Centrale nucléaire de Golfech

Centrale nucléaire de Golfech
Centrale nucléaire de Golfech
Image illustrative de l'article Centrale nucléaire de Golfech
Centrale nucléaire de Golfech vue d'Auvillar
Administration
Pays Drapeau de France France
Région Midi-Pyrénées
Département Tarn-et-Garonne
Commune Golfech
Coordonnées 44° 06′ 24″ N 0° 50′ 43″ E / 44.10667, 0.8452844° 06′ 24″ Nord
       0° 50′ 43″ Est
/ 44.10667, 0.84528
  
Opérateur EDF
Année de construction 1982
Date de mise en service 1991 et 1994
Statut En fonction
Réacteurs
Fournisseurs Areva NP, Alstom
Type REP
Réacteurs actifs 2 x 1 300 MW
Puissance nominale 2 600 MW
Production d’électricité
Production annuelle d'électricité 17,992 TWh (en 2006)
Production moyenne 17,955 TWh (5 dernières années)
Production totale 17,98 TWh (en 2010)[1][réf. nécessaire]
Divers
Source froide Garonne
Site web EDF : Golfech

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Centrale nucléaire de Golfech

La centrale nucléaire de Golfech est implantée sur la commune de Golfech (Tarn-et-Garonne), en bordure de la Garonne entre Agen (30 km en aval) et Toulouse (90 km en amont), à environ 40 km à l'ouest de Montauban, en aval du confluent du Tarn. Elle est exploitée par Électricité de France[2].

Sommaire

Description

Article détaillé : centrale nucléaire.
  • La centrale possède deux unités de production. Chaque tranche est équipée d'un réacteur nucléaire à eau pressurisée (REP) de 1 300 MW, de palier P'4. Elles ont été mises en service respectivement en 1993 et 1995[3]. La centrale est équipée de deux tours aéroréfrigérantes qui assurent un circuit de refroidissement semi-fermé pour chacune des unités de production. Le pompage en Garonne sert à compenser l'évaporation des aéroréfrigerants (le « panache de nuage ») et à refroidir des circuits auxiliaires de sûreté ou de support à la production.
  • En 2002, le site a produit 19,6 milliards de kWh (19,6 TWh), soit plus de la moitié de la production électrique de la région. La centrale de Golfech emploie environ 700 personnes.

Caractéristiques des réacteurs

Les caractéristiques des réacteurs en service sont les suivantes[4].

Nom du réacteur Modèle Capacité [MW] Exploitant Constructeur Début constr. Raccord. au réseau Mise en service comm.
Thermique (MWt) brute (MWe) Nette (MWe)
Golfech-1[5] P'4 REP 1300 3817 1363 1310 EDF Framatome nov 1982 juin 1990 fév 1991
Golfech-2[6] P'4 REP 1300 3817 1363 1310 EDF Framatome oct 1984 juin 1993 mars 1994

Histoire

En 1965, le préfet de Midi-Pyrénées annonce officiellement un projet de centrale électronucléaire près de Malause (Tarn-et-Garonne). EDF entame alors des démarches pour assurer l'acquisition des terres nécessaires. En 1967, une commission d'enquête reconnaît d'utilité publique le premier projet d'une centrale nucléaire de 2 réacteurs de 800 MW de type UNGG à Golfech. En 1968 débutent les travaux du barrage de Malause.

La baisse du prix du pétrole, et un conflit opposant le CEA à EDF à propos du choix entre les filières nucléaires graphite-gaz et eau sous pression, feront qu'aucun nouveau projet de centrale nucléaire ne sera décidé entre 1967 et 1969. Après le départ de De Gaulle en 1969, la filière française graphite-gaz maîtrisée par le CEA est abandonnée, ce qui entraîne l'abandon du premier projet de centrale nucléaire de Golfech.

En février 1973 est inaugurée la centrale hydroélectrique d'une puissance de 69 MW sur la Garonne. Le directeur régional d'EDF annonce que la centrale nucléaire sera construite à l'horizon 1985.

Le 2 novembre 1974, un document du ministère de la qualité de vie confirme le choix de Golfech pour l'implantation d'une centrale. Le ministère de l'Industrie demande aux préfets de région de saisir les bureaux des assemblées concernées pour consultation.

Le 1er juin 1975, un référendum organisé par les cantons de Valence-d'Agen et d'Auvillar se prononce à 83 % contre l'implantation de la centrale de Golfech (4 177 voix contre sur 5 028 exprimées).

En avril 1978, le conseil régional Midi-Pyrénées se prononce contre l'implantation de la centrale de Golfech à l'unanimité moins deux abstentions.

En décembre 1978, EDF précise que Golfech est le site définitivement retenu pour Midi-Pyrénées et qu'il comprendra 4 réacteurs à eau pressurisée de 1 300 MW.

En janvier 1979, le parti communiste se prononce contre la centrale de Golfech en raison du caractère antidémocratique du projet. Toujours en janvier, le conseil général du Tarn-et-Garonne se prononce contre le projet à 21 voix contre, 2 voix pour, 4 abstentions.

En juin 1979, le Parti socialiste du Lot-et-Garonne rejoint ses camarades du PS de Tarn-et-Garonne pour dire non à la centrale de Golfech, avec le MRG, le PSU, la LCR, la CFDT, la FEN, la Ligue des droits de l'homme, etc.

Le 17 juin 1979, 5 000 marcheurs, élus en tête, se rendent sur le site de la future centrale pour effectuer un lâcher de ballons, démontrant l'éventuelle propagation jusqu'en Espagne d'un nuage radioactif.

Le 12 octobre 1979, 9 maires refusent d'accueillir le dossier de l'enquête d'utilité publique du projet Golfech.

En novembre 1979, le PC se prononce pour la centrale nucléaire de Golfech car la région est « à la limite de la catastrophe au point de vue des ressources énergétiques ».

En 1980, la commission d'enquête d'utilité publique rend un avis favorable à la construction des 4 réacteurs, et une pétition réunit 30 000 signatures contre le projet.

Les 26, 27 et 28 septembre 1980, 10 000 personnes se rendent sur le site du projet à l'initiative du Comité antinucléaire (CAN) de Golfech.

En février 1981, Jean Glavany (PS) assure par un courrier au CAN Golfech que le site de Golfech ne sera pas ouvert sans un vaste débat sur le recours au nucléaire. Le CAN Golfech appelle alors à voter François Mitterrand aux élections présidentielles de 1981. Après son élection, l'abandon du projet nucléaire de Plogoff est annoncé, et l'arrêt de 14 sites ouverts. Golfech est simplement suspendu momentanément par le nouveau gouvernement, malgré cela les travaux d'EDF continuent sur le site.

En octobre 1981, 4 000 personnes marchent sur le site en chantier. L'opposition avec les forces de l'ordre donne lieu à de violents affrontements. En novembre, une nouvelle marche réunit de 4 à 7 000 personnes et donne lieu à de longs et violents affrontements avec 2 000 CRS, gardes mobiles ou gendarmes et une dizaine de pronucléaires.

Après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, le mouvement antinucléaire se réveille. La nouvelle coordination Stop Golfech, créée à l'occasion de l'occupation d'une tour de réfrigération de la centrale par 5 activistes pendant 5 jours, tente de bloquer le démarrage de la centrale. La mise en route du réacteur no 1 aura finalement lieu le 24 avril 1990.

Aujourd'hui, la centrale de Golfech comprend deux réacteurs bien que le site d'exploitation ait été étudié pour 4.

Communication et prévention

La Dépêche, principal journal local, journal dont le président-directeur général du groupe, Jean-Michel Baylet est, en 2011, aussi président de la communauté de communes des Deux Rives où se situe la centrale de Golfech, se fait parfois le relais d'informations concernant la centrale nucléaire de Golfech.

La Commission locale d'information nucléaire de Golfech (CLI) date de 1982. Ces commissions techniques sont relatives à la protection des populations pour l'une et au suivi du fonctionnement et de l'impact de la centrale pour l'autre. La CLI est une organisation mise en place par les autorités locales. En 2011, son Président est le maire de Golfech, Alexis Calafat. La CLI compte des membres venant de divers milieux.

La communication de l'industrie nucléaire se bat essentiellement sur les arguments d'un risque non significatif d'accident majeur, d'un impact environnemental relativement faible, et de l'inéluctabilité de la présence de centrales nucléaires au travers du monde.

D'après La Dépêche, dans le cas particulier où l'accident impossible se produirait, il existe à Golfech un Plan particulier d'intervention (PPI), qui prévoit une évacuation dans un périmètre de 10 kilomètres[7], alors que l'évacuation sur un périmètre de 20 km s'est révélée être insuffisante lors de l'accident de Fukushima.

En 2011, l'urbanisme du voisinage est un sujet controversé, en particulier autour des notions de la zone de deux kilomètres, du « Porter à connaissance » du préfet, et de la possible dépréciation du foncier avoisinant[8].

Les circuits de refroidissement de la centrale de Golfech sont confrontés à la problématique des amibes -- micro-organismes, dont quelques espèces seulement sont potentiellement dangereuses pour la santé-- qui aiment bien en effet les eaux tièdes de la centrale et sont rejetés dans l'environnement. En raison de l'impact environnemental, le traitement au chlore a été remplacé par une méthode chimique inconnue[9].

En 2011, la centrale nucléaire de Golfech est également concernée par un grand chantier d'embauches, afin de transmettre un savoir-faire acquis depuis plusieurs décennies par les agents du nucléaire aux nouvelles générations. Toutefois, en dépit de l'adhésion forte des Français aux promesses du nucléaire, et du fort taux de chômage, certains métiers du nucléaire sont difficiles à pourvoir[10]. Une réduction des coûts a pu être effectuée au travers du plan Altitude 7005, conduisant à la réduction d'environ 60 emplois à Golfech entre 2005 et 2010[11], et à un changement d'employeur pour les salariés sous-traitants.

Afin de parer à toute éventualité, des exercices de sûreté sont organisés sur un rythme triennal. L'exercice de sûreté de 2008 a notamment concerné l'automate d'appel des populations du périmètre des deux kilomètres, périmètre à protéger rapidement, et l'évacuation des personnes de ce périmètre (400 foyers)[12]. L'exercice n'est pas effectué avec les 20 000 habitants des 31 communes concernées par les 10 kilomètres du Plan particulier d'intervention (PPI), pour des raisons pratiques[12]. Pour les enfants, c'est l'occasion d'une classe découverte délocalisée à Moissac, afin de les dispenser de participer à cette opération.

Les rejets liquides de la centrale de Golfech posent également la question de la qualité de l'eau pompée dans la Garonne pour l'irrigation et de l'eau courante. Ces rejets peuvent notamment contenir de l'iode 131 (289 becquerels/litre en 2003). Ces rejets conduisent également au réchauffement de la Garonne[13].

Le cas échéant, la population est avertie au travers des sirènes. Par ailleurs, la population abonnée à une ligne fixe de téléphone (hors dégroupage et téléphones portables et liste rouge) est avertie par téléphone au travers d'un système d'appel des populations en phase réflexe (système Sarrpe), déclenché depuis la centrale nucléaire, ou à défaut depuis l'astreinte EDF national à travers internet. Cependant, le téléphone ne peut sonner que si une communication n'est pas déjà en cours et si le réseau téléphonique (voir électrique) n'est pas défaillant. En situation de fonctionnement, selon les statistiques d'EDF en 2008, l'automate d'appel peut toucher 70% des foyers situés sur le périmètre[14]. Le système permet d'effectuer jusqu'à deux appels par foyer, en moins d'une heure[15]. Les populations non référencées en tant que foyer, comme les salariés itinérants par exemple, et les foyers en mode ligne dégroupée (avec opérateur de téléphonie dédié), n'entrent pas dans la statistique.

Dans l'hypothèse d'un accident nucléaire où la centrale libérerait un nuage radioactif dans l'atmosphère, les zones impactées dépendraient du vent et de la pluie. Le vent le plus fréquent est le vent Bordeaux-Toulouse (43 % des cas et 59 % des cas de situation pluvieuse), les villes de Toulouse, Narbonne et Perpignan pourraient être atteintes. Le temps nécessaire au nuage pour atteindre Toulouse est estimé dans 70% des cas à plus de trois heures. Toutefois, la ville de Toulouse ne pourrait pas être évacuée, d'une part en raison des embouteillages qui y bloquent fréquemment la circulation, et d'autre part en raison de la panique vraisemblablement générée par l'évacuation d'une grande ville[16].

Incidents techniques et nucléaires

Tours de refroidissement de la centrale
  • Le 28 septembre 1998 : lors d'une opération de contrôle des chaînes de mesure du flux neutronique au cœur du réacteur, l'exploitant n'a pas respecté une des conditions associées aux spécifications techniques d'exploitation (classé Niveau 1 de l'échelle internationale des événements nucléaires).
  • Le 4 novembre 1998 : l'ASN se rend compte que le 14 octobre, EDF a conduit la réaction en chaîne avec une surpuissance de 7% pendant 30 heures (classé Niveau 1 de l'échelle INES).
  • Le 27 novembre 1998 : le bâtiment du réacteur est évacué suite au déclenchement d'une alarme de détection de radioactivité atmosphérique. Une dizaine de salariés d'entreprises prestataires présentent une légère contamination (classé Niveau 1 de l'échelle INES).
  • Le 25 juillet 2007 : contamination interne d'un intervenant.
  • Le 12 mars 2008 : événement significatif pour la sûreté de niveau 1.
  • Le 28 octobre 2008 : écart d'exploitation lors de l'arrêt programmé de l'unité de production no 2 (classé Niveau 1 de l'échelle INES).
  • Le 29 novembre 2008 : écart d'exploitation lors de la réalisation de travaux de maintenance sur l'unité de production no 2 (classé Niveau 1 de l'échelle INES).
  • Des prélèvements opérés dans la Garonne, amont et aval, le 18 septembre 2009 et analysés par une autorité indépendante montrent des teneurs en tritium beaucoup plus élevés que la norme autorisée, en aval de la centrale [17].
  • Le 18 janvier 2010 : Une fuite d’eau contaminée a eu lieu a Golfech [18]: 450 litres d'eau contaminée sont accidentellement versés dans le milieu naturel [19],[20]. Le Réseau Sortir du nucléaire, les Amis de la Terre et des associations locales déposent le 6 novembre 2010 une plainte contre EDF et la direction de la centrale pour n'avoir pas averti à temps l'Autorité de sûreté nucléaire de cet incident [19],[21]. Le Réseau Sortir du nucléaire accuse également la centrale de dépasser les normes de rejet légales [19],[20]. Des associations avaient auparavant détecté la présence de tritium dans les algues de la Garonne, qui serait liée à cette fuite [19],[20],[21].
  • Le 3 mars 2010 : écart d'exploitation lors de la mise à l'arrêt de l'unité de production N°2 (classé Niveau 1 de l'échelle INES).
  • Le 9 septembre 2010 : déclenchement d'une alerte PUI (Plan d'Urgence Interne) suite à un dégagement de fumée dans les locaux électriques de l'unité N°2 Golfech. Que s'est-il passé à la centrale ?.

Lire en ligne la page EDF

  • Le 2 mai 2011 : second déclenchement intempestif de la sirène d'alarme en seulement un mois[22],[23].

Risque sismique

Selon un document de l'Autorité de sûreté nucléaire datant d'octobre 2002, des anomalies pourraient rendre le système de commande à distance des robinets inopérant après un séisme, remettant ainsi en cause le fonctionnement, important pour la sûreté, de ces robinets[24].

Canicule de 2003

Les 13 et 14 juin 2003 : la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a commis une infraction concernant les rejets d'eau chaude : le 13 juin de 16h50 à 21h38, durée 5h48, le 14 juin de 13h à 17h30 durée 4h30 (source : Division de la Sûreté nucléaire et de la Radioprotection de Bordeaux)[réf. nécessaire]. Le 13 juillet 2003, EDF a obtenu de l’Autorité de sûreté nucléaire une dérogation (sans aucune base légale) pour la centrale nucléaire de Golfech ; du 13 au 15 juillet, la centrale a dépassé à plusieurs reprises les limites légales, en particulier le 15 juillet pendant environ 5h30, malgré la dérogation octroyée depuis le 13 juillet[25]. Les 5 et 6 août 2003, la centrale nucléaire de Golfech commet des infractions pendant une durée totale de 21 heures (toujours malgré la « dérogation » accordée par l’ASN)[25] or, la production de la centrale de Golfech n'a pas été arrêtée.

Voir aussi

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Liens externes

Bibliographie

  • Golfech, le nucléaire, implantations et résistances, Collectif la Rotonde, mai 1999, édition CRAS (ISBN 978-2-9509192-0-5)

Notes et références

  1. Publication Golfech à télécharger, février 2011
  2. EDF, « Golfech ». Consulté le 18 mai 2009
  3. ASN, « Centrale nucléaire de Golfech ». Consulté le 23 décembre 2009
  4. (en) Reactors in operations, 31 dec 2009 sur www-pub.iaea.org/. Consulté le 28 avril 2011
  5. (en)Nuclear Power Reactor Details - GOLFECH-1 sur www.iaea.org. Consulté le 28 avril 2011
  6. (en)Nuclear Power Reactor Details - GOLFECH-2 sur www.iaea.org. Consulté le 28 avril 2011
  7. Golfech-La-CLI-braque-ses-yeux-sur-le-Japon La Dépêche, mars 2011
  8. Golfech, , La Dépêche 26 janvier 2011
  9. Golfech, La Dépêche 20 mars 2000
  10. Golfech, La Dépêche 11 février 2011
  11. Golfech, La Dépêche 18 novembre 2005
  12. a et b Golfech, La Dépêche, 7 juin 2008
  13. Golfech, La Dépêche 14 août 2003
  14. Golfech, La Dépêche 11 juin 2008
  15. http://www.cli-gravelines.fr/outils/download.aspx?id_fichier=9951
  16. Golfech, , La Dépêche 4 avril 2002
  17. Document à télécharger
  18. France 3 Midi-Pyrénées du 3 mai 2010
  19. a, b, c et d Golfech. Une plainte contre X déposée après des incidents à la centrale, La Dépêche, 18 novembre 2010
  20. a, b et c Dépôt d'une plainte contre X de Sortir du nucléaire après des incidents EDF, Le Parisien, 18 novembre 2010
  21. a et b Le réseau "Sortir du nucléaire" porte plainte à la suite de rejets de la centrale de Golfech, Le Nouvel Observateur, 17 novembre 2010
  22. Emoi autour de la centrale de Golfech après une fausse alerte par sirène Agence France Presse - AFP
  23. Contaminés au ras-le-bol Sud-Ouest
  24. http://www.asn.gouv.fr/data/evenement/39_2002_ano1.asp, voir archive
  25. a et b Incidents Golfech 2000-2003Asn.fr - Golfech-Avis d'incidents



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