La Seyne-Sur-Mer

La Seyne-Sur-Mer

La Seyne-sur-Mer

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La Seyne-sur-Mer

Le port de La Seyne-sur-Mer, côté cours Toussaint-Merle. Au fond, l'immeuble de l'hôtel de ville.
Le port de La Seyne-sur-Mer, côté cours Toussaint-Merle.
Au fond, l'immeuble de l'hôtel de ville.

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Canton La Seyne-sur-Mer (chef-lieu)
et Saint-Mandrier-sur-Mer
Code Insee abr. 83126
Code postal 83500
Maire
Mandat en cours
Marc Vuillemot (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération
Toulon Provence Méditerranée
Démographie
Population 57 553 hab. (2006)
Densité 2 596 hab./km²
Gentilé Seynoises, Seynois
Géographie
Coordonnées 43° 06′ 00″ Nord
       5° 53′ 00″ Est
/ 43.1, 5.8833333
Altitudes mini. 0 m — maxi. 352 m
Superficie 22,17 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

La Seyne-sur-Mer (La Sanha de Mar en occitan provençal et La Sagno de Mar selon la norme mistralienne), est une commune française située au bord de la Méditerranée dans le département du Var et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Seynois et les Seynoises.

La ville, qui compte 57 553 habitants (2006), est la deuxième ville du département. Elle se situe au cœur d'une aire urbaine estimée à 564 823 habitants, la 10e aire urbaine de France. La commune est une station balnéaire avec son quartier des Sablettes, elle possède un port de plaisance et un port de pêche. Elle a dû son développement principalement à l'implantation de constructions navales.

Sommaire

Géographie

Situation

La ville de La Seyne-sur-Mer est située dans le Midi de la France dans le sud-est du département du Var sur le littoral méditerranéen, à mi-chemin entre Marseille à l'ouest, et Saint-Tropez à l'est. La commune est limitrophe de Toulon (préfecture du département) et fait partie de la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée.

La Seyne en France Situation[1]
Paris 696 km Nord-Ouest
Toulouse 363 km Ouest
Bordeaux 552 km Nord-Ouest
Grenoble 232 km Nord
Montpellier 171 km Ouest
Marseille 65 km Ouest
Nantes 742 km Nord-Ouest
Lyon 306 km Nord
Nice 130 km Nord-Est

Géologie

Photo aérienne de Toulon et La Seyne-sur-Mer

Relief

Hydrographie

Climat

La Seyne-sur-Mer est située sur la Côte d'Azur et bénéficie d'un climat méditerranéen aux étés chauds et secs et aux hivers doux et relativement humides. La rade peut être soumise à des vents violents avec un record établi à 148 km/h le 28 novembre 1983. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée au nord par le massif des Maures. Elle est parfois exposée au levant qui s'engouffre dans la rade entre Port-Cros et le Cap Bénat mais est protégée du sirocco par Porquerolles et la presqu'île de Giens. En moyenne annuelle, la température s'établit à 15,9 °C avec une moyenne maximale de 20,1 °C et une minimale de 11,8 °C. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de 29 °C en juillet-août et °C en janvier et février, valeurs douces grâce à la présence de la Méditerranée et de l'agglomération toulonnaise. Les jours de gel sont assez rares mais le 10 février 1986 fût relevée la température de -7,5 °C. À l'inverse, le 7 juillet 1982 la température de 40,1 °C établissait un record. L'ensoleillement moyen s'établit à 2 899,3 heures par an avec une pointe à 373,8 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent à Hyères 665 millimètres sur l'année, valeur relativement faible par rapport à d'autres communes du pourtour méditerranéen et surtout les pluies sont très inéquitablement réparties avec moins de sept millimètres en juillet et près de quatre-vingt quatorze millimètres en octobre. Le record de précipitations relevées en vingt-quatre heures s'établit à 156 millimètres le 16 janvier 1978.

Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Températures maximales moyennes (°C) 13 13 15 18 22 26 29 29 26 21 16 14 20,1
Températures minimales moyennes (°C) 6 6 8 10 13 16 19 19 17 13 9 7 11,8
Températures moyennes (°C) 9 10 11 14 17 21 24 24 21 17 13 10 15,9
Ensoleillement (h) 155,3 158,2 217,6 252,1 301,5 329,3 373,8 334,9 259,9 210,3 158,7 147,6 2899,3
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 76,3 88,3 56,4 55,7 45,0 22,3 6,6 28,5 49,1 93,9 69,4 73,5 665,2
Source : Climatologie mensuelle à Toulon[2].
Tableau comparatif des données climatiques de Toulon – La Seyne-sur-Mer
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Toulon-La Seyne [3] 2899 h/an 665 mm/an 2 j/an 24 j/an 5 j/an
Toulouse 2 047 h/an 655 mm/an 7 j/an 26 j/an 44 j/an
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Communes limitrophes


Quartiers et lieux-dits

  • Balaguier

Portion la plus à l'est du territoire seynois, au sud de l'Éguillette, et bordé par les corniches Bonaparte et Michel-Pacha.

  • Barban

Quartier situé entre la Colle d'Artaud et le quartier Pignet, au sud du chemin 216 de La Seyne à Six-Fours. On y trouve les terrains de tennis municipaux (chemin d'Artaud à Pignet, chemin du Couchant).

  • Les Barelles

Quartier situé à l'extrémité nord de la forêt de Janas, entre l'ancien quartier Cachou (actuels lotissements du cap Sicié) et la limite de la commune de Six-Fours-les-Plages.

  • Bastian

Quartier situé au nord-ouest du quartier Mauvéou et au sud du chemin de Brémond.

  • Berthe

Quartier qui s'étend du chemin de La Seyne à Ollioules au chemin de Lagoubran aux Playes, non loin d'une zone commerciale. Une cité a été conçue dans les années 60 pour donner plus de confort, d’espace, de modernité, de logements, à ses habitants dans un nouveau quartier, mais aujourd'hui, il est délabré et souffre d'une mauvaise réputation. Un projet de rénovation a été lancé pour lui redonner vie.

  • Brémond

Quartier d'altitude moyenne 60 mètres, situé entre les quartiers Gavet, Bastian, Pignet et Domergue.

  • Brégaillon

Quartier situé au nord-est de la commune comportant une colline dominant la baie de La Seyne (anse de Brégaillon) et le port de commerce La Seyne-Brégaillon.

  • Camp-Laurent

Quartier situé à l'extrême nord-ouest de la commune, emplacement de la zone industrielle et de l'échangeur entre l'autoroute Marseille-Toulon et la route de La Seyne à Ollioules.

  • Cavaillon

Quartier délimité par la rue Isnard, la place Séverine, la rue Cavaillon et la rue Louis-Blanqui (ex-rue Calade).

  • Centre ville — le Port

Quartier autour du port de La Seyne, abritant l'hôtel de ville et de nombreuses terrasses de café. Le port a été bombardé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et la plupart des immeubles datent des années 50. L'église Notre-Dame-de-Bon-Voyage (de style néogothique) est située derrière le port, à la jonction des rues d'Alsace, Parmentier et Berny.

  • Châteaubanne

Quartier localisé au sud de la route 559 de La Seyne à Toulon, de part et d'autre du chemin du Vieux-Reynier, entre les quartiers Vignelongue et Vallon des Signes.

  • Coste-Chaude

Versant exposé au sud de la colline du Rouquier et s'étendant jusqu'aux quartiers Mauvéou à l'ouest et les Plaines au sud.

  • Le Crotton

Ancienne zone marécageuse, domaine des siagnes, roseaux et massettes, autrefois riche en gibier d'eau, située entre Tamaris, le chemin de l'Évescat aux Sablettes, l'avenue Noël Verlaque et la baie du Lazaret, dont l'assainissement avait été commencé par Michel Pacha. Aujourd'hui, on y trouve les résidences La Croisette, les Loggias des Sablettes, Les Sganarelles, dont les noms de rues (allée des Scirpes, allée du Sparganier, allée Brin-de-Jonc, allée du Typha) évoquent bien le passé marécageux de ce quartier.

  • Domergue

Quartier situé entre Tortel, Donicarde et les Quatre-Moulins.

  • Donicarde

Quartier approximativement délimité par les quartiers Colle d'Artaud (à l'ouest), Daniel (au nord), Domergue (à l'est) et les Isnards (au sud).

  • L'Éguillette

Quartier situé à l'extrémité est de la commune (la pointe de l'Éguillette s'avance dans la rade de Toulon, à environ 650 mètres au nord de la pointe de Balaguier).

  • Fabrégas

Quartier situé entre la mer (plage de Fabrégas), la forêt de Janas (Corniche varoise) et le quartier de la Verne.

  • Les Gabrielles

Quartier situé à l'est de la route de Janas et à l'ouest de la colline du Plan d'Aub, avant d'atteindre la Maison forestière et la clairière de Janas. On y trouve une piscine, un camping, un centre d'équitation, etc.

  • Gai-Versant

Quartier du nord de la ville, entre les avenues d'Estienne-d'Orves et Antoine-de-Saint-Exupéry, centré sur la colline dont la crête est-ouest est parcourue par le chemin de Gai-Versant.

  • Gavet

Quartier situé aux environs du point le plus élevé (altitude 65 m.) atteint par le chemin de La Seyne à Bastian, plus précisément à l'intérieur du triangle formé par ce dernier avec le chemin de Fabre à Gavet.

  • Les Isnards

Quartier situé au sud du chemin de Donicarde, sur les pentes ouest de la colline qui culmine à 72 m. (entre les quartiers Donicarde et Domergue).

  • Janas

Partie la plus au sud de la commune, qui est couverte par la forêt de Janas, et qui est au contact au nord-est avec les quartiers Fabrégas, les Gabrielles, le Plan-d'Aub, et à l'ouest avec la commune de Six-Fours-les-Plages.

  • Jaumen

Quartier situé au sud du chemin du Vieux-Reynier, qui englobe le versant nord de la colline culminant à 66 m. où est édifiée la résidence La Commandante.

  • Léry

Portion le plus à l'ouest de l'ancienne Grande Terre de Saint-Jean, située au sud des quartiers Camp Laurent et Farlède, à l'est de Berthe et au nord de Vignelongue. On y trouve notamment deux stades et la Z.I. Jean Monnet.

  • Mar-Vivo

Quartier du sud-est de la ville entre les quartiers des Sablettes, le Pas-du-Loup, les Plaines et la Verne.

  • Mauvéou

Quartier situé du côté sud du chemin de La Seyne à Bastian, entre le chemin de Mauvéou et le chemin de Paradis, donc entre les quartiers Bastian, Brémond, Coste-Chaude et Croix-de-Palun.

  • Le Pas-du-Loup

Centré sur la partie sud de l'avenue Salvador-Allende et le chemin des Oliviers. Il se situe entre les Plaines (côté ouest) et Mar-Vivo (côté est).

  • Pignet

Quartier situé à la limite de la commune de Six-Fours-les-Plages, au niveau des chemins du Couchant et de Selon, entre Barban, Brémond et Bastian.

  • Les Plaines

Quartier dont les limites ne sont pas évidentes à préciser, mais que l'on peut situer entre le Pas-du-Loup (à l'est), Coste-Chaude (au nord), Mauvéou et les Moulières (à l'ouest) et l'Oïde (au sud).

  • Pont-de-Fabre

Quartier compris entre l'avenue Jean-Baptiste-Ivaldi (ancienne route des Sablettes), le chemin de Fabre à Gavet et le chemin Jean-Ghibaudo.

  • Les Quatre-Moulins

Quartier situé sur une colline au sud du quartier Tortel, entre Domergue et Saint-Honorat (cimetière). On y accède, venant du nord, par le chemin Aimé-Genoud, ou, venant du sud, par le chemin des Quatre-Moulins. Ces chemins constituaient la voie des meuniers et des paysans qui exploitaient les moulins.

  • Les Sablettes

Portion de territoire constituant l'isthme de la presqu'île de Saint-Mandrier et comprenant la plage des Sablettes, le parc paysager Fernand-Braudel et l'agglomération qui s'est développée de part et d'autre de l'actuelle avenue Charles-de-Gaulle.

  • Tamaris

Quartier délimité, à l'est, par la baie du Lazaret (corniche Georges-Pompidou), au sud par le Crotton, à l'ouest par l'Évescat et au nord par Balaguier. On y trouve notamment, dans sa partie sud, l'Institut Michel-Pacha et les résidences les Jardins d'Alizarine et le Ciel Bleu, et, dans sa partie nord, le parc aménagé par Michel Pacha, avec la Villa Tamaris-Pacha et les résidences la Pinède, Port Tamaris, les hameaux de Tamaris, Villa Eugénie, les Terrasses de Tamaris, les Balcons de Tamaris, Royal Amiral, les Collines de Tamaris, le George Sand.

  • Vignelongue

Quartier situé au sud du quartier Léry, entre le quartier Châteaubanne et la limite de la commune de Six-Fours-les-Plages. Il est maintenant traversé par les avenues de Londres et de Rome et inclut la Z.I. Jean Monnet.

Transports

Transports routiers

  • A50 en direction de Toulon (à l'est) et Marseille (à l'ouest): sortie n°13 (Camp-Laurent)
  • D559 bis en direction de Toulon.


Transports urbains

C'est le réseau Mistral de la Communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée qui gère les transports en commun urbains de La Seyne-sur-Mer.

Ligne de bus sur La Seyne-sur-Mer:

  • 8 La Seyne (Présentation) — Marégau — Pin-Rolland — Sablettes — Blache
  • 18 Saint-Mandrier ou Sablettes — Blache (Toulon)
  • 28 Seyne (Centre) ou Sablettes — Hauts de Saint-Mandrier
  • 70 Gare routière (Toulon) — Plage Bonnegrâce
  • 71 Gare routière (Toulon) — Plage Bonnegrâce
  • 72 Gare routière (Toulon) — Plage Bonnegrâce
  • 81 Langevin — Le Mai — Fabrégas. Dimanche : Langevin — Notre-Dame-de-la-Mer
  • 83 Europe (Six-Fours) — Léry (Seyne) — Sablettes (Seyne)
  • 84 Reppe (Six-Fours) — Gare (Seyne)
  • 86 Curie — Colle d'Artaud
  • 87 Le Brusc — Mont des Oiseaux
  • 128 Jas de Ville (Ollioules) — Frachon (Seyne)

Transports maritimes

Le réseau Mistral gère également les transports en commun maritimes (service de navettes) entre le port de La Seyne-sur-Mer et les communes voisines.

  • 8M La Seyne — Toulon
  • 8M Espace Marine — Toulon
  • 18M Sablettes — Toulon
  • 18M Tamaris — Toulon

Transports ferroviaires

Transports aériens

Administration

Cantons

Le territoire de La Seyne couvre deux cantons :

Maires

  • 1657 : La Seyne est érigée en commune.
  • Jusqu'en 1701 : les administrateurs sont délégués par la commune de Six-Fours.
  • 1701-1789 : la commune est représentée par des gouverneurs et des consuls.
  • 1790 : élection du premier maire


Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1790 1792 Joseph Estienne Choisi au sein du Conseil municipal Notable
1792 1794 François Couret - -
1794 1795 Louis-Nicolas Daniel - -
1795 1798 Augustin Guigou - -
1798 1800 Jean Estienne - -
1800 1800 André Jouglas Nommé par le préfet -
1800 1801 Nicolas Daniel - -
1802 1802 Étienne Lignon - -
1802 1813 Joseph-Jean Raimondis - Militaire (ret.)
1814 1830 L.-A. Fauchier - Notable
1830 1832 J.-L. Astoin Élu par le Conseil municipal Capitaine au long cours (ret.)
1832 1841 Louis-Balthazar Berny - Boulanger
1841 1845 Boniface Picon - Notable
1845 1848 Jean-Louis Martinenq - Chirurgien militaire (ret.)
1848 1852 Jean-Louis Berny Choisi au sein du Conseil municipal Notable
1852 1853 Antoine Barry Nommé par l'empereur Militaire (ret.)
1853 1855 Louis Estienne - Notable
1855 1857 Louis Martinenq - Chirurgien militaire (ret.)
1857 1864 Louis Estienne - Notable
1865 1865 Esprit Martel - Militaire (ret.)
1866 1869 Bernard Lacroix - Capiaine au long cours (ret.)
1869 1871 Louis Estienne - Notable
1872 1874 Marius Giran Élu par le Conseil municipal Négociant
1874 1875 Frédéric Bousquet - Ingénieur
1875 1876 Achille Marrot Élu par le Conseil municipal -
1876 1882 Cyrus Hugues - Pharmacien
1882 1883 Louis Barré - Militaire (ret.)
1883 1884 Pierre Audoly - Militaire
1884 1886 Honoré Sabatier - Militaire (ret.)
1886 1896 Saturnin Fabre - Ingénieur
1896 1900 François Bernard - Directeur de l'Octroi
1900 1904 Julien Belfort - Militaire (ret.)
1904 1908 Henri Pétin - Industriel
1908 1910 Jean Armand - Pharmacien
1910 1912 Jean Juès Choisi au sein du Conseil municipal Notable
1912 1919 Baptistin Paul Élu par le Conseil municipal Ingénieur mécanicien (ret.)
1920 1941 Louis Mazen - Médecin
1941 1944 François Galissard Nommé par le gouvernement de Vichy Militaire (ret.)
1944 1945 Pierre Fraysse Nommé par le Comité de libération Fonctionnaire
1945 1947 Jean Sauvet PCF Médecin
1947 1969 Toussaint Merle PCF Instituteur
1969 1978 Philippe Giovannini PCF Ouvrier métallurgiste
1978 1984 Maurice Blanc PCF Dessinateur en architecture
1984 1994 Charles Scaglia UDF Fonctionnaire
1994 1995 François Hérisson Choisi au sein du Conseil municipal Chef d'entreprise
1995 2001 Maurice Paul PCF Ouvrier menuisier
2001 2008 Arthur Paecht UMP Médecin
2008 2014 Marc Vuillemot PS Professeur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Justice et sécurité

Juridictions

La Seyne-sur-Mer dépend des tribunaux suivants


Forces de l'ordre

Pompiers

Jumelage

Héraldique

Armes de La Seyne-sur-Mer

Blasonnement :

D'azur, à deux poissons d'argent, l'un sur l'autre,
le second contourné, et un chef cousu de gueules,
chargé de cinq pains d'or, posés 3 et 2.

Lorsqu'il est représenté avec ses ornement extérieurs, le blason est entouré de rameaux de chêne et de laurier, coiffé de trois tours et est décoré de la Croix de Guerre que la ville a reçue le 11 novembre 1948[4].

Démographie

Population

Évolution démographique
(Source : Ehess[5] et INSEE[6])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 980 4 895 4 826 5 605 6 732 6 344 7 099 6 497 7 401
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 709 11 700 11 192 10 123 10 655 12 072 13 166 14 332 16 341
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
21 002 19 747 22 093 23 168 24 678 26 817 27 073 26 172 26 672
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
33 570 43 783 51 155 57 659 59 968 60 188 56 768 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Quelques chiffres

Superficie et population

Histoire

Les chantiers navals

Ces derniers existent depuis plus de deux siècles (l’activité du premier chantier naval seynois est attestée en 1711) et ont connus une forte expansion au cours de la première moitié du XIXe siècle. C’est durant cette période que s’est développée l’utilisation de la métallurgie dans la construction des bateaux. Ainsi, dès le début du XIXe siècle une activité industrielle potentiellement polluante (utilisation d’hydrocarbures et de métaux) est présente dans le quartier du site étudié. En 1848, les chantiers ont été agrandis sur plusieurs milliers de m², emploient 1 300 personnes et assemblent de nombreux navires.

Le pont basculant des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer

À partir de 1855, c’est la société des Forges et Chantiers de la Méditerranée (FCM) qui reprend la gestion du site industriel. Cette société connaît alors un fort essor dans la construction des navires, aussi bien civils que militaires. Un rapport des archives de la Marine de 1884 désigne les chantiers seynois de la FCM comme les plus importants de France, par leur surface (14,6 ha) et la longueur de leurs quais (près d'1 km). Il dispose en effet de 10 cales de construction dont la taille permet aux FCM de construire les plus grands bateaux de l'époque. Ces plus grands bateaux sont les paquebots et les cargos transocéaniques qui assurent les liaisons entre l'Europe et le reste du monde. À cette époque, le rapport nous signale un 2308 hommes. D’autres grands travaux débutent peu avant la première guerre mondiale avec l’installation de deux énormes caissons pour obtenir en 1927 le plus grand bassin du monde. Les FCM conserve ainsi la gestion du site jusqu’en 1966 lors de leur liquidation.

Le pont basculant des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer

Les chantiers prennent alors le nom de Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (CNIM). Comme les autres chantiers français, les CNIM tentèrent de recentrer leurs activités en exploitant des niches technologiques moins exposées à la concurrence internationale, notamment la construction de méthaniers, de barges flottantes et d'équipements pour les plates-formes offshore. Lors de la Seconde Guerre mondiale, un bombardement entraîne le 29 avril 1944 une destruction partielle des chantiers et du site étudié. Le 17 août 1944, des mines engendrent ensuite une destruction plus importante des chantiers. Cependant, ils sont reconstruits et agrandis dès 1949 pour atteindre 25 hectares et un front de mer de 1 400 mètres. En 1973, à la veille du choc pétrolier, les chantiers de La Seyne-sur-Mer employaient plus de 5 000 personnes. Après le naufrage de la Normed, résultat de la fusion de France-Dunkerque, des Chantiers navals de La Ciotat et des CNIM, l'établissement de la Seyne-sur-Mer réussit à se reconvertir en dehors de la construction navale.

Crise et reconversion

On peut estimer que le site étudié a connu à partir de ce moment une baisse conséquente de son activité jusqu’en 1985 avec la construction du dernier bateau et en 1989 avec la fermeture définitive des chantiers navals seynois. La Seyne-sur-Mer, pour faire face à la crise de ses activités industrielles, devait opérer une réelle reconversion et diversifier ses activités dans d'autres secteurs. Ainsi, un vaste programme d'aménagement de la ville est en marche, notamment avec l'inauguration du parc Fernand-Braudel[7] en 1999 par l'ancien maire Maurice Paul et avec l'inauguration du parc de la Navale en 2006 par l'ancien maire Arthur Paecht (voir section Événements). La ville se tourne alors résolument vers le tourisme balnéaire, déjà amorcé au XIXe siècle[8] avec l'aménagement des Sablettes[9] et de Tamaris[10] par Michel Pacha, et le tourisme culturel grâce à la richesse de son patrimoine historique et à la beauté du cadre naturel provençal (voir sections Patrimoine naturel et Patrimoine culturel et historique).

Voir aussi concernant l’histoire de la ville

  • À propos de l'occupation allemande et de la Résistance seynoise durant la Seconde Guerre mondiale : un discours prononcé par Maurice Blanc, ancien maire de la Seyne-sur-Mer, le 28 août 1983 pour le 39e anniversaire de la Libération de La Seyne.

Patrimoine

Patrimoine naturel

  • Les Sablettes : c'est la plage la plus connue et la plus prisée de la ville. Elle se trouve sur l'isthme de la presqu'île de Saint-Mandrier. C'est une longue bande de sable fin qui s'étale du petit port de Saint-Elme jusqu'à Mar-Vivo, avec depuis quelques années le parc paysager Fernand-Braudel de 7,5 hectares.
  • À l'ouest des Sablettes, la Verne et ses rochers décorés de bateaux de pêche multicolores remontés à terre sur des rails, ses plages abritées du mistral comme le sont, à la suite, la plage de Fabrégas et son sable noir ainsi que les plages naturistes du Jonquet.
  • Les Deux Frères : deux rochers émergeant à la pointe du cap Sicié visibles depuis la plage des Sablettes et emblématiques de la ville[11].

Patrimoine culturel et historique

  • Le pont-rail basculant : il fut commandé à la société Daydé en 1913. Il entra en service en 1920 et permit d'assurer l’accès du chemin de fer sur le site des anciens chantiers navals sans traverser le centre-ville[12]. Depuis 1986, le pont levant, emblème de la ville, reste dressé vers le ciel. Inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, sa restauration et sa mise en lumière ont débuté en 2007 et se sont achevées le 26 juin 2009. Il est depuis cette restauration doté d'un ascenseur qui permet d'atteindre le belvédère à 40 m de hauteur. Au 1er étage se déroule une exposition des moteurs autrefois utilisés pour permettre au Pont de basculer, et qui permettaient de laisser passer les trains de marchandises chargés pour ravitailler les chantiers navals. Il est doté d'un éclairage par leds.
  • L'église Notre-Dame-de-Bon-Voyage : construite en 1674, elle est parmi les plus anciens monuments de la commune. Le campanile provençal, de style gothique attardé du XVIIe siècle figure à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques. À l’intérieur de ce lieu de culte, la mécanique des orgues, construite par François Mader, est classée monument historique, ainsi que les statues en bois doré de saint Paul et saint Pierre, le buste reliquaire de saint Éloi (Allard, 1819) et le retable du XVIIe siècle représentant la bataille de Lépante. Il est prévu qu'un parvis piétonnier (qui se situera devant l’entrée du parking Martini) agrémentera bientôt la façade néo-gothique de l’église, offerte jadis par Michel Pacha.
Le fort Balaguier
  • Le fort Balaguier : situé sur la corniche Bonaparte, il accueille chaque année diverses expositions[13].
  • Le fort de l'Éguillette[14].
  • Le fort Napoléon : il accueille diverses expositions et manifestations culturelles dont un festival de jazz durant la période estivale[15].
  • La Batterie de Peyras[16].
  • L'Institut de biologie marine Michel-Pacha : qui est notamment la base de recueillement des données du télescope à neutrino Antares[17]
  • La villa Tamaris, qui accueille diverses expositions durant l'année.
  • Le site des anciens chantiers navals : entièrement aménagé en parc paysager. Inauguré en janvier 2006, le site des anciens chantiers navals reste un lieu de mémoire, symbolisé par la rénovation de la Porte des Chantiers et prochainement par la rénovation du pont transbordeur en observatoire. Il témoigne du passé industriel et maritime de la ville.
  • Le remorqueur Le Laborieux[18].

Urbanisme

Rénovations

Le 7 janvier 2004, Arthur Paecht, ancien maire de La Seyne-sur-Mer, a lancé les travaux de réaménagement du site des anciens chantiers navals, friche industrielle laissée à l'abandon depuis près de vingt ans. Ces 40 hectares sont aujourd'hui le plus grand projet urbanistique entre Gênes et Marseille[réf. nécessaire]. Ils comprennent le parc de la Navale, dédié à la mémoire des chantiers navals, un pôle théâtral, un centre de conférences, un site d'exposition, un nouveau port de plaisance, etc.

Les premières réalisations ont vu le jour en peu de temps : un grand parc, les places et voiries qui traversent désormais ce site avec le très beau cours Toussaint-Merle. La restauration du pont levant, emblème de la cité, a commencé en 2007 et s'achèvera en 2009, comme le site d'exposition baptisé « Esplanade marine ». L'agglomération Toulon Provence Méditerranée, le département, la région, l'État et l'Union européenne soutiennent le vaste et ambitieux projet municipal qui donne naissance à la « Nouvelle Seyne ». Cependant, celle-ci a un coût très élevé pour les finances de la commune, ce qui a conduit Arthur Paecht à augmenter les impôts jusqu'à faire de la ville l'une des plus imposées et des plus endettées de France. Battu aux élections de mars 2008, il a laissé la ville au bord de la tutelle. Depuis ces élections, plusieurs opérations initialement prévues dans le périmêtre du site des anciens chantiers navals ont connu des modifications importantes. Ainsi, par exemple, le projet de pôle théatral a été abandonné.

Vie locale

Éducation

Écoles maternelles et primaires

Liste des écoles de La Seyne-sur-Mer
Maternelles Primaires
École Georges-Brassens École Georges-Brassens
École Collines-de-Tamaris
École Jean-Baptiste-Coste
École Eugénie-Cotton
École relais Jacques-Derrida
École Anatole-France
École Jean-Giono
École Victor-Hugo École Victor-Hugo
École Jean-Jaurès
École Léo-Lagrange École Léo-Lagrange
École Amable-Mabily
École André-Malraux
École Émile-Malsert
École Jean-Baptiste-Martini
École Marie-Mauron
École Toussaint-Merle École Toussaint-Merle
École Marcel-Pagnol
École Ernest-Renan
École Romain-Rolland
École Jean-Jacques-Rousseau École Jean-Jacques-Rousseau
École Antoine-de-Saint-Exupéry École Antoine-de-Saint-Exupéry
Institution Sainte-Thérèse (privée) Institution Sainte-Thérèse (privée)
École Pierre-Semard
École Édouard-Vaillant
École Jules-Verne
École Jean-Zay École Jean-Zay

Collèges et lycées

Liste des collèges et lycées de La Seyne-sur-Mer
Collèges Lycées
Collège Marie-Curie LGT Beaussier
Collège Jean-L'Herminier LGT Paul-Langevin
Collège Paul-Éluard
Institution Sainte-Marie (privé) Institution Sainte-Marie (privé)
Collège Henri-Wallon

Événements culturels

  • Festival du Cirque contemporain « Janvier dans les étoiles », en janvier à l'Espace Chapiteaux aux Sablettes.
  • Festival de Jazz, en été au fort Napoléon.
  • Festival de musique cubaine

Sport

  • Union sportive seynoise, club omnisports de la ville réputé pour sa section de rugby à XV.
  • Footbal Club seynois
  • Stade de Berthe
  • Stade Guimier
  • Stade Hubidos
  • Stade Charles-Scaglia
  • Stade Marquet
  • Salle Maurice-Baquet
  • Salle Delfino
  • Gymnase Langevin
  • Gymnase Alain-Mimoun
  • Gymnase Sauvat
  • Complexe sportif Léry
  • Salle de boxe Centa
  • Base nautique de Saint-Elme
  • Piscine Aquasud

Santé

Marché

Espaces verts

Parc Fernand-Braudel
  • Parc Fernand-Braudel
  • Parc de la Navale
  • Forêt de Janas

Média

Presse

La Seyne Info

Télévision

Radio

Galerie de photos

Personnalités liées à la commune

Références

  1. http://www.annuaire-mairie.fr/ Annuaire des mairies
  2. Archives climatologiques mensuelles - Toulon (1961-1990)
  3. Données climatiques de la ville de Toulon-La Seyne-sur-Mer, l'encyclopédie des villes de France, linternaute.com
  4. Le blason
  5. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  6. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  7. Le parc Fernand-Braudel en détails sur la site officiel de la ville
  8. Le tourisme balnéaire à La Seyne-sur-Mer sur le site officiel de la ville
  9. Sablettes-les-bains sur le site officiel de la ville
  10. L'architecture balnéaire de Tamaris sur le site officiel de la ville
  11. Les Deux Frères sur le site officiel de la ville
  12. Histoire du pont transbordeur
  13. Le musée Balaguier, informations
  14. Le Fort de l'Éguillette, informations
  15. Le fort Napoléon, activités culturelles
  16. La Batterie de Peyras, informations
  17. L'Institut Michel-Pacha sur le site officiel de la ville. Pour plus d'informations voir le site du projet Antares.
  18. Caractéristiques du remorqueur Le Laborieux
  19. Le Fort Napoléon, histoire
  20. George Sand sur le site officiel de la ville

Lien interne

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Liens externes

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  • La Seyne-sur-Mer —   [lasɛnsyr mɛːr], Stadt im Département Var, Südfrankreich, an der Reede von Toulon, 59 900 Einwohner; bedeutende Schiffswerften …   Universal-Lexikon

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