Ébreuil

Ébreuil

46° 06′ 59″ N 3° 05′ 15″ E / 46.1163888889, 3.0875

Ébreuil
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Auvergne
Département Allier
Arrondissement Arrondissement de Montluçon
Canton Canton d'Ébreuil
(chef-lieu)
Code commune 03107
Code postal 03450
Maire
Mandat en cours
Didier Duboisset
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Sioule, Colettes et Bouble
Démographie
Population 1 270 hab. (2008)
Densité 55 hab./km²
Gentilé les Ébreugliens, les Ébreugliennes
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 59″ Nord
       3° 05′ 15″ Est
/ 46.1163888889, 3.0875
Altitudes mini. 301 m — maxi. 545 m
Superficie 23,22 km2

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Ébreuil est une commune française, située dans le département de l'Allier et la région Auvergne.

La ville est réputée pour son abbatiale romane classée monument historique, qui comprend un superbe clocher-porche.

Ses habitants sont les Ébreugliens et Ébreugliennes tirés du nom d'Ébreuil, ville gallo-romaine nommée Ebroglie, Ebrogilum, Ebrolium... dans les textes du Moyen Âge. Ces mentions dérivent du gaulois eburo-ialo (la clairière des ifs), pour aboutir au nom que nous lui connaissons aujourd'hui. Les habitants sont couramment appelés du gentilé traditionnel de Fiolants[1].

Sommaire

Géographie

Ébreuil est située à 10 km de Gannat, 27 km de Vichy, 30 km de Saint-Pourçain-sur-Sioule et 50 km de Clermont-Ferrand.

Lieux-dits et écarts

  • Le Mercurol est un village situé à l'ouest du bourg, sur la route de Lalizolle, à la limite de la commune de Sussat. On y a retrouvé quelques vestiges gallo-romains. Le château et les bois du Châtelard se trouvent à proximité. Ce village important et éloigné du bourg avait autrefois sa propre école, ouverte en 1888[2], et une chapelle y fut édifiée, inaugurée en 1964[3].
  • Sainte-Foy se situe sur la colline dominant le bourg, au nord-est. On y trouve la chapelle du même nom, ainsi qu'une table d'orientation.
  • Puy-Vacher est un hameau situé à l'est du Mercurol, à l'écart de la route de Lalizolle. Dans ce hameau est installé le dernier artisan chaufournier de France, Daniel Pinel, qui perpétue une tradition très ancienne sur les coteaux calcaires d'Ébreuil et des environs.
  • Les Margots dominent la route menant à Vicq, à gauche de la route et à la limite de la commune de Vicq.
  • Chamboirat est situé outre-Sioule, sur la route de Gannat.

Communes limitrophes

Histoire

Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), consacrait une petite notice à l'histoire d'Ébreuil, dont on peut extraire :

« Ébreuil est une ancienne cité dont Sidoine Apollinaire fait mention. On a prétendu que César avait établi un camp dans les environs. Tout le pays fut dévasté par les Goths, et on y trouve fréquemment des débris d'armes. Sous Charlemagne, Ébreuil possédait l'un des quatre palais assignés pour résidence à Louis, son fils, élevé par lui au trône d'Aquitaine. Lothaire fit don de cette ville à des moines, qui y fondèrent une abbaye, devenue bientôt très puissante et très riche ; elle possédait, en 1115, 34 églises dans le diocèse de Bourges, 6 dans le diocèse de Rodez et 12 dans celui de Sens, sans compter les richesses que les reliques de saint Maixent, souvent visitées des pèlerins, attiraient à Ébreuil, où elles avaient été déposées au Xe siècle. Pendant la guerre de la Praguerie, Ébreuil fut pris par le seigneur de Chabannes, un des chefs des révoltés ; mais la ville rentra bientôt sous l'obéissance du roi Charles VII, qui y séjourna quelque temps.

L'abbaye, qui avait perdu beaucoup de son importance, fut supprimée au XVIIIe siècle par l'évêque de Clermont et remplacée par un hôpital. »

Malte-Brun mentionnait en outre deux anciennes dénominations latines pour la ville : Ebroiacum ou Ebrogilum.

Héraldique

Figures Blasonnements et commentaires
Blason actuel Ebreuil.png Armes actuelles
  • « De gueules à la croix écartelée d'argent et d'azur, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or, au chef aussi d'argent chargé d'une belette du champ.»[4]


_Blason Ebreuil 1.png Blason Ebreuil 2.svg Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), rapporte deux blasonnements pour les armes traditionnelles de la ville d'Ébreuil :
  • « De gueules, à la croix écartelée d'argent et d'azur, cantonnée de 4 fleurs de lis d'or.»
  • « D'argent, à une belette de gueules.»

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1868 1876 Nestor Lesbre   Conseiller général
1896 1922 Jean Antoine Viple   Docteur en médecine
1922 1944 Joseph Viple   Magistrat
1944 1945 François Girbon   Boucher
1945 1947 Gilbert Grancher   Retraité des postes
1947 1951 Constant Lesbre   Colonel en retraite
1951 1955 Gilbert Grancher    
1955 1963 Georges Margeridon   Parfumeur
1963 1971 Alfred Bonne   Notaire
1971 1995 Michel Marquet   Vétérinaire
mars 1995 1997 Gérard Pothier   Directeur de banque
octobre 1997 réélu mars 2008 Didier Duboisset[5]   Conseiller pédagogique
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[6])
1882 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
2371 1333 1347 1311 1222 1148 1230 1261 1265
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Économie

Exploitation de la chaux

L'exploitation de la chaux sur les coteaux calcaires autour d'Ébreuil est très ancienne. Les paysans extrayaient la pierre à chaux de leurs champs et la fournissaient à des chaufourniers, exploitant les nombreux fours à chaux dont on trouve les vestiges aux environs. La chaux d'Ébreuil est réputée pour sa pureté (très faible teneur en argile). Une seule entreprise continue aujourd'hui cette activité traditionnelle, Calci-chaux, dirigée par Daniel Pinel, dont les arrière-grands-parents possédaient déjà des fours à chaux à la fin du XIXe siècle. L'entreprise comprend une carrière ouverte en 1935 sur la colline dominant le bourg au nord (entre Sainte-Foy et les Margots), un four à chaux au Puy Vacher ainsi qu'un atelier de fabrication de la pâte de chaux, spécialité de Calci-chaux ; la production est destinée notamment à la restauration de monuments historiques et de bâtiments anciens et fournit le chantier de construction du château de Guédelon[7].

Des stages de maçonnerie et de décoration à la chaux sont organisés à Ébreuil. La carrière, le four à chaux et l'atelier de fabrication de la pâte de chaux peuvent se visiter sur réservation[8].

Patrimoine

Patrimoine religieux

  • Église Saint-Léger[9], datant des XIe, XIIe, XIIIe et XVIIe siècles, propriété de la commune. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du 18 avril 1914.
Article détaillé : Abbaye Saint-Léger d'Ébreuil.
Au sujet de cette église, Malte-Brun écrivait :

« L'église abbatiale (...) subsiste encore ; c'est un bel édifice roman ; on y voit la châsse de saint Léger, patron de l'ancienne abbaye ; c'est une œuvre du XVe siècle, représentant une église ; sur les côtés sont les statuettes des douze apôtres, et le cintre est surmonté de figurines représentant des bourreaux brandissant d'un air féroce de terribles coutelas. »

  • Ancienne église Notre-Dame. Il subsiste, entre la mairie et la poste, un mur du chevet de l'église Notre-Dame, qui fut l'église paroissiale d'Ébreuil avant la Révolution. A cette époque, l'abbatiale Saint-Léger, plus grande et en meilleur état, devint l'église paroissiale. Notre-Dame servit de halle aux blés et devint plus tard la salle des fêtes de la commune. En 1958, elle fut détruite pour laisser place à un nouveau bâtiment où la poste s'installa en 1966[10].
  • Chapelle de Sainte-Foy, construite par les moines de Saint-Maixent vers 990, elle restera longtemps en ruines. C'est sur un vœu du chanoine Brugnaud (curé d'Ébreuil, 1953-1970), et avec l'aide de ses paroissiens et amis, que la chapelle a pu être restaurée. Elle est située sur les hauteurs qui dominent Ébreuil au nord-ouest. Près de la chapelle se dresse une statue de saint Michel, inaugurée en août 1948 ; elle fut établie à l'initiative du chanoine Gagnière, curé d'Ébreuil, qui avait fait le vœu en 1939 de réaliser ce monument si les horreurs de la guerre étaient épargnées à la paroisse.

Patrimoine civil

Maison à échauguette
  • L'ancien Hôpital ou Hôpital des Charitains : il remplaça vers 1770 les bâtiments conventuels de l'ancienne abbaye, entre l'abbatiale Saint-Léger et la Sioule. Il fut tenu de 1767 à la Révolution par les frères de Saint-Jean de Dieu, puis, au XIXe siècle, par les sœurs de la Charité de Bourges (jusqu'en 1823), auxquelles succédèrent les sœurs de la Charité de Nevers. La salle qui servait de pharmacie, habillée de boiseries, conserve des objets remarquables : poêle et fontaine de faïence du XVIIIe siècle, de style lorrain ; pots de pharmacie, vases, plats et assiettes d'étain ; ouvrages anciens de médecine, surtout une rare édition (Paris, Gabriel Buon, 1575) des œuvres d'Ambroise Paré ; dentelles[11]. Parmi les autres éléments, protégés au titre d'une inscription comme monument historique[12], on trouve : le portail d'entrée, l'escalier et sa rampe en fer forgé, une chambre avec alcôve et cheminée.
  •  Halles, non datées, propriété de la commune. Inscrites sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 22 octobre 1971.
  • Maison à échauguette, rue du Vieux-Pont, datant du XVe siècle, propriété privée. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 15 octobre 1971. Protection partielle : façade sur la rue et toiture.
  •  Château du Châtelard, à l'ouest d'Ébreuil, datant des XIVe, XVe et XVIe siècles, propriété privée. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 8 mars 1982. Protection partielle : façades et toitures de quatre tours et de la chapelle, vestiges du chemin de ronde. Le fief et le château du Châtelard ont été achetés en 1761 à Girard de Châteauneuf par Michel Pellissier de Féligonde ; Le Châtelard n'est pas sorti de cette famille.
  • Château de La Grave, à l'ouest du bourg, sur les premières pentes dominant la rive gauche de la Sioule. Après avoir appartenu du XVIe au XVIIIe siècles à la famille de La Grave, il fut acheté en 1755 par l'abbé de Sade, abbé d'Ébreuil, oncle du "divin marquis". Dès 1762, il fut racheté par Jean Édouard Potrelot de Grillon, qui devint maire d'Ébreuil en 1790[13].
  • Le Musée de la Maréchalerie. En 1997, Jean Perrin et son fils Jean-Marc ont eu l'idée de remettre en valeur l'atelier dans lequel trois générations de maréchaux-ferrants se sont succédé (Amable et Marcel Charton, ainsi que Jean Perrin). Le musée présente tous les outils d'époque (de 1850 à 1960). S'y ajoutent une exposition très complète de matériels agricoles du siècle passé, ainsi que la reconstitution d'un atelier de sabotier et de cordonnier, et l'épicerie ouverte en 1907 par Berthe Charton. Les deux créateurs ont décidé, en 2007, de faire don du musée à la commune d'Ébreuil à leurs décès.

Tourisme

Ébreuil est classée « station verte de vacances».

Les GR 300 et 463 se croisent à Ébreuil et y traversent la Sioule sur le pont de pierre.

Personnalités liées à la commune

  • Jacques-François de Sade (1705-1778). Abbé commendataire d’Ébreuil, ami de Voltaire et d'Émilie du Châtelet, libertin et érudit, historien de Pétrarque et oncle du marquis de Sade, chargé de l'éducation de ce dernier de l'âge de quatre ans à l'âge de dix ans, au château de Saumane en Vaucluse où il réside.
  • Amable Villiet dit Villiet-Marcillat (1792-1863), poète né à Ébreuil et mort à Gannat, auteur de fables et de poésies lyriques.
  • Eustache Pellissier de Féligonde (° 1807 Clermont-Ferrand - † 1891 château du Châtelard, Ébreuil), député du Puy-de-Dôme de 1871 à 1876. Inhumé au cimetière d'Ébreuil.
  • Joseph Villiet (1823-1877), né à Ébreuil, maître verrier à Bordeaux.
  • Nestor Lesbre, maire d'Ébreuil de 1868 à 1876, conseiller général de l'Allier. Après avoir vécu à Paris, où il s'initia à l'arboriculture, il revint s'installer à Ébreuil. Membre de la Société nationale d'horticulture de France à partir de 1855 et spécialiste des arbres fruitiers, ami de Ferdinand Jamin. Il créa un parc de deux hectares dans sa propriété des Cèdres, dominant la route de Vicq, où il avait installé une grande serre pour cultiver les ananas[14].
  • Fernand Rozier (1839-1922), né à Ébreuil, médecin et occultiste.
  • Bonnard-Lurçat (1840-1928), qui fut meunier à Ébreuil, est l'auteur d'un ouvrage sur son métier : Les erreurs de la meunerie et les défauts de la mouture, Tours, 1908, 360 p.
  • Jean Coulon (1853-1923), sculpteur (entré en 1876 à l'École des Beaux-Arts de Paris). Il fut également conseiller municipal d'Ébreuil.
  • François-Xavier Lesbre (1858-1942), né à Ébreuil, directeur de l'École vétérinaire de Lyon, correspondant de l'Académie des sciences. Inhumé au cimetière d'Ébreuil.
  • Charles Péronnet (1866-1953), né à Ébreuil, avocat, député de l'Allier (1906-1910, 1914-1924).
  • Joseph Viple (1880-1947), né à Ébreuil, magistrat, maire d'Ébreuil (1922-1944), historien du Bourbonnais.
  • Antoine Brun (1881-1978), né dans la commune limitrophe de Saint-Quintin-sur-Sioule (Puy-de-Dôme) ; il fut élevé à Ébreuil par ses grands-parents paternels, agriculteurs au Puy Vacher, et fréquenta l'école publique du village du Mercurol. Directeur de l'école du Breuil, maire du Breuil, conseiller général du canton de Lapalisse, il était astronome amateur, mais la qualité de ses observations et de ses travaux le firent reconnaître par la communauté scientifique, en France et à l'étranger.
  • Charles-Eugène Sancelme (né à Jenzat le 30 décembre 1882 et mort à Paris le 28 octobre 1962), général de corps d'armée, grand-officier de la Légion d'honneur en 1951[15]. De 1934 à 1938, il est chef d'état-major du gouverneur militaire de Strasbourg ; de 1938 à 1940, il commande la 4e division d'infanterie nord-africaine. Il est fait prisonnier le 17 mai 1940 et le reste pendant toute la guerre. A son retour, il prend sa retraite et partage son temps entre Paris et Ébreuil. Il repose au cimetière d'Ébreuil.
  • Jean Alexandre Veyre, né à Ébreuil en 1886, aquarelliste.
  • Raymond Malvasio, ténor sorti du conservatoire de Paris avec un premier prix de chant (1937) ; la même année, il est engagé à l'Opéra-Comique. Il y chantera pendant une dizaine d'années les premiers rôles dans Carmen, Tosca, La traviata avec pour partenaires José Luccioni, Régine Crespin, Pierre Nougaro, etc. Il sera ensuite engagé comme choriste à l'ORTF et termina sa carrière comme régisseur de l'Opéra-Comique. Il s'installera à Ébreuil pour sa retraite.
  • Jules Devaux (1913-1989), joueur de vielle à roue, élève de Gaston Rivière, choisit de vivre de la musique à la fin des années 1930. A partir de 1958, il se produisit en duo avec Édith Montardon sous le nom de "Le Jules et la Marie". Ils enregistrèrent de nombreux disques. A sa retraite, il choisit de s'installer à Ébreuil.
  • Jean-Gabriel Séruzier (ca 1905-1994), grand reporter photographe, un des premiers à photographier Édith Piaf et le dernier à prendre Saint-Exupéry le jour de sa disparition. Il fera plus de 100 000 photos. C'était un excellent dessinateur ; il couvrit le procès de Marie Besnard en dessinant l'inculpée, les jurés et la cour, les photos étant interdites en cour d'assises. Il avait une autre passion, la peinture, qu'il exerçait dans sa maison d'Épinay-sur-Seine ou dans sa maison d'Ébreuil en bord de Sioule[16].
  • Jean Chauchée, né à Ébreuil en 1921, a été le premier sommelier à être élu meilleur sommelier de France en 1961[17]. Il travailla dans les plus grands restaurants de Paris, servant les grands de ce monde, avant de prendre sa retraite à Ébreuil.
  • André Heurtebise, cadre EDF, syndicaliste FO et UNSC, trésorier adjoint (1961-1967), puis secrétaire général de la fédération FO des Industries électriques et gazières (1967-1974), membre du bureau de FO de 1974 à 1979[18]. Il fut nommé conseiller d'État en service extraordinaire en octobre 1979. Il se retira à Ébreuil où il aimait pratiquer la pêche dans la Sioule et jouer à la pétanque (il était président du club de pétanque d'Ébreuil). Il avait été président de la Fédération française de billard. Il est décédé le 20 novembre 1994 et repose au cimetière d'Ébreuil.
  • Marcel Charmant, né en 1944 à Ébreuil. Ancien député et sénateur de la Nièvre, président du conseil général de la Nièvre depuis 2001.
  • Dominique Baffier, archéologue préhistorienne, conservatrice de la grotte Chauvet. Elle a habité à Ébreuil.
  • Patrice Hernu et son frère Jean-Michel, fils de Charles Hernu, ministre de la Défense (1981-1985), ont été de 1953 à 1956 élèves à l'école primaire d'Ébreuil, d'où est originaire leur famille maternelle.
  • Nicolas Brossette, réalisateur de cinéma, dont la famille paternelle a habité à Ébreuil.

Ébreuil dans la culture

En 1960, Ébreuil a été l'un des lieux de tournage du film Fortunat d'Alex Joffé, avec Bourvil et Michèle Morgan. Le film est tiré du roman du même nom de Michel Breitman. Michel Breitman, né à Mennetou-sur-Cher, dans le Loir-et-Cher, petit bourg situé sur la ligne de démarcation pendant la Seconde Guerre mondiale, y situe le début de l'intrigue (avant le passage de la ligne). Pour les besoins du film, pendant un mois, Ébreuil fut Mennetou et la Sioule était le Cher. Le film débute par le défilé d'une patrouille allemande dans les rues d'Ébreuil, ainsi que par l'évasion d'un homme pris dans une rafle et qui tente de franchir le pont qui enjambe la Sioule. En 2010, une équipe d'anciens figurants a voulu célébrer les cinquante années du film avec la participation de la femme du scénariste, Mme Breitman et ses enfants ; une plaque en lave émaillée a été posée sur le mur de l'ancienne maison de l'octroi en souvenir de l'événement.

Archives

  • Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques : Mariages 1632-1902, Baptêmes 1746-1792 et Naissances 1792-1902
  • Délibérations municipales depuis :

Voir aussi

Bibliographie

  • Joseph Viple, L'Abbaye de Saint-Léger d'Ebreuil. Moulins : Impr. de E. Revéret, (s. d.). 63 pages. (extrait du Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais).
  • Abbé Gilbert Boudant, Histoire de la ville, du château et de l'abbaye d'Ébreuil. Moulins, C. Desrosiers, 1864. 68 pages + 8 pages de planches. Réédité en fac-similé, en 1989, à Paris et Amiens : Éditions Res universis, coll. « Monographies des villes et villages de France » sous le titre de couverture « Ébreuil : son histoire ».
  • Docteur Charles Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf : la vallée de la Sioule, Ébreuil et son abbaye. Clermont-Ferrand : impr. G. de Bussac, 1973. 150 + 14 pages.
  • Sous la direction de Roger Bourgougnon, avec des illustrations de Denise Orlat, Ébreuil au temps de la Révolution : 1789-an VIII. Ébreuil : École publique, 1989. 51 pages + 7 pages de planches.
  • Jean-Marc Perrin et Michel Venon, Ébreuil et ses environs. Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images », 2004. 128 pages.
  • Jean-Marc Perrin et Michel Venon, Ébreuil et ses environs , tome 2. Saint-Cyr-sur-Loire : Éditions A. Sutton, coll. « Mémoire en images » , 2010. 128 pages.
  • Michel Venon, Ancienne église Notre-Dame d'Ébreuil (XIVe siècle), Imprimerie Vadot, juin 2004.

Notes et références

  1. Ce gentilé tire son origine de la petite bouteille (fiôle), remplie de vin ou d'eau de vie, que les habitants emportaient avec eux pour se réchauffer lors de leurs travaux dans les vignes. Cf. le Wiktionnaire. Ces sortes de surnoms sont assez courantes en Bourbonnais : les Biachets pour les habitants de Désertines, les Lanciers pour les habitants de Franchesse, etc.
  2. André Leguai, Histoire des communes de l'Allier, II.
  3. Elle fut construite à l'initiative du chanoine Brugnaud, curé d'Ébreuil, sur un terrain dépendant du domaine du Châtelard, offert par la famille de Féligonde.
  4. Source : La Banque du blason
  5. Conseil général de l'Allier fichier au format PDF consulté le 12 juillet 2008
  6. Ébreuil sur le site de l'Insee
  7. La Montagne : « L'or blanc du dernier artisan chaufournier de France ».
  8. Site du Comité départemental du tourisme de l'Allier.
  9. Voir une galerie photo consacrée à l'église Saint-Léger, sur le site www.art-roman.net.
  10. Parallèlement, l'ancienne mairie, construite sous la Restauration et qui jouxtait Notre-Dame, fut démolie en 1964 et remplacée par un nouveau bâtiment terminé sur le même emplacement en 1965.
  11. Abbé Boudant, Histoire... d'Ébreuil ; Docteur Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf, pp. 130-132. Selon la tradition, les dentelles proviendraient de la robe de mariage de Marie Leczinska ; elles auraient été offertes par elle au frère Juste Viallard, qui était le protégé de son père, le roi Stanislas.
  12. Arrêté du 23 décembre 2009. Base Mérimée
  13. René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, 2004, 684 p. (ISBN 2-84494-199-0) , pp. 310-311.
  14. Georges Rougeron, Les Administrations départementales de l'Allier. 2. Le Conseil général. 1871-1940, Montluçon, 1960. Nécrologie par Ferdinand Jamin, Journal de la Société nationale d'horticulture de France, IX, 1887, p. 169.
  15. Dossier 19800035/367/49313, consultable sur la base Léonore.
  16. Jean-Gabriel Séruzier a été l'invité de Christian Lassalas pour son émission "Les Chemins d'une Vie", enregistrée et diffusée par FR3 Auvergne Radio (1979).
  17. Palmarès des meilleurs sommeliers de France.
  18. Michel Dreyfus dir., Gaziers-électriciens (Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier français - Collection Jean Maitron), Paris, Éditions de l'Atelier, 1996, p. 205 (ISBN 2-7082-3224-X)

Liens externes


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