Sherlock (série télévisée)

Sherlock (série télévisée)
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Sherlock
Logo de la série
Titre original Sherlock
Genre Série dramatique, policière
Créateur(s) Mark Gatiss
Steven Moffat
d'après l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle
Production Sue Vertue
Acteurs principaux Benedict Cumberbatch
Martin Freeman
Rupert Graves
Musique David Arnold
Michael Price
Pays d’origine Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Chaîne d’origine BBC One
Nombre de saisons 1
Nombre d’épisodes 3
Durée 90 minutes
Diffusion d’origine 25 juillet 2010 – en production
Site Web officiel
Séries télévisées

par période / genre / pays
Liste complète

Sherlock est une série télévisée policière britannique créée par Mark Gatiss et Steven Moffat et diffusée depuis le 25 juillet 2010 sur BBC One. Produite par Hartswood Films et BBC Wales pour la BBC et WGBH Boston pour sa série d'anthologie Masterpiece, elle est une adaptation moderne des aventures de Sherlock Holmes écrites par Sir Arthur Conan Doyle, avec Benedict Cumberbatch dans le rôle titre et Martin Freeman dans celui du docteur Watson.

En France, la série a été diffusée d'abord sur France 4 à partir du 1er janvier 2011, puis sur France 2 à partir du 15 juillet 2011 et en Suisse dès le 13 avril 2011 sur TSR1.

Sherlock a fait de bons scores d'audience, et a reçu de nombreuses critiques positives, concernant notamment l'adaptation contemporaine de l’œuvre de Conan Doyle et les performances d'acteurs, et la première saison a remporté le BAFTA Award de la meilleure série dramatique et un Peabody Award en 2011.

Sommaire

Synopsis

Cette adaptation libre des romans et nouvelles d'Arthur Conan Doyle présente le célèbre duo dans un contexte contemporain. En effet la série transpose l'époque dans laquelle évoluent les deux personnages de la fin du XIXe siècle au XXIe siècle.

Sherlock Holmes est détective consultant et il accueille comme colocataire le docteur Watson, un ancien médecin de l'armée britannique blessé en Afghanistan. Il aide Scotland Yard à résoudre des enquêtes ardues en utilisant ses dons d'observation et de déduction, et en les associant à des techniques actuelles comme Internet ou les téléphones portables.

Production

Développement

Le projet est né de la collaboration entre Steven Moffat et Mark Gatiss, ayant tous deux l'expérience de l'adaptation de la littérature victorienne pour la télévision[1]. Moffat avait précédemment adapté l’Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde) dans la série de 2007 Jekyll[2], et Gatiss a été le scénariste de l'épisode Des morts inassouvis (The Unquiet Dead) de la série Doctor Who, où le Docteur rencontre Charles Dickens. Tous deux scénaristes de Doctor Who, ils discutaient de leur projet d'adaptation de Sherlock Holmes, en tant que fans des enquêtes du détective, au cours de leurs nombreux trajets vers Cardiff, siège de la production de Doctor Who[3]. Alors qu'ils se trouvaient à Monte-Carlo pour le Festival de télévision annuel, la productrice Sue Vertue, épouse de Steven Moffat, les réunit pour discuter des détails du projet. Il n'y avait pas d'adaptation récente des aventures de Sherlock Holmes (1988 au cinéma et 2001 à la télévision), et la série a commencé à être produite en même temps que le film moderne de Guy Ritchie, sorti en 2009[4].

Gatiss explique que ce qui les a attirés était l'idée de situer Sherlock dans le Londres d'aujourd'hui : les personnages en deviennent littéralement perdus dans le brouillard, et ils ont voulu en particulier explorer leur relation, et la raison pour laquelle ils sont devenus les plus incroyables partenaires de la littérature[N 1],[5]. Steven Moffat a ajouté qu'ils souhaitaient retourner au cœur de l'histoire originale : « les histoires de Conan Doyle ne parlaient pas de redingotes et de lampes à gaz ; elles parlaient de brillantes déductions, d'affreux méchants et de crimes à glacer le sang — et franchement, au diable la crinoline. Les autres détectives ont des affaires, Sherlock Holmes a des aventures, et c'est ça qui importe[N 2],[6] ».

Gatiss a également critiqué les récentes adaptations télévisées des récits de Conan Doyle, qu'il trouve « trop révérencieuses et trop lentes[4] », visant à être aussi irrévérencieux vis-à-vis du canon que les films des années 1930-1940 avec Basil Rathbone[5], leur préféré étant La Vie privée de Sherlock Holmes (The Private Life of Sherlock Holmes, 1970) de Billy Wilder avec Robert Stephens : ces films sont pour eux les plus proches de l'esprit des histoires de Doyle et ils ont voulu restituer cet esprit[N 3],[4].

Avec Steven Moffat, ils considèrent que tout ce qui a précédemment été fait sur Sherlock Holmes est trop « canonique », et que l'essence du personnage a été perdue dans les adaptations « d'époque[7] ». Leur Sherlock Holmes utilise les technologies modernes, les SMS, Internet et le GPS, pour résoudre les crimes[5], car en 1887 Sherlock Holmes était un jeune homme moderne[7] : « les accessoires ont changé ; la personnalité, elle, demeure[8] ». Paul McGuigan, réalisateur de deux des épisodes de Sherlock, précise que dans l'œuvre originale, Holmes utilise tous les appareils possibles et qu'il est toujours dans son laboratoire à faire des expériences. La série en est simplement une version moderne : il utilise les outils disponibles aujourd'hui pour démêler les choses[N 4],[9], et Cumberbatch, interprète du rôle titre, complète en disant : « je doute que [Holmes] utilise beaucoup Wikipédia, mais il utilise les technologies comme une ressource[N 5],[10] ».

Cette insistance sur les technologies modernes est encore accentuée par la transformation du slogan « la partie est commencée » en une formule plus moderne « c'est parti pour un tour[11] ». De nombreux éléments relatifs aux personnages ont également été actualisés, comme l'utilisation des prénoms alors qu'ils se nomment par leur nom de famille dans les romans (ce qui renvoie d'ailleurs au titre de la série)[12], à leur manière moins formelle de s'adresser l'un à l'autre (et le tutoiement pour la version française)[13],[14], le fait qu'ils soient vus comme un couple homosexuel par les observateurs extérieurs[11], etc.

Voir aussi la section « Différences et similitudes avec les romans. »

En outre, des évènements actuels ont été incorporés à l'histoire de chacun des personnages, afin de faire correspondre leur passé à la réalité contemporaine, et apaiser les admirateurs des récits originaux[N 6]. Par exemple, au début de la série, le docteur Watson que joue Martin Freeman revient traumatisé de son service militaire en Afghanistan[15]. Alors qu'il parlait du personnage de Watson avec les membres de The Sherlock Holmes Society of London et discutait du fait qu'il rentrait blessé de la seconde guerre anglo-afghane (1878–1880), Gatiss a réalisé que « c'est la même guerre aujourd'hui. La même guerre ingagnable[5]. » Et dans la série comme dans le livre Holmes le devine au premier coup d'œil[8].

Sherlock a initialement été annoncé comme un unique épisode de 60 minutes au cours du Festival international de la télévision d'Édimbourg en août 2008[1] pour une diffusion prévue vers la fin de l'année 2009, avec l'ambition de produire une série complète si l'audience du pilote était satisfaisante[16]. Cependant, la première version du pilote — qui aurait coûté 800 000 £[17] — ayant fait les frais de rumeurs qui prévoyaient un désastre potentiel[17],[18], la BBC, qui produit la série, a décidé de ne pas le diffuser, et a commandé un nouveau tournage d'un total de trois épisodes de 90 minutes chacun[17],[18]. Le pilote original est disponible dans les bonus de la première saison en DVD. D'après l'équipe technique et certains journalistes, le pilote, qualifié de « plus primaire » par Steven Moffat[19], a changé de format et a été substantiellement rallongé et réécrit, et complètement réimaginé au niveau des décors, du rythme et du son[N 7],[18].

Le 10 août 2010, la BBC a annoncé la production d'une seconde saison, dont Mark Gatiss a confirmé sur Twitter que le tournage a commencé le 16 mai 2011[20] et dont la diffusion est prévue fin 2011[21],

Casting

Benedict Cumberbatch, interprète de Sherlock Holmes
Cumberbatch sur le tournage de Sherlock.
Martin Freeman, interprète de John Watson
Freeman sur le tournage.

Benedict Cumberbatch a obtenu le rôle de Sherlock Holmes, parce qu'il a, d'après The Guardian, la réputation de jouer des hommes étranges et brillants, son Holmes étant froid, expert en technologies, et légèrement autiste[N 8],[22]. Cumberbatch ajoute : « c'est une lourde charge que de jouer [Sherlock Holmes], à cause du volume des mots dans sa tête et la vitesse de ses pensées — vous devez vraiment faire les connexions incroyablement rapidement. Il a toujours un coup d'avance sur le public, et sur n'importe qui ayant un intellect normal. Ils ne peuvent pas comprendre où ses pensées l'emmènent[N 9],[22] ». Moffat explique que Cumberbatch était leur premier et seul choix[4], et remarque que l'un des principaux challenges en interprétant Sherlock Holmes, est qu'il y a tellement d'acteurs qui ont joué ce rôle que peu ont laissé leur empreinte, l'une des choses les plus difficiles étant alors d'être capable d'interpréter l'intelligence et les déductions sans paraître suffisant. « Je crois que Benedict a le bon équilibre entre la chaleur et la certitude absolue de la justesse de ses conclusions[N 10],[4]. »

Piers Wenger, chef des programmes dramatiques de BBC Wales, décrit le personnage principal comme un superhéros dynamique dans un monde moderne, un détective privé génial et arrogant, guidé par son désir de se prouver à lui-même qu'il est plus intelligent que l'auteur des crimes, la police, tout le monde, en fait[N 11],[16]. Pour s'adapter au changement social de l'époque, le Holmes de Cumberbatch a remplacé la pipe par des patchs de nicotine[9].

Le co-créateur Mark Gatiss a avoué qu'ils avaient eu plus de difficultés à trouver le bon acteur pour le rôle du Dr John Watson qu'ils n'en avaient eu pour le rôle titre[5]. La productrice Sue Vertue a ajouté que Benedict Cumberbatch était la seule personne qu'ils avaient en tête pour le rôle de Sherlock. « Une fois qu'il a été là, il fallait juste s'assurer qu'il y aurait affinité avec John [Watson][N 12],[21]. »

Steven Moffat a indiqué que Matt Smith a été le premier à auditionner sans succès pour le rôle de Watson, son interprétation aurait été trop « cinglée », plus appropriée pour Holmes, alors que les producteurs cherchaient quelqu'un de plus « terre-à-terre[23] ». Quelque temps après, Moffat, depuis peu producteur exécutif et scénariste en chef de la série Doctor Who, lui a offert le rôle du onzième Docteur[23].

Plusieurs acteurs ont auditionné pour le rôle de Watson, parmi lesquels Martin Freeman. Son interprétation a conditionné la façon dont Cumberbatch jouait Holmes, faisant d'eux des égaux, au lieu de faire de Watson un subordonné de Holmes. Il est capable de suivre Holmes mais aussi de critiquer ses idées et ses actes[24]. Vanessa Thorpe, journaliste à The Observer affirme que Freeman est un Watson crédible, capable de décoincer ce moderne Holmes, qui se décrit lui-même comme un « sociopathe de haut niveau[N 13],[5]. » Gatiss ajoute qu'il « est important que Watson ne soit pas un imbécile, bien qu'il soit vrai que Conan Doyle s'est toujours moqué de lui. Mais seul un idiot s'entourerait d'idiots »[5]. Moffat décrit Freeman comme une sorte d'opposé de Benedict Cumberbatch dans tous les domaines à l'exception du talent : « Benedict est un magnifique animal exotique dans son jeu d'acteur... Il n'a pas l'air de quelqu'un d'ordinaire, et il joue rarement des personnages ordinaires. Il interprète des gens exceptionnels. Mais Martin dégage une sorte de poésie de l'homme banal. J'aime le réalisme méticuleux dont il fait preuve dans tout ce qu'il entreprend. J'apprécie tout ce qu'il fait. Ça apporte quelque chose de neuf à chaque prise[N 14],[12] ».

Certains dialogues du premier épisode suggèrent que, dans cette version, le personnage de Sherlock Holmes est homosexuel. Ainsi, dans la scène au restaurant du premier épisode, Holmes répond à la question de Watson sur ses éventuelles relations par « Une copine ? Non, ce n'est pas ma tasse de thé[N 15] », et leur logeuse pense d'ailleurs qu'ils forment un couple[25]. Steven Moffat a réfuté toute relation sexuelle entre les deux hommes[26], mais voir « deux types traîner ensemble, vivre ensemble, dans notre fichu monde moderne, ça conduit les gens à se demander s'ils forment un couple[N 16],[27] ».

Rupert Graves interprète le rôle de l'Inspecteur Lestrade, son grade ayant été traduit en anglais par le moderne Detective Inspector (DI) et en français par celui de Lieutenant. Les scénaristes ont souligné le fait que Lestrade apparaissait moins souvent dans les romans qu'il ne le fait dans la série, mais ils ont décidé d'utiliser la version de lui qui est décrite dans Les Six Napoléons : un homme frustré par Holmes, mais qui l'admire, et que Holmes considère comme le meilleur agent de Scotland Yard[12]. Plusieurs acteurs ont auditionné en jouant le rôle de manière comique, mais l'équipe a apprécié la gravité que Graves apportait au personnage[12].

Andrew Scott a fait sa première apparition en tant que Jim Moriarty (appelé dans les romans Professeur James Moriarty) dans Le Grand Jeu. Moffat explique que Moriarty est d'habitude, dans les autres adaptations des aventures de Sherlock Holmes, soit un homme ennuyeux, soit un méchant chic. Au contraire, les scénaristes ont dès le début décidé d'en faire un personnage réellement effrayant, voire un véritable psychopathe[N 17],[21]. Moffat et Gatiss n'avaient initialement pas l'intention de montrer la confrontation entre Moriarty et Holmes dès la première saison, mais ils se sont rendu compte qu'il leur suffisait de faire une scène de confrontation, une version raccourcie de la scène du Dernier Problème où les deux ennemis se rencontrent[28].

Les autres membres récurrents de la distribution sont Una Stubbs dans le rôle de Mrs Hudson, Louise Brealey (en) dans celui de Molly Hooper, Vinette Robinson (en) dans celui du sergent Sally Donovan, Zoe Telford (en) dans celui de Sarah, tandis que le co-créateur Mark Gatiss joue Mycroft Holmes[29].

Tournage et post-production

North Gower Street, utilisée pour tourner les scènes situées à Baker Street
North Gower Street, utilisée pour tourner les scènes situées à Baker Street.

La série est produite par Hartswood Films pour BBC Wales[30], alors que BBC Worldwide a aussi participé à la co-production[31]. Le réseau américain PBS co-produit également la série, dans la lignée de sa propre série Masterpiece[32],[33].

Filmé à Londres et à Cardiff[34], le tournage du pilote, écrit par Steven Moffat et réalisé par Coky Giedroyc, a débuté en janvier 2009[35]. La scène du restaurant italien a été tournée de nuit dans un bar de Swansea, au Pays de Galles[34]. Les scènes du 221B Baker Street ont été tournées au 185 North Gower Street, à Londres[36], car bien que certains plans aient été filmés dans la « vraie » Baker Street[34], le trafic routier n'a pas permis d'y tourner les scènes entières[37].

En juillet 2009, la BBC a annoncé son projet de réaliser finalement une série de trois épisodes qui seraient diffusés en 2010. Le tournage, commencé en janvier 2010, s'est déroulé à Londres et à Cardiff, dans les studios Hartswood Films et Upper Boat Studios où est également tournée la série Doctor Who[38]. Le premier épisode a entièrement été re-réalisé par Paul McGuigan, qui a également réalisé le troisième, tandis qu'Euros Lyn a dirigé le deuxième. Les épisodes ont été filmés dans l'ordre inverse de leur diffusion[28].

Le générique est composé d'un assemblage d'images actuelles de Londres, dont les principaux monuments, lieux et symboles qui caractérisent la capitale britannique (Piccadilly Circus, Big Ben, London Eye, le 30 St Mary Axe, les taxis londoniens, les bus à impériale, etc.), d'images empruntées à la série et d'images représentant les sciences légales, spécialité de Sherlock Holmes, sur une musique de David Arnold et Michael Price, également compositeurs de la bande originale des épisodes. Seuls les noms des deux acteurs principaux sont cités, ainsi que ceux des scénaristes et créateurs de la série, et enfin le nom de Sir Arthur Conan Doyle, créateur des personnages[39].

Les costumes du pilote ont été dessinés par Ray Holman, vainqueur d'un BAFTA Cymru Award[40]. Cumberbatch est habillé par Sarah Arthur dans les autres épisodes, et il est vêtu d'un trench coat Belstaff de plus de 1 000 £[38]. La costumière explique : « Holmes ne montre aucun intérêt pour la mode, donc je me suis tournée vers des costumes classiques avec des côtés modernes : des pantalons serrés, et une veste cintrée à deux boutons. J'ai aussi trouvé des chemises cintrées et un long manteau échancré pour les scènes d'action - ça rend bien sur l'horizon londonien[N 18],[38]. »

Les scénaristes affirment qu'ils ne voulaient pas faire entrer de force la modernité dans l'histoire. La question d'inclure le numéro de l’appartement sur la porte d'entrée s'est posée, car cet élément semble désuet aujourd'hui avec l'utilisation d'une sonnette pour chaque appartement, mais on l'a finalement conservé, le 221B étant un symbole trop fort de la légende Sherlock Holmes. Enfin, le réalisateur Paul McGuigan a eu l'idée d'intégrer à l'image le contenu des SMS envoyés et reçus par les personnages, plutôt que de filmer et monter des plans supplémentaires de leur main tenant le téléphone[12].

Fiche technique

Note : sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Full Cast and Crew de l'Internet Movie Database.

Distribution

Personnages

Sherlock Holmes

Statue de Sherlock Holmes
Statue de Sherlock Holmes dans sa tenue la plus représentative, avec le pardessus, le deerstalker et la pipe.
Article connexe : Sherlock Holmes.

Sherlock Holmes (interprété par Benedict Cumberbatch) est un jeune homme grand, élancé et élégant aux cheveux noirs (il est décrit de façon similaire dans les romans originaux), capable de tenir des raisonnements et d'aboutir à des conclusions à partir d'une incroyable quantité d'informations et d'observations de détails qui semblent insignifiants aux yeux de beaucoup.

Le terme « déduction » est d'ailleurs employé à tort par Conan Doyle et les auteurs s'étant inspirés de son œuvre : déduction est défini dans le dictionnaire comme un « type de raisonnement qui conduit de une ou plusieurs propositions dites prémisses, à une conclusion » (on va de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier)[43], alors que Holmes fait l'inverse. Il part du spécifique et va au général : c'est l'induction, définie comme un « type de raisonnement consistant à remonter, par une suite d'opérations cognitives et de données particulières à des propositions plus générales » (on va des effets à la cause, des conséquences au principe, de l'expérience à la théorie, du particulier au général)[44].

Lorsqu'il rencontre pour la première fois John Watson, Holmes induit qu'il est un médecin militaire qui rentre juste d'Afghanistan ou d'Irak, à la suite d'une blessure ayant entraîné une boiterie psychosomatique et qu'il est comme lui à la recherche d'un colocataire.

Se considérant lui-même comme un « sociopathe de haut niveau », il affirme avoir inventé pour lui la fonction de détective consultant[11], et possède un esprit analytique unique, qu'il utilise pour résoudre des crimes, les plus étranges et déroutants possible, et se défaire ainsi un temps de l'ennui qui constitue son quotidien[4]. Il fait preuve d'une « arrogance provocatrice, d'une tendance geek et d'une intelligence supérieure, proportionnelle à son inaptitude aux relations humaines[45]. »

« On s'en fiche de la décence ! Cette fois c'est parti pour un tour, Madame Hudson[N 19] ! »

— Sherlock Holmes, Une étude en rose (1.01)[11]

Ce caractère singulier lui vaut d'être traité par beaucoup, notamment les membres des forces de police avec qui il collabore, comme le médecin légiste Anderson ou le sergent Donovan, de « taré » ou de « psychopathe »[11]. Lorsque John commente les déductions (ou inductions) de Sherlock, disant que c'est brillant, celui-ci semble agréablement surpris, car, lui dit-il, la plupart des gens lui disent d'« aller se faire foutre[N 20],[11] ». Il est sensible à la flatterie et aux compliments sur ses capacité cognitives, son ego étant d'ailleurs utilisé par Moriarty pour arriver à ses fins[14].

Holmes montre également de grandes aptitudes athlétiques et pour le combat rapproché. Il sait également se servir d'une arme et connaît Londres comme sa poche[11]. Capable de mémoriser des centaines de détails, il a cependant de grandes lacunes dans ses connaissances de culture générale : par exemple, il ignorait que la Terre tourne autour du Soleil avant de rencontrer John Watson[13]. Enfin, il est un adepte des nouvelles technologies et utilise à outrance les SMS, Internet ou le GPS.

Ses rapports avec Watson sont également singuliers. Il le traite avec peu de considération, voire avec une certaine rudesse la plupart du temps, le laissant en plan lorsqu'il est sur une piste ou lui faisant traverser Londres pour utiliser son téléphone portable, mais fait montre d'une émotion sincère au moment où son ami est enlevé[14]. Mais au grand désespoir de ce dernier, Holmes semble plus se préoccuper de la résolution des affaires et des mystères que des victimes qui y sont impliquées[14].

Sherlock Holmes est apparemment asexuel, et se dit « marié à son travail ». Malgré les efforts de Molly Hopper pour l'intéresser, il prend son invitation à prendre un café pour un geste prévenant et amical plutôt que pour une avance[11]. À plus d'une reprise, Sherlock et John sont vus par les autres comme un couple homosexuel.

Ancien fumeur, il se servait du tabac (voire des drogues) pour réfléchir, mais, du fait des lois anti-tabac modernes, il utilise de multiples patchs de nicotine pour arriver à un état de méditation propice à la concentration[11].

John Watson

Article connexe : Docteur Watson.

John Watson (interprété par Martin Freeman) est, dans la série, impliqué dans les affaires de Holmes comme son assistant, l'aidant par ses compétences médicales. Ancien médecin militaire, il a été renvoyé chez lui après une blessure à l'épaule en Afghanistan, ayant entraîné ce que Holmes et son psychothérapeute diagnostiquent comme une claudication psychosomatique. Il utilise en effet une canne au début de la série, mais l'oubli de cette canne dans un restaurant confirme ce diagnostic plus tard dans le premier épisode[11]. Il devient colocataire de Holmes au 221B Baker Street au début du premier épisode.

Gentil, attentionné et humain, John Watson est le contrepoint de l'intelligence froide de Sherlock. Il s'occupe de l'aspect pratique de leur colocation, fait les courses et prend un job pour payer leurs factures. Il se montre incroyablement loyal envers son nouveau colocataire, et refuse l'argent offert par Mycroft Holmes pour espionner son frère[11]. Il met aussi un point d'honneur à corriger les personnes qui pensent que lui et Holmes forment un couple.

Autres personnages

Inspecteur Lestrade
Le lieutenant Lestrade (interprété par Rupert Graves) est l'inspecteur de Scotland Yard en charge des enquêtes sur lesquelles travaille Sherlock Holmes. Il a pour ce dernier un respect réticent et ne partage pas l'animosité de son équipe. Malgré tout, il est souvent frustré par les déductions énigmatiques de Holmes, par les sarcasmes qu'il profère sur son incompétence et le manque d'explications lorsqu'il arrive à ses conclusions.
James Moriarty
Jim Moriarty (interprété par Andrew Scott) est l'antagoniste de la série, l'opposant d'Holmes et le seul criminel consultant au monde, de la même façon que Holmes est le seul détective consultant. Il est derrière tous les crimes des trois épisodes de la première saison, se comportant comme un sponsor ou un cerveau. Il montre un intérêt quasi obsessionnel pour Sherlock Holmes, bien qu'il n'hésite pas à essayer de le tuer lorsque son intérêt retombe[14].
Mrs Hudson
Mme Hudson (interprétée par Una Stubbs) est la logeuse du 221B Baker Street. Sherlock Holmes est rentré dans ses bonnes grâces après s'être assuré de l'exécution de son mari en Floride[11].
Mycroft Holmes
Mycroft Holmes (interprété par Mark Gatiss) est le frère de Sherlock. Il enlève Watson et lui offre de l'argent en échange d'informations sur Holmes. Ce dernier le considère comme son « meilleur ennemi », en dépit de l'attention que son grand frère lui porte. Il semble travailler pour les services secrets du gouvernement de Sa Majesté et il détient un pouvoir conséquent : il est capable de contrôler les téléphones, de manœuvrer les caméras de surveillance et a accès à de nombreuses informations classées secret défense[11]. Il possède aussi des dons de déduction, et corrige même Sherlock à certaines occasions, bien qu'il soit bien plus poli et civilisé que son jeune frère[14].

Épisodes

Première saison (2010)

Après l'abandon du premier pilote non-diffusé (Unaired Episode) de 60 minutes, la production a commandé trois épisodes de 90 minutes chacun diffusés sur BBC One du 25 juillet au 8 août 2010 le dimanche soir en prime time. Ils s'inspirent de plusieurs nouvelles de Conan Doyle, le premier épisode étant principalement adapté de Une étude en rouge[46]. Les deux autres sont tirés de plusieurs aventures chacun : La Vallée de la peur et Les Hommes dansants pour le deuxième[47], et Les Plans du Bruce-Partington, Les Cinq Pépins d'orange et Le Traité naval, ainsi que Une étude en rouge et Le Dernier Problème pour le troisième[48].

  1. Une étude en rose (A Study in Pink)
  2. Le Banquier aveugle (The Blind Banker)
  3. Le Grand Jeu (The Great Game)

Deuxième saison (2012)

BBC One a confirmé avoir commandé une deuxième saison de trois épisodes de 90 minutes pour une diffusion durant l'automne 2011[49]. Début août 2011, la productrice Sue Vertue a cependant annoncé que la diffusion de la deuxième saison était repoussée à l'année 2012[50], en raison notamment du retard pris dans le tournage, conséquence des émeutes ayant éclaté dans la capitale britannique pendant l'été[51].

Aucune information détaillée n'a été fournie sur ces nouveaux épisodes, mais Steven Moffat a déclaré au Guardian, « vous pouvez avoir trois mots sur lesquels travailler : Adler, Chien, Reichenbach. Voilà vos indices[N 21],[52] ». Lors du Comic Con britannique, Mark Gatiss a annoncé le nom des romans dont s'inspireront les trois épisodes de la saison. Il s'agira d’Un scandale en Bohême pour le premier épisode, du Chien des Baskerville pour le deuxième et enfin du Dernier Problème pour clore la saison[53].

  1. Titre français inconnu (A Scandal in Belgravia)
  2. Titre français inconnu (The Hounds of Baskerville)
  3. Titre français inconnu (The Reichenbach Fall)

Diffusion

Différences et similitudes avec les romans

Les romans se situent à la fin du XIXe siècle alors que la série se déroule au début du XXIe siècle. Cependant, la série conserve quelques-uns des éléments traditionnels du récit de Conan Doyle[16] :

  • Holmes est détective et consultant auprès de Scotland Yard et l'inspecteur Lestrade demande toujours son aide pour résoudre des mystères impossibles bien que ses collègues désapprouvent.
  • Holmes habite au 221B Baker Street à Londres, et sa logeuse est Mrs Hudson ;
  • Certains personnages récurrents sont conservés, comme Moriarty, Mycroft Holmes ou l'inspecteur Lestrade ;
  • Watson relate toujours les aventures de Sherlock Holmes, mais via un blog là où Conan Doyle lui faisait rédiger une biographie.
  • Dans les romans, comme dans la série, Mycroft Holmes est un homme de l'ombre et un personnage important du gouvernement britannique et des services secrets. Plus intelligent que son frère, il a lui aussi un sens inné de la déduction. Seule différence entre les romans et la série, il sait utiliser lui aussi la technologie moderne.

On peut aussi citer les différences suivantes[65],[66],[67] :

  • Dans les romans, Holmes utilise les livres et les journaux pour se renseigner et trouver des informations alors que, dans la série, il utilise les technologies modernes comme Internet pour trouver des renseignements.
  • L'ennemi juré de Holmes s'appelle dans les romans James Moriarty alors que dans la série il préfère qu'on l'appelle Jim Moriarty.
  • Dans les romans, James Moriarty est un génie criminel et un chef de bande à Londres. Dans la série, il est consultant criminel comme Holmes est consultant pour la police.
  • Dans les romans, le docteur Watson est un ancien médecin de l'armée coloniale britannique blessé lors d'une campagne militaire en Afghanistan au XIXe siècle. Dans la série, il est blessé aussi mais dans l'armée en campagne contre les Talibans en Afghanistan au XXIe siècle.

Réception

Au Royaume-Uni

Saison Épisode Téléspectateurs
(en millions)[N 22]
Part d'audience
1 Une étude en rose 9,23[N 23] 28,5 %[68]
Le Banquier aveugle 8,08[N 24] 25,5 %[69]
Le Grand Jeu 9,18[N 25] 31,3 %[70]

La série a rapidement reçu de nombreuses critiques positives. Le premier épisode a été particulièrement bien noté par l'Appreciation Index (utilisé comme un indicateur de l'appréciation des téléspectateurs pour un programme télévisé ou radiophonique au Royaume-Uni) avec un score de 87100[71],[72]. L'hebdomadaire The Observer écrit que la série ressemble à un croisement entre Withnail et moi (en) et La Vengeance dans la peau, avec un soupçon de Doctor Who puisqu'elle a été écrite et créée par les scénaristes de Doctor Who, Mark Gatiss et Steven Moffat[N 26],[5]. The Guardian ajoute : « ce n'est qu'un début, mais le premier épisode, Une étude en rose, est brillamment prometteur. Il a la finesse de MI-5 mais c'est indiscutablement Sherlock Holmes. Les séquences de déduction sont ingénieuses, et l'intrigue porte la marque de Moffat. Les puristes vont s'en offusquer, comme ils le font toujours. Mais Sherlock a déjà fait quelque chose de remarquable : il s'est emparé de la télévision du dimanche soir, et l'a rendue intéressante[N 27],[73] ». D'autres critiques ont nuancé quelque peu ces propos : un journaliste de The Guardian s'étonnait que certains éléments de l'intrigue ne soient pas expliqués[74], et un rédacteur de The Independant suggère que la série est un peu trop lente à résoudre les cas[75] mais ajoute que Cumberbatch, d'après Moffat « le seul homme à pouvoir jouer Sherlock Holmes avec un nom encore plus stupide[N 28],[76], a succédé au court règne de Robert Downey Jr. en tant que nouveau Sherlock Holmes branché[76] ».

Au Royaume-Uni, pour la diffusion originale sur BBC One (et sur BBC HD simultanément) les 25 juillet, 1er et 8 août 2010, la série a réuni en moyenne 7,5 millions de téléspectateurs (8,8 avec les rediffusions de la première semaine)[77], soit une part d'audience d'environ 28,4 % par épisode[68], devenant ainsi le programme le plus regardé du dimanche sur les trois week-ends de l'été[69].

Le fait que la série a été diffusée pendant l'été 2010, alors que la majorité des productions télévisuelles sont en standby pendant les vacances, ajouté à une campagne promotionnelle efficace, ont contribué à son succès[78]. Le terrain avait été préparé par le film de Guy Ritchie, Sherlock Holmes, qui réintégrait Holmes et Watson dans leur monde victorien d'origine, faisant de Sherlock la seconde adaptation en moins d'un an, mais la mémoire des familiers de l’œuvre de Conan Doyle et la curiosité des néophytes avaient été déjà mobilisées. Le succès public et critique a eu des échos en Europe et aux États-Unis, via Internet, avant la diffusion des épisodes sur les chaînes de télévision[78].

Dans les autres pays

Aux États-Unis, la série est diffusée sur PBS à partir du 24 octobre 2010 sous la bannière Masterpiece Mistery![79]. USA Today qualifie la série de « vive, drôle et intelligente, fidèle à l'esprit des histoires de Conan Doyle mais en leur insufflant un soupçon de modernité[N 29],[80] », et The New York Times écrit que les téléspectateurs américains trouveront une ressemblance du Holmes de Cumberbatch avec le Patrick Jane de Mentalist et Adrian Monk, le héros éponyme de la série[81].

En France, la diffusion de la série sur la chaîne France 4 du groupe France Télévisions, a rencontré un franc succès, en réalisant des scores supérieurs à la moyenne de la chaîne dans cette case. Le premier épisode inédit diffusé le 1er janvier 2011 a ainsi été suivi par 1 153 000 téléspectateurs (4,9 % de parts d'audience)[82], tandis que les deuxième et troisième épisodes ont réuni respectivement 1 050 000 (4,4 %)[83] et 820 000 téléspectateurs (3,6 %) les 8 et 15 janvier 2011[84]. Devant ces bons scores d'audience, France 2 a même décidé de rediffuser la série sur son antenne à partir du 15 juillet 2011[85]. La diffusion des deux premiers épisodes sur France 2 a réuni 2,6 millions de téléspectateurs, soit environ 13,5 % de parts d'audience à chaque fois[86],[87]. Le troisième épisode a été regardé par 2,3 millions de personnes pour une part d'audience d'environ 12 %[88].

Télérama a publié des critiques positives à propos de la série : « Brillant adaptateur, Steven Moffat signe un divertissement de qualité, en parfait équilibre entre la réécriture respectueuse et l'innovation scénaristique et formelle. [...] Écriture enlevée, réalisation soignée et créative, cette relecture riche en suspense et en humour profite aussi d'une belle alchimie entre ses deux acteurs principaux[89] » et ajoute que son cynisme et sa misanthropie rappellent le docteur House, « son plus célèbre descendant télévisuel[90] ». Le Nouvel Observateur mentionne également la qualité du doublage français[45], confié par France Télévision à la société Nice Fellow, qui a traduit les incrustations au cours de la postproduction, notamment les SMS qui apparaissent à l'écran[42].

La Libre Belgique ajoute que l'adaptation de Moffat et Gatiss est particulièrement bien réussie : « revisiter des chefs-d’œuvre de la littérature classique est un exercice qui n’effraie pas les créateurs britanniques. Désinhibés et même particulièrement en verve, leurs créations apportent un démenti cinglant à l’adage qui veut qu’adapter signifie forcément trahir. Nulle trace de trahison dans cette relecture de l'œuvre de Sir Arthur Conan Doyle (1887) car son Sherlock reste fondamentalement le même : un cerveau brillant, observateur pathologique, arrogant et asocial tandis que seule la forme (son enveloppe corporelle) change. Et encore, si peu[91]. »

Par les Holmésiens

Steven Moffat indique qu'il n'a pas eu à affronter l'opposition des puristes : « Même les sociétés de vieux spécialistes ont approuvé[7] ». La Société Sherlock Holmes France mentionne le rythme très soutenu et haletant, ainsi que le grand nombre de détails canoniques[92].

The Sherlock Holmes Society of London indique dans sa critique de la série que « c'était tout ce que [la société] attendait, et même plus encore ! [...] Bien sûr, il y aura beaucoup de gens à ne pas aimer — ceux qui pensent que le deerstalker et la pipe sont d'une certaine manière Sherlock Holmes, et ceux qui abhorrent toute allusion à la sexualité dans le monde de Holmes et Watson — mais ils seront largement minoritaires face à ceux qui adorent [la série], qu'ils soient ou non holmésiens[N 30],[93] ».

Distinctions

La première saison a remporté le BAFTA Television Award (plus importante récompense de la télévision britannique) de la meilleure série dramatique en 2011, et Freeman celui du meilleur acteur dans un second rôle, Cumberbatch ayant quant à lui été nommé au BAFTA du meilleur acteur[94]. Outre-Atlantique, la série a également été remarquée : elle a reçu un Peabody Award[95] et a été nommée aux prestigieux Emmy Awards[96] (équivalents des Oscars pour la télévision) en 2011.

Sherlock a également été nommée par The Guardian 4e des dix meilleures séries dramatiques, et 2e des dix meilleures nouvelles séries télévisées britanniques de l'année 2010[97].

Récompenses

Année Cérémonie ou récompense Prix Épisode Lauréat(s)[98]
2010 Satellite Awards Meilleure minisérie Mark Gatiss et Steven Moffat
Peabody Awards[95] Catégorie divertissement Une étude en rose
2011 BAFTA Television Awards Meilleure série dramatique Mark Gatiss et Steven Moffat
Meilleur acteur dans un second rôle Martin Freeman
Meilleur montage Une étude en rose Charlie Phillips
Broadcasting Press Guild Awards Meilleur acteur Benedict Cumberbatch
Crime Thriller Awards (Daggers)[99] Meilleure série Mark Gatiss et Steven Moffat
Meilleur acteur Benedict Cumberbatch
Rockie Awards (Festival international des médias de Banff)[100] Meilleure série Une étude en rose Mark Gatiss et Steven Moffat
Royal Television Society Awards Meilleure série dramatique Mark Gatiss et Steven Moffat
Television Critics Association Awards Meilleure minisérie Mark Gatiss et Steven Moffat

Nominations

Année Cérémonie ou récompense Prix Épisode Nommé(s)[98]
2010 Satellite Awards Meilleur acteur Benedict Cumberbatch
2011 BAFTA Television Awards Meilleur acteur Benedict Cumberbatch
Meilleur réalisateur Une étude en rose Paul McGuigan
Meilleure musique Une étude en rose Michael Price et David Arnold
Meilleurs décors Une étude en rose Arwel Jones
YouTube Audience Award Prix du public
Broadcasting Press Guild Awards Meilleure série dramatique Mark Gatiss et Steven Moffat
Meilleur scénario Mark Gatiss, Steven Moffat et Steve Thompson
Channel of the Year Awards
(Festival international de la télévision d'Édimbourg)[101]
Meilleur programme hertzien Mark Gatiss et Steven Moffat
The Network & Fast Track Programme Choice Award Prix spécial des initiatives The Network et Fast Track du festival
Crime Thriller Awards (Daggers)[99] Meilleur acteur dans un second rôle Rupert Graves
Emmy Awards (Creative Arts Primetime Emmy Awards)[96] Meilleur scénario dans une minisérie Une étude en rose Steven Moffat
Meilleure musique dans une minisérie Une étude en rose Michael Price et David Arnold
Meilleur montage dans une minisérie Une étude en rose Charlie Phillips
Meilleurs effets visuels dans une minisérie Une étude en rose James Etherington
National Television Awards Meilleure série Mark Gatiss et Steven Moffat
Meilleur acteur Benedict Cumberbatch
Royal Television Society Awards Meilleure musique Michael Price et David Arnold
Meilleure photographie Steve Lawes
Meilleur montage Charlie Phillips
Saturn Awards Meilleure présentation télévisée Mark Gatiss et Steven Moffat
Television Critics Association Awards Série dramatique de l'année Mark Gatiss et Steven Moffat

Produits dérivés

La popularité de la série a conduit la chaîne de grands magasins Debenhams à s'approvisionner en manteaux similaires à celui que porte Sherlock. Le fabricant de vêtements Belstaff, créateur de celui qui apparaît dans la série, a été forcé de relancer sa production du trench-coat qui habille Benedict Cumberbatch[102]. The Independant écrit que « le créateur Paul Costelloe a, pour satisfaire à la demande, proposé des manteaux et des écharpes inspirés de la série, et que l'un des tailleurs de Savile Row, John Pearse, disait que beaucoup de ses clients se renseignaient sur les vêtements des acteurs[N 31],[38] ». Le journaliste Alexis Petridis explique qu' « on peut comprendre pourquoi les hommes veulent avoir ce look. Peut-être qu'ils ont remarqué l'effet que Cumberbatch, qui ne ressemble pas aux beaux mecs standard de la télé, a sur le public féminin... et ils ont décidé que cela devait avoir quelque chose à voir avec ses fringues. Il s'avère donc que la dernière icône de la mode britannique est un sociopathe asexuel fictif, apparu pour la première fois à l'écran en train de frapper un cadavre avec une cravache. Le génial détective lui-même n'avait sûrement pas prévu cela[N 32],[102] ». Certaines marques de mode, inspirées par l'effet de la série et alimentées par le film de Guy Ritchie, ont commencé à intituler certaines de leurs collections Sherlock Chic, comme chez Dolce&Gabbana et dans le magazine spécialisé Vogue[38].

De plus, les ventes des aventures de Sherlock Holmes ont connu une hausse de plus de 180% au cours de la diffusion de la première saison au Royaume-Uni[103]. La maison d'éditions Penguin Classics, proposant la version la plus vendue des Aventures de Sherlock Holmes a annoncé une augmentation des ventes de 83% durant l'été 2010, et les œuvres liées à Sherlock Holmes, comme Death Cloud d'Andrew Lane, mettant en scène les aventures de Sherlock Holmes dans sa jeunesse, ont aussi vu leurs ventes grimper avec la diffusion de la série[104]. Speedy's, le magasin de sandwichs de North Gower Street au rez-de-chaussée de l'immeuble où Holmes et Watson habitent, a vu son chiffre d'affaires augmenter avec l'arrivée de nouveaux clients ayant reconnu la boutique dans la série[105].

BBC Online a également publié une série de sites liés au monde fictif de la série, évoqués par les différents personnages dans les épisodes. Ils sont rédigés et actualisés par Joseph Lidster : The Science of Deduction (le site de Holmes), le blog du Dr Watson, le journal de Molly Hooper ou le site officiel de Connie Price (l'une des victimes du 3e épisode)[106].

DVD

Un coffret DVD (zone 2) et Bluray (toutes régions) est sorti au Royaume-Uni le 30 août 2010, en Australie le 4 novembre et aux Etats-Unis le 9 novembre 2010. Ils contiennent les trois épisodes de la première saison et quelques bonus. Une étude en rose contient un commentaire audio avec Steven Moffat, Mark Gatiss et Sue Vertue, alors que Benedict Cumberbatch, Martin Freeman et Mark Gatiss commentent Le Grand Jeu. L'épisode pilote non diffusé est aussi disponible, une version de 60 minutes d’Une étude en rose réalisée par Coky Giedroyc, ainsi qu'un documentaire de 32 minutes sur la production de la série, intitulé Unlocking Sherlock.

  • Sherlock : Series 1, BBC, 30 août 2010 au Royaume-Uni, DVD Zone 2, (EAN B003TO5414)

Notes et références

Notes

  1. Citation originale : « What appealed to us about the idea of doing Sherlock in the present day is that the characters have become almost literally lost in the fog ... And while I am second to no one in my enjoyment of that sort of Victoriana, we wanted to get back to the characters and to why they became the most wonderful partnership in literature. »
  2. Citation originale : « Conan Doyle's stories were never about frock coats and gas lights; they're about brilliant detection, dreadful villains and blood-curdling crimes — and frankly, to hell with the crinoline. Other detectives have cases, Sherlock Holmes has adventures, and that's what matters. »
  3. Citation originale : « They seem to us to be closest to the real spirit of the Doyle stories. We wanted to capture that spirit and most importantly, it’s made by people who love Sherlock Holmes. »
  4. Citation originale : « In the books he would use any device possible and he was always in the lab doing experiments ... It’s just a modern-day version of it. He will use the tools that are available to him today in order to find things out. »
  5. Citation originale : « I doubt he [Holmes] uses Wikipedia much — but he uses technology as a resource. »
  6. Citation originale : « Ground the forthcoming tales in reality, and appease ardent fans of the classic tales. »
  7. Citation originale : « Substantially expanded and rewritten, and completely reimagined in look, pace and sound. »
  8. Citation originale : « Cumberbatch has a reputation for playing odd, brilliant men very well, and his Holmes is cold, techie, slightly Aspergerish. »
  9. Citation originale : « There's a great charge you get from playing him, because of the volume of words in your head and the speed of thought – you really have to make your connections incredibly fast. He is one step ahead of the audience, and of anyone around him with normal intellect. They can't quite fathom where his leaps are taking him. »
  10. Citation originale : « I think one of the great challenges of playing Sherlock Holmes is that so many actors have played the character, but few have made an impression. One of the critical things is to be able to play the cleverness and the deductions without seeming smug. I think Benedict has the right balance of warmth alongside an unapologetic assumption of imperiousness which is spot on »
  11. Citation originale : « A dynamic superhero in a modern world, an arrogant, genius sleuth driven by a desire to prove himself cleverer than the perpetrator and the police — everyone in fact. »
  12. Citation originale : « Benedict was the only person we actually saw for [the part of] Sherlock... Once Benedict was there it was really just making sure we got the chemistry for John [Watson]. »
  13. Citation originale : « Freeman's dependable, capable Watson unlocks this modern Holmes, a man who now describes himself as "a high-functioning sociopath". »
  14. Citation originale : « the sort of opposite of Benedict in everything except the amount of talent. Benedict is a magnificent exotic animal as an actor ... He doesn’t look like a normal person; he rarely plays normal people. He plays exceptional people. But Martin finds a sort of poetry in the ordinary man. I love the fastidious realism of everything he does. I believe everything he does. It’s brand new on every take. »
  15. Citation originale : « Girlfriend? No, not really my area. »
  16. Citation originale : « It's just that thing of two blokes hanging around together living together – in this nice modern world it leads to people saying, 'Oh, are they a couple? »
  17. Citation originale : « We knew what we wanted to do with Moriarty from the very beginning. Moriarty is usually a rather dull, rather posh villain so we thought someone who was genuinely properly frightening. Someone who's an absolute psycho. »
  18. Citation originale : « Holmes wouldn't have any interest in fashion so I went for classic suits with a modern twist: narrow-leg trousers and a two-button, slim-cut jacket. I also went for slim-cut shirts and a sweeping coat for all the action scenes – it looks great against the London skyline ».
  19. Citation originale : « Who cares about decent? The game, Mrs. Hudson, is on! ».
  20. Citation originale : « Piss off »
  21. Citation originale : « You can have three words to work from: Adler, Hound, Reichenbach. Those are your clues ».
  22. Addition de l'audience du soir de la diffusion originale sur BBC One et BBC HD et de celle des rediffusions de la première semaine. Voir BARB.co.uk pour consulter les programmes les plus regardés de la semaine sur BBC One et BBC HD.
  23. Soit 8 698 000 sur BBC One et 535 000 sur BBC HD.
  24. Soit 7 744 000 sur BBC One et 334 000 sur BBC HD.
  25. Soit 8 656 000 sur BBC One et 521 000 sur BBC HD.
  26. Citation originale : a cross between Withnail and I and The Bourne Ultimatum, there is also a hint of Doctor Who about the drama; hardly surprising, since it has been written and created by Doctor Who writers Mark Gatiss and Steven Moffat
  27. Citation originale : « It's early days, but the first of three 90-minute movies, "A Study In Pink", is brilliantly promising. It has the finesse of Spooks but is indisputably Sherlock Holmes. The deduction sequences are ingenious, and the plot is classic Moffat intricacy. Purists will take umbrage, as purists always do. But Sherlock has already done something quite remarkable; it's taken television's Sunday night and made it sexy »
  28. Citation originale : « the only man to play Sherlock Holmes with an even stupider name »
  29. Citation originale : « The result is a sharp, funny, clever series that remains faithful to the spirit of Doyle's stories while infusing them with a vibrant spirit of modernity »
  30. Citation originale : « Sherlock is all we'd hoped for and more! [...] Obviously there'll be many who don't like it - those who think that the deerstalker and pipe in some way "are" Sherlock Holmes, and those who abhor any hint of sexuality in the world of Holmes and Watson - but they'll be far outnumbered by those who absolutely love it, whether or not they were already Holmesians. »
  31. Citation originale : « designer Paul Costelloe moved to meet the demand, offering tailored coats and scarves based on the series, while Savile Row bespoke tailor John Pearse said many of his clients were inquiring about the actors' clothes. »
  32. Citation originale : « you can see why men wanted to get the look. Perhaps they noted the effect Cumberbatch, by no means your standard telly hunk, had on lady viewers ... and decided it must have something to do with the clobber. So it is that Britain's latest men's style icon is a fictional asexual sociopath first seen onscreen hitting a corpse with a stick. Surely not even the great detective himself could have deduced that was going to happen. »

Références

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  85. (fr) Sherlock arrive sur France 2 sur TV mag, 12 juin 2011. Consulté le 16 juillet 2011
  86. (fr) Audiences du Week-end : NCIS fait-il souffrir Secret Story ? sur Allociné, 18 juillet 2011. Consulté le 27 juillet 2011
  87. (fr) Audiences du week-end: des Experts, des agents du FBI et un détective sur Allociné, 25 juillet 2011. Consulté le 27 juillet 2011
  88. (fr) Audiences du week-end: TF1 en tête de bout en bout sur Allociné, 1er août 2011. Consulté le 15 août 2011
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  91. (fr) Karin Tshidimba, « Toujours au service de sa Gracieuse Majesté » sur La Libre Belgique, 23 mai 2011. Consulté le 30 août 2011
  92. (en) Sherlock 2010 BBC sur Société Sherlock Holmes France, 3 août 2010. Consulté le 17 juillet 2011.
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  97. (en) Top TV shows of 2010 sur The Guardian. Consulté le 23 juillet 2011.
  98. a et b Sauf mention contraire, les informations ci-dessous sont issues de la page Récompenses pour Sherlock sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais.
  99. a et b (en) ITV Crime Thriller Awards 2010 sur It's A Crime, 12 octobre 2010. Consulté le 17 juillet 2011.
  100. (en) The Fiction Rockies sur Banff Media Festival. Consulté le 21 juillet 2011.
  101. (en) MGEITF Arqiva Channel of the Year Awards sur Edinburgh International Television Festival. Consulté le 16 août 2011.
  102. a et b (en) Alexis Petridis, « No chic, Sherlock » sur The Guardian, 4 septembre 2010. Consulté le 16 juillet 2011.
  103. (en) Philip Stone, « No shit Sherlock as TV adaptation boosts book sales » sur The Bookseller, 12 août 2010. Consulté le 16 juillet 2011.
  104. (fr) La série TV Sherlock Holmes relance les (faibles) ventes des livres sur Actua Litté, 13 août 2010. Consulté le 21 août 2011.
  105. (en) Sherlock Holmes, and the riddle of the packed sandwich bar sur The Daily Mail, 15 août 2010. Consulté le 16 juillet 2011.
  106. (en) Other Sherlock related websites sur Site officiel sur la BBC. Consulté le 16 juillet 2011.

Voir aussi

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Bibliographie

  • [PDF] (en) Geraldine Jeffers et Anya Noakes, Sherlock : Press Pack, Hartswood Films production for BBC One, 2010 [lire en ligne]  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

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