Hip-hop

Hip-hop
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Le hip-hop, ou hip hop, est un mouvement culturel et artistique apparu aux États-Unis à New York, dans le South Bronx au début des années 1970, mêlant des aspects festifs et revendicatifs. Originaire des ghettos noirs de New York, il se répandra rapidement dans l'ensemble du pays puis au monde entier au point de devenir une culture urbaine importante. La culture hip-hop connaît quatre principales disciplines : le deejaying, le rap, le b-boying et le graffiti, né cependant avant l'arrivée du hip-hop mais y fut intégré dès la naissance du mouvement. On adjoint également le human beatbox, le street language, la street fashion et la street knowledge. C'est néanmoins par son expression musicale qu'il est le plus connu et, de ce fait, souvent réduit à celle-ci.

Cette expression musicale est elle-même souvent appelée tout entière rap, ce qui est là aussi un raccourci dans la mesure où ce terme ne s'applique qu'à la parole, scandée de façon rapide et saccadée, propre au MCing. La musique hip-hop peut en effet revêtir plusieurs formes : ou bien se limiter aux seuls beats du DJ (Disc Jockey), auquel cas le terme de rap ne convient pas, ou bien se limiter aux seules rimes du MC (Maître de Cérémonie), alors on peut parler de slam, ou bien encore - et c'est certes le cas le plus fréquent - associer un DJ voire un beatboxer et un ou plusieurs MC, alors on utilisera indifféremment le nom de « hip-hop » (c'est-à-dire expression musicale du hip-hop) ou « rap ».

B-Boy à Ljubljana en Slovénie

Sommaire

Étymologie

En anglais, to be hip signifie « être à la mode », « dans le vent », et hip signifie « hanches » en français. To hop, « sauter » en français n'a peut-être pas de rapport avec l'expression « hip-hop », qui s'est figée pour désigner un courant culturel, et pas en référence à une danse particulière (les bases des danses hip-hop ne reposant pas, de toute façon, sur un usage particulier des sauts ou du mouvement des hanches).

Cependant, parmi les nombreuses suppositions possibles, la plus plausible serait, selon certains, le fait d'évoluer grâce à l'intelligence (hip signifiant en argot américain l'intelligence dans le sens de la débrouillardise et hop étant l'onomatopée du saut, par conséquent l'« intelligence qui bouge »).

Le terme « hip-hop » aurait été trouvé par DJ Luv Bug Starski qui l’utilisait souvent dans ses rimes. D'ailleurs, dans l'une de ses chansons, le rappeur américain KRS-One l'explique :

« Hip means to know
It's a form of intelligence
To be hip is to be up-date and relevant
Hop is a form of movement
You can't just observe a hop
You got to hop up and do it
Hip and Hop is more than music
Hip is the knowledge
Hop is the movement
Hip and Hop is intelligent movement »

— KRS-One et Marley Marl, Hip-Hop lives, sur l'album "Hip-Hop lives" (2007)

Une anecdote à ce sujet est exprimée dans le documentaire Hip-Hop legends : les pionniers du rap américain : l'étymologie du mot hip-hop pourrait provenir en fait de la façon de rapper de certains MC's lors des blocks parties. Cela s'entend particulièrement sur un des maxis phares datant de 1979, Rapper's Delight de Sugarhill Gang. En effet, ceci est assez explicite en écoutant plus particulièrement les premières paroles de ce morceau qui ressemblent véritablement aux syllabes « hip-hop ».

Une autre origine possible du terme « hip-hop » pourrait provenir d'un membre du groupe Grandmaster Flash and the Furious Five, Cowboy, qui aurait utilisé pour la première fois le terme « hip-hop » en taquinant un ami qui venait de rejoindre l'armée américaine. En effet, il aurait utilisé une onomatopée constituée des mots « hip / hop / hip / hop » d'une manière saccadée afin d'imiter la cadence rythmée des marches militaires réalisées par les soldats.

Histoire

Les origines

Article détaillé : Origines du hip-hop.

La musique hip-hop s'inscrit à la fois dans la continuité et la rupture avec la musique noire américaine. En continuité manifeste parce qu'elle est la lointaine héritière des complaintes sur les conditions de vie des Afro-américains dans le quartier du Bronx (work songs, negro spirituals), de la tradition de l'improvisation apparue avec le ragtime puis le jazz, et des dialogues musicaux (call and response) présents dans le blues. Plus directement, la musique hip-hop est issue de la soul tardive (Gil Scot Heron), et du funk (James Brown, Isaac Hayes), sans oublier la poésie/ musique proposée au début des années les Last Poets. Cette lignée musicale nord-américaine est alors croisée avec le dub et les sound systems jamaïcains, qui proposaient des versions instrumentales des standards du reggae jouées à l'occasion de fêtes organisées en Jamaïque, et arrivés dans les ghettos new-yorkais à la faveur de la forte immigration en provenance de cette île - les trois pères fondateurs du mouvement hip-hop en seront d'ailleurs originaires.

Celle-ci est toutefois en rupture car elle n'est pas le fruit d'une évolution « naturelle » ou « organisée » du funk ou des autres influences citées, inventée par des musiciens confirmés au terme d'une recherche personnelle (comme ce fut le cas pour le passage du jazz, blues, gospel à la musique soul, et de la soul au funk) mais l'appropriation de ces musiques par une jeunesse noire défavorisée, urbaine, et surtout non-instrumentiste, en dehors des circuits habituels de la production musicale. Contrairement aux anciens styles de musique afro-américains qui ne témoignaient que de façon incidente ou détournée des conditions de vie de la communauté noire américaine, le hip-hop se présente comme l'expression même de ces conditions de vie et se propose de « coller à la rue », c'est-à-dire de suivre les codes et relations qui règlent la vie des ghettos.

D'où l'inscription de cette musique dans l'ensemble culturel plus vaste mentionné plus haut, et l'attitude des hip-hoppers qui gardent le style vestimentaire de la rue (street-wear), le langage du ghetto (slang) et ses valeurs. D'où aussi, initialement, l'attachement des hip-hoppers à leur quartier (à travers la notion de représentation), qui se traduit, positivement, par un lien généralement solide avec les autres hip-hoppers issus du même lieu, exprimé par la formation de collectifs (crew, posse, squad, clan ou clique) ou des invitations à rapper sur un même morceau (featuring), et négativement, par une rivalité avec les hip-hoppers venus d'autres quartiers, s'exprimant quant à elle au mieux par une saine émulation, au pire par des tensions (diss) réglées dans les couplets eux-mêmes. Si cette division géographique du hip-hop tend à perdre aujourd'hui de sa pertinence, au profit d'une division par « courants » et « valeurs », les procédés énumérés pour exprimer les relations entre hip-hoppers restent les mêmes. De fait, plus que pour d'autres genres musicaux, l'évolution du hip-hop est indissociable de l'histoire des relations entretenues par ses différents acteurs, c'est-à-dire d'une certaine histoire de la rue américaine.

La musique hip-hop n'est cependant pas née en un jour. Son émergence est indissociable des Block Party, fêtes de quartiers organisées dans les rues des ghettos, où l'on fermait la rue à l'aide de barricades ou de voitures pour bloquer la circulation, et animée par un DJ (Disc Jockey) qui enchaînait les morceaux soul et surtout funk sur lesquels les participants dansaient. Seulement les danseurs se plaignaient que les morceaux ne duraient pas assez longtemps, et leur laissaient peu le temps de développer leur art. C'est de cette volonté de prolonger le beat que va naître la musique hip-hop. Clive Campbell, fils d'immigré jamaïcain installé dans le quartier du South Bronx plus connu sous le pseudonyme de Kool Herc, est le premier à avoir l'idée de brancher deux tourne-disques (turntables) diffusant le même morceau en décalé de sorte que le rythme, donné par la batterie, soit rallongé.

L'usage du terme « musique » demeure très controversé selon certains [Qui ?] mélomanes lorsqu'il s'agit de définir le hip-hop. La raison est que contrairement aux autres genres musicaux (musique classique, blues, rock, jazz, etc.), le mouvement hip-hop peut n'utiliser aucuns instruments (tel que la batterie, la guitare, la flûte, le violon, etc). Des groupes tel The Roots sont pourtant réputés pour leur accompagnement instrumental organique. De plus sous l'influence de l'émission unplugged de MTV, de nombreux groupes ou artistes hip-hop ont réalisé des concerts acoustique. Le hip-hop a une popularité grandissante dans plusieurs pays, notamment en Amérique du Nord.

Le hip-hop aux États-Unis

Il a été marqué par Afrika Bambaataa, créateur de la Zulu Nation et Grandmaster Flash, inventeur de la méthode du turntablism qui a sorti le 1er tube de rap dit conscient, "The message" avec son groupe The Furious Five en 1982.

Le hip-hop en France

La culture hip-hop arrive en France en novembre 1982, environ dix ans après son apparition aux États-Unis, avec la tournée New York City Rap en Europe qui diffusa largement cette culture à l'extérieur. Le graffiti commença à se répandre à travers l'hexagone à partir de l'année 1983, et particulièrement à partir de l'été 1984, où les premières pièces apparaissent sur les quais de Seine, réalisées par les premiers tagueurs français Bando, Mode 2, les CTK et les BBC[1]. Le rap et le deejaying commencèrent leur ascension.

La culture hip-hop fut popularisée pour la première fois en France et répandue partout dans le pays grâce à l'animateur, DJ et musicien Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P., diffusée sur TF1 de janvier à décembre 1984 à la télévision, fut la première au monde entièrement hip-hop[NB 1],[2]. Il était également le premier animateur de télévision noir en France[NB 2],[3],[NB 3], évènement d'une portée symbolique extraordinairement forte pour la culture hip-hop mondiale.

DJ Dee Nasty donna une seconde impulsion à cette culture par la suite dans son émission hip-hop sur radio Nova, mais surtout par l'organisation de fêtes sauvages au terrain vague de La Chapelle (Paris) . Les compilations Rapattitude 1 et 2 contribuèrent également à le faire connaître. Mais c'est au début des années 1990 que le hip-hop connaît un large succès public à la scène et au disque, dont il deviendra un acteur majeur, grâce à l'intervention de groupes comme Suprême NTM, IAM, Assassin, Les Little, Ministère A.M.E.R., Fonky Family ou encore MC Solaar qui sortent leurs premiers disques.

Le rap le plus commercial élargit encore sa popularité notamment par le biais des radios. La radio Skyrock qui se surnomme la « radio officielle » du rap, suivie par la radio Générations 88.2 localisée sur l'Île-de-France, proposeront des programmations rap, RnB et hip-hop ainsi que des émissions animées par les acteurs du paysage hip-hop français. Certains voient dans l'intérêt porté par les médias "dominants" une récupération mercantile et politique. Cependant, des artistes restent basés sur les principes premiers du hip-hop, proche du mouvement originel venu de New York, en proposant des produits dit "Old-School", en marge du circuit actuel (Oxmo Puccino, Akhénaton, Dr Jazz, Rocé, SI, etc.).

Actuellement, le Hip-Hop est bien ancré en France avec notamment la plus importante rencontre de danses Hiphop au monde le "Juste Debout" qui s'est deroulée, pour sa 10e edition, à Paris Bercy le 13 mars 2011, le "Orléans Hip-Hop Contest" ou le "Hip-Hop International Championship" d'Orléans qui se sont déroulés en avril 2011 dans la cité Johannique. De même, habituellement organisé en Allemagne, le "Battle of the Year International 2010" s'est déroulé à l'Arena de Montpellier.

Le hip-hop français s'appuie également sur le streetwear. Royal Wear, lancée en 1999 par Sully Sefil puis Com8 de Joey Starr ont longtemps été les fers de lance du streetwear français. Aujourd'hui, les marques françaises peinent à s'imposer.

Paradoxalement, bien que regroupant des artistes comptant parmi les plus importants vendeurs (Booba, La Fouine, Rohff, etc.), le rap souffre d'une image négative en France. Il est peu représenté dans les médias traditionnels hormis par certains artistes "politiquement corrects" (MC Solaar, les slammeurs Abd Al Malik et Grand Corps Malade). Des marques comme Adidas ont cependant perçu le potentiel commercial des nouvelles icônes que sont les rappeurs et les intègrent dans leur stratégie de communication. A titre de comparaison, Adidas sponsorisait Run DMC vers la fin des années 1980 aux États-Unis.

Le hip-hop en Belgique

Article détaillé : Le hip-hop en Belgique.

Il a été marqué dans les années 1980 par l'arrivée de deux groupes : celui de Benny B et celui de BRC (Bruxelles Rap Convention). Dans les années 1990, Starflam est aussi un groupe qui a marqué son époque.

Le hip-hop au Japon

Article détaillé : hip-hop au Japon.

Plus connu sous le nom de J-Rap, il désigne la musique hip-hop japonaise.

Le hip-hop en Allemagne

Article détaillé : Le hip-hop en Allemagne.

Également présent sur la scène allemande, le hip-hop a été le genre adopté par plusieurs groupes comme Cora E. Schlüsselkind , Lady Tereza Freunde sein, Cappuccino Du fehlst mir, Spektacoolär Meine kleine Schwester, Basis, Der Wolf Frau aus Seide, Die Coolen Säue Es tut mir leid !, Creme de la creme Letzte Nacht, Funkleib Schlechter Sex ou encore Die Fantastischen Vier étant considérés comme les pionniers du hip-hop allemand.

Le hip-hop en Haïti

Article détaillé : Le hip-hop en Haïti.

Le hip-hop/rap créole a vu le jour dans les années 1980 avec Georges Lys Hérard, connu sous le nom de scène Master Dji, père géniteur du mouvement hip-hop/rap créole en Haïti avec sa première chanson qui s'intitulait Vakans. suivit par des groupes telque Original Rap Staff,Haiti Rap and Ragae,Super connection,King posse,Black Leaders,Masters etc...

Modes d'expression

La culture hip-hop regroupe quatre principaux modes d'expression :

  • Le rap
  • Le dejaying
  • Le graffiti
  • La breakdance

Le beatbox est une sous-branche du hip-hop, il est affilié au rap et au deejaying.

Ces modes d’expression artistique existaient séparément avant la création du mouvement hip-hop. Réunis dans les années 1970, ils donnèrent naissance à un réel état d’esprit avec ses propres codes : des valeurs, des attitudes, un style vestimentaire et des cultures urbaines.

La musique

La musique hip-hop comporte deux aspects : la production (aussi appelée "beatmaking") et le chant rap (aussi appelé "emceeing" ou "MCing" (de MC, Master of Ceremony). Le beatmaking peut souvent être confondu avec le deejaying pour la simple raison que les deux font partie de la musique de fond (ou beat) utilisée par le MC pour rapper.

Le deejaying

Article détaillé : Disc Jockey.

Le deejaying (ou DJing, DJaying...) consiste à passer des disques simultanément, en les mélangeant et en les modifiant. Le DJ utilise pour cela des techniques variées comme le scratch, le cutting, le Baby scratch ou le Crab.

Certains DJs du mouvement sont désormais célèbres dans le milieu hip-hop comme Kool Herc, Afrika Bambaataa, Grandmaster Flash, Grand Wizard Theodore ou bien Jazzy Jay. Plusieurs DJ's sont maintenant des stars tels que DJ Premier, ancien coéquipier de Guru dans le groupe Gang Starr, DJ Craze, qui remporte tournoi sur tournoi, Dee Nasty, premier DJ français du mouvement hip-hop dans les années 1980, et DJ Clue, qui grâce a ses mixtapes fut le premier DJ de la scène hip-hop à vendre plus d'un million de disques.

Le rap

Article détaillé : Rap.

Le rap ou MCing (ou emceeing) est un chant saccadé (flow) composé de paroles souvent très imagées, riches en assonances et allitérations. Influencé par le toasting et par des précurseurs dans le jazz ou le rock, il connaît un succès tel qu'on assimile parfois la musique hip-hop au rap. MC est l'appellation qui désigne celui qui anime les soirées ou des manifestations, mais désigne également les rappeurs. Les initiales MC correspondent en anglais à Master of Ceremony ou Microphone Controler. Les premiers DJ's encourageaient le public qui assistait aux fêtes à danser. Néanmoins, l'un d'entre eux, Grandmaster Flash, était tellement occupé à passer ses disques et à les écouter qu'il lui devint bientôt nécessaire d'engager deux amis pour qu'ils encouragent le public à sa place. Bientôt, les premiers rappeurs sentirent l'envie de raconter quelque chose de plus, et commencèrent à « lâcher des connaissances » sur le ghetto, leur vie de tous les jours, etc.

Les premiers groupes de rap avaient un style orienté vers la fête, les paroles étaient alors ponctués d'onomatopées Old-School, plus musical de par la présence plus importante alors du DJ. Le rap évolue peu à peu vers un style plus conscient avec, tout d'abord, "The Message" de Grandmaster Flash et de Melle Mel. Plus tard, avec des groupes comme Public Enemy le discours se radicalise. Puis, enfin, la provenance de plusieurs rappeurs issus de gangs locaux produit le Gangsta Rap vers la fin des années 1980.

C'est quelques années plus tard que le style West Coast fut devoilé au grand public avec le groupe Niggaz With Attitude (N.W.A.) et leur album Straight Outta Compton, ainsi que des groupes comme Compton's Most Wanted, Above The Law, South Central Cartel ou Cypress Hill.

Le premier MC, ou du moins celui qui est considéré comme tel, est Coke La Rock[4]. Parmi les autres rappeurs et groupes de rap marquant les prémices du rap, peuvent être cités : KRS-One, Grandmaster Flash, Run-DMC, MC Hammer, Beastie Boys, LL Cool J, Sugarhill Gang, Big Daddy Kane, Afrika Bambaataa, Last Poets ou bien encore Public Enemy, et en France : MC Solaar et les groupes IAM et NTM et Fonky Family.

Le beatmaking

Le beatmaking se fait souvent à l'aide de programmes ou de matériels spécialisés, même si au début le MC rappait sur la partie instrumentale d'une chanson passée en boucle. Le beat était donc composé à partir de samples de disques. Un beat peut être composé de trois sections : le bassline (la forme que prendra la basse dans l'instrumentale), la mélodie (la ligne principale, celle qui captera l'attention), et le drumline (sons de drums - « percussions »), mais la créativité est de mise et aucune règle n'est fixée !

Plusieurs beatmakers préfèrent utiliser des samples de diverses sources et les mixer pour créer une mélodie, mais il est tout autant possible de composer complètement.

On retient parmit les nombreux beatmakers qui ont influencé le hip hop: Dj Premier, Pete Rock, Dr Dre, Rza, Timabaland, Scott Storch.

Le human beatbox

Article détaillé : Human beatbox.

Le human beatbox représente plusieurs genres de musique créés en utilisant la voix, la gorge et le nez. Inventé par Doug E. Fresh, il a eu un grand succès dans les années 1980 avant de décliner pour revenir vers la fin des années 1990. Un des beatboxers les plus célèbres est Rahzel, ancien membre de The Roots, dont la chanson la plus célèbre est If your mother only knew (sur l'album Make The Music 2000) alliait « the beat and the chorus at the same time » (« le beat et la voix en même temps »).

Comme les autres disciplines de la culture hip-hop, le beatbox connaît une résonance planétaire, de Killa Kela au Royaume Uni, de Saïan Supa Crew à Ezra en France, aux Autrichiens de Bauchklang. De nombreux concours sont fait chaque année que ce soit en France ou ailleurs.

Le hip-hop soul

Article détaillé : hip-hop soul.

Un genre à part entière, né de la fusion entre le chant soul ou R'n'B et la musique hip-hop, qui est le point de jonction de la New Jack Swing et de la nu soul (ou neo soul). Mary J. Blige porte ainsi depuis ses débuts le titre de "Queen of hip-hop soul".

La danse

Article détaillé : Breakdance.

La danse hip-hop apparaît avec le breakdance, une danse au sol caractérisée par son aspect acrobatique et ses figures et qui s'inspire en partie des funk styles (Locking, Popping et Boogaloo). Le terme de breakdance vient des médias, le terme correct pour parler de cette danse est le b-boying. Les danseurs sont également appelés breakers ou B-Boys (B-Girls pour les danseuses), le B signifiant "Beat". De nouveaux styles sont apparus comme la house dance, le new style, le hooba lumps, le step-up ou encore le krump.

Les funk styles, plus anciens que le b-boying, et que le hip-hop en général, sont néanmoins considérés comme faisant également partie des danses hip-hop.

Ces danses, et principalement la breakdance, sont ponctuées par de nombreuses battles, ainsi la violence n'est pas physique mais artistique, ou sort vainqueur du « conflit » le meilleur des deux. Les battles peuvent aussi se faire groupe contre groupe, et les meilleurs vont à la compétition la plus prestigieuse pour les breakeurs : la Battle Of The Year (BOTY).

Aujourd'hui, peuvent être cités parmi les B-Boys les plus connus : Casper, Gassama, Darkness, Junior, Madjid (Liaison fatale), Physicx, Hong10, Lilou, Sonic, Baek, Cico ou Pelezinho, du côté des B-Girls : Hurricane, Valentine, Anne, Baby Sun, Lil-star, Sarah Bee, Manuela et 7TA, et des danseurs/danseuses: Lil Steph (Flying Steps), Dzindzine, Rickysoul. Pour ce qui est des groupes (ou crews) : Rock Steady Crew, Aktuel Force, Black Blanc Beur, Vagabonds Crew, Liaison Fatale, Melting Force, Gamblerz Crew, Jinjo Crew, Flying Steps, Extreme Crew, Phase T, Pockemon Crew, Wanted, Figure de Style, 59Krew, Toz Crew, Legiteam Obstruxion, Last 4 one, Top 9, Ekeevoks Crew, et United Crew Ghetto Blaster, Gamblers, Smokemon, Pro phenomen, Fantastic Armada, Main Source.

Le graffiti

Article détaillé : Graffiti.
Un camion «graffé», à Paris.

Le graffiti est un phénomène omniprésent dans le paysage urbain. Le graffiti permet au graffeur (ou graffiti artiste) de se réapproprier son environnement, et de marquer son mobilier urbain. Généralement réalisé à l'aide de bombes aérosols, sa pratique nécessite adresse et entraînement et constitue une véritable technique artistique. Celle-ci fait intervenir de nombreuses notions plastiques (stylisation, géométrisation, équilibre, etc.) mais se trouve également en relation avec d’autres domaines artistiques (infographie, photographie, bande dessinée, etc.)

En tant que mode d'expression artistique, le graffiti est également porteur d'un message de révolte et d'affranchissement.

Il faut distinguer graffiti, throw-up et tag. Le graffiti est l'art qui consiste à réaliser à la canette de peinture des lettrages complexes ou des représentations de personnages par exemple. On peut parler de "throw-up" (flop) pour un graffiti en deux couleurs (une pour le remplissage rapide et pas forcément parfait et une autre pour le contour (outline) formant généralement des lettres de forme arrondie ou facilement lisible ) faisant office de signature. Le tag est, en un sens, la signature qui peut être soit associé à un graff', soit être une simple trace laissée sur un mur ou au détour d'un arrêt de bus. Malgré tout, celui-ci ne doit pas être considéré comme un acte à part. Un tag est « unifilaire », il s'agit simplement d'une écriture, le plus souvent un pseudonyme, stylisée.

Le style vestimentaire

Étant essentiellement basé sur une mode, le hip-hop contient aussi une mode vestimentaire. Pour une bonne majorité, les personnes écoutant de la musique hip-hop s'habillent avec des pantalons de type jogging ou baggys, jeans larges porté généralement au niveau des fesses (en dessous ou au milieu) répandus chez les hommes. Les chaussures portées sont le plus souvent des baskets, mais également des chaussures de randonnée, à l'instar des chaussures de marque Timberland ou Caterpillar. Le port de la casquette, du bonnet ou du bandana est également répandu. Le style consistant parfois à l'incliner sur le côté ou en arrière. Certains portent également des chaînes plaqués or et/ou argent, appelés Bling-Bling (du son qu'émettent les chaînes en s'entrechoquant). Et pour les pulls le plus souvent ils portent des t-shirt amples et larges.

Ce mode vestimentaire est généralement bien vu dans son milieu puisque très répandu au sein du mouvement hip-hop. Pourtant, cette tendance de porter des habits larges tend à disparaitre, de nombreux rappeurs laissent tomber les larges baggys, pour des pantalons plus serrés et des t-shirt à leur taille. De nombreuses marques dites hip-hop comme Rocawear, two angle ou southpôle commercialise également des pantalons plus serrés[réf. nécessaire].

Les femmes dans le mouvement

Bien que le hip-hop fut tout d'abord investi par un milieu masculin, les femmes ont apporté, notamment dans la musique, un renouveau côté lyrical, mais aussi en termes de flow et de sujets abordés dans les chansons. Ainsi, elles sont peu à peu parvenues à se faire une place, malgré une infériorité numérique flagrante.

En revanche, l'image des femmes dans le paysage du rap est de manière générale peu flatteuse, en regard de certains clips musicaux où celles-ci apparaissent souvent en tenue légère, faisant ainsi ressortir un important sexisme. Ceci est d'autant plus flagrant dans le hip-hop mainstream où les clips passant sur MTV (et consorts) jouent beaucoup avec des imageries sexistes type "salopes qui lavent des voiture". Tandis que les paroles de rap underground, bien qu'elles soient souvent sexistes (notamment usant d'un vocabulaire homophobe), évoquent aussi les "sœurs" et leur condition spécifique (violences conjugales, maternité, parloirs, etc.). Une conception de la solidarité exclue aujourd'hui du hip-hop plébiscité par les grands médias mais qu'on retrouve, par exemple, chez LIM et les rappeuses qu'il a pu produire (notamment dans l'album Rap O Féminin, ou dans l'album solo de Mik'ya, Verda).

Aux États-Unis, des rappeuses telles que Elena Demilly, Baptiste Beugniet, Eve, Heather B, Bahamadia, Jean Grae, Missy Elliot, MC Lyte, Lauryn Hill, The Lady Of Rage ont prouvé que les femmes du hip-hop n'ont rien à envier aux hommes, certaines faisant partie de groupes majoritairement masculins (Ruff Ryders, The Fugees, Digable Planets). En France, on peut citer les rappeuses Saliha (compilation "Rapattitude vol. 1", ses deux albums "Unique" en 1992, et "Résolument Féminin" en 1994), B Love (maxi "Lucie" et "Rapattitude vol. 2"), Melissa Kaulitz, Lady Laistee, Sté Strausz, Casey (proche du groupe La Rumeur), Keny Arkana, Diam's, Ek-tomb (dont une cousine des 2Bal), Sista Cheefa (ancienne rédactrice du fanzine Yours, et qui a marqué les esprits, bien qu'elle n'ait officiellement sorti qu'un seul titre, "Les flammes de la colère", sur la compilation "Lab'Elles", initiée par Barclay en 1996), Princess Aniès... Cette dernière fait également partie du groupe-duo mixte, Les Spécialistes. Doréa, alias SisDee, la "Lady Jazzamufin" bien que chanteuse à la base (jazz, soul, reggae...), rappe également, et se revendique comme faisant partie de la culture hip-hop.

Les valeurs du mouvement

Article détaillé : Universal Zulu Nation.

Selon certains[Qui ?], le mouvement hip-hop serait porteur du message d'Afrika Bambaataa et de la Zulu Nation[réf. nécessaire] qui a prôné les valeurs : "Peace, Love, Unity and Having fun" (dont James Brown fera le titre d'une de ses chansons) soit "la paix, l'amour, l'unité et s'amuser", mais aussi le respect d'autrui ainsi que l'unité des peuples. Le hip-hop est donc une culture pacifiste, prônant la pluriracialité, en dépit de la mauvaise image que les profanes en ont véhiculée par certains groupes de rap[réf. souhaitée].

Il existe de plus un élément implicite, contenu dans chacune des disciplines : le dépassement de soi. En effet, que ce soit dans la danse, le graffiti ou la musique, l'exécutant est invité à s'améliorer pour obtenir chaque fois un résultat meilleur, plus satisfaisant, et repousser ses propres limites chaque fois plus loin[réf. souhaitée].

Ces valeurs universelles sont à l'origine historique du mouvement hip-hop, même si l'ampleur et la diversification du mouvement rend certainement difficile, aujourd'hui, une analyse globale de valeurs.

Outre ces messages d'incitation au progrès de soi, les valeurs universelles du hip-hop sont peut-être également à chercher dans la capacité du hip-hop à faire évoluer, par ricochet, la société. En France, l'une des manifestations de la capacité du hip-hop à faire évoluer la société est l'avènement du premier animateur de télévision noir en France, étape historique ; Il s'agit de Sidney, dont l'émission H.I.P. H.O.P. fut également la première au monde entièrement hip-hop[NB 2].

The Hip-Hop Declaration of Peace

Le 16 mai 2001, 300 activistes hip-hop, dont KRS-One, ont présenté à l'ONU à New York la "déclaration de paix du hip-hop" (The Hip-Hop Declaration Of Peace)[5],[6]. Son premier principe définit le hip-hop comme un terme décrivant une indépendante conscience collective.

La déclaration commence par ces mots :

« Cette Déclaration de paix du hip-hop guide la culture hip-hop de la violence à la liberté, et établit conseils et protection pour l'existence et le développement de la communauté internationale hip-hop. À travers les principes de cette Déclaration de paix du hip-hop, nous, la culture hip-hop, sommes une fondation de santé, d'amour, de conscience, de richesse, de paix et de prospérité pour nous-mêmes, nos enfants et leurs petits-enfants, pour toujours. Pour la clarification du sens et de l'objet du hip-hop, ou lorsque l'intention du hip-hop est remise en question, ou lorsque surviennent des différends entre les parties concernant le hip-hop; les hip-hoppers ont accès aux conseils de ce document, la Déclaration de paix du hip-hop, comme orientation, conseil et protection. »[5].

Le hip-hop dans les médias

Presse écrite

De nombreux magazines ou journaux, dans le monde entier, font état de la culture du hip-hop, par exemple Ego trip ou URB en font partie.

En France, les magazines sur le hip-hop et le rap ont été très nombreux : l'Affiche, RER, Radikal, Get Busy , The Source , Groove , Rap Mag, Rap Us , 5styles , Don't Stop ,Rap Addict , Planet Rap ... Tous ces derniers ont aujourd'hui disparus. Sont encore d'actualité des magazines tels R.A.P R&B et DA VIBE. Ont suivi une vague de médias gratuits, sur le net ou sur papier.

Radio

Le premier show de hip-hop à la radio est le Mr. Magic's Disco Showcase, sur WHBI 105.9 FM, à New York City, vers 1979[4].

En France, les radios libres sont apparues en 1981, date du premier mandat de François Mitterrand. Les premiers DJ français à avoir joué du rap sont les DJ funk de l'époque tels que Sidney (Radio 7) et Dee Nasty (Carbonne 14), suivi de Cut Killer entre autres. Radio Nova sera la radio de référence pour le hip-hop. Au milieu des années 1990, des radios dites « généralistes », comme Skyrock, se sont ensuite « accaparé » ce mouvement, le réduisant progressivement à sa partie la plus « grand public ». Des radios comme Générations (radio), Fréquence Paris Plurielle (à Paris) ou encore Booster (à Toulouse) proposent des émissions plus pointues sur le sujet. Avec l'apparition d'internet, de nombreuses nouvelles émissions on vu le jour entre 2005 et 2010. Fan de hip-hop et webzines ont lancé leurs propres médias, tel qu'HipHopSession et son émission éponyme.

Télévision

  • RapLine sur M6
  • HipHopTV sur Internet

MTV M6 MUSIC BLACK

Internet

  • Fred Musa, animateur vedette de SkyRock, a créé son blog personnel en 2007; fredmusa.com. Il y publie des reportages exclusifs principalement sur la musique rap et hip-hop.
  • Neoboto, webzine qui décrypte l'actualité des différentes composantes de la culture urbaine.
  • StreetBlogger
  • Abcdrduson

Bibliographie

Livres

  • Thomas Holzer, Le Hip-hop aux États-Unis : des identités multiples, Institut Politique d'Aix-en-Provence, 2010 (mémoire)
  • Hugues Bazin, La culture hip-hop, Desclée De Brouwer, Paris, 1995 (nombreuses rééditions), 305 p. (ISBN 2-220-03647-2)
  • Thomas Belin, Petite histoire politique du Hip-hop, Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, 2007 (mémoire de Master professionnel 2)
  • Thomas Blondeau et Fred Hanak, Combat rap : 25 ans de hip-hop : entretiens, Le Castor astral, Bordeaux, 2007, 214 p. (ISBN 978-2-8592-0713-7)
  • Olivier Cachin, Hip hop : l'authentique histoire en 101 disques essentiels, Scali, 2007, 563 p. (ISBN 978-2-35012-189-5)
  • Jeff Chang, Can't Stop Won't Stop : Une histoire de la génération hip-hop (Broché), Allia, 2006, 665 p. (ISBN 2-844-85229-7)
  • Isabelle Kauffmann, Génération du hip-hop : danser au défi des assignations, université de Nantes, 2007 (thèse de sociologie)
  • Didier Stiers, Flashback : histoire(s) de la danse hip hop en Belgique, Editions Couleur livres, Charleroi ; Lezarts urbains, Bruxelles, 2007, 143 p. (ISBN 978-2-87003-478-1)
  • David Dufresne, Yo ! révolution rap, les éditions Ramsa, 1991, 160 p. (ISBN 2-859-56914-6)
  • Christian Béthune, Le rap - Une esthétique hors la loi, Collection mutations, Autrement, 2003, 245 p (ISBN 2-7467-0384-X)
  • Gérôme Guibert & Emmanuel Parent (dir.), Dossier Hip hop, Volume ! (n°3-2), Bordeaux, Éditions Mélanie Seteun, 2004.
  • Yvan Tessier, Paris art libre dans la ville, Éditions Hersher, 1991 (ISBN 2-7335-0195-X)
  • Henry Chalfant and James Prigoff, Spraycan Art, Thames and Hudson, 1987 (ISBN 0-500-27469-X)
  • MPG Art, La rue aux artistes, éditions Guillaume Garouste Ategalore, 2004 (ISBN 2-9523191-0-3)
  • S.H. Fernando Jr, The new beats : musique,culture et attitudes du Hip-Hop, éditions de L'éclat, 2008 (ISBN 978-2-84162-174-3)

Magazines

  • All that sheet/libre zulu n4, "Histoire du mouvement hip hop en Europe", fanzine francophone, 1993.
  • GET BUSY (sear ...), fanzine francophone.
  • DOWN WITH THIS (nobel ...), fanzine francophone.
  • Rapport de forces, fanzine francophone.

Filmographie

Documentaires

  • Style Wars, par Henry Chalfant et Tony Silver (1983).
    Documentaire traitant du graffiti sur les trains à New York dans les années 70 et début 80.
  • Scratch , par Doug Pray (2001).
    Documentaire sur la culture hip-hop et les disc jockeys.
  • Rize , par David LaChapelle (2005) .
    Documentaire sur le Krump (ou Clowning), son histoire, ses origines, son développement.
  • The Furious Force of Rhymes, par Joshua Atesh Litle (2010).
    Documentaire sur le rap à travers le monde.
  • La face B du Hip-Hop, par Mouloud Achour et Ariel Wizman (2003)

Fictions

Notes et références

Note
  1. Extrait du commentaire de la chaîne musicale MCM à propos de la compile de Sidney :
    « on peut dire aujourd'hui que Sidney est le papa du hip-hop français. Concepteur de l'émission H.I.P. H.O.P. en 1984 (1ère émission rap au monde diffusée à l'époque le dimanche à 14h00 avant Starsky & Hutch), ce Dj/rappeur/breakeur extravagant fait découvrir cette nouvelle tendance américaine aux Français, à peine remis de la vague disco, et crée des vocations (Joey Starr, Passi, Stomy Bugsy...) »
  2. a et b Extrait d'un commentaire, sur l'histoire du hip-hop, diffusé par l'université de Lyon, Université Lumière Lyon 2 : « Dès le début des années 80, le phénomène s'exporte, notamment en France où les jeunes des banlieues de grandes villes telles que Paris, Lyon ou Marseille sont les premiers "touchés". L'apparition des radios libres permettra à la musique hip-hop de se propager. Mais c'est en 1984 et la diffusion sur TF1 d'une émission devenue culte, sur la culture hip-hop, que ce mouvement va se répandre partout en France : il s'agit de "H.I.P-H.O.P" présentée par Sydney, Dj antillais amateur de funk, qui deviendra par la même occasion le premier animateur noir de la télévision française. Dès lors et grâce à cette médiatisation, le hip-hop devient populaire en France. »
  3. Par ailleurs, le "Festival l'Original 84-04" avait précisément choisi de fêter les 20 ans de l'arrivée du hip-hop en France en 2004, par référence à Sidney et "H.I.P-H.O.P"
Références
  1. Writers : 20 ans de graffiti à Paris - 1983-2003, Résistance films, 2004.
  2. H.I.P H.O.P - L'émission Mythique de Sidney
  3. (fr) Festival l'Original 84-04 : 4 jours de hip-hop sur Lyon
  4. a et b Ego trip's book of rap lists, p. 19
  5. a et b (fr) (fr)Site officiel de The Hiphop declaration of peace
  6. (en) The Hiphop declaration of peace présentée à l'ONU le 16 mai 2001]

Articles connexes

Variantes du hip-hop


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