Andre Boisclair

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André Boisclair, avec Louis Bernard en arrière-plan, lors d'un débat de la course à la chefferie de 2005.
André Boisclair, avec Louis Bernard en arrière-plan, lors d'un débat de la course à la chefferie de 2005.

Naissance 14 avril 1966 (43 ans)
Montréal
Profession(s) Homme politique québécois et ex-chef du Parti québécois.

André Boisclair (né le 14 avril 1966 à Montréal), est un homme politique québécois, ancien chef du Parti québécois (novembre 2005 à mai 2007) et ancien chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec (octobre 2006 à mars 2007). Il a occupé plusieurs postes de ministres dans les gouvernement de Lucien Bouchard et de Bernard Landry. Le 8 mai 2007, il annonce sa démission comme chef du Parti québécois. Puis, le 15 octobre 2007, il fait connaître son intention de quitter son poste de député. Le 15 novembre 2007, deux ans jour pour jour après avoir été élu à la tête du PQ, cette décision prend effet. À partir de cette date André Boisclair cesse toute activité politique pour se consacrer à l'enseignement et au conseil dans le domaine de la communication.

Sommaire

Parcours professionnel

Député à l'Assemblée nationale du Québec

André Boisclair est élu pour la première fois député de la circonscription électorale provinciale de Gouin le 25 septembre 1989. Âgé de 23 ans, il devient à ce moment le plus jeune parlementaire élu à l'Assemblée nationale de l'histoire du Québec[1]. Il est réélu dans la même circonscription lors de l'élection de 1994. Seize mois plus tard, il fait son entrée au Conseil des ministres à titre de ministre des Relations avec les citoyens et de l'Immigration . À ce titre, il fit d'ailleurs d'importantes coupures dans les programmes de francisation des immigrants, notamment par l'abolition des Comités de Françisation des Immigrants.[réf. nécessaire]

Aux élections de 1998, André Boisclair est à nouveau reconduit dans ses fonctions de député de Gouin. Il occupe le poste de ministre de la Solidarité sociale de 1998 à 2001. En 2002, il est nommé ministre de l'Environnement et des Affaires municipales, fonction qu'il occupe jusqu'aux élections du 14 avril 2003, remportées cette fois par le Parti libéral du Québec. Malgré la défaite de son parti, André Boisclair est encore une fois réélu dans Gouin.

Comme ministre de l'Environnement, André Boisclair a mis en place un moratoire sur la production porcine. Au cours du deuxième débat officiel de la course à la chefferie de 2005, son collègue Richard Legendre lui reprocha son attitude vis-à-vis des agriculteurs, qu'il juge responsable d'une importante perte d'appuis.[réf. nécessaire]

André Boisclair et Louise Beaudoin

Études à Boston

Il démissionne toutefois de son poste de député le 17 août 2004, afin de poursuivre des études en administration publique à la John F. Kennedy School of Government, située sur le campus de Harvard, à Boston. C'est l'occasion pour lui de commenter la politique sur son blogue, un outil de communication encore peu utilisé par les politiciens québécois à ce moment.

En octobre 2005, Lysiane Gagnon, chroniqueuse du journal La Presse, remet en cause la valeur de son diplôme obtenu aux États-Unis, soulignant que l'on ne peut pas avoir de maîtrise sans avoir au moins un baccalauréat[2]. Sommée de se rétracter suite à une mise en demeure émise à son endroit, elle s'exécute deux jours plus tard[3].

Chef du Parti québécois

Le 17 juin 2005, André Boisclair annonce sa candidature à la course à la chefferie du Parti québécois. Largement en tête dans les sondages depuis le début de sa campagne, il est finalement élu chef du Parti québécois le 15 novembre 2005, au premier tour de scrutin. Il l'emporte avec 53,68 % des suffrages (56 503 voix), devant Pauline Marois, sa plus proche rivale, qui obtient 30,6 % des voix.

Puis, la population et les journalistes se plaignent, au cours des mois, de ses absences et de son manque de visibilité[réf. nécessaire]. Il répond à ces critiques en affirmant qu'il se déplace beaucoup et qu'il privilégie le travail de terrain afin de reconstruire les organisations péquistes locales.

Le 14 août 2006, André Boisclair fait son retour à l'Assemblée nationale du Québec, suite à sa victoire lors d'une élection partielle dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles (Est de Montréal). Il succède alors à la députée Nicole Léger. Il est assermenté une semaine plus tard, accédant au titre de chef de l'opposition officielle de l'Assemblée nationale du Québec, remplaçant ainsi Louise Harel, qui en avait assuré l'intérim depuis la démission de Bernard Landry, le 6 juin 2005.

Lors d'un Conseil national du Parti québécois en octobre 2006, il refuse de se soumettre à une résolution sur l'environnement votée par une majorité des délégués présents. Alors que ses militants préconisent la nationalisation de l'énergie éolienne, lui juge cette idée trop « audacieuse ».

André Boisclair lors de son assemblée d'investiture dans la circonscription de Pointe-aux-Tremble en 2006. Nicole Léger à ses côtés.

Cette décision est critiquée par plusieurs membres du parti, mais saluée par des chroniqueurs de La Presse et du journal Le Devoir. À Matane, le 19 décembre 2006, André Boisclair confirme sa décision de ne pas nationaliser l'énergie éolienne, se disant d'accord pour qu'Hydro-Québec procède par appels d'offres avec le secteur privé, mais exigeant que le gouvernement encadre de façon claire le développement de la production éolienne.

Vers la fin de l'année, André Boisclair accepte de jouer dans un sketch des Justiciers masqués, diffusé dans la nuit du nouvel an (2007). Ce sketch parodiait le controversé film Le Secret de Brokeback Mountain, portant sur l'homosexualité de deux hommes mariés. Sa participation à ce sketch humoristique souleva un tollé. La journaliste Denise Bombardier prétendit d'ailleurs que le sketch n'était pas drôle du tout et dénigrait les homosexuels. Aussi, elle demanda à André Boisclair de démissionner, sous prétexte qu'il n'était pas à la hauteur de sa fonction.

En janvier 2007, André Boisclair affirme que son gouvernement ne ferait pas de « copinage » envers les syndicats, accusant au passage ses prédécesseurs de favoritisme envers ces groupes.

Le mois suivant, suite à un sondage dévastateur, Bernard Landry critique violemment le leadership de son successeur, le jugeant responsable de la déconfiture de son parti (passé de 50% à 30% en un an et demi; l'option souverainiste ayant également chuté) et l'invitant à plus d'humilité et de modestie. Quant à Yves Michaud, il va même jusqu'à réclamer sa démission.

La campagne électorale de 2007

Le 4 mars 2007, André Boisclair se montre émotif dans un discours sur l'homosexualité et le sexisme[4]. Il reçoit les soutiens de Henri Massé[5], président d'une centrale syndicale, de Gilles Duceppe[6], chef du Bloc québécois, et de Jacques Parizeau[7], ancien premier ministre du Québec et chef du Parti québécois. Lors de l'affaire Philpot, au cours de laquelle un de ses candidats, Robin Philpot, se fait accuser de nier le génocide rwandais[8], il se dit embarrassé, puis défend son candidat[9].

Les libéraux accusent André Boisclair d'incohérence dans le dossier du prolongement de l'autoroute 30[10]. Pendant la campagne, des péquistes désabusés prennent publiquement leurs distances face à leur parti[réf. nécessaire]. Aussi, André Boisclair se trouve obligé de dialoguer avec les anciens sympathisants de son parti[11]. Selon les analystes, c'est lui qui a le plus à gagner au cours du débat des chefs[12], qui s'avère finalement un match nul[13], bien que lui-même[14],[15] ou Mario Dumont soient perçus comme les plus performants[16].

Le 16 mars, André Boisclair annonce que le Parti québécois pourrait tenir un référendum même en cas de gouvernement minoritaire, et qu'il serait prêt à en faire plusieurs de suite jusqu'à la victoire du OUI[17]. Jacques Parizeau et Bernard Landry affirmeront par contre que ce geste serait impossible. Pour la première fois, un sondage lui donne une légère avance, le 17 mars[18]. Le 18, alors qu'il courtise les socialistes, Dumont affirme en revanche qu'il est le prisonnier du groupuscule SPQ Libre[19].

Le jour du scrutin, le 26 mars, le Parti québécois fait élire 36 députés, ce qui est son pire résultat électoral depuis 1989, lorsque Jacques Parizeau avait été défait par Robert Bourassa. De plus, en nombre absolu de votes, ce résultat est inférieur à celui du parti en 1970, à l'époque de René Lévesque [réf. nécessaire]. Le parti a néanmoins réussi à conserver certaines circonscriptions qui lui sont traditionnellement favorables (notamment au Saguenay-Lac-Saint-Jean, en Gaspésie, en Abitibi et dans l'est de Montréal).

Cependant, selon une enquête de léger marketing les tiers partis ont puisés directement dans les votes du Parti québécois et, sans ces deux partis, le parti québécois aurait eu 48 sièges contre 44 pour les libéraux et 33 pour les adéquistes. Le parti québécois aurait donc eu un gouvernement minoritaire plutôt que la deuxième opposition...

Malgré la contestation ouverte de sa direction, André Boisclair affirme vouloir rester à la tête du Parti québécois. Il devient alors chef du deuxième groupe d'opposition, l'Action démocratique du Québec formant la nouvelle opposition officielle.

Après le 26 mars 2007

Suite à la défaite électorale du Parti québécois, le 26 mars 2007, des rumeurs circulent quant au remplacement d'André Boisclair à la tête du parti. Au même moment, Boisclair affirme que la souveraineté est devenue irréalisable et que le Parti québécois doit se défaire de la promesse de tenir un référendum le plus tôt possible dans un premier mandat, approche qu'il avait pourtant défendue haut et fort tout au long de la campagne.

Certains croient qu'il doit être remplacé par le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe. Dans une entrevue qu'il accorde au début de mai 2007, André Boisclair dénonce ce qui, pour lui, sont des manœuvres visant à le déloger[20]. Il mentionne alors le nom de Gilles Duceppe, qu'il dit en faveur de l'« affirmation nationale », courant dont il se méfie[21]. Le 8 mai 2007, ayant perdu l'appui de la majorité des députés de son caucus, André Boisclair annonce finalement sa démission comme chef du Parti québécois[22],[23]. Il précise néanmoins qu'il conservera son poste de député de Pointe-aux-Trembles. Suite à cette démission, l'ex-candidat péquiste Réjean Thomas déclare qu'André Boisclair a été chassé par les « dinosaures » du Parti québécois[24]. Il fait alors référence à Yves Michaud, Denis Lazure et Bernard Landry.

Après la démission d'André Boisclair, la course à la direction du Parti québécois commence, mais seule Pauline Marois y participe officiellement, puisque Gilles Duceppe, pourtant vu comme son éventuel successeur, se retire, après une journée. Le 26 juin 2007, Marois succède à Boisclair.

Le 15 octobre 2007, André Boisclair annonce qu'il quitte la vie politique[25]. De fait, il confirme qu'il laissera, le 15 novembre 2007, son siège de député de Pointe-aux-Trembles. Pour son parti, cette date est symbolique, car elle soulignera le 31e anniversaire de l'élection du premier gouvernement péquiste. Pour Boisclair, elle souligne plutôt le deuxième anniversaire de son élection à la direction du PQ.

Le 27 août 2008, il est nommé dans le conseil d'administration de la Régie des installations olympiques.

Idéologie politique

André Boisclair peut être considéré comme un homme politique social-démocrate, préconisant un équilibre entre la gauche et la droite, soit un style de gouvernement qui apporte les avantages du socialisme et de la démocratie, qui intervient humainement dans les champs essentiels, tout en apportant des conditions de base à tous (et sans compromettre la liberté des citoyens). S'opposant aux thèses du SPQ libre, Boisclair voit dans la sociale-démocratie de Tony Blair un modèle à suivre. De plus, il a déclaré vouloir « soulager le capital » et faire du Québec « l'endroit au monde où le capital est le mieux accueilli possible ».

André Boisclair a refusé d'écarter tout recours à la médecine à deux vitesses. Aussi, la nomination de Daniel Audet (de l'Institut économique de Montréal) à titre de conseiller est un signe de sa volonté de recentrage[réf. nécessaire].

Quant au statut du Québec et des Québécois, André Boisclair est un partisan du nationalisme civique. Il souhaite donc que le combat indépendantiste soit coupé de toute référence historique, ethnique ou linguistique, comme en témoignent sa modération dans le dossier des accommodements raisonnables (notamment en ce qui a trait au droit de faire du sport en portant le hijab, et à la présence du crucifix à l'Assemblée Nationale).

André Boisclair est également opposé aux thèses des souverainistes "purs et durs" et au principe d'une élection sur la souveraineté, principe selon lequel la prise du pouvoir par le Parti québécois servirait uniquement de transition vers le statut de pays par le biais d'une série de "gestes de souveraineté" brisant la légalité constitutionnelle canadienne. Plutôt, le programme électoral d'André Boisclair se limitait à une simple gestion provinciale, en plus de la promesse d'un référendum le plus rapidement possible. Les indépendantistes les plus identitaires virent en lui le représentant d'une élite montante dangereuse[réf. nécessaire].

André Boisclair s'oppose à toute modification à la Charte de la langue française.

Vie privée

André Boisclair s'affiche ouvertement comme homosexuel depuis les années 2000. Toutefois, il s'identifie peu à la communauté gaie. Aussi, il dit ne pas militer activement pour cette cause, ce que plusieurs reconnaissent [réf. nécessaire].

En 2005, pendant la course à la chefferie du Parti québécois, une controverse vient assombrir sa campagne. En effet, l'Affaire Boisclair éclate vers la fin de septembre, après qu'il eut avoué avoir consommé de la cocaïne à quelques reprises alors qu'il était ministre. Quelques jours après cette déclaration, André Boisclair annonce malgré tout qu'il ne se désistera pas de la course, et presse les médias et la population de tourner la page sur cette affaire. Il n'a par contre jamais répondu sur la manière dont il s'était procuré la substance illicite.[réf. nécessaire]

Citations

  • « Nous aurons bientôt le grand plaisir de revoir les Québécois, garder nos rêves bien en vie, je pense que nous sommes des millions à encore avoir ces rêves et bientôt, nous nous reverrons » (suite à la défaite aux élections générales québécoises du 26 mars 2007).
  • « Les fédéralistes s'avouent incapables de réformer la Constitution. Entre la résignation tranquille et la liberté, cette brave nation choisira la liberté » (prononcée lors du point de presse où il annonce sa démission comme chef du Parti québécois, le 8 mai 2007 [4]).
  • « Soutenir l’enseignement des diverses religions en fonction des convictions religieuses, cela nous conduirait à un capharnaüm total. Cela ne va pas dans l’intérêt des Québécois, en tout respect de Mgr Ouellet ».
  • « Le Parti québécois ne taxera jamais la matière grise ! » (Prononcée durant la campagne électorale précédant l'élection québécoise du 26 mars 2007).

Notes

  1. Simon-Pierre Diamond lui ravira ce titre lors de l'élection de 2007 en étant élu député de Marguerite-d'Youville à l'âge de 22 ans.
  2. Lysiane Gagnon, « De la fausse représentation », dans La Presse, Montréal, 6 octobre 2005, p. A23 .
  3. Lysiane Gagnon, « La porte entrouverte », dans La Presse, Montréal, 8 octobre 2005, p. A28 .
  4. Tommy Chouinard, « André Boisclair au bord des larmes », dans La Presse, Montréal, 5 mars 2007 [texte intégral] .
  5. Robert Dutrisac et Antoine Robitaille, « FTQ: oui au PQ, non à un référendum précipité », dans Le Devoir, Montréal, 5 mars 2007 [texte intégral (page consultée le 8 mars 2007)] .
  6. Presse canadienne, « Duceppe met en garde les étudiants contre Charest et Dumont », dans Le Devoir, Montréal, 7 mars 2007 [texte intégral] .
  7. Boisclair a l'étoffe d'un premier ministre, assure Parizeau
  8. André Noël, « Un candidat du PQ nie le génocide rwandais », dans La Presse, Montréal, 8 mars 2007 [texte intégral (page consultée le 8 mars 2007)] .
  9. André Boisclair prend la défense de son candidat
  10. canada.com | Article
  11. Boisclair exhorte les souverainistes passés à l'ADQ à rentrer au bercail
  12. (en) Relax, Andre, it's your last chance
  13. (en) Some fireworks in Quebec election debate but nobody lands deadly blow
  14. Québec-Politique
  15. Commentaire d'André Pratte sur Cyberpresse
  16. Dumont remporte le débat
  17. [1]
  18. [2]
  19. [3]
  20. Isabelle Rodrigue, « Boisclair choque les bloquistes », Presse Canadienne, 7 mai 2007[lire en ligne]
  21. (en) Rhéal Séguin, « Boisclair assails Duceppe as crisis deepens », The Globe and Mail, 7 mai 2007[lire en ligne]
  22. Presse Canadienne (via Cyberpresse), « André Boisclair démissionne », consulté le 8 mai 2007
  23. André Boisclair démissionne - LCN - National
  24. Émilie Côté, « Réjean Thomas accuse les « dinosaures » du PQ », dans La Presse, 9 mai 2007[lire en ligne]
  25. Denis Lessard, «André Boisclair se retire», dans La Presse, 15 octobre 2007 [lire en ligne]

Voir aussi

Articles connexes

Liens et documents externes

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Précédé par André Boisclair Suivi par
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Drapeau du Québec Chef de l'Opposition officielle du Québec Drapeau du Québec
2006-2007
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Jacques Brassard
Leader parlementaire du gouvernement
2002-2003
Jacques P. Dupuis
Louise Harel
Ministre des Affaires municipales et de la Métropole
Gouvernement du Québec
2002-2003
Jean-Marc Fournier
(pour la portion Affaires municipales)
Paul Bégin
Ministre de l'Environnement
Gouvernement du Québec
2001-2003
Thomas Mulcair
Nicole Léger
Parti québécois
Député de Pointe-aux-Trembles
Parti québécois
Assemblée nationale du Québec
2006-2007
Nicole Léger
Parti québécois
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Parti québécois
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Parti québécois
Assemblée nationale du Québec
1989-2004
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