Barichello

Barichello

Rubens Barrichello

Rubens Barrichello, à Indianapolis en 2002

Rubens Gonçalves Barrichello (né le 23 mai 1972 à São Paulo, Brésil) est un pilote de course automobile brésilien. Il a fait ses débuts en Formule 1 en 1993. Depuis la retraite de Michael Schumacher, à la fin de la saison 2006, il est devenu - à seulement 34 ans - le plus expérimenté des pilotes en activité. Vainqueur de 11 Grands Prix à ce jour, il dispute la saison 2009 chez Brawn GP aux côtés de Jenson Button.

Sommaire

Biographie

Avant la Formule 1

Né à São Paulo, et originaire d'une famille qui possède un garage à proximité du célèbre circuit d'Interlagos, Rubens Barrichello se lance rapidement dans le sport automobile. Dès son plus jeune âge, il dispute ses premières compétitions de karting. Plus tard, il y décrochera cinq titres de champion.

À 18 ans, il part pour l'Europe effectuer ses débuts en sport automobile, dans le championnat de GM Lotus Euroseries, qu'il remporte. En 1991, il passe dans le championnat britannique de Formule 3, au sein de l'écurie de Dick Bennett (pour laquelle avait également roulé son mentor Ayrton Senna 8 ans auparavant) et décroche à nouveau le titre dès sa première année de participation en s'imposant notamment devant le Britannique David Coulthard.

Enfin, en 1992, il accède au championnat international de Formule 3000. Rattrapé par son inexpérience, et également handicapé par un matériel qui n'est pas toujours à la hauteur des meilleurs, il doit se contenter de la troisième place finale au championnat. Un résultat suffisamment probant pour obtenir, avec l'aide de puissants sponsors brésiliens, un volant en Formule 1 chez Jordan pour la saison 1993.

Débuts chez Jordan à 20 ans

Rubens Barrichello,pilote Jordan, en juillet 1995

Barrichello a fait ses débuts en Formule 1 le 14 mars 1993, sur le circuit de Kyalami, lors du Grand Prix d'Afrique du Sud. À seulement 20 ans, il devient l'un des plus jeunes pilotes de l'histoire du championnat du monde. Son premier Grand Prix se solde par un abandon suite à un problème de boite de vitesses, un souci qui donne le ton d'une saison marquée par le manque de fiabilité de sa monture, puisqu'il totalisera 9 abandons en 16 courses. Mais cela ne l'empêche pas de se montrer régulièrement à son avantage. En qualifications tout d'abord, où il domine copieusement des coéquipiers aussi expérimentés que Ivan Capelli ou encore Thierry Boutsen, mais également en course, comme au Grand Prix d'Europe, disputé sur la piste humide du circuit de Donington, où il est en 3e position avant d'être contraint à l'abandon à six tours de l'arrivée par un problème de pression d'essence. Même s'il doit attendre la fin de saison et une cinquième place au Japon pour inscrire ses seuls points de la saison, Barrichello apparaît pour beaucoup comme la révélation de la saison.

La saison 1994 démarre sur d'excellentes bases pour Rubens, qui grâce à une quatrième place au GP du Brésil, puis à une troisième place au GP du Pacifique, pointe à une étonnante troisième place du championnat des pilotes après seulement deux épreuves, et confirme qu'il est l'un des grands espoirs de la discipline. Sa progression est pourtant bien proche de s'interrompre brutalement lorsqu'au cours des premiers essais libres du Grand Prix de Saint-Marin, il perd soudainement le contrôle de sa monoplace à l'entrée d'une chicane rapide (on parlera d'une crevaison) avant de décoller, de s'écraser contre un mur de pneus puis de se retourner. Barrichello est transporté inconscient à l'hôpital du circuit, laissant craindre le pire sur son état de santé, jusqu'à ce que Ayrton Senna, venu à son chevet, n'apporte des nouvelles rassurantes de son jeune protégé. Souffrant de blessures légères, Barrichello est forfait pour le reste du week-end, mais de retour dans le paddock dès le lendemain. C'est donc en spectateur qu'il assiste le samedi à l'accident mortel de Roland Ratzenberger, puis le dimanche à celui de son ami et mentor Ayrton Senna.
Très touché par les événements du GP de Saint-Marin, Barrichello n'en accomplit pas moins une saison remarquable, malgré à nouveau une fiabilité parfois aléatoire de sa Jordan-Hart. Il termine à la quatrième place à quatre reprises supplémentaires, et décroche le 28 août lors du Grand Prix de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps sa toute première pole-position, devenant ainsi le plus jeune poleman de l'histoire de la Formule 1 (un record qui ne sera battu qu'en saison 2003 par Fernando Alonso, puis par Lewis Hamilton lors de la saison 2007). Il boucle sa saison à la sixième place du championnat du monde, avec 19 points au compteur.

En saison 1995, Barrichello est très attendu, et cela d'autant plus que l'écurie Jordan a signé un partenariat avec le motoriste Peugeot et peut ainsi revoir ses ambitions à la hausse. Mais la pression est un peu forte pour le jeune Brésilien, inévitablement présenté par ses compatriotes comme le « nouveau Senna ». Malgré une belle deuxième place lors du GP du Canada, il semble perdre au fil des courses de son aisance des saisons précédentes, et subit en interne la montée en puissance de son impétueux coéquipier Eddie Irvine. Alors que Barrichello avait été un temps pressenti pour rejoindre Michael Schumacher chez Ferrari pour la saison suivante, c'est d'ailleurs l'Irlandais qui lui est préféré.

Toujours chez Jordan en saison 1996, Barrichello réalise un solide début de saison, mais comme l'année précédente, se désunit en cours d'année. De plus en plus insatisfait de son jeune pilote, Eddie Jordan lui signifie son intention de ne pas prolonger son contrat. Au plus bas à la bourse des pilotes, il semble devoir se résoudre à quitter la F1 pour le CART lorsque l'ancien champion du monde Jackie Stewart et son fils Paul font appel à lui.

Une nouvelle aventure avec Stewart Grand Prix

Au sein de la jeune et chaleureuse équipe Stewart, Barrichello ne tarde pas à retrouver la flatteuse réputation de ses débuts. Certes, le manque de fiabilité chronique de sa monture ne lui permet de rallier l'arrivée qu'à trois reprises lors de la saison 1997, mais grâce à plusieurs coups d'éclat en qualification et à une étonnante deuxième place sous le déluge au GP de Monaco (où ses pneus Bridgestone étaient il est vrai très efficaces), il prouve qu'il reste à 25 ans un grand espoir de la Formule 1.

La saison 1998 est une copie-conforme de 1997 avec de belles performances en qualifications (qu'il s'agisse de Jan Magnussen ou de Jos Verstappen, ses équipiers sont complètement éclipsés), rarement concrétisées en course faute d'une voiture suffisamment fiable. Contacté par l'équipe Williams à la fin de la saison 1998, il est contraint d'honorer son ultime année de contrat par Stewart, ce qu'il n'a pas longtemps à regretter tant la Stewart de saison 1999 (conçue par l'ingénieur Alan Jenkins peu avant son limogeage) s'avère être la meilleure réalisation de l'équipe britannique. À son volant, il signe trois podiums, une pole-position au GP de France, et termine le championnat à la septième place finale. Ces performances lui valent d'être recruté par la Scuderia Ferrari pour devenir à partir de saison 2000 le nouveau lieutenant de Michael Schumacher à la place d'Eddie Irvine.

Six ans chez Ferrari

Rubens Barrichello sur Ferrari au Grand Prix des États-Unis 2003

Chez Ferrari, avec l'une des meilleures monoplaces du plateau, Barrichello s'affirme d'entrée de jeu comme un candidat régulier au podium. Fiable et performant, il évolue toutefois un ton en dessous de son redoutable coéquipier Michael Schumacher, ce qui ne lui permet pas de jouer sa carte personnelle. Au GP d'Allemagne à Hockenheim, il parvient tout de même à remporter la première victoire de sa carrière, au terme d'un scénario particulièrement haletant: parti du fond de grille suite à un ennui technique lors des qualifications, Barrichello remonte tout le peloton et parvient à effectuer la jonction sur les leaders grâce à la neutralisation de la course consécutive à l'intrusion d'un manifestant sur la piste. Tandis que la pluie commence à tomber en fin de course, il fait le pari de ne pas s'arrêter aux stands et de conserver ses pneus pour piste sèche, ce qui lui donne la victoire pour sa 128e participation, soit la plus longue attente pour un premier succès. Moins en réussite en 2001 alors même que la domination de la Scuderia se fait de plus en plus forte, il n'obtient pas le moindre succès, mais termine le championnat à la troisième place.

Sur le plan comptable, la meilleure saison de « Rubinho », comme il est souvent surnommé, a lieu en 2002 avec quatre victoires et la deuxième place au championnat. Mais c'est également la saison des polémiques liées aux consignes de course. Au GP d'Autriche, particulièrement performant, il parvient, une fois n'est pas coutume, à dominer Schumacher tout au long du week-end, mais il est contraint sur ordre de son équipe de céder la victoire à son équipier, ce qu'il fait à quelques mètres de la ligne d'arrivée. Si les consignes de course sont aussi anciennes que le sport automobile, celle-ci est particulièrement mal ressentie par le public et par la presse dans la mesure où Schumacher caracolait déjà largement en tête du championnat, et ne semblait pas avoir un besoin impératif de quelques points supplémentaires. Injustement privé de ce qui aurait été sa deuxième victoire en Grand Prix, Barrichello va pourtant à son tour bénéficier dans la deuxième partie de saison de la politique sportive de son employeur. Si son succès au GP d'Europe ne souffre d'aucune contestation (encore que Schumacher n'aura rien fait pour lui contester la victoire en fin de course), il n'en va pas de même de ceux acquis aux GP d'Italie et de Hongrie, où Schumacher lui cède plus ou moins discrètement le commandement en cours d'épreuve. Il s'impose une quatrième fois aux États-Unis à Indianapolis, à nouveau dans la polémique, puisqu'il dépasse Schumacher sur la ligne, sans que l'on sache si Schumacher souhaitait réellement lui céder la victoire, ou juste réaliser une arrivée groupée à la mode des 24 heures du Mans. Pour mettre un terme à ces résultats "arrangés", la FIA interdira les consignes ayant pour effet de fausser le déroulement des Grands Prix.

En 2003, Barrichello semble moins s'accommoder que son chef de file de la nouvelle réglementation sportive ainsi que de la domination moindre de Ferrari. Quatrième du championnat, il signe tout de même deux victoires de grande classe à Silverstone ainsi qu'à Suzuka en fin d'année, où un succès de sa part était indispensable pour priver Kimi Räikkönen de ses ultimes chances de coiffer Schumacher au championnat. La supériorité retrouvée de Ferrari en 2004 lui permet de terminer à nouveau vice-champion du monde, mais il doit attendre la fin de saison (et une certaine démobilisation de Schumacher, déjà assuré d'un titre supplémentaire) pour remporter ses deux seuls succès de l'année, en Italie et en Chine.

En 2005, la soudaine baisse de forme de Ferrari (en grande partie imputable à l'infériorité des gommes Bridgestone sur les Michelin) l'éloigne de la lutte pour la victoire. Il n'accroche que quatre podiums et termine à une lointaine huitième place au championnat. Vivant de plus en plus mal son rôle de second pilote, il obtient de Jean Todt de ne pas honorer sa dernière année de contrat pour pouvoir rejoindre l'écurie Honda.

Passage chez Honda

Barrichello sur la Honda au Grand Prix du Canada 2006

Annoncé comme un outsider crédible dans la lutte pour le titre de champion 2006 suite aux excellents essais hivernaux des Honda, Rubens Barrichello doit rapidement déchanter. Non seulement la monoplace japonaise n'est pas l'arme absolue tant espérée, mais il éprouve en plus les pires difficultés à s'adapter au pilotage de sa nouvelle machine et à soutenir la comparaison avec son coéquipier Jenson Button. D'autant qu'il n'a jamais conduit auparavant en pneus Michelin. Au fil des épreuves, il apparaît plus à son aise, mais peine à concrétiser en courses ses progrès en qualifications. Seulement septième du championnat, il ne monte pas sur le moindre podium, une première depuis sa saison 1998 chez Stewart. La situation de Honda empire en 2007 et pour la première fois de sa carrière, le Brésilien n'inscrit pas un seul point de toute l'année.

Au cours de la saison, les médias se font à plusieurs reprises le relai de rumeurs annonçant son départ de chez Honda et sa "rétrogradation" chez Super Aguri, l'autre équipe soutenue par le constructeur japonais[1]. Conforté dans sa position par l'arrivée en fin d'année à la direction sportive de l'équipe de Ross Brawn, qu'il a connu chez Ferrari, il conserve son volant pour la saison 2008.

La saison 2008 est très nettement meilleure. Rubens Barrichello prend régulièrement des points en partie grâce aux Grand Prix sous la pluie qu'il affectionne particulièrement. Il réalise même un exploit à Silverstone. Il part en fond de grille et remonte 15 voitures pour poser sa Honda sur le podium et même prendre provisoirement le meilleur tour avant qu'Hamilton ne cravache. Après la course, Rubens déclare "Je dépassais, extérieur, intérieur puis extérieur, des Ferrari, des BMW ... je ne me suis jamais autant amusé". Mais cette belle performance est due à un bon choix de pneus et de réglages et ne peut cacher les défauts d'une monoplace qui n'est pas compétitive.

Brawn GP

Barrichello sur la BGP 001 en test à Barcelone le 10 mars 2009
Rubens Barrichello termine second à Monaco

Début décembre 2008, en raison de la crise économique qui touche le secteur de l'automobile, le constructeur japonais Honda décide du retrait immédiat de son écurie du plateau de Formule 1. Après un hiver d'incertitudes quant à ses chances de poursuivre sa carrière en Formule 1, Barrichello conserve finalement sa place dans la structure de Brackley suite au rachat du Honda Racing F1 Team par Ross Brawn et à la création de Brawn GP. Dès le premier Grand Prix il parvient à décrocher la deuxième place en qualification derrière son partenaire Jenson Button, arrivé en pôle position. En course, Button s'impose et Rubens finit second. Brawn GP qui venait d'être créée il y a moins d'un mois réalise un hold-up parfait pour sa première participation dans l'élite. Après cinq courses, l'avance de Brawn GP au classement du championnat du monde est déjà substantielle, et Button et Barrichello occupent les deux premières places du classement pilotes. Mais à l'issue du Grand Prix d'Espagne, Rubens exprime publiquement ses doutes quant à l'équité avec laquelle les deux pilotes sont traités, sous-entendant que Button serait favorisé au sein de l'équipe, notamment au vu de la stratégie de course employée en Espagne, et favorable en apparence au Britannique. Néanmoins, Button comme Ross Brawn ont immédiatement démenti une telle politique, et de nombreux observateurs ont également pointé du doigt les quelques tours durant lesquels Barrichello n'a pas été capable d'augmenter son avance, lui coûtant finalement la victoire.

À Monaco, Barrichello termine second pour la troisième fois de la saison. En Turquie, il abandonne au 47e tour à cause d'une boîte de vitesses défectueuse mais se rattrape en Grande-Bretagne où il atteint la troisième marche du podium. Les résultats sont plus mitigés en Allemagne 6e et Hongrie où il se classe respectivement 6e puis 10e.

Le 23 août 2009, Barrichello remporte le Grand Prix d'Europe, disputé à Valence (Espagne), à l'âge de 37 ans et 3 mois. Il s'impose pour la première fois depuis 5 ans, et remporte le 10e succès de sa carrière et son premier pour Brawn-Mercedes. Il signe à cette occasion la 100e victoire du Brésil en Formule 1.

Record de départs en Grand Prix

Rubens Barrichello, nouveau recordman du nombre de départs en Grand Prix.
Article détaillé : Liste des records en Formule 1.

A l'occasion du Grand Prix du Canada 2008, Rubens Barrichello arborait sur sa monoplace la mention 257 Grand Prix - New Record en référence aux 256 Grands Prix disputés par le vétéran italien Riccardo Patrese. La validité de cette mention a été discutée dans la mesure où Barrichello comptabilisait comme départs ses participations au Grand Prix d'Espagne 2002 ainsi qu'au Grand Prix de France 2002 au cours desquels il a abandonné avant le départ proprement dit. Le cas du Grand Prix de Belgique 1998 pose également problème: impliqué dans le carambolage du premier départ, il n'avait pas pris part au deuxième, le seul officiellement retenu dans les statistiques et doit donc être considéré comme "non partant". Certaines sources le créditent quand même de son premier départ, d'autres non[2],[3].

Rubinho et son Grand Prix national

Rubens2.jpg

Rubens n'a encore jamais pu remporter son Grand Prix national, qui lui tient particulièrement à cœur. De 1993 à 2008, il a participé à quinze éditions du Grand Prix du Brésil, qui se déroule dans sa ville natale, sur le circuit d'Interlagos, qu'il pouvait voir de la fenêtre de l'appartement de ses parents lorsqu'il était enfant. Il y a obtenu deux pole positions (2003 et 2004), a souvent été bien placé sur la grille, mais il n'a pu terminer la course qu'à quatre reprises (4e en 1994, 3e en 2004, 6e en 2005, et 7e en 2006), en raison de nombreux incidents ayant entraîné son abandon : accrochage (2001), tête à queue (1996), panne d'essence (2003), boîte de vitesse (1993, 1995 et 1998), panne hydraulique (2002), suspension (1997), et casse moteur (1999, 2000, 2007).

Statistiques en Formule 1

Rubens Barrichello au Grand Prix des États-Unis 2007

(Mise à jour après le GP d'Italie 2009)

  • Participations en Grand Prix : 284
  • Départs en Grand Prix' : 283
  • Victoires : 11
  • Points marqués : 596
  • Pole positions : 13
  • Départs 1re ligne : 33
  • Deuxièmes places en Grand Prix : 29
  • Troisièmes places en Grand Prix : 28
  • Podiums : 68
  • Records du Tour: 17
  • Hat-tricks (Victoire/Pole position/Meilleur tour) : 2
  • Abandons : 92

Résultats en championnat du monde de Formule 1

Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Pole positions Victoires Podiums Records du tour Dans les points Abandons Points inscrits Classement
1993 Jordan 193 Hart V10 Goodyear 16 0 0 0 0 1 9 2 17e
1994 Jordan 194 Hart V10 Goodyear 15 1 0 1 0 6 7 19 6e
1995 Jordan 195 Peugeot V10 Goodyear 17 0 0 1 0 4 10 11 11e
1996 Jordan 196 Peugeot V10 Goodyear 16 0 0 0 0 7 7 14 8e
1997 Stewart SF-01 Ford V10 Bridgestone 17 0 0 1 0 1 15 6 12e
1998 Stewart SF-02 Ford V10 Bridgestone 16 0 0 0 0 2 10 4 12e
1999 Stewart SF-3 Ford V10 Bridgestone 16 1 0 3 0 7 6 21 7e
2000 Ferrari F1-2000 Ferrari V10 Bridgestone 17 1 1 9 3 13 4 62 4e
2001 Ferrari F2001 Ferrari V10 Bridgestone 17 0 0 10 0 13 4 56 3e
2002 Ferrari F2002 Ferrari V10 Bridgestone 17 3 4 10 5 11 5 77 2e
2003 Ferrari F2003 GA Ferrari V10 Bridgestone 16 3 2 8 3 11 5 65 4e
2004 Ferrari F2004 Ferrari V10 Bridgestone 18 4 2 14 4 16 1 114 2e
2005 Ferrari F2004M
F2005
Ferrari V10 Bridgestone 19 0 0 4 0 8 2 38 8e
2006 Honda RA106 Honda V8 Michelin 18 0 0 0 0 10 3 30 7e
2007 Honda RA107 Honda V8 Bridgestone 17 0 0 0 0 0 2 0 n.c.
2008 Honda RA108 Honda V8 Bridgestone 18 0 0 1 0 3 4 11 14e
2009 Brawn BGP 001 Mercedes V8 Bridgestone 12 0 2 6 2 10 1 66 2e

Informations personnelles

Rubens garde sa vie privée loin des projecteurs. Il est marié à Silvana. Ils ont eu ensemble deux enfants; le plus âgé se nomme Eduardo et le cadet se prénomme Fernando. La famille habite à Monaco.

Voir aussi

Notes et références

  1. Barrichello vers Super Aguri? sports.fr, 31 octobre 2007
  2. (en) Barrichello chooses Turkey for record autosport.com, 21 avril 2008
  3. (en) Does Rubens beat the record? grandprix.com, 25 avril 2008

Liens externes

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