Charles Abella

Charles Abella est un architecte français du début du XX^e siècle^[1]. Il a réalisé de nombreux immeubles à Limoges^{[réf. nécessaire]} ; mais également à Paris, au 53, avenue Foch en 1939, et en 1930–1931 un immeuble art-déco rue Cassini, inscrit aux monuments historiques^{[Ref. 1]}.

Réalisations

Il a réalisé :

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dans l’Aisne

• la mairie-école de Pargny-Filain^{[Ref. 2]} ;
• l’église paroissiale Notre-Dame à Filain^{[Ref. 3]} ;
• en 1923 – 1926 : le monument aux morts de Laon, avec le sculpteur Marcel Gaumont^{[Ref. 4]} ;
• en 1927 : le cimetière (seul)^{[Ref. 5]}, la mairie et l’école (avec son associé M. Mercier)^{[Ref. 6],[Ref. 7]} à Chavignon ;
• en 1929 : le marché couvert, qui remplace la grande salle des malades dans l’hôtel-Dieu Saint-Barthélemy des chanoines de Laon^{[Ref. 8]} ;

ailleurs en France

• en 1930 : un immeuble art-déco à Paris, inscrit aux monuments historiques^{[Ref. 1]} ;
• en 1931 : un lotissement concerté, construit en trois tranches pour la Société immobilière des chemins de fer de l'État, entre 1929 et 1932, à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine^{[Ref. 9]} ;
• en 1933 : un ensemble de trois immeubles H.B.M. à cour commune, dit « groupe la Sablière », à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine^{[Ref. 10]} ;
• en 1938 : la maison dite « villa Tahoé » à Cannes dans les Alpes-Maritimes^{[Ref. 11]} ;

hors de France

• en 1937 : la villa Pierre Mas à Casablanca au Maroc^[2].

Honneurs

Le premier prix du Grand Prix d'Architecture de l’Académie des beaux-arts a pris en 1975 l’appellation de « prix Charles Abella ». Ses lauréats sont des étudiants et architectes de moins de 35 ans, dont les premiers ont été^[3] :

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• 1997 - Charles Villeneuve ;
• 1998 - Non attribué ;
• 1999 - Floriande Cherel ;
• 2000 - Olivier Roublique ;
• 2001 - Romain Viault ;
• 2002 - Philippe Hennequin ;
• 2003 - Alban Simonet ;
• 2004 - Non attribué ;
• 2005 - Taylor Ishmaël ;
• 2006 - Étienne Feher ;
• 2007 - Sébastien Chauvel ;
• 2008 - Vincent Champier^[4] ;
• 2009 - Aleksandar Janković^{[4],[Note 1]}
• 2010 - Marine Miroux ;

Sources et références

Références

Les références suivantes sont issues de la base Mérimée du ministère de la Culture français.

1. ↑ ^{a et b} immeuble art-déco à Paris
2. ↑ mairie-école de Pargny-Filain
3. ↑ église Notre-Dame à Filain
4. ↑ monument aux morts de Laon
5. ↑ cimetière de Chavignon
6. ↑ mairie de Chavignon
7. ↑ école de Chavignon
8. ↑ marché couvert à Laon
9. ↑ lotissement à Asnières-sur-Seine
10. ↑ groupe la Sablière à Courbevoie
11. ↑ villa Tahoé à Cannes

Sources

1. ↑ Bertrand Lemoine et Lemoine Rivoirard, L’architecture des années 30, Paris, Éditions La Manufacture, 1987, 252 p. (ISBN 2-7377-0002-7) .
2. ↑ Jean-Louis Cohen et Monique Eleb, CASABLANCA : Mythes et figures d'une aventure urbaine, Paris, éditions Hazan, 1998, 478 p. (ISBN 978-2-85025-956-2), p. 195.
   Sous le Protectorat français, la ville de Casablanca fut une sorte de « laboratoire architectural » pour la France.
    
3. ↑ dossier de presse de 2007 du Grand Prix d’Architecture, sur le site de l’Académie des beaux-arts
4. ↑ ^{a et b} communiqué de 2009 du Grand Prix d’Architecture, sur le site de l’Académie des beaux-arts

Notes

1. ↑ Un autre architecte serbe, homonyme, avait réalisé quelques bâtiments notables durant la période moderne.