Henri Dézaphie

Henri Dézaphie

Confolens

Vue de Confolens, de l'un de ses trois ponts dit « Pont Vieux », l'Hôtel de Ville en face, Cité médievale
Confolens
Carte de localisation de Confolens
Pays France France
Région Poitou-Charentes
Département Charente
Arrondissement Confolens
(sous-préfecture)
Canton Chef-lieu de Confolens-Nord et Confolens-Sud
Code Insee 16106
Code postal 16500
Maire
Mandat en cours
Jean-Louis Dutriat
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Confolentais
Latitude
Longitude
46° 00′ 52″ Nord
       0° 40′ 24″ Est
/ 46.0144444444, 0.673333333333
Altitude 127 m (mini) – 222 m (maxi)
Superficie 18,96 km²
Population sans
doubles comptes
2 855 hab.
(1999)
Densité 150 hab./km²

Confolens (prononcer [kɔ̃fɔlɑ̃]) (occitan : Confolent, prononcer « Coufoulin ») est une commune française, située dans le département de la Charente et la région Poitou-Charentes, lieu d’histoire et de culture, connue pour son festival, le Festival de Confolens

Confolens est ville fleurie (deux fleurs) par le Conseil national des villes et villages fleuris de France.

Vue de Confolens.

Sommaire

Géographie

  • Confolens est située au confluent de la Vienne et du Goire. Cette situation est à l'origine de son nom. C'est l'une des sous-préfectures du département de la Charente.
  • À environ 60 / 70 km des trois grandes villes régionales voisines (Limoges, Angoulême, Poitiers), Confolens constitue, du fait de son éloignement relatif de ces pôles urbains, un centre intermédiaire dont le développement est autonome.
  • À 40 minutes de l'aéroport de Limoges, à une heure du TGV Atlantique (Poitiers), située sur l'axe est-ouest Route Centre-Europe Atlantique, point d'éclatement vers « l'arc atlantique » Nantes - La Rochelle - Bordeaux, Confolens est un lieu de passage et d'accueil.
  • En 1982, la population dépasse à nouveau les 3000 habitants, avant de connaître un léger fléchissement : le recensement de 1999 dénombrait 2855 habitants sans double compte. Le recensement partiel de 2004, avec les doubles comptes, fait état de 3065 habitants.

Aujourd´hui, la population de Confolens comprend près de 32 % de personnes de plus de 60 ans (contre 21 % au niveau national) et 33 % de foyers ne comptant qu´une personne. L´hôpital et les deux maisons de retraite sont les principaux employeurs de la ville. L´usine Legrand, avec 200 employés, est quant à elle le premier employeur industriel. Seule une vingtaine d´établissements sur les 180 de la commune compte plus de 10 salariés. De nombreuses maisons du centre-ville sont inoccupées ou rachetées comme résidences secondaires (3,8 % des 1388 logements comptés en 1999 par l´Insee), notamment par des ressortissants de Grande-Bretagne et des Pays-Bas, ce qui se traduit par un solde migratoire positif de près de 1 % entre 1990 et 1999.

  • L'arrondissement de Confolens, d'une superficie 141.508,72 ha, est borné au nord par le département de la Vienne, à l'ouest, par les arrondissements de Ruffec et d'Angoulême, et à l'est par le département de la Haute-Vienne. Cet arrondissement présente deux régions et deux cultures distinctes : la région calcaire et la région granitique. Cette dernière produit des terres froides et argileuses où on récolte le seigle, la châtaigne et le blé noir ; de nombreux ruisseaux y coulent des flancs de coteaux et arrosent des prairies où paissent des bestiaux (vaches limousines, moutons). Par le chaulage, on corrige la mauvaise qualité du terrain et on obtient des céréales[1].
  • Le canton de Confolens est borné au nord par les départements de la Vienne et de la Haute-Vienne, à l'ouest, par le canton de Champagne-Mouton, à l'est, par le département de la Haute-Vienne, au sud, par les cantons de Saint-Claud et de Chabanais. Il affiche une superficie de 52.455,22 ha et se situe dans le bassin de la Vienne. Il est occupé en plus grande partie par du terrain granitique, par quelques lambeaux du terrain jurassique et par du terrain tertiaire[1].

Histoire

  • La frontière linguistique entre la langue d´oïl et la langue d´oc passe à une vingtaine de km à l'ouest et au nord de Confolens qui est dans le domaine du limousin[2].
  • Ville fortifiée au Moyen Âge.
  • Commanderie du Saint-Esprit aux XIIe siècle et XVIIIe siècle, la chapelle ayant servi aux pénitents blancs en 1656.
  • La région était peuplée dès l'époque préhistorique, comme en témoignent de nombreux monuments mégalithiques. Mais il n'est fait mention de Confolens qu'au XIe siècle.
  • Cette agglomération, créée par les seigneurs de Chabanais, était séparée en deux par la Vienne et chaque rive dépendait d'un diocèse différent.
  • Cette organisation en deux diocèses est extrêmement rare : elle montre bien la situation de ville-frontière.
  • Au XIIe siècle, des fortifications furent édifiées pour protéger la principauté de ses puissants voisins : les comtes de la Marche et du Poitou.
  • Au XVIe siècle, elle s'émancipe de la tutelle de Chabanais. La construction des halles affirme son rôle de plaque tournante entre la côte qui fournit le sel, l'Angoumois et la Saintonge qui donnent leurs vins et le limousin, fournisseur de cuir et de bois.
  • La baronnie qu'elle est devenue est érigée en comté en 1604 par le roi Henri IV.
  • Au XVIIe siècle, trois établissements religieux importants sont construits en périphérie des zones alors urbanisées de Confolens : le couvent des Récollets, le couvent des Clarisses et la maison des sœurs de la Charité.
  • En 1714, l´élection de Confolens, jusqu´alors rattachée à la généralité de Limoges, revient à la généralité de Poitiers, alors que la baronnie de Champagne-Mouton quitte l'élection de Niort pour gagner celle de Confolens. Mais le faubourg du Goire reste dans la généralité de Limoges.
  • En 1764, le consulat de Confolens est supprimé et remplacé par une mairie et des échevins. Ces charges sont électives jusqu'en 1774, puis établies à titre d'offices.

Une délibération du corps de la ville de Confolens, en date du 5 avril 1777, indique que le pont Vieux était toujours défendu par ses trois tours dites de Saint-Maxime, du Mi et de Saint-Barthélemy. Leurs vestiges en ont été démolis en 1777-1778, lors de réparations effectuées sur le pont.

  • Côté sud, la ville était protégée par un rempart doublé d´un fossé, remblayé vers 1750 / 1760 pour faciliter le passage entre la rue Bournadour et l'ancienne paroisse Saint-Michel (le fossé est depuis devenu la rue des Buttes.
  • La démolition des murailles vétustes et le comblement des fossés du quartier de la Fontorse et de Saint-Barthélemy furent décidés en 1771. Ces travaux permirent de donner du travail aux chômeurs des ateliers de charité et donnèrent naissance aux allées de Blossac, se terminant côté Vienne par un escalier monumental en arc de cercle.
  • En 1791, le tracé de la limite de la commune de Confolens, partagée jusqu´alors entre trois paroisses principales et deux évêchés, donne lieu à discussion. Plusieurs immeubles sont saisis ou vendus comme biens nationaux : l´hôtel Dassier-des-Brosses, le palais de l´Élection, le manoir des Comtes, le donjon, etc. La ville devient siège de sous-préfecture. Le 30 brumaire an II (20 novembre 1794), les titres et papiers rappelant les droits féodaux sont brûlés sur la place publique (acte transcrit par Babinet de Rencogne, 1865).
  • Le plan cadastral de 1826 nous donne un état de la ville avant les travaux importants qu´elle va connaître dans les trois décennies suivantes.
  • La route principale passait alors par l´étroite rue du Soleil et sur le pont du Goire. Malgré la démolition du pont-levis et de la porte du Goire, ce passage restait trop étroit. Un nouveau pont est donc construit en aval en 1840 et la rue dite « du Pont-Larréguy » est percée à travers un îlot préexistant. Toujours dans le souci de faciliter la circulation, un plan d´alignement est dressé par l´agent-voyer Vincent en octobre 1840. Même s´il n´est définitivement approuvé qu´en 1873, les boutiques adossées à l´église Saint-Maxime et un petit îlot construit sur ce qui devient la place du Marché commencent à être démolis. Le reculement des façades sur la Grand-Rue, devenue rue du Maquis-Foch, prévue dès cette époque, n´interviendra finalement que plus tard. Dans un souci d´hygiène, dans les mêmes années 1840, le cimetière Saint-Maxime, situé à la confluence du Goire et de la Vienne, est transféré, avec le cimetière Saint-Barthélemy, à l´extérieur de la ville, et un abattoir, destiné à éviter les abattages par les boucheries dispersées dans la ville, est construit à cet emplacement.

En 1848, les Ateliers nationaux sont créés pour résorber le chômage en France. Dans ce cadre, il est décidé de construire un nouveau pont sur la Vienne, à l´amont du pont Vieux. Son emplacement est prévu à la sortie des escaliers monumentaux des allées de Blossac. L'afflux des ouvriers explique peut-être le pic démographique du recensement de 1851 (la population de Confolens passe de 2787 habitants en 1846 à 3113 en 1851, avant de redescendre à 2720 en 1861).

  • La construction d´édifices publics se poursuit : la sous-préfecture, jusqu´alors hébergée dans des locaux loués, est construite sur les plans d´Abadie en 1853, les prisons (près de l´actuel hôtel de ville) par le même architecte en 1857/1859, enfin le palais de Justice, dont l´emplacement est longuement discuté, par l´architecte départemental Dubacq en 1868.
  • La gare de Confolens est inaugurée en 1887. Elle ne reçoit dans un premier temps que les trains venant de Roumazières. L´extension de la ligne vers Le Vigeant est ouverte le 1er mai 1901, et c´est finalement en juillet 1913 que le tronçon du Petit-Mairat, tramway à vapeur sur voie étroite, permet une liaison en plus de cinq heures d´Angoulême à Confolens par Champagne-Mouton. Le secteur de la gare et l´entrée de ville vers Poitiers (rue Auguste-Duclaud) se développe à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
  • En 1891, la population de Confolens revient à 3068 habitants.

La préoccupation est alors de doter la ville de nouvelles halles couvertes, les anciennes s´étant progressivement effondrées au cours du XIXe siècle. C´est finalement l´architecte Wiart qui est retenu, avec un projet à charpente métallique qui fit couler beaucoup d´encre. Situé à proximité de l´abattoir, le bâtiment est ouvert aux transactions fin 1893.

  • Après la Première Guerre mondiale, la population de Confolens s´effondre : si le conflit fit une centaine de victimes, la population perd près de 500 personnes entre les recensements de 1911 et 1921, passant de 3088 à 2551.
  • Le principal chantier des années 1920 est le transfert de l´abattoir à l´extérieur de la ville, à proximité de la gare (actuels ateliers municipaux, dits « le casino »). Les prisons sont fermées en 1926. Par ailleurs, la ligne de chemin de fer Confolens-Le Vigeant est fermée au trafic voyageurs en 1938, mais le trafic de marchandises est maintenu jusqu'en 1978. La voie est déclassée en octobre 1979 et la section sud est désormais utilisée pour le tourisme (vélo-rail).
  • Dans l´entre-deux-guerres, la population de Confolens remonte progressivement.
  • Dans les années 1950, un collège est construit près de Saint-Barthélemy, puis une nouvelle gendarmerie (1958). Dans les années 1960/1970, la ville profite de la prospérité des Trente Glorieuses et plusieurs projets importants sont menés à bien : le nouvel abattoir (1970/1978) (le plus important de France pour les caprinés), les premiers lotissements (à partir de 1963 et surtout 1970), un nouveau lycée à l´extérieur de la ville (1973), la rocade de contournement de la ville (1976), la bibliothèque centrale de prêt (devenue annexe de la bibliothèque départementale de prêt de la Charente). Deux zones à vocation commerciales et industrielles voient le jour en périphérie de la ville, aux entrées nord (route de Poitiers) et sud (route de Limoges).

Description de la ville

  • Edifiée de part et d´autre de la Vienne, la ville de Confolens est située à 65 km d´Angoulême, 55 km de Limoges et 70 km de Poitiers. En 1999, l´Insee comptait 1388 logements. L´Inventaire général du patrimoine culturel, mené en 2004/2005, a étudié environ 650 édifices dans la partie agglomérée du centre-ville et 70 dans la zone périphérique et rurale.
  • L´axe routier majeur traversant l´arrondissement, la RN 141, passe à près de 20 km au sud de la ville. Confolens n´apparaît donc pas au sens strict comme la ville-centre de l´arrondissement et, au plan économique, elle doit compter avec la concurrence de Chasseneuil-sur-Bonnieure, Roumazières-Loubert et Chabanais qui disposent d´un réseau d´entreprises plus dense et sont beaucoup mieux reliées à Angoulême et Limoges. Cet isolement semble renforcé depuis l´été 2006 par l´interdiction de circuler des poids-lourds sur la RD 951 (axe Saint-Claud-Bellac, qui était une voie secondaire du trafic entre Angoulême et Limoges).
  • La ville de Confolens est située à la confluence (dont elle tire son nom) de la Vienne et du Goire. Ville frontière, elle est partagée par la Vienne entre les diocèses de Limoges sur la rive droite et diocèse de Poitiers sur la rive gauche. En 1791, la commune a été constituée à partir des paroisses de Saint-Maxime, Saint-Barthélemy, Saint-Michel et pour partie Esse et Ansac. Sa superficie couvre 19 kilomètres-carrés. De nos jours, la Vienne constitue la limite séparative entre les cantons de Confolens nord et Confolens sud. Siège de sous-préfecture, Confolens est néanmoins une commune peu densément peuplée (151 habitants par kilomètre-carré).
  • En matière de transports en commun, la desserte ferroviaire pour voyageurs de Confolens par le Petit-Mairat a disparu peu après la Libération. Aujourd´hui, la gare la plus proche, celle de Roumazières-Loubert, est à 17 km (ligne Angoulême-Limoges). De plus, en matière de transports en commun, il n´existe plus aucune desserte de Confolens à destination de Limoges ou de Poitiers ni même de possibilités de rabattement vers les gares SNCF les plus proches de Chabanais et Roumazières. Seul l´axe Confolens-Angoulême est desservi deux fois par jour par une liaison routière conventionnée par le Département de la Charente mais qui exige plus de 2 heures pour parcourir le trajet. Aujourd'hui l'association Chemins de Fer Charente-Limousine[3] fait revivre l'ancienne ligne Confolens - Manot - Roumazières-Loubert en y faisant circuler des velorails, et prochainement un train touristique.
  • Le territoire de la commune de Confolens peut être divisé en trois entités :
    • la zone urbaine divisée par la Vienne ;
    • la zone péri-urbaine avec un habitat individuel résidentiel, les lotissements et les zones industrielles et commerciales ;
    • la zone rurale.
  • La zone rurale

Sur le territoire de la commune de Confolens, la zone rurale ne se distingue pas de ce qui a été observé sur le territoire de la communauté de communes. La plupart des fermes figure sur la carte de Cassini (fin du XVIIIe siècle) et sur le cadastre de 1826. Certaines de ces fermes sont trop remaniées et n'ont donc pas été étudiées : Chez-Barrat, la Borde, la Cote, les Jardins (à l'ouest des allées de Blossac), la Grange-Boireau, les Papauds. D'autres ont disparu et seule la toponymie en garde un souvenir, comme pour le hameau de Fanouillac. De même, les nombreuses cabanes de vignerons ont quasiment toutes disparu : au nord et à l'ouest des Essandries (anciennes parcelles A 252, 245, qui existe toujours sous le numéro OA 159 mais n'a pas été visitée, A 237, A 231), sur le plateau qui domine le quai du Goire (parcelles A 120, 119 et A 294 aujourd'hui cadastrée AD 41, non visitée). Les extraits du cadastre ancien de ces écarts sont liés à une fiche spécifique écarts.

  • La zone peri-urbaine

La périphérie de la ville est occupée par quelques lotissements ou groupes de maisons individuelles qui ont peu à peu rejoint l´ancien champ de foire qui se tenait autour de la Commanderie. Les organisations avec plans concertés sont rares. Certains établissements publics ont été repoussés au XXe siècle dans la périphérie tels la gendarmerie et le lycée. C'est également dans cette zone que se trouvent quelques villas et manoirs, ainsi que les zones commerciales. Un seul immeuble HLM a été construit en 1965, à l´emplacement de l´ancien champ de foire Saint-Barthélemy. Les autres maisons de cette zone relèvent de l´aménagement pavillonnaire : elles sont plutôt en rez-de-chaussée avec un étage maximum, entourées d´un jardin. Dans les trois lotissements, seule une petite partie a un plan concerté, et certaines relèvent du parc social. Les deux zones commerciales et industrielles, route de Poitiers et route de Limoges, ne présentent pas de caractère particulier. A noter cependant que sur la route de Lessac, au-delà de la gare, se trouvent réunis l´abattoir, le centre de secours et le nouveau gymnase, alors que la gendarmerie, le lycée et les deux maisons de retraite se situent aux abords de la route de Limoges. Le camping et la station d´épuration ont été installées sur la rive droite de la Vienne, sur la route de Saint-Germain. Le stade, la piscine et les équipements sont sur la commune d´Ansac-sur-Vienne, avec une troisième zone à vocation commerciale.

  • La zone urbaine

Sur le plan de Confolens au XVIIIe siècle, la ville se limite à la zone incluse dans les remparts entre la Vienne et le Goire. Les autres parties sont mentionnées comme des faubourgs : « paroisse le faux bourg St-Michel » ; « fauxbourg du pont de Goire » ; « fauxbourg d'Ansac » ; « faubourg de la Fontorse renfermé dans les portes de ville » ; « fauxbourg de St Barthélemy ». La présence de la Vienne a conduit la ville à se développer en deux grands ensembles, la rive gauche (quartiers de la Fontorse et de Saint-Barthélemy) et la rive droite, limitée entre la Vienne et le Goire et qui s'étend jusqu'au quartier Saint-Michel. La ville s´organisait autour des trois églises, Saint-Barthélemy, Saint-Maxime et Saint-Michel. Elle concentre :

  • le centre administratif : donjon, palais de l´élection et la Salle au Moyen-Âge ; hôtel de ville, tribunaux, prisons, lycée, collège, gendarmerie, sous-préfecture, etc. pour l´époque contemporaine ; la plupart de ces édifices a connu plusieurs emplacements successifs qui sont représentés sur des plans séparés afin d´en faciliter la compréhension ;
  • un centre commercial : boutiques, foires, halles, auberges et hôtels de voyageurs ;
  • un centre résidentiel : logements individuels, immeubles.

Les diverses occupations du centre urbain sont intimement mêlées dans le tissu bâti très dense, où se côtoient maisons à pans de bois (une soixantaine, avec un étage et un comble à surcroît), hôtels particuliers (une douzaine) et maisons de ville. Les immeubles de rapport sont rares. Les immeubles sont plus hauts dans le quartier Saint-Maxime (R+2 ou R+3) que dans l´ancienne paroisse Saint-Michel ou sur l´autre rive, quartiers de la Fontorse et de Saint-Barthélemy (R+1). Les commerces, qui occupent les rez-de-chaussée, se concentrent surtout dans l´ancien quartier Saint-Maxime, dans les rues qui environnent cette église. De nombreuses boutiques sont cependant aujourd´hui abandonnées.

Vue de la ville de Confolens

Administration

Répartition des sièges au Conseil municipal de Confolens
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
...
1791 1792 François Pougeard du Limbert Administrateur et président du district de Confolens (1791)
...
1912 1949 Jules Halgant
1949 1965 Maurice Croislebois DVD Boulanger
1965 1975 Marcel Perrot Médecin
1977 1995 Jean Reyrat PS
1995 2008 Hervé Devillemandy UMP Cadre supérieur
2008 Jean-Louis Dutriat UMP Retraité commerçant
Toutes les données ne sont pas encore connues.
  • Les conseillers municipaux de 2001 à 2008

Bernard Guy, Canon Mariline, Champaloux Jean-Pierre, Delafont Claudine, Desbordes Pierre, Deville Danielle, Diez Christophe, Frouin Annie, Leroy Christian, Margalef Claudine, Michelet Jean-Paul, Morand Jacques-Ollivier, Quintanne Martine, Vallée André, Vende Thérèse, Weller Michel.

  • Les conseillers municipaux depuis 2008

M. Jëan-Noël Dupre ; M. Jean-Louis Festal ; Mme Marie-Dominique Morlier ; M. Jean-Louis Dutriat ; M. Jacques Morand ; M. Patrick Boursier ; M. Jean-Pierre champaloux ; Mme Danielle Deville ; M. Robert Gantheil ; M. Frédéric Boob ; M. Laurent Lascaux ; M. André Vallee ; M. Pierre Desbordes ; Mme Thérèse Vendé ; M. Ernet Livet ; Mme Claudine Delafont ; Mme Annie Frouin ; Mme Corinne Dubois ; Mme Martine Quintanne ; M. Jean-Paul Michelet ; M. Gilbert Germeneau ; M. Jean-Paul Lebreton ; Mme Colette Devaine

Infrastructures scolaires

De la maternelle au BTS, la ville de Confolens représente un peu moins de 1500 élèves, et dispose d'infrastructures éducatives complètes et performantes :

  • 2 écoles maternelles : Chantefleur et Clairefontaine
  • 1 école primaire de 8 classes de 175 élèves (Ecole Pierre et Marie Curie)
  • 1 collège public : Collège Noël Noël
  • 1 lycée d'enseignement général Emile Roux
  • 1 Institut Médico Éducatif
  • 1 établissement privé catholique (de la maternelle au collège)St. Gauthier

En tant que sous-préfecture, la ville de Confolens dispose aussi de nombreux services éducatifs :

  • 1 Inspection Départementale Académique
  • 1 CIO ( Centre d'Information et d'Orientation)
  • 1 RASED ( Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficultés)* Écoles maternelles Clairefontaine et Chantefleur

Services publics

Les services publics demeurent bien présents avec la sous-préfecture, un tribunal d´instance (présidé par un juge d´instance du TGI d´Angoulême), une compagnie de gendarmerie (avec une brigade territoriale, une brigade motorisée et depuis l´automne 2004 une brigade de recherches), un centre des impôts (doté d´une recette principale), une inspection de l´Éducation nationale, un lycée d´enseignement général, un centre hospitalier doté d´un service d´urgences, une agence locale pour l´emploi (ANPE), une circonscription d´action sociale et un centre médico-social du département, une agence EDF-GDF, une antenne de la chambre d´agriculture, une antenne de la chambre des métiers, une trésorerie, une subdivision de l´équipement et deux collèges (un public et un privé).

Infrastructures sportives

Station verte de vacances, ville fleurie, Confolens possède des équipements de loisirs complets :

  • Piscine non couverte avec 3 bassins, plongeoirs et fosse ;
  • 3 terrains de tennis neufs dont 1 couvert;
  • 3 stades, 2 gymnases ;
  • Un cinéma, Un espace numérique ;
  • Un centre équestre ;
  • Une base nautique sur la Vienne avec canoës, pédalos, radelage;
  • Un site "Eté actif" avec différentes activitées proposées (escalade, escrime, tir à l'arc...) ;
  • Un C.L.S.H. (Centre de Loisirs Sans Hébergement)
  • Un parcours de santé.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[4] et INSEE[5])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 522 2 045 2 263 2 153 2 687 - 2 765 2 787 3 113
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 034 2 720 2 717 2 760 2 827 3 043 3 083 3 168 3 123
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 053 3 109 3 088 2 551 2 628 2 711 2 650 2 827 2 906
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
2 736 2 731 2 865 3 009 2 904 2 855 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Angoulême.

Lieux et monuments

  • Pont en granit XIIIe siècle (MH) dit « pont vieux ». Pont médiéval fortifié et coupé d'un pont-levis du côté de la Fontorse (quartier de Confolens) jusqu'aux abords du XVIIIe siècle. La pierre qui forme le parapet d'amont porte la date de 1302, et d'ailleurs, la forme des piles en amont, ainsi que les substructions des trois tours qui avaient fait donner à la ville le nom de « Confolens les trois tours » et qu'on peut encore apercevoir pendant les fortes chaleurs de l'été, confirment bien cette date. Autrefois, ce pont ne comptait que neuf arches, la dixième a été ajoutée lors de la suppression du pont-levis. Ce pont a été réparé en 1777 et élargi au XIXe siècle.
  • Donjon XIIe siècle de l'ancien château de Confolens. « En dépit de son arasement, le donjon domine encore aujourd’hui la ville. Il est constitué d’une tour de plan carré, sur trois niveaux sans contrefort, conservée sur une dizaine de mètres de hauteur. Bâti en grand appareil de granite avec des pierres imposantes dans les angles, il conserve, au centre de l’élévation occidentale, la mieux préservée, une baie romane couverte en plein cintre qui dissimule une meurtrière à double ébrasement » (extrait du Parcours du patrimoine sur Confolens, inséré ici par les auteures).
  • Porte de ville romane (IMH).
  • Hôtel de ville XVIIe siècle (IMH) : grille en fer forgé. Aménagé dans un ancien hôtel particulier, l'hôtel de ville de Confolens se démarque par son magnifique escalier à rampe de fer forgé du XVIIIe siècle. Le jardin attenant cache un monument aux Morts des années 1920 où Couteilhas, célèbre sculpteur public, a réalisé une partie des bas-reliefs.
  • Manoir des comtes de Confolens XVe siècle/XVIe siècle (IMH). Édifié grâce à l'initiative du comte de Confolens au XVIe siècle, le manoir Renaissance comporte deux détails architecturaux originaux, une tour escalier et des colonnes à motifs géométriques. Au troisième étage se trouve une chapelle voûtée en ogives. Il était au XVIIIe siècle propriété de la famille de Marcillac d'Oradour. Il servit de prison durant la Révolution.
  • Rue du Soleil : maisons 15ème et 16ème à colombage, notamment : Maison du duc d'Epernon 16ème (MH). Cette maison typique du XVe siècle à pans de bois et colombages s'illustre par sa façade avec poutres et sculptures ainsi que par son escalier à vis. Cette demeure aurait été le lieu de rassemblement des conspirateurs de la fuite de Maris de Médicis en 1619, organisée par le duc d'Épernon. Rue des Francs-Maçons; Rue des Portes d'Ansac : 4 et 6 (IMH).
  • Rue Théophile-Gibouin, Hôtels particuliers du 15ème au 18ème (Toutes les fondations sont du début du Moyen Âge).
  • Pont sur le Goire XVe ou du XVIe siècle
  • Fontaine Renaissance de La Fontorse.
  • Château de Villars 16ème (Propriété privée) ; château Garraud 16ème (Propriété privée) ; château de Villevert (Ancienne maison forte du XIVe siècle)(Propriété privée).
  • Ateliers municipaux, ancien abattoir(IMH). « L’abattoir, sur les plans de l’architecte départemental Baleix, date des années 1920. Transformé en laiterie industrielle puis rétrocédé à la commune en 1985, il sert actuellement d’atelier pour les services techniques de la ville. Du fait de sa façade remarquable et de sa composition, l’édifice est parfois appelé le Casino. Le béton a été employé pour la corniche constituée de gros denticules, l’entablement des portes, les baies, la charpente et les poteaux portant la charpente, marquant l’apparition dans le paysage de Confolens de matériaux industriels » (extrait du Parcours du patrimoine sur Confolens, inséré ici par les auteures).
  • Halle. « La halle située sur la place a été construite à la fin du XIXe siècle d’après les plans de l’architecte Wiart, qui s’est inspiré de celle de Cognac. Les quatre élévations présentaient un remplissage en brique dans la partie inférieure des élévations, mais la façade a été entièrement vitrée à la fin du XXe siècle. Les poteaux en métal, qui portent le nom de leur fabricant (J. Guérin, fondeur à Niort), sont doublés de colonnes dont la partie supérieure est ornée de motifs végétaux. Le toit, couvert d’ardoise, est percé d’un lanterneau aux parties verticales vitrées » (extrait du Parcours du patrimoine sur Confolens, inséré ici par les auteures).
  • Pont sur le Goire XIVe siècle (IMH).
  • Ancienne prieurale Saint-Maxime à 2 nefs 15ème et porte 13ème (IMH) : façade avec rose ; retable, statue et lutrin 17ème. Sur cet emplacement, une église fut construite vers 990 et remise à l'abbaye de Charroux ; elle passa, au XIIe siècle, à l'abbaye de Lesterps, qui lui unit un prieuré et fit reconstruire l'édifice au XIIIe siècle, puis en 1499. Elle appartenait au diocèse de Limoges. Elle se compose d'une nef avec, au sud, un collatéral étroit de cinq travées, que séparent des colonnes recevant les ogives, les doubleaux des deux voûtes et les arcades, qui les pénètrent. Entre 1854 et 1867, un clocher fut élevé sur le bas-côté sud, à l'Ouest, ce qui entraîna la disparition d'une partie de la première colonne. Une rose à l'ouest de la nef, au-dessus du portail principal (chef d'œuvre). Une porte, de la fin du XIVe siècle. Une porte secondaire du XVe siècle. Flèche octogonale.
  • Église Saint-Barthélemy (MH), romane. « Si certains auteurs font remonter cette église au XIe siècle, elle semble en fait, dans son état actuel, dater de la seconde moitié du XIIe siècle.
Église Saint Barthélémy

Le prieuré dépendait de l'abbaye de Lesterps alors que la cure appartenait au diocèse de Poitiers. Des modifications importantes sont intervenues au XVe siècle, avec en particulier la construction de chapelles vers le sud. Un terrier du prieuré datant du XVe siècle est conservé. Il en résulte un programme sculpté intéressant sur les culots et les clefs de voûte. Le clocher a été pour partie reconstruit en 1630. Paul Abadie a étudié et fait un relevé de cet édifice dans le cadre des premiers travaux de la commission des monuments historiques en 1840. L'ancien cimetière se trouvait sur le parvis actuel jusque vers 1840. Il est cadastré C 167 sur le cadastre de 1826 » (extrait du dossier d’inventaire du patrimoine culturel, inséré ici par les auteures).

  • Chapelle de l'hôpital avec retable 17ème, remanié en 1744 par l'adjonction d'un tableau représentant le Couronnement de la Vierge (MH). Le tableau d'origine de ce retable se trouve aujourd'hui dans l'église Saint-Barthélemy. La chapelle fut construite entre 1641 et 1675 sur une commande des clarisses, d'où son nom de « chapelle du couvent des clarisses ». A l'intérieur se trouve un retable baroque du XVIIe siècle, monument historique depuis 1909. Ce n'est qu'après le transfert de l'Hôpital de ses anciens locaux rue du Soleil dans ceux du Couvent des Clarisses qu'elle a servi tout naturellement de chapelle de l'hôpital (1792). Derrière l'autel se trouvait un local partagé en deux à usage de sacristie et de parloir. La chapelle, réservée aux laïcs, les religieuses assistaient à l'office, derrière une grille de séparation, dans l'espace à droite de l'autel.

Décoration intérieure (XIXe siècle) : stalles latérales, tribune, galeries, confessionnal. Balustre qui borde le chœur (XVIIe siècle restauré XIXe siècle ; Sculptures en médaillon des donateurs. Statues de saint Joseph, saint Antoine, saint François d'Assise, sainte Claire. Le médaillon au sommet du retable, serti de cordes nouées : bras croisés avec stigmates de saint François et de sainte Colette de Corbie (revêtu d'une manche). Tableau (1744) copie d'un Murillo.

  • Ancienne chapelle de la commanderie du Saint Esprit de Montpellier 13ème (IMH). Vestige d'un hôpital médiéval tenu par les hospitaliers du Saint-Esprit de Montpellier . L'ordre des chevaliers du Saint-Esprit était un ordre régulier composé de clercs et de sœurs qui étaient regoupés dans différentes commanderies. Les guerres de religion et l'Edit de Louis XIV en 1692 décima l'ordre du Saint Esprit qui continua à exister malgré tout. L'établissement de Confolens disparut à l'aube du XVIIIe siècle et fut ensuite vendu comme bien national. L'ancienne chapelle, désaffectée, à l'abandon, servit de magasin de fourrage, d'étable, de grange, de garage... jusqu'à ce qu'elle devienne propriété de la commune de Confolens ; (1er décembre 1969) et soit inscrite sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par le ministère des Affaires Culturelles.

Cette chapelle est l'une des très rares de l'ordre du Saint Esprit subsistant en France.

  • Moulin du Goire XIIe siècle? (Propriété privée). Restauré au XIXe siècle, le moulin du Goire est toujours en fonctionnement et produit des huiles de noix et colza.
Le Moulin du Goire
  • Cinéma et ancien lycée de Confolens. Un couvent est fondé vers 1616 au sud du quartier Saint-Maxime, les récollets s’y installent en 1618 et la chapelle est consacrée en 1622. La vente de ces bâtiments comme biens nationaux, puis leurs occupations successives (temple de la Raison, salle des fêtes puis cinéma pour la chapelle ; prison, administration du district puis école secondaire municipale en 1803, collège en 1808 et enfin lycée jusqu’en 1973 pour le couvent proprement dit) ont entraîné de nombreux remaniements. Du cloître subsistent les corbeaux qui soutenaient la galerie haute ainsi que quelques portes et fenêtres.
  • La sculpture du monument aux morts a été réalisée par le sculpteur Henri Coutheillas.

Jumelages

  • Écosse Pitlochry (Écosse) depuis 1999Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent, lien en anglais Pitlochry Jolie petite ville de 2564 habitants.
  • Drapeau de l'Allemagne Georgenthal (Allemagne) depuis 2005Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent, lien en allemand Georgenthal

La CDC du Confolentais

La communauté de communes du Confolentais a vu le jour le 1er janvier 1995 et regroupe 26 communes qui ont choisi de se rassembler pour mener à bien des projets de développements d’importance pour l’avenir du territoire. Sa population s’élève à 13 621 habitants répartis sur l’ensemble du territoire avec 2 villes phares que sont Confolens (2 800 habitants) et Champagne-Mouton (1 000 habitants). La CDC du Confolentais, est adhérente au syndicat mixte du pays de Charente-limousine avec la CDC de Haute-Charente.

Ses compétences sont principalement :

  • l’aménagement de l’espace
  • les actions de développement économique d’intérêt communautaire
  • la politique du logement et du cadre de vie
  • la protection et la mise en valeur de l’environnement.

Elle intervient également dans le soutien des activités culturelles nombreuses sur le territoire :

  • le Festival de Folklore de Confolens
  • la « Maison du Comédien Maria Casarès » à Alloue
  • les spectacles scolaires
  • l’été actif dans le Confolentais.

La CDC développe également ses propres actions d’animations culturelles, par la l’ouverture tout l’été de sa piscine communautaire, la diffusion toute l’année de spectacles en visio-diffusion dans son superbe amphithéâtre situé dans son siège social, ainsi que le soutien aux manifestations qui ont lieu toute l’année dans le château de St-Germain.

La CDC du Confolentais soutien la promotion touristique de son territoire par l’édition de cartes de randonnées, ainsi que par la réalisation d’un inventaire de son petit patrimoine, si particulier aux charmes du terroir de Charente limousine[6].

Événements

Le festival de Confolens est un festival de folklore qui a un demi-siècle d’existence. Il a lieu chaque mois d'août à Confolens, en Charente et l'on y croise chaque été les cinq continents depuis 50 ans.

Article détaillé : Festival de Confolens.

Personnalités liées à Confolens

Henri Dézaphie (1911-1998) dit « Filau », créateur du Festival, en pleine discussion.
  • Le docteur Émile Roux il est né le 17 décembre 1853 à Confolens, il fut un des plus proches collaborateurs de Pasteur (1822-1895), et fonda avec lui l'Institut Pasteur ; on lui doit la découverte du sérum sérum antidiphtérique. Émile Roux vit ses travaux récompensés par la prestigieuse médaille Copley en 1917.
  • L'écrivain et journaliste Anatole Baju, fondateur de la revue Le Décadent, y est né en 1861.
  • Dom Rivet de la Grange (moine bénédictin) est né à Confolens,le 30 Octobre 1683. Décédé à Saint-Vincent du Mans, le 7 février 1749. Il est l'auteur de l'Histoire littéraire de la France.
  • Saint Gautier, né à Confolens en 990, et mort à Confolens. Ermite qui se retira dans une grotte. On a donné son nom à l'école libre de la Voie Latine.
  • Jean-Jacques Crévelier né à Confolens le 25 avril 1764. Il est mort à Aarau (HB) le 9 février 1818. Conventionnel.
  • Jean-Baptiste Poujard-Dulimbert né à Confolens en 1710 - | Études à Poitiers. Avocat Parlement Paris 1730. Sénéchal de Confolens 1737.
  • Père Jean-Joseph Poujard-Dulimbert né à Confolens en 1711. Mort à Châteauguyon le 23 août 1790, inhumé à Esse. Jésuite, Édit de 1724 quitte Puygaraud (Poitiers), se retire à Châteauguyon
  • Abbé Fourgeaud, né à Confolens le 4 décembre 1849, et mort à Aigre le 29 décembre 1911. Chanoine honoraire, supérieur de Richemont.
  • L'acteur Noël-Noël, de son vrai nom, Lucien Edouard Noël. À Confolens, le souvenir de l'artiste est très présent, même s'il semble que les jeunes générations le méconnaissent. Dommage! Leur collège porte pourtant son nom ainsi qu'un square et un rond-point. Noël-Noël s'est particulièrement intéressé au Festival de Confolens, lors de ses débuts.
  • Jules Halgant, maire de Confolens de 1912 à 1949.
  • Henri Desaphie dit « Filau » né en 1911 à Confolens et y est mort en 1998. C'est le créateur du Festival de Confolens.
  • Michel Maury-Laribière, industriel français, né en 1920 à Confolens et décédé le 17 avril 1990. Il fut premier Vice-Président du CNPF en 1986 aux cotés de François Perigot. Il habita la commune toute sa vie, refusant de s'exiler à Paris où ses activités professionnelles le réclamaient.
  • Vincent Perrot, est né le 3 août 1965 à Confolens. Animateur de radio (RTL) et de télévision français (TF1 & France 3). En 1998, Vincent Perrot devient l'homme le plus rapide du monde sur 250 m avec 402,8 km/h en dragster. Son père, Marcel, a été maire de la ville entre 1965 et 1975.
  • Henri Dézaphie, fils de Leon Dezaphie et de Mme Marie Bastier est né le 17 novembre 1911 à Confolens. Cet homme passionné de sa ville, est plus connu sous son sobriquet « Filau ». Ce mélomane passionné, ne pensant qu'au bien de sa cité, devint l'inspirateur et l'animateur de nombreuses fêtes à Confolens. Confolens lui doit beaucoup, entre autres le Festival international de Folklore : créé en août 1958, il devint vite une référence culturelle dans le monde et est aujourd'hui le plus vieux festival de Poitou-Charentes.

Divers

  • Les amis du vieux Confolens : société créée en 1974, avec pour but initial de sauvegarder la chapelle de la commanderie de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit de Montpellier. Puis elle décida d'élargir son action et de se transformer en société d'histoire locale, puis en 1982 de se doter d'un bulletin qui paraît actuellement trois fois dans l'année.
  • Courir pour la vie, Courir pour Curie

Ouvrages et livres concernant la ville

Émile Roux
  • Les Pages confolentaises, Léonide Babaud-Lacroze,1919, réédition en vente.
  • Les Quarante-huitards, histoire confolentaise, Léonide Babaud-Lacroze.
  • La Vie quotidienne des Confolentais sous la IVe République 1946-1958, Claude Tralieux, 2002, ISBN 2-9519-2050-4.
  • Promenade à travers les rues de Confolens, Pierre Boulanger, 2003.
  • Coutumes, contes et dictons de Charente limousine, Jean-Louis Quériaud, professeur de Lettres classiques.
  • La Veuve de Confolens, bande dessinée, François Rivière et Patrick Dumas, éditions Glénat. ISBN 2-7234-0637-7
  • Confolens, V. Dujardin, É. Moinot (2007), « Parcours du patrimoine » n° 325, Geste éditions, 2007.
  • Confolens au temps des trois rois, Jean Reyrat, 2007, sur commande.

Médias

  • Le Confolentais, journal hebdomadaire.
  • La Charente libre, journal quotidien.

Inventaire du patrimoine culturel

L'inventaire de la Communauté de communes du Confolentais a été conduit entre 2002 et 2006 conjointement par la Communauté de communes et le Service régional de l'inventaire. L'enquête a porté sur les édifices bâtis des vingt-six communes du territoire jusqu'aux années 1950 incluses, ainsi que sur les objets mobiliers des édifices publics non gardés (églises, mairies, sous-préfecture de Confolens) et sur l'environnement paysager. Dès le début de l'enquête, l'étude des intérieurs des logements a été exclue.

Les données de l'inventaire sont aujourd'hui consultables sous la forme d'un dossier électronique à la Communauté de communes, au centre de documentation du Service régional de l'inventaire et à la bibliothèque de Confolens, où est également disponible une version imprimée de tous les dossiers d'inventaire de la commune.

Elles seront bientôt consultables sur le site Internet de la Communauté de communes ainsi que sur celui la région Poitou-Charentes.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de la Charente Portail de la Charente
  • Portail de l’Occitanie Portail de l’Occitanie
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