Jean-Baptiste Cacault

Jean-Baptiste Cacault
Naissance	6 janvier 1769 Surgères
Décès	30 septembre 1813 Torgau(Allemagne)
Décès	blessure mortelle Mort au combat
Origine	France
Grade	1809 : général de brigade
Hommages	Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile
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Jean Baptiste Cacault (né le 6 janvier 1769 à Surgères – mort le 30 septembre 1813 à Torgau).

Fils de François Cacault, il a été général de brigade (1809), baron de l'Empire (1810), commandant l'Ile d'Aix (1812).

Il est blessé à la bataille de Jüterbog et meurt après l’amputation d’un bras.

Biographie

Soldat le 22 avril 1784 dans le régiment de Rouergue-infanterie (58^e de l'arme en 1791), caporal le 1^er mai 1786, sergent le 9 août 1788, il fit partie de l'expédition de la Martinique en 1790-1791.

Entré dans les hussards de la Légion des Ardennes le 22 avril 1792 comme maréchal-des-logis, et choisi le 10 septembre pour commander le 3^e bataillon de l'Égalité-sur-Marne, il servit de 1792 à l'an II à l'armée des Ardennes, et reçut pendant la campagne de 1793 plusieurs coups de sabre qui exigèrent son évacuation sur Château-Thierry.

Adjudant-général chef de bataillon à l'état-major général le 8 pluviôse an II, il sauva au combat du 7 floréal la 172^e demi-brigade, remporta le même jour des avantages marqués sur l'ennemi, et obtint le grade d'adjudant-général chef de brigade sur le champ de bataille. Le 21, à la prise de Thuin, il donna l'élan de l'assaut, et y monta le premier à la tête d'un escadron démonté du 11^e régiment de chasseurs.

Passé en l'an III à l'armée de Sambre-et-Meuse, il fut chargé de l'enlèvement du camp de Lyerne, traversa plusieurs fois la Sambre en tête de l'armée, et par une retraite de nuit sagement combinée sauva, devant Fontaine-l'Évêque, un corps de 4 000 hommes coupé par 15 000.

En non-activité le 25 prairial an III par mesure générale du Comité de salut public, un arrêté du 15 fructidor an V l'admit au traitement de réforme. Réintégré dans son grade le 28 thermidor an VII, il commanda le département des Pyrénées-Orientales.

En l'an VIII et en l'an IX, il servit en Italie, et se distingua au blocus du fort de Finale, en Ligurie. Mis de nouveau en non-activité le 1^er vendémiaire an X, et rappelé le 1^er vendémiaire an XI, il alla prendre le commandement de l'arrondissement de Worms (26^e division militaire).

L'Empereur le créa officier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII. Employé le 29 ventôse an XIII dans la 8^e division militaire, il partit pour l'armée d'Italie le 9 brumaire an XIV, fit les campagnes de 1806 et 1807 à la Grande Armée en Prusse et en Pologne, et obtint un congé le 9 février 1808.

Envoyé en Espagne le 9 octobre, il eut ordre le 11 mars 1809 de rejoindre la Grande Armée en Autriche. Il assista à la bataille de Wagram, et fut nommé général de brigade le 14 août suivant, et baron de l'Empire le 15.

Parti pour le nord de l'Espagne le 26 septembre, il rejoignit le 8^e corps le 9 janvier 1810, fit la campagne de Portugal, et reçut le 30 juillet le commandement de Ciudad-Rodrigo.

Mis en disponibilité le 2 juillet à la suite d'une fausse inculpation, l'Empereur, sur un rapport du ministre de la Guerre du 5 février 1812, approuva son rappel à l'activité, le nomma le 22 commandant supérieur de l'île d'Aix, et le 29 juillet suivant il lui confia le commandement du département d'Ille-et-Vilaine.

Employé le 1er mars 1813 dans la 1^re division du 2^e corps d'observation du Rhin (Grande Armée), il passa successivement dans le cours de la campagne de Saxe (1813) à la 20^e division d'infanterie du VI^e corps et à la 13^e du XII^e. Blessé au bras droit à Jüterbog le 6 septembre, et amputé le même jour à Torgau, il mourut le 30 des suites de cette opération.

Distinctions

• Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile.

Armoiries

Figure	Blasonnement
	Armes du baron Cacault et de l'Empire (décret du 15 août 1809, lettres patentes du 14 avril 1810 (Compiègne)). Coupé au premier parti à dextre d'argent à la bande d'azur chargée de trois étoiles du champ, à senestre des barons tirés de l'armée, le deuxième d'azur au léopard d'argent surmonté d'une croix enhendée d'or.[1],[2],[3],[4] Livrées : les couleurs de l'écu.[4]

Source

• Georges Six, Dictionnaire des généraux et amiraux..., tome 1, p. 177
• A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5 [détail des éditions] (notice BNF n^o FRBNF372738769)  ;

Notes et références

1. ↑ Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments
2. ↑ La noblesse d'Empire sur http://thierry.pouliquen.free.fr
3. ↑ Source: Armorial du Premier Empire, Vicomte Albert Révérend, Comte E. Villeroy
4. ↑ ^{a et b} PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).