Histoire de l'Agence Reuters

Histoire de l'Agence Reuters

L'Histoire de l'Agence Reuters a vu une petite société de traduction de nouvelles, recourant à des pigeons voyageurs, devenir un siècle et demie plus tard la dixième plus grande capitalisation de la Bourse de Londres, en devenant à la fois une agence de presse, un courtier et un réseau électronique d'échanges boursiers.

Sommaire

Le premier siècle, de 1848 à 1941

Débuts à Berlin et Paris, puis Aix la Chapelle et Londres

Paul Julius Reuter, immigrant juif, fils de rabbin, commence sa carrière comme éditeur d'un journal publiant des pamplets politiques à Berlin, le Vossichen Buchhandlung[1], où il travaille avec Bernhard Wolff, qui créera lui aussi une agence de presse à stature mondiale, l'ancêtre de la Deutsche Presse-Agentur.

Comme beaucoup d'allemands, ils fuient Berlin[2] après la révolution de 1848. Certains partent en Amérique, eux s'installent à Paris, où ils travaillent pour Charles Havas, qui a créé l'agence Havas en 1835. Ils sont rejoint par Sigismund Kolisch et Sigismund Englander, deux autres créateurs de journaux, le premier de Vienne, l'autre de Berlin.

Au printemps 1849, Paul Julius créé sa propre agence, rue Jean-Jacques-Rousseau à Paris, près de la poste centrale, traduisant des informations de la presse française en allemand pour les journaux régionaux, à des prix très modestes, mais fait faillite après un mois, ce qui l'amène à s'installer à Aix la Chapelle pour diffuser plutôt vers les centres d'affaires de Paris, Bruxelles et Berlin[2]. Sa société s'appelle alors l'Institut pour la transmission des messages par télégraphe.

Le recours au câble sous-marin à partir de Londres

Paul Julius Reuter s'installe à Londres en 1851, pour profiter du premier câble sous-marin transmanche, entre Douvres et Calais. La Bourse de Londres, la première d'Europe, intéresse tous les investisseurs et il y domicile sa société, la "St Josaphat and Co.'s Continental Telegraph"[3].

En 1855, la suppression d'une taxe sur les timbres permet à la presse quotidienne britannique de se développer. Le Times of London, qui a déjà son réseau de correspondants en Europe, au Proche-Orient, en Inde et en Chine et aux Etats-Unis refuse de s'abonner. Mais en 1858 Paul Julius Reuter parvient à convaincre les autres quotidiens et le Times se rallie lui aussi. Reuters invente l'information sous embargo en 1859, en persuadant Napoléon III de lui donner à l'avance une copie de son discours sur la guerre de libération en Italie.

L'agence ouvre des bureaux de télégraphe tous les deux ou trois ans, à travers les pays européens, suivant la maxime de Paul Julius Reuter : « Follow the cable ». La technologie du télégraphe effectue alors des progrès rapides et la demande de nouvelles fraiches a été stimulée par les révolutions dans plusieurs pays européens, en 1848, qui est aussi l'année de la Ruée vers l'or en Californie.

Le déploiement d'un réseau mondial

Le maillage mondial est accéléré par des accords signés en 1956 [4], d'abord pour les informations financières puis pour les informations politiques, avec Charles-Louis Havas et Bernhard Wolff, créateur de la Wolff’s Telegraphisches Bureau à Berlin, ancêtre de la Deutsche Presse-Agentur (DPA). Tous trois forment le "cartel des agences" au début du XXe siècle.

Le 23 novembre 1878, télégramme de Reuters annonçant la bataille d'Ali Masjid

La St Josaphat and Co's Continental Telegraph devient la Reuters Telegram Company, créée en 1865 avec un capital de 250000 livres sterling[5] et entre en Bourse. Les fonds levés permettent de financer un câble entre l'Angleterre et l'île de Norderney sur la côte nord de l'Allemagne.

Les sociétés de télégraphe en Europe sont pour la plupart des entreprises publiques bénéficiant d'un monopole, qui se coordonnent dans des conférences, en 1865 à Paris, 1868 à Vienne, 1871 à Rome, 1875 à Saint-Petersbourg et 1879 à Londres. Plus de 200 câbles ont déjà été déployés en 1876, le premier transatlantique étant mis en place dès 1866, avec des crédits du baron Émile d'Erlanger.

Le premier bureau hors d'Europe est ouvert en 1865 à Alexandrie. Bombay et d'autres villes d'Inde sont reliées en 1866, la Chine et le Japon en 1871, puis l'Australie en 1872. Sigismund Engländer devient directeur du bureau de Constantinople lorsque éclate la guerre russo-turque en 1876.

L'agence bâtit sa notoriété sur la vitesse, en annonçant la première en Europe l'assassinat du président américain Abraham Lincoln en 1865. Nouveau scoop en 1902 en révélant la fin de la guerre des boers[6]. En 1900, elle peut compter sur un réseau de 260 bureaux et correspondants à travers le monde[7].

La concurrence éphémère de l'Agence Dalziel

Pendant trois ans, de 1890 à 1892, Reuters subit l'arrivée d'une agence de presse britannique visant directement à l'affaiblir. L'Agence Dalziel, créée en 1890 par le journaliste Davison Dalziel (1852-1928), a réussi à concurrencer à l'échelle internationale, les deux premières agences mondiales, Havas et Reuters, grâce à l'aide discrète du Times de Londres.

Dalziel inonde le marché des nouvelles internationales et de faits divers[8] et pratique le « nouveau journalisme » américain, avec plus de faits divers, comme l'affaire de Jack l'éventreur, sur laquelle elle se distingue par une couverture jugée meilleure[9].

Sir Roderick Jones, héros du Transvaal, et le krach de 1915

A la fin du siècle éclate la guerre des Boers dans le Transvaal, en Afrique du Sud. La couverture à peu près équilibrée de l'événement, à partir de sources d'information dans les deux camps contribue à la bonne image de Reuters auprès de ses clients, alors que les mines d'or d'Afrique du Sud sont les valeurs les plus suivies, en particulier à la Bourse de Paris. Sir Roderick Jones revient trois ans à Londres, auréolé du prestige d'avoir révélé la fin de la guerre en 1902[6] et se lie d'amitié avec le baron Herbert de Reuter, fils du fondateur.

Le 28 avril 1915, Herbert de Reuter, se suicide, trois jours après la mort de sa femme et dans le sillage du Krach de la Banque Reuters. Le conseil d'administration décide d'adopter un profil différent, moins lié à la famille. Sir Roderick Jones est élu directeur général. Il rachète l'agence Reuters pour 550.000 livres sterling, en s'associant à Mark Nappier, président du conseil d'administration, dont une bonne partie empruntée[10]. A la Bourse de Londres, l'action avait chuté des trois quarts, passant de 12 livres sterling à 3 livres sterling[11].

L'arrivée de l'Association de la presse britannique

En 1925, c'est la Press Association britannique, créé en 1868, qui prend une participation majoritaire au capital, avec 53% des parts. L'association fournit déjà l'agence en nouvelles venues d'Angleterre[12]. Cette participation est portée à la quasi-totalité du capital en 1930, seul un millier d'actions restant entre les mais de Sir Roderick Jones. En 1941, l'Association des propriétaires de journaux britanniques, qui regroupe la presse londonienne, achète à son tour la moitiés des actions.

Reuters développe l'usage de la radio pour transmettre ses nouvelles et un service de cotations de prix et des taux de change envoyés en code Morse par radio à l'Europe. Deux ans plus tôt, en 1923, la BBC avait signé un accord avec quatre agences de presse britanniques, Central News, Reuters, The Exchange Telegraph Company et la Press Association britannique, pour s'approvisionner en nouvelles, à condition de ne les diffuser qu'à l'intérieur des îles britanniques[13]. L'accord interdit aussi à la BBC de se transformer en agence de presse pour l'écrit.

Pendant la guerre, les difficultés financières de Reuters vont attirer les convoitises de repreneurs tels que Marconi. Le gouvernement propose alors d'injecter du capital dans l'agence, avec une droit de vote spécial[13], mais ce scénario, soutenu par Sir Roderick Jones est finalement rejeté.

En 1941, Sir Roderick Jones, accusé d'avoir compromis l'agence dans des opérations avec le gouvernement britannique, est destitué. Reuters vient d'accepter 64.000 livres sterling depuis août 1938 du gouvernement britannique, à des fins de propagande[12], en plusieurs dons ponctuels[14]. Sir Roderick Jones était alors de plus en plus assimilé à l'empire colonial. Par ces révélations, le gouvernement lui-même décide de participer à son éviction[2]. Le Reuters Trust est créé la même année, pour garantir l'indépendance de l'agence, codétenue par l'Association de la presse britannique et l'Association des propriétaires de journaux. Ce statut sera conservé jusqu'à l'entrée en Bourse de 1984.

La deuxième guerre mondiale et l'après guerre

La création du statut coopératif et du Reuters Trust

Dans les années 19940 est créé un conseil supérieur, sorte de sorte de "syndicat d'intérêt public"[15], chargé de veiller à l'indépendance de l'Agence et supervisé par des personnalités indépendantes. Une convention de trust définit les missions d'intérêt général[16] que Reuter doit assurer[17], fondée sur une série de principes, appelé le "Reuters Trust". Le Trust doit en particulier veiller à ce que soit "respecté ses règles déontologiques" (Reuters Trust Principles[18]. C'est pour éviter toute controverse sur une éventuelle implication du gouvernement britannique qu'a été édictée en 1941 cette charte professant une volonté d'indépendance, d'impartialité et d'exactitude des faits rapportés.

Pendant la guerre, les réseaux de l'agence sont désorganisés mais la forte demande de nouvelles fraîches stimule son activité, d'autant que les grands clients de la presse britannique connaissent de forts tirages. Les conditions d'exploitation sont cependant très difficiles en raison des pénuries de papier. Le nouveau patron, Christopher Chancellor resserre les liens avec la presse anglophone en Inde, Australie et Nouvelle-Zélande. En 1951, la presse le félicite pour avoir triplé, sur la décennie écoulée, le nombre des correspondants et le chiffre d'affaires de Reuters, à 7 millions de livres sterling par an[19].Walton Cole, qui fut son rédacteur en chef pendant la seconde guerre mondiale, lui succède en 1959.

A la propriété conjointe du capital par l'Association de la presse britannique et l'Association des propriétaires de journaux s'ajoute en 1947 l'idée d'associer le Commonwealth. Les grands journaux situés en Inde, Australie et Nouvelle-Zélande, souhaite rejoindre la coopérative. Ce regroupement s'effectue via un coentreprise associant l'"Australian Associated Press" (AAP) et la "New Zealand Press Association" (NZPA). Le "Press Trust of India" s'y intègre aussi en 1949, avant de s'en séparer quatre ans après.

Le Reuters Trust sera composé en 1947 de dix "trustees", quatre fournis par la "Press Association" britannique, quatre par la "Newspapers Proprietors Association", un par l'"Australian Associated Press" et un par la "New Zealand Press Association".

L'envol des années 1960 et 1970

Alors que Reuters, l'AFP et Associated Press ont toutes les trois un statut coopératif, c'est Reuters qui en tirera le meilleur bénéfice.

En 1962, le responsable de la branche économie et finances de Reuters, Michael Nelson, entend parler de spéculations boursières sur des innovations technologiques lancée par l'ingénieur américain Jack Scantlin. Il va à New York tenter de négocier avec Scantlin Electronics un accord commercial. Objectif, offrir aux clients de Reuters le nouveau service Quotron, qui permet de consulter des cours de Bourse sur un mini-boitier.

Faute d'avoir trouvé un terrain d'entente, il se tourne en 1963 vers une petite société concurrente, Ultronics Systems, dont le produit Stockmaster offre les mêmes fonctions. Comme le conseil d'administration de Reuters refuse d'investir un penny dans l'affaire, c'est Ultronics Systems qui avancera l'argent, d'autant que les fonds de capital-risque lui font les yeux doux. En contrepartie, la jeune société empoche la moitié des bénéfices, alors que Reuters apporte l'essentiel des clients. L'accord a "introduit Reuters dans le domaine de l'informatique et des pratiques d'affaires américaines" selon Michael Nelson. Résultat, un bénéfice de 1,1 million de sterling dès 1975 contre une perte de 57000 sterling (1,4% du chiffre d'affaires) en 1964.

Trois ans après l'accord avec Ultronics Systems, en 1967, GTE se substitue à ATT, pour fournir les lignes transatlantiques qui font le succès du produit Reuters Ultronics Report. En plus des informations européennes, Reuters propose alors aux clients américains du Stockmaster, ses propres informations économiques, mais aussi générales, sur les Etats-Unis, en embauchant des reporters. La même année, l'accord d'échange de nouvelles avec Associated Press et Dow Jones and Company est résilié[20]. La langue anglaise et l'intérêt commun pour la Bourse rapprochent ce vaste réseau de clients, des deux côtés de l'Atlantique, à qui il sera facile de vendre en 1971, le Money Monitor pour spéculer sur le grand marché des devises créé par la fin de la convertibilité du dollar en or.

L'accord avec Ultronics Systems lance la mode des transactions électroniques [21] et ouvre la voie au Nasdaq américain et ses 40000 écrans, distribués également par Scantlin Electronics et Bunker Ramo[22], qui avait racheté la société de télégraphie boursière Teleregister[23]. Le service est vendu 950 dollars par mois.

Glen Renfrew, directeur de Reuters Amérique du Nord de 1971 à 1980, fasciné par la technologie, créé sa propre usine personne d'assemblage d'ordinateurs, sur Long Island, près de New York[24]. Cette croissance dans la finance est à la fois régulière au fil du temps et spectaculaire. Grâce à un chiffre d'affaires multiplié par 16 en 15 ansReuters dépasse l'Associated Press dès 1980. Ses ventes se limitaient encore à 4 millions de livres sterling en 1964, cinq fois moins qu'Associated Press (19 millions de sterling)[25].

L'investissement dans le reportage télévisé

À partir de 1960, Reuters investit dans la société de reportages télévisés Visnews, codétenue avec la BBC. En 1968, 33% du capital appartient à Reuters et dès 1981, Visnews produit 40 à 50 reportages télévisés par jour à des clients internationaux, en profitant du développement des EVN. En 1988, la chaîne de télévision américaine NBC s'y associe en rachetant à Reuters 37% du capital. Première agence mondiale d'informations télévisées, Visnews est rebaptisée "Reuters TV" à partir de 1992 et subit la concurrence d'AP Television News, à la fin des années 1990, puis d'AFP TV dans les années 2000.

L'entrée en bourse de 1984

L'émergence du SEAQ et d'Instinet, des systèmes de négociation électronique ayant vocation à rassembler tous les courtiers, permet à cette forte la croissance de se prolonger au début des années 1980. Alors que les profits du groupe ont été multipliés par dix entre 1979 et 1982, un débat divise la rédaction du groupe sur une entrée en Bourse, susceptible d'aliéner l'indépendance journalistique. Le directeur général Glen Renfrew fait initialement partie des sceptiques, estimant que Reuters n'a de toute façon pas besoin, sur le plan financier, de cette opération[26].

Après la cotation réussie de Telerate, son principal concurrent, qui fait un tabac en Bourse, il change d'avis. Reuters abandonne son statut de coopérative pour entrer en Bourse en 1984, ce qui lui permet de réaliser une dizaine d'acquisitions. Le krach d'octobre 1987, qui divise par deux son action calme ensuite le jeu.

En 1989, les ventes de Reuters sont le double de celles d'Associated Press[27], qui contribue à son tour à l'histoire de l'information financière en direct, par son association en 1985 avec Dow Jones and Company, amenée à prendre jusqu'à 67% du capital de Telerate en 1988[28].

Les difficultés des années 2000 et le rachat par Thomson en 2006

Nommé PDG en 2001, Tom Glocer est le premier américain et le premier non-journaliste à diriger le célèbre groupe britannique[29].

L'irruption de l'internet commercial, à la fin des années 1990, menace le modèle économique de diffusion de l'information financière. En 2002, après l'éclatement de la bulle internet et les premières difficultés commerciales sérieuses de son histoire, Reuters lance son programme Fast Forward comprenant réduction des effectifs et fermetures de centres de production. L'activité a reculé cinq années de suite, entre 2001 et 2005[30]. Tout comme le cours du groupe, passé de 17 livres en 2000 à moins de 1 livre trois ans plus tard[31].

Reuters est racheté, en 2007, pour 17,2 milliards de dollars, par le groupe d'informations financières canadien Thomson[32], qui possède 53% du nouvel ensemble, nommé Thomson Reuters. Tom Glocer, PDG de Reuters en devient le président et le nouveau siège social est à New York. Il a fait le plus dur en obtenant le feu vert de la Reuters Foundation Share Company, garante de l'indépendance des rédactions de l'agence de presse. Les deux groupes, qui employaient 49000 personnes à eux deux, se sont alors engagés à réduire de 500 millions de dollars leurs coûts en trois ans[31].

Bibliographie

  • "Reuters: the story of a century of news-gathering", par Graham Storey, chez Crown Publishers, 1951
  • "The power of news: the history of Reuters, 1849-1989", par Donald Read, Oxford University Press, 1992

Notes et références

  1. "L'information mondialisée" par Michael Beaussenat Palmer et Aurélie Aubert, page 239
  2. a, b et c Histoire de Reuters sur le site officiel du groupe
  3. "L'information mondialisée", par Michael Beaussenat Palmer et Aurélie Aubert, page 240
  4. "L'information mondialisée", par Michael Beaussenat Palmer et Aurélie Aubert, page 241
  5. http://www.fundinguniverse.com/company-histories/Reuters-Group-PLC-Company-History.html
  6. a et b http://reuters.co.tv/fr
  7. "The British world: diaspora, culture, and identity", par Carl Bridge et Kent Fedorowich
  8. "Presse et plumes: journalisme et littérature au XIXe siècle", par Marie-Ève Thérenty et Alain Vaillant , Editions du Nouveau monde (2004)
  9. "Des petits journaux aux grandes agences", par Michael B. Palmer, chez Aubier, 1983, page 144
  10. "Foreign correspondence: the great reporters and their times", par John Hohenberg, page 133
  11. Foreign correspondence: the great reporters and their times Par John Hohenberg
  12. a et b "Media moguls", par Jeremy Tunstall et Michael Palmer, page 48
  13. a et b "Public Broadcasting and Political Interference", par Chris Hanretty, page 98, chez Taylor & Francis
  14. "International news and the press: an annotated bibliography", par Ralph O. Nafziger", page 20
  15. "Visages de la presse britannique", par Jean-Claude Sergeant, aux Presses universitaires de Nancy (1987)
  16. "Etudes dédiées à la mémoire du professeur Gérard Dehove, ancien doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques de Lille" par Gérard Dehove, aux Presses universitaires de France (1983), page 427
  17. "La presse écrite et audiovisuelle", par Daniel Junqua, Editions du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes, (1995), page 111
  18. Autoprésentation de Reuters à ses clients
  19. Biographie de Christopher Chancellor par Time Magazine
  20. "Une histoire mondiale de la photographie", de Naomi Rosemblum, commentée par Françoise Denoyelle
  21. "Go where the money is: a guide to understanding and entering the securities business", par Lawrence R. Rosen, page 183
  22. Emergence d'un marché électronique
  23. "The Story of Telecommunications", par George P. Oslin, page 314
  24. http://www.independent.co.uk/news/obituaries/glen-renfrew-406966.html
  25. "The globalization of news", par Oliver Boyd-Barrett et Terhi Rantanen, page 29
  26. Biographie de Glen Renfrew dans le Daily Telegraph à son décès
  27. "Media moguls", par Jeremy Tunstall et Michael Palmer, page 82
  28. Histoire de Telerate
  29. http://www.strategies.fr/guides-annuaires/nominations/r62175W/tom-glocer-prochain-ceo-de-reuters.html
  30. http://www.challenges.fr/magazine/tetesaffiche/0081.6911/
  31. a et b "L'info financière en ébullition", par Marc Baudriller, dans Challenges du 24 mais 2007.
  32. (en)Down to the Wire, The Economist, 10 mai 2007. Consulté le 13 mai 2007

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