Temple d'Artemis a Ephese

Temple d'Artemis a Ephese

Temple d'Artémis à Éphèse

Temple d'Artémis à Éphèse
Merveilles du monde
Ac artemisephesus.jpg

Ruines du temple

Latitude
Longitude
37° 56′ 59″ Nord
       27° 21′ 50″ Est
/ 37.94972, 27.36389
Pays Turquie Turquie
Ville Éphèse
Date de construction -560
Durée de construction 120 années
Matériaux principaux pierre
Constructeur Théodore de Samos, Ctésiphon, Metagenès
Utilité religieux
Date de la destruction 21  juillet   -356
Cause de la destruction incendie volontaire

Le temple d'Artémis à Éphèse (en grec Ἀρτεμίσιον / Artemísion, en latin Artemisium) est dans l'Antiquité l'un des plus importants sanctuaires d'Artémis, déesse grecque de la chasse et de la nature sauvage.

Sur l'emplacement d'un sanctuaire plus ancien, un temple est bâti vers 560 av. J.-C. par Théodore de Samos, Ctésiphon et Metagenès et financé par le roi Crésus de Lydie. Ses dimensions colossales et la richesse de sa décoration expliquent sa mention dans 16 des 24 listes des Sept merveilles du monde qui nous sont parvenues[1]. Il est incendié volontairement en 356 av. J.-C. par Érostrate, qui veut se rendre célèbre en détruisant le temple. Un second temple est bâti au milieu du IVe siècle av. J.-C. sur le même plan. Il est pillé par les Ostrogoths en 263 puis brûlé par les chrétiens en 401. Justinien achève de le démanteler en prélevant une partie de ses colonnes pour le palais impérial de Constantinople.

Les ruines d'Éphèse se trouvent aujourd'hui près de la ville turque de Selçuk, à cinquante kilomètres au sud d'Izmir.

Ce temple est également considéré comme étant la première banque au monde car il était possible d'y déposer de l'argent et de le récupérer plus tard crédité d'un intérêt.

Sommaire

Histoire

Emplacement

Le site sacré à Éphèse est beaucoup plus âgé que l'Artemision. Pausanias le Périégète[2] décrit, au IIe siècle av. J.-C., le sanctuaire d'Artémis comme très ancien. Il affirme avec certitude qu'il est bien antérieur à l'époque de l'immigration ionique dans la région d'Éphèse, et plus ancien même que le sanctuaire de l'oracle d'Apollon à Didymes. Il dit que les habitants pré-ioniques de la ville étaient lélèges et lydiens. Cette version est confirmée en 1908 par des fouilles menés par D.G. Hogarth qui ont permis d'identifier trois temples successifs construits sur le même emplacement que le temple d'Artémis à Éphèse. De secondes fouilles en 1987-1988 ont également confirmé la version que donne Pausianas de l'histoire précédent la construction du temple d'Éphèse. Callimaque, dans son Hymne à Artémis, attribue l'origine de la temenos d'Éphèse aux Amazones, dont il imagine déjà un culte centré sur une icône (Bretas)[3] :

« Les belliqueuses Amazones t’élevèrent, jadis une statue, sur le rivage d’Éphèse, au pied du tronc d’un hêtre ; Hippô accomplit les rites et les Amazones, reine Oupis, autour de ton image dansèrent d’abord la danse armée, la danse des boucliers, puis développèrent en cercle leur ample chœur ; [...] Autour de cette statue, plus tard, on construisit un vaste sanctuaire ; la lumière du jour jamais n’en éclaira de plus digne des dieux ni de plus opulent […]  »

— Callimaque, Hymnes III à Artémis v. 237-250

Le site d'Éphèse est occupé dès l'Âge de bronze, et le premier temple construit sur l'emplacement même du temple d'Éphèse l'a été dans la deuxième moitié du VIIIe siècle av. J.-C.[4]. Ce premier temple périptèral à Éphèse est le plus ancien exemple de temple périptèral sur la côte d'Asie Mineure, et peut-être le plus ancien temple de style grec entourée de colonnades.

Au VIIe siècle av. J.-C., une inondation[5] détruit le temple et dépose plus d'un demi-mètre de sable sur le site. Bammer note que, bien que le site soit inondable et ait été rehaussé de près de deux mètres entre les VIIIe et VIe siècles av. J.-C., et de 2,4 m entre le VIe et IVe siècles av. J.-C., le site a été retenu, ce qui signifie selon lui « que le maintien de l'identité de l'emplacement réel joue un rôle important dans l'organisation sacrée » (Bammer 1990:144). Selon Pline l'Ancien, le site a en revanche été sélectionné pour son caractère marécageux, comme précaution contre les tremblements de terre, et non en raison de l'ancienneté de la pratique cultuelle sur le site[6].

Le temple archaïque

Le nouveau temple, construit en marbre, avec une double rangée de colonnes périptèrale laissant la place pour un large passage cérémonial autour de la cella, a été conçu et construit autour de -550 par les architectes crétois Chersiphron et de son fils Métagénès. Une nouvelle statue cultuelle en ébène est sculptée par Endoios, la précédente ayant été probablement détruite dans l'inondation[7], et un naiskos pour l'abriter est érigé à l'est de l'autel en plein air. Cette reconstruction a été financée par Crésus, le riche roi de Lydie.

Le temple a attiré de nombreux marchands, rois, et curieux, ainsi que de nombreux fidèles du culte d'Artémis dont beaucoup ont rendu hommage, à Artémis sous forme de bijoux et de diverses marchandises. On y a retrouvé ce qui pourraient être les plus anciennes pièces en électrum (alliage or-argent) ainsi que de nombreux autres objets de valeur. Ce temple était également très respecté comme lieu de refuge, une tradition liée au mythe des Amazones, qui se seraient réfugiées sur le site du temple face à Héraclès et Dionysos.

Le temple hellénistique

Le temple fut incendié le 21 juillet -356 par Érostrate, qui voulait ainsi se rendre célèbre[8]. Apprenant le mobile de l'incendiaire qui avait détruit le temple qui faisait l'envie de tous les Grecs, les magistrats de la cité le firent torturer et tuer. Il fut interdit que son nom soit prononcé sous peine de mort. Cet arrêt ne fut respecté que 23 ans, jusqu'à l'arrivée d'Alexandre le Grand, qui proposa de financer la restauration du temple[8]. Quand les Éphésiens apprirent la date de naissance de leur bienfaiteur (la même nuit que celle de l'incendie fatal[9]), le nom d'Érostrate fut révélé. Craignant que le triomphe d'Alexandre ne fût de courte durée, les Éphésiens refusèrent diplomatiquement, expliquant qu'il n'était pas convenable à un dieu de dédier un temple à un autre[10]. La reconstruction fut donc financée par plusieurs cités[11] envers lesquelles l'Artémision avait fonction de banque[10].

Privé de certaines de ses œuvres d'art les plus célèbres par Néron, pillé par une expédition de Goths venus de la mer Noire vers 262, endommagé par des tremblements de terre, le temple fut définitivement fermé, comme les autres temples païens, par l'édit général de Théodose en 381. Le temple est cité dans les Actes des Apôtres (XIX:23-40) notamment pour l'émeute qu'y déclencha la prédication de Paul de Tarse.

En 401, le temple fut finalement détruit par une foule conduite par saint Jean Chrysostome[12], et les pierres ont été utilisées dans la construction d'autres bâtiments. Certaines des colonnes de Sainte-Sophie appartenaient à l'origine au temple d'Artémis[13].

Redécouverte

Plan du temple fait par John Turtle Wood en 1877 après la redécouverte et la fouille des ruines. La taille de la base fait 130 m par 69 m. La hauteur des colonnes du temple est de 18 m environ[14],[15]

Après six années de patientes recherches, le site du temple a été redécouvert en 1869 par une expédition commanditée par le British Museum, conduite par John Turtle Wood[16] et bien que plusieurs artéfacts et sculptures ont été retrouvés, il ne reste aujourd'hui qu'une seule colonne du temple proprement dit.

Un voyageur britannique, Edward Falkener, séjourna en Asie Mineure en 1844-1845 et passa deux semaines à Éphèse. Il y fit un relevé de toutes les ruines qu'il y vit, tentant de reconstituer un plan de la ville. Il publia ses hypothèses en 1862. Il avait identifié (avec raison) les ruines dans la vallée entre le Mont Pion et le Mont Coressus comme celles de la Porte de Magnésie. Il avait alors subodoré (assez justement) que le temple devait se trouver dans l'alignement de la Porte[17].

L'architecte et ingénieur anglais John Turtle Wood avait été chargé en 1858 par l'Empire ottoman de la construction des gares du chemin de fer de Smyrne à Aydın. Sur place, il se passionna pour la recherche du temple d'Artémis à Éphèse. Il n'avait aucune qualification spécifique, à part son enthousiasme. En 1863, il avait obtenu que l'ambassadeur britannique à Constantinople négociât un firman l'autorisant à entreprendre des fouilles, mais aussi à exporter toutes les antiquités qu'il trouverait[18]. En Turquie depuis 1858, Wood n'avait pas lu le livre de Falkener, mais il avait émis une hypothèse assez semblable : réussir à identifier un monument pour conjecturer ensuite la position du temple. Il considéra aussi, en tant qu'architecte, que Chersiphron avait dû choisir un plateau peu élevé, comme celui se trouvant à l'ouest de la ville pour y installer son bâtiment[17]. Au printemps 1863, il engagea cinq ouvriers qui venaient d'être licenciés de son chantier de chemin de fer pour vérifier ses hypothèses. Il continua cependant à résider à Smyrne plutôt que sur place. Aussi, il devait faire le trajet aller-retour tous les jours. Il avait une heure et demie de marche entre son logement et la gare puis trois heures et demie de train pour couvrir les quatre-vingts kilomètres de Smyrne à Ayasoluk. Il creusait avec ses hommes pendant cinq à six heures, les plus chaudes de la journée, avant d'entamer le voyage du retour. En juin, ses ouvriers refusèrent de poursuivre les fouilles pendant l'été. Il ne réussit à les convaincre. Le travail reprit en septembre. Il avait alors loué un appartement à Ayasoluk, dans un tel état de délabrement qu'il n'eut pas à payer de loyer. Il explora les abords du Grand Gymnase, que sa source principale Richard Chandler considérait comme le temple. Il creusa aussi au niveau du port antique. Il semble qu'il ait creusé un peu au hasard. Il mit seulement quelques inscriptions à jour[19]. Il avait ainsi creusé à ses frais soixante-quinze trous assez profonds sur le plateau au sud-ouest d'Ayasoluk[18].

Au début de 1864, il se tourna vers le British Museum à qui il écrivit pour demander £100 de financement[18]. Sa lettre reçut un accueil favorable : Charles Newton, le conservateur du Département des Antiquités grecques et romaines au British Museum, avait découvert le Mausolée d'Halicarnasse dans des conditions un peu similaires alors qu'il était Vice-Consul de Grande-Bretagne à Lesbos. Il ne vit donc pas d'un mauvais œil cette démarche. De plus, qu'un agent du British Museum découvrît une seconde Merveille du Monde n'était pas pour déplaire à ses directeurs[19].

Wood obtint son financement. Comme le travail avait repris sur la voie ferrée, il était retourné à Smyrne et ne pouvait se rendre sur le chantier tous les jours. Il avait engagé un contremaître qui supervisait une quarantaine d'ouvriers. Ils dégagèrent l'odéon sous plus de dix mètres de terre. De très nombreuses inscriptions furent mises à jour. Cependant, cela ne convenait pas à Wood qui ne désirait que le temple. Il passa ses soirées avec son épouse à reconstituer les puzzles des inscriptions, espérant y découvrir des indices. Il commença à devenir célèbre et les voyageurs inscrivaient son chantier de fouilles parmi les étapes de leur périple. Il fut même victime d'un tentative d'assassinat[20].

De 1866 à 1868, grâce à une nouvelle avance du British Museum, Wood fit fouiller la zone du théâtre. En 1868, ses découvertes furent embarquées sur le H.M.S Terrible. L'investissement du musée portait ses fruits. Cependant, les difficultés commencèrent à s'accumuler. À cause de la malaria, endémique dans les marais autour du site, la santé de Wood se détériora. Il retourna en Angleterre à l'été 1867. Il avait des problèmes pour recruter depuis qu'un de ses ouvriers avait été assassiné et tous les autres arrêtés le temps de l'enquête qui n'aboutit pas. Il fut victime de nouvelles tentatives d'assassinat. Les brigands s'en prirent à son chantier. Il tomba dans un de ses trous. Les paysans locaux protestèrent contre ces mêmes trous qui rendaient leurs terres impropres à la culture et ils demandèrent une augmentation des compensations financières. La demande la plus élevée fut de £50 que Wood réussit à ramener à £3. Enfin, ses estampages d'inscriptions furent attaqués par des souris[20].

La campagne de 1867 sur le théâtre avait cependant mis au jour une inscription concernant les statuettes d'or et d'argent données au temple par le riche Romain C. Vibius Salutaris. Elle décrivait les statuettes et leur itinéraire depuis la ville jusqu'au temple par la Porte de Magnésie. Utiliser cette porte pour retrouver le temple avait été l'idée de Falkener. Toute la saison 1868 fut consacrée au dégagement de la route. Après une quarantaine de mètres, il parvint à un embranchement. Wood continua à dégager les deux branches vers Magnésie et vers Ayasoluk. Là, au bout de 150 mètres, il découvrit la stoa que Philostrate disait mesurer 600 pieds. Fin mai, à cours d'argent, il suspendit la chantier et retourna en Angleterre[21].

Le British Museum lui renouvela sa confiance et son financement. La campagne 1869 progressa de près d'un kilomètre en direction d'Ayasoluk. Des tombes, dont celle d'Androclus, furent mises à jour. Au pied de la colline d'Ayasoluk, une route large de quinze mètres et bordée de sarcophages de marbre blanc fut dégagée. Les fouilles durent s'interrompre car les paysans refusèrent que leurs champs d'orge, presque mûr, soient touchés. Wood décida de s'attaquer à une oliveraie, mais son firman était arrivé à expiration. Il fit un rapide aller-retour à Constantinople et réussit à le renouveler. Lorsque ses ouvriers creusèrent entre les oliviers, ils dégagèrent un épais mur de pierres très massives portant des inscriptions latines et grecques témoignant de sa construction par l'empereur Auguste en l'an 6. Cependant, ils refusèrent de creuser plus avant sans être payés et les fonds de Wood étaient épuisés. Il obtint une rallonge du British Museum qui précisa que ce serait la dernière si le temple n'était pas découvert[21].

Wood découvrit finalement les restes du temple le 31 décembre 1869, six mètres sous la surface. Il dégagea d'abord le pavement en marbre, puis les fondations du temple archaïque. Il publia un premier compte-rendu de ses découvertes en 1877. D. G. Hogarth et A.E. Henderson ouvrirent une nouvelle campagne de fouilles en 1905-1905. Ils purent dégager les restes de trois temples antérieurs qu'ils nommèrent A, B et C, le temple de Crésus prenant la lettre D. Le site est fouillé depuis 1965 par l'Institut d'archéologie de Vienne.

Les temples

La principale source antique sur l'Artémision est Pline l'Ancien[6], dont le récit est confus et ne distingue pas vraiment les temples archaïque et hellénistique[22]. Selon lui, le temple mesure 225 pieds sur 425 et compte 127 colonnes de 60 pieds de haut ; 36 d'entre elles sont sculptées en relief (columnæ cælatæ), dont l'une par Scopas. Malheureusement, on ignore la mesure du pied auquel Pline se réfère ; le nombre impair de colonnes est également une source d'interrogation [23]. Vitruve décrit quant à lui un temple diptère, c'est-à-dire entouré d'une double rangée de colonnes, avec huit colonnes sur chacun des petits côtés[24]. Enfin, Philon de Byzance indique que le temple se trouve sur un podium de 10 marches[25].

Les sculptures du temple archaïque

Seuls quelques fragments de frise ont survécu de l'abondante décoration en relief qui ornait à la fois les tambours inférieurs de colonnes et le parapet. Le sujet du décor des colonnes semble avoir été une procession : certains des personnages, représentés en marche, semblent porter un panier ou une autre offrande ; les fragments montrent également du bétail et des chevaux[26]. Le décor sculpté du parapet avait probablement plusieurs sujets différents : une procession de chars et de chevaux, un combat d'hommes en armes, des Amazones, des animaux, etc[27]. En l'état, les fragments permettent seulement de dire que les sculptures s'inscrivaient dans le style du centre et du nord de l'Ionie[28] : forme de la tête, contours doux du visage, narines et lèvres charnues, léger sourire.

Les sculptures du temple postérieur

Hermès tenant le caducée, colonne sculptée de l'Artémision, British Museum

Plusieurs des colonnes scupltées du temple postérieur ont été retrouvées ; elles sont actuellement conservées au British Museum.

Seule l'une d'entre elle est en bon état[29]. Elle représente un jeune homme nu ailé qui, si ce n'était son épée, pourrait être un Éros. Un autre jeune homme nu, portant un manteau sur le bras, est facilement reconnu comme Hermès grâce au caducée qu'il tient dans la main droite. Les deux jeunes gens sont entourés de femmes portant le péplos ; un personnage masculin très mutilé est représenté assis et porte des sandales au dessin élaboré.

Son sujet n'a pas été identifié avec certitude : une représentation d'Héraclès devant Éaque, un concours de Muses, qui seraient collectivement incarnées par le jeune homme ailé, ou encore un épisode du mythe de Pandore[30]. L'hypothèse la plus plausible[29] est une représentation du mythe d'Alceste, qui se proposa pour mourir à la place de son mari Admète. Le jeune homme ailé serait donc Thanatos, personnification de la mort, qu'Euripide met au scène dans le prologue de sa tragédie Alceste : Thanatos arrive armé d'une épée avec laquelle il coupera une mèche de cheveux d'Alceste, de même que l'officiant d'un sacrifice coupe une touffe de poils sur la tête de l'animal qu'il va immoler[31]. Ici, Thanatos confierait à Hermès, dans son rôle de psychopompe (conducteur des âmes), l'âme d'Alceste ; l'une des femmes, debout et tenant une couronne nuptiale, serait Perséphone ; la figure masculine assise serait Hadès sur son trône.

Notes

  1. J. Łanowski, « Weltwunder », RE suppl. X (1965), p. 1020–1030.
  2. Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (VII, 2, 6).
  3. Traduction : J. Trabucco, page 27
  4. Bammer (1990:142) a noté plus tôt encore quelques emplacements de pierres, mycénienne et de la poterie en argile brut représentant des figurines animalières, mais a mis en garde « il est encore tôt pour tirer des conclusions quant à une continuité de culte sur le site avant le VIIIe siècle. »
  5. L'inondation est datée par la céramique fragmentaire (Bammer 1990:141).
  6. a  et b Pline (XXXVI, 21).
  7. Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne] (XVI, 79, 213-216), toutefois le nom d'Endoios n'apparait que vers la fin du sixième siècle (LiDonnici 1992:398.)
  8. a  et b Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne] (XIV, 1, 22).
  9. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne] (Alexandre, III, 5-6).
  10. a  et b Jenkins, p. 61.
  11. Hogarth, p. 7.
  12. John Freely,The Western Shores of Turkey : la découverte de la mer Égée et les côtes méditerranéennes, 2004, p.148
  13. St. Sophia Construction for the Third Time
  14. Dimensions de la base
  15. Site plus complet mais ne donnant que les dimensions du temple et pas de la base
  16. John Wood Turtle
  17. a  et b Stoneman [1987], p. 230.
  18. a , b  et c Stoneman [1987], p. 225-226.
  19. a  et b Stoneman [1987], p. 231.
  20. a  et b Stoneman [1987], p. 232.
  21. a  et b Stoneman [1987], p. 233.
  22. Ridgway, p. 28 ; Jenkins, p. 55.
  23. Jenkins, p. 56.
  24. Vitruve, De l'Architecture (III, 2, 7-8).
  25. Philon de Byzance, Les Sept merveilles du monde (6).
  26. Jenkins, p. 58.
  27. Jenkins, p. 60.
  28. John Boardman (trad. Lucie Marignac), La Sculpture grecque archaïque [« Greek Sculpture: the Archaic Period »], Thames & Hudson, coll. « L'Univers de l'art », Paris, 1994 (1re édition 1978, révisée en 1991) (ISBN 2-87811-076-5) , p. 160.
  29. a  et b Jenkins, p. 66.
  30. Hypothèses citées par Ridgway, p. 29.
  31. Euripide, Alceste [détail des éditions] [lire en ligne] (24-27).

Références

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  • (en) Anton Bammer, « A Peripteros of the Geometric Period in the Artemision of Ephesus » Anatolian Studies 40 (1990), p. 137-160.
  • (en) D.G. Hogarth, Excavations at Ephesus: the Archaic Artemision, Londres, 1908.
  • (en) Ian Jenkins, « The Temples of Artemis at Ephesos », Greek Architecture and its Sculptures, The British Museum Press, Londres, 2006 (ISBN 978-0-7141-2240-3), p. 47-70.
  • (en) Brunilde Sismondo Ridgway, Hellenistic Sculpture, vol. I : The Styles of ca. 331-200 B.C., University of Wisconsin Press, Madison, 2001 (ISBN 0-299-11824-X) , p. 28-29.
  • (en) Richard Stoneman, Land of Lost Gods. The Search for Classical Greece, Hutchinson, Londres, 1987. (ISBN 0-09-167140-X)


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