Siège de l'Alcázar de Tolède

Siège de l'Alcázar de Tolède

39°51′29.52″N 4°1′14.16″O / 39.8582, -4.0206

Siège de l'Alcázar de Tolède
Informations générales
Date 19 juillet 1936 au 26 septembre 1936
Lieu autour de Alcázar de Tolède (Espagne)
Issue Victoire nationaliste décisive
Belligérants
Flag of Spain 1931 1939.svg[1] Camp nationaliste
Bandera FE JONS.svg Phalangistes
Bandera Tradicionalista.png Requetés carlistes
Flag of Spain 1931 1939.svg République espagnole
CNT/FAI
UGT
Commandants
José Moscardó
Pedro Romero Bassart
José Enrique Varela
Candido Cabello
Forces en présence
1 028 gardes civils, soldats, cadets et miliciens entre 6 000 et 8 000 miliciens
Pertes
48 morts
env. 438 blessés
22 disparus
inconnues
Guerre d'Espagne
Batailles

Le siège de l'Alcázar de Tolède est un épisode de la guerre d'Espagne et opposa les forces républicaines aux insurgés du coup d'Etat militaire des 17 et 18 juillet 1936. Cette bataille fut un des combats les plus symboliques de la guerre. Elle vit s'affronter dans la ville de Tolède des miliciens fidèles au gouvernement de la République aux militaires qui s'étaient insurgés contre ce même gouvernement. Ces derniers furent forcés de se réfugier dans l'Alcázar de Tolède avec leurs familles.

Le siège de l'Alcázar commença au lendemain du coup d'Etat, le 21 juillet 1936, et dura jusqu'à l'arrivée des troupes africaines du général nationaliste José Enrique Varela à Tolède, le 27 septembre, venu pour libérer les assiégés. Le général Francisco Franco entra dans la ville le lendemain. À la libération, il ne restait qu'un champ de ruines. L'Alcázar fut reconstruit postérieurement et est devenu musée et siège des bureaux de l'armée espagnole.

Sommaire

Contexte

Depuis la nouvelle du coup d'Etat, 18 juillet 1936, on se battait dans Tolède, mais la supériorité numérique des troupes loyales au gouvernement du général Riquelme et de la milice leur donne l'avantage. Le gouverneur militaire de la province de Tolède, le colonel José Moscardó[2], se rangea du côté des insurgés, sans rendre sa décision immédiatement publique. Aux ordres du gouvernement qui, les 19 et 20 juillet, lui demandaient d'envoyer rapidement à Madrid des armes, des munitions et des produits pharmaceutiques en dépôt à Tolède, il répondit par le silence.

Finalement, le 21 juillet, à 7h00 du matin, le capitaine de l'académie militaire lut sur la place du Zocodover, au centre de la ville, une proclamation d'« état de guerre ». Il ordonnait l'arrestation des « activistes de gauche bien connus ». Mais, craignant l'arrivée de miliciens venus de Madrid qui s'approchaient, Moscardo décida finalement de s'enfermer le 22 juillet dans l'Alcázar de Tolède, alors siège de l'École des cadets, avec quelques centaines de civils et de militaires. Mais, le temps pressant, il ne put mettre à l'abri sa propre épouse, Doña Maria, réfugiée chez un ami à la campagne, et deux de ses fils, Luis, âgé de 17 ans, et Carmelo, âgé de 14 ans.

Forces en présence

Forces nationalistes

Le général Moscardo avait eu le temps d'entasser des réserves avant de s'enfermer dans l'Alcázar. On y avait emmagasiné ainsi 1 300 000 cartouches, 1 200 fusils, 38 mitrailleuses et fusils-mitrailleurs et un mortier. Pour ravitailler la population des assiégés, on avait entassé du blé et des conserves, suffisantes au prix d'un sévère rationnement. L'eau était prélevée dans les citernes, mais fut rationnée à raison d'un litre par personne et par jour pour la boisson, la lessive et la toilette.

Moscardo était entouré de 847 gardes civils, 185 officiers et élèves de l'École de gymnastique, 85 phalangistes et militants d'extrême-droite et 6 cadets de l'École militaire (qui, à cette époque de l'année, était en vacances). Ces militaires étaient accompagnés de 600 femmes et enfants, pour la plupart parents des assiégés, ou d'autres Tolédans, 200 "notables", 3 sœurs de la Charité et leur supérieure, mère Josepha, ainsi que 2 médecins de l'armée et 1 chirurgien major.

Enfin, le colonel s'empara aussi de la personne du gouverneur civil, Manuel Gonzalez Lopez, « avec toute sa famille et une centaine de personnes appartenant aux milieux politiques d'extrême gauche, comme otages ». Il y avait donc en tout quelque 2 000 personnes qui logeaient dans l'Alcázar, véritable dédale de chambres, hautes salles, galeries et souterrains derrière des murailles de 3,5 mètres d'épaisseur.

Les écuries contenaient encore 177 chevaux et 30 mulets. Leur nombre diminua graduellement, les animaux servant de viande de boucherie : au jour de la délivrance, il n'en restait plus que 10. Faute de sel on saupoudrait les quartiers de viande avec du salpêtre gratté sur les murs.

Forces républicaines

Les troupes républicaines étaient composées d'environ 8 000 miliciens, chargés de tenir la province de Tolède. Ils étaient issus des milices confédérales de la CNT et de la FAI ou des milices de l'UGT.

Ils étaient équipés de plusieurs pièces d'artillerie, de quelques voitures blindées et de 2 ou 3 chars. L'aviation républicaine leur servit à mener des missions de reconnaissance, mais également à bombarder l'Alcázar, qui supporta des bombardements en 35 occasions.

Combats

L'affaire de Luis Moscardó (22-23 juillet)

Le 22 juillet, les républicains contrôlaient la plus grande partie de la ville de Tolède. Ils cherchèrent tout d'abord à obtenir la reddition des défenseurs de l'Alcázar : les ministre de l'Éducation et de la Guerre, puis le général Riquelme, téléphonèrent tour à tour au colonel Moscardo, sans succès. Le 23 juillet, Candido Cabello, chef des milices, aurait appelé par téléphone Moscardo et l'aurait menacé de fusiller son fils de 17 ans, Luis, fait prisonnier le matin-même. Moscardo ayant refusé de céder au chantage, les républicains auraient exécuté Luis Moscardo[3].

C'est l'historien américain Herbert Matthews qui, en 1957, a le premier nié cette histoire[4]. Cette version de l'histoire présente effectivement une similitude étonnante avec la légende du XIIIe siècle d'Alonso Pérez de Guzman (1256-1309), dit Guzman el Bueno, qui sacrifia aussi la vie de son fils, devant les murs de la forteresse de Tarifa assiégée par les musulmans au temps de la Reconquista. Herbert Matthews est depuis suivi par nombre d'historiens comme Hugh Thomas, Vilanova, Philippe Nourry ou Paul Preston. Herbert Southworth s'efforce de démontrer que la mort de Luis n'avait absolument rien à voir avec l'affaire de l'Alcazar : Luis Moscardo aurait exécuté le 23 août à la puerta del Cambrón avec 80 autres prisonniers, officiellement en représailles d'un raid aérien[5].

Toutefois, plusieurs historiens ont rassemblé des éléments en faveur de l'historicité de cette conversation. Alfonso Bullón de Mendoza et Luís Eugenio Togores[6] affirment que la conversation a eu plusieurs témoins, du côté de Moscardó comme du côté de Cabello. Quant à la ligne téléphonique, elle n'aurait pas été coupée, seulement les miliciens occupaient le central téléphonique de Tolède et en avaient le contrôle. De même, Herbert Matthews a par la suite dit avoir fait erreur.

Assauts et résistance (23 juillet-8 septembre)

Chronologie de la destruction de l'Alcazar de Tolède.

Au fil des jours, Moscardo fut peu à peu supplanté au commandement du siège par le colonel de la Garde civile, Pedro Romero Bassart. Bien que la nourriture fût rare, il y avait de l'eau et des munitions. Les provisions furent même augmentées grâce à une razzia dans un grenier voisin, d'où furent rapportés deux mille sacs de blé. Du pain et de la viande de cheval composeront l'ordinaire de la garnison.

Les assiégés continuèrent même à avoir des loisirs. Ainsi, des dactylographes composaient quotidiennement le journal des assiégés, El Alcázar, simples feuillets frappés à la machine qui contenaient des reproductions de communiqués transmis par la radio, des liste de morts et de blessés ou des nouvelles de l'activité intérieure. Le 14 août, El Alcazar affichait le programme du lendemain, fête nationale de l'Assomption. Le 15 août, dans l'abri souterrain, les enfants purent applaudir le Cirque Alcázar.

L'effectif des attaquants républicains fluctuait entre 2 000 et 5 000. Il y avait parmi eux beaucoup de « touristes » de la guerre venant de Madrid pour passer l'après-midi. Mais les offensives républicaines furent, tout au long du mois d'août, constamment repoussées.

Pendant ce temps, les défenseurs de l'Alcázar acquéraient un grand renom. Tandis qu'ils continuait de résister, plusieurs autres foyers de résistance nationalistes cédaient : la caserne de Loyola à Saint-Sébastien se rendit le 27 juillet, les gardes civils d'Albacete étaient écrasés le 25 juillet et la caserne des officiers de Valence prise d'assaut le 31 juillet. Le retentissement de la résistance de l'Alcazar incita Francisco Franco à reporter l'offensive contre Madrid pour délivrer les assiégés : le 21 août, une défaite de l'armée républicaine à Calzada de Oropesa permit à la colonne du colonel Juan Yague, remplacée ensuite par celle du général José Enrique Varela, de marcher sur Tolède. Le 27 août, elle se trouvait à moins de 30 kilomètres, à Talavera de la Reina.

Propositions de cessez-le-feu (9-12 septembre)

Le 10 septembre, le commandant républicain Vicente Rojo Lluch, ancien adjoint de Moscardo à l'École de gymnastique, leur transmit une proposition du gouvernement. Conduit devant Moscardo, il lui proposa d'accorder, en contrepartie de la reddition, la liberté à toutes les femmes et aux enfants et un jugement en conseil de guerre pour les hommes. Moscardo se montra irréductible[7].

Le 11 septembre, le père Enrique Vazquez Camarrasa, connu pour son libéralisme, se présenta pour une viste de trois heures. Il célébra la messe, écouta les participants en confession publique et se rendit au chevet des blessés pour leur donner l'absolution et les derniers sacrements. Avant de partir, il renouvela les propositions du commandant Rojo, toujours sans succès[8].

Le 12 septembre, c'est l'ambassadeur du Chili en Espagne, José Ramon Gutierrez, qui chercha à s'entremettre, mais il essuya lui aussi un échec.

Derniers assauts républicains (13-23 septembre)

Du 16 au 26 septembre, les républicains entreprirent de mettre un point final à la résistance en creusant sous les murs d'enceinte, afin de poser des mines sous chacune des deux tours jouxtant la cité. On fit évacuer les civils en vue de l'assaut et on invita des correspondants de guerre à venir pour assister à la chute de l'Alcázar.

Le 18 septembre à l'aube, 86 obus de 15,5 tombèrent sur l'Alcázar . À 7 heures du matin, la grande tour sud-ouest fut soufflée par l'explosion d'une mine actionnée par Francisco Largo Caballero en personne et s'écroula, mais ne causa que peu de pertes chez les combattants. Une deuxième mine placée sous la tour nord-est fit long feu. Près de 2 500 hommes et 1 500 miliciens parfaitement équipés avec deux chars blindés, un grand char d'assaut, un canon de 75, 16 mitrailleuses et neuf mortiers passèrent à l'attaque. Quatre attaques furent successivement lancées, mais elles furent toutes repoussées par les défenseurs de l'Alcázar.

Les assauts reprirent le 22 septembre, mais n'avancèrent que lentement. A 5 heures du matin, le 23 septembre, les républicains s'emparèrent par surprise des bâtiments au nord, après envoyé des bombes et des grenades. Repoussés, ils revinrent quelques heures plus tard avec un char. Après 45 minutes, l'assaut se solda par un nouvel échec.

Libération des assiégés (24-29 septembre)

Visite en octobre 1940 de Heinrich Himmler à l'Alcázar de Tolède, en compagnie de Moscardó (fonds des Archives fédérales allemandes).

Le 22 juillet, l'armée franquiste s'approcha à quelques kilomètres de Tolède. Craignant d'être encerclés, les républicains commencèrent à abandonner la ville, et l'Alcázar connut une certaine accalmie malgré quelques bombes et quelques tirs isolés. Au soir du 27 septembre, à 19 heures, les éclaireurs des regulares du général José Enrique Varela entrèrent dans la ville.

Le lendemain, à l'aube, le général Varela, ganté de blanc, était salué sur l'esplanade par les combattants rangés en carré. Les talons joints au garde-à-vous, dans la pose réglementaire de l'officier faisant son rapport, Moscardo annonça à Varela, reprenant le mot de passe des insurgés aux premiers jours de l'insurrection :

- "Sin novedad en el Alcazar, mi general" - Rien de nouveau à l'Alcazar, mon général.

Le 29 septembre, Franco vint, à son tour, exprimer à Moscardo et à ses compagnons la reconnaissance des nationalistes:

- Héros de l'Alcazar, votre exemple demeurera vivant à travers les générations. La patrie vous doit une gratitude éternelle et l'histoire ne saura jamais assez vanter la grandeur de vos exploits.

Un clairon sonna l'appel aux morts. À l'annonce de chaque nom, un camarade du défunt répondait: "Mort à l'Alcazar !".

Conséquences

Monuments aux assiégés, devant l'Alcazar de Tolède aujourd'hui restauré

Il y a eu en tout, d'après le journal intime de Moscardo, 86 soldats morts tous grades confondus, 455 blessés, deux morts naturelles, trois suicides et quelques disparitions (probablement des désertions). Par contre, il y a eu deux naissances.

Pendant que les vainqueurs se congratulent, les regulares « nettoient » les postes républicains. Ils s'emparent des miliciens, les dépouillent et les passent par les armes. Les hommes sont examinés pour vérifier leur implication dans des combats[9]. Les « Maures » pillent la ville, provoquant la fuite d'une partie de la population tolédane.

La victoire nationaliste de l'Alcazar ne fut qu'un épisode de la guerre d'Espagne, mais il a marqué plus que tout autre la mémoire des hommes. Moscardo survécut vingt ans à son exploit. Général de l'armée d'Aragon, puis, la paix revenue, attaché militaire de Franco et capitaine général de l'Andalousie en 1946, nommé comte de l'Alcazar en 1948, il mourut en 1956. Sa dépouille fut déposée dans la citadelle restaurée, dans la même tombe que son fils Luís.

Notes et références

  1. Il peut paraître surprenant que les deux camps aient le même drapeau, mais c'est seulement le 29 août 1936 que les forces rebelles, dirigées par la Junta de Defensa Nacional, décidèrent de rétablir le drapeau bicolore, rouge et or Flag of Spain Under Franco 1936 1938.png.
  2. José Moscardó est alors âgé de 58 ans. Il est gouverneur militaire, mais également directeur de l'École centrale de gymnastique de l'armée de Tolède.
  3. La conversation téléphonique est ainsi relatée par Henri Massis et Robert Brasillach, personnalités du milieu littéraire français qui avaient pris clairement parti en faveur du camp nationaliste :
    « - Colonel Moscardo ? interroge une voix au bout du fil [...]. Votre fils est notre prisonnier... Si vous ne vous rendez pas, nous le fusillerons.
    À peine le colonel Moscardo a-t-il répondu : Je ne me rendrai jamais ! qu'il reconnaît, au téléphone, la voix de son fils, un jeune homme de dix-huit ans qui faisait ses études d'ingénieur à Madrid et dont il ignorait qu'il fût à Tolède entre les mains de l'ennemi.
    - Père, entend-il soudain, les hommes qui sont là disent qu'ils vont me fusiller... Rassurez-vous, ils ne me feront rien...
    - Pour sauver ta vie, mon fils, ils veulent me prendre l'honneur et celui de tous ceux qui me sont confiés... Non, je ne livrerai pas l'Alcazar... Remets donc ton âme à Dieu, mon enfant, et que sa volonté soit faite.
    [...] D'une main tremblante, le colonel Moscardo n'a pas raccroché l'appareil qu'il entend un feu de salve déchirer l'air du soir, puis retentir jusqu'au fond du ravin qui cerne la citadelle.
    Les Rouges ont tué son fils, qui est mort en criant :
    - Vive l'Espagne ! Vive le Christ-Roi ! » (Robert Brasillach et Henri Massis, Les Cadets de l'Alcazar, Plon, 1936, pp. 1-3).
  4. MATTHEWS Herbert, The Yoke and the Arrows, éd. George Braziller, New York, 1957.
  5. SOUTHWORTH Herbert, El mito de la Cruzada de Franco, Ed. Plaza & Janés, Barcelone, 2008, pp. 92-120.
  6. BULLÓN DE MENDOZA Alfonso et TOGORES SANCHEZ Luís Eugenio, El Alcázar de Toledo. Final de una polémica, Madrid, 1997.
  7. : « Vous me parlez d'humanité, dit [Moscardo]. Ma douleur de père pourrait déjà douter de vos sentiments. [...] Vous m'assurez que ces femmes et ces enfants seraient traités par vous avec ménagement et auraient la vie sauve. Alors pourquoi vos orateurs, vos journaux expriment-ils leur volonté de vengeance jusque sur des innocents ! Je suis responsable de ces enfants, de ces femmes et du destin de l'Alcazar. Rentrez à Tolède et portez à vos amis ma réponse : jamais l'Alcazar ne se rendra ! [...] Un seul désir : nous voulons un prêtre ! » (Robert Brasillach et Henri Massis, Les Cadets de l'Alcazar, Plon, 1936).
  8. : « - Mon père, dit alors Moscardo, je commande ici mes soldats, non des femmes et des mères. C'est donc à elles seules qu'appartient la décision. La réponse de ces mères fut unanime :
    - Nous n'abandonnerons jamais nos maris. Nous garderons nos enfants près de leurs pères. Nous lutterons et mourons avec eux, s'il le faut. Nous n'abandonnerons l'Alcazar qu'après la victoire !. » (Robert Brasillach et Henri Massis, Les Cadets de l'Alcazar, Plon, 1936).
  9. Afin de vérifier quels hommes s'étaient servis d'un fusil, on arrachait sa chemise pour vérifier si son épaule avait été rougie par le recul du fusil. Si oui, il était fusillé sur-le-champ.

Sources

Bibliographie

Ouvrages généraux


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