Plateau de Millevaches

Plateau de Millevaches
Plateau de Millevaches
Image illustrative de l'article Plateau de Millevaches
Paysage typique du plateau en Haute-Corrèze

Pays France
Région française Limousin
Département français Corrèze
Creuse
Haute-Vienne
Villes principales Meymac
Eymoutiers
Treignac
Égletons
Superficie approximative 3 300 km²
Géologie Massif leucogranitique
Relief Landes, Bois, Tourbières
Productions Bois
Élevage bovin
Élevage ovin
Communes environ 130
Population totale 45 000 hab. (1999)
Régions naturelles voisines Pays de Tulle
Combrailles
Xaintrie
Gorges de la Dordogne
Monts de la Marche
Monédières
Plateau du Limousin
Monts de Fayat
Pays (div. territoriale) Pays de Monts et Barrages
Pays de Haute-Corrèze
Pays d'Egletons
Pays du Sud Creusois
Régions et espaces
connexes
Massif des Monédières
Monts de la Marche
Combrailles

Image illustrative de l'article Plateau de Millevaches
Localisation sur la carte
du Massif central

Le plateau de Millevaches (en occitan Miuvachas) est un grand plateau granitique français dont la superficie est de 3 300 km², et qui s'étend pour sa majeure partie sur le département de la Corrèze, débordant aussi sur le sud de la Creuse et l'est de la Haute-Vienne.

Il fait partie du Massif central, plus précisément des monts du Limousin, dont il occupe la partie orientale. Son altitude moyenne est de plus ou moins 500 m, au nord et à l'ouest ; il culmine à 977 m au mont Bessou tandis que le puy Pendu atteint 973 m. Il est surnommé « le château d'eau de la France » en raison de ses lacs et tourbières et des nombreux cours d'eau qui y prennent leur source, dont notamment la Vézère, la Vienne, la Corrèze et la Creuse.

Sommaire

Toponymie

Situation du plateau.

Le plateau de Millevaches tire son nom de celui d'une commune[1] dont le chef-lieu regroupe, aujourd'hui, moins de 100[2] habitants.

A priori, le nombre de bêtes à cornes n'explique en rien sa dénomination. D'autres origines ayant le sens de « lieu élevé et vide » sont plus favorablement avancées avec, pour certains auteurs, la possibilité qu'elles s'entrecroisent. L'étymologie du terme local vacca[3] lui attribue des origines celtes ou encore de langues germaniques : batz, qui voudrait dire « source », pour former le nom mille vacca, « mille sources[4] », qui aurait donné par extension « Millevaches ». Cette étymologie est très populaire et très utilisée dans la communication et par le tissu collectif — mettant en valeur les ressources naturelles en eau ; le plateau de « Mille Sources » étant aussi appelé le « château d'eau de la France » — mais se retrouve contestée par une absence de référence historique ou linguistique reconnue[5].

Déjà, en 1908, le géographe Onésime Reclus écrivait[6] :

« Le nom singulier de Millevaches, digne de la Suisse pastorale et laitière, vient probablement d’un calembour involontaire ; d’un très vieux terme quelconque d’une langue quelconque jadis parlée sur notre sol par une nation quelconque anéantie depuis ; de la désignation primitive, un jeu de mots fit des syllabes néo-latines exprimant une idée tout autre que celle que contenait l’ancien radical. Ceci est commun dans tous les pays qu’habitèrent successivement divers peuples parlant des idiomes parfois très différents de vocabulaire et d’esprit. »

Cependant Reclus était géographe et non pas linguiste, aussi, selon Albert Dauzat et Charles Rostaing[7], le mot pourrait être composé à partir de l'étymon gaulois melo, signifiant « lieu élevé, montagne », et de l’adjectif latin vacua, « vide, abandonnée ». Pour Jean Costes, le sens de « lieu désert » se retrouverait dans l'ancien français qui devrait étymologiquement se lire : mi (« au milieu »), le (article), vaque (« lieu inhabité »)[8].

Ernest Nègre[9] se base sur la forme latinisée mille vacce (vers 1315), et l'explique par l'occitan mila, « mille », et vacas, « vaches », qui décrit de manière imagée la topographie environnante, c'est-à-dire « des blocs de granite nu, groupés comme des troupeaux de vaches » (cf. l'étymologie de mascaret). Une légende s'était en effet formée où « une bergère mal inspirée aurait donné au diable ses mille vaches rendues indociles par l'orage, qui les aurait, l'une après l'autre, transformées en rochers[10]. » Cette légende rejoint différents récits populaires locaux évoquant des troupeaux figés en pierre comme celui de la bergère frivole et de ses cent vaches (au lieu-dit « Les Cents Pierres » du Longeyroux[11]).

La forme mentionnée au XVIIe siècle, miauvatsas, a servi d'appui à la légende des étymons vatz et batz, « sources », par ailleurs totalement inconnus des dictionnaires des langues celtique et germanique. En réalité, elle traduit graphiquement un phénomène phonétique propre à l'occitan du bassin de Brive, à savoir l'affriquée [ts] de vachas. Pierre Bec cite précisément l'exemple vacha, « vache », qu'il transcrit [vatsa] en phonétique[12].

Géographie

Quelques vues du plateau

Géographie physique

Délimitations

Les géographes distinguent, au nord, le plateau de Gentioux du plateau de Millevaches. Ils semblent avoir pour limite la Vienne et la Creuse. Cette distinction est toutefois discutable et la différence peu évidente, caractérisés qu'ils sont par les mêmes landes, les mêmes tourbières, les mêmes prairies, les mêmes rivières aux eaux limpides, le même socle granitique, les mêmes activités humaines, les mêmes paysages. Le présent article intègre donc le plateau de Gentioux comme une composante du plateau de Millevaches. Il arrive que l'on distingue aussi parfois le plateau de la Courtine.

Situé dans la région du Limousin, au centre de la France, dans le Massif central, le plateau de Millevaches est à cheval sur trois départements : la Corrèze pour sa majeure partie, la Creuse sur laquelle est presque entièrement situé le plateau de Gentioux (qui intègre également, pour partie, Peyrelevade), et la Haute-Vienne. On peut, grosso modo, considérer que la courbe de niveau de 750 m délimite le plateau de Millevaches dont le point culminant est le mont Bessou (977 m).

Hydrographie

Les plus importantes de ses rivières sont :

Les lacs sont également nombreux sur le plateau. Le plus important, et le plus grand de la région Limousin, est celui de Vassivière, à cheval sur les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne, sur la Maulde. Les autres lacs principaux sont le lac de Lavaud-Gelade, sur le Thaurion, près de Saint-Marc-à-Loubaud en Creuse, le lac du Chammet, entre la Creuse et la Corrèze, le lac des Bariousses à Treignac et le barrage de Monceaux, tous deux sur la Vézère.

Relief

Le plateau de Millevaches est en réalité une vaste zone aux délimitations floues et au relief, « moutonnement confus, une véritable "mer de collines boisées"[13]. »

Climat

Le climat du plateau de Millevaches est froid et humide en hiver avec des chutes de neiges souvent importantes et parfois tardives dans la saison. En été, il fait chaud mais des orages peuvent rapidement se former. L'automne est coloré et bien souvent affecté par l'été indien qui apporte une petite trêve de temps ensoleillé et très doux.

Il est important de noter qu'il pleut davantage sur la partie ouest du plateau de Millevaches (Vassivière) avec près de 1 400 mm par an contre 1 000 à 1 100 mm à l'est du plateau (Crocq).

Géographie humaine

Population

La densité de la population ne dépasse pas 18 habitants au km², l'émigration se justifiant par la pauvreté du plateau.

Tourisme et culture

Principales curiosités
Plateau de Millevaches.PNG
Parc naturel régional

Par décret du 18 mai 2004 a été créé le parc naturel régional de Millevaches en Limousin qui s'étend sur 113 communes, couvre une superficie de 300 000 hectares et compte 38 000 habitants. Ce classement permet notamment de mener des actions visant à préserver la richesse des milieux naturels du plateau (par exemple, les tourbières)[14].

Millevaches dans la littérature

Le plateau de Millevaches sert de cadre à plusieurs romans ou récits de Richard Millet.
Plus imposante encore que l'œuvre de Richard Millet, du moins en nombre de titres, l'œuvre monumentale de Marcelle Delpastre reste encore à découvrir. Œuvre en occitan, en français ou dans les deux langues en alternance.

Histoire

L’histoire du plateau de Millevaches ne peut pas être événementielle. Elle est plutôt celle de l’occupation humaine de ce milieu exigeant de par la rudesse du climat et, jusqu'au XIXe siècle, de par la rareté, voire l'absence, des voies de communication. L’agriculture et surtout l’élevage y sont restés jusqu’à aujourd’hui les activités dominantes.

Les premières traces d’une présence humaine, qui remontent au paléolithique moyen, ne sont donc pas pleinement significatives. Elles témoignent de campements provisoires de chasseurs cueilleurs et non d'une installation durable.

D'après les analyses polliniques effectuées dans les tourbières, entre 4000 et 2000 av. J.-C., les agriculteurs et éleveurs néolithiques s'installent mais sans défrichements significatifs. Quelques monuments mégalithiques se rattachent à cette époque.

Aucun progrès significatif de l'occupation humaine n’est perceptible à l'âge du bronze (début du IIe millénaire - VIIIe siècle av. J.-C.).

En Gaule, le second âge du fer (à partir du IIIe siècle av. J.-C.) marque un progrès sensible de l’artisanat des instruments agricoles. On considère que c’est à cette époque que se met en place l’essentiel de l’outillage que l’on retrouvera dans nos campagnes jusqu’au XIXe siècle[15], voire pour l’agriculture traditionnelle du Plateau, jusqu’au milieu du XXe siècle. C’est notamment l’apparition de la faux qui, en permettant d’augmenter considérablement les réserves de fourrage, favorise le développement de l’élevage. Le nouvel outillage y autorise, malgré la rigueur du climat, une installation permanente d’agriculteurs-éleveurs et dès lors les traces d’occupation deviennent réellement significatives. L’importance de ce défrichement est vérifiée par les analyses polliniques qui laissent entrevoir pour les époques gauloises et gallo-romaines un paysage ouvert où domine la lande à bruyères[16].

De multiples témoignages de l'âge du fer parsèment donc le plateau, comme le tumulus de Plane (commune de La Nouaille)[17] ou les plus anciens des tumulus de Tarnac[18]. À cette époque, le plateau fait partie du territoire de la cité des Lémovices, peuple de civilisation celtique ayant laissé son nom tant à Limoges qu'au Limousin. Il en constitue la partie la plus élevée. De nombreux autres tumulus parsèment le plateau, notamment à Sornac, Saint-Setiers, Millevaches, Chavanac, Pérols-sur-Vézère, Bugeat, etc. Faute de datation, il apparaît toutefois difficile de les rapporter à l'âge du fer plutôt qu'à la période gallo-romaine, comme le montre l'échelonnement chronologique des tumulus de Tarnac dont les plus récents sont du IIe ou du IIIe siècle.

De l'époque gallo-romaine, on garde les vestiges de la résidence aristocratique des Cars et de ses deux mausolées à Saint-Merd-les-Oussines ou, plus modestement, de la villa romaine (en fait une simple exploitation ovicole) de La Valette, commune de Gioux. Significativement, les deux lieux sont désertés dans la deuxième moitié du IIIe siècle. Cet abandon semble toucher l'ensemble du plateau et est à relier à l'insécurité due aux premiers raids germaniques dans l'empire romain et aux désordres internes de ce dernier. Également, pour cette période, on voit cohabiter deux pratiques funéraires bien distinctes : d'une part, se perpétue l'inhumation sous tumulus, d'autre part, on dispose de multiples témoignages d'incinération. Cette cohabitation reste à interpréter.

Durant l'Antiquité tardive et le Haut Moyen Âge, le plateau n'en devient pas pour autant un désert, comme en témoignent les survivances toponymiques celtiques ou gallo-romaines qui n'ont pu se maintenir que pour autant qu'il ait été, sinon habité, au moins régulièrement fréquenté. Ainsi, Gioux dont le nom est dérivé de Jovem (accustif de Jupiter), Tarnac dérivé de la racine celtique taro (qui traverse), Drouillat, dérivé d'un des noms gaulois du chêne, dervos[19]. Par ailleurs, dès le IXe siècle, le nom de Tarnac, apparait dans les sources écrites en tant que vicaria (subdivision administrative d'un comté carolingien) et celui de Sornac (toponyme d'origine gallo-romaine) est attesté au début du Xe siècle. Un réseau de très grandes paroisses de plusieurs milliers d'hectares chacune semble d'ores et déjà établi vers la fin du Xe siècle[20].

Vers l'an 1000, la montagne limousine, donc le plateau, est partagée entre deux vicomtés, au nord celui d'Aubusson, au sud celui de Comborn. La limite en semble assez voisine de la ligne de partage des eaux entre les affluents de la Loire et ceux de la Dordogne. Au cours du XIe siècle, le vicomté de Comborn se subdivise et en est issu, sur son ancienne partie est, le vicomté de Ventadour[21].

La réoccupation plus massive du plateau s'effectue, pour une bonne part, à l'instigation des ordres religieux, les Bénédictins, depuis la Chaise-Dieu, mais aussi, plus tardivement, les ordres militaires, Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et Templiers. On doit notamment à ces derniers la création de treize paroisses : Sainte-Anne, Bellechassagne, Chavanac, Comps, Courteix, La Vinadière, Boucheresse, Charrières, Féniers, Malleret, Le Mas-d'Artige, Monteil-Guillaume et Gentioux, cette dernière leur étant néanmoins antérieure, selon certains[22].

L'architecture religieuse de cette époque nous est restée sous la forme des églises à clocher-mur, typiques de la montagne limousine.
En revanche, les vestiges ou les attestations d’architecture militaire sont rarissimes. Ils se situent plutôt à sa périphérie (ancien château à Felletin, aujourd’hui disparu, murs d’enceinte à Eymoutiers, Egletons, Meymac...). On peut néanmoins citer la forteresse médiévale du Puy Murat, à Tarnac, qui contrôlait l’accès à la montagne limousine depuis l'Ouest.

Pendant la guerre de Cent-Ans, malgré son manque d'intérêt stratégique, le plateau subit néanmoins, en 1373, la chevauchée de Jean de Lancastre.[réf. nécessaire]

Notes et références

Notes

  1. Adolphe Joanne, Géographie du département de la Corrèze, Hachette (Paris), 1875.
  2. Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 6 mars 2010
  3. Corrèze Magazine n° 59, Millevaches, pp. 4, 9 et 13.
  4. « Le plateau de Millevaches, plateau de mille sources » sur le site loirenature.org.
  5. Jean-Pierre Levet, Feuille de philogie comparée lituanienne et francaise, tome VI, p. 69, « Faux papillons et fausses vaches mais vrais témoins », Pulim, 2008.
  6. Onésime Reclus, La France à vol d’oiseau, Flammarion, 1908
  7. Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979, p. 457.
  8. Revue Lemouzi, numéro de janvier 2004.
  9. Toponymie générale de la France, vol. 2, Librairie Droz, Genève, 1991.
  10. « Histoire du plateau de Millevaches » sur millevaches.free.fr.
  11. Bulletin de la Société préhistorique française, Marius Vazeilles, 1948, vol. 45, n° 8-10, pp. 302-304.
  12. La Langue occitane, P.U.F., 1963, p. 38.
  13. Atlas des paysages du Limousin, DREAL Limousin.
  14. Pour plus de détails sur la notion de parc naturel régional, se référer aux articles 333-1 à 333-4 du code de l'environnement, accessible sur Légifrance .
  15. Alain Ferdière, François Malrain, Véronique Matterne, Patrice Méniel, Anne Nissen-Jaubert, Histoire de l'agriculture en Gaule, 500 av. J.-C.-1000 apr. J.-C.. Éditions Errance, Paris, 2007
  16. Bernard Valadas, Millevaches en Limousin, architecture du plateau et de ses abords, p. 16. Association Patrimoine-Inventaire-Limousin, 1991
  17. Dominique Dussot, Carte archéologique de la Gaule - La Creuse, p. 121. Académie des inscriptions et belles lettres, Paris, 1989
  18. Guy Lintz, Carte archéologique de la Gaule - La Corrèze, pp 89-90. Académie des inscriptions et belles lettres, Paris, 1992
  19. cf. notamment : Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, témoins de l'Histoire d'une région, Association des Antiquités Historiques du Limousin, Limoges 2002 ; Guy Lintz. Carte archéologique de la Gaule - La Corrèze. Académie des inscriptions et belles lettres. Paris 1992
  20. Bernadette Barrière dans Les ordres religieux au Moyen Âge en Limousin, p 120, édition Les Monédières, Treignac 2003
  21. Christian Rémy, Seigneuries et châteaux-forts en Limousin, Culture & patrimoine en Limousin, 2006
  22. Martine Chavent dans Millevaches en Limousin, Architectures du Plateau et de ses abords (p. 93), Association Patrimoine-Inventaire-Limousin, 1987.

Lien externe


45°40′N 01°55′E / 45.667, 1.917


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Plateau de Millevaches de Wikipédia en français (auteurs)

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