Châtenay-Malabry

Châtenay-Malabry
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48° 45′ 55″ N 2° 16′ 41″ E / 48.7652777778, 2.27805555556

Châtenay-Malabry
L'église Saint-Germain l'Auxerrois
L'église Saint-Germain l'Auxerrois
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Canton Châtenay-Malabry (chef-lieu)
Code commune 92019
Code postal 92290
Maire
Mandat en cours
Georges Siffredi
2008-2014
Intercommunalité communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre (siège)
Site web www.chatenay-malabry.fr
Démographie
Population 31 854 hab. (2008)
Densité 5 016 hab./km²
Gentilé Châtenaisiens
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 55″ Nord
       2° 16′ 41″ Est
/ 48.7652777778, 2.27805555556
Altitudes mini. 65 m — maxi. 172 m
Superficie 6,35 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Châtenay-Malabry est une commune française, située dans le département des Hauts-de-Seine et la région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud-ouest de Paris, et qui fait partie de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.

Sommaire

Géographie

Localisation

Vue de la commune de Châtenay-Malabry en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France

Châtenay-Malabry est une ville de la banlieue sud de Paris située dans le Hurepoix, à 11,3 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[1]. La commune est limitrophe du département de l’Essonne (bois de Verrières) et proche du département des Yvelines, limitée par les communes de Sceaux, Antony, Bièvres, le Plessis-Robinson et Verrières-le-Buisson.

Elle est traversée par la Coulée verte du sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Les entrées de ville principales sont les deux extrémités de l’avenue de la Division Leclerc, ainsi que les deux liaisons avec les villes du Plessis-Robinson et de Verrières-le-Buisson. Cela est dû au fait que cette avenue est une des plus importantes de Châtenay, mais aussi à l’espace dont disposent ces deux entrées.

Côté forêt de Verrières, c’est un grand rond-point qui est situé à l’intersection des villes (limite aussi du Plessis-Robinson). Il apparaît comme une clairière dans la forêt avant de plonger dans le paysage urbain de l’avenue. La limite est ici marquée du fait du changement de paysage, d’échelle de l’espace et de l’environnement.

Côté Antony, en revanche, la transition est actuellement moins franche car même si elle est à un grand carrefour, elle est dans la continuité de l’avenue et ne dispose pas en outre du changement de paysage ; mais un grand rondpoint est à l'étude[2].

Pour ce qui est des entrées Nord et Sud, elles sont pour le moins discrètes, s’inscrivant dans le tissu urbain.

Géologie et relief

L’altitude moyenne de la commune est de 80 m. Le point le plus haut est de 170 m (à l’ouest) et le point le plus bas est de 70 m (à l’est). Le dénivelé entre ces deux points est de 100 mètres. Le profil général de la commune est un plateau à l’ouest, suivi d’une déclivité accentuée dans son premier tiers pour se poursuivre en pente douce jusqu’à Sceaux. Une ligne de rupture en zigzag délimite la zone du plateau de celle des vallées.

La déclivité se partage en deux vallons, l’un se développant en partie sud, l’autre en partie nord.

Au creux de chacun de ces deux vallons, s’inscrit une ligne de plus forte pente, réceptacle de petits cours d’eau. Au nord, coule le ru d’Aulnay, au sud, le ru de Châtenay. Une crête entre les deux vallons nord et sud se dégage, qui a vu s’établir dans sa partie la plus à l’est le vieux centre de Châtenay.

Climat

Le climat de Châtenay-Malabry est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Châtenay-Malabry sont celles de l'aéroport d'Orly et de la Base militaire aérienne 107 de Villacoublay situées près de Châtenay-Malabry. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune de Châtenay-Malabry avec celui de quelques grandes villes françaises :

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40
Orly[3] (Châtenay-Malabry) 1 797 615 16 20 31
Paris 1 630 642 15 19 13
Nice 2 668 767 1 31 1
Strasbourg 1 633 610 30 29 65
Brest 1 492 1 109 9 11 74

Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

Relevés météorologiques de la station d'Orly 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3,0 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16,0 11,9 6,8 4,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24,0 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Humidité relative (%) 86 80 76 72 72 71 70 71 77 83 86 86 78
Source : Infoclimat [4]


Relevés météorologiques de la station d'Orly 1961-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Nombre de jours avec gel 12,4 10,3 7,0 1,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 5,4 11,6 48,6
Source : Infoclimat [4]


Relevé météorologique des records climatiques de la station d’Orly
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Record de froid (°C)
(année du record)
-16,8
(1985)
-15,0
(1956)
-9,4
(2005)
-4,3
(1921)
-1,3
(1957)
3,2
(1975)
6,7
(1922)
5,6
(1923)
1,7
(1952)
-3,9
(1955)
-9,6
(1921)
-13,3
(1964)
Record de chaleur (°C)
(année du record)
16,5
(2003)
20,0
(1990)
24,5
(1955)
29,4
(1949)
35,0
(1922)
37,0
(1947)
39,2
(1947)
40,0
(2003)
33,0
(1949)
31,3
(1921)
20,1
(1993)
17,3
(1989)
Source : JournalduNet [3]


Voies de communication et transports

Voies routières

L'avenue Sully-Prudhomme - A droite : le parc de Sceaux, à gauche l'école Centrale

La commune est traversée d’est en ouest par la RD986, ancienne RN 186 (avenue de la Division Leclerc), et du nord au sud par la D128 (rues V. Fayo et J. Longuet), la D67 (rue S. Prudhomme), la D63 (rue R. Salengro) et la D75 (en bordure du territoire communal avec le Plessis-Robinson).

Une déviation à la RD986 a été aménagée en bordure de la limite communale avec la commune de Verrières-le-buisson. Cette séquence est aujourd'hui intégrée dans l'autoroute A86. L’accès pour la direction de Créteil est réalisé sur le territoire de la commune. Le second accès est à 5 km (Plessis-Robinson pour la direction Versailles). La réalisation d'un échangeur complet est prévue au plan local d'urbanisme[5].

Pistes cyclables

La commune est traversée par la Coulée verte, située sur la tranchée couverte de la ligne à grande vitesse. Une piste cyclable qui la parcoure de bout-en bout, permet de relier la Gare Montparnasse et Massy.

Une piste cyclable longe aussi la départementale 986 et une autre l'avenue Sully-Prudhomme.

Transports en commun

Châtenay-Malabry n'est pas directement reliée au réseau RER par l'intermédiaire du RER B mais la station Robinson qui se trouve à l'intérieur de la commune de Sceaux et terminus de la branche B2, est à proximité immédiate.

12 lignes de bus relient Châtenay-Malabry à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Une ligne de tramway entre Antony et Clamart, qui traverserait ainsi Châtenay-Malabry est en projet[5].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Occupation des sols en 2003
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 52,26 % 332,10
Espace urbain non construit 18,91 % 120,19
Espace rural 28,82 % 183,15
Source : Iaurif[6]

L’Insee découpe la commune en quatorze îlots regroupés pour l'information statistique soit Malabry, Robinson, Aulnay, Houssières, Division Leclerc, Butte rouge 1, Butte rouge 2, Butte rouge 3, Petit Châtenay, Voltaire, Croix blanche, Seignelay, Faulotte, Colbert[7].

Logement

La ville fait figure de référence en terme d'habitat avec sa cité-jardin de la Butte rouge. Ce concept du début du XXe siècle a été remis au goût du jour par les urbanistes du Grand Paris, gagner des espaces verts sur le bitume est une des priorités de la métropole.

Projets d'aménagements

  • Lancé dès 1996, le réaménagement du centre-ville est l’un des projets les plus importants de la municipalité. Après avoir mené toutes les études nécessaires et suivi les étapes obligatoires de la procédure administrative, l’aménagement du centre-ville a démarré. Châtenay-Malabry se dote ainsi d’un véritable centre-ville moderne et attractif, commerçant et résidentiel, tout en conservant « l’esprit village » qui caractérise son centre ancien.
  • Le tramway « Croix du Sud » : La section entre Villacoublay, Vélizy et Chatillon (Tramway T?) ainsi que la section entre la Croix-de-Berny et Clamart permettront notamment de renforcer et d’accompagner le développement économique qui s’amorce le long de la RD 186 (avenue de la Division Leclerc) à Châtenay-Malabry.
  • L’échangeur A86/D63 Châtenay-Malabry – Verrières-le-Buisson : le projet vise à compléter l’infrastructure existante par la création d’un demi-échangeur en direction de Versailles afin de renforcer l’accessibilité de la zone de haute technologie « Faculté de pharmacie – Technopôle » et de réduire le trafic de transit sur les deux communes.

Toponymie

Le nom Châtenay vient sûrement[8] du latin castellanum qui signifie petit château et camp romain, ce qui en fait remonter l'origine au Ier ou au IIe siècle. On a d'ailleurs retrouvé des objets gallo-romains, mais aussi préhistoriques et gaulois. La mention du nom de Châtenay n’apparaît pour la première fois qu’en 829, dans le polyptyque de l’abbé de Sainte-Geneviève, Irminon, dans lequel il mentionne Castanetum cum ecclesia, Châtenay avec son église.

On évoquait jadis une origine liée au mot châtaignier. Mais l'on sait aujourd'hui que la culture du châtaignier est relativement récente dans cette région.

Malabry, déformation du mot maladrerie ou de mal-abri (lieu de chasse battu par les vents), est à mettre en relation sans doute avec les nombreuses pentes et côtes du territoire de cette commune ou encore avec le nom d’un chanoine propriétaire de terres au début du XVe siècle.

La ville s'appelait Châtenay les Bagneux avant qu'en 1920, un décret associe les deux noms de Châtenay et de Malabry.

Histoire

Châtenay-Malabry en 1751

Le territoire communal est issu des délimitations établies à l’issue de la Révolution française sur la base du territoire rattaché à la seigneurie de Sceaux.

Le site comprend trois pôles principaux :

  • le vieux centre du bourg de Châtenay (IXe siècle)
  • le hameau d’Aulnay (XVIIe siècle)
  • le plateau de Malabry (identifié dès le XVIIe siècle comme lieu-dit, mais pas urbanisé avant la fin du XIXe siècle)

La découverte de « fonds de cabanes » au début du XXe siècle atteste l’implantation d’hommes à Châtenay-Malabry, aux lieux-dits Les Porchères et La Cerisaie, dès la période néolithique (5000-2000 av. J.-C.). Quelques fragments de poteries gauloises et de nombreux vestiges gallo-romains confirment la continuité d’une présence humaine sur ce site, recherché pour son ensoleillement, sa verdure et sa proximité de Lutèce.

Néanmoins, la mention du nom de Châtenay n’apparaît pour la première fois qu’en 829, dans le polyptyque de l’abbé de Sainte-Geneviève, Irminon, dans lequel il mentionne Castanetum cum ecclesia, Châtenay avec son église.

Erigée en paroisse au siècle suivant, Châtenay, dont les terres appartiennent alors au chapitre de Notre-Dame de Paris, couvre un territoire considérable, englobant notamment toutes les terres des villes actuelles de Sceaux et du Plessis-Robinson.

En 1266, les habitants de Châtenay s’affranchissent, grâce à la politique équitable de Louis IX, au prix de 1400 livres payées au chapitre, afin d’abolir les pratiques du servage, en les remplaçant par une contribution financière.

Au XIIe siècle, la ville du Plessis devient indépendante et au XIIIe siècle, la ville de Sceaux le devient aussi. La paroisse de Châtenay s’étend toujours sur une grande superficie, comprenant notamment Châtenay, les hameaux d’Aulnay, du Petit-Châtenay et de Malabry, auxquels s’ajoutent encore quelques parcelles de territoire. Des familles nobles ou bourgeoises vinrent ensuite s’y installer (XVIIIe et XIXe siècles). À noter que Voltaire y séjourna en exil à partir de 1719 (il est, par ailleurs, probable qu'il y soit né), de retour dans la maison paternelle (château de la Roseraie) et que Chateaubriand y vécut de 1807 à 1816, dans sa propriété de la Vallée-aux-Loups, située dans le Val d'Aulnay.

Au XXe siècle, la vocation agricole de la commune s’estompe peu à peu et les grands propriétaires locaux deviennent pépiniéristes et arboriculteurs. De même, avec la proximité de Paris, Châtenay adopte petit à petit un caractère plus résidentiel.

En 1920, un décret associe les deux noms de Châtenay et de Malabry. Châtenay les Bagneux devint donc Châtenay-Malabry.

En 1936, l’installation d’une cité jardins, La Butte Rouge, en bordure de l’ancien village, bouleverse la démographie de la commune, qui passe alors de 4 000 habitants à cette date à plus de 32 000 aujourd’hui.

Châtenay et sa commune voisine Antony ont procédé en 1936 à un échange important de terrains. Châtenay a cédé ses droits sur le parc de Sceaux au profit d'Antony qui a cédé une grande partie de son territoire au nord-ouest.

Au début des années 1970, la commune accueille l’École Centrale Paris et la Faculté de Pharmacie. Le visage de la ville se métamorphose ensuite par l’aménagement de la ZAC des Friches et des Houssières et de la Croix blanche ; de nombreux équipements sportifs, sociaux, administratifs et culturels sont créés ou modernisés pour rendre un meilleur service aux habitants.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Depuis 2007, Châtenay-Malabry fait partie des communes[9] qui utilisent les machines à voter.

Liste des maires

Quatre maires se sont succédé depuis 1965 :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
14 mars 1965 1976 André Mignon ... ...
1976 1992 Jean Vons PS ...
1992 18 juin 1995 Jean-François Merle PS ...
18 juin 1995 18 mars 2001 Georges Siffredi RPR Conseiller général
18 mars 2001 9 mars 2008 Georges Siffredi RPF Député de 2002 à 2005
9 mars 2008 en cours Georges Siffredi UMP Député de 2009 à 2010 - conseiller général depuis 2011

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

Au 1er janvier 2010, Châtenay-Malabry est jumelée avec :

Ces trois villes sont également jumelées entre elles depuis 1986[11].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Châtenay-Malabry comptait 31 854[12] habitants (soit une augmentation de 4,2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 240e rang au niveau national, alors qu'elle était au 237e en 1999, et le 20e au niveau départemental sur 36 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Châtenay-Malabry depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 31 946 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 568 573 559 526 652 545 496 525 566
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 686 754 942 825 982 1 112 1 194 1 339 1 561
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 706 1 888 2 019 2 367 2 966 3 682 3 893 9 179 14 269
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 24 756 27 484 30 497 28 580 29 197 30 556 31 873 31 854 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[13], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[14],[15]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 26,3 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 14 %) ;
  • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 22,6 %, 30 à 44 ans = 21,8 %, 45 à 59 ans = 18,2 %, plus de 60 ans = 19,2 %).
Pyramide des âges à Châtenay-Malabry en 2007 en pourcentage[16]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
4,5 
75 à 89 ans
7,7 
9,2 
60 à 74 ans
10,4 
17,8 
45 à 59 ans
18,2 
22,2 
30 à 44 ans
21,8 
26,3 
15 à 29 ans
22,6 
19,8 
0 à 14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[17]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
4,8 
75 à 89 ans
7,8 
10,2 
60 à 74 ans
11,0 
18,5 
45 à 59 ans
18,9 
24,7 
30 à 44 ans
23,3 
21,0 
15 à 29 ans
19,9 
20,6 
0 à 14 ans
18,1 

Enseignement

Châtenay-Malabry est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre sept écoles maternelles et sept écoles élémentaires communales :

  • les groupes scolaires Jean-Jaurès, Jules Verne, Pierre Brossolette, des Mouilleboeufs, Thomas Masaryk et Pierre Mendès-France accueillent chacun une école maternelle et une école élémentaire.
  • l'école maternelle Suzanne Buisson et l'école élémentaire Léonard de Vinci.

Le département gère trois collèges

  • le collège Thomas Masaryk
  • le collège Léonard De Vinci
  • le collège Pierre Brossolette

et la région Île-de-France deux lycées :

Châtenay-Malabry abrite également l'établissement privé Sophie Barat situé au 50 rue des grillons, du nom de Madeleine-Sophie Barat, la fondatrice de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, congrégation religieuse en charge de cet établissement scolaire.

Vie universitaire

L'école Centrale
La résidence des élèves de l'école Centrale

Châtenay-Malabry abrite :

Manifestations culturelles et festivités

  • chaque année, la Ville de Châtenay-Malabry organise un Village de Noël dans le parc du Souvenir Français : une trentaine de chalets accueille des artisans et une piste de luge et de ski est aménagée pour les plus jeunes. Une patinoire est aussi accessible pour les familles. Toutes les animations sont gratuites.
  • le 14 juillet, la Ville organise, chaque année, une grande fête sur la coulée verte : kermesse, bal musette, spectacle de clowns, tombola, dîner dansant et grand feu d'artifice
  • le 1er samedi de eptembre après la rentrée scolaire, la Ville organise le Forum des Associations.
  • Châtenay-Malabry est le titre d'une chanson de Vincent Delerm
  • Tendre banlieue est le titre d'une série de bandes dessinées réalisée par Tito dont les histoires se déroulent essentiellement à Châtenay-Malabry.
  • Le festival du Val d'Aulnay se tient tous les mois de juin dans les différents lieux de la Vallée-aux-Loups.
  • Chaque année a lieu en partenariat avec le cinéma "Le Rex" à Châtenay-Malabry le festival "Paysages de cinéaste".
  • Le VIVI festival a lieu chaque année au profit de l'association ASMAE pour l'un de ses microprojets au Burkina Faso!
  • Chaque année depuis 2008 a lieu en avril les Rencontres du livre Afrique - Caraïbes - Maghreb sous la direction de l'écrivain Caya Makhélé.
  • Depuis 3 ans, le Festival des arts du cirque, Solstice, présente des spectacles de haute qualité dans des endroits singuliers de la ville.

Santé

Sports

Médias

Chaque mois, le magazine d'informations municipales "Les Nouvelles de Châtenay-Malabry" est disponible. il est diffusé dans toutes les boîtes aux lettres de la ville Depuis octobre 2010, un Châtenaisien et une Fontenaisienne diffusent sur Internet le Journal de Robinson, journal local d'actualité du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry, de Sceaux et de Fontenay-aux-Roses[20].

Cultes

Les Châtenaisiens disposent de lieux de culte catholique, orthodoxe et protestant.

Culte catholique

Article détaillé : Paroisse des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Châtenay-Malabry fait partie du doyenné de la Pointe Sud, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[21].

Il y a quatre paroisses catholiques à Châtenay-Malabry[22],[23]. Les lieux de culte correspondant sont :

  • pour la paroisse Sainte Bathilde[24], dont le territoire s'étend aussi sur les villes de Fontenay-aux-Roses, Le Plessis-Robinson et Sceaux : l'église Sainte-Bathilde située à Robinson ;
  • pour la paroisse Paroisse Sainte Thérèse d'Avila[25] : l'église Sainte Thérèse d’Avila - Sainte Monique de la Butte Rouge, située dans le bas de la Cité-jardin de la Butte-Rouge ;
  • pour la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois[26] : l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, située dans le vieux centre du bourg de Châtenay ;
  • pour la paroisse Sainte-Magdeleine du Plessis-Robinson, dont le territoire s'étend sur Châtenay-Malabry : la chapelle du Sacré-Cœur de Malabry[27], située dans le quartier de Bellevue.

Culte orthodoxe

Deux lieux de culte chrétien de rite oriental :

  • l'Église orthodoxe de l'archevêché des églises orthodoxes russes d'Europe occidentale[28] abritant la communauté orthodoxe des Saints Pierre et Paul, fondée par le Père Michel Evdokimov.
  • l'Église Sainte Marie-St Marc de Paris, de l'Église copte orthodoxe[29] située au cœur de la Butte-Rouge.

Culte protestant

Trois temples protestants regroupent les communautés protestantes :

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 239 €, ce qui plaçait Châtenay-Malabry au 2 608e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[33].

Emploi

Entreprises et commerces

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Maison de Chateaubriand dans le domaine de la Vallée-aux-Loups

Les éléments historiques subsistant apparaissent comme relativement nombreux pour une commune de cette taille. Outre les traces allant du néolithique à l’époque mérovingienne, on peut retrouver des édifices historiques très marquants :

  • Dans la partie nord de la forêt de Verrières dépendant de Châtenay-Malabry, subsistent quelques traces de l'ancien château-fort de La Boursidière.
  • L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, l'une des églises les plus anciennes de France dont les fondations et une partie du clocher roman datent du Xe siècle.
  • le pavillon Colbert (toitures et façades inscrits monument historique[34] - XVIIIe siècle).
  • les bornes royales de Louis XV le long de l’avenue de la Division Leclerc (XVIIIe siècle).
  • le château de la Petite Roseraie (toitures, façades et parc inscrits monument historique[35] - XVIIe et XVIIIe siècles).
  • La Maison de Chateaubriand et l'Arboretum de la Vallée-aux-Loups (se visitent).
  • la bibliothèque (ancienne Mairie - XIXe siècle).
  • La cité-jardin de la Butte-Rouge (1931-1939 puis 1949-1965) : elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construite par l'Office HBM de la Seine alors dirigé par Henri Sellier. Elle est conçue par les architectes Joseph Bassompierre-Sewrin, Paul Sirvin, Paul de Rutte et le paysagiste André Riousse sur 74 hectares, en 7 tranches successives. Plus on avance dans le temps, plus les immeubles construits s'agrandissent tout en conservant certaines caractéristiques de la cité-jardin initiale. 1 573 logements sont construits à la fin des années 1930, 3 695 aujourd'hui. En dépit de sa qualité urbaine et architecturale, la Butte-Rouge n'est pas protégée au titre des monuments historiques.
  • Les Murs Blancs, propriété d'Emmanuel Mounier.
  • L'Île Verte, propriété de Jules Barbier et de sa famille, le peintre Jean Fautrier y séjourna de 1945 à 1964

Les grandes propriétés conventuelles ou nobiliaires, bien que disparues, ont façonné le tissu en réservant de grandes parcelles qui soit ont été partagées ou loties, soit constituent les domaines de grands parcs aménagés (le CREPS d'Ile de France, le parc de la Vallée-aux-Loups, les pépinières Croux, etc.).

L’ancienneté, la rareté et la qualité d’éléments végétaux nombreux apparaissent comme ayant une véritable valeur patrimoniale indissociable des éléments architecturaux ou urbains.

Patrimoine culturel

Personnalités liées à la commune

  • François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), a séjourné à Châtenay-Malabry. Il prétendait y être né.
  • Henri de Latouche (1785-1851), journaliste, poète et écrivain, inhumé au cimetière ancien de Châtenay-Malabry.
  • Jules Barbier (1825-1901), poète, dramaturge et librettiste, habitait Châtenay-Malabry.
  • Sully Prudhomme (1839-1907), poète français, premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature (1901), mort à Châtenay-Malabry.
  • Félix Fénéon (1861-1944), critique d'art, journaliste et directeur de revues, mort à Châtenay-Malabry.
  • Paul Léautaud (1872-1956), écrivain, habitant de Fontenay-aux-Roses, inhumé au cimetière ancien de Châtenay-Malabry.
  • Jacques Rigaut (1898-1929) - Poète français, mort à Châtenay-Malabry
  • Emmanuel Mounier (1905-1950), philosophe français, fondateur de la revue Esprit, mort à Châtenay-Malabry où il est inhumé.
  • André Martinet (1908-1999), linguiste, mort à Châtenay-Malabry.
  • Pierre George (1909-2006), géographe, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, mort à Châtenay-Malabry.
  • Pierre Bel (1912-2000), magistrat, ancien président de la 2e chambre civile de la Cour de cassation, directeur-fondateur du service de documentation et d'études de cette Cour, commandeur de la Légion d'Honneur, commandeur de l'Ordre national du Mérite, a longtemps vécu à Chatenay-Malabry.
  • Paul Ricœur (1913-2005), philosophe chrétien, mort à Châtenay-Malabry.
  • René-Louis Lafforgue (1928-1967), auteur, compositeur et chanteur, habitait Châtenay-Malabry en 1957.
  • Guy Hocquenghem (1946-1988, essayiste, romancier et militant homosexuel, habitait Châtenay-Malabry.
  • Marie-George Buffet (1949), femme politique, adjointe au maire de Châtenay-Malabry en 1977.
  • Georges Siffredi (1956), maire de Châtenay-Malabry depuis 1995.
  • Fabrice Mondejar (1969), illustrateur, auteur et éditeur né à Châtenay-Malabry.
  • Laurent Chambon (1972), sociologue et politologue, né à Châtenay-Malabry.
  • Fabrice Colin (1972), écrivain, né à Châtenay-Malabry.
  • Grégoire Colin (1975), acteur, né à Châtenay-Malabry.
  • Jérôme Rothen (1978), footballeur français, né à Châtenay-Malabry.
  • Habib Bamogo (1982), footballeur français, habite[Quand ?] Châtenay-Malabry.
  • Clémence Poésy (1982), actrice française, habite[Quand ?] Châtenay-Malabry
  • Arnaud Marchois (1983), joueur de rugby à XV français, né à Châtenay-Malabry.
  • Hatem Ben Arfa (1987), footballeur français, habite[Quand ?] Châtenay-Malabry.

Héraldique

Armes de Châtenay-Malabry

Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

Parti, au 1er, de gueules à la branche de châtaignier d'or garnie de ses fruits d'argent, au 2e, d'or à la couleuvre ondoyante d'azur en pal (rappelant les armes de Colbert).

Blason modèle fr Armes parlantes.svg Armes parlantes (Châtaignier / châtaignes ⇒ Châtenay).

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. Calcul de l'orthodromie entre Châtenay-Malabry et Paris. Consulté le 11 février 2009
  2. http://www.hauts-de-seine.net/cadre-de-vie/gestion-projets/deplacement-urbain/concertation-carrefour-europe
  3. a et b Données climatiques de la station d’Orly - Val-de-Marne (94310) sur www.journaldunet.com. Consulté le 2 septembre 2009
  4. a et b Orly, Val-de-Marne(94), 89 m - [1961-1990] sur www.infoclimat.fr. Consulté le 2 septembre 2009
  5. a et b http://www.chatenay-malabry.fr/pdf/PLU-diagnostic-mai-2010.pdf
  6. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
  7. Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Châtenay-Malabry sur le site de l'Insee. Consulté le 28 février 2011
  8. Antony par Y. Firini, éd. Maury
  9. Liste des communes équipées de machines de vote électronique dans le 92. Consulté le 22 novembre 2008
  10. a et b Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 11 janvier 2010
  11. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 11 janvier 2010
  12. Populations légales 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 4 janvier 2011
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 5 septembre 2010
  14. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur le site de l'Insee. Consulté le 5 septembre 2010
  15. Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur le site de l'Insee. Consulté le 5 septembre 2010
  16. Évolution et structure de la population à Châtenay-Malabry en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 5 septembre 2010
  17. Résultats du recensement de la population des Hauts-de-Seine en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 5 septembre 2010
  18. Faculté de Pharmacie sur le site de l'université Paris-Sud 11. Consulté le 11 février 2009
  19. le site du CREPS d'Île-de-France. Consulté le 11 février 2009
  20. Rédaction sur le site du journal de Robinson. Consulté le 4 juin 2011
  21. Carte des doyennés janvier 2010 sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
  22. Liste des paroisses des Hauts-de-Seine sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 18 septembre 2011
  23. Paroisses Catholiques sur Châtenay Malabry sur le site de la paroisse Saint Germain l'Auxerrois, 2 août 2008. Consulté le 10 février 2009
  24. Page d'accueil sur le site de la paroisse Sainte-Bathilde, 2 juin 2011. Consulté le 3 juin 2011
  25. Paroisse Sainte Thérèse d’Avila sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 10 février 2009
  26. Page d'accueil sur le site de la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois, 29 octobre 2008. Consulté le 3 juin 2011
  27. Chapelle du Sacré-Cœur de Malabry sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 10 février 2009
  28. Page d'accueil sur le site de la communauté orthodoxe des Saints Pierre et Paul, 5 octobre 2008. Consulté le 10 février 2009
  29. présentation de l'Église orthodoxe copte à Châtenay-Malabry sur le site du diocèse de Nanterre. Consulté le 17 janvier 2009
  30. Communauté protestante de Robinson sur Paroisse Saint Germain l'Auxerrois, 15 janvier 2009. Consulté le 10 février 2009,
  31. Communauté mennonite de Châtenay-Malabry sur le site de la paroisse Saint Germain l'Auxerrois, 2 décembre 2008. Consulté le 10 février 2009
  32. Page d'accueil sur le blog de l'Église Évangélique Luthérienne de Châtenay Malabry - Le Plessis Robinson. Consulté le 10 février 2009
  33. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
  34. Notice no PA00088089, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  35. Notice no PA00088086, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.

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