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Joakim Bonnier
Joakim Bonnier en 1968Années d'activité 1956-1971 Date de naissance 31 janvier 1930 Lieu de naissance Stockholm (Suède) Date de décès 11 juin 1972 (à 42 ans) Lieu de décès Le Mans (France) Nationalité Suédois Qualité Pilote automobile Nombre de courses 104 (F1) Podiums 1 (F1) Victoires 1 (F1) modifier Joakim Bonnier (surnommé affectueusement « Jo » ou « Jocke »), né le 31 janvier 1930 à Stockholm, Suède, et mort le 11 juin 1972 au Mans, France, est un pilote automobile suédois qui s'illustra dans les années 1960 tant en Formule 1 qu'en endurance.
Francophone, il vivait en Suisse, près de Fribourg. C'était aussi le siège de ses écuries, le Bonnier Racing Team et le Bonnier Switzerland Team.
Sommaire
Biographie
Jo Bonnier est né à Stockholm au sein de la riche famille Bonnier. Il parle six langues et ses parents espèrent qu'il deviendra médecin. Son père, Gert, est professeur de génétique à l'université de Stockholm et plusieurs membres de sa famille travaillent dans l'édition, domaine qu'il envisage de rejoindre pendant un temps. Il étudie les langues pendant un an à l'Université d'Oxford puis vient à Paris où il se prépare à travailler dans la publication.
Parallèlement, il commence à faire des courses à l'âge de 17 ans sur une vieille Harley-Davidson. Il retourne en Suède en 1951 et prend part à plusieurs rallyes et courses sur glace à bord d'une Simca puis d'une Alfa-Romeo, marque dont il est le représentant distributeur pour la Suède. Il prend part à cinq grands rallyes dont le Midnattssolsrallyt[1] entre 1953 et 1957. Il prend une quatrième place en 1954 (équipage : J. Bonnier/B. Boeson sur Alfa Romeo) et il semble même qu'il soit passé près de la victoire en 1957. Il participe à d'autres épreuves sur circuit comme le Daily Express à Silverstone, en 1958, sur une PV544. On le trouve aussi dans des courses de côte[2].
Il débute en Formule 1 au Grand Prix d'Italie 1956 avec l'équipe officielle Maserati. Il continuera à courir sur Maserati avec la Scuderia Centro Sud puis sur sa propre Maserati. Sa carrière manque de s'achever en septembre 1958, à Imola, lors d'un accident où il est projeté hors de son véhicule. Il souffre d'une concussion, de plusieurs côtes cassées et d'une vertèbre brisée, et sa voiture est réduite en miettes. Peu après, il entre dans l'écurie BRM avec laquelle il marque ses premiers points au Grand Prix du Maroc en 1958 avec une très belle quatrième place. Ses progrès se confirment l'année suivante avec sa pole position au Grand Prix des Pays-Bas, sur le circuit de Zandvoort, épreuve qu'il remporte après un coude à coude serré avec les Cooper de Moss, Brabham et Gregory[3]. Il termine le championnat 1959 à la huitième place. La saison 1960, toujours chez BRM, est plus morose, Bonnier ne finissant que deux fois dans les points à Monaco et aux USA. Début 1961 il signe chez Porsche, écurie pour laquelle il courait déjà en Sport et en Formule 2. À partir de 1963, après le retrait de Porsche en Formule 1, il court pour l'écurie Rob Walker, et termine sa carrière en monoplace sur les voitures de sa propre écurie mais son intérêt pour la Formule 1 diminue à partir de 1966 et il ne court plus qu'occasionnellement de 1969 à 1971.
En parallèle avec cette carrière de pilote de Formule 1, il participe à de nombreuses courses de voitures de sport. Il remporte la Targa Florio en 1960 et 1963 ainsi que les 12 Heures de Sebring en 1962. L'année 1964 est sa meilleure années en tant que pilote, il prend la seconde place des 24 Heures du Mans (en équipe avec Graham Hill) à bord d'une Ferrari P et gagne une course à Montlhéry ainsi que les 12 Heures de Reims, toujours avec Graham Hill. Sa dernière grande victoire a lieu en 1966 quand il remporte les 1 000 kilomètres du Nürburgring (avec Phil Hill). En 1968, il participe à la CanAm au volant d'une Mc Laren, finissant second lors du premier Grand Prix mais étant poursuivi par des problèmes mécaniques pendant tout le reste de la saison.
Au début des années 1970, il monte sa propre écurie et la fait participer au Championnat du monde des voitures de sport et remporte le Championnat d'Europe des voitures de sport en 1970. Il se tue lors des 24 Heures du Mans 1972 quand sa Lola T280 entre en collision avec une Ferrari Daytona conduite par le pilote amateur suisse Florian Vetsch. Son véhicule est catapulté dans les arbres et il est tué sur le coup.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Détails sur GrandPrixStats.com[4] Palmarès
Parallèlement, Jo Bonnier participe à des courses de Grand Tourisme et d'endurance.
- 1959 : Grand Prix des Pays Bas sur BRM P25
- 1960 : Targa Florio sur Porsche 718 RS 60 Spyder avec Hans Herrmann et Graham Hill
- 1962 : 12 Heures de Sebring sur Ferrari 250 TRI61 avec Lucien Bianchi
- 1963 : Targa Florio sur Porsche 718 W-RS avec Carlo Abate
- 1964 : 12 heures de Reims[5] sur Ferrari 275LM/P avec Graham Hill et les 1 000 kilomètres de Paris
- 1966 : 1 000 kilomètres du Nürburgring sur Chaparral 2D Chevrolet avec Phil Hill
- 1970 : Champion d'Europe 2 litres Ecurie Bonnier
- 1970 : Salzburgring (Autriche) Lola T 210 – Ford
- 1970 : Anderstorp (Suède) Lola T 210 – Ford
- 1970 : Hockenheim (Allemagne) Lola T 210 – Ford
- 1970 : Enna-Pergusa (Italie) Lola T 210 – Ford
- 1971: Jarama (Espagne) Lola T 212 – Ford
Galerie
Notes et références
- (se) Compte rendu Midnattssolsrallyt
- Carrefour-soir information - Reportage TSR de 1962 [vidéo]
- L'Année Automobile 1959-1960, éditions EDITA SA, 1959
- (en) All entries of Jo Bonnier - GrandPrixStats.com
- Souvenir de Graham hill - Mémoires des Stands, 22 août 2007
Annexes
Article connexe
Lien externe
Catégories :- Naissance à Stockholm
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