Mouvement national républicain

Mouvement national républicain
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Mouvement national républicain
Feuille de chêne, logotype du MNR
Présentation
Secrétaire générale Annick Martin
Fondation 2 octobre 1999
par Bruno Mégret
Vice-président Yves Dupont
Trésorier Alain Vauzelle
Idéologie Nationalisme, conservatisme
Couleurs bleu, rouge
Site web [www.m-n-r.fr www.m-n-r.fr]

Le Mouvement national républicain (MNR) est un parti politique français d'extrême droite[1] qui se revendique de la « droite nationaliste et conservatrice », créé en 1999 par Bruno Mégret, ancien délégué général du Front national, après la scission intervenue dans ce parti en 1998.

Le symbole du parti est une feuille de chêne dans un drapeau tricolore ; son journal s'appelle d'ailleurs Le Chêne.

Sommaire

Histoire

Origine

Premier logotype du MNR

Jean-Marie Le Pen, empêché par la justice française d'être candidat aux élections européennes de 1999, avait décidé que la liste FN serait conduite par sa femme Jany, tandis que Bruno Mégret, alors n° 2 du parti, se serait bien vu tête de liste. À ce conflit de personnes (doublé d'un conflit générationnel), s'ajoutait une rivalité idéologique : Mégret, politiquement, était plus modéré que Le Pen, et tenait à ne pas couper les ponts avec la droite parlementaire (RPR).

Mais l'obstination de Le Pen et son opposition à ce que Mégret dirigeât la liste aux européennes en 1999 a débouché sur une crise ouverte ; les amis de Mégret ont en premier lieu, afin de se protéger par avance d'une exclusion, essayé de prendre le contrôle du Front national en organisant, le 13 décembre 1998, un Conseil national, dont la régularité a été contestée.

Ce « Conseil national » du 13 décembre 1998, s'appuyant sur un mouvement de pétitions réclamant l'organisation d'un « Congrès de l'unité », convoquait à son tour un Congrès du Front national, lequel se tint à Marignane (Bouches-du-Rhône) du 23 au 25 janvier 1999.

À l'issue de ce « Congrès du Front national », les congressistes portaient à leur tête Bruno Mégret en tant que « président du Front national », et adoptaient un changement de dénomination pour le mouvement : Front national-Mouvement national.

En mai 1999, la justice française, saisie par Jean-Marie Le Pen, président du FN (appelé, pour éviter toute confusion, Front national pour l'unité française), constatait que les formes légales de convocation d'un Congrès du mouvement n'étaient pas réunies (la convocation d'un Congrès étant une prérogative statutaire du seul président, dans laquelle le Conseil national, instance purement consultative du parti, n'avait aucun droit), et constatait par la même occasion qu'étaient nulles et non avenues toutes les décisions incluant le Conseil national du 13 décembre 1998 et celles ayant suivi (Congrès du Front national, dépôt de modifications de dirigeants et de changement de statuts auprès d'une sous-préfecture des Hauts-de-Seine, etc.). Dans l'urgence (approche des élections européennes de juin 1999), le nouveau parti de Bruno Mégret modifia l'intitulé de sa liste pour les élections européennes en l'appelant Mouvement national.

La création formelle du nouveau parti interviendra à partir du 2 octobre 1999, à La Baule, lorsque le comité national vote le changement de nom du parti en Mouvement national républicain, à la suite de quoi les formalités légales sont remplies.

Une partie importante des cadres du FN rejoignit alors le MNR, ainsi que des élus, notamment régionaux.

Les élections européennes de 1999

Aux élections européennes de 1999, le MNR se présenta pour la première fois, contre le FN. Une grande partie des électeurs, déroutés par ces rivalités, vota pour la liste Pasqua-Villiers qui, gonflée par cet apport de voix, battit la liste RPR-DL. Le FN franchit de très peu le seuil de 5% (5,28%), tandis que le MNR ne l'atteignit pas (3,7%). Certains ont vu, dans la « victoire » toute relative du FN et l'échec du MNR, les prémisses de la suite.

Les municipales de 2001

Le score du MNR aux élections municipales de 2001 fut une réussite partielle. Il devança le FN dans de nombreuses villes, s'implanta largement dans certaines villes, du Sud (Marignane, Vitrolles, Marseille) comme de l'Île-de-France (Romainville, Montreuil). Au niveau national, le parti obtint plus de conseillers municipaux que le FN.

2002, la présidentielle et les législatives

Toutefois, le FN prit une forte revanche en 2002. Bien plus célèbre et médiatisé que Bruno Mégret, Jean-Marie Le Pen fit un meilleur score à la présidentielle, et de plus, atteignit le second tour, attirant les feux médiatiques sur lui. Quant à Mégret, il tenta un rapprochement avec le FN entre les deux tours, rapprochement qui fut rejeté. Il appela toutefois à voter pour Le Pen. Certains estiment qu'il aurait préféré un deuxième tour plus traditionnel Chirac-Jospin et qu'il aurait opté pour un ralliement à Chirac.

Aux législatives, le MNR se résigna à présenter des candidats, suite à l'échec de sa tentative de rapprochement. Ses scores furent légers, mais suffisants pour lui permettre d'atteindre le seuil de financement public, ce qui lui procura une manne d'autant plus bienvenue que les comptes de campagne de Bruno Mégret avaient été rejetés, le privant de toute subvention publique pour la présidentielle.

Les régionales, cantonales et européennes de 2004

Le MNR se présenta seul, vu que le FN considérait le MNR comme des félons et refusait toute idée de liste commune. Le MNR fut dans l'incapacité à atteindre le seuil de 10% (et même de 5%) dans les régions où il se présenta, et donc perdit ses élus régionaux. Devant l'intransigeance du FN, il appela alors à voter pour l'UMP au deuxième tour, dans l'espoir de pouvoir se rapprocher de la droite classique et continuer à peser. Cette stratégie ne fut pas suivie d'effets, le MNR n'ayant plus de gros scores électoraux; en outre, il continuait à bénéficier d'une mauvaise image et à être considéré comme un parti d'extrême droite, donc l'UMP ne fit aucun geste en retour.

Le référendum sur le traité constitutionnel européen

Le MNR fit campagne pour le non, mais au contraire du MPF de Philippe de Villiers, ne bénéficia d'aucun regain médiatique. Un peu avant le référendum, le MNR fut victime d'une scission d'une poignée de cadres qui créèrent le Parti populiste, actif essentiellement dans les Hauts-de-Seine. Les partants souhaitaient se rapprocher du FN.

La présidentielle de 2007

Philippe de Villiers se déclara candidat en 2005. Le MNR, qui observe alors la droitisation du discours de Villiers, et partage ainsi certains de ses points de vue (par exemple, Philippe de Villiers a repris la dénonciation de l'islamisation, islamisation que le MNR dénonçait depuis longtemps), tente de se rapprocher de lui. Mais le MPF ne tient pas à se compromettre par un rapprochement qui pourrait valoir à son président la qualification d'homme d' "extrême droite" et donc décline l'offre. Alors que l'Union patriotique, voulue par Jean-Marie Le Pen, était proposée par lui surtout à M. de Villiers, afin de pouvoir le qualifier de diviseur s'il la refusait, Bruno Mégret décide d'en profiter et se rapproche alors de Jean-Marie Le Pen, s'engageant à le soutenir à la présidentielle de 2007. Toutefois, certains au FN voient d'un mauvais oeil ce rapprochement. A la suite de l'élection présidentielle, où M. le Pen a perdu beaucoup de voix par rapport à 2002, Bruno Mégret s'en prend à la stratégie mise en place par Marine Le Pen et estime que la dédiabolisation aurait dû se faire sur le terrain des "petites phrases" et non dans le programme; ainsi, il critique l'esprit de la visite sur la dalle d'Argenteuil.

Les législatives de 2007

Le MNR, dans la foulée de l'élection présidentielle, propose au FN le principe d'une candidature unique FN-MNR. 50 à 60 circonscriptions verraient un candidat du MNR se présenter, dans les autres, un candidat FN se présenterait, soutenu par le MNR. Le FN refuse cette proposition et fait une contre-offre : tout le monde pourra se présenter n'importe où, et si au second tour, un candidat FN et un candidat MNR sont qualifiés, alors le moins bien placé se désistera. Cette contre-proposition est purement théorique dans la mesure où, vu le mauvais état du MNR et le recul du FN, il n'y avait aucune chance d'avoir deux candidats de la droite nationale qualifiés pour le deuxième tour.
Le MNR décide alors de mettre sur place l'Alliance patriotique, en proposant aux partis tiers (MPF, DLR, etc.) le principe d'une candidature unique. Finalement, seul le MPF accepte le principe, et des arrangements locaux sont conclus avec lui ; dans 35 circonscriptions, le candidat MNR pressenti se désiste, dans 35 autres, c'est le candidat MPF. Ces accords ne sont toutefois pas véritablement rendus publics, et il n'y a aucun appel à voter officiel. Le MNR complète cela par un désistement unilatéral face à certaines personnalités du FN, comme Bruno Gollnish, certaines personnalités de DLR, comme Nicolas Dupont-Aignan, certains députés divers droite, comme Jérôme Rivière ou Christian Vanneste (qui s'est néanmoins vu opposer un candidat MNR, David Legauffre), les députés sortants MPF (Véronique Besse et Joël Sarlot), et les candidats identitaires de Nissa Rebela (Philippe Vardon et Benoît Lœuillet).
La plupart de ses candidats sont inscrits sous le slogan « Contre l'immigration-islamisation-insécurité ». Au bilan, les élections sont un désastre pour le MNR comme pour le FN. Le MNR échoue à atteindre le seuil de 50 candidats faisant plus de 1% des suffrages exprimés, et donc perd le financement public. Tous ses candidats ont été éliminés. Dans la circonscription de Vitrolles, Bruno Mégret n'obtient que 2,04 % des voix. En de nombreuses circonscriptions, on remarque que le candidat MNR a capté des voix qui auraient pu, si elles s'étaient portées sur le candidat FN, lui faire passer le seuil des 5% et donc permettre le remboursement des frais de campagne.

Les municipales et cantonales de 2008

Afin de faciliter la création de listes communes FN-MNR, le MNR lance Convergences Nationales, dont la présidence est confiée à Nicolas Bay, alors secrétaire général du parti. Mais le FN refuse les alliances et le MNR se tourne alors vers d'autres forces politiques et tente également de créer ses propres listes. Il arrive finalement à se présenter dans quelques villes comme Roubaix ou Sartrouville mais doit renoncer à se présenter à Marseille faute de financement. Le FN qui s'est présenté dans les villes emblématiques du MNR, comme Vitrolles, perd largement en pourcentage (40 % à 50 % pour le MNR en 2001, contre moins de 10 % pour le FN en 2008). Au bilan, le MNR perd la quasi-totalité de ses conseillers municipaux ; dans les villes de plus de 3 500 habitants, seul Nicolas Bay, Claude Gossé et Guy Vidal sont élus, respectivement à Sartrouville, Neuves-Maisons et Velaux. Le MNR conserve toutefois des élus locaux, comme le maire de Senuc, commune de 155 habitants, ou encore à Monteplain, à Estivareilles et à Rumigny.

Aux cantonales, le MNR présente une dizaine de candidats, soutenus par le FN. Deux d'entre eux - Magalie Denys dans le canton de Chabanais et Gérard Cretin dans le canton de Dole-Sud-Ouest - dépassent le seuil des 10 % des voix.

La réorganisation de 2008

Le 23 mai 2008, Bruno Mégret annonce se mettre « en réserve de la politique » et partir « à l'étranger exercer des responsabilités au sein d'une grande entreprise française »[2]. Il est remplacé par une direction collégiale composée entre autres d'Alain Vauzelle, Nicolas Bay, Annick Martin, même si Mégret continuera à donner son avis sur l'évolution du mouvement.
Le 29 mai, le MNR annonce qu'il ne prendra pas part à la réunion de la Nouvelle droite populaire[3], mouvement politique d'extrême droite se voulant rassembleur de « la droite de conviction »[4].
Le 22 juin 2008, le Conseil national réaffirme son indépendance vis-à-vis des autres partis et sa ligne politique : refus de l'islamisation et l'immigration, défense des valeurs civilisationnelles, régulation de la mondialisation pour une nouvelle politique économique et sociale.

Bay et Gaillard ayant tenté de se rapprocher du Front national en général et de Marine Le Pen en particulier, et ayant pris un certain nombre d'initiatives sans consulter la direction collégiale, sont exclus du Conseil national le 23 septembre 2008, par 15 voix contre 10, Bay étant exclu de plus du MNR.

Le 12 octobre 2008, le Conseil national exclut Gaillard du parti ainsi que quelques personnalités qui avaient décidé de suivre Bay, et se dote d'un nouveau bureau national. Annick Martin devient à cette occasion, secrétaire générale du parti. Les exclus reprennent en main Convergences Nationales dont Nicolas Bay continuait d'assurer la présidence.

Les européennes de 2009

Concernant l'année 2009, le mouvement ne présentera pas de listes aux élections européennes, mais des listes d'alliance avec le Parti de la France (PDF), issu d'une scission avec le FN et présidé par Carl Lang, mais aussi avec la Nouvelle droite populaire (NDP) conduite par l'ancien député alsacien Robert Spieler[5].

Les régionales de 2010

Pour les régionales de 2010, le MNR a adopté la même stratégie, en faisant liste commune avec le PDF et la NDP dans quatre régions : Franche-Comté, Lorraine, Picardie et PACA. Le MNR soutient également d'autres listes de la droite nationale, comme Alsace d'abord. Au final, les résultats vont de 2 à 3 % des votes, 5% en comptant également les listes "amies" (Alsace d'Abord).

Lancement d'un comité

Le 5 juillet 2010 est annoncée la création du Comité de liaison de la résistance nationale, structure politique souhaitant fédérer le MNR, la NDP, le PDF et qui présentera un candidat à l'élection présidentielle de 2012.

Les cantonales de 2011

Ligne politique

  • France : le MNR affirme avoir pour objectif de défendre l'identité française en défendant sa culture et son mode de vie ce qui impliquerait, selon lui, de freiner l'immigration.
  • Europe : le MNR veut donner une place importante à la France en Europe et combattre les institutions européennes qui réduiraient, selon lui, l'Europe à une zone de libre échange au mépris des conventions sociales des pays européens. Il s'agit dans cette optique de remettre en cause les institutions de l'Union européenne qui prendraient le pas sur les parlements nationaux qui deviendraient alors de simples secrétariats dénués de toute initiative. En revanche, il ne souhaite pas le retour du franc.
  • Famille : le MNR souhaite donner une place prépondérante à la famille et mettre en place des politiques natalistes.

Différences avec le FN : le MNR insiste davantage sur la lutte contre l'islamisation, et la défense des valeurs, là où le FN s'est contenté de dénoncer l'immigration. Le MNR estime également que les alliances avec les autres partis de la droite nationale sont une bonne chose, tandis que le FN rejette très majoritairement les autres partis, qu'il considère comme des félons et des traîtres. Le MNR est beaucoup moins jacobin et croit aux identités régionales. Enfin, le MNR a refusé pendant très longtemps de renvoyer dos à dos UMP et PS ; s'il estime que l'UMP est trop mollassonne, il a toutefois tenté de ne pas couper définitivement les ponts avec elle, contrairement au FN. Le MNR a également exclu ses militants les plus radicaux, afin de paraître un peu plus respectable, et dans le même ordre d'idées, n'a pas pratiqué les « dérapages verbaux », à ses yeux stériles et contre-productifs.

Place dans le paysage politique français

Activités

Entente avec d'autres formations

Le MNR entretient de très bonnes relations avec le PDF et la NDP, et a même créé un comité de liaison de la résistance nationale. Le MNR a également mené des luttes communes aux côtés du Bloc Identitaire ou d'Alsace d'Abord. Le MNR entretient des contacts avec certaines personnalités du FN. Officieusement, le MNR espèrait une victoire de Bruno Gollnish à l'élection de la présidence du FN, qui a déclaré qu'il rassemblerait la droite nationale, tandis que Marine Le Pen est plus dans la logique paternelle.
Au niveau européen et mondial, le MNR a soutenu la formation pro Koln, qui a dénoncé la construction d'une gigantesque mosquée près de la cathédrale de Cologne. Le MNR est également considéré comme le contact officiel en France du comité SIOE : Stop Islamisation of Europe.

Résultats électoraux

Année Type d'élection Nombre de voix  % Nombre d'élus  %
1999 Européennes 528 666 3,28 0 0
2002 Présidentielle 667 026 2,34 - -
2002 Législatives 276 376 1,09 0 0
2004 Européennes 53 606 0,46* 0 0
2004 Régionales 287 012 1,70* 0 0
2007 Législatives 102 100 0,39 0 0
2010 Régionales 41 291 2,53* 0 0

(*) sur les circonscriptions où le MNR était présent.

Notes et références

  1. Cf. Nataliya Gudz, L’idéologie d’extrême droite en Europe occidentale, éd. GRIN Verlag, 2007, p.4,5,9,en ligne ; Dominique Andolfatto, Fabienne Greffet et Laurent Olivier, Les partis politiques : quelles perspectives ?, éd. L'Harmattant, 2001, p. 119, extrait en ligne ; Gilles Ivaldi, Overview of Extreme Right parties in France, URMIS, juillet 2002, présentation et article en ligne ; Pierre Blaise, Extrême droite et national-populisme en Europe de l'Ouest : analyse par pays et approches transversales, éd. CRISP, 2004, PP. 250 et suiv. ; Pascal Delwit et Philippe Poirier, Extrême droite et pouvoir en Europe, éd. ULB, 2007, p. 168
  2. Site officiel du MNR, Déclaration de Bruno Mégret à l'occasion de son retrait de la politique et de son départ à l'étranger
  3. Site officiel du MNR, Discours qu'Annick Martin ne prononcera pas à la réunion de la Nouvelle droite populaire
  4. Blog de la Nouvelle droite populaire
  5. [PDF] Pour construire l’avenir : LE MNR S’ENGAGE AUX EUROPÉENNES

Autres sources

Crettiez et Sommier, La France rebelle
L'extrême France, Fiametta Venner

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


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