Daniel Day-Lewis

Daniel Day-Lewis

Daniel Day-Lewis

Accéder aux informations sur cette image nommée Daniel Day-Lewis 2007.jpg.
Nom de naissance Daniel Michael Blake Day-Lewis
Naissance 29 avril 1957 (1957-04-29) (54 ans)
Londres, Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Drapeau de l'Irlande Irlandaise (depuis 1993)
Profession Acteur
Films notables My Beautiful Laundrette
My Left Foot
Gangs of New York
There Will Be Blood

Daniel Michael Blake Day-Lewis, né le 29 avril 1957 à Londres, est un acteur irlando-britannique.

Il est connu pour des interprétations marquantes et variées (aristocrate, petit voyou, marginal, homosexuel ou criminel) chez des réalisateurs tels que Martin Scorsese, Stephen Frears, Jim Sheridan ou encore James Ivory. Il est aussi réputé pour être l'un des acteurs les plus sélectifs de l'industrie[1], avec seulement cinq films entre 1998 et 2010. Adepte de la « méthode », Day-Lewis se revendique de l'Actors Studio[2] et est connu pour sa dévotion complète et constante à ses personnages et aux recherches qu'il entreprend pour ses rôles[3].

Son interprétation de Christy Brown dans My Left Foot (1989) lui a valu l'Oscar et le BAFTA du meilleur acteur, et celle de Daniel Plainview dans There Will Be Blood (2007) l'Oscar, le BAFTA, le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award. Cela en fait l'un des acteurs les plus récompensés du cinéma contemporain, avec Jack Nicholson, Tom Hanks ou Sean Penn. C'est aussi le seul acteur européen à avoir obtenu deux Oscars du meilleur acteur.

Sommaire

Biographie

Jeunesse et formation

Maison de la famille Day-Lewis à Greenwich
Blue plaque sur la maison de la famille Day-Lewis à Greenwich.

Daniel Day-Lewis est le fils du poète anglo-irlandais Cecil Day-Lewis OBE[4], né le 27 avril 1904 à Ballintubbert (Irlande), ayant vécu la plus grande partie de sa vie au Royaume-Uni, devenant même le poète lauréat (Poet Laureate) de la reine Élisabeth II en 1967. Sa mère Jill Balcon, originaire des pays baltes et également actrice[5], est la fille de Sir Michael Balcon, directeur des studios Ealing[4]. Il naît à Londres le 29 avril 1957, et deux ans plus tard, la famille déménage à Greenwich, où il grandit aux côtés de sa grande sœur Tamasin Day-Lewis[6], qui deviendra réalisatrice de documentaires et chef cuisinier pour la télévision[7],[8].

« Welcome to earth, my child!
Joybells of blossom swing.

We time-worn folk renew
Ourselves at your enchanted spring,
As though mankind's begun
Again in you
This is your birthday and our thanksgiving.
 »

— Cecil Day-Lewis, The Newborn dans Pegasus and Other Poems (1957)
(extrait du poème écrit pour la naissance de son fils Daniel)[9],[10]

« Bienvenue au monde, mon enfant !
Sonnent les cloches de joie de la floraison.

Nous, parents usés par le temps, renaissons
En ce printemps enchanté,
Comme si l'humanité recommençait
Avec toi
C'est ta naissance et notre gratitude. »

— C. Day-Lewis, Le Nouveau-né

Alors qu'il vit dans un quartier de la classe moyenne de Greenwich, et étant lui-même d'origine juive et issu de la haute société, Day-Lewis est souvent rudoyé par une bande de voyous[11] de son école publique[12]. Il en profite cependant pour assimiler l'accent local, ainsi que les particularités du milieu ouvrier, qui furent si convaincants lors de ses premières performances[11],[13], et il s'engage même dans des activités criminelles mineures, telles que le vol à l'étalage[14].

En 1968, à 11 ans, ses parents trouvent son comportement inadapté et l'envoient en internat dans une école privée de Sevenoaks dans le Kent. Bien qu'il déteste son école, il y découvre les trois activités qui l'intéresseront le plus par la suite : le travail du bois, la pêche et le métier d'acteur. Devant son dédain des matières scolaires, et après deux ans à Sevenoaks, il est transféré dans une autre école privée, Bedales, à Petersfield (Hampshire)[15], où sa sœur est déjà scolarisée, et dont la philosophie est plus relaxée et créative. Son père meurt alors qu'il a 15 ans en 1972, et peu après, Daniel Day-Lewis est interné en hôpital psychiatrique à la suite d'une overdose médicamenteuse[16].

Il quitte Bedales en 1975, rentré dans les rails, et il doit alors faire des choix pour sa carrière professionnelle. Bien qu'il excelle sur scène au National Youth Theatre[17], il décide de devenir ébéniste, s'inscrivant dans un apprentissage de cinq ans. Cependant, en raison de son manque d'expérience, il n'est pas accepté[14]. Finalement, ébloui par la performance de Robert De Niro dans Taxi Driver (1976)[14], il s'inscrit et est accepté aux cours de théâtre dispensés au Bristol Old Vic[14], qu'il suit pendant trois ans. Il apparaît sur la scène du théâtre de temps à autre, où il joue entre autres avec Pete Postlethwaite, qu'il retrouvera en 1994 dans Au nom du père[18].

Carrière

Années 1980

DDL en 1990
Daniel Day-Lewis aux Oscars en 1990.

Après ses débuts au théâtre à Bristol, il obtient son premier rôle de figuration à l'âge de 14 ans, dans le film de John Schlesinger, Un dimanche comme les autres (Sunday Bloody Sunday), où il n'est pas crédité dans le rôle d'un jeune vandale. Il décrit cette expérience comme « divine », ayant reçu £ pour vandaliser des voitures de luxe garées devant l'église locale[8]. Il retourne ensuite sur les planches à Bristol et à Londres, où il apparaît dans des productions telles que Another Country ou Dracula au Royal National Theatre[19] et intègre la célèbre troupe de la Royal Shakespeare Company pour Roméo et Juliette et Le Songe d'une nuit d'été[20],[14]. Il joue aussi dans plusieurs téléfilms et mini-séries pour la télévision britannique.

Onze ans après sa première apparition au cinéma, Day-Lewis est embauché par Richard Attenborough pour son biopic Gandhi (1982), dans le rôle d'un jeune voyou raciste. L'année suivante, il obtient le rôle secondaire de John Fryer, officier de la Royal Navy et second du capitaine interprété par Anthony Hopkins dans Le Bounty (The Bounty). Mais c'est le personnage d'homosexuel marginal amoureux d'un immigré pakistanais dans My Beautiful Laundrette (1985) de Stephen Frears, et son interprétation d'un jeune anglais de bonne famille la même année dans Chambre avec vue (A Room with a View) de James Ivory, deux rôles opposés, qui le révèlent au grand public. En 1986, il manque le rôle de Sid Vicious dans le film Sid et Nancy, finalement attribué à Gary Oldman[21].

En 1987, il endosse le rôle principal de L'Insoutenable Légèreté de l'être (The Unbearable Lightness of Being) de Philip Kaufman, au côté de Juliette Binoche et Lena Olin. Il y interprète un jeune médecin tchèque dont les relations sentimentales sont bouleversées par le Printemps de Prague. Pour préparer le rôle, et durant les huit mois de tournage, il a appris à parler tchèque (pour un film tourné en anglais, uniquement pour en avoir l'accent) et refuse pour la première fois de quitter le personnage entre les scènes[14].

Daniel Day-Lewis interprète sa propre version de la Méthode pour le rôle du poète irlandais infirme Christy Brown dans My Left Foot de Jim Sheridan en 1989, pour lequel il reçoit l'Oscar du meilleur acteur et de nombreux autres prix. Au cours du tournage, ses excentricités sont à leur apogée, en raison de son refus de quitter le personnage durant toute la période du tournage : il passe des mois en fauteuil roulant (les techniciens doivent le soulever sur le plateau de tournage avec un système de câbles) et est nourri à la petite cuillère[13] afin d'avoir un aperçu de chaque aspect de la vie de Brown. Finalement, il se casse deux côtes à cause de la position voûtée qu'il occupe sur sa chaise roulante[22], qui lui cause depuis des douleurs dans le dos[23]. Le rôle est classé 4e des dix rôles les plus extrêmes jamais joués par le site Lovefilm[24].

Il revient sur scène en 1989 pour travailler dans l'adaptation de Hamlet (1603) par Richard Eyre au Royal National Theatre. Au cours de la scène où le fantôme du père de Hamlet apparaît à son fils pour la première fois, il s'effondre[14], secoué de sanglots[25]. Refusant de revenir sur scène, il est rapidement remplacé par Ian Charleson, alors que c'est Jeremy Northam qui reprend le rôle titre pour le reste des représentations programmées. Bien que l'explication officielle de son malaise ait été attribué à la fatigue, une rumeur fait état que Day-Lewis aurait en fait aperçu le fantôme de son père, mort 17 ans plus tôt, ce qu'il confirme plus tard dans une émission britannique[26],[27]. Il n'est jamais remonté sur scène depuis.

Années 1990

DDL en 2008
Daniel Day-Lewis aux BAFTA Awards en 2008.

En 1992, trois ans après son Oscar, il apparaît dans le film de Michael Mann, Le Dernier des Mohicans (The Last of the Mohicans), dans le rôle d'un européen recueilli dès la naissance par un Mohican. Son travail de préparation fut largement publicisé : il s'isole plusieurs mois dans la forêt à chasser et pêcher, et il apprend à dépecer des animaux, à construire des canoës, à se battre avec un tomahawk, et à charger un pistolet à poudre en pleine course, qu'il a porté sur lui pendant tout le temps du tournage[14],[28].

En 1993, il collabore pour la première fois avec Martin Scorcese pour son adaptation éponyme du roman d'Edith Wharton, Le Temps de l'innocence (The Age of Innocence, 1920), face à Winona Ryder et Michelle Pfeiffer. Le film se déroule pendant le Gilded Age, « l'âge doré » en Amérique, et en guise de préparation, Day-Lewis se promène pendant deux mois dans New York vêtu des costumes de l'aristocratie des années 1870, avec un haut-de-forme, des chemises à jabot, une canne et une cape pendant l'hiver[29]. Il s'isole de longues semaines dans un hôtel dont l'architecture ressemble aux endroits où se déroule le film, puis disparaît littéralement, jusqu'à ce que la production se rende compte qu'il était enregistré sous le nom de Newland Archer, le nom de son personnage dans le film[23].

Après avoir refusé les rôles principaux dans Philadelphia, Le Patient anglais et La Liste de Schindler, il retrouve Jim Sheridan dans Au nom du père (In the Name of the Father, 1993), dans lequel il interprète Gerry Conlon, l'un des Quatre de Guildford (Guildford Four), injustement accusé d'un attentat perpétré par l'IRA provisoire. Day-Lewis perd plusieurs kilos pour se préparer au rôle, reprend son accent nord-irlandais devant et derrière les caméras ; il passe aussi plusieurs semaines en cellule et demande à subir une séance d'interrogatoire musclée pendant trois jours, demandant aux techniciens qu'ils lui jettent des seaux d'eau glacée et qu'ils l'insultent[28]. Le rôle lui vaut une seconde nomination aux Oscars, et il est aussi nommé au BAFTA et au Golden Globe du meilleur acteur.

En 1996, Day-Lewis joue dans l'adaptation de la pièce Les Sorcières de Salem (1952) d'Arthur Miller, intitulée La Chasse aux sorcières (The Crucible) et réalisée par Nicholas Hytner, où il retrouve Winona Ryder. Deux ans plus tard, il est à nouveau engagé par Jim Sheridan dans The Boxer pour le rôle de Danny Flynn, un ancien boxeur et membre de l'IRA récemment libéré de prison. Basé sur la vie de l'irlandais Barry McGuigan, champion poids plume dans les années 1980, il s'entraîne pendant plusieurs mois avec l'ancien boxeur[30].

À la suite du film, Daniel Day-Lewis prend une « semi-retraite » du métier d'acteur et revient à son ancienne passion de l'ébénisterie. Il déménage en Italie, à Florence, où il s'initie aux techniques de cordonnerie, pour finalement se former au métier de cordonnier[14]. Ses doutes et ses actions ne sont alors pas connus du public, et il a toujours refusé de s'expliquer sur cette période de sa vie[31].

Années 2000

DDL et PTA en 2008
Daniel Day-Lewis et Paul Thomas Anderson pour There Will Be Blood.

Après cinq années d'absence et avoir refusé le rôle d'Aragorn dans les trois films adaptés du Seigneur des Anneaux[14], Day-Lewis revient vers le cinéma pour tourner à nouveau sous la direction de Martin Scorsese dans le film d'époque Gangs of New York (2003). Il y campe un inquiétant Bill le Boucher (Bill the Butcher) dans le New York du XIXe siècle, celui des guerres entre communautés immigrées et mafieuses, sur fond d'émeutes anti-conscription, les Draft Riots, et il fait face à Leonardo DiCaprio, jeune protégé de Bill. Il commence un long processus de préparation en prenant des cours en tant qu'apprenti boucher avant le début du tournage, et il reste dans la peau de son personnage entre les prises, en gardant son accent new-yorkais[14]. Il tombe malade pendant le tournage, et on lui diagnostique une pneumonie, mais il refuse de porter un manteau plus chaud ou d'avaler un traitement antibiotique, parce que celui-ci n'existait pas à l'époque (il acceptera finalement de recevoir un traitement médical)[32]. Sa performance dans le film lui vaut une troisième nomination à l'Oscar du meilleur acteur, et il remporte le BAFTA dans la même catégorie, ainsi que de nombreuses autres récompenses.

En 2006, la femme de Daniel Day-Lewis, Rebecca Miller, lui offre le rôle principal de son film The Ballad of Jack and Rose, dans lequel il interprète un homme mourant, ancien hippie, qui élève seul sa fille adolescente. Au cours du tournage, il vit à l'écart de sa femme, dans le but d'obtenir l'isolement qu'il lui semble nécessaire pour se concentrer sur la réalité de son personnage[8].

L'année suivante, il apparaît dans le film de Paul Thomas Anderson, There Will Be Blood, adapté du roman Pétrole ! (Oil!, 1927) d'Upton Sinclair dans le rôle de Daniel Plainview, prospecteur de terres meurtrier et violent au début du XXe siècle, dans le Far West. Le film lui vaut de nombreuses nomination par la plupart des organismes remettant des prix cinématographiques, et il remporte l'Oscar, le BAFTA, le Golden Globe et le Screen Actors Guild Award du meilleur acteur (qu'il dédie à Heath Ledger, mort une semaine avant la cérémonie, et dont il s'est inspiré pour le rôle, qualifiant son interprétation dans Le Secret de Brokeback Mountain d'« unique »[33]), et presque toutes les récompenses décernées par les associations de critiques de films. En remportant l'Oscar, Day-Lewis rejoint Marlon Brando et Jack Nicholson en devenant les meilleurs acteurs ayant reçu un Oscar au cours de deux décennies non-consécutives, et il est le seul acteur non-américain à les avoir remportés.

En 2009, Day-Lewis joue le rôle du réalisateur Guido Contini dans le film musical Nine de Rob Marshall, adapté du Huit et demi (Otto e mezzo, 1963) de Federico Fellini. Il est nommé au Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie et partage plusieurs nominations et récompenses de la meilleure distribution avec Marion Cotillard, Penélope Cruz, Nicole Kidman, Judi Dench, Sophia Loren, Kate Hudson et Fergie.

Années 2010

Il va tourner pour la première fois avec Steven Spielberg pour son biopic Lincoln (2012) sur la vie d'Abraham Lincoln où il interprètera le rôle titre, et retrouvera pour la troisième fois Martin Scorsese en 2013 pour son film Silence avec Benicio Del Toro.

Vie privée

Après L'Insoutenable Légèreté de l'être, il se sépare de l'actrice Sarah Campbell[14], et des rumeurs faisant état d'une relation avec sa co-star Juliette Binoche[14], il rencontre Isabelle Adjani au début des années 1990, avec qui il a un fils, Gabriel-Kane[15], né en 1995[25].

Après sa rupture avec Adjani, il a une courte histoire avec Julia Roberts[28]. En 1996, alors qu'il travaille sur l'adaptation cinématographique de la pièce Les Sorcières de Salem, il visite la maison du dramaturge Arthur Miller, où il rencontre sa fille Rebecca Miller. Ils se marient l'année suivante, et ont deux fils Ronan Cal Day-Lewis (né le 14 juin 1998) et Cashel Blake Day-Lewis (né en mai 2002), avec qui ils partagent leur vie entre les États-Unis et l'Irlande[8].

Alors que son père choisit la nationalité britannique lors de la proclamation de la république d'Irlande en 1949, Daniel Day-Lewis reprend la double nationalité irlandaise en 1993 lorsqu'il s'installe dans le comté de Wicklow[34].

Il supporte l'équipe de football de Millwall Football Club (du Sud de Londres)[35], et reçoit en janvier 2010 le titre de Docteur honoris causa de l'université de Bristol, en partie en raison de son passage à la Bristol Old Vic Theatre School[36]. Il est agnostique[37], et alors qu'il était à New York pendant les attentats du 11 septembre 2001, il se propose comme volontaire pour venir en aide aux victimes de la tragédie[16].

Filmographie

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la filmographie de Daniel Day-Lewis sur l'Internet Movie Database[38].

Au cinéma

Année Titre du film Titre original Réalisateur Rôle
1971 Un dimanche comme les autres Sunday Bloody Sunday John Schlesinger Un jeune vandale (non crédité)
1983 Gandhi Richard Attenborough Colin
1984 Le Bounty The Bounty Roger Donaldson John Fryer
1986 My Beautiful Laundrette Stephen Frears Johnny
Chambre avec vue A Room with a View James Ivory Cecil Vyse
1987 Nanou Conny Templeman Max
1988 Stars and Bars (en) Pat O'Connor Henderson Dores
L'Insoutenable Légèreté de l'être The Unbearable Lightness of Being Philip Kaufman Tomas
1989 Eversmile, New Jersey (en) Carlos Sorin Dr Fergus O'Connell
My Left Foot My Left Foot: The Story of Christy Brown Jim Sheridan Christy Brown
1992 Le Dernier des Mohicans The Last of the Mohicans Michael Mann Hawkeye / Nathanael Poe
1993 Le Temps de l'innocence The Age of Innocence Martin Scorsese Newland Archer
Au nom du père In the Name of the Father Jim Sheridan Gerry Conlon
1996 La Chasse aux sorcières The Crucible Nicholas Hytner John Proctor
1998 The Boxer Jim Sheridan Danny Flynn
2003 Gangs of New York Martin Scorsese William Cutting « Bill le Boucher »
2006 The Ballad of Jack and Rose Rebecca Miller Jack Slavin
2008 There Will Be Blood Paul Thomas Anderson Daniel Plainview
2009 Nine Rob Marshall Guido Contini
2012 Lincoln Steven Spielberg Abraham Lincoln
2013 Silence Martin Scorsese Cristóvão Ferreira

À la télévision

  • 1980 : Shoestring : The Farmer Had a Wife (série TV) : DG
  • 1981 : Thank You, P.G. Wodehouse (téléfilm) : Psmith
  • 1981 : Artemis 81 (téléfilm) : Étudiant à la bibliothèque
  • 1982 : How Many Miles To Babylon (téléfilm) : Alex
  • 1982 : Frost in May : Beyond the Glass (mini-série) : Archie Hughes-Forret
  • 1982 : BBC Play of the Month : Dangerous Corner (mini-série) : Gordon Whitehouse
  • 1985 : My Brother Jonathan (téléfilm) : Jonathan Dakers
  • 1987 : Screen Two : The Insurance Man (téléfilm) : Franz Kafka

Théâtre

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la biographie de Daniel Day-Lewis sur le site Film Reference[19].

Voix francophones

Drapeau de la France En France, Daniel Day-Lewis est doublé par :

Drapeau : Québec Au Québec, il est doublé par :

Box Office

Film Budget Drapeau des États-Unis États-Unis Drapeau de France France Monde Monde
My Beautiful Laundrette (1986) 400 000 $[45],[46] 2 451 545 $[47] 238 042 entrées[47] N/A
Chambre avec vue (1986) 3 000 000 $[48],[49] 20 966 644 $[50] 748 455 entrées[50] N/A
L'Insoutenable Légèreté de l'être (1988) 17 000 000 $[51],[52] 10 006 806 $[53] 1 264 505 entrées[53] N/A
My Left Foot (1989) 600 000 £[54],[55] 14 743 391 $[56] 210 500 entrées[56] N/A
Le Dernier des Mohicans (1992) 40 000 000 $[57],[58] 75 505 856 $[59] 1 241 932 entrées[59] N/A
Le Temps de l'innocence (1993) 34 000 000 $[60],[61] 32 014 993 $[62] 560 455 entrées[62] N/A
Au nom du père (1993) 13 000 000 $[63],[64] 25 010 410 $[65] 333 566 entrées[65] 65 710 410 $[65]
La Chasse aux sorcières (1996) 25 000 000 $[66],[67] 7 343 114 $[68] 56 692 entrées[68] 19 343 114 $[68]
The Boxer (1997) N/A 5 980 578 $[69],[70] 166 996 entrées[70] 16 534 578 $[70]
Gangs of New York (2003) 97 000 000 $[71],[72] 77 730 500 $[73] 2 269 039 entrées[73] 193 691 004 $[73]
The Ballad of Jack and Rose (2006) 1 500 000 $[74],[75] 712 275 $[76] 19 861 entrées[76] 916 051 $[76]
There Will Be Blood (2008) 25 000 000 $[77],[78] 40 218 903 $[79] 642 450 entrées[79] 76 177 934 $[79]
Nine (2009) 85 000 000 $[80],[81] 19 673 424 $[82] 358 944 entrées[82] 53 995 265 $[82]

Méthode

DDL en 2008
Daniel Day-Lewis à la Berlinale en 2008.

Le talent de Daniel Day-Lewis est reconnu par une grande partie de l'industrie cinématographique actuelle[83],[84]. Il a la réputation de se dévouer totalement aux personnages qu'il incarne, passant, dans chaque registre, par une très large palette d'émotions, de la plus excessive à la plus enfouie, et de rester dans la peau de son personnage pendant tout le temps du tournage. Un journaliste évoque le « talent de l'acteur irlandais passé maître dans le langage et la vérité du corps aux dépens de l'éloquence[85] » chez Day-Lewis, qui fait partie de cette « race d'acteurs, proche de l'aphasie, dont la révolte sourde transpire par tous les pores de son corps, sans jamais parvenir à s'énoncer[86]. »

Les critiques de cinéma ont largement commenté et plébiscité son jeu d'acteur. The New York Times écrit qu'il est « un acteur dont l'intensité à l'écran est seulement concurrencée par son intensité hors-écran, Daniel Day-Lewis est l'un des interprètes les plus acclamé et les moins compris de sa génération. Les histoires entourant son immersion complète dans ses rôles sont légendaires[N 1],[31] ». Il est placé à part parmi les grands acteurs anglo-saxons, comme Tom Cruise, Harrison Ford, Clint Eastwood ou Gene Hackman, considérés comme des « professionnels accomplis, dignes de confiance, qui ne manquent jamais le but, qui tiennent toujours leurs promesses. Certains acteurs – il n'y en a jamais beaucoup – sont au cran au-dessus : ils fouillent si loin dans l'esprit de leurs personnages, au cœur de leurs âmes, qu'ils peuvent en devenir difficiles pour leur entourage. Brando était comme cela, Sean Penn l'est toujours. Et il y a la version ultime d'aujourd'hui, Daniel Day-Lewis, considéré par beaucoup comme l'acteur le plus extrême, et par conséquent le meilleur de tous[N 2],[14]. »

Son jeu hors du commun est aussi reconnu en France. Télérama écrit à propos de son rôle dans The Ballad of Jack and Rose : « Daniel Day-Lewis est un oiseau tellement rare qu'on avait presque oublié le miracle de sa présence sur un écran. Fébrile et raffiné comme Montgomery Clift, abrupt et indépendant comme Corto Maltese, il incarne Jack Slavin, un irréductible hippie attendant la mort dans une île au large de la côte Est. À quoi tient son intense magnétisme, dès les premières secondes de son apparition ? Démarche de héron efflanqué, port de chapeau ahuri et aérien, sourires en coin diaboliques, l'acteur fait feu de tout bois, avec la grâce naturelle du génie qui s'ignore[87] », alors que Le Monde 2 en fait sa couverture en 2008 pour la sortie de There Will Be Blood, le qualifiant de « meilleur acteur du monde »[23].

Certains médias regrettent cependant le cabotinage dont il semble faire preuve dans l'interprétation de certains de ses derniers rôles[88], The Telegraph titrant en 2008 « Daniel Day-Lewis : est-il un grand acteur ou un cabotin[89] ? ». D'aucuns répondent qu'il interprète alors un personnage qui cabotine, et que dans son immersion dans la psychologie et la gestuelle de celui-ci, il est ainsi légitime pour l'acteur d'en accentuer les grimaces[90].

Il est parfois qualifié de « fou » ou de « schizophrène »[91] en raison de son investissement intégral au rôle qu'il est en train de jouer et sa rigueur : « Paul Thomas Anderson n'arrivait pas à trouver le financement [de There Will Be Blood]. Il est considéré comme un cinéaste inclassable et moi comme un acteur complètement dingue[92]. »

« Un acteur comme Daniel Day-Lewis me fascine. Lui, il est vraiment passé de l'autre côté et n'est pas revenu ! Arriver à ce niveau-là, c'est formidable. Oublier que l'on joue, entrer en schizophrénie. »

— Jean Dujardin, Télérama (2011)[93]

Popularité

Il est remarqué dès 1986 pour ses rôles dans deux films sortis le même jour aux États-Unis, My Beautiful Laundrette et Chambre avec vue. Il interprète là deux rôles tellement différents que la plupart des critiques en sont impressionnés, alors que certains avaient déprécié sa performance dans Le Bounty (1984) (« il a l'air d'être un mauvais acteur[N 3] »)[14]. Roger Ebert écrit : « Le personnage de Johnny peut vous faire y regarder à deux fois si vous venez de voir le superbe Chambre avec vue. Il est interprété par Daniel Day-Lewis, le même acteur qui, dans l'autre film joue le fiancé affecté de l'héroïne. Voir ces deux performances l'une après l'autre confirme le miracle du jeu de l'acteur : l'homme qui peut interpréter ces deux opposés est stupéfiant[N 4],[94]. »

À la fin des années 1980, il est ainsi catégorisé dans une nouvelle génération d'acteurs britanniques prometteurs, aux côtés de Gary Oldman ou de Tim Roth[N 5],[95], collectivement appelés « Brit Pack[96] », en référence au Brat Pack américain, avec « Brit » pour British (britannique). Tous issus du même milieu ouvrier du Sud de Londres (New Cross pour Oldman, Tulse Hill pour Roth et Greenwich pour Day-Lewis), les trois acteurs ont formé un « remarquable triumvirat » du cinéma britannique dans les années 1980[97]. Souvent comparé à Laurence Olivier à ses débuts[98], il est aussi considéré comme l'héritier de Robert De Niro et Marlon Brando[97].

Son héritage a inspiré nombre de jeunes acteurs, comme Ewan McGregor, qui pense même à abandonner sa carrière d'acteur lorsqu'il visionne sa performance dans Au nom du père, pensant qu'il ne serait jamais aussi bon que lui[99]. À un peu plus de cinquante ans, il fait déjà partie des modèles auxquels sont comparés les acteurs considérés comme des révélations au début des années 2010, comme Ryan Gosling[100] ou Michael Fassbender[101],[102].

Il est également considéré comme l'un des acteurs le plus sélectif et le moins prolifique du cinéma contemporain[89], ayant tourné dans moins de vingt films depuis 1971, laissant passer jusqu'à cinq ans entre deux rôles. Ses choix, allant du cinéma indépendant (The Ballad of Jack and Rose) aux grosses productions (Gangs of New York), sont souvent des succès critiques[83],[84] et commerciaux[103], à une ou deux exceptions près. Le total des recettes de l'ensemble de ses films atteint plus de 340 millions de dollars[103].

Le charisme et l'intensité de Day-Lewis l'ont conduit à se voir nommé par plusieurs magazines (People, Empire, GQ, etc.) sur leurs listes des personnalités les plus sexy de la planète[104]. De plus, People l'a classé parmi les 100 plus grands acteurs de notre temps en 2002[105],[106] et il apparaît deux fois dans la liste des 100 meilleures performances de Première[107]. Day-Lewis apparaît également sur un timbre édité par la République d'Irlande en 1996 à l'occasion du centenaire du cinéma irlandais, sur une reproduction d'une scène de My Left Foot (trois autres timbres sortis en même temps représentent des scènes de L'Homme d'Aran de Robert O'Flaherty, Les Commitments d'Alan Parker et The Field aussi de Jim Sheridan)[108].

Distinctions

Daniel Day-Lewis a remporté 65 prix, dont Oscars, BAFTA Awards, Golden Globe et SAG Awards, et a été nommé pour 23 autres récompenses. Chacun des films dans lesquels il a tenu un rôle notable lui a valu au moins une nomination, à l'exception de La Chasse aux sorcières, où la performance de Joan Allen a été plus largement récompensée.

Ainsi, il est l'un des acteurs contemporains les plus récompensés[N 6], et le nombre record de ses 28 récompenses sur 30 nominations pour le seul rôle de Daniel Plainview dans There Will Be Blood est seulement battu par l'acteur autro-allemand Christoph Waltz pour son interprétation du Colonel SS Hans Landa dans le film de Quentin Tarantino Inglourious Basterds l'année suivante, avec plus de 30 récompenses[109].

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Awards de Daniel Day-Lewis sur l'Internet Movie Database[110].

Récompenses

Année Cérémonie Catégorie Film
1986 National Board of Review Meilleur acteur dans un rôle secondaire Chambre avec vue et
My Beautiful Laundrette
New York Film Critics Circle Awards Meilleur acteur dans un rôle secondaire
1989 Boston Society of Film Critics Awards Meilleur acteur L'Insoutenable Légèreté de l'être
Festival des films du monde de Montréal Prix d'interprétation masculine My Left Foot
Prix du jury œcuménique - Mention spéciale
Los Angeles Film Critics Association Awards Meilleur acteur
New York Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
1990 BAFTA Awards Meilleur acteur
Evening Standard British Film Awards Meilleur acteur
London Critics Circle Film Awards Acteur de l'année
National Society of Film Critics Awards Meilleur acteur
Oscars du cinéma Meilleur acteur
1993 Boston Society of Film Critics Awards Meilleur acteur Au nom du père
Evening Standard British Film Awards Meilleur acteur Le Dernier des Mohicans
London Critics Circle Film Awards Acteur britannique de l'année
2002 Los Angeles Film Critics Association Awards Meilleur acteur Gangs of New York
New York Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
San Diego Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Seattle Film Critics Awards Meilleur acteur
Southeastern Film Critics Association Awards Meilleur acteur
2003 BAFTA Awards Meilleur acteur
Central Ohio Film Critics Association Meilleur acteur
Chicago Film Critics Association Awards Meilleur acteur
Critics Choice Awards Meilleur acteur
Florida Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
Kansas City Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
Las Vegas Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Online Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Russian Guild of Film Critics Meilleur acteur étranger
Satellite Awards Meilleur acteur dans un film dramatique
Screen Actors Guild Awards Meilleur acteur
Vancouver Film Critics Circle Meilleur acteur
2005 Berlinale Caméra de la Berlinale[111]
Festival international du film de Marrakech Prix d'interprétation masculine The Ballad of Jack and Rose
2007 Austin Film Critics Association Meilleur acteur There Will Be Blood
Chicago Film Critics Association Awards Meilleur acteur
Dallas-Fort Worth Film Critics Association Awards Meilleur acteur
Florida Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
Kansas City Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
Las Vegas Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Los Angeles Film Critics Association Awards Meilleur acteur
New York Film Critics Circle Awards Meilleur acteur
Phoenix Film Critics Society Awards Meilleur acteur
San Diego Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Southeastern Film Critics Association Awards Meilleur acteur
St. Louis Gateway Film Critics Association Awards Meilleur acteur
Utah Film Critics Association Awards Meilleur acteur
2008 BAFTA Awards Meilleur acteur
Central Ohio Film Critics Association Meilleur acteur
Chlotrudis Awards Meilleur acteur
Critics Choice Awards Meilleur acteur
Evening Standard British Film Awards Meilleur acteur
Golden Globes Meilleur acteur dans un film dramatique
Houston Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Irish Film and Television Awards Meilleur acteur international
London Critics Circle Film Awards Acteur de l'année
National Society of Film Critics Awards Meilleur acteur
Online Film Critics Society Awards Meilleur acteur
Festival international du film de Palm Springs Desert Palm Achievement Award
Oscars du cinéma Meilleur acteur
Screen Actors Guild Awards Meilleur acteur
Vancouver Film Critics Circle Meilleur acteur
Festival international du film de Dublin Prix pour l'ensemble de la carrière
2009 British Independent Film Awards Richard Harris Award[112]
Satellite Awards Meilleure distribution Nine

Nominations

Année Cérémonie Catégorie Film
1989 European Film Awards Meilleur acteur My Left Foot
Golden Globes Meilleur acteur dans un film dramatique
1990 Chicago Film Critics Association Awards Meilleur acteur
1993 BAFTA Awards Meilleur acteur Le Dernier des Mohicans
Los Angeles Film Critics Association Awards Meilleur acteur Au nom du père et
Le Temps de l'innocence
1994 BAFTA Awards Meilleur acteur Au nom du père
Prix David di Donatello Meilleur acteur international
Golden Globes Meilleur acteur dans un film dramatique
Oscars du cinéma Meilleur acteur
Chicago Film Critics Association Awards Meilleur acteur Le Temps de l'innocence
1998 Golden Globes Meilleur acteur dans un film dramatique The Boxer
2003 Golden Globes Meilleur acteur dans un film dramatique Gangs of New York
MTV Movie Awards Meilleur méchant
Oscars du cinéma Meilleur acteur
Phoenix Film Critics Society Awards Meilleur acteur dans un rôle principal
2004 Empire Awards Meilleur acteur
2008 Saturn Awards Meilleur acteur There Will Be Blood
2009 Empire Awards Meilleur acteur
Satellite Awards Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie Nine
2010 Critics Choice Awards Meilleure distribution
Golden Globes Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie
Screen Actors Guild Awards Meilleure distribution
Washington D.C. Area Film Critics Association Awards Meilleure distribution
Précédé par Oscar du meilleur acteur Suivi par
Dustin Hoffman pour Rain Man
Daniel Day-Lewis pour My Left Foot
1989
Jeremy Irons pour Le Mystère von Bülow
Forest Whitaker pour Le Dernier Roi d'Écosse
Daniel Day-Lewis pour There Will Be Blood
2007
Sean Penn pour Harvey Milk

Notes et références

Notes

  1. Citation originale : « An actor whose on-screen intensity is rivalled only by his off-screen intensity, Daniel Day-Lewis is one of the most acclaimed and least understood performers of his generation. The stories surrounding his complete immersion in his roles are legendary ».
  2. Citation originale : « Many actors are described as a "consummate professional". Tom Cruise, Harrison Ford, Clint Eastwood, Gene Hackman - these guys are utterly trustworthy, they never miss the mark, never miss a beat, they always deliver. But there's delivering and delivering. Some actors - and there have never been many - take that extra step, delve so far into the spirit of their characters, into the heart of the piece, that they can become a total pain to those around them. Brando was like that, Sean Penn still is. And then there's the modern-day ultimate - Daniel Day-Lewis, considered by many to be the most extreme, and consequently the finest actor of them all ».
  3. Citation originale : « seems like a bad actor ».
  4. Citation originale : « The character of Johnny may cause you to blink if you've just seen the wonderful "A Room with a View." He is played by Daniel Day-Lewis, the same actor who, in "Room," plays the heroine's affected fiancee, Cecil. Seeing these two performances side by side is an affirmation of the miracle of acting: That one man could play these two opposites is astonishing ».
  5. Citation originale : « After spending a few years in theatre, in the late 1980s Oldman became a member of a new generation of blazing big-screen acting talents alongside Tim Roth and Daniel Day Lewis ».
  6. Comprendre à l'heure actuelle, compte-tenu de l'état des récompenses de cinéma, qui sont plus nombreuses qu'il y a dix ans, mais les principales (Oscars, BAFTAs, Golden Globes, etc.) étant déjà décernées depuis plusieurs décennies. Les autres acteurs ayant un également un grand nombre de récompenses sont par exemple Jack Nicholson, Marlon Brando, Dustin Hoffman, Tom Hanks, Sean Penn, Robert De Niro, Denzel Washington, etc. Meryl Streep est quant à elle l'actrice la plus récompensée (catégories acteurs et actrices confondues), avec plus de 85 récompenses depuis les années 1980.

Références

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  104. (en) Daniel Day-Lewis sur Am I Annoying. Consulté le 9 novembre 2011
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Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Biographies

Articles

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  • (en) Ken Tucker (photogr. Justin Stephens), « Oscar Watch: The Year of the Bad Boys », dans Entertainment Weekly, no 978, 15 février 2008, p. 22-28 [texte intégral] 
  • Samuel Blumenfeld (photogr. Gilles Toucas), « Daniel Day-Lewis : Le meilleur acteur du monde », dans Le Monde 2, no 208, 9 février 2008 
  • (en) Paul Scott, « The VERY strange life of reclusive superstar Daniel Day-Lewis », dans The Daily Mail, 19 janvier 2008, p. 6 [texte intégral] 
  • (en) Peter Stanford (photogr. Kevork Djansezian), « The enigma of Day-Lewis », dans The Observer, 13 janvier 2008, p. 6 [texte intégral] 
  • (en) Christopher Goodwin, « Daniel Day Lewis gives blood, sweat and tears (payant) », dans The Sunday Times, 25 novembre 2007 [texte intégral] 
  • (en) Lynn Hirschberg (photogr. Jillian Edelstein), « The New Frontier’s Man », dans The New York Times Magazine, 11 novembre 2007 [texte intégral] 
  • (en) Collectif, « Daniel Day-Lewis Q&A », dans Time Out London, 20 mars 2006 [texte intégral] 
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  • (en) Collectif, « Daniel Day-Lewis gives heart and sole (payant) », dans The Times, 11 janvier 2003 [texte intégral] 
  • (en) Richard Corliss et Carrie Ross Welch, « Dashing Daniel (payant) », dans Time, 24 mars 1994 [texte intégral] 

Articles connexes

Liens externes


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  • Daniel Day-Lewis — ➡ Day Lewis (II) * * * …   Universalium

  • Daniel Day-Lewis — …   Википедия

  • Daniel Day-Lewis — (born 1957) British movie actor, winner of the 1989 Academy Award for Best Actor for his role in My left Foot …   English contemporary dictionary

  • Day-Lewis — is a surname, and may refer to: Cecil Day Lewis (1904 1972), English poet Daniel Day Lewis (born 1957), Academy Award winning and Golden Globe award nominated actor Reverend Frank Cecil Day Lewis (1872 1938), father of Cecil Day Lewis Tamasin Day …   Wikipedia

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