

Culte musulman

  • Mosquée de Saint-Quentin-en-Yvelines - Trappes, avenue Hector Berlioz à Trappes.

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu fiscal médian par ménage était, en 2006 ,de 11 949 € (En cinq ans, il a augmenté de + 11,0%), ce qui plaçait Trappes au 29 805e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[49].

Économie

Zones d'activités

  • Les zones d'activités industrielles, artisanales et tertiaires accueillent plus de 450 entreprises:
  • La zone d'activités de Trappes-Élancourt, la plus importante, dans le sud de la commune, au sud de la gare de triage et de fret.
  • La zone d'activités du Buisson-de-la-Couldre, au sud-ouest, presque exclusivement tertiaire.
  • La zone d'activités de la Pépinière, à l'ouest, le long de la RN10.
  • La zone d'activités des Bruyères, au nord-ouest, au pied de la colline de la Revanche.
  • La zone d'activités de Pissaloup, au nord, conjointe avec celle de la Clef-Saint-Pierre de la commune d'Élancourt.
  • L'ancienne gare de triage, aujourd'hui utilisée pour le fret et comme faisceau des voies de garages.
  • La zone de logistique ferroviaire.
  • L'observatoire météorologique (Météo-France) de Trappes dans le sud de la commune, fondé en 1896, par Léon-Philippe Teisserenc de Bort (1855-1913), ancien chef de service du Bureau central météorologique.
  • Promopole, pépinières et villages d’entreprises pour l’accompagnement et l'hébergement de jeunes entreprises. Situé 2 rue Eugène Pottier. Promopole Trappes propose des lacaux sur 2 833 m² .50 % des locaux sont réservés aux entreprises de moins de quatre ans (pépinière).

Emploi

En 2009, avec ses zones d’activités économiques, Trappes en Yvelines est un pôle important de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, 462 entreprises industrielles et commerciales, 16 000 emplois dont 5000 pour les seuls services publics. 50 % des Trappistes sont en activité. 30 % des actifs travaillent sur place et 45 % dans le bassin d’emplois de la ville nouvelle. Un dynamisme qui se renforce régulièrement avec l’arrivée et l’installation de nouvelles sociétés.

Artisanat et commerce

L’activité commerciale est assurée par 250 commerçants et artisans, ainsi que par deux marchés (dimanche matin en centre ville ; mercredi après-midi, vendredi matin et samedi matin dans le quartier du Merisier). Témoin d’une vitalité au service de la population trappiste, le marché des Merisiers est le deuxième du département des Yvelines par son importance.

Culture

Monuments et lieux touristiques[50]

Église Saint-Georges.
Gare de Trappes
Cité des dents de scie.
Ancien dépôt de locomotives vapeur de Trappes.
  • L'Église Saint-Georges de Trappes[6] a été édifiée entre le IXe et le XIIe siècle. En 1599, le clocher vétuste s’effondra, il fut réparé et recouvert de tuiles en 1602. Aux environs de 1700, l’église qui présentait un état lamentable est démolie. Reconstruite de 1701 à 1703, seul subsiste le clocher, tour quadrangulaire, pseudo-romane, pourvue de quatre contreforts d'angles, qui a résisté aux bombardements du 1er juin 1944. La nef a été reconstruite en 1964 par les architectes Claustre et Jegou. Dans un souci d'harmonie avec l'architecture extérieure, l'autel est reconstruit en meulière. Le Christ en croix, en bois, endommagé par les bombardements et restauré par un paroissien dans les années 1950, M.. Laurent, viendrait de l’abbaye de Port Royal dans la vallée de Chevreuse ; il daterait donc du XVIIe siècle. Les fonts baptismaux sont placés à droite de l'autel, le baptistère est d’époque Louis XIV. La cuve est en marbre des Pyrénées. La cloche qu'elle abritait, baptisée « Marguerite-Élisabeth » en 1647, et fêlée lors d'une cérémonie pendant l'entre-deux guerres. Elle a été refondue en deux cloches plus petites, toujours utilisées aujourd'hui.
  • La « Piscine » de l'église Saint-Georges : L'Église, construite entre le IXe et le XIIe siècle est démolie en 1700, seule subsiste cette piscine sculptée aux parois ornées d'une fleur de lys extrêmement stylisée et d'une branche d'olivier. Celle-ci était autrefois destinée à recueillir l'eau utilisée lors des baptêmes par aspersion. Naguère, cette piscine contenait l'eau bénite avec laquelle les fidèles se signaient en entrant dans l'église. D'une largeur de 73 cm, d'une longueur de 76 cm et d'une profondeur de 37 cm, elle se trouve au Centre technique municipal[51] !
  • La croix d’Auleau, du XVe siècle, prés de l'église Saint-Georges, place Monseigneur Romero. Ce haut fût monolithe, surmonté d'une croix en fer, figure sur le plan dressé par le frère Germain en 1700 pour la construction d'une nouvelle église. Il constituait probablement le socle de la croix d'Auleau, citée en 1415 dans Le Livre vert de l'abbé de Saint-Denis.
  • Le Grenier à sel de Trappes[7] : sur les plans de Trappes en 1504, le Grenier à Sel apparaît sous le nom de « Grange du Douaire ». Située sur le tracé de la Route royale qui traversait le village, elle servait alors d’écurie et d’atelier pour les maréchaux ferrant de l’Étoile d’or, le café voisin qui était un relais de la Poste aux chevaux. L'édifice, une grande nef haute de 10 m, large de quinze et longue de trente-cinq, a été ensuite utilisé comme grenier à sel, affecté à la perception de la « gabelle ». Aujourd'hui, c'est, avec sa charpente, ses poutres et ses pierres meulières apparentes, la salle du cinéma Jean Renoir, dit le Grenier à Sel .
  • L'Auberge de la Chasse Royale, décrite sur le plan terrier de 1588. En 1713 elle deviendra relais de la Poste aux chevaux et sera une poste aux lettres en 1734. C'est l'actuelle brasserie « L’étoile d’or ».
  • La ferme du château : ancienne ferme[52] implantée sur les ruines d'un château édifié au cours du XIIe ou XIIIe siècle, aujourd'hui transformée en logements et en locaux d'activités .Elle mériterait au titre du patrimoine, une réelle mesure de réhabilitation en musée de la ville ... Le porche monumental[53] de l'entrée de l'actuel centre technique municipal est édifié à l'endroit où se trouvait le pont-levis principal du château de Trappes. Ce château était flanqué de onze tourelles et entouré de fossés remplis d'eau.
  • Le bâtiment d’habitation de la ferme de Vaugien (tenancier d'un fief), a été réhabilité, il accueille désormais les quatre classes de la nouvelle école maternelle Laurent Mourguet.
  • Bornes fleurdelisées, avenue des Tourelles et rue Jean Jaurès.
  • Un wagon-citerne, issu d'une ancienne locomotive de la fin du XIXe — début du XXe siècle (entre 1890 et 1910), dont il ne resterait aucun autre exemplaire en France, classé monument historique[54].
  • L'ancienne mairie construite en 1884, était surmontée d'un petit campanile et flanquée de deux bâtiments scolaires, caractéristique du XIXe siècle. Seule sa façade a été conservée.
  • Le centre départemental de météorologie[10] : observatoire fondé en 1896, il porte le nom de son fondateur, Léon Teisserenc de Bort et abrite le service d'études instrumentales de Météo-France. Site historique de la météorologie, classé à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, berceau des premières mesures en altitude qui conduiront à la découverte de la stratosphère en 1899. L'abri de gonflement de ballon-sonde est utilisé pour deux lâchers opérationnels par jour.
  • Hôtel de la Fourche : L’actuel Pavillon bleu se nommait autrefois l’hôtel de la Fourche en raison d’une séparation, en cet endroit, de la route de Paris vers deux grandes directions : la route de Bayonne vers le Sud-Ouest et la route de Bretagne vers l’ouest. Cette auberge était fort appréciée des « canotiers » et promeneurs fréquentant l’étang de Saint-Quentin-en-Yvelines. On peut y voir au faîte du pignon sud le fer d'une fourche à trois dents.
  • Les Dents de Scie[8] : cette cité ouvrière construite par la Compagnie des chemins de fer de l'État pour ses employés dans les années 1930. Conçue par Henry Gutton (architecte et ingénieur) et son fils André Gutton (architecte), elle fut réhabilitée en 1997 par l'architecte Antoine Grumbach[55]. Ces logements sont inscrits depuis le 30 décembre 1992 à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, ils ont reçu en 2005 le label « Patrimoine du XXe siècle », grâce à la mobilisation des habitants et de la commune qui ont permis une réhabilitation au lieu de la destruction envisagée initialement[56].
  • L'ancien Dépôt de locomotives érigé en 1935 par l'Administration des chemins de fer de l'État, détruit en 1944 et rebâti à l'identique entre 1945 et 1947. La solide charpente de béton armé avec remplissage de briques rouges est typique des constructions industrielles de la première moitié du XXe siècle et mériterait au titre du patrimoine industriel une réelle mesure de sauvegarde. Pour compléter l'histoire du dépôt de Trappes, les sapeurs du 5e régiment du génie, de Versailles - Matelots, faisaient une partie de leur stage traction au dépôt de Trappes. Ce stage durait six mois à la fin desquels ils faisaient des « roulements » sur les 140 C et sur les 141 C. Ils leur arrivait de faire un trajet Paris Granville sur les Pacific.
  • La première autopompe [57] du Centre de secours de Trappes, datant du début du XXe siècle, se trouverait actuellement au Centre principal de la ville nouvelle. Elle aurait sa place dans un musée municipal à Trappes.
  • Le don du tableau de Monsieur Claude Erker, retraité trappiste, peintre décorateur de "Ben Hur", à la Ville, intitulé "La Ferme à Port Royal" (huile sur toile de 46 cm x 61 cm), ce bien est inscrit dans l’inventaire du patrimoine de la Commune .Il aurait sa place dans un musée municipal à Trappes .

Espaces verts

Le bois de Trappes (Trapes) et le site de Port-Royal sur les cartes de Cassini
  • La ville compte 925 hectares d’espaces verts publics, soit 298 m2 par habitant.
  • Le Bois de Trappes : dans le Parc régional de la Haute Vallée de Chevreuse, 450 hectares dans la forêt de Port-Royal, ancien domaine de chasse de Louis XIV, avec des voies forestières pour des promenades à pied, à vélo ou à cheval. Il abrite une flore et une faune diversifiée.
  • La sente de Bougainville[58] : la sente de Bougainville, ou se croisent le végétal et le minéral, est un cheminement piétonnier de 1,5 km qui serpente et relie différents quartiers et équipements publics existants.
  • Le parc du Cèdre : aménagé par la famille Dailly au XVIIIe siècle, avec un cèdre, aujourd’hui, plus que centenaire. Cet espace est devenu public.
  • Le parc du Village : situé au cœur du village de Trappes, c'est le parc de l'ancien château, acquis par la ville dans les années 1970.
  • Le Mail de l’Aqueduc : coulée verte qui couvre une rigole souterraine qui draine les eaux collectées dans la région pour l'étang de Saint-Quentin et les eaux du châteaux de Versailles, liaison inter quartiers avec la base de loisirs et de plein air.
  • Le parc de la Plaine de Neauphle.
  • Le parc des Bateleurs.
  • L'étang de Trappes, ancien nom de l'étang de Saint-Quentin, aujourd'hui aménagé en base de loisirs et de plein air[59].
  • Trappes est proche du Parc naturel régional de la haute vallée de Chevreuse (5 km) .

Politique environnementale

  • La ville compte 925 hectares d’espaces verts publics, soit 298 m2 par habitant.
  • En 2009 la ville a généralisé la collecte sélective des déchets à l'ensemble du territoire communal.
  • Les riverains de la RN1O souhaitent sa couverture totale ou partielle, en tranchée, dans toute la traversée de la ville.Deux projets sont en cours...

Institutions et équipements culturels

  • Le service municipal « Mémoire de Trappes » conçu en 1989 par Raymond Blanc pour la conservation du patrimoine de la ville, s'attache à rassembler, répertorier, classer une masse de documents, photographies, cartes postales, documentaires et objets divers. Il organise régulièrement des expositions : le passé médiéval, la ville cheminote, etc.
  • L'Association culturelle de Trappes (ACT) a pour mission de promouvoir et de développer l'animation et l'action culturelle.
  • Le Cercle Celtique "Seiz Avel".Association locale "phare" pour la connaissance et le développement de la culture bretonne, au travers de représentations en France et à l’étranger [60] .
  • La compagnie Déclic Théâtre dont l’essentiel des activités est axé autour de la pratique de l’Improvisation Théâtrale.
  • Moun Karaïb, Association Antillaise.
  • Association Black Blanc Beur, compagnie de danse Hip-Hop, au travers de représentations en France et à l’étranger.
  • Regard parole (artistes plasticiens) : sculptures, peintures non figuratives.
  • La salle du cinéma Jean Renoir, dit le Grenier à Sel, labellisé "Art et Essai", entre sa Charpente, ses poutres et ses pierres meulières apparentes .
  • La Merise, grande salle de concert qui accueille régulièrement le meilleur de la scène française actuelle[11].
  • La Galerie Le Corbusier, espace d'exposition[12].
  • Les médiathèques Anatole France[13] et Jean Jaurès[9] accueillent le public sur une fenêtre d'ouverture de collections de différentes disciplines et de différentes cultures .
  • L’Atelier Ville , s’attache à faire découvrir la ville de Trappes-en-Yvelines dans toutes ses dimensions : géographique, historique, urbanistique, au moyen d’un ensemble de séances pédagogiques ouvertes aux petits et aux grands. Il est animé par des passionnés. Un historien et deux architectes . L’Atelier Ville est situé rue Jean Jaurès, dans un ancien bâtiment du XVIIIe siècle, entièrement restauré par la municipalité.
  • La nouvelle école de musique et de danse offre des saisons de concerts et de spectacles dans son auditorium. Ses partenaires privilégiés sont les Solistes de la Villedieu[61], l’Orchestre Prométhée[62] dirigé par Pierre-Michel Durand[63], la Compagnie Black Blanc Beur, mais elle accueille régulièrement d’autres artistes de haut niveau, notamment dans les domaines de la danse ou des musiques actuelles.
  • Trois peintres d'ici : Trois artistes peintres de Trappes : Claude Erker, Laurent Paugam et Albert Titus.Ils ont en commun de traiter le paysage de Saint-Quentin-en-Yvelines, la butte de la Revanche, les étangs de la Minière.Leur pratique de la peinture met en avant des lumières et des impressions colorées, imprégnées par la tradition et la modernité. Ils s'inscrivent dans la lignée des grands paysagistes français .

Manifestations culturelles et festivités

  • En mars : Fest-Noz de Printemps[64], organisé par le Cercle Celtique "Seiz Avel".( Les fest-noz ont été retenus pour représenter à l'UNESCO le patrimoine culturel immatériel breton, ils réunissent un ensemble d'éléments de la culture bretonne : le répertoire chanté, la pratique instrumentale, les danses et une dimension sociale liée à une convivialité partagée entre générations ).
  • En juin : Le festival Banlieus'Arts et l'événement « Trappes en Fête »
  • En septembre : Le forum des associations.
  • En octobre : La fête médiévale.
  • En décembre, Le week-end avant Noël : les « Fééries de Noël ».

Politique culturelle

Adopté par le Conseil municipal, en mars 2005, le projet de développement culturel de la Ville de Trappes est un document qui définit et retrace en premier lieu, l'histoire des équipements et des interventions culturels, fait des constats, souligne les enjeux et définit des propositions. Le projet de développement culturel acte la nécessité de rendre accessible au plus grand nombre, aussi bien l'art et la culture que l'expression artistique et culturelle personnelle, de garantir l'ouverture aux autres, de promouvoir les valeurs de la laïcité. Pour ce faire, il préconise de s'appuyer sur des partenariats sélectifs avec les associations, sur les grands rendez-vous festifs, sur le fonctionnement en réseau et, bien sûr, sur les grands équipements culturels de la ville de Trappes-en-Yvelines[65].

Depuis plus de 60 ans la Ville de Trappes a développé des politiques culturelles tant au niveau municipal qu'au niveau associatif:

  • En 1947, Lauzeray, un garagiste, et Bouillet, un receveur des contributions indirectes, créent la compagnie artistique : « Arts et Loisirs ». Elle est présidée en 1952 par Mme Marthe Burgard. Il en émergera un orchestre de musique classique fondé par le météorologue Jean Goudron. Ce dernier, dans les années 1960 et années 70, se défoulera par ailleurs dans les fêtes publiques et dans l'émission de télévision, « La Lorgnette » de Jacques Martin, le 12 mars 1978 ,avec ses « Bigophones Gaulois ».
  • Le patronage laïque est créé en 1953, puis à l'initiative de Bernard Hugo, en 1954 est fondé le Foyer Laïque municipal et la mise en place d'une bibliothèque publique, dans des baraquements de l'après guerre .[réf. nécessaire]
  • Le « Club des Jeunes du Champ aux Pauvres » créé par le Foyer laïque municipal, dirigé quelque temps, à partir de 1966 par Henri Bagno (1927-2010) qui s'est ensuite occupé des animations de la ville jusqu'à sa retraite.
  • Dans les années 1960, la troupe théâtrale "Les Coquillards" créée et dirigée par Michel Decaix accueille, avec des professionnels du spectacle, les premiers talents de comédiens .
  • En 1968 est créé le "Festival pour la paix et l'Amitié entre les Peuples", dont le point fort est la cavalcade avec le défilé des associations locales, des chars, des fanfares...
  • On se souvient aussi des concerts organisés dans l'ancienne salle des fêtes, à côté de l'ancien marché couvert, près de l'ancienne mairie, ou sous un chapiteau ayant accueilli Jean Ferrat, Hugues Auffray, Leny Escudero, des groupes de rock célèbres, Martin Circus ...
  • En 1969 ,création de l’école municipale de Musique et de Danse de Trappes. Elle a pour mission de jouer un rôle majeur dans la formation et l’éducation artistique des habitants. Pour ce faire, elle organise et propose des cours d’apprentissage artistique (solfège, instruments, danse, musique assistée par ordinateur …) aux enfants, aux jeunes, aux adultes .La Nouvelle école de musique et de danse a largement dépassé le cadre d'origine dans ses offres de service et offre des saisons de concerts et spectacles dans son auditorium. Ses partenaires privilégiés sont les Solistes de la Villedieu, l’Orchestre Prométhée dirigé par Pierre-Michel Durand, la Compagnie Black Blanc Beur, mais elle accueille régulièrement d’autres artistes de haut niveau, notamment dans les domaines de la danse ou des musiques actuelles.
  • Début 70 la chorale municipale voit le jour avec un répertoire varié .[réf. nécessaire]
  • Des passages de la troupe de théâtre, les Tréteaux de France.
  • Dans les Années 1970 ,lors de la Fête populaire de Trappes, dans le parc du village, ce sont produit : Le groupe de jazz Nouvelle-Orléans, Les Haricots Rouges, l'animateur de radio, humoriste et acteur français, Maurice Biraud...
  • Les années 1970 et 80 ont vu se développer les forums du Livre qui accueillaient un nombreux public.[réf. nécessaire]
  • Le Cercle Celtique "Seiz Avel", du fait de la présence d'une population bretonne importante, dans l'euphorie de la renaissance des cultures régionales, voit le jour en 1972 .
  • Au début des années 1980, le Grenier à Sel[7], qui avait longtemps accueilli le cinéma "Normandie" rouvre ses portes avec un équipement moderne et devient le cinéma Jean Renoir, labellisé "Art et Essai".On peut y découvrir des exclusivités, des reprises, des rétrospectives, des débats y sont organisées aussi des rencontres avec des réalisateurs, des comédiens.
  • Dans les années 1980 ,le futur chanteur Stéphane Sanseverino et Alain Degois, dit "Papy", le futur directeur de la compagnie "Déclic Théâtre", créent, ensemble, la troupe, "les Frères Tamouille" .
  • L'Association Regard Paroles, en 1983 ,développera le goût de la poésie et de la peinture, notamment avec l'aide du peintre Marc Giai-Miniet
  • Le service municipal "Mémoire de Trappes" est conçu en 1989 par M. Raymond Blanc pour la conservation du patrimoine de la ville .
  • Le Cercle Celtique "Seiz Avel" crée son "Fest-Noz de Printemps" en 1996 . ( Les fest-noz ont été retenus pour représenter à l'UNESCO le patrimoine culturel immatériel breton, ils réunissent un ensemble d'éléments de la culture bretonne : le répertoire chanté, la pratique instrumentale, les danses et une dimension sociale liée à une convivialité partagée entre générations ).
  • À la fin des années 1990 sont créés l'atelier d'arts plastiques "Henri Matisse" qui propose, animés par des professeurs/artistes, des cours d’initiation et de spécialisation de dessin, de peinture, de modelage et de sculpture et la galerie "Le Corbusier" qui propose des saisons d’expositions qui présentent aux visiteurs, le travail d’artistes professionnels : peintres, sculpteurs, photographes... Régulièrement, des rendez-vous permettent également de découvrir des travaux d’amateurs, réalisés dans le cadre des ateliers d’arts plastiques...
  • Depuis 2004 l’Atelier Ville, situé rue Jean Jaurès, dans un ancien bâtiment du XVIIIe siècle, entièrement restauré par la municipalité, s’attache à faire découvrir la ville de Trappes dans toutes ses dimensions : géographique, historique, urbanistique, au moyen d’un ensemble de séances pédagogiques ouvertes aux petits et aux grands. Il s’adresse tout particulièrement aux groupes accompagnés (écoles, associations).Il est animé par des passionnés. Un historien et des architectes accompagnent les groupes scolaires dans un voyage à travers le temps et l’espace.Avec une approche historique avec une maquette de la Ville, sur laquelle les époques se succèdent, un parcours d’environ 30 minutes, en ville, fait voyager les petits écoliers à travers le temps. Ils découvrent, chemin faisant, la situation géographique de la ville à l’époque médiévale, l’histoire du château de Trappes, les fonctions des bâtiments anciens comme « le Grenier à Sel »; ou encore l’histoire de la ville lors des guerres mondiales.
  • Depuis de nombreuses années, les Conteurs et Conteuses de Trappes proposent des interventions dans les crèches, les établissements scolaires et se produit régulièrement devant un public plus large à l’occasion de manifestations ponctuelles (fête du conte …).En complément, et pour élargir leur savoir-faire, les conteurs bénéficient de formations animées par des professionnels du spectacle vivant.
  • Trois peintres d'ici : Trois artistes peintres de Trappes : Claude Erker, Laurent Paugam et Albert Titus.Ils ont en commun de traiter le paysage de Saint-Quentin-en-Yvelines, la butte de la Revanche, les étangs de la Minière.Leur pratique de la peinture met en avant des lumières et des impressions colorées, imprégnées par la tradition et la modernité. Ils s'inscrivent dans la lignée des grands paysagistes français .
  • Courant 2006 ,création du groupe rock "Kalisté" par Fabrice Le Maguet et Cédric Trolet .
  • Début 2011 ,création de la maîtrise de Trappes en Yvelines .[réf. nécessaire]
  • Des procédures de demande de classement au patrimoine sont soutenues par les Municipalités successives, comme celle des Dents de Scie, actuellement celle des bâtiments historiques du patrimoine de Météo-France, les bâtiments SNCF de l'ancien Dépôt de locomotives érigé en 1935 avec leur solide charpente de béton armé au remplissage de briques rouges, qui est particulièrement typique des constructions industrielles de la première moitié du XXe siècle et la ferme du château : ancienne ferme[53] implantée sur les ruines d'un château édifié au cours du XIIe ou XIIIe siècle, qui pourrait héberger le musée de la ville.
  • Ces traditions locales de culture se perpétuent de nos jours avec des expositions temporaires, le soutien aux associations culturelles dont l'ACT (Association Culturelle de Trappes).
  • L'ACT gère le cinéma, le Grenier à Sel et la salle de spectacle de la Merise et leur programmation .
  • La CASQY (Communauté d'Agglomération de St. Quentin en Yvelines) a repris en charge une partie des actions culturelles ayant un rayonnement intercommunal.

Héraldique, logotype et devise

Les armes de Trappes, adoptées en 1962 ,furent exécutées par Monsieur Robert Louis à la demande de la municipalité pour les besoins des jumelages et pour symboliser la ville.

Armes de Trappes

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

d'azur au chef-pal parti de sinople et de gueules, bordé d'or et chargé de six annelets du même, accosté à dextre d'un clou de la Passion d'argent accompagné de trois fleurs de lys d'or et à senestre d'un semé de fleurs de lys du même

Le vert et le rouge sont les couleurs de la SNCF et les six anneaux évoquent le trafic ferroviaire. Dans la partie gauche sont représentées les armes de l'abbaye de Saint-Denis, à droite celles de l'Île-de-France. Timbré d'une couronne murale à trois tours crénelées d'or et soutenu par deux gerbes de blé d'or assemblées en pointe passant sous l'écu.La couronne murale à trois tours crénelées d'or, rappelle qu'au Moyen Âge, Trappes est villa muralis, une ancienne cité médiévale fortifiée avec cinq portes y permettant l’accès .Les gerbes de blé rappellent le passé agricole de la commune et le brochet symbolise l'étang de Saint-Quentin-en-Yvelines [66].

Personnalités liées à la commune

L'actrice Sophie Broustal en 2010.
L'actrice Barbara Cabrita
  • Guillaume Postel, orientaliste, philologue et théosophe de confession catholique meurt en 1581 dans la ferme (la ferme de Vaugien) qu'il possède à Trappes[67]. Il enseigna les mathématiques et les langues orientales au Collège de France.
  • Jean Rigaud, chevalier, il est nommé capitaine de la forteresse de Trappes par le dauphin Charles, régent du royaume.
  • Vincent Charlemagne Pluchet (1774-1837), fils de Thomas Pluchet et de Denise Dailly (d'Ailly), est maire de Trappes de 1812 à 1837. Il invente en 1829 une charrue, exposée au musée de Chartres[68], qui porte son nom.
  • Son fils Émile et son petit-fils Eugène furent maires de Trappes. Émile Henri Pluchet, autre petit-fils de Vincent Charlemagne, né le 13 mars 1845 à Trappes, fut président de la Société des agriculteurs de France et Régent de la Banque de France.
  • Les Dailly, en 1814, prennent la charge de maître de la Poste aux chevaux de Paris et seront à l’origine du Crédit foncier de France.
  • Léon Teisserenc de Bort installa sur sa fortune propre à Trappes un observatoire privé de météorologie, l'observatoire aérologique de l'ONM, devenu celui de la Météorologie nationale en 1945.
  • Jacques Perret, écrivain controversé, polémiste et auteur du livre Le Caporal épinglé, né le 8 septembre 1901 à Trappes et mort à Paris le 10 décembre 1992.
  • Les résistants Jules Fulliguet, André Lemaire, André Marchand et Lucien Ragaigne.
  • Les résistants Charles Guilbert, Fernand Bréan et Jacques Boubas, morts en déportation.
  • Les cheminots fusillés ou morts en déportation : Charles Cachet, Robert Chauveau, Désiré Corbin, Lucien Depée, Lucien Lecoq, René Presse, Édouard Pattemain .
  • Le docteur Michel Luxereau (1906 -1992) qui se dévoua sans compter auprès de tous les Trappistes au cours des bombardements meurtriers des Alliés en 1944. En reconnaissance pour son comportement héroïque la municipalité de Trappes a inauguré un centre médico-social qui porte son nom.
  • Marthe Burgard (1889-1995), concertiste, violoniste, soliste professionnelle et organiste.
  • Victor R. Belot, historien, écrivain et peintre-surréaliste, né le 8 juillet 1923 et décédé le 2 janvier 2000, a vécu à Trappes.
  • Marc Giai-Miniet, peintre et sculpteur, né à Trappes en 1946, vit encore dans sa maison natale.
  • Pascal Tayot, judoka ayant pour club d'origine, l' E.S.C.Trappes en Yvelines, est médaillé olympique de judo en 1992.
  • Bernard Hugo, maire de Trappes de 1966 à 1996[69].
  • Henri Bagno (1927-2010), dit « Riton », qui dirigea, quelque temps, à partir de 1966 le « Club des Jeunes du Champ aux Pauvres » créé par le Foyer laïque municipal, puis s'est occupé de l'organisation et des animations de la vie culturelle ,de la ville, jusqu'à sa retraite. Une rue porte son nom .
  • Claude Erker[70], retraité trappiste, peintre décorateur de "Ben Hur", il a travaillé pour les plus grands noms du cinéma et de la télévision .
  • Anne-Marie et André Broustal pour leur implication dans la vie associative de la ville de Trappes depuis plus de 50 ans, un gymnase construit dans le quartier de la plaine de Neauphle porte leur nom. Ils sont les parents de l'actrice Sophie Broustal.
  • Patrick Vieira, footballeur, évolua, en junior, au Foot-Ball Club de Trappes de 1984 à 1986.
  • Linda Pradel, née à Trappes le 4 juin 1983, est une handballeuse de l'équipe de France, gardienne internationale qui a évolué à Metz puis Alicante (Espagne). Elle joue actuellement au club du Havre.
  • Le footballeur Nicolas Anelka, l'humoriste et acteur Jamel Debbouze ont grandi à Trappes.
  • Les actrices Sophie Broustal et Barbara Cabrita, la chanteuse Shy'm, le groupe de rock Kalisté[71], l'humoriste Omar Sy, les rappeurs La Fouine et son frère Canardo sont originaires de Trappes.
  • L'humoriste Arnaud Tsamère fait ses classes dans la compagnie d'improvisation théâtrale de Trappes, Déclic Théâtre, en 2001.

Notes et références

  1. Carte de Trappes sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  2. [PDF]Quelques records absolus de température maximale quotidienne battus en France en août 2003 sur sante.meteofrance.com. Consulté le 26 avril 2010.
  3. Infoclimat - Météo en temps réel - observations prévisions climatologie forum
  4. [PDF]Le petit Quentin n°232 juin 2008 p.30
  5. Présentation du projet de la ZAC de l'Aérostat sur www.scribd.com, décembre 2008. Consulté le 16 novembre 2009.
  6. a et b Église Saint-Georges ; sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  7. a, b et c Les trésors du Grenier sur Musée de la ville Saint Quentin en Yvelines. Consulté le 26 avril 2010.
  8. a et b Cité-jardin, sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  9. a et b Médiathèque Jean Jaurès sur www.mediatheques.agglo-sqy.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  10. a et b Centre de météorologie des Yvelines, sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  11. a et b La Merise : 1 salle modulable de 1000 places. sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  12. a et b Musées et espaces d'exposition sur www.saint-quentin-en-yvelines.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  13. a et b Médiathèque Anatole France sur /www.mediatheques.agglo-sqy.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  14. Mentionné en 1973 par Victor R. Belot dans son livre Trappes, d'hier à aujourd'hui (voir bibliographie).
  15. Carte archéologique de Seine-et-Oise dressée en 1889 signalé par Léon Hennet dans son ouvrage Histoire de Trappes (voir bibliographie)
  16. Propos de Victor Belot rapportés par Michèle Delage en 1997 dans son article Histoire et préhistoire paru dans le journal Le petit Quentin.
  17. Source : "TRAPPES Mémoires d'avenir" de Raymond Lavigne.
  18. [PDF] La ferme du château (Trappes) sur site de la communauté d'agglomération. Consulté le 16 novembre 2009.
  19. Boîte de conserve de petits pois « Le Trappiste » sur fr.topic-topos.com. Consulté le 16 novembre 2009
  20. http://www.libeptt.org/louis_cortot.htm.
  21. Mémoire 78 : Les bombardements alliés sur les Yvelines sur pagesperso-orange.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  22. Trappes sur fr.topic-topos.com. Consulté le 16 novembre 2009.
  23. Source : ministère de l'Intérieur.
  24. Laissez-vous conter Saint-Quentin-en-Yvelines sur site du réseau Villes et Pays d'Art et d'Histoire. Consulté le 16 novembre 2009
  25. Source Ministère de l'Intérieur
  26. Maison de Justice et du Droit de Trappes
  27. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 mai 2011
  29. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 mai 2011
  30. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 6 mai 2011
  31. Évolution et structure de la population à Trappes en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 mai 2011
  32. Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 mai 2011
  33. Michèle Tribalat, Les jeunes d'origine étrangère in Revue Commentaire, juin 2009, n°126, p.434
  34. L'ÉDUCATION sur site de la mairie de Trappes. Consulté le 16 novembre 2009
  35. Page d'accueil sur site de l'académie de Versailles. Consulté le 16 novembre 2009.
  36. Page d'accueil sur site de l'académie de Versailles. Consulté le 16 novembre 2009.
  37. CLG YOURI GAGARINE sur site de l'académie de Versailles. Consulté le 16 novembre 2009.
  38. Lycée professionnel Henri Matisse sur site de l'académie de Versailles. Consulté le 16 novembre 2009.
  39. LP Louis Blériot sur site de l'académie de Versailles. Consulté le 16 novembre 2009.
  40. LGT PLAINE DE NEAUPHLE sur site de l'académie de Versailles. Consulté le 16 novembre 2009.
  41. http://www.cktrappes.org/actu/actu.php
  42. http://www.compagniedarcdetrappes.fr/Index2.html
  43. http://www.bctrappes.com/amt.php
  44. http://www.sportimum.net/esct-sqy/index.php
  45. Le magazine d'information de la ville sur fr.calameo.com. Consulté le 26 avril 2010.
  46. article de libération du 19/03/2002 : "La synagogue de Trappes à rayer des actes antisémites"
  47. article du parisien du 19/03/2002 : "Incendie de la synagogue : l'enquête repart"
  48. article de l'express sur les actes antisémites.
  49. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 9 septembre 2009
  50. [PDF]Le Patrimoine de Trappes-en-Yvelines sur Trappes en Yvelines. Consulté le 26 avril 2010.
  51. http://fr.topic-topos.com/piscine-trappes
  52. Lucarne de la ferme du château, sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  53. a et b Porche de l’ancien château, sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  54. Le wagon classé sur Musée de la ville de Saint-Quentin-en-Yvelines. Consulté le 26 avril 2010.
  55. Antoine Grumbach sur archiguide .
  56. http://www.agglo-sqy.fr/patrimoine/patrimoine_SQY/annees20-annes70/imgs/dents_de_scie.pdf.
  57. Autopompes du début du siècle sur Google. Consulté le 26 avril 2010.
  58. Trappes - La sente de Bougainville sur www.museedelaville.agglo-sqy.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  59. http://www.viafrance.com/evenements/base-de-loisirs-de-saint-quentin-en-yvelines-loisirs-266105.aspx
  60. http://trappes.gwalarn.org/
  61. Les solistes de la villedieu, sur /www.musique-sqy.org. Consulté le 5 mai 2010.
  62. Orchestre Prométhée sur www.orchestrepromethee.eu. Consulté le 5 mai 2010.
  63. Biographie de Pierre-Michel Durand sur www.musique-sqy.org. Consulté le 5 mai 2010.
  64. Fest Noz sur trappes.gwalarn.org. Consulté le 26 avril 2010.
  65. Culture en Yvelines
  66. Présentation de la ville de Trappes, sur fr.topic-topos.com. Consulté le 5 mai 2010.
  67. Raymond Lavigne, Trappes : mémoires d'avenir.
  68. Charrue Pluchet sur webmuseo.com. Consulté le 26 avril 2010.
  69. 42 ANS de MANDAT MUNICIPAL, Aperçu historique sur trappes.au.coeur.free.fr. Consulté le 26 avril 2010.
  70. http://brienne-aube.blogspot.com/2008/10/claude-erker-bar-sur-aube.html
  71. http://www.kalistelegroupe.com/kaliste/Contact.html

Compléments

Bibliographie

  • Léon Hennet, Histoire de Trappes, Éditeur Res Universis, collection « Monographies des villes et villages de France », 1990 (Fac-similé de l'édition de 1896), (ISBN 2-87760-405-5).
  • Victor R.Belot, Trappes, d'hier à aujourd'hui, 1973, ouvrage récompensé par le premier prix d'histoire locale des Yvelines.
  • Raymond Lavigne, Trappes, Mémoires d'avenir.

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