Carme Chacón

Carme Chacón
Carme Chacón
Carme Chacón at the Pentagon in Washingon, DC, USA (crop).jpg
Carme Chacón au Pentagone le 1er juillet 2009

Mandats
Ministre de la Défense d'Espagne
Actuellement en fonction
Depuis le 14 avril 2008
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Prédécesseur José Antonio Alonso
Ministre du Logement
6 juillet 200714 avril 2008
Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero
Prédécesseur María Antonia Trujillo
Successeur Beatriz Corredor
Biographie
Nom de naissance Carme María Chacón Piqueras
Date de naissance 13 mars 1971 (1971-03-13) (40 ans)
Lieu de naissance Drapeau de l'Espagne Esplugues de Llobregat (Espagne)
Parti politique PSC / PSOE
Diplômé de Université de Barcelone
Profession Professeur de droit constitutionnel

Escudo de España.svg
Ministres de la Défense d'Espagne
Ministres du Logement d'Espagne

Carme María Chacón Piqueras[1], née à Esplugues de Llobregat[2] le 13 mars 1971[3], est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste catalan (PSC)[Note 1] et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Elle rejoint les Jeunesses socialistes dès l'âge de 18 ans, et entre au PSC en 1994. Elle est élue conseillère municipale de sa ville natale cinq ans plus tard, devient députée de la province de Barcelone en 2000, puis est désignée première vice-présidente du Congrès des députés en 2004.

Proche de José Luis Rodríguez Zapatero, elle est choisie comme ministre du Logement en juillet 2007 et assure en novembre la mise en place d'une aide financière à la location pour les jeunes. Elle est réélue au Congrès des députés en mars 2008 avec 46 % des voix pour sa liste, soit le meilleur résultat du PSC depuis 1982, et change de portefeuille le mois suivant pour devenir alors la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense, d'où elle gère l'engagement de l'Espagne dans la guerre en Afghanistan.

En 2011, elle est pressentie comme candidate à la succession de Zapatero, mais renonce à se présenter aux élections primaires socialistes en soutenant l'autre favori, Alfredo Pérez Rubalcaba.

Sommaire

Vie privée

Formation

Elle est titulaire d'une licence de droit obtenue en 1994 à l'université de Barcelone. Elle poursuit ses études à l'université de Manchester tout en suivant, de 1994 à 1996, le programme de doctorat de droit de l'université autonome de Barcelone, et devient docteure, avec la mention cum laude (équivalent de mention bien), grâce à une thèse sur « Le fédéralisme à travers la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 »[4]. Elle se perfectionne ensuite à la Osgoode Hall Law School de Toronto, à l'université de Kingston, à l'université Laval de Québec, à l'université de Fribourg et à l'université de Montréal[2].

Carrière

Elle a exercé la profession de professeur de droit constitutionnel à l'université de Gérone de 1994 à 2004. Par ailleurs, elle a participé aux missions d'observation électorale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Bosnie-Herzégovine en 1996, et en Albanie l'année suivante[4].

Famille

Née à Esplugues de Llobregat, dans la banlieue de Barcelone, elle est la fille de Balthasar Chacón, un pompier originaire de la province d'Almería, et d'Esther Piqueras, une avocate catalane. Elle a une sœur cadette et est la petite fille d'un anarchiste de l'Aragón[5].

Le 14 décembre 2007, elle épouse l'ex-secrétaire d'État à la Communication, Miguel Barroso[6]. Cinq mois plus tard, le 19 mai, elle donne naissance à son premier enfant, Miquel[7].

Vie politique

Son ascension

Carme Chacón est membre du Parti socialiste catalan (PSC) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) depuis 1994, après avoir milité dans les Jeunesses socialistes à partir de 1989[8].

Le 13 juin 1999, elle est élue conseillère municipale de l'Esplugues de Llobregat et est nommée première adjointe au maire et conseillère aux Services économiques, aux Ressources humaines et à la Sécurité des citoyens[9]. Réélue le 25 mai 2003, elle abandonne toute responsabilité exécutive au conseil municipal[8].

Lors des élections législatives du 12 mars 2000, elle est élue députée de Barcelone[10]. Peu après, elle devient secrétaire à la Justice du PSC[11], et secrétaire à l'Éducation, aux Universités, à la Culture et à la Recherche de la commission exécutive fédérale du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)[11]. Au sein du PSOE, elle fait alors partie du groupe « Nueva Vía », qui a porté la candidature de José Luis Rodríguez Zapatero, dont elle est considérée comme une proche[12], à la direction du parti[13]. Au cours de son premier mandat parlementaire, elle appartient à la députation permanente[Note 2] et à la commission parlementaire de l'Éducation, de la Culture et des Sports[10].

Reconduite au Congrès des députés aux législatives du 14 mars 2004, elle est élue première vice-présidente de l'assemblée le 2 avril suivant[14]. Suite au XXVIe congrès fédéral du PSOE, célébré en juillet 2004, elle devient secrétaire à la Culture[8]. Peu après, elle est réélue au sein de la commission exécutive du PSC, mais sans responsabilité[9].

Ministre du Logement (2007 - 2008)

Pressentie en 2004 comme ministre de l'Éducation, puis de la Justice deux ans plus tard[15], Carme Chacón est nommée ministre du Logement dans le premier cabinet de José Luis Rodríguez Zapatero le 6 juillet 2007[16],[17].

À ce poste, elle annonce le lancement, au 1er janvier 2008, d'une aide publique à la location d'un logement destinée aux jeunes de vingt-deux à trente ans et d'une valeur de 210 euros par mois, à laquelle s'ajoute un prêt sans intérêt de 600 euros pour le paiement de la caution, remboursable en quatre ans[18]. Ces mesures sont concrétisées dans un décret-loi approuvé le 2 novembre 2007[19].

Tête de liste socialiste dans la province de Barcelone pour les élections législatives du 9 mars 2008[20], elle est logiquement réélue au Congrès des députés, avec 46,7 % des voix et 16 sièges sur 31 à pourvoir[21], ce qui constitue le meilleur score de son parti depuis les législatives de 1982[22].

Ministre de la Défense (depuis 2008)

Carme Chacón à Herat, en Afghanistan, en 2008.

Le 14 avril[Note 3], Carme Chacón devient la première femme désignée ministre de la Défense en Espagne[23], et la première femme enceinte à détenir un portefeuille ministériel[22]. Cette nomination est critiquée par le secteur conservateur des forces armées espagnoles[24] mais fortement soutenue par Juan Carlos Ier[25]. Cinq jours plus tard, elle rend visite aux troupes déployées en Afghanistan[26].

Suite à son accouchement, elle est remplacée par le ministre de l'Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba du 19 mai[27] au 30 juin 2008, marquant son retour par l'annonce du remplacement des quatre chefs d'état-major des forces armées espagnoles[28]. Au mois de novembre, une enquête du Centre de recherches sociologiques (CIS)[Note 4] la désigne comme ministre la plus populaire, devant la ministre de la Présidence María Teresa Fernández de la Vega, qui détenait ce titre depuis 2004[29].

Elle est actuellement membre sans responsabilité de la commission exécutive fédérale du PSOE[30] et secrétaire nationale du PSC, également sans portefeuille[31].

Le 19 mars 2009, elle annonce le retrait des troupes espagnoles déployées au Kosovo[32]. Face aux critiques suscitées jusqu'au sein de l'administration Obama, elle a justifié cette décision par le fait que l'Espagne ne reconnaissait pas l'indépendance du Kosovo, et que donc le mandat de ses forces se trouvait caduc[33]. Une semaine plus tard, le vice-président américain Joe Biden annonçait, après une entrevue avec Zapatero, que la polémique était terminée[34].

Carme Chacón (g.) avec Robert Gates, secrétaire de la Défense des États-Unis, lors de la conférence de l'OTAN à Bucarest en 2008.

Alors que la piraterie sévit au large de la Somalie, Carme Chacón a appelé les chalutiers espagnols de l'océan Indien à participer au financement de leur protection car ils relèvent « d'entreprises privées qui font des affaires privées »[35]. À partir du 2 octobre 2009, elle doit gérer la capture du chalutier basque Alakrana par des pirates somaliens[36] tout en faisant face aux critiques de l'opposition[37]. Alors que trois hommes d'équipage sont débarqués le 5 novembre[38], le navire est libéré douze jours plus tard[39]. Le Parti populaire, dénonçant l'incompétence et l'improvisation du gouvernement, annonce sa volonté de demander au Congrès des députés la réprobation de la gestion, entre autres, de la ministre de la Défense dans cette affaire[40].

Le 17 février 2010, alors qu'elle explique devant la commission de la Défense du Congrès des députés le déploiement de nouveaux soldats en Afghanistan, elle déclare à propos de la guerre qui sévit dans ce pays qu'elle aperçoit « la lumière au bout du tunnel »[41]. Au début de cette même année 2010, elle reste parmi les ministres les plus populaires d'Espagne, derrière Alfredo Pérez Rubalcaba et María Teresa Fernández de la Vega mais devant José Luis Rodríguez Zapatero[42]. Suite au crash d'un hélicoptère en Haïti ayant entraîné la mort de quatre soldats le 17 avril 2010[43], elle se rend dès le lendemain sur l'île afin de leur rendre hommage et assurer leur rapatriement[44], un mois après avoir rendu visite aux troupes déployées sur place[45].

Carme Chacón au QG de l'ISAF, à Kaboul, en 2009.

Interrogée sur l'expulsion en avril 2010 d'une lycéenne de son établissement de Pozuelo, dans la banlieue de Madrid, parce qu'elle portait de hijab, Chacón déclare que « l'Espagne n'est pas la France », en référence au débat sur l'interdiction du port de la burqa alors en cours dans ce pays, et qu'un consensus politique est nécessaire sur cette question[46], à l'inverse de la ministre de l'Égalité, Bibiana Aído, mais dans la droite ligne des différentes déclarations gouvernementales[47].

Alors que Zapatero et le PSOE sont en chute dans les sondages, elle appuie, en octobre 2010, les « dures » mesures d'austérité budgétaire décidées par le gouvernement, qu'elle déclare pensées à « moyen et long terme » pour redonner de la « confiance et stabilité » à l'économie espagnole, et critique Mariano Rajoy, président du PP, comme « un pseudo leader » car son parti pratique la « pseudo démocratie »[48].

À l'occasion de la cérémonie marquant le début du retrait des troupes espagnoles de Bosnie-Herzégovine, le 18 octobre, elle fait remarquer que « ce qui s'est passé dans les Balkans doit nous rappeler que les opérations internationales sont nécessaires », et ajoute que « dans l'avenir, [l'Espagne] mettra fin à ses autres missions, comme le Liban, la Somalie ou l'Afghanistan. »[49]. Deux sondages, publiés début novembre 2010, confirment sa cote de popularité élevée, supérieure à celle de poids lourds comme José Blanco ou Manuel Chaves[50], et montrent qu'elle est, après Rubalcaba, la ministre la plus connue du gouvernement[51]. A l'occasion du sommet de l'OTAN organisé à Lisbonne fin novembre 2010, elle fait savoir que les Forces armées espagnoles commenceront le transfert aux Afghans des deux provinces qu'elles contrôlent dès 2011, soit trois ans avant la date prévue par l'Alliance pour le retrait des troupes du pays, tout en affirmant que cela n'implique pas « un retrait automatique » des soldats espagnols[52]. Elle se rétracte environ un mois plus tard, précisant devant les députés que le fait que les troupes concernées « cèdent leurs responsabilités » n'implique pas « le retrait automatique » du pays[53].

Au mois de juin 2011, elle explique que le contingent espagnol déployé en Afghanistan ne sera pas réduit avant la fin de l'année, mais que le gouvernement entend entamer le retrait des troupes en 2012[54]. Le Congrès des députés adopte, un mois plus tard, la loi sur les droits et devoirs des militaires, parfois appelée « loi Chacón » (Ley Chacón), qui autorise notamment les soldates à avoir une activité associative et crée un « conseil du personnel » faisant le lien entre les troupes et le ministère[55]. Ce texte avait fait l'objet, en mars, d'un accord avec le Parti populaire[56].

Une favorite pour la succession de Zapatero

Réagissant, en février 2011, aux protestations en cours dans les pays arabes, elle dénonce le fait que l'Union européenne « s'est trompée de nombreuses fois » dans ses relations avec les États du Sud et rappelle que « l'Alliance des civilisations[Note 5], ce n'est pas la démocratie en Occident et l'autocratie en Orient »[57]. Elle réitère ses critiques le 22 février, à propos du régime du colonel Mouammar Kadhafi et alors que la Libye est en pleine révolte[58]. Ce même jour, elle affirme lors d'un déjeuner de presse qu'une femme, même originaire de Catalogne, pourrait parfaitement diriger l'Espagne, ajoutant qu'elle soutiendra le président Zapatero pour un troisième mandat, mais que s'il ne se représente pas, la parole reviendra aux militants du PSOE[59].

À la fin du mois de mars, alors que les spéculations sur un possible renoncement du chef du gouvernement à concourir pour un troisième mandat en 2012 redoublent[60], elle apparaît, avec le premier vice-président du gouvernement et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, comme l'une des personnes favorites pour lui succéder[61], recevant le soutien du secrétaire général du Parti socialiste de Madrid-PSOE, opposant interne de Zapatero[62]. Elle demande toutefois, avec le soutien des socialistes catalans, qu'il soit mis fin à ce débat[63],[64]. Tandis que la perspective d'un renoncement de Zapatero semblait finalement s'éloigner[65], celui-ci annonce, le 2 avril, qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections générales, qu'il souhaite achever son mandat et que son successeur sera choisi à l'occasion d'un processus de primaires internes[66].

Un sondage publié à la fin du mois montre que sa popularité et ses effets sur les intentions de vote pour le PSOE sont quasiment identiques à ceux de Rubalcaba, alors que ce dernier la distançait nettement un mois plus tôt[67], dans un contexte de forte hausse des intentions de vote socialiste, qui progressent de plus de sept points et demi en un mois[68]. Le 26 mai, deux jours avant le comité fédéral du parti, elle annonce qu'elle retire sa candidature à la primaire, affirmant que cela risque de mettre en danger l'unité des socialistes et la stabilité du gouvernement[69], alors qu'elle avait décidé dès le mois de février de se présenter et qu'elle avait déjà constitué son équipe de campagne[70].

Proposée, à la fin du mois d'août, par le PSC comme tête de liste dans la province de Barcelone aux élections générales du 20 novembre suivant[71], elle apporte son soutien à la révision constitutionnelle, annoncée par Zapatero, afin de fixer dans la Constitution une limite aux déficits et à l'endettement publics, affirmant agir par « loyauté » envers Rubalcaba, tout en critiquant le choix de ne pas recourir à un référendum[72].

Notes et références

Notes

  1. Le PSC est un parti indépendant du PSOE, avec qui il a une alliance permanente. Il participe donc aux organes de direction du PSOE.
  2. La députation permanente (Diputación Permanente) est un organe du Congrès des députés chargé de « veiller aux pouvoirs de la chambre » quand celle-ci n'est pas réunie, dissoute ou en dehors des périodes prévues pour les sessions, selon l'article 57 du règlement du Congrès
  3. Le décret royal de nomination des ministres du gouvernement est en réalité daté du 12 avril, mais les ministres n'ont prêté serment sur la Constitution et devant Juan Carlos Ier, Sofía de Grèce et José Luis Rodríguez Zapatero, entre autres, que deux jours plus tard.
  4. En espagnol, Centre de recherches sociologiques se traduit par Centro de Investigaciones Sociológicas (CIS).
  5. L'Alliance des civilisations est un projet de coopération politique, économique et sociale entre les États occidentaux et le monde arabe promu en 2004 par José Luis Rodríguez Zapatero.

Références

  1. (es) Déclaration d'activités extra-parlementaires sur le site du Congrès des députés
  2. a et b (es) Biographie de Carme Chacón Piqueras sur le site du ministère espagnol de la Défense
  3. (es) Notice biographique pour la IXe législature sur le site du Congrès des députés
  4. a et b (es) Carme Chacón, une vocation culturelle pour le logement, édition de la La Vanguardia du 6 juillet 2007
  5. (es) « Je suis pacifiste » - Profil de Carme Chacón, édition d'El País du 24 avril 2008
  6. (es) La ministre Chacón s'est mariée hier avec Miguel Barroso, édition de la La Vanguardia du 15 décembre 2007
  7. (es) Le premier fils de la ministre est né, édition d'El País du 20 mai 2008
  8. a, b et c (es) Biographie de Carme Chacón sur le site du Parti socialiste ouvrier espagnol
  9. a et b (ca) Biographie de Carme Chacón sur le site du Parti socialiste catalan
  10. a et b (es) Notice biographique pour la VIIe législature sur le site du Congrès des députés
  11. a et b (es) Biographie de Carme Chacón sur le site de la présidence du gouvernement espagnol
  12. (fr) Carme Chácon, nouvelle arme de Zapatero contre le machisme, édition de Libération du 15 avril 2008
  13. (es) Élevée pour le triomphe et l'engagement, portrait de Carme Chacón publié par El País le 7 juillet 2007
  14. (es) La législature commence par l'affrontement, édition d'El País du 3 avril 2004
  15. (es) « Les jeunes ne veulent pas d'explications, ils veulent des appartements », interview de Carme Chacón à El País le 7 juillet 2007
  16. (es) Zapatero essaye de reprendre l'initiative avec un changement gouvernement tourné vers le futur, édition d'El País du 7 juillet 2007
  17. (es) Décret royal 962/2007 de nomination de Carme Chacón Piqueras comme ministre du Logement publié sur le site du Bulletin officiel de l'État
  18. (es) Chacón annonce une aide de 210 euros pour les jeunes qui louent un logement, édition d'El País du 18 septembre 2007
  19. (es) Décret-loi royal 1472/2007 de régulation du revenu basique d'émancipation des jeunes, publié sur le site internet du Bulletin officiel de l'État
  20. (es) Carme Chacón sera tête de liste du PSC pour Barcelone, édition de Libertad Digital du 3 décembre 2007
  21. (es) Résultat des élections générales espagnoles de 2008 dans la province de Barcelone, publié sur www.20minutos.es
  22. a et b (es) Profil de Carme Chacón publié sur www.elmundo.es
  23. (es) Chacón, première femme à la Défense, édition de Público du 12 avril 2008
  24. (fr) Espagne : « ministre en cloque », Carme Chacon est critiquée, publié sur Rue89 le 24 avril 2010
  25. (fr) Future mère et chef des militaires, édition du Journal du dimanche du 20 mai 2008
  26. (es) Chacón rend une visite surprise aux troupes en Afghanistan, édition d'El País du 19 avril 2008
  27. (es) Rubalcaba remplacera Chacón durant son congé maternité, édition d'El País du 20 mai 2008
  28. (es) Chacón reprend les commandes et annonce le remplacement de l'état-major militaire, édition d'El País du 1er juillet 2008
  29. (es) La fulgurante ascencion de la ministre catalane, Carme Chacón, édition de la La Vanguardia du 16 novembre 2008
  30. (es) Composition de la commission exécutive fédérale du PSOE issue du 38e congrès fédéral, sur le site du Parti socialiste ouvrier espagnol
  31. (es) Liste d'une partie des membres de la commission exécutive du PSC sur le site du Parti socialiste catalan
  32. (es) L'Espagne quittera le Kosovo cet été, édition d'El País du 20 mars 2009
  33. (es) Chacón : « Nous ne reconnaissons pas l'indépendance du Kosovo, et notre travail a pris fin », édition de Público du 23 mars 2009
  34. (es) Biden : la polémique sur le Kosovo est « un chapitre clos », édition de Público du 28 mars 2009
  35. (es) Chacón rappelle aux chalutiers que les protéger coûte 75 millions d'euros, édition d'El País du 17 septembre 2009
  36. (es) Les pirates retiennent un chalutier espagnol, édition d'El País du 3 octobre 2009
  37. (es) Chacón critiquée pour sa passivité, édition d'El Mundo du 2 octobre 2009
  38. (es) Les preneurs d'otage de l'Alakrana transportent trois hommes d'équipage sur la terre somalienne, sur le site de la Cadena COPE le 5 novembre 2009
  39. (es) Zapatero : « L'Alakrana navigue librement vers des eaux sures », édition d'El País du 17 novembre 2009
  40. (es) Rajoy demande la réprobation de De la Vega, Chacón et Caamaño, sur le site d'Antena 3 le 18 novembre 2009
  41. (es) Chacón ne voit pas lointain le retrait de l'Afghanistan, édition de Público du 17 février 2010
  42. (es) La popularité de Zapatero tombe sous celle de Rajoy, édition d'El Mundo du 7 février 2010
  43. (fr) Quatre soldats espagnols tués dans l'accident de leur hélicoptère, dépêche sur le site de France 24 le 17 avril 2010
  44. (es) Carme Chacón rend hommage aux quatre militaires décédés en Haïti, communiqué sur le site du ministère espagnol de la Défense le 18 avril 2010
  45. (es) Chacón voyage en Haïti pour rendre visite aux troupes espagnoles, édition d'El País du 22 mars 2010
  46. (es) Chacón sur la régulation du voile : « l'Espagne n'est pas la France », édition de Público du 22 avril 2010
  47. (es) La ministre de l'Égalité : « Je n'aime aucun voile », édition de Público du 22 avril 2010
  48. (es) Chacón: « Zapatero est un leader vaillant, Rajoy un pseudo leader », édition de Público du 11 octobre 2010
  49. (es) La ministre de la Défense formalise l'au revoir de l'Espagne en Bosnie-Herzégovine, édition de Público du 18 octobre 2010
  50. (es) Le PP devance le PSOE de 7,9 points dans les intentions de vote, selon le CIS, édition de Público du 5 novembre 2010
  51. (es) Le nouveau gouvernement crée plus d'expectatives, édition de Público du 9 novembre 2010
  52. (es) L'Espagne transférera en 2012 le contrôle de ses zones afghanes, édition de Público du 19 novembre 2010
  53. (es) Chacón ne met pas de date pour le retrait d'Afghanistan, édition de Público du 16 décembre 2010
  54. (es) « España iniciará a partir del verano de 2012 la retirada de Afganistán », El País, le 23 juin 2011
  55. (es) « El Congreso avala la ley de derechos y deberes de los militares », El País, le 14 juillet 2011
  56. (es) « PSOE y PP pactan la ley de derechos de los militares », El País, le 5 mars 2011
  57. (es) Chacón admet des « erreurs » de l'Europe avec ses voisins du Sud, édition de Público du 4 février 2011
  58. Fil d'information permanent du quotidien El País, le 22 février 2011
  59. (es) Chacón pense que l'Espagne est prête pour qu'une femme dirige le pays, édition de Público du 22 février 2011
  60. (es) Zapatero prévoit d'avoir le 2 avril au PSOE qu'il ne sera pas candidat en 2012, édition de Público du 20 mars 2011
  61. (es) Rubalcaba et Chacón consolident leurs positions, édition de Público du 20 mars 2011
  62. (es) Chacón et Gómez mettent en scène la succession de Zapatero, édition de El Confidencial, le 26 mars 2011
  63. (es) Le PSC de Chacón demande que Zapatero close la succession et achève son mandat, édition de El País, le 29 mars 2011
  64. (es) Le PSC soutient Chacón en demandant que Zapatero mette fin au débat de sa succession, édition de Público du 29 mars 2011
  65. (es) Zapatero gêné par Rubalcaba et Chacón à propos de sa succession, édition de ABC, le 27 mars 2011
  66. (es) Zapatero : « Je ne serai pas candidat aux prochaines élections », édition de Público, le 2 avril 2011
  67. (es) Rubalcaba et Chacón obtiennent plus de soutien que Rajoy, édition de Público, le 26 avril 2011
  68. (es) Le PSOE réduit l'avance du PP à 2,3 points, édition de Público, le 25 avril 2011
  69. (es) Chacón : « Je me retire car le PSOE et le gouvernement ont été mis en danger », El País, le 26 mai 2011
  70. (es) Les 45 heures qui ont secoué le PSOE, El País, le 26 mai 2011
  71. (es) « El PSC asume la reforma de la Constitución entre críticas y en unclima de impotencia », RTVE, le 29 août 2011
  72. (es) « Chacón expresa "dudas" por el procedimiento seguido para reformar la Constitución », RTVE, le 29 août 2011

Annexes

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