Raila Odinga

Raila Odinga
Raila Odinga
Raila Odinga, 2009 World Economic Forum on Africa-1.jpg
Raila Odinga, en 2009.

Mandats
2e Premier ministre du Kenya
Actuellement en fonction
Depuis le 17 avril 2008
Président Mwai Kibaki
Prédécesseur Jomo Kenyatta (indirectement)
Parlementaire (circonscription de Lang'ata)
29 décembre 1992 – à ce jour
Président Daniel Arap Moi puis Mwai Kibaki
Prédécesseur Philip Leakey (en)
Ministre des Infrastructures et du Logement
janvier 200323 novembre 2005
Président Mwai Kibaki
Ministre de l'Énergie
juin 2001janvier 2003
Président Daniel Arap Moi
Biographie
Nom de naissance Raila Amolo Odinga
Date de naissance 7 janvier 1945 (1945-01-07) (66 ans)
Lieu de naissance Flag of British East Africa.svg Maseno, Région de Nyanza (Colonie britannique du Kenya)
Nationalité kényan
Parti politique Orange Democratic Movement (ODM)
Conjoint Ida Anyango Oyoo
Enfants 2 garçons : Fidel et Raila
2 filles : Rosemary et Winnie
Diplômé de université Otto von Guericke de Magdebourg
( baccalauréat en sciences appliquées (BASc))
Profession ingénieur en génie mécanique (maître de conférence (lecturer) à l'université de Nairobi)
Religion anglicanisme (Anglican Church of Kenya)

Coat of arms of Kenya.svg
Liste des Premiers ministres du Kenya

Raila Amolo Odinga[1] (né le 7 janvier 1945), plus connu sous le simple nom de Raila, d'Agwambo[2] ou de Jakom[3], est un homme politique kényan, d'origine luo et l'actuel Premier ministre de son pays. Il est aussi le fils du défunt Oginga Odinga, le premier vice-président du Kenya.

Sommaire

Naissance

Il nait le 7 janvier 1945 au Maseno Mission Hospital de Maseno de l'union de Jaramogi Oginga Odinga et de Mary Odhiambo Juma.
Il est le 2e d'une fratrie de dix-huit enfants (dont neuf avec Mary)[4] : un frère aîné Oburu (en) (l'actuel parlementaire de la circonscription électorale de Bondo et 1er assistant du ministre des Finances kényan), quatre sœurs cadettes Agola, Wenwa Akinyi (consul général au consulat du Kenya à Los Angeles[5],[6]), Beryl Achieng' et Odima, suivies de deux garçons Omondi et Osewe et enfin de la benjamine Ruth Adhiambo.

Éducation et carrière non politique

Après sa scolarité primaire à la Kisumu Union Primary School, il poursuit et termine ses études secondaires à la Maranda Primary and High School en 1962. Pendant deux ans, il suit les cours de philologie de l'institut Heider de l'université de Leipzig. Il reçoit, en 1965 une bourse d'étude qui lui permet de poursuivre à l'école supérieure de machinerie lourde de Magdebourg d'où il sort, en 1970, avec un baccalauréat en sciences appliquées (BASc) et un titre d'ingénieur en génie mécanique.

Dès son retour au Kenya, il obtient un poste de chargé de cours (lecturer) à l'université de Nairobi et, en 1971, fonde avec son père la Standard Processing Equipment Construction & Erection Limited, une société qui produit des réservoirs pour le gaz de pétrole liquéfié, qui sera renommée, plus tard East African Spectre.
En 1973, il abandonne son poste à l'université pour ce consacrer à sa société commerciale.
En 1974, il devient directeur de département à l'agence publique Kenya Bureau of Standards (KEBS) responsable des normes de la métrologie et se lance dans la politique avec comme but un siège de parlementaire (MP) pour la circonscription électorale de Lang'ata située dans la zone de Nairobi et qui inclut Kibera.

Carrière politique

Dissidence et exil

En 1982, alors qu'il est devenu le directeur général de la KEBS depuis 1978, il est accusé d'être l'un des instigateurs de la tentative du coup d'État raté du 1er août 1982 perpétré par la force aérienne kényane contre le président Daniel Arap Moi. Il est détenu préventivement pendant 7 mois avant d'être incarcéré, sans avoir jamais été jugé, à la prison de haute sécurité de Kamiti à Nairobi jusqu'au 6 février 1988.
En septembre 1988, il est de nouveau arrêté. Cette fois, pour son appartenance au Kenya Revolutionary Movement (KRM), une organisation luttant en faveur du multipartisme au Kenya, et emprisonné jusqu'au 12 juin 1989. C'est pendant cette période que les Luo lui donnent un autre surnom, celui d'Agwambo ce qui signifie « mystérieux ».
Le 5 juillet 1990, il est encore écroué, jusqu'au 21 juin 1991, à la prison de Kamiti toujours à cause de ses appels publics en faveur du multipartisme.
Le 3 octobre 1991, apprenant qu'il serait encore arrêté deux jours plus tard lors d'un rassemblement à Kamukunji (Nairobi) en faveur de la restauration de la démocratie , il demande à l'ambassade des États-Unis pour bénéficier du droit d'asile politique ce qui lui est refusé. Il fuit alors Nairobi, d'abord déguisé en prêtre et sous le nom d'emprunt de « Père Augustine », et, le lendemain matin, traverse le lac Victoria jusqu'en Ouganda pour s'exiler en Norvège, qui a accepté de l'accueillir, non sans avoir encore changé deux fois d'identité pendant sa fuite[7].

Retour au pays et carrière

Élections générales du 29 décembre 1992

Raila Odinga et Gordon Brown, en 2005.

En février 1992, il rentre au pays et rejoint le parti politique Forum for the Restoration of Democracy (FORD) présidé par son père. Au mois d'août suivant, soit avant les premières réelles élections nationales multiparites de décembre[8], le FORD se scinde, en Forum for the Restoration of Democracy – Asili (FORD-Asili) mené par Kenneth Matiba (en) et en Ford-Kenya (FK) mené par Oginga Odinga qui confie à son fils le soin de diriger la campagne électorale du FK.
Il est élu député de la circonscription électorale de Lang'ata (une des huit circonscriptions de la zone de Nairobi)[9].
Après la mort de son père le 20 janvier 1994, Michael Wamalwa Kijana (en) devient président du FK et, en 1997, Raila perd les élections organisées pour la présidence du parti qui voient la victoire controversée du président sortant. Il quitte la formation politique et rejoint le petit parti d'opposition National Development Party (NDP) entrainant avec lui tous les députés FK de la province de Nyanza.

Élections générales du 29 décembre 1997

Cette fois, il participe aussi à l'élection présidentielle et termine troisième, avec 10,92 % des suffrages, derrière le président sortant et candidat du Kenya African National Union (KANU) Daniel Arap Moi (40,12 %) et le candidat du Democratic Party (DP) Mwai Kibaki (31,09 %). Cependant, le NDP obtient 21 députés élus directement et un député coopté par le président de la République sur les 222 sièges que compte le Parlement national[10] ce qui, d'un parti d'opposition sans élus, en fait la troisième formation du pays. En juin 2001, le NDP s'allie au KANU dans un cartel politique et obtient trois portefeuilles ministériels dont celui de l'Énergie pour Raila Odinga jusqu'en janvier 2003[11]. Il devient aussi le secrétaire général du cartel.
En août 2002, le Président Moi surprend tout le monde en annonçant qu'il soutiendra personnellement la candidature du jeune et inexpérimenté Uhuru Kenyatta (en) (un des fils du 1er Président kényan Jomo Kenyatta) dans la course à la présidence lors des élections de décembre[12]. En opposition totale avec les vues de Moi, Raila, accompagné par d'autres membres importants du cartel KANU-NDP tels Kalonzo Musyoka, George Saitoti (en) et Joseph Kamotho rejoignent le Liberal Democratic Party (LDP). Pour contrer le dessein de Moi, le LDP, dont Raila a pris la tête, fait alliance avec le National Alliance Party of Kenya (NAK), le Democratic Party (DP), le Forum for the Restoration of Democracy-Kenya (FORD-K) et le National Party of Kenya (NPK). Cette alliance appelée National Rainbow Coalition (NARC) pousse la candidature de Mwai Kibaki le prétendant du DP au poste de président de la République.

Élections générales du 27 décembre 2002

Tandis que Raila est, pour la troisième fois consécutive, élu député de la circonscription électorale de Lang'ata, Mwai Kibaki gagne largement l'élection présidentielle avec 62,2 % des suffrages devant Uhuru Kenyatta (31,3 %). Le LDP devient le deuxième parti politique du pays avec 59 sièges de députés dont celui de Raila Odinga qui est reconduit pour la deuxième fois dans la circonscription électorale de Lang'ata.
Raila est nommé ministre des Infrastructures et du Logement mais n'obtient pas le poste de Premier ministre que Kibaki avait promis de créer et de lui offrir s'il gagnait les élections arguant qu'il est impossible de changer la Constitution. De même, la promesse faite au LDP d'obtenir la moitié des postes ministériels n'est pas tenue[13].
Les désaccords entre le président et Raila Odinga sont de plus en plus nombreux. Le point culminant survient lorsque Mwai Kibaki veux présenter une réforme de la Constitution donnant plus de pouvoirs politiques au chef de l'État. Cette réforme soumise au référendum du 21 novembre 2005 est rejetée par 58,12 % des votants. En réaction, le président Kibaki congédie l'entièreté du gouvernement deux jours plus tard et, deux semaines plus tard, forme un nouveau gouvernement qui ne comporte plus aucun membre du LDP.
C'est à ce moment que Raila Odinga décide d'être candidat à l'élection présidentielle de décembre 2007 et crée son propre parti politique : l'Orange Democratic Movement (ODM). Son symbole est une orange en référence au symbole visuel qui représentait le « non » lors du référendum (le « oui » était imagé par une banane)[14].
En janvier 2006, Raila demande une protection policière suite à des menaces de mort reçues. Le ministre de la Sécurité nationale Mirugi Kariuki la lui refuse et l'accuse de ne rechercher qu'un « effet publicitaire »[15].
En août 2006, il reçoit le soutien du sénateur américain Barack Obama qu'il déclare être son « cousin » à la BBC. Cette déclaration suscite la polémique dans les médias[16],[17]. En fait, cette déclaration été mal interprétée par le journaliste ; le père de Barack Obama et la mère de Raila Odinga sont du district kényan de Siaya et, selon la tradition des Luo, ils sont cousins.

Image du lancement de la campagne électorale de Raila Odinga dans le parc Uhuru le 6 octobre 2007.

En septembre, le ministre de la Justice Martha Karua interpelle Raila Odinga au Parlement à propos de suspicions de corruption à charge de sa société East African Spectre dans la cession de 55 % des terrains où est bâti l'établissement public de transformation de mélasse en biocarburant de Kisumu (Kisumu Molasses Plant) à la société canadienne Energem[18],[19].
En août 2007, sous l'impulsion de Kalonzo Musyoka, certain membres de l'ODM forment un nouveau parti : l'Orange Democratic Movement–Kenya (ODM-Kenya)[20]. Le 29 août, ses adversaires politiques l'accusent d'avoir signé un protocole d'accord avec les leaders politiques de la communauté musulmane, ce que Raila dément[21] jusqu'à ce que Sheikh Abdullah Abdi, le président du parti National Muslim Leaders Forum (NMLF), n'exhibe, à la télévision kényane, un document, dans lequel Raila s'engage à islamiser la Constitution du Kenya s'il est élu président[22].
Le 1er décembre 2007, lors d'une conférence nationale du parti à Nairobi où les délégués doivent voter pour un candidat à l'élection présidentielle de décembre 2007, il est largement plébiscité par 2 656 voix de préférence[23],[24].
Son programme politique est centré sur l'économie, la lutte contre la corruption, la dévolution du pouvoir aux régions (Majimbo en swahili soit littéralement « Groupe des régions »), l'éducation libre dans les universités, les soins de santé, la place des musulmans au Kenya et, surtout, la promesse de l'instauration d'une nouvelle Constitution plus moderne et démocratique[25].
Alors que, le 6 octobre, Raila Odinga débute sa campagne électorale dans le parc Uhuru à Nairobi avec une assistance record[26], trois de ses partisans sont abattus (dont un mortellement) par les gardes du corps de Stanley Livondo (le candidat du PNU concourant pour le siège de député de la circonscription électorale de Lang'ata détenu par Raila depuis 1992).
Le dernier sondage d'opinion effectué le 18 décembre prédit Raila Odinga (qui remonte dans les sondages par rapport au 23 novembre) vainqueur de l'élection présidentielle pour 45 % des sondés contre 43 % en faveur de Mwai Kibaki.

Élections générales du 27 décembre 2007

Raila Odinga s'adressant à la presse le 31 décembre 2007 après l'annonce de sa défaite à l'élection présidentielle.

Lors de cette élection, Raila reçoit un soutien massif dans les provinces de Nyanza, occidentale, de la vallée du Rift et de la côte[27] mais aussi de personnalités emblématiques telle Wangari Maathai. Dans la soirée du 30 décembre 2007, Samuel Kivuitu (en), qui vient juste d'être reconduit, pour cinq ans, par Kibaki à son poste de président de la commission électorale (Electoral Commission of Kenya), le déclare battu par 232 000 voix de différence en faveur du président sortant[28] contrairement aux tendances des derniers résultats enregistrés. Controversée par les observateurs de l'Union européenne qui demande un recomptage des bulletins de vote, cette annonce est immédiatement contestée par le camp de Raila et entraine la plus grande crise de violence survenue du Kenya.

Le 28 février 2008, grâce à la médiation de Kofi Annan, l'ancien Secrétaire général des Nations unies, un accord de partage du pouvoir entre le président Kibaki et Raila est signé, et entériné à l'unanimité par le Parlement le 18 mars, pour résoudre la crise[29]. Il se matérialise par la nomination de Raila Odinga au poste de Premier ministre le 13 avril suivant. Quatre jours plus tard, il prête serment et un gouvernement de coalition est constitué.

Cependant, malgré le relatif état d'apaisement politique, les tensions entre Mwai Kibaki, Raila Odinga et le Vice-président Kalonzo Musyoka restent bien présentes (ce dernier n'acceptant pas d'être relégué au second plan).

En décembre 2008, il s'oppose à un projet de loi voté, à l'unanimité, par le parlement et devant restreindre la liberté de la presse[30]

Carte des résultats du référendum sur la nouvelle Constitution. En vert les provinces favorables et en rouge la seule province défavorable (Vallée du Rift).

Le 4 août 2010, le texte de réforme de la Constitution, incluant la Charte des droits et libertés[31], chère à Raila (maintenant soutenu par Kibaki) est accepté, contre la position d'un autre membre influant de l'ODM, le ministre des Hautes études William Ruto (en) (soutenu, lui, par l'ex-président Daniel Arap Moi), par la majorité des 72,1 % de kényans ayant participé au référendum populaire (70 % de votes favorables contre 30 % de défavorables).

Le 15 décembre 2010, le président du parti ODM et ministre de l'Industrialisation en place, Henry Kosgey (en), un proche de Raila Odinga, est précisément nommé par le procureur de la CIJ, Luis Moreno Ocampo, comme étant un des six principaux accusés des crimes contre l'humanité commis lors des violences postélectorales de 2007-2008[32].

Mandaté par l'Union africaine, à partir du 3 janvier 2011, et pendant trois jours, il tente de résoudre la crise politique entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Il est accompagné par Boni Yayi, Pedro Pires et Ernest Koroma, mandatés eux par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Leur unique mission est de convaincre Laurent Gbagbo d'abandonner de manière pacifique le pouvoir. Elle est un échec[33].

Le 17 mai 2011, il soutient la candidature devant l'Assemblée nationale du controversé Willy Mutunga au plus haut poste de la magistrature judiciaire : celui de Chief Justice. Celui-ci est, constitutionnellement, élu au poste le 20 juin 2011.

Le 24 août 2011, il parvient, étrangement avec le soutien du Président Kibaki, à exclure William Ruto de l'ODM[34].

Personnalité politique

Catalogué comme marxiste par ses opposants politiques, Raila Odinga est un démocrate socialiste selon la définition donnée par François Mitterrand à la « gauche non-communiste ».
Son programme devant faire du Kenya un État multipartite et démocratique a toujours été sa ligne de conduite mais ses actions et déclarations publiques sont ambiguës. Ce qui explique que ces compatriotes luo le surnomme Agwambo (« le mystérieux »).

Vie privée

Raila Odinga et son épouse durant un meeting politique en 2007

Alors que Raila Odinga est maître de conférence à l'université de Nairobi, il fait la connaissance d'Ida, Anyango Oyoo (née en 1950) qu'il épouse en 1973.
De cette union naissent quatre enfants :

  • Fidel né en 1973 et nommé en l'honneur de Fidel Castro ;
  • Rosemary née en 1977 ;
  • Raila né en 1979 ;
  • Winnie née en 1990 et nommée en l'honneur de Winnie Mandela.

Élevé et baptisé par effusion selon la philosophie religieuse anglicane, il perd cette foi lorsqu'il opte pour l'idéologie communiste. Plus tard, il revient vers des croyances religieuses chrétiennes et, le 3 mai 2009, se fait baptiser par immersion dans sa résidence privée du quartier de Karen à l'est de Nairobi[35].

Raila fut aussi joueur de football dans le club de division régionale de Kisumu Union (devenu depuis le Re-Union) où il évoluait comme milieu de terrain offensif sous le numéro 9.

Voir aussi

Notes et références

  1. Raila est un prénom d'origine luhya. Amolo est un prénom féminin d'origine luo signifiant « née en fin de nuit (généralement entre 3 et 5 heures) » (cf. signification des prénoms luo). Pourquoi un prénom féminin ? Selon la tradition, soit Raila suit une série d'enfants de sexe féminin (ce qui n'est, ici, pas le cas puisqu'il est le deuxième d'une fratrie ou son ainé est aussi un garçon), soit il est nommé pour perpétuer la mémoire d'une de ses deux grand-mères
  2. Agwambo, en luo, signifie « mystérieux ».
  3. Jakom, en luo, signifie « tribun, orateur populaire et éloquent ». Littéralement : ja = « homme de... » et kom = « chaise ».
  4. Jaluo dot Kom ; « La lignée de la famille Odinga » ; article du 25 juillet 2007 par Leo Omolo Odera [(en) lire en ligne]
  5. Elle fut,auparavant, maître de conférence principal en chimie à l'université de Nairobi
  6. Site Web du consulat général du Kenya à Los Angeles [(en) lire en ligne]
  7. Sunday Standard ; « Day Raila fled disguised as priest » ; article du 16 juillet 2006 [(en) lire en ligne]
  8. Le 30 octobre 1969, soit un mois avant les deuxièmes élections nationales (les premières ont eu lieu en mai 1963), le président Jomo Kenyatta bannit le Kenya African People's Union (KAPU) qui est le seul parti politique face au KANU.
  9. Raila Odinga est toujours député de la circonscription de Lang'ata. Il y a été élu en 1992, 1997 ,2002 et 2007.
  10. Tripod.com Résultat des élections nationales kényanes de 1997 [(en) lire en ligne]
  11. Les élections eurent lieu le 27 décembre 2002 et le gouvernement sortant dissous en janvier 2003.
  12. BBC ; « Anti-Moi alliance emerging » ; article du 16 septembre 2002 [(en) lire en ligne]
  13. BBC ; « Uproar over Kenya leader's decree » ; article du 30 décembre 2003 [(en) lire en ligne]
  14. BBC ; « 'Fruity' campaigning in Kenya » ; article du 18 novembre 2005 [(en) lire en ligne]
  15. BBC ; « Kenyan opponent 'fears for life' » ; article du 10 janvier 2006 [(en) lire en ligne]
  16. BBC ; « Odinga says Obama is his cousin » ; article du 8 janvier 2008 [(en) lire en ligne]
  17. (en) Webster Griffin Tarpley, Barack H. Obama : The Unauthorized Biography, Progressive Press, 2008, 440 p. (ISBN 978-0-930852-91-7) .
  18. Avec l'aide politique du Président Daniel Arap Moi, East African Spectre acquiert, pour le prix de 3,6 M de KES, les terrains où sont bâtis la société publique Kisumu Molasses Plant le 3 février 2002 avec un bail de 99 ans antidaté au 1er septembre 2001. Quelques mois plus tard, East African Spectre cède à Energem 55 % des terrains pour le prix de 420 M de KES.
  19. All Africa via le Daily Nation ; « How Moi Helped Odinga Firm Get Molasses Land » ; article du 29 juillet 2004 [(en) lire en ligne]
  20. VOA News ; « Kenya’s Opposition Split Brightens Kibaki’s Second Term Bid » ; article du 16 août 2007 [(en) lire en ligne]
  21. (en) Simon Siele et George Omondi, « Kenya: Raila: I didn’t sign any deal with Muslims », The Muslim News, 4 novembre 2007.
  22. (en) Mark Hyman, « Obama's Kenya ghosts », The Washington Times, 12 octobre 2008 (§§ 5 & 6).
  23. Le deuxième, Musalia Mudavadi, obtient 391 voix et le troisième, William Ruto, en obtient 368
  24. All Africa via The Standard ; « It's Raila for President » ; article du 1er septembre 2007 [(en) lire en ligne]
  25. BBC ; « Kenyans ready for December poll » ; article du 14 novembre 2007 [(en) lire en ligne]
  26. La police a estimé à 50 000 le nombre de personnes présentes dans le parc Uhuru.
  27. BBC ; « Scores dead in Kenya poll clashes (Kenya Presidential Election Results by Province) » ; article du 31 décembre 2007 [(en) lire en ligne]
  28. Le Monde ; « Kenya : Mwai Kibaki réélu président, le pays reste sous tension » ; article du 30 décembre 2007 [(fr) lire en ligne]
  29. Le Figaro ; « Raila Odinga nouveau premier ministre du Kenya » ; article du 13 avril 2008 [(fr) lire en ligne]
  30. Jeune Afrique, « Le pays va protéger la liberté de presse, malgré le vote d’une loi draconienne sur les médias », le 16 décembre 2008 [(fr) lire en ligne]
  31. Le texte de la nouvelle Constitution kenyane (révision de 2010) [(en) lire en ligne]
  32. Jeune Afrique, « CPI : le fils de Jomo Kenyatta dans le viseur de Luis Moreno-Ocampo », article du 15 décembre 2010 [(fr) lire en ligne]
  33. Jeune Afrique, « Échec de la médiation conjointe UA - Cedeao », par Baudelaire Mieu, 3 janvier 2011 [(fr) lire en ligne]
  34. Daily Nation, « Is it goodbye for Raila and Ruto? », article du 27 août 2011 [(en) lire en ligne]
  35. BBC ; « 'Doomsday' man baptises Kenya PM » ; article du 5 mai 2009 [(en) lire en ligne]

Bibliographie

Liens externes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Raila Odinga de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем сделать НИР

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Raila Odinga — Raila Amollo Odinga (* 7. Januar 1945 in Maseno) aus dem Volk der Luo ist ein kenianischer Politiker und seit April 2008 Ministerpräsident einer großen Koalitionsregierung. Er war Kandidat der Opposition bei der Präsidentschaftswahl 2007. Railas… …   Deutsch Wikipedia

  • Raila Odinga — Saltar a navegación, búsqueda Raila Odinga Raila Amolo Odinga (7 de enero de 1945) es el primer ministro keniata. Ha sido miembro del Parlamento desde 1992, Ministro de Energía en el periodo 200 …   Wikipedia Español

  • Raila Odinga — Infobox Prime Minister name = Raila Amollo Odinga imagesize = 200px order = Prime Minister of Kenya president = Mwai Kibaki Vice = Kalonzo Musyoka term start = 17 April 2008 predecessor = Jomo Kenyatta (1963 – 1964) birth date = birth date and… …   Wikipedia

  • Odinga — Raila Odinga Raila, Amolo Odinga Raila Odinga vêtu des couleurs de l ODM, son parti politique Surnom(s) Raila …   Wikipédia en Français

  • Odinga — ist der Familienname der kenianischen Politiker Oginga Odinga (1911 1994), erster kenianischer Vizepräsident Raila Odinga (1945), kenianischer Politiker, seit April 2008 Ministerpräsident Oburu Odinga (1943), kenianischer Politiker …   Deutsch Wikipedia

  • Odinga, Oginga — ▪ 1995       Kenyan politician (b. October 1911?, Sakwa, Central Nyanza, East African Protectorate [now in Kenya] d. Jan. 20, 1994, Kisumu, Kenya), was a leader in the struggle for Kenyan independence from Britain, but he later organized left… …   Universalium

  • Odinga, Raila Amolo — ▪ 2009 born Jan. 7, 1945, Maseno, Nyanza province, Kenya  Kenyan opposition politician and businessman Raila Odinga was named prime minister of the country on April 13, 2008, and was sworn in on April 17. The appointment followed violent tribal… …   Universalium

  • Odinga — The Odingas are a famous political family from Kenya. The late Jaramogi Oginga Odinga, Kenya s first vice president and later opposition leader. Raila Odinga, Prime Minister of Kenya, son of Jaramogi Oginga Odinga Oburu Odinga, MP, son of… …   Wikipedia

  • Oginga Odinga — Mandats Vice président du Kenya 1964 – 1966 Président Jomo Kenyatta Prédécesseur aucun Successeur …   Wikipédia en Français

  • Jaramogi Oginga Odinga — Jaramogi Ajuma Oginga Odinga (c. 1911 – January 20, 1994) was a Luo Chief, who became a prominent figure in Kenya s struggle for independence. He later served as Kenya s first Vice President, and thereafter as opposition leader. Odinga s son… …   Wikipedia

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”