Jeunesse ouvrière chrétienne

Jeunesse ouvrière chrétienne
Jeunesse Ouvrière Chrétienne
Joc logo.JPG
Contexte général
Zone d’influence France
Fiche d’identité
Fondateur Georges Guérin
Forme juridique Éducation populaire
Fondation 1927
Siège central Courbevoie
Président(e) Stéphane Haar
Affiliation
internationale
Coordination Internationale des JOC (CIJOC) [1]
Slogan "Un jeune travailleur vaut plus que tout l'or du monde"
Site web Le web de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne


La Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) est une association de jeunes chrétiens du monde ouvrier, fondée en 1925 par l'abbé belge Joseph Cardijn, un prêtre issu d'un milieu modeste. Jusqu'en 1987, la JOC, qui appartient au mouvement plus général de l'Action catholique, était scindé en deux structures distinctes : la JOC (masculine) et la JOCF (féminine), créée en 1928 sous l'impulsion de Jeanne Aubert. Elle est reconnue parmi les principales associations d'éducation populaire.

Le siège de la JOC française est au 246, Boulevard Saint-Denis, à Courbevoie.

La Coordination internationale de la JOC (CIJOC) est présente dans 60 pays à travers le monde.

Sommaire

Naissance et développement du mouvement (années 1920-1930)

La JOC est créée en 1925 en Belgique par le prêtre Joseph Cardijn et par deux laïcs Paul Garcet et Fernand Tonnet. Cardijn affirme alors : « un jeune travailleur vaut plus que tout l'or du monde parce qu'il est fils de Dieu ». En France, en mars 1927, le P. Cardijn fait son premier voyage à Paris, invité au Congrès de l'Union des Œuvres, à Reims par le père Jean-Emile Anizan. Cardijn déchaine lors de cette rencontre un grand enthousiasme : on parla ensuite du « baptême de Reims » de la JOC[1].

Dans la lancée, le Père Georges Guérin fonde une branche française de la JOC, qu'il avait découverte en Belgique grâce au Manuel de la JOC et à la revue Jeunesse Ouvrière. Il en parle à Georges Quiclet, jeune aide-comptable d'une entreprise de Clichy, dans la banlieue de Paris. Ensemble, ils rédigent un tract intitulé La Jeunesse Ouvrière. Le 1er octobre 1927 a lieu une première réunion à Clichy. 700 invitations sont envoyées pour finalement réunir une soixantaine de jeunes.

Le père Guérin propose aux jeunes ouvriers de réfléchir, d’analyser ce qu’ils vivaient, de se former et d’agir selon la démarche « Voir, Juger, Agir », fondement de la méthode jociste. Il les encourage à militer dans des syndicats et à participer à des groupes d’étude de la doctrine sociale de l'Eglise.

La JOC se fonde sur l'idée d'un mouvement ouvrier consacré aux chrétiens, selon le slogan « Entre eux, Par eux, Pour eux », qui vise entre autres à rechristianiser le monde ouvrier: « Nous referons Chrétiens nos frères ». Les équipes jocistes se réunissent pour faire « révision d'influence » qui deviendra rapidement la « révision de vie » sous l'influence, notamment, du Père Béjot[2], aumônier de la JOC et ami du père Guérin. La « révision de vie » devint la pratique fondamentale du mouvement et inspira l'ensemble des mouvements de l' Action catholique dite « spécialisée » : Action catholique des enfants (ACE), JIC, JICF, Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), Mouvement rural de jeunesse chrétienne(JAC-MRJC) , Action catholique ouvrière (ACO), ACI, Chrétiens dans le monde rural (CMR). Elle doit être la reconnaissance de l'accueil de la vie et de l'action des non-croyants. La démarche de la JOC traversera les travaux du concile Vatican II et sa commission préparatoire pour l'apostolat des laïcs en 1960.

En 1929, la JOC crée la Librairie de la Jeunesse ouvrière pour diffuser sa documentation. L'année suivante, des jeunes couples de la JOC fondent la LOC (Ligue ouvrière chrétienne).

La JOC se développe alors dans un contexte industriel et ouvrier de manière fulgurante dans toute la France et devient rapidement un mouvement de masse. Les jocistes se sont engagés partout où vivaient des jeunes travailleurs :

  • Par l’action en faveur des conditions de vie des apprentis et le statut des employées de maisons dans la période d’avant-guerre.
  • Dans les camps de travail parmi la masse des jeunes travailleurs déportés dans le cadre du STO, dans les maquis et les réseaux pendant la Seconde Guerre mondiale.
  • Par la création de structures comme les Foyers de jeunes travailleurs en 1955, les permanences saison en 1966, les comités de chômeurs et les permanences précarité dans les années 1980.
  • L'enquête (« enquête campagne » ou « enquête action ») est une tradition de la Jeunesse ouvrière chrétienne qui a à cœur de sondage (statistique) l'opinion des 15-30 ans. Dès 1953, des enquêtes ont été menées sur les conditions de travail des jeunes.

La JOC sous l'Occupation

Sous l'impulsion de son nouveau vice-président, Henri Bourdais, la JOC refusa de se plier à l’ordonnance du 28 août 1940, qui interdit les associations. Malgré les pressions de l'Église, largement favorable au maréchal Pétain, le mouvement radicalisa peu à peu son opposition au régime de Vichy. Le 3 août 1943, la Gestapo ferma le secrétariat général de la JOC et arrêta son aumônier général, l’abbé Guérin. Le mouvement, contraint à la clandestinité, se rapprocha alors du Conseil national de la Résistance.

De nombreux jocistes participèrent à la Résistance, notamment auprès des groupes du Témoignage Chrétien, mais sans le faire en tant que membres de la JOC, qui refusait d'imposer une ligne politique unitaire à ses membres. Pour fuir le Service du travail obligatoire, certains rejoignaient le maquis. D'autres jocistes décident de continuer à se comporter en porte-parole de la JOC alors qu'ils se trouvaient en Allemagne au titre du STO (Lucien Croci, et Marcel Callo, béatifié pour son action, furent arrêtés par la Gestapo pour leur militantisme en Allemagne). On trouve des jocistes aux Forces françaises de l'intérieur et aux Francs-tireurs et partisans [réf. incomplète][3].

Devant un engagement aussi important les dirigeants de la JOC et de l'Association catholique de la jeunesse française (ACJF) se concertèrent de manière à créer un corps de jeunes chrétiens engagés dans les réseaux de Résistance: les « Jeunes chrétiens combattants ». Leur action débuta en 1943, et en 1944 ils participèrent à divers engagements des maquis dans les Alpes et dans le Massif Central, ainsi que dans le Nord (Eugène Descamps).

La JOC après-guerre

En 1941, la LOC (Ligue Ouvrière Chrétienne) créée en 1930 par des couples militants de la JOC envisage un élargissement et constitue le Mouvement Populaire des Familles (MPF). Des militants choisiront de s'investir davantage dans l'action politique, des membres du MPF participants ainsi à la naissance du Mouvement républicain populaire (MRP, démocrate-chrétien) de Georges Bidault après guerre.

C’est aussi autour de cette fondation du MPF que s’organisent deux mouvements : le MLO (Mouvement de Libération Ouvrière) et le CCO (Centre de Culture Ouvrière), à l’origine de l’association Culture et Liberté[4].

On retrouvera des jocistes à l'initiative de la fondation du syndicalisme "familial" (logement et cadre de vie) : Confédération syndicale des familles (CSF), Comité national des associations populaires familiales syndicales (future APF), Consommation Logement Cadre de Vie, ainsi que dans les rangs de la CFTC, de la CFDT et de la CGT.

Internationalisation

Parallèlement, des sections nationales de la JOC sont créées en Italie entre 1943 et 1945, autour du père it:Esterino Bosco et d'un groupe de l'Action catholique, autour du dominicain; en Espagne franquiste (Congrès de Valladolid de 1956), etc. Le premier congrès mondial a lieu à Rome en 1957.

La JOC aujourd'hui

La JOC est une association qui œuvre à l’insertion des jeunes dans la société et dans la vie. Depuis plus de 80 ans, elle propose aux jeunes de se rassembler et leur offre les moyens concrets de mettre en œuvre des projets qu’ils auront eux-mêmes définis. Animée par les jeunes eux-mêmes (une JOC "avec, pour et par des jeunes"), la JOC lutte contre leur exclusion et vise à favoriser leur autonomisation en développant des solidarités actives.

La JOC offre aux jeunes des espaces pour se rencontrer, s’exprimer, débattre et agir ensemble. En dispensant des formations, en donnant accès à l’information et en favorisant la réalisation de projets personnels ou collectifs, la JOC donne à chacun les moyens de devenir acteur de sa vie.

En France, ce sont 10 000 jeunes de 15 à 30 ans, en formation, au travail ou en précarité, qui agissent pour :

  • Bousculer les a priori en montrant des jeunes solidaires et engagés
  • Permettre aux jeunes d’être autonomes en devenant les vrais acteurs de leur orientation professionnelle, en accédant à un emploi et au logement.
  • Favoriser le vivre ensemble et le lien social, particulièrement dans les quartiers populaires.

Rassemblements

L'histoire de la JOC est marquée par de grands rassemblements nationaux qui la dynamisent et affirment son identité de mouvement d'Église et de mouvement d'action en monde ouvrier.

Personnalités

Présidents et Présidentes de la JOC-JOCF

  • Jeanne Aubert-Picard, première jociste de France puis première présidente de la JOCF
  • Georges Montaron (1941-1947), il fut ensuite administrateur de la Sécurité Sociale (1947-54) puis directeur de l'hebdomadaire Témoignage chrétien et fondateur de Télérama
  • Dominique Alunni (années 50), Pionnier de la formation professionnelle. Fondateur du groupe de formation professionnelle INFAC-INFATH CREAR
  • Jean-Marc Boissard, Président de la JOC de 1971 à 1974, prêtre du diocèse d'Amiens
  • Bruno Léchevin, Président de la JOC de 1974 à 1978, syndicaliste, secrétaire de la CFDT Énergie, ancien commissaire à la CRE, Délégué général du médiateur de l'énergie;
  • Gaby Bonnand, Président de la JOC de 1978 à 1980, syndicaliste (CFDT), Président de l’Unédic
  • Daniel Faburel, Président de la JOC de 1984 à 1986
  • Pascal Vincens, Président de la JOC de 1998 à 2001
  • Sophia De Oliveira (2002-2005)
  • Inès Minin (2005-2009)
  • Stéphane Haar (2009-)

Personnalités ayant été membre de la JOC-JOCF

  • Paul Bacon, responsable JOC de Paris, député, plusieurs fois ministre du travail et de la sécurité sociale entre 1950 et 1962, père du SMIG
  • Jean-Pierre Balduyck, Maire de Tourcoing, député du Nord, conseiller régional.
  • Laurent Berger, Secrétaire National de la CFDT.
  • Rolande Birgy, résistante.
  • Henri Bourdais, Ancien vice-président de la JOC de 1941 à 1944
  • Fernand Bouxom, secrétaire général de 1934 à 1938, député MRP, vice-président de l'assemblée nationale, un des directeurs fondateurs des assurances chômage (Assedic).
  • Théo Braun, Permanent de la JOC durant l'occupation, dirigeant CFTC puis CFDT, ministre, président du Crédit Mutuel.
  • François Brottes, député de l'Isère.
  • Maurice Cayron, cofondateur des Villages vacances familles (VVF)
  • Marcel Callo, responsable de la JOC de Rennes, mort en déportation, béatifié le 4 octobre 1987 par Jean Paul II
  • Germain Capelleman, syndicaliste belge et militant wallon.
  • Lucien Croci, jociste de Rennes, mort en déportation.
  • Gilbert Declercq, responsable de la CFDT.
  • Daniel Delaveau, maire de Rennes.
  • Jacques Delors, syndicaliste à la CFTC-CFDT, ministre de l'Économie de 1981 à 1984 et président de la Commission européenne de 1985 à 1994.
  • Abbé Roger Derry, 1900 - 1943, résistant, mort pour la France, ancien séminariste au Séminaire de Saint-Sulpice.
  • Roger Dessagne, mineur, responsable JOC de Montceau-les-Mines, militant syndical et politique.
  • Sophia De Oliveira, responsable JOC de l'Eure et Loir, Présidente nationale de 2002 à 2005.
  • Pierre Dharréville, écrivain, auteur-compositeur, secrétaire de la fédération du PCF des Bouches du Rhône.
  • Élie Domota
  • Eugène Descamps
  • Cécile Duflot
  • Louis Duval
  • Lucien Ganne, résistant fusillé en même temps que son beau-frère Pierre Souletie le 9 juin 1944 à Tulle.
  • André Guignand cofondateur des Villages vacances familles (VVF)
  • Émile Halbout
  • Charles Hoareau, militant syndicaliste et politique à Marseille, formé à la JOC, créateur du concept des Comités Chômeurs.
  • Frédo Krumnov
  • André Jondeau
  • Émile Le Beller, syndicaliste français.
  • André Le Ruyet
  • Pierre Loquet
  • Georges Mamy
  • François de Menthon
  • Inès Minin, jociste à Tremblay en France, présidente nationale de la JOC de 2005 à 2009, militante syndicale CFDT.
  • Catherine Peyge
  • Daniel Prin, dirigeant fédéral de la JOC de Loire-Atlantique (1962-1969), permanent national de la JOC (1969-1974) et vice président de la JOC, ancien directeur des Éditions de l'Atelier, conseiller général PS de Rezé-Bouaye (1982-1994).
  • Georges Quiclet, membre de la première équipe du père Guérin
  • Michel Quoist
  • Sergio Regazzoni
  • Jacques Salvator
  • Charles Tissier
  • Yves Urieta
  • Fernande Verschaeve
  • André Villette, président de la Fédération du Calvados en 1937, membre du secrétariat national de 1938 à 1948, directeur des Éditions ouvrières, maire de Fresnes (Seine) et conseiller général du Val de marne.


  • Karl Auguste Offmann, Président de la République de l'Ile Maurice.
  • Irénée Bourgois, syndicaliste, maire de la ville de Dieppe en Seine-Maritime de 1971 à 1989 et député de la Seine-Maritime de 1978 à 1981.
  • Bernard Comont, responsable fédéral JOC, syndicaliste, maire de Publier.
  • Jean Ivoula, responsable fédéral de la JOC de la Réunion de 1980 à 1985, syndicaliste, conseiller général.
  • Jean Van Lierde, militant pacifiste belge.
  • Paul Garcet, fondateur de la JOC belge, déporté et mort à Dachau
  • Oreste Galiano, prieur et restaurateur de la Société du St Sépulcre de Nice, co-fondateur du groupe traditionnel Nice la Belle.
  • Renée Prévert, députée d’Ille-et-Vilaine de 1945 à 1951.
  • Henri Duteil, responsable du mouvement, résistant fusillé par les Allemands, le 10 février 1943.
  • Jean Courtecuisse, président de la section JOC d'Hellemmes, fédéral du département du Nord. Fondateur de la JOC au maroc. Permanent de la JOC à Lille. Résistant. Député de la IVème République.
  • Jean-Marc Ayrault, militant jociste, maire de Nantes, président du groupe socialiste à l'assemblée nationale.
  • Jean Spautz, président de la JOC du Luxembourg (1954-1958), Ministre de l'intérieur (1980-1995). Président du PCS (1982-1990). Président de la Chambre des députés (1995-2004). Député au Parlement Européen (2004-...).
  • Robert Prigent, secrétaire fédéral de la JOC de Dunkerque puis de toute la région nord. Député du Nord de 1946 à 1951. Ministre de la population et de la santé publique (1945-1946). Ministre de l’agriculture. Sous-secrétaire d’État à la Présidence du Conseil.
  • Henri Hulin, président départemental et responsable fédéral des équipes de la JOC de l'Aisne, Député de la IVème République.
  • Jean-Yves Le Drian, militant jociste, député du Morbihan (1978-2007), Maire de Lorient (1981-1998), Président du conseil régional de Bretagne (2004-...).
  • Léon Morandat dit Yvon Morandat (1913-1972), Militant jociste. Résistant FFI, Compagnon de la Libération.
  • Albert Maton, Militant jociste. Résistant. Conseiller général. Député du Nord.
  • Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart-monde

Personnalités ayant été aumônier ou accompagnateur de la JOC-JOCF

  • Joseph Cardijn, premier aumônier de la JOC belge, fondateur du mouvement.
  • Georges Guérin, premier aumônier de la JOC de France.
  • Jean Rodhain, aumônier de la JOCF de Paris-sud, premier secrétaire général du Secours Catholique.
  • Emmanuel Lafont, Aumônier diocésain et régional de la JOC de Tours de 1977 à 1983, Aumônier de la JOC d’Afrique du Sud, Évêque de Cayenne.
  • André Lacrampe, Aumônier national de la JOC de France de 1975 à 1978.
  • François-Mathurin Gourvès, Aumônier diocésain de la JOC du Morbihan de 1957 à 1967, Évêque de Vannes.
  • Hubert Barbier, Aumônier diocésain de la JOC de Vendée de 1955 à 1970, Évêque d'Annecy puis de Bourges.
  • Christian Nourrichard, Aumônier diocésain de la JOC de Rouen, Évêque d’Évreux.
  • Camille Folliet, Aumônier diocésain de la JOC d'Annecy, Résistant mort au combat.
  • Sauveur Casanova, Aumônier diocésain de la JOC de Corse, Évêque d'Ajaccio.
  • Yves de Montcheuil, Aumônier diocésain de la JOC, résistant, fusillé par les allemands.
  • Michel Pollien, Aumônier ACO-JOC de 1968 à 1978, Évêque auxiliaire de Paris.
  • George Béjot, Aumônier JOC, Évêque auxiliaire de Reims.

Galerie

Notes et références

  1. Jean-Yves Moy (1997), Le Père Anizan, prêtre du peuple, éd. du Cerf, Paris, 1997, p. 781
  2. Georges-Stanislas-Jean Béjot, Évêque auxiliaire de Reims
  3. Pierre Pierrard, La J.O.C., Regard d'historiens
  4. Culture et Liberté

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Aubert Jeanne, JOC qu'as-tu fait de nos vies ? La Jeunesse Ouvrière Chrétienne Féminine. 1928-1945, Paris, Les Editions ouvrières, 1990, 460 p.
  • Joseph Debès, Émile Poulat, L’appel de la JOC. 1926-1928, Paris, Cerf, 1986, 292 p.
  • Michel Launay, Pierre Pierrard, Rolande Trempé, La JOC Regards d’historiens, Paris, Les Éditions ouvrières, 1984, 235 p.
  • Qu’est-ce que la JOC ?, Paris, L’Archipel, 2005, 128 p.
  • Françoise Richou, La Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC). Genèse d’une jeunesse militante, Paris, L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », 1997, 240 p.
  • Jocistes dans la tourmente. Histoire des jocistes (JOC-JOCF) de la région parisienne, 1937-1947, Paris, Éditions du Témoignage chrétien / Les Éditions ouvrières, 1989, 220 p.
  • Pierre Pierrard, Georges Guérin. Une vie pour la JOC, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1997, 317 p.
  • Henri Bourdais, La JOC sous l’occupation allemande. Témoignages et souvenirs de Henri Bourdais, vice-président national de la JOC à Paris de 1941 à 1944, Paris, Les Éditions de l’Atelier, 1995, 224 p.
  • Jean-Pierre Coco, Joseph Debès, 1937, l’élan jociste. Le Xe anniversaire de la JOC, Paris, juillet 1937, Paris, Les Éditions ouvrières, 1989, 186 p.
  • Étienne Davodeau, Les Mauvaises gens. Une histoire de militants, Paris, Delcourt, 2005, 183 p. [bande dessinée] [2]
  • Maxence Van der Meersch, Pêcheurs d'hommes, Paris, Albin Michel, 1940, roman sur la JOC
  • Jean-Christophe Stuccilli, " À l'image de Dieu. Marcel Michaud et l'art sacré ", Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Sylvie Ramond et de Jean-Christophe Stuccilli, Lyon, musée des Beaux-Arts, 22 octobre 2011 - 23 janvier 2012, Lyon, Fages éditions, 2011, 320 p. (ISBN 9782849752517)

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