The Empire State Building

The Empire State Building

Empire State Building

Empire State Building
Empire State Building
Usage(s) Bureaux
Localisation 350 Fifth Avenue
New York (New York)
États-Unis États-Unis
Dates 1930-1931
Statut Construit
Style architectural Art déco
Hauteur
Hauteur de l'antenne 448,7 m
Hauteur du toit 381 m
Hauteur du dernier étage 373,2 m
Détails techniques
Nombre d'étages 102
Nombre de sous-sol 1
Superficie 208 879 m²
Volume 1 047 723 m³
Nombre d'ascenseurs 73
Coût 24 718 000 $US
Compagnies
Architecte(s) Shreve, Lamb & Harmon Associates

L’Empire State Building est un gratte-ciel de style Art déco situé sur l’île de Manhattan, à New York. Il est situé dans le quartier de Midtown au 350 de la 5e Avenue, entre les 33e et 34e rues. Inauguré le 1er mai 1931, il mesure 381 mètres (448,7 avec l’antenne) et compte 102 étages. Il est actuellement le plus grand immeuble de New York (position qu’il a retrouvé suite à l'attentat terroriste du 11 septembre 2001 qui a causé la destruction des tours jumelles du World Trade Center). L'Empire State Building a été pendant des décennies le plus haut immeuble du monde. Il tire son nom du surnom de l’État de New York, The Empire State. Ce même « surnom » apparaît en outre sur les plaques d'immatriculation automobile.

L'Empire State Building est un immeuble caractéristique de la skyline new yorkaise, et compte parmi les symboles les plus célèbres de New York, au même titre que la Tour Eiffel à Paris. Au 86e étage, un observatoire ouvert au public offre une vue panoramique impressionnante sur New York. Le sommet de l’édifice est éclairé en fonction des différents événements du calendrier, de la fête nationale américaine au marathon de New York.

La mise en scène la plus célèbre de l’immeuble est certainement le film King Kong de 1933 dans lequel le gorille géant l’escalade pour échapper à ses poursuivants, des avions. Cependant, l’Empire State Building est présent dans de très nombreux films et séries télévisées se déroulant à New York, telles que Friends et Sex and the City, où il apparaît dans les scènes de transition.

Sommaire

Histoire

Un chantier gigantesque

Le terrain

Localisation de l’immeuble

En 1799, la ville de New York vendit un terrain vierge immense, situé entre Madison Avenue et la Sixième Avenue, et entre la 33e et la 36e rue, à John Thompson qui y construisit une ferme. Le terrain changea de propriétaire à plusieurs reprises par la suite, et passa dans les mains de la famille de John Jacob Astor, dont le petit-fils, William Waldorf Astor, construisit le premier hôtel Waldorf Astoria en 1893. En 1928, le Waldorf Astoria fut vendu à la Bethlehem Engineering Corporation, et dès le 22 janvier 1930, l’excavation du site débuta[1].

Le projet

Les plans de l’Empire State Building ont été réalisés par la compagnie d’architectes Shreve, Lamb and Harmon. L’architecte en chef, William Lamb, décrit le projet qu’on lui avait attribué en ces mots :

« Le programme tient en quelques lignes : budget fixé, pas plus de 8,50 mètres entre la fenêtre et le couloir et autant d’étages que possible. Façade en calcaire et date d’achèvement des travaux le 1er mai 1931, ce qui signifie un délai d’un an et demi à partir des ébauches des plans[2].  »
Un skyboy, ouvrier travaillant sur le chantier de l’Empire State Building, sans protection au-dessus du vide. Au second plan, le Chrysler Building.

Les plans furent achevés en l’espace de deux semaines et s’inspiraient de ceux de la Carew Tower, située à Cincinnati, qui avait été réalisée par le même cabinet d’architectes. La construction fut placée sous la direction de Starrett Brothers and Eken. Le chantier était financé par John J. Raskob (fondateur de General Motors), qui avait créé, en 1928, associé à Coleman du Pont, Louis G. Kaufman et Ellis P. Earle l'Empire State Inc. La construction était ainsi supervisée par Alfred E. Smith, ancien gouverneur démocrate de l’État de New York et candidat malheureux de la présidentielle de 1928, nommé président de l’entreprise par Raskob[3]. Le coût total du projet s’éleva, terrain compris à 40 948 900 $, mais, du fait du krach boursier de 1929, la valeur de bâtiment ne dépassa pas 24 718 000 $, c’est-à-dire un peu plus de la moitié du budget initial[3].

La construction

Les travaux d’excavation qui débutèrent en janvier 1930 permirent le début effectif de la construction le 17 mars. Jusqu’à 3 400 ouvriers[4] pouvaient travailler en même temps sur le projet, essentiellement des immigrés européens et des ouvriers mohawks. Parmi les nombreux ouvriers travaillant sur le chantier, les sky boys (littéralement : « Les garçons du ciel ») devaient assembler les différents composants de l’armature métallique de l’immeuble, à plusieurs centaines de mètres du sol, et souvent sans la moindre protection. Il nous reste de nombreuses images de ces ouvriers, notamment plusieurs photographies sur lesquelles on les voit déjeuner, assis sur des poutres, au-dessus du vide. Selon un rapport officiel, cinq ouvriers trouvèrent la mort durant la construction, et ce chiffre ne comprenait étonnamment aucun sky boy, qui étaient pourtant les ouvriers qui prenaient le plus de risques[5]. Les premiers travaux de maçonnerie débutèrent en juin 1930, et s’achevèrent le 13 novembre de la même année. La construction évolua au rythme de quatre étages et demi par semaine [3].

Le 17 septembre 1930, Alfred E. Smith posa la pierre angulaire symbolique du bâtiment, devant une foule de cinq mille personnes, avec une truelle en argent[6]. L’immeuble ouvrit ses portes le 1er mai 1931. La construction dura un an et quarante-cinq jours, soit un total de 410 jours (dimanches et vacances compris) ce qui permit au gratte-ciel d’être achevé avant la date prévue. L’inauguration fut menée de façon très solennelle, puisque c’est le président des États-Unis de l’époque, Herbert Hoover qui actionna l’éclairage de l’immeuble en pressant un bouton depuis Washington[7].

La course au plus haut bâtiment du monde

Le centre de Manhattan, en 1932

Pendant la construction de l’Empire State Building, deux autres grands bâtiments étaient sur le point d’être achevés, le 40 Wall Street, et le Chrysler Building. La « guerre » était ouverte entre H. Craig Severance et William Van Alen, architectes respectifs des deux gratte-ciel, et c’est finalement Van Alen qui la remporta grâce aux 319 mètres de son Chrysler Building, achevé en 1930. Mais le succès de Van Alen et de Walter Chrysler fut bref, puisque moins d’un an plus tard, l’Empire State Building s’imposait de loin comme le nouveau détenteur du record du plus haut bâtiment au monde. Le succès était double pour Raskob, qui dépassait son rival Chrysler sur un autre terrain, en tant que fondateur de General Motors. L’antenne, installée en 1952 accentua encore l’avance de l’Empire State Building sur ses rivaux, puisqu’il resta le plus haut bâtiment du monde jusqu’en 1967, année de la construction de la tour Ostankino (537 mètres) à Moscou.

Des premières années difficiles

Le bâtiment ouvrit ses portes au moment où la Grande Dépression frappait les États-Unis. La moitié des bureaux restèrent ainsi vides[8], faute de locataires. Cela amena les New-Yorkais à surnommer ironiquement le gratte-ciel Empty State Building (empty signifiant « vide »). Durant cette période de récession économique, l’immeuble coûta plus d’argent qu’il n’en rapporta, et l’Empire State Building ne devint pas rentable avant 1950. Ces difficultés financières contraignirent Raskob à vendre l’immeuble en 1951, pour un montant avoisinant les 34 millions de dollars, à un groupe dirigé par Roger I. Stevens. Mais ce dernier s’en débarrassa à son tour en 1954, en le cédant à un groupe de Chicago, dirigé par Col. Henry J. Crown. L’opération se révéla intéressante étant donné que l’immeuble fut revendu pour 51,5 millions de dollars[3].

La bataille des propriétaires

L’Empire State Building était donc possédé depuis 1954 par Col. Henry J. Crown, qui avait acquis l’immeuble pour 51,5 millions de dollars. Cependant, en 1991, une véritable guerre pour prendre possession du gratte-ciel le plus célèbre de New York débuta. En effet, cette année-là, le Prudential Trust (fonds prudentiel), qui détenait officiellement l’Empire State Building décida de le vendre. Le prix demandé par le fonds était de 40 millions de dollars, mais en raison d’un bail de 114 ans sur l’immeuble (bail détenu par Leona Helmsley et Peter Malkin), le futur possesseur du gratte-ciel recevrait 1,97 million de dollars par an. Un conflit opposant le magnat de l’immobilier Donald Trump, l’homme d’affaires japonais Hidekei Yokoi et sa fille Kiiko Nakahara, Leona Helmsley (veuve du milliardaire Harry Helmsley), et Peter Malkin (homme d’affaires américain), débuta alors. Ce conflit ne s’acheva qu’en 2000, et c’est Trump qui remporta l’immeuble[9].

Mais suite aux attentats du 11 septembre 2001, l’immeuble changea à nouveau de propriétaire. Ainsi, le 19 mars 2002, c’est l’homme d’affaires Peter Malkin, ancien possesseur d’un bail de 114 ans sur le gratte-ciel, qui en prit le contrôle, moyennant 57,5 millions de dollars, alors qu'il avait, selon le Wall Street Journal, lancé plusieurs offres d’achat consécutivement aux attaques terroristes, qui avaient fait perdre de sa valeur au bâtiment. Le traumatisme des attentats avait même poussé les différents locataires à vouloir résilier leurs baux.

Caractéristiques

Informations générales

L’Empire State Building culmine à 381 mètres, hauteur qui est portée à 443 mètres si l’on compte l’antenne située au sommet. Il a été le plus haut bâtiment de New York entre sa construction en 1931 et 1973, date de l’inauguration des tours jumelles du World Trade Center et le plus haut gratte-ciel du monde jusqu’en 1971[10]. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, l’Empire State Building est redevenu le plus haut immeuble de Big Apple, même s’il sera dépassé en 2013 par la Freedom Tower, qui atteindra 541 mètres.

Relief en aluminium dans le hall d’entrée.

On considère souvent que l’Empire State Building possède 102 étages, alors qu’en réalité, seuls 85 étages sont occupés par des bureaux, pour une surface utilisable de 200 900 m²[8]. Un étage entier est réservé à l’observatoire au 86e étage, et les seize autres « étages » constituent en fait la flèche de l’immeuble, qui soutient notamment l’antenne de 62 mètres, au sommet du gratte-ciel. L’Empire State Building est cependant le premier bâtiment à avoir dépassé les cent étages. Le poids total du gratte-ciel est de 365 000 tonnes, et son volume est estimé à 37 millions de pieds cube, ce qui représente environ 1,05 million de mètres cube[11]. Il comporte 6 400 fenêtres[7], 73 ascenseurs, et 1860 marches d’escalier, entre le rez-de-chaussée et le sommet. Les fondations de l’immeuble sont situées 17 mètres au-dessous du niveau du sol[12], et les sous-sols atteignent 10,6 mètres de profondeur.

L’architecture

Contrairement à de nombreux gratte-ciel modernes, l’Empire State Building présente une façade assez classique, et une forme très conventionnelle, sans courbes dans un style art déco. Les deux auvents en acier, situés respectivement sur la 33e et la 34e rue conduisent au hall d’entrée, situé autour des ascenseurs centraux. Le hall a une hauteur équivalente à celle de trois étages, et comporte un relief en aluminium, qui représente le bâtiment sans son antenne (celle-ci n’a été ajoutée à la flèche qu’en 1952). Très richement décoré, majoritairement en marbre, le hall de l’Empire State Building est assez similaire à celui du Chrysler Building.

Les matériaux

De nombreux matériaux ont été employés dans la construction de l’Empire State Building. L’armature seule du bâtiment a nécessité 60 000 tonnes d’acier, ainsi que des volumes très importants de béton. Ainsi, 10 millions de briques et 200 000 tonnes de pierre[13] (granit et calcaire) ont été utilisées, dont 8 485 m³ de calcaire indien. À l’intérieur, 929 m² de marbre Rose Famosa et 27 871 m² de marbre de Hauteville et de Rocheron ont été utilisés pour les couloirs, les ascenseurs, et les premiers étages. De l’aluminium a également été utilisé à l’intérieur et à l’extérieur de l'édifice[11].

L’Empire State Building : un monument de New York

L’Empire State Building, depuis le Frank Sinatra Park, à Hoboken.

L’Empire State Building est aujourd’hui le gratte-ciel le plus représentatif de New York, et peut être aussi l’un des gratte-ciel les plus célèbres au monde. Toutefois, il ne constitue pas, si l’on se réfère aux nombreux sondages, l'édifice préféré des habitants de Big Apple[14], en apparaissant souvent classé derrière son grand rival dans les années 1930, le Chrysler Building de William Van Alen[15].

Depuis le 18 mai 1981, l’Empire State Building possède la distinction officielle de monument (landmark), distinction attribuée par la New York City Landmarks Preservation Commission (commission de préservation des monuments importants de la ville de New York). En 1986, l’Empire State Building a même reçu le titre de « Monument national historique » (National Historic Landmark) de la part du ministère de l’intérieur. Une plaque commémorative fut installée à cette occasion[1]. L’immeuble est ainsi aujourd’hui protégé ce qui traduit son importance pour la ville de New York, surtout depuis la disparition des deux tours jumelles qui avaient changé la Manhattan Skyline[16] en 2001.

L’Empire State Building est un véritable monument de New York, et est parfois cité parmi les sept merveilles du monde moderne. Ainsi, depuis juillet 1963, le hall du bâtiment abrite huit tableaux massifs, réalisés par Roy Sparkia et son épouse Renee Nemerov ; ils représentent les sept merveilles du monde, alors que le huitième représente l’Empire State Building[17]. Le bâtiment est visité chaque année par environ 2,5 millions de personnes[18].

Les lumières de la ville...

Des projecteurs illuminent le sommet de l’Empire State Building la nuit, avec des couleurs associées aux différents événements qui ont lieu dans la ville (événements sportifs, comme l’US Open par exemple) mais aussi en fonction des événements qui ont lieu à l’échelle des États-Unis, ou même du monde. L’idée est venue de l’un des investisseurs du bâtiment, Lawrence Wien qui, de retour de Paris, décida de faire de New York l'autre ville de lumière. C’est ainsi qu’en 1976, l’immeuble fut éclairé de rouge, blanc et bleu, à l’occasion du bicentenaire de l’indépendance américaine.[19]

L’Empire State Building éclairé de blanc.

De nos jours, le gratte-ciel s’illumine des couleurs bleu, blanc, rouge, non seulement pour la fête nationale américaine, le 4 juillet, mais aussi pour la fête nationale française, le 14 juillet[20]. Pour Noël l’Empire State Building s’illumine de vert et de rouge[20], couleurs traditionnelles des fêtes de fin d’année, ce qui représente, avec le sapin géant du Rockefeller Center, l’un des symboles les plus frappants de la saison de Noël à New York. En outre l’Empire State Building est parfois éclairé pour des événements exceptionnels. Ainsi, à l’occasion du 80e anniversaire de Frank Sinatra, le gratte-ciel fut éclairé d’une lumière bleue, en référence au surnom de Sinatra, Ol’ Blue Eyes (« Ol aux yeux bleus »). Fin 2004, après la mort de l’actrice Fay Wray, le bâtiment fut même plongé dans une obscurité totale pendant quinze minutes, afin de rendre hommage à l'actrice qui avait contribué à rendre célèbre l'Empire State Building en tenant le rôle principal dans King Kong (1933).

En ce qui concerne les événements sportifs, l’Empire State Building prend souvent les couleurs des équipes de la ville lorsqu'elles jouent à domicile. Ainsi, les soirs de match de l’équipe de NBA des New York Knicks, l’immeuble est illuminé en orange, bleu et blanc, alors qu’il prend les couleurs des hockeyeurs des New York Rangers, le bleu, le blanc et le rouge, les soirs de match au Madison Square Garden. Lors de l’US Open, l’un des tournois majeurs de la saison, le sommet de l’immeuble est illuminé en jaune[20], en référence aux balles de tennis, pendant la quinzaine de jours du tournoi, fin août et début septembre. Le 9 novembre 2006, l’équipe universitaire de football de l’université Rutgers eut même l’honneur de voir sa couleur écarlate au sommet du gratte-ciel, à l’occasion d’un match contre l’université de Louisville, qui allait d’ailleurs être la plus grande victoire de l’histoire de l’école.

En 2001, après les attentats du 11 septembre, le bâtiment fut illuminé en bleu, blanc, rouge, les couleurs du drapeau américain, pendant plusieurs mois, avant un retour à la normale du calendrier des illuminations. L’année suivante, en juin 2002, lors du jubilé de la reine Élisabeth II, l’immeuble fut illuminé en violet et or, les deux couleurs de la royauté au Royaume-Uni[20]. Pour le maire de la ville, Michael Bloomberg, c’était un moyen de remercier la reine, qui avait fait jouer l’hymne national américain à Buckingham Palace, après les attentats, ainsi que le Royaume-Uni pour son soutien. Le 18 décembre 2007, à l'occasion de la sortie du film Les Simpson - Le Film en DVD, il fut illuminé en jaune [20].

Enfin, depuis l'élection du démocrate Franklin D. Roosevelt en 1932, la tradition veut que le jour de l'élection présidentielle, la célèbre tour revête les couleurs des partis des deux candidats, bleu pour les démocrates et rouge pour les républicains, avant de prendre uniquement la couleur du parti vainqueur.

Événements et éclairage

Voici les principaux éclairages de l’Empire State Building, associés aux différents événements du calendrier. Cependant, ce tableau n’est pas exhaustif, et ne comprend pas l’ensemble des illuminations du gratte-ciel. En outre, à chaque couleur du tableau est associé l’événement le plus important, car il se peut qu’une unique couleur soit associée à de très nombreux événements comme c’est le cas de la couleur bleue par exemple[20].

L'Empire State Building illuminé en vert, vu depuis Bryant Park.
L’Empire State Building éclairé de vert et de rouge, à l'occasion des fêtes de fin d'année. On aperçoit la Metropolitan Life Tower elle aussi éclairée, en bleu et en jaune.
Couleurs Événement(s)
Bleu Memorial Day de la police
Bleu et blanc Jour de l’indépendance de la Grèce et Jour des Nations unies
Bleu, blanc et bleu Jour de l’indépendance d’Israël
Rouge, blanc et bleu Bastille day, le nom donné par les Américains au 14 juillet français, en mémoire de la prise de la Bastille
Jaune et blanc Printemps et semaine de Pâques
Lavande et blanc Gaypride
Noir, jaune et rouge Jour de la réunification allemande
Pas de lumières Jour sans art, Nuit sans lumières et Lutte contre le sida
Pourpre et blanc Cause contre la maladie d’Alzheimer
Rose et blanc Lutte contre le cancer du sein
Rouge Saint-Valentin, Semaine de prévention contre les incendies et LOVE Day célébré par Cartier en Juin
Rouge et blanc Croix rouge
Rouge, blanc et vert Columbus Day
Rouge et bleu Journée des parents et du Droits des enfants
Rouge et/ou bleu Election Day (rouge et bleu pendant l'élection, puis bleu si les démocrates gagnent, rouge sinon)
Rouge, blanc et bleu Jour du Président, Memorial Day, Jour de l’Indépendance et Jour des Anciens combattants
Rouge et jaune L’automne
Rouge, jaune et vert Jour du Portugal
Rouge, noir et vert Jour du Dr. Martin Luther King Jr
Rouge et vert Fêtes de fin d’année
Vert Jour de la Saint Patrick, Journée de la Terre et l'Aid qui annonce la fin du Ramadan
Vert et blanc Jour de l’indépendance du Pakistan
Vert, blanc et orange Jour de l’indépendance de l’Inde

Les plates-formes d’observation

Vue sur Downtown Manhattan, depuis l’observatoire du 86e étage.

L’Empire State Building, du fait de sa situation centrale à Manhattan, et de sa hauteur de 381 mètres, offre un panorama exceptionnel, non seulement sur la ville de New York et ses environs, mais aussi sur l’océan Atlantique, et des régions beaucoup plus éloignées, essentiellement dans le New Jersey.

Le gratte-ciel est pourvu de deux observatoires, le premier au 86e étage, et le second au 102e étage. L’observatoire du 86e est le plus célèbre, mais aussi le seul à être ouvert en permanence au public. Il offre un panorama unique à 360°. Depuis son ouverture au public en 1931, en même temps que celle de l’immeuble, l’observatoire a accueilli quelques 110 millions de personnes, parmi lesquelles nombreuses célébrités. Parmi celles-ci, on retrouve la reine Élisabeth II du Royaume-Uni, Fidel Castro en 1959, ou encore le footballeur Pelé[21]. L’observatoire du 102e étagé est quant à lui beaucoup plus petit. Il a été fermé en 1999, mais a rouvert en novembre 2005. Il reste cependant fermé les jours de grande affluence.

L’observatoire est ouvert tous les jours de la semaine, 365 jours par an, de 08h00 à 23h15. Les jours de grande affluence, comme le jeudi, le vendredi, et le samedi, l’observatoire est ouvert jusqu’à 02h00 du matin, durant une certaine période de l’année (seuls les mois de l’hiver ne sont en principe pas concernés). Les tarifs d’accès à l’observatoire du 86e étage sont variables selon l’âge des touristes, de 18 $ pour les adultes (de 12 à 61 ans) à 16 $ pour les jeunes (de 12 à 17 ans) et les seniors (plus de 65 ans). Les enfants (de 5 à 11 ans) doivent quant à eux débourser 12 $, alors que les bébés, ainsi que les militaires, portant leur uniforme peuvent monter gratuitement. L’accès à l’observatoire du 102e étage, selon les conditions d’ouverture coûte 15 $ en plus[22].

Le panorama de New York, vu de l’observatoire du 86e étage, au printemps 2005

L’antenne de l’Empire State Building

L’antenne de diffusion de 62 mètres, qui porte la taille de l’Empire State Building à 449 mètres

New York constitue le plus grand marché de médias au monde. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 et la destruction des tours jumelles du World Trade Center, la quasi totalité des stations de diffusion (radio et télévision confondus) transmettent à partir de l’antenne située au sommet de l’Empire State Building. Seul le Condé Nast Building, situé dans le quartier de Times Square sert aussi de relais.

L’Empire State Building a servi pour la première fois de relais pour la Radio Corporation of America (ou RCA) le 22 décembre 1931. Une première petite antenne avait été placée au sommet du gratte-ciel après l’échec des expériences d’arrimage de dirigeables. La RCA loua à bail le 85e étage, et y place un laboratoire, et en 1934, Edwin Howard Armstrong installa en coopération avec la RCA une antenne FM expérimentale. Mais Armstrong et le RCA se brouillèrent en 1935, et la station FM fut supprimée. Le 85e étage devint alors le centre de diffusion du réseau de télévision de la RCA, avec une première chaîne expérimentale la W2XBS channel 1 qui devint le 1er Juillet 1941 WNBT Channel 1, et existe toujours aujourd’hui sous le nom WNBC channel 4, chaîne du réseau NBC. Les stations radio de la NBC (WEAF-FM, devenue WQHT) commencèrent de transmettre depuis l’Empire State Building en 1940. La NBC conserva l’exclusivité de l’utilisation de l’antenne jusqu’en 1950, année où la Federal Communications Commission (commission fédérale aux médias) mit fin au monopole suite aux plaintes de consommateurs désireux que les antennes de diffusion des six chaînes de télévision de l’époque soient réunies en un unique endroit, afin d’éviter des ajustements perpétuels des antennes de réception. La construction d’une antenne immense débuta alors. Cette nouvelle antenne, qui existe toujours aujourd’hui fut achevée en 1952.

Une fois la nouvelle antenne achevée, de nombreuses radios se joignirent à la Radio Corporation of America, occupant les 81e, 82e et 83e étages. À partir de 1965, une nouvelle antenne fut ajoutée autour de l’observatoire du 102e étage, afin de répondre à une demande sans cesse croissante. Mais dès 1973, date d’achèvement des tours du World Trade Center, culminant respectivement à 413 et 417 mètres[23], la plupart des stations de télévision quittèrent le sommet de l’Empire State Building. Cela permit de rénover l’antenne, et les équipements de transmission, au profit des stations de radio qui restèrent sur place. Mais la destruction des tours jumelles marqua le retour massif des stations de télévision.

L’Empire State Building dans la culture populaire

King Kong

King Kong, sur le point de se déchaîner sur New York

Le gratte-ciel apparaît pour la première fois au cinéma dans le film King Kong en 1933. C’est incontestablement l’apparition la plus célèbre de l’Empire State Building sur le grand écran, étant donné qu’elle remonte quasiment à la construction du bâtiment, mais aussi parce que la fameuse scène où King Kong escalade le gratte-ciel a fait le tour du monde.

Cette scène où le singe géant escalade le plus haut bâtiment du monde de l’époque, témoigne de l’influence que le gratte-ciel avait dès sa construction. En effet, l’Empire State Building était le seul véritable bâtiment de l’époque à la mesure de King Kong, ce qui explique le choix des scénaristes. Plusieurs autres films sur le thème de King Kong ont été tournés depuis, et l’Empire State apparaît dans quasiment toutes les versions, sauf celle réalisée par John Guillermin en 1976, où c’est l’une des tours jumelles du World Trade Center, bâtiment le plus haut de New York à l’époque qui est escaladée par King Kong. Dans le dernier film réalisé sur le thème de King Kong, sorti en 2005 et réalisé par Peter Jackson, King Kong escalade également l’Empire State Building, mais un Empire State Building totalement réalisé en images de synthèse.

En 1983, pour le 50e anniversaire du film, un King Kong gonflable fut placé sur l’immeuble.

Au cinéma

  • Dans la série animée réalisée par Matt Groening, Futurama, qui est censée se dérouler en l’an 3000, l’Empire State Building est le seul bâtiment à avoir été conservé depuis l’ensevelissement de l’ancienne ville de New York. Il n’est cependant pas précisé si l’immeuble a été reconstruit, ou si ce sont les ruines de l’ancien gratte-ciel qui ont permis de le reconstruire.
  • L’Empire State Building apparaît dans le film d’Andy Warhol Empire en 1964. Dans ce film en noir et blanc, le gratte-ciel est filmé sans interruption pendant huit heures. Ce film a été sélectionné en 2004 dans le National Film Registry ce qui signifie qu’il est digne de figurer dans les archives de la Bibliothèque du Congrès.
  • La plate-forme qui se trouve au sommet de l’édifice a servi de cadre aux rendez-vous romantiques des deux films Elle et lui et Nuits blanches à Seattle.
  • Dans le film Independence Day, le gratte-ciel est anéanti par un gigantesque vaisseau extraterrestre qui stationne au-dessus.
  • Au début de Capitaine Sky et le monde de demain, un zeppelin s’amarre au sommet de l’Empire State Building. L'édifice réapparaît par la suite à l’arrière-plan d’une autre scène, où il est escaladé par King Kong.
  • Dans Godzilla: Final Wars, le ptérosaure Rodan vole par-dessus l’Empire State Building, avant de se poser sur un autre bâtiment à proximité. La construction apparaît alors en arrière-plan, avant que Rodan ne continue son attaque de la ville, qui l’amènera à détruire la Statue de la Liberté.

La course de l’Empire State Building

Chaque année depuis 1978, les New York Road Runners organisent une épreuve dans le gratte-ciel, l’Empire State Building Run-Up. Des concurrents provenant de toute la planète s’affrontent dans une course allant du rez-de-chaussée de l’immeuble à l’observatoire du 86e étage. Le record masculin est détenu par l’Australien Paul Crake, qui a gravi les 1576 marches (320 m de hauteur) en 9 minutes 33 en 2003. Chez les femmes, le record est détenu par l’autrichienne Andrea Mayr, avec une course de 11 minutes 23 en 2006[24].

Base jump : l'affaire Ray Corliss

Le 28 avril 2006, le cascadeur américain (spécialisé dans le base jump) Ray Corliss, employé par la Discovery Channel, a tenté de réaliser un saut du sommet de l'Empire State Building. Mais quelqu'un parvint à prévenir la police, ce qui permit à la sécurité d'empêcher Corliss de sauter. Mais lorsque les forces de sécurité arrivèrent, Corliss avait déjà réussi à passer derrière la barrière de sécurité. De nombreux touristes, incrédules et croyant à une tentative de suicide tentèrent de le raisonner, mais il leur annonça que s'ils ne le laissaient pas faire son saut, alors il mourrait[25]. Les forces de sécurité parvinrent finalement à le maîtriser.[26]

Le plus surprenant est le fait que Corliss soit parvenu à pénétrer dans l'immeuble avec un parachute (et une caméra pour filmer son saut), grâce à un déguisement complexe qui échappa aux services de sécurité. Cette tentative de saut exceptionnelle eut lieu la semaine suivant la cérémonie du soixante-quinzième anniversaire de l'immeuble. Depuis, Corliss a été arrêté, et jugé en octobre 2006. La Discovery Channel, qui avait employé le cascadeur jusqu'en 2006, nia toute implication dans la tentative de saut.

Parachutisme et escalade

Le 24 avril 1986, deux parachutistes britanniques s'élancèrent du sommet de l'Empire State Building. Le premier parvint à prendre un taxi et à s'enfuir une fois posé, mais le second fut rattrapé par la police. Le 24 octobre 1998, deux cascadeurs sautèrent à leur tour en parachute du 86e étage, et parvinrent tous deux à s'enfuir une fois au sol.[27]

En 1994, les 381 mètres de l'Empire State Building furent grimpés, à main nue sans matériel d'assurance, par le grimpeur français Alain Robert, surnommé Spiderman.

Divers sur l’Empire State Building [11]

L’Empire State, parmi les plus hauts bâtiments au monde

Le crash du B-25 Mitchell

Le samedi 28 juillet 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un bombardier B-25 Mitchell s’écrasa dans la face nord de l’immeuble au niveau du 79e étage, alors qu’il volait par un épais brouillard (le brouillard fut tel que le pilote aurait dit aux contrôleurs "...c'est très difficile, je ne vois même pas l'Empire State...). L’incendie fut éteint en 40 minutes mais 14 personnes périrent dans l’accident[28],[29]. Parmi les rescapés, Betty Lou Oliver, opératrice d’ascenseur, a survécu à une chute de 75 étages, à l’intérieur d’un ascenseur, ce qui demeure encore aujourd’hui un record du Guinness. En dépit des dégâts et des décès, le bâtiment ouvrit tout de même normalement ses portes le lundi suivant[30].

Les dirigeables

À l’origine, le mât de l’édifice (servant aujourd’hui de base à la tour de diffusion) devait servir de point d’amarrage à des ballons dirigeables, considérés à l’époque comme les transporteurs de luxe du futur[31]. Un ascenseur avait ainsi été spécialement mis en place entre le 86e et le 102e étage, afin de transférer les passagers qui devaient embarquer. Cependant, le projet fut abandonné en raison de risques importants, notamment à cause de courants d’air ascendants, engendrés par la taille de l’immeuble. La première tentative d’amarrage avait pourtant été un succès, mais lors du second essai, le dirigeable qui devait s’arrimer ne fut pas loin de se renverser, et son ballast rempli d’eau se déversa sur des passants, pourtant situés plusieurs blocks plus loin [17] .

Le point d’ancrage en T des dirigeables fut maintenu, et une antenne servant de relais télévision et radio fut installée par-dessus en 1952.

Les faux jumeaux de l’Empire State Building

L’Empire State Building, en dépit de son architecture assez classique a inspiré de nombreux architectes. Ainsi, plusieurs bâtiments s’apparentent au célèbre gratte-ciel, bien que ces ressemblances ne soient que partielles.

Au Mexique, la Torre Latinoamericana ressemble beaucoup à l’Empire State Building : elle est aussi pourvue d’un observatoire et possède une antenne très similaire. La différence se fait au niveau de la façade, qui est essentiellement composée de verre sur la Torre Latinoamericana, et au niveau de la taille, puisque l’Empire State Building est deux fois plus haut que sa « jumelle » (qui atteint 182 mètres). L’Empire State Building a en outre inspiré les Gratte-ciel staliniens ainsi que l’Université d’État à Moscou et la Williams Tower à Houston.

Les tentatives de suicide

En dépit des protections placées au sommet du gratte-ciel, environ trente personnes se sont suicidées en se jetant du sommet de l'Empire State Building. La barrière autour de l'observatoire du 86e étage a été ajoutée en 1947 après que cinq personnes eurent tenté de se jeter dans le vide. Les cas les plus récents de suicide remontent à 2004 et 2006. Le suicide le plus récent connu a été du 69eme étage le Vendredi 13 avril 2007.[32]

Deux personnes sont connues pour avoir échappé à la mort après avoir tenté de se suicider en se jetant du sommet de l'immeuble. C'est le cas de Thomas Helms qui tenta le 22 décembre 1977, à l'âge de 26 ans, de se suicider en sautant dans le vide depuis le 86e étage. Mais ayant pris trop peu d'élan, il retomba sur la corniche du 85e étage, sans blessure trop importante. En 1979, c'est Elvita Adams, âgée de 29 ans qui tenta de se donner la mort ; elle prit suffisamment d'élan pour sauter, mais une rafale de vent la ramena également sur la corniche du 85e étage, et elle s'en tira avec une hanche brisée.

Faits et anecdotes [17]

  • En janvier 2007, l’Empire State Building était le dixième plus haut gratte-ciel du monde.
  • La plate-forme d’observation, située en haut du gratte-ciel, au 86e étage, est visitée chaque année par plus de 3,5 millions de personnes.
  • L’Empire State Building est selon l’American Society of Civil Engineers (l’association américaine des ingénieurs en génie civil) l’une des sept merveilles du monde moderne.
  • La construction de l’immeuble a requis environ sept millions d’heures de travail.
  • Chaque mois, cent tonnes de déchets sont éliminées de l’immeuble.
  • L’Empire State Building apparaît sur la plaque d’immatriculation de l’État de New York.
  • L’Empire State Building emploie quelques 250 personnes, dont environ 150 sont chargées de la maintenance.
  • L’entrée du bâtiment située sur la Cinquième avenue est munie de six fenêtres, derrière lesquelles sont exposées des œuvres d’art provenant des nombreux musées de New York. L’exposition change plusieurs fois chaque année.
  • Lors de la période de migration des oiseaux au printemps et en automne, les lumières du sommet de l’Empire State Building sont éteintes les nuits de brouillard, afin que les oiseaux ne se trompent pas de route et ne viennent pas s’écraser sur le gratte-ciel, attirés par les spots.
  • Le magasin Toys "R" Us de Times Square abrite une reproduction de l'Empire State Building intégralement réalisée en legos. On retrouve même King Kong en son sommet.
  • Les coordonnées précises de l’immeuble sont :
    • Latitude : 40 degrés 44 minutes 53,977 secondes nord
    • Longitude : 73 degrés 59 minutes 10,812 secondes ouest

Insolite

  • Pour dénoncer les failles du système immobilier américain, le quotidien New York Daily News est devenu propriétaire de l’Empire State Building, pendant 90 minutes, en déposant des documents frauduleux auprès du registre de la ville, avant de rendre le bâtiment à ses propriétaires. [33].

Annexes

L’accès à l’Empire State Building

L’Empire State Building fait, bien entendu partie des bâtiments les plus visités de New York, de par son histoire ancienne, mais aussi de par sa situation dominante par rapport à Manhattan, ce qui offre aux touristes qui en rejoignent le sommet une vue imprenable sur l’ensemble de la ville. De nombreux moyens de transport permettent d’accéder au gratte-ciel ; plusieurs lignes de bus, mais aussi plusieurs lignes de métro, dont les lignes A, C, E, et les lignes 1, 2, 3, dans la station voisine de 34th Street-Penn Station.

Galerie de photos

Notes et références

  1. a  et b (en)Histoire de la construction Site officiel de l’Empire State Building
  2. Cité dans Will Jones, New York, Paris, Maxi-Livres, 2004, (ISBN 2743451378), p.14
  3. a , b , c  et d Détails de la construction
  4. 4 000 dans Will Jones, New York, Paris, Maxi-Livres, 2004, (ISBN 2743451378), p.14
  5. (en)Empire State Building Trivia and Cool Facts About.com
  6. Histoire de l’Empire State Building
  7. a  et b Jacques Legrand (dir.), Chronique de l’Amérique, Paris, Larousse, 1989, (ISBN 2035032679), p.651
  8. a  et b Alessandra Capodiferro, Merveilles du monde : Chefs-d’œuvre du génie humain, Sélection du Reader’s Digest, 2004, (ISBN 2709815613), p.262
  9. Tower of Power : The Battle for an Icon Nyc24 (rapport sur le conflit, en anglais)]
  10. Histoire de l’Empire State Building L’internaute (consulté le 11 février 2007)
  11. a , b  et c Facts ans Trivia Chiffres du site officiel
  12. Dominique et Michèle Frémy, Quid 2004, Paris, Robert Laffont, 2003, (ISBN 2221099605), p.451
  13. Will Jones, New York, Paris, Maxi-Livres, 2004, (ISBN 2743451378), p.14
  14. New York
  15. The New York Times
  16. Silhouette de Manhattan
  17. a , b  et c rubrique "faits et anecdotes" Site officiel de l’Empire State Building
  18. Chiffres 2003 dans Dominique et Michèle Frémy, Quid 2004, Paris, Robert Laffont, 2003, (ISBN 2221099605), p.451
  19. Un métier unique, gardienne des lumières de l’Empire State Building Batiweb
  20. a , b , c , d , e  et f [1]
  21. (en) Famous visitors Site officiel de l’Empire State Building
  22. (en) Visitor information Site officiel de l’Empire State Building
  23. 526 mètres avec les antennes
  24. Site des New York Road Runners
  25. [Le New York Post rapporte : « Look, if you don't let go so I can do this, I'm going to die. »]
  26. (en)Site de ghotamist L'affaire Rays Corliss (consulté le 14 février 2007)
  27. (en)Site du New York Daily News (consulté le 14 février 2007)
  28. François Weil, Histoire de New York, Paris, Fayard, 2005 (ISBN 2213618569), p.268
  29. Empire State Building Withstood Airplane Impact, TMS
  30. ESB in the news Site officiel de l’Empire State Building, Rapport sur le crash]
  31. Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, Paris, Ellipses, 2003, p.174
  32. New York Daily News
  33. http://www.batiactu.com/edito/l-empire-state-building-vole-par-un-quotidien-new--21769.php L’Empire State Building volé par un quotidien new-yorkais !

Pour aller plus loin

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Bibliographie

En anglais :

  • John Tauranac, Scribner, The Empire State Building - The making of a landmark, éditeur : Scribner, édition : Reissue, 1995, (ISBN 0312148240)
  • Deborah Hopkinson, James E. Ransome, Sky Boys : How They Built the Empire State Building, Schwartz & Wade Books, 2006, (ISBN 0375836101)
  • Elizabeth Mann, Alan Witschonke, Lewis Hine, Empire State Building : When New York Reached for the Skies, éditeur : Mikaya Press, édition : Reprint, 2006, (ISBN 1931414084)
  • Carol Willis (dir.), Building the Empire State, W. W. Norton & Company, 2007, (ISBN 0393732312)
  • Jonathan Goldman, The Empire State Building Book, St. Martin’s Press, 1980, (ISBN 031224455X)
  • David Macaulay, Unbuilding, éditeur : Houghton Mifflin Company, édition : Reprint, 1987, (ISBN 0395294576)
  • Nathan Aaseng, Construction : Building the Impossible, The Oliver Press, Inc., 2000, (ISBN 1881508595)

Photographies :

  • Peter Skinner, Antonio Attini, New York vu du ciel, White Star, Paris, 2006, (ISBN 8861120083).
  • Judith Dupre (préface), Jorg Brockmann (photographies), One Thousand New York Buildings, Black Dog & Leventhal Publishers, 2003, (ISBN 157912237X).
  • Will Jones, New York, Maxi-Livres, Paris, 2004, (ISBN 2743451378).

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Aon Center (Chicago).jpg
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World Trade Center, New York, États-Unis
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40° 44′ 54″ N 73° 59′ 11″ W / 40.7483, -73.9863

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