Malouine

Malouine

Saint-Malo

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Saint-Malo vu depuis l'île du Grand Bé.
Saint-Malo

Le port de Saint-Malo vu du ciel
Le port de Saint-Malo vu du ciel

Armoiries
Détail
logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine (sous-préfecture)
Arrondissement Saint-Malo (chef-lieu)
Canton Saint-Malo Nord (chef-lieu)
Saint-Malo Sud (chef-lieu)
Code Insee abr. 35288
Code postal 35400
Maire
Mandat en cours
René Couanau
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo
Site internet http://www.ville-saint-malo.fr/
Démographie
Population 49 661 hab. (2006)
Densité 1 358 hab./km²
Aire urbaine 81 962 hab.
Gentilé Malouin, Malouine
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 53″ Nord
       2° 00′ 27″ Ouest
/ 48.6480555556, -2.0075
Altitudes mini. 0 m — maxi. 51 m
Superficie 36,58 km²

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Voir la carte administrative

Saint-Malo est une commune de France métropolitaine, située en Bretagne, dans le département d'Ille-et-Vilaine.

Station balnéaire connue pour sa ville close et son rapport à la mer, la ville est l'une des plus visitées de Bretagne et attire près de 200 000 touristes en été[1]. Fruit d'une riche histoire maritime, elle demeure un port important (plaisance, pêche, commerce et voyageurs) et un centre économique.

Sommaire

Géographie

Saint-Malo est un port de mer situé sur la Manche, à l'embouchure de l'estuaire de la Rance. Ce bras de mer qui se transforme en rivière est délimité par l'usine marémotrice du barrage de la Rance côté mer et par la ville de Dinan côté terre (à 18 km à vol d'oiseau de là).

L'accès au port de Saint-Malo est protégé par de nombreux récifs et brisants immergés à marée haute, par des tombolos sous-marins (visibles aux marées basses de vives eaux), par des îles ou îlots dont beaucoup furent fortifiés aux XVIIe et XVIIIe siècles (Cézembre, Fort Harbour, le fort de la Conchée, le Grand Bé et le Petit Bé, l'Islet du Fort National).

Saint-Malo fut une île puis devint une presqu'île et fut entourée de remparts construits et reconstruits du XIIe au XIXe siècles, auxquels les architectes Vauban et Siméon de Garangeau adjoignirent les fortifications insulaires. Une spécificité des remparts de Saint-Malo est qu'ils sont posés sur le rocher qui supporte la ville et ne tiennent que par le poids des pierres empilées.

Saint-Malo gouverne le Clos-Poulet (nom issu dit-on de "Pou-Alet", du latin Pagus Aleti, "le pays d'Alet", mais il est plus probable que le nom soit issu de Plou/Ploua-Alet: "paroisse d'Alet" en breton) qui est délimité par la Rance, la Manche et la dépression de Châteauneuf. La ville fait face à Dinard. Cancale conclut à l'est la côte du Clos-Poulet, composant une partie de la Côte d'Émeraude.

Aujourd'hui, la commune inclut aussi les anciennes communes de Saint-Servan et de Paramé avec lesquelles elle a fusionné en 1967[2].

Les marées à Saint-Malo

Plage de l'Éventail vue des remparts, recouverte par une marée de coefficient 106

Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d'une énorme baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.

La chaussée du Sillon par une marée de coefficient 106

Au maximum, le marnage (amplitude entre marée basse et marée haute) peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique. C'est pour cette raison que le barrage de l'usine marémotrice fut construit précisément sur l'estuaire de la Rance en amont de Saint-Malo (l'autre option étant la baie du Mont Saint-Michel) au début des années 1960.

Climat

La baie de Saint-Malo dispose d'un climat tempéré très océanique. Les températures sont réchauffées par le Gulf Stream et l'amplitude des températures entre hivers et été est très faible (de 5,4⁰C en février à 17,3⁰C en juillet) avec une moyenne à 11,3°C[3].

Températures moyennes de la baie de Saint-Malo entre 1981 et 1990[3]
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Températures (⁰C) 6,2 5,4 7,8 9,0 12,3 14,8
Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Températures (⁰C) 17,3 17,2 15,6 12,6 8,7 7,0

Flore et faune

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Malo est à la cinquième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, sa voisine Saint-Coulomb étant en tête, soit 618 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 81 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 60 taxons protégés et 30 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [4].

Histoire

Carte de Saint-Malo probablement du XVIIIe siècle.
Article détaillé : Histoire de Saint-Malo.

L'histoire de Saint-Malo remonte à l'antiquité, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Ambibarii: "Ambibares"", appelés Abrincatuii: "Abrincates" par Ptolémée, peuple de l'Avranchin, fraction des Unelles du Cotentin[5], dont le domaine s'étendait jusqu'à la cité d'Aleth (actuel Saint-Servan). Sous l'influence des Romains, la ville de Corseul, dans les terres, se développe aux dépens de la cité d'Aleth. Aleth reste un port important et à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Aleth, l'île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l'armée romaine (le 16 janvier 423), Aleth subit de nombreuses attaques venues du Nord. C'est ensuite que saint Maclow, venant de l'actuel Pays de Galles, s'installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541[6].

Aleth continue de se développer jusqu'à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d'Aleth est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l'arrivée de l'évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d'Aleth. Désormais, la position stratégique du port est l'objet de conflits entre la Bretagne et le royaume de France. En 1490, la ville en profite pour proclamer son indépendance et devient une cité-état pendant quatre ans. Après un bref passage aux mains du roi de France au début du XVe siècle, Saint-Malo est définitivement annexée de la Bretagne à la France en 1493[7].

Fort de Saint-Malo

C'est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes que Saint-Malo prend son envol économique et s'enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. D'autres s'illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées Malouinières[8].

L'essor de Saint-Malo trébuche à la Révolution française qui ne l'épargne pas. Saint-Malo continue cependant de développer la pêche, en particulier la Grande Pêche vers Terre-Neuve. À la fin du XIXe et au XXe siècle, Saint-Malo développe son tourisme, notamment grâce à ses plages. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Malo est particulièrement touchée. Les Alliés, mal renseignés sur les effectifs restreints de la garnison locale, bombardent massivement le centre historique de la ville en 1944. La ville est dévastée à 80% par des bombes incendiaires. Presque entièrement reconstruite à l'identique après la guerre, Saint-Malo est aujourd'hui un important centre touristique estival, également port de commerce, de pêche et de plaisance[9].

Démographie

La population de Saint-Malo est comptée pour intra-muros seulement jusqu'en 1967 et pour l'ensemble de la commune après la fusion avec Saint-Servan et Paramé.

Évolution démographique
(Source : Cassini[10] et INSEE[11])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 730 9 147 9 934 9 949 9 981 9 744 10 053 10 076 9 997
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 809 10 886 10 693 12 316 10 295 11 212 10 500 11 896 11 476
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 486 10 647 12 371 12 390 13 137 12 864 13 836 11 311 14 339
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
17 137 42 297 (1) 45 030 46 347 48 057 50 675 49 661 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

(1) Fusion des trois villes : Saint-Malo, Saint-Servan (14 963 habitants en 1962) et Paramé (8 811 habitants en 1962).

Administration

Article détaillé : Administration de Saint-Malo.

L'administration municipale de Saint-Malo est dirigée depuis 1989 par René Couanau qui exerce la fonction de maire.

La stagnation du nombre de ses habitants après la guerre a amené Saint-Malo à fusionner en 1967 avec deux communes limitrophes, Paramé et Saint-Servan-sur-Mer, malgré la vieille rivalité entre Saint-Servan et Saint-Malo. Le nom de Saint-Malo a été appliqué à l'ensemble des trois localités ainsi unies.

La ville est le chef-lieu de deux cantons :

  • Le canton de Saint-Malo-Nord formé d'une partie de Saint-Malo (29 137 habitants) ;
  • Le canton de Saint-Malo-Sud (autrefois canton de Saint-Servan-sur-Mer) formé d'une partie de Saint-Malo et des communes de La Gouesnière et Saint-Jouan-des-Guérets (25 090 habitants).

Saint-Malo forme désormais une communauté d'agglomérations regroupant 17 communes et fait aussi partie du pays de Saint-Malo, regroupant 71 communes : Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo.

Saint-Malo est jumelée avec Ile Maurice Port-Louis, capitale de l'Ile Maurice, en 1999[12].

Vie à Saint-Malo

Économie

Saint-Malo est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Pays de Saint-Malo. Elle gère le port de commerce, de pêche et de plaisance de Saint Malo ainsi que le port de pêche de Cancale, la cale du Bec de la Vallée et l’aéroport de Dinard Pleurtuit Saint-Malo. Elle gère aussi l'espace Duguay-Trouin qui permet d'organiser des salons.

Entreprises

L'exportation est assez développée par les industriels dans le pays de Saint-Malo[13].

Les cinq plus grosses entreprises de la ville sont :

  • Le groupe Roullier, c'est la 1re entreprise privée française en agrofourniture. Elle emploie 6300 salariés au total et son chiffre d'affaires est de 2 000 M€ en 2008.
  • La Timac produit essentiellement des engrais et des amendements. L'entreprise regroupe 660 salariés et son chiffre d'affaires annuel est de 166 M€.
  • Sanden est un constructeur de compresseurs de climatisation à destination du secteur automobile. Au total 760 salariés y travaillent et l'entreprise fait un chiffre d'affaires annuel de 129,3 M€.
  • SILVERWOOD-PINAULT BRETAGNE est le 1er centre national d’importation et de transformation de bois résineux. 180 salariés travaillent dans l'entreprise qui fait un chiffre d'affaires annuel de 85 M€.
  • La Laiterie de Saint-Malo, c'est 2 tablettes de chocolat sur 3 qui y sont fabriquées à partir du lait traité dans ses locaux [13]. C'est aussi 150 salariés et un chiffre d'affaires annuel de 60 M€.

Centres Commerciaux et Marchés

Sur Saint Malo, il existe 3 centres commerciaux :

  • Le Centre Commercial La Madeleine (Carrefour, Darty, Cultura et 47 autres commerces)
  • Le Centre Commercial La Découverte (Intermarché, Gifi, Noz, Fabio Lucchi et les 20 autres commerces)
  • Le Centre Commercial Le Grand Mât (Leclerc, Espace Culturel et les 10 autres commerces)
  • Le Centre Commercial Le Cezembre (Mim, Esprit, Billabong, C&A, SFR et autres commerces)

Les Marchés ont lieux tous les jours de la semaine de 8h à 13h [14].

  • Lundi dans le quartier de Rocabey
  • Mardi dans le quartier d'Intra-Muros ainsi que de Saint-Servan
  • Mercredi dans le quartier de Paramé
  • Jeudi dans le quartier de Rocabey
  • Vendredi dans le quartier d'Intra-Muros ainsi que de Saint-Servan
  • Samedi dans le quartier de Rocabey et de Paramé
  • Dimanche dans le quartier de la Gare (Place de l'Hermine)

Le port

Article détaillé : Port de Saint-Malo.
Caboteur quittant le bassin Duguay-Trouin
Terminal du Naye avec un ferry de Condor Ferries

Saint-Malo est un port de commerce actif, deuxième port de commerce de Bretagne[13]. Il est composé de quatre bassins, le bassin Vauban, le bassin Duguay-Trouin, le bassin Jacques-Cartier ainsi que le bassin Bouvet[15]. Les engrais et le bois forment une part importante des exportations[16] du port de Saint-Malo, mais de nombreux autres produits y transitent. Le port de Saint-Malo est un des premiers ports français d'importation de granit[16]. Les produits agro-alimentaires sont également très exportés en raison de l'importance de la production alimentaire et agricole en Bretagne.

Le trafic est de plus en plus important et ceci grâce aux liaisons avec la Grande-Bretagne et l'Irlande mais aussi avec les îles anglo-normandes[16].

Chaque année, c'est plus d'un million de passagers qui transitent par le port de Saint-Malo à destination ou même en provenance de Grande-Bretagne, d'Irlande, de Jersey ou de Guernesey. L'avant-port de Saint-Malo est doté de deux terminaux ferries récents et performants, Le terminal Ferry du Naye puis le terminal de La Bourse. Le nombre de passagers à travers la Manche s'est nettement développé depuis quelques années grâce en particulier aux liaisons régulières avec l'Angleterre : Portsmouth et Poole. Le port de Saint-Malo réalise un trafic important avec les îles de Jersey et Guernesey, autant en passagers qu'en marchandises. C'est l'activité touristique de ces îles qui est très développée et donc qui procure un flux continu. Le port de Saint-Malo, grâce à deux rampes RO/RO bien adaptées, est le principal site français d'acheminement de produits, de groupage et de conteneurisation vers Jersey et Guernesey[17].

Cependant l'accès au port est aussi rendu difficile par l'amplitude des marées.


Santé

La ville regroupe plus d'une soixantaine de médecins généralistes, plus d'une centaine de médecins spécialisés, une trentaine de pharmacies. Elle possède deux hôpitaux dont l'un est un centre hospitalier, une clinique[18], alliée de dix maisons de retraite (publiques et privées confondues) et de quatre laboratoires d'analyses médicales[19].

Cultes

Le vitrail de l'abside de la cathédrale Saint-Vincent

Le culte catholique est principalement représenté par la cathédrale Saint-Vincent, monument historique de style roman et gothique. Elle a été l'ancien siège de l'évêché de Saint-Malo jusqu'en 1801.

  • Autres lieux de culte catholique : la chapelle Sainte-Anne, l'église de Saint-Ideuc, la chapelle Saint-Louis, Saint-Jean-l'Évangéliste, la cathédrale Saint-Vincent, l'église de Paramé, l'église Sainte-Croix, l'église Notre-Dame-des-Grèves, et l'église Saint-François-Xavier ;
  • Lieux de culte protestant : l'église réformée de la Côte d'Émeraude.

La commune possède plusieurs cimetières : le cimetière de la Vigne au chapitre, le cimetière de Lorette, celui de Paramé, le cimetière du Rosais.

Enseignement

Article détaillé : Enseignement à Saint-Malo.

L'enseignement à Saint-Malo est représentatif de l'activité économique régionale, mettant notamment l'accent sur les métiers en relation avec la mer, le tourisme et l'agriculture.

Ainsi, on peut citer dans le domaine maritime l'école de la Marine marchande, un lycée professionnel maritime proposant des formations de marine marchande et d'aquaculture ainsi que le lycée Les Rimains nouvellement installé à côté de la nouvelle gare ferroviaire, préparant aux concours de la marine marchande.

Le tourisme est lui représenté par un lycée hôtelier dans la ville voisine de Dinard, mais aussi par le lycée La Providence à Saint-Malo (intra-muros) qui propose de nombreuses formations dans le domaine de la vente, du commerce ainsi que du service et de l'accueil. On trouve aussi une École nationale de police.

Parmi les enseignements moins liés à l'activité régionale :

  • Une formation d'infirmiers avec l'IFSI (Institut de formation en soins infirmiers), qui se situe juste à côté du centre hospitalier Broussais.
  • Un IUT spécialisé dans le domaine de la télécommunication, du génie industriel et en gestion des entreprises et des administrations.
  • Le lycée Maupertuis, spécialisé dans le développement des énergies et du matériel technologique.

L'enseignement secondaire général est réparti dans trois lycées : deux publics, le lycée Jacques-Cartier et le lycée Maupertuis, ainsi que l'établissement privé catholique La Providence (autrement appelé « l'Institution »).

Transports

Bus

Article détaillé : Réseau de bus de Saint-Malo.

La ville de Saint-Malo et son agglomération sont desservies par un réseau de transport en commun. La mairie a signé un contrat avec la société Kéolis pour une durée de six ans, jusqu'en 2012. 137 000 personnes ont accès au réseau de transport en commun qui est composé de 16 lignes de bus ou cars.[20]

Une navette gratuite est mise en place entre le parking Paul Féval situé à l'entrée de la ville et l'Intra Muros. Dans quelques années, la mairie prévoit de remplacer cette navette par un Transport en Commun en Site Propre (TCSP)[réf. nécessaire].

Train

Article détaillé : Gare de Saint-Malo.

Dotée d'une nouvelle gare depuis juin 2005, St Malo est reliée à Rennes (Environ 20 trains par jour, temps de parcours : 45mn à 1h) et à Paris (3 à 4 A/R par jour, temps de parcours : 2h45 à 3h20). En saison s'ajoutent des liaisons avec Granville (2 A/R par jour, 1h15) et Lille Europe (le week-end seulement).

De nombreux Malouins partent chaque matin travailler à Rennes et rentrent le soir, bénéficiant des deux gares de la capitale régionale ; outre celle de Rennes, la gare de Pontchaillou dessert le CHU, des établissements scolaires et le campus universitaire de Villejean.
De nombreux lycéens de Dol et de Combourg utilisent le train pour se rendre aux lycées de Saint-Malo qui offrent un large choix de cours dans les métiers du tourisme et dans l'enseignement général et technologique.
A l'inverse, les Rennais viennent parfois l'été ou les dimanches profiter de la mer à Saint-Malo.

Aéroport

Terminal de l'aéroport de Dinard, Pleurtuit et Saint-Malo

La ville voisine de Pleurtuit possède un aéroport sur son territoire, qui dessert Dinard et Saint-Malo.

La Chambre du commerce et de l'industrie du Pays de Saint-Malo gère cet aéroport. En 2007, environ 180 000 passagers[21] ont été transportés par les deux compagnies Ryanair et Aurigny Air Service. L'aéroport propose des liaisons avec Londres Stansted, Nottingham, Bristol, Birmingham et Guernesey.

Urbanisme et projets

Saint-Malo est en plein renouvellement urbain. Les projets fleurissent sur toute la commune et dans tous les quartiers. Chaque chantier va contribuer à modifier la physionomie globale de la ville. Le point, chantier par chantier :

  • Le quartier de la Gare : le projet le plus important. Après l'inauguration de la nouvelle gare accueillant TER et TGV, du parvis et de la nouvelle gare routière en 2005, le projet continue. Pas moins de 355 logements seront construits, avec une identité commune : lignes architecturales modernes, même hauteur de faîtage, mêmes matériaux de construction, etc. Mais le projet inclut aussi un hôtel trois étoiles de 60 chambres, une supérette, une médiathèque, un cinéma (3 salles), des bureaux, et des commerces dont l'offre devrait compléter celle déjà apportée dans le quartier, etc. [22]
  • Le parking Saint-Vincent : le projet consiste à construire un parking souterrain aux pieds des remparts de Saint-Malo intra muros, afin d'y augmenter l'offre de parking. Sur quatre niveaux, il comportera 480 places. En surface, l'esplanade libérée accueillera une petite gare routière pour les bus et les cars et, peut-être même, un TCSP [23] dans quelques années. Le creusement du parking a commencé au début du mois de septembre 2008, et les quatre niveaux devraient être totalement terminés fin 2009 et l'esplanade en février 2010.
  • La Maison de la Famille : le projet est lancé depuis début 2008 et bientôt terminé, dans le quartier de Rocabey. Ce sera un lieu de ressources pour les parents et les enfants. Il accueillera notamment une structure petite enfance de 40 places, un point info/familles, l'accueil du pôle petite enfance et enfance du CCAS, un espace « Forum » permettant la création de groupes de parole et l’organisation de conférences – débats autour de thèmes relatifs à l’éducation et à la parentalité, la ludothèque quitterait le Centre Allende à la Découverte pour prendre une nouvelle dimension au sein de cette nouvelle structure, les associations locales de soutien à la famille disposeront d’espaces pour effectuer leurs permanences (Loisirs Pluriel, l’UDAF, Handicap soutien...) et un service « S.O.S. Mamans » pour répondre aux urgences ou aux demandes à caractère exceptionnel : garde d’enfant(s) malade(s) ou aide à des parents momentanément empêchés.[22]
  • Le musée d'Histoire maritime : ce musée sera un espace historique de 4000 à 6 000 m² au cœur de la ville, sur le site des anciens silos à grains au fond du port Duguay-Trouin. Sa mission sera de mettre en valeur l’histoire maritime de Saint-Malo et des communes environnantes. Il comprendra des salles de conférences et d’expositions temporaires, accessibles à tous, ainsi que certaines collections du musée d’histoire, un espace scénographié pour les collections de la Natière, des espaces thématiques tels La grande pêche à Terre-Neuve, etc. L'ouverture est espéré à l'horizon 2010. [24]
  • Le multiplexe : construction d' un cinéma de 7 salles à proximité de l'IUT malouin, dans le quartier de la Croix Désilles. Les travaux pourraient commencer courant 2009.[22]
  • Le Pôle Mère-Enfant, au centre hospitalier Broussais : la construction de ce pôle est déjà bien avancé. Il regroupera, au début 2011, le secteur obstétrique, la chirurgie gynécologique, la pédiatrie et la néonatalogie. [25]

Symboles, renommée et tourisme de la ville

La ville est entourée de remparts bien conservés
Le château de Saint-Malo qui abrite aujourd'hui la mairie.

Monuments et lieux touristiques

À Saint-Malo

Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de Saint-Malo. Ils ceignent entièrement la ville. Ils longent le château de Saint-Malo, qui héberge aujourd'hui la mairie.

Ce château a été construit par les ducs de Bretagne puis amélioré par Siméon Garangeau, disciple de Vauban. Son donjon abrite le musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

Au centre de la ville close, la cathédrale Saint-Vincent de Saint-Malo, dédiée à saint Vincent de Saragosse, repérable à son clocher dominant les toits.

Sur le tour des remparts et dans la ville, on trouve disséminées les statues de Jacques Cartier, Duguay-Trouin, Surcouf, Chateaubriand ou de Mahé de la Bourdonnais. Toujours à l'intérieur des remparts, les visiteurs intéressés par l'histoire de Saint-Malo trouveront l'hôtel d'Asfeld, dernier hôtel d'armateur (les Magon) préservé des destructions de la seconde guerre mondiale.

Comme autres points d'attraction permanents aux abords des remparts, le Fort National, au nord de la ville close, est accessible à marée basse, tout comme le fort du Petit Bé, et la tombe de Chateaubriand sur l'île du Grand Bé.

À Saint-Servan

Article détaillé : Saint-Servan.

Également sur la commune de Saint-Malo

Distinctions

Saint Malo est [27] :

  • Ville quatre fleurs Ville fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svg en 1987.
  • Prix national de l’arbre en 1992.
  • Prix national de mise en valeur du patrimoine historique en 1995 ainsi que de nombreux prix régionaux.
  • Grand prix national en 1999.
  • Grand prix national en 2002.
  • Grand prix national en 2005 (pour la 3e fois consécutive).

Événements, sports et culture

Événements

Les événements les plus connus prenant pour cadre la ville de Saint-Malo sont des courses nautiques : le départ de La Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans, tandis que la Transat Québec-Saint-Malo en équipage qui a également lieu tous les quatre ans. Saint-Malo accueille également des évènements nautiques occasionnels comme un départ de la Course des Grands Voiliers (anciennement la Cutty Sark) en 2006 ou d'envergure plus modestes comme le Raid des Corsaires dans la baie de Saint-Malo. Dans le domaine, on notera également un salon du nautisme d'occasion, Saint-Malo à la Hune.

Dans le domaine musical, Saint-Malo présente chaque année le festival de La Route du Rock (été et hiver), en association avec la proche commune de Saint-Père.

Parmi les évènements culturels importants figurent le Quai des Bulles, festival de la bande dessinée et de l'image projetée, qui a lieu à l'automne, ainsi que le festival littéraire des Étonnants voyageurs, au printemps. D'autres évènements animent aussi la ville, tel le Festival européen du théâtre lycéen francophone.

Enfin, le festival Folklores du monde (en été), auparavant réservé à la culture bretonne, s'est aujourd'hui élargi en accueillant chaque année de nombreux groupes venus des cinq continents. La ville est, lors de cet évènement, représentée par les Corsaires malouins (groupe de chant de marins), l'association folklorique Quik Alet et le groupe Quic-en-Groigne, ensemble traditionnel breton, composé d'un bagad en catégorie Maout et d'un cercle celtique, champion de Bretagne 2004, 2005 et 2006 de la fédération de danse bretonne War'l leur.

Salles de spectacles

La plus grande salle de concerts est l'Omnibus. C'est une structure originale composée d'une salle de spectacle de 920 places qui présente toute l'année de nombreux concerts (rock, électro, reggae, musique bretonne, jazz...) ainsi que de salles de répétitions et d'enregistrements.

Deux théâtres sont présents dans la ville de Saint-Malo. L'un se situe à Saint-Malo et l'autre à Saint-Servan. Chacun accueille des spectacles pour adultes ou enfants chaque mois avec des programmations variées et orientées vers tous les publics.

Il existe en 2009 un seul complexe de cinéma, Le Vauban, à Rocabey près du quartier de la gare. Cependant, deux autres devraient voir le jour [28]. L'un au cœur de la future médiathèque (3 salles), et l'autre du côté de l'IUT (7 salles).

Sport et structures sportives

Article détaillé : Sport à Saint-Malo.

Le sport à Saint-Malo est diversifié avec une tendance importante pour les sports nautiques. Étape du Tour de France 2008, événements nautiques et médiatiques, grands rassemblements, compétitions nationales et internationales... Derrière ces manifestations qui portent haut et loin l'image de Saint-Malo, le sport vibre aussi au quotidien. Environ 20 000 pratiquants, que se soit du stade à la petite salle de sport, du foot au badminton, le sport malouin s'exprime.

Médias locaux

Presse :

  • Le Pays Malouin : c'est un hebdomadaire que l'on trouve seulement dans le pays de Saint-Malo. On le trouve facilement dans les bars-tabacs ou bien les maisons de la presse, les supermarchés et boulangeries. Il relate les faits qui se sont produits sur la ville de Saint-Malo essentiellement mais aussi dans les localités voisines.
  • Saint-Malo magazine : c'est un bimestriel produit et distribué par la mairie de Saint-Malo. Tous les deux mois, la totalité des habitants de Saint-Malo ont accès à ce magazine qui permet de se mettre au courant de tous les projets en cours ou bien de toutes les nouvelles importantes qui se passent sur la commune. En général, ce genre de magazine touche tous les publics (les enfants, les jeunes, les adultes, ceux qui travaillent, les chomeurs, les patrons d'entreprises, les syndicats, les personnes âgées, les handicapés...)[29].

Média télévisuel et sonores :

  • Saint Malo TV, sur le site de la ville de Saint-Malo. Un journal télévisé qui paraît chaque deuxième mercredi du mois, en complément du Saint-Malo Magazine[30].

Personnages célèbres

La statue de Robert Surcouf à Saint-Malo, réalisée par le sculpteur Alfred Caravaniez fin XIXe siècle

Noms et Devises

  • Saint-Malo se dit Saent-Malo en gallo et Sant-Maloù en breton.
  • La ville de Saint-Malo doit son nom à Mac Low, qui débarqua au VIe siècle à Cézembre
  • au Moyen Âge : « Cave canem » (« Prends garde au chien », en latin), en référence aux Chiens du guet, des dogues lâchés la nuit dans la ville et sur la grève.
  • « Semper Fidelis » (« Toujours Fidèle(s) ») ; symbolisée sur ses armoiries par la présence de l'Hermine, (que l'on retrouve également sur le drapeau breton sous sa forme stylisée, ), elle parle de la fidélité réciproque de la ville en soi et ses habitants.
  • devise locale culte : « Ni Français, ni Breton, Malouin suis, Malouin je reste. » (origine floue, peut-être en référence à la « république » malouine de 1590 à 1594).

Saint-Malo a pour code :

Héraldique

Blason de Saint-Malo

Blason de la ville de Saint-Malo, redessiné en 1949 par Robert Louis:

De gueules à la herse d'or, sommée d'une hermine au naturel, lampassée de sable, colletée et bouclée aussi d'or, cravatée d'une écharpe d'hermine voletant sur son dos.

L' hermine, symbole des remparts, marche sur la herse, symbole de la ville. Au XVIIe siècle, le blason de Saint-Malo a pour principal motif un dogue (« De gueules à un dogue d'argent »), faisant référence aux fameux « chiens du guet », qu'on lâchait le soir sur la grève, pour préserver la ville des pillages de navires, et ce jusqu'en 1777.

  • Le drapeau bleu à croix blanche était celui de la marine marchande française. On y a ajouté un quartier rouge avec l' hermine marchant vers la gauche pour personnaliser les navires de Saint-Malo.

Pour approfondir

Quelques photos de Saint Malo :

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Bibliographie

  • S. et J. Beaulieu, Saint-Malo et l'histoire, éditions Marc-Aurèle, 1993, 119 p.
  • Ouvrage collectif sous la direction d'André Lespagnol, Histoire de Saint-Malo et du pays malouin, édition Privat Toulouse, 1984. (ISBN 2 708982303)
  • Gilles Foucqueron, Saint-Malo 2000 ans d'histoire, 1999. (ISBN 2 95003042 4)
  • François Tuloup, Histoire générale de Saint-Malo, éditions Klincksieck Paris, 1970.
  • François Tuloup, Histoire religieuse de Saint-Malo, éditions Klincksieck Paris, 1975. (ISBN 2 25201693 0)
  • André Lespagnol, Ces Messieurs de Saint-Malo : une élite négociante au temps de Louis XIV, éditions des Presses universitaires de Rennes, 1997. (ISBN 2 86847229 X)
  • Eugène Herpin, Histoire de la ville de Saint-Malo - Depuis son origine jusqu'à la Révolution, réédition La Découvrance Eds, 1927. (ISBN 2 842652002)
  • Eugène Herpin, Saint-Malo sous la Révolution - 1789-1800, réédition La Découvrance Eds, 1931.
  • Eugène Herpin, Souvenirs d'un bourgeois de Saint-Malo, réédition La Découvrance Eds, 2001. (ISBN 2 842651693)
  • Roger Vercel, Saint-Malo et l'âme malouine, éditions Albin Michel, 1948.
  • Ernest Le Barzic, À Saint-Malo les Magon !, éditions La Découvrance Eds, 2002. (ISBN 2 84265202 9)
  • Etienne Dupont, Le vieux Saint-Malo, éditions La Découvrance Eds, 2004. (ISBN 2 910452867)
  • Philippe Petout Hôtels et maisons de Saint-Malo XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles Picard (1985) (ISBN 2708401335)
  • François Tuloup De Viris Illustribus Urbis Macloviensis Les Nouvelles de Bretagne. Rennes (1966).

Notes, sources et références

  1. Chiffres Office du tourisme
  2. « Ni français ni breton, malouin suis » sur le site de lL'Express, propos de Gilles Foucqueron
  3. a  et b Températures moyennes relevées à Dinard entre 1981 et 1990, depuis WorldClimate.com, avec les données du GHCN1
  4. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  5. P. 45 Histoire Illustrée de La France , du: Vicomte de Caix & Albert Lacroix, tome 2 La Gaule Romaine, Paris, éditions Littéraires et Artistiques 1900
  6. S. et J. Beaulieu, Saint Malo et l'histoire, p 3 à 9.
  7. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 10 à 32.
  8. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 32 à 73.
  9. S. et J. Beaulieu, op. cit., p 73 à 108.
  10. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  11. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  12. Jumelage avec Port-Louis
  13. a , b  et c http://www.ville-saint-malo.fr/entreprendre/environnement-economique.html
  14. http://www.ville-saint-malo.fr/vivre/Marches.html
  15. Principales caractéristiques du Port de Saint-Malo, sur le site de la CCI de Saint-Malo
  16. a , b  et c Principales filières du port de Saint-Malo en 2004, sur le site de la CCI de Saint-Malo
  17. http://www.saint-malo.cci.fr/fr/prestations/ports/ferries/
  18. Clinique
  19. Historique des hôpitaux de Saint-Malo, sur le site du centre hospitalier
  20. Site internet du réseau de bus de Saint-Malo
  21. Chiffres sur le port et l'aéroport sur le site de Saint-Malo agglomération
  22. a , b  et c http://www.ville-saint-malo.fr/vivre/grands-projets.html#I000ba796
  23. http://www.malouins.com/plusm/accueil.htm
  24. http://www.ville-saint-malo.fr/vivre/grands-projets.html#I000ba796
  25. http://www.ouest-france.fr/2000/09/29/saint-malo/Hopital-nouveau-directeur-et-projets-13938953.html
  26. http://www.aquarium-st-malo.com/
  27. http://www.ville-saint-malo.fr/vivre/espaces-verts.html
  28. Détail des grands projets de la ville de Saint-Malo, sur le site de la mairie
  29. Media à Saint-Malo, sur le site de la mairie de Saint-Malo
  30. site internet de Saint-Malo TV

Liens externes

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