Grande Mosquée De Kairouan

Grande Mosquée De Kairouan

Grande mosquée de Kairouan

Grande mosquée de Kairouan
Galerie devant la salle de prière de la mosquée
Galerie devant la salle de prière de la mosquée

Nom local الجامع الكبير بالقيروان
Latitude
Longitude
35° 40′ 53″ Nord
       10° 06′ 14″ Est
/ 35.68139, 10.10389
 
Pays Tunisie Tunisie
Gouvernorat Kairouan
Ville Kairouan
Culte Islam (sunnisme malékite)
Type Mosquée
Début de la construction 670
Fin des travaux IXe siècle
Style(s) dominant(s) Plan arabe
Site internet Consulter

La Grande mosquée de Kairouan (الجامع الكبير بالقيروان), également appelée Mosquée Oqba Ibn Nafi (جامع عقبة بن نافع) en souvenir de son fondateur, est l'une des principales mosquées de Tunisie située à Kairouan, parfois considérée comme la quatrième ville sainte de l'islam[1]. L'édifice reste le sanctuaire le plus ancien et le plus prestigieux de l'Occident musulman. Il a été classé, avec la ville de Kairouan, au patrimoine mondial de l'Unesco en 1988[2].

Élevée par Oqba Ibn Nafi Al Fihri à partir de 670 (correspondant à l'an 50 de l'hégire), alors que la ville de Kairouan est fondée, elle s'étend sur une superficie de 9 000 m² [3] et est considérée, dans le Maghreb, comme l'ancêtre de toutes les mosquées de la région.

Sous le règne de la dynastie des Aghlabides, la renommée de la mosquée et des autres sanctuaires de Kairouan fait que la ville se développe et se peuple peu à peu. L'université, constituée de savants et de juristes qui dispensent leurs enseignements au sein de la mosquée, est un centre de formation aussi bien pour l'instruction de la pensée musulmane que pour les sciences profanes. On peut comparer son rôle à celui de l'Université de Paris durant le Moyen Âge. Avec le déclin de la ville, le centre de formation intellectuelle se déplace vers l'Université Zitouna de Tunis.

Sommaire

Histoire

Évolutions

Peu de temps après sa construction, la mosquée est détruite vers 690, durant l'occupation de Kairouan par les Berbères initialement menés par Kusayla. Elle est reconstruite par le général ghassanide Hassan Ibn Numan en 703. Avec l'accroissement de la population de Kairouan, Hichâm ibn Abd al-Malik, calife omeyyade de Damas, fait effectuer au milieu du VIIIe siècle des travaux dans la ville et fait abattre puis reconstruire la mosquée à l'exception de son mihrab. En 772, une nouvelle reconstruction a lieu sous la direction de Yazid bin Hâtim.

Vue de la Grande mosquée de Kairouan au début du XXe siècle
Coupole du mihrab (élevée en 836) surmontant la façade sud de la mosquée

Sous le règne des souverains aghlabides, Kairouan est à son apogée et la mosquée profite de cette période de calme et de prospérité. En 836, Ziadet Allah Ier fait reconstruire à nouveau la mosquée : c'est à cette époque qu'est élevée la coupole côtelée sur trompes en coquille du mihrab[4]. En 863, Aboul Ibrahim agrandit l'oratoire, avec trois travées vers le nord, et ajoute la coupole au-dessus de l'entrée. En 875, Ibrahim II construit encore trois travées aux dépens de la cour qui est également amputée sur les trois autres côtés par des galeries doubles.

L'état actuel de la mosquée remonte donc au règne des Aghlabides — aucun élément n'est antérieur au IXe siècle hormis le mihrab — à l'exception de quelques restaurations partielles et de quelques adjonctions postérieures effectués en 1025, 1249, 1294 et 1618, à la fin du XIXe siècle, au début du XXe siècle et en 1972.

Sources anciennes

Quelques siècles après sa fondation, la Grande mosquée de Kairouan fait l'objet de nombreuses descriptions de la part d'historiens et de géographes arabes du Moyen Âge. Ces récits concernent principalement les différentes phases de construction et d'agrandissement du sanctuaire, ainsi que les apports successifs de nombreux princes au décor intérieur (mihrab, minbar, plafonds, etc). Parmi les auteurs qui ont écrit sur le sujet et dont les récits nous sont parvenus[5] figurent Ibn Nagi (auteur arabe mort en 1031), Al-Bakri (géographe et historien andalou mort en 1094 et qui a consacré un récit suffisamment détaillé à l'histoire de la mosquée dans son livre Description de l'Afrique septentrionale) et Al-Nowaïri (historien égyptien mort en 1332).

Bâtiment

Plan de la Grande mosquée de Kairouan

Située au nord-est de la ville, près des remparts[6] de la médina, la Grande mosquée de Kairouan est un édifice aux allures de forteresse, qui s'impose autant par ses murs massifs composés de pierres de taille de 1,90 mètre d'épaisseur, que par les tours pleines et les solides contreforts en saillie qui les épaulent et les consolident. C'est un quadrilatère irrégulier plus long (138 mètres) du côté de l'entrée principale que du côté opposé (128 mètres) et moins large (71 mètres) du côté du minaret que du côté opposé (77 mètres).

Cour et enceinte

Mur oriental de l'enceinte et porte Lalla Rihana (fin du XIIIe siècle)

De nos jours, l'enceinte de la Grande mosquée de Kairouan est percée de neuf portes (six ouvrant sur la cour, deux ouvrant sur la salle de prière et une neuvième permet d'accéder à la maqsura). Cependant, les historiens et géographes arabes du Moyen Âge Al-Maqdisi et Al-Bakri ont mentionné l'existence, autour des Xe-XIe siècles, d'une dizaine de portes nommées différemment par apport à celles d'aujourd'hui. Cela s'explique par le fait que, contrairement au reste de la mosquée, l'enceinte a subit des transformations notables pour assurer la stabilité de l'édifice (adjonction de nombreux contreforts). Ainsi, certaines entrées ont été murées alors que d'autres ont été conservées. À partir du XIIIe siècle, de nouvelles portes ont été percées dont la plus remarquable, appelée Bab Lalla Rihana datée de 1293, est située sur le mur oriental de l'enceinte[7].

Détail sur les galeries qui bordent la cour

On peut accéder à la cour par l'une des six entrées latérales datant des IXe et XIIIe siècles et découvrir alors un vaste espace trapézoïdal dont les dimensions intérieures sont d'environ 65 mètres sur 50[8]. Il est entouré sur ses quatre côtés d'un portique à deux rangées d'arcades, ouvert par des arcs légèrement outrepassés et soutenus par des colonnes de marbres divers, de granit ou de porphyre, remployés de monuments romains, paléochrétiens ou byzantins (provenant notamment de Carthage).

La cour est pavée de dalles de pierre dont certaines ont été remplacées par des plaques en marbre blanc. Près de son centre se trouve un cadran solaire, qui permet de déterminer l'heure des prières, et un collecteur d'eau de pluie. Ce dernier, probablement l'œuvre du bey mouradite Mohamed (1686-1696), est un ingénieux système qui assure le captage puis le filtrage des eaux de pluie au niveau d'un bassin central meublé d'arcs outrepassés sculptés dans le marbre blanc[9]. Débarassées de leurs impuretés, les eaux se déversent dans une vaste citerne souterraine soutenue par des piliers de sept mètres de haut. Dans la cour se trouvent également deux puits placés côte à côte et dont les margelles portent les rainures des cordes remontant les seaux.

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Minaret

Servant à la fois de tour de guet — chacun des trois étages dispose d'un garde-corps crénelé — et de point pour l'appel à la prière, le minaret constitué de trois niveaux dégressifs dont le dernier est coiffé d'une petite coupole sans doute postérieure à son élévation, domine la mosquée du haut de ses 31,5 mètres et se trouve assis sur une base carrée de 10,5 mètres de côté. Occupant le centre de la face nord de la mosquée, qui est la plus étroite de l'édifice, il est situé à l'intérieur de l'enceinte et ne dispose pas d'accès direct à l'extérieur. La porte qui en ouvre l'accès est encadrée de sculptures antiques — des pierres romaines ont été réemployées à la base — et les marches de l'escalier ont été réalisées en pierres tombales provenant de nécropoles chrétiennes. Datant du début du VIIIe siècle ou de 836, il constitue dans les deux cas le plus vieux minaret du monde musulman.

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Salle de prière

Une des 17 portes en bois sculpté ouvrant sur la salle de prière

La salle de prière se trouve du côté méridional de la cour ; on y accède par 17 portes en bois sculpté. Un portique à double rangée d'arcades précède la vaste salle de prière qui se présente sous la forme d'un rectangle de 70,6 mètres de largeur et de 37,5 mètres de profondeur[10]. La salle hypostyle est divisée en 17 nefs de huit travées, la nef centrale étant plus large, de même que la travée longeant le mur de la qibla[11]. Ce plan, dit « en T », que l'on rencontre également dans les deux mosquées irakiennes de Samarra (vers 847), a été repris dans de nombreuses mosquées maghrébines et andalouses dont il devient une caractéristique.

Les 414 colonnes de marbre précieux, de granit ou de porphyre, prélevées sur des sites antiques du pays, supportent des arcs outrepassés. Une légende raconte qu'on ne pouvait les compter sans devenir aveugle[12]. Les chapiteaux surmontant les fûts des colonnes offrent une grande diversité de formes et de styles (corinthiens, ioniques, composites, etc.)[13]. Certains chapiteaux ont été sculptés pour la mosquée mais d'autres proviennent d'édifices romains ou byzantins (datables du IIe au VIe siècle) et ont été remployés ; la disposition particulière de ces remplois obéirait à un programme bien défini et dessinerait symboliquement le plan du dôme du Rocher selon l'archéologue allemand Christian Ewert[14]. Le couvrement de la salle de prière est quant à lui réalisé par des plafonds peints de motifs végétaux et deux coupoles : l'une au départ de la nef centrale et l'autre en avant du mihrab, reposant sur des trompes côtelées et un petit tambour orné de niches aveugles et ouvertes[15].

Photo ancienne du mihrab et du minbar (début du XXe siècle)
Lustres éclairant la nef centrale (au fond se trouve le mihrab et à sa droite le minbar)

Le mihrab, aménagé au centre du mur méridional, est entouré au niveau de sa partie supérieure de 139 carreaux de céramique à reflets métalliques. Divisés en deux groupes, les carreaux polychromes et monochromes sont datables des IXe et Xe siècles mais on ne sait avec certitude s'ils ont été réalisés à Bagdad ou à Kairouan par un artisan bagdadi[16] ; la controverse sur la datation et la provenance de ces carreaux agite ainsi les spécialistes. L'enduit qui les entoure est décoré de motifs végétaux bleus attribuables au XVIIIe siècle ou à la première moitié du XIXe siècle. L'arc outrepassé, surhaussé et brisé à la clef, repose sur deux colonnes de marbre rouge. La paroi du mihrab est revêtue de 28 panneaux de marbre sculptés et ajourés qui présentent une grande variété de motifs végétaux et géométriques[17] parmi lesquels la feuille de vigne stylisée, la fleurette ainsi que la coquille[18]. Les ajourages laissent deviner, derrière, une niche plus ancienne sur laquelle ont circulé plusieurs hypothèses. Si l'on se réfère au récit d'Al-Bakri, historien et géographe andalou du XIe siècle, il s'agirait du mihrab réalisé par Oqba Ibn Nafi, le fondateur de Kairouan ; Lucien Golvin estime pour sa part qu'il ne s'agit pas d'un ancien mihrab mais d'une construction à peine ébauchée qui sert peut-être de support aux panneaux de marbre et remonterait soit aux travaux de Ziadet Allah Ier (817-838), soit à ceux d'Aboul Ibrahim aux alentours des années 862-863[18].

La maqsura, une clôture permettant au souverain et à ses hauts dignitaires de suivre la prière solennelle du vendredi sans se mêler aux simples fidèles[19], est réalisée en bois de cèdre finement sculpté (XIe siècle). La bibliothèque située à proximité est accessible par une porte ornée de sculptures.

Le minbar, chaire du IXe siècle dûe au sixième souverain aghlabide Aboul Ibrahim (856-863)[20], est en bois de teck indien ; ce serait le plus ancien exemple de minbar encore conservé de nos jours. Il se compose de plus de 300 pièces sculptées et assemblées d'une grande richesse ornementale (motifs végétaux et géométriques évoquant des modèles omeyyades et abbassides)[21], parmi lesquelles environ 90 panneaux rectangulaires abondamment sculptés de pommes de pin, de tiges minces et souples, de fruits lancéolés délicatement ciselés en surface et de diverses formes géométriques (carrés, losanges, étoiles, etc.)[22]. Un autre minbar moderne a été offert par le roi Hassan II du Maroc.

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Œuvres d'art

Nef au fond de laquelle se trouve la maqsura
Feuillet du Coran bleu se trouvant à l'origine dans la bibliothèque de la mosquée

La Grande mosquée de Kairouan, l'un des rares édifices religieux de l'islam ayant conservé intact la quasi-totalité de ses éléments architecturaux et décoratifs, constitue grâce à la richesse de son répertoire ornemental un véritable musée d'art et d'architecture islamiques[23]. La plupart des œuvres qui font la réputation de la mosquée sont encore conservées in situ alors qu'un certain nombre ont rejoint les collections du Musée national d'art islamique de Raqqada, localité située à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Kairouan. Parmi celles ci on peut citer :

  • Maqsura : Ce joyau de l'art du bois, daté de la première moitié du XIe siècle, est considéré comme la plus ancienne maqsura encore en place dans le monde islamique. Il s'agit d'une clôture en bois de cèdre sculptée et ciselée sur les trois côtés de motifs géométriques divers. Sa principale parure est la frise ajourée qui la couronne. Cette dernière est ornée d'une inscription en caractère kufique fleuri, représentant l'un des plus beaux exemplaires de bandeaux épigraphiques de l'art islamique[24].
  • Plafonds peints de la salle de prière : Ils constituent un ensemble unique de planches, poutres et consoles retraçant près de mille ans de l'histoire de la peinture sur bois. Les plus anciennes planches remontent à l'époque aghlabide (IXe siècle) et présentent un décor de rinceaux et de fleurons sur fond rouge[25], alors que les plus récentes, datées des XVIIe et XVIIIe siècles (essentiellement à l'époque des beys mouradites), se distinguent par des inscriptions en écriture naskhi blanche sur un fond oranger[26].
  • Céramique à reflets métalliques : Les carreaux de faïence à reflets métalliques encadrant la partie supérieure du mihrab constituent une précieuse collection datée du IXe siècle et probablement d'origine irakienne[27]. Ces carreaux à décor essentiellement végétal (fleurs stylisées, palmettes asymétriques et feuillages sur fond de hachures et de damiers) appartiennent à deux séries : l'une polychrome, caractérisée par une plus grande richesse de tons allant de l'or clair au jaune clair, sombre ou ocre et du rouge brique au brun laqué, l'autre monochrome est d'un beau lustre qui va de l'or fumé à l'or vert[28].
  • Parchemins et feuillets du Coran : Les feuillets du Coran bleu, actuellement exposés au Musée national d'art islamique de Raqqada, proviennent d'un célèbre Coran de la seconde moitié du Xe siècle dont la majeure partie est conservée en Tunisie et le reste éparpillé dans des musées et des collections privées à travers le monde[29]. Comportant des sourates écrites en caractère kufique doré sur du vélin teint à l'indigo, ils se trouvent à l'origine dans la bibliothèque de la mosquée[30]. D'autres parchemins et des Corans calligraphiés se trouvaient également dans cette bibliothèque avant d'être transférés au musée de Raqqada. Cette collection constitue une source unique pour l'étude de l'histoire et de l'évolution calligraphique des manuscrits médiévaux au Maghreb portant sur la période qui s'étend du IXe au XIe siècle[31].

À ces œuvres d'art s'ajoute le minbar du IXe siècle.

Notes et références

  1. (fr) Célébration de Kaïraoun, capitale de la culture islamique pour 2009 (Afribone)
  2. (fr) Site de Kairouan (Patrimoine mondial de l'Unesco)
  3. (fr) Présentation de la Grande mosquée de Kairouan (Kairouan.org)
  4. (fr) [pdf] Soha Gaafar et Marwa Mourad, « La Grande mosquée de Kairouan, un maillon clé dans l'histoire de l'architecture », Le Progrès égyptien, 29 octobre 2005, p. 3
  5. (fr) Lucien Golvin, « Quelques réflexions sur la Grande mosquée de Kairouan à la période des Aghlabides », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, vol. 5, n°5, 1968, pp. 69-77
  6. (fr) Emplacement de la Grande mosquée de Kairouan
  7. (fr) Enceinte et porches de la Grande mosquée de Kairouan
  8. (en) Peter Harrison, Castles of God: fortified religious buildings of the world, éd. Boydell, Woodbridge, 2004, p. 229
  9. (fr) Cour de la Grande mosquée de Kairouan
  10. (fr) Salle de prière de la Grande mosquée de Kairouan
  11. (fr) Présentation de la Grande mosquée de Kairouan (Qantara)
  12. (en) Trudy Ring, Robert M. Salkin et Sharon La Boda, « Kairouan (Tunisia) », International Dictionary of Historic Places, éd. Taylor & Francis, Oxford, 1996, p. 389
  13. (fr) Salle de prière de la Grande mosquée de Kairouan
  14. Christian Ewert et Jens-Peter Wisshak, Forschungen zur almohadischen Moschee, éd. Philipp von Zabern, Mayence, 1980, pp. 15-20 (figure 20)
  15. (en)Présentation de la Grande mosquée de Kairouan (ArchNet)
  16. Georges Marçais, Les faïences à reflets métalliques de la Grande mosquée de Kairouan, éd. Geuthner, Paris, 1928
  17. (fr) Mihrab de la Grande mosquée de Kairouan (Qantara)
  18. a  et b Lucien Golvin, « Le mihrab de Kairouan », Kunst des Orients, 1968[réf. incomplète]
  19. (fr) Maqsoura de la Grande mosquée de Kairouan
  20. (fr) Minbar de la Grande mosquée de Kairouan (Kairouan.org)
  21. (fr) Présentation de la Grande mosquée de Kairouan (Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture)
  22. (fr) Minbar de la Grande mosquée de Kairouan (Qantara)
  23. (fr) Présentation officielle de la Grande mosquée de Kairouan
  24. (fr) Maqsura de la Grande mosquée de Kairouan (Qantara)
  25. (fr) Planche en bois peint du plafond de la mosquée (Musée sans frontières)
  26. (fr) Plafonds de la Grande mosquée de Kairouan
  27. (fr) Mihrab de la Grande mosquée de Kairouan
  28. (fr) Gaston Migeon, « Décor lustré dans la céramique musulmane à propos de publications récentes », Syria, vol. 10, n°10-2, 1929, pp. 130-136
  29. (fr) Coran bleu de Kairouan (Qantara)
  30. (fr) Feuillets du Coran bleu de Kairouan (Musée sans frontières)
  31. (fr) François Déroche, « Cercles et entrelacs : format et décor des corans maghrébins médiévaux », CRAI, vol. 145, n°1, 2001, pp. 593-620

Bibliographie

  • Ahmad Fikrī, L'art islamique de Tunisie : la Grande mosquée de Kairouan, éd. Henri Laurens, Paris, 1934
  • Noureddine Harrazi, Chapiteaux de la Grande mosquée de Kairouan, 2 vol., éd. Institut national d'archéologie et d'art, Tunis, 1982
  • Alexandre Lézine, Architecture de l'Ifriqiya. Recherches sur les monuments aghlabides, éd. Klincksieck, Paris, 1966
  • Georges Marçais, Coupole et plafonds de la Grande mosquée de Kairouan, éd. Tournier, Paris, 1925
  • Henri Saladin, Tunis et Kairouan, coll. Les Villes d'art célèbres, éd. Henri Laurens, Paris, 1908 (lire en ligne)
  • Paul Sebag, La Grande mosquée de Kairouan, éd. Delpire, Paris, 1963
  • Il était une fois... Kairouan. Capitale de l'Ifrikia. 670-1050, éd. Alyssa, Tunis, 1992

Liens externes

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