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Commios
Commios (latinisé en Commius) ou nous est d'abord connu par César, dans la Guerre des Gaules.
A la suite de la conquête de la Gaule par Jules César, Commios, est installé à la tête de la tribu des Atrébates[1]. Commios servira César en tant qu'émissaire dans l’île de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne) en 55, où y ralliera différents peuples celtes.
Lors de la révolte menée par Vercingétorix, Commios prend une grande part au commandement de l'armée de secours[2]. Il continue la lutte contre Rome après Alésia, puis part en exil, « promettant de ne jamais se retrouver face à un romain ».
Il s'enfuit en Bretagne, comme le raconte Frontin (Strategemata). Autour de 30, Commios semble s'être établi comme roi des Atrébates en Bretagne et avoir fondé son royaume. Il émettra des monnaies à son nom à partir de Calleva, actuelle Silchester, jusqu'en 20. Il aura eu trois fils : Tincomaros, Eppillos et Verica. On estime que l'aîné a régné conjointement avec lui à partir de 25, tandis qu'à sa mort, le royaume sera divisé entre Tincomarus, au nord (Calleva), et Eppillus au sud (Noviomagus).
Commios a donc vécu à l'époque des premiers contacts entre Rome et l’île de Bretagne, et en fut pleinement pris à partie, puisque dans la première moitié de sa vie, il fut attaché à Jules César (roi puis émissaire), et que dans la seconde, il apparaît comme rebelle et fugitif.
Il est vrai que le seul témoignage dont nous disposons, à ce niveau, est celui de Frontin, qui commandera les légions romaines en Bretagne de 69 à 98.
Sources
Notes
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Catégorie : Personnalité brittonique
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