Robert Lakota

Robert Lakota
Mandats
Président du Conseil général de l'Essonne
17 mars 1976 – 24 mars 1982
Conseiller général du canton de Vigneux-sur-Seine
14 mars 1976 – 17 février 1984
Biographie
Date de naissance	13 janvier 1925
Lieu de naissance	Paris
Date de décès	17 février 1984 (à 59 ans)
Lieu de décès	Hendaye
Nationalité	Française
Parti politique	PCF
Profession	Ouvrier métallurgiste
modifier

Robert Lakota, né à Paris le 13 janvier 1925 et mort le 17 février 1984 à Hendaye, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il était conseiller général du canton de Vigneux-sur-Seine et président du Conseil général de l'Essonne.

Biographie

Origines et vie familiale

Né à Paris le 13 janvier 1925 dans une « famille ouvrière », son père était ouvrier tourneur, c’est en Normandie, où se situaient ses racines familiales, que Robert Lakota a passé sa scolarité^[1].

Études et formation

Au collège technique de Dives-sur-Mer il acquit le certificat d'aptitude professionnelle, puis le brevet industriel d’ajusteur dans la métallurgie^[1]. Aucune source biographique ne mentionne une activité dans la Résistance en France. Il rejoignit la Confédération générale du travail (CGT) en 1944, et adhéra au Parti communiste français en 1946. C’est au sein de ces deux structures qu’il acquit une formation politique.

Carrière professionnelle

Il entra comme ajusteur aux usines Citroën à Paris en 1945^[1] où il prit sa carte syndicale. De 1946 à 1950, il travaille à l'usine Cégédur de Dives-sur-Mer^[1]. En 1946 et 1947, il est responsable fédéral du Calvados de l'Union des jeunesses républicaines de France^[1]. En 1947, il est secrétaire régional Basse-Normandie du syndicat de la Métallurgie et sera à la Commission exécitive nationale de la Fédération des travailleurs de la métallurgie CGT jusqu'en 1950^[1].

Carrière politique

C’est son activité au sein du PCF qui l’amena à des responsabilités importantes. Dès 1951, alors âgé de vingt-six ans, il est promu secrétaire général de la fédération Calvados du parti communiste français, poste qu’il occupa jusqu’en 1966^[1].

Il accéda au Comité central du PCF en 1961, dont il resta membre jusqu’en 1979^[1]. Entre-temps il est amené à quitter le Calvados pour prendre en 1967 la direction de la fédération de l’Essonne du Parti communiste^[1]. Parachuté dans ce département il s’y implante localement, dirigeant un hebdomadaire d’information départementale, La Marseillaise de l’Essonne, et impulse une activité qui permet au PCF d’obtenir du suffrage universel l’élection en 1973^{[Note 1]} de trois députés communistes sur les quatre élus de l’Essonne (Roger Combrisson à Corbeil-Essonnes, Pierre Juquin à Massy-Longjumeau, Robert Vizet à Palaiseau-Dourdan). Investi dans ses fonctions d’élu départemental, Robert Lakota était membre de la direction de l’Association nationale des élus communistes et républicains. Robert Lakota était conseiller régional d’Île-de France en 1979^[1].

Synthèse des fonctions politiques

Mandats locaux

Robert Lakota n’avait aucun mandat électif local quand il fut élu au conseil général en 1976.

Conseiller général du canton de Vigneux-sur-Seine

Lors des élections cantonales de mars 1976, il fut élu conseiller général de l’Essonne, dans le canton nouvellement créé de Vigneux-sur-Seine. Il fut réélu, pour un mandat de six ans, lors du renouvellement de mars 1979.

Président du conseil général de l’Essonne

Le 17 mars 1976, il fut élu à la présidence du conseil général de l'Essonne par vingt-et-une voix, contre treize voix et une abstention^{[2],[Note 2]}. Avec les présidences de Georges Valbon en Seine-Saint-Denis et de Michel Germa dans le Val-de-Marne, le Parti communiste dirigeait trois des huit départements de la région Île-de-France. Réélu à la présidence du conseil général de l’Essonne en 1979^{[3],[Note 3]}, Robert Lakota fut battu le 24 mars 1982 en obtenant seize voix, alors que Jean Simonin, élu RPR en recueilli dix-huit, tandis qu’un dissident gaulliste en obtint une^[4].

Notes

1. ↑ Comme en mars 1967
2. ↑ Le conseil général était alors composé politiquement de treize élus PCF, huit élus PS, pour la gauche et de treize élus divers droite, modérés, sans étiquette et de un UDR ). Les treize voix de droite se portèrent sur le nom de Pierre Ceccaldi-Pavard, maire (modéré) de la ville de Dourdan.
3. ↑ Suite aux élections cantonales de 1979, le conseil général de l’Essonne comprend vingt élus (douze PCF, huit PS) de gauche pour un nombre total de trente-cinq conseillers.

Pour approfondir

Articles connexes

• Politique de l'Essonne

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

• « Robert Lakota », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
• « Robert Lakota », sur Wikisource (bibliothèque universelle)
• « Robert Lakota », sur Wikiquote (recueil de citations)
• « Robert Lakota », sur Wikinews (actualités libres)

Bibliographie

Sources

• Le Monde, notice "Robert Lakota", mars 1976, parue à la suite de l’élection de Robert Lakota à la Présidence du Conseil général de l’Essonne.
• L'Humanité, 19 février 1984, message de Georges Marchais à Anne-Marie Lakota, épouse de Robert Lakota, et militante du PCF.

1. ↑ ^{a, b, c, d, e, f, g, h, i et j} Who's Who In France, édition 1979-1980, p. 894
2. ↑ Le Monde, 18 mars 1976.
3. ↑ Le Monde, 27 mars 1979.
4. ↑ Le Monde, 26 mars 1982. Les élus de la gauche sont seize : onze PCF, cinq PS (Cf. Le Monde, 23 mars 1982)

Précédé par	Robert Lakota	Suivi par
Pierre Prost	Président du Conseil général de l’Essonne 17 mars 1976 – 24 mars 1982	Jean Simonin
Création du poste	Conseiller général du canton de Vigneux-sur-Seine 14 mars 1976 – 17 février 1984	Michel Rémond