Histoire du militantisme homosexuel

Histoire du militantisme homosexuel

Le militantisme homosexuel organisé fait son apparition à la fin du XIXe siècle en Allemagne, du moins dans les termes que l'on connait aujourd'hui. Il est difficile d'inventorier un mouvement de défense des droits des homosexuels antérieur à cette date. Le terme homosexuel lui-même a été créé en 1868 par l'activiste hongrois Karl-Maria Kertbeny. Auparavant, on recense des actions en faveur des homosexuels[1] mais elles ne prennent pas une forme de "militantisme organisé".

Sommaire

Le militantisme de 1890 jusqu'aux années 60

Les débuts du mouvement en Allemagne

Le régime nazi et ses politiques de persécution massive à l'égard des homosexuels ont fini par faire oublier que l'Allemagne était considérée dans les premières décennies du XXe siècle comme un État très libéral, à Berlin particulièrement. L'action militante de réputés scientifiques n'est pas étrangère à cette évolution.

En 1897 est créé le Comité scientifique humanitaire à l'initiative du médecin et sexologue Magnus Hirschfeld. Le comité avait pour objectif de faire abolir un article de la législation allemande, le Paragraphe 175, en vertu duquel les comportements homosexuels masculins étaient réprimés. Une certaine tolérance est néanmoins de mise jusqu'à l'arrivée d'Adolf Hitler à la chancellerie en 1933. À Berlin, les homosexuels possèdent ainsi leurs bars, leurs restaurants, et même une revue, Der Eigene. Malgré tout, l'Allemagne sera secouée par un scandale retentissant à travers l'affaire Harden-Eulenburg.

Quant au Comité scientifique humanitaire, il devient officiellement la première association au monde à prendre la défense des droits des homosexuels. Des ramifications sont développées dans nombre de pays occidentaux, mais à une échelle encore restreinte. Le fondateur Magnus Hirschfeld crée un nouveau centre en 1919, baptisé Institut für Sexualwissenschaft (Institut de recherche sexuelle), qui deviendra un important carrefour de documentation et d'information jusqu'à sa destruction par les nazis dans les années 1930.

Les débuts du mouvement en France

La première revue homosexuelle a paraître en France est Akademos en 1909. Cette revue mensuelle "d'Art Libre et de Critique" est créée par le baron Jacques d'Adelswärd-Fersen (descendant d'Axel de Fersen). La revue ne paraîtra qu'une année, il faut attendre le 15 novembre 1924 pour qu'une nouvelle revue apparaisse sous le titre Inversions. Elle sera rebaptisée L'amitié à partir de 1925 et n'aura qu'une brève existence, les deux auteurs étant condamnés pour outrage aux bonnes mœurs. C'est la création de la revue Arcadie qui lance de fait le premier mouvement organisé en France, la revue étant également un groupe.

Article détaillé : Arcadie (groupe).

Bien que la sous-culture homosexuelle sortait de l'ombre en Allemagne, elle demeurait principalement le fait des hommes. Un certain activisme lesbien réussissait néanmoins à surgir dans les milieux féministes allemands, mais c'est dans la capitale française que le mouvement lesbien eut un réel épanouissement[réf. nécessaire]. À Paris, la riche Américaine Natalie Clifford Barney ouvre des salons où converge entre 1890 et 1930 toute une communauté de femmes artistes, dont un bon nombre sont ouvertement lesbiennes.

Le militantisme de 1960 à nos jours

Dans les années 1960, la société occidentale entreprend une révolution sexuelle qui tente de mettre à bas le patriarcat par lequel elle se sent opprimée[réf. nécessaire]. La communauté homosexuelle s’organise alors politiquement pour se défendre contre l'homophobie et les persécutions qu’elle subit. À l'instar d'autres mouvements qui se développent à la même époque – notamment le mouvement de libération des femmes et le mouvement Black Power aux États-Unis –, le militantisme homosexuel prend son essor à la fin des années 1960 et s'imprègne du discours révolutionnaire qui caractérise alors la jeunesse contestataire.

L'activité de ces mouvements radicaux faiblit durant les années 1970[réf. nécessaire]. En Occident, à partir des années 1980, le militantisme homosexuel adopte progressivement un discours intégrationniste. Le virage se répercute sur la terminologie, qui cesse ses références à la "libération homosexuelle" et aux fronts révolutionnaires. L'emphase sera désormais mise sur les "droits des gays et lesbiennes", puis dans les années 1990 sur les droits "LGBT", acronyme pour "lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels".

L'épisode Stonewall

Bien que des groupes existent déjà depuis quelque temps aux États-Unis (Mattachine Society, Daughters of Bilitis), en France (revue Arcadie) et ailleurs, le mouvement homosexuel fait véritablement son apparition en juin 1969, au cours des célèbres émeutes de Stonewall qui explosent à New York autour du bar Stonewall Inn.Cet établissement du quartier Greenwich Village fait, le soir du 22 juin, l’objet d’une descente policière qui est ressentie par les clients comme "la descente de trop". Des émeutes ont alors lieu dans le bar et dans les rues avoisinantes : des policiers sont pris en otage, et pendant plusieurs jours, environ 2000 émeutiers affrontent les forces de l'ordre dans le quartier.

Article détaillé : Émeutes de Stonewall.

Le Front homosexuel d'action révolutionnaire

En France, la première grande action du militantisme homosexuel a lieu au début de l’année 1971. Le tout nouveau Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR), dont Guy Hocquenghem est l'un des principaux animateurs, interrompt une tribune de radio, animée par Ménie Grégoire, qui porte en ce 10 mars 1971 sur le thème : « l’homosexualité, ce douloureux problème[2] ». L'action est essentiellement due à des lesbiennes[réf. nécessaire], parmi lesquelles de nombreuses militantes féministes et notamment l’écrivaine Monique Wittig. Au fil des mois toutefois, la composante masculine du FHAR augmente de manière constante.

L’auteur de l’Anthologie de l’anarchisme, Daniel Guérin compte entre autres parmi les nouveaux membres, dont il représente l'esprit libertaire : « Démocratie directe » et « rejet du vedettariat » sont en effet des thèses politiques défendues par le mouvement. Issus des mouvements de révolte de Mai 68, les membres du FHAR veulent cependant confronter leurs idées au réel, et certains de leurs membres, tels Guérin ou Françoise d'Eaubonne, vont ainsi jusqu'à se déshabiller en pleine assemblée générale pour « vivre jusqu'au bout » leur discours sur la libération du corps[réf. nécessaire].

Cependant, la présence de plus en plus forte des hommes au sein du FHAR ainsi que des divergences de point de vue, poussent les femmes à se séparer du mouvement. La scission, dont Monique Wittig est une des principales instigatrices, devient effective avec la création du groupe des Gouines rouges qui se rallie ensuite progressivement au Mouvement de libération des femmes (MLF).

Malgré sa brève existence (3 ans) le FHAR marquera les esprits.

Les Groupes de Libération Homosexuelle

Peu après la fin du FHAR en 1974, des militants se regroupent au sein d'un groupe appelé Groupe de Libération Homosexuelle (GLH). Rapidement des GLH se créent dans toutes les principales villes françaises. Chaque groupe est autonome et développe un axe idéologique qui lui est propre. Cela donnera lieu à de nombreuses dissensions entre les différents GLH. A Paris, ces dissensions provoquent en 1975 l'éclatement du GLH-Paris en trois organisations distinctes : le GLH-Politique et Quotidien d'orientation radicale, le GLH-Groupes de Base plus réformiste et le GLH-14XII (la scission a lieu le 14 décembre 1975) qui se défini lui-même comme "libertaire et anti-féministe".

Article détaillé : Groupe de Libération Homosexuelle.

Le Comité d'Urgence Anti-Répression Homosexuelle

La marche nationale organisée
par le CUARH à Paris en juin 1982.

Afin de dépasser les clivages idéologiques entre les groupes et avoir une action commune contre les discriminations, l’idée progresse de créer une structure fédérative. Ce débat a lieu lors de la première Université d'été homosexuelle organisée par le GLH-Marseille à l’été 1979. Le Comité d'Urgence Anti-Répression Homosexuelle (CUARH) est créé à cette occasion. Le CUARH rassemble les GLH, des mouvement lesbiens comme le MIEL, le Centre du Christ Libérateur du Pasteur Joseph Doucé, le Groupe de recherche pour une enfance différente etc. Le groupe Arcadie enverra un observateur mais ne s’associera pas à la démarche. Le CUARH se mobilisera principalement pour la réforme du Code pénal et l’abrogation des dispositions discriminatoires des articles 330 et 331. Dans ce cadre, le CUARH organise une « marche nationale » à Paris le 4 avril 1981 à la veille des élections présidentielles. Avec 10 000 participants, cette marche est considérée comme la première véritable Gay pride française. Les dispositions discriminatoires seront abrogées le 4 août 1982.

Article détaillé : CUARH.

Un mouvement qui se diversifie

Après l'abrogation des articles discriminatoires, alors que le CUARH cesse d'exister en 1987, le mouvement homosexuel français se diversifie.

  • Une part des militants réclament l'égalité des droits civiques comme les Gais pour les libertés (GPL) ou Homosexualités et socialisme (HES). En particulier ils élaborent différents projets de contrat d'union civile qui finira par donner naissance au projet et à l'adoption du Pacte civil de solidarité (PACS). Les revendications du mariage homosexuel et de l'homoparentalité succèderont à l'adoption du PACS.
  • Alors que le commerce gay se développe, que des nouveaux moyens de communication apparaissent (minitel, presse gratuite), de nombreux groupes se créent sur la socialisation et la convivialité (randonnée, sport, groupes de rencontres affinitaires ou ethniques etc.).
  • Dans le même temps le développement de la pandémie du SIDA qui frappe durement le milieu militant, pousse à la création de groupes ou d'associations dédiées à la lutte contre la maladie et la prévention (Vaincre le Sida, ARCAT-SIDA, AIDES et Act-Up).

Au mouvement de libération gaie succède donc un mouvement protéiforme pour les droits des gais et lesbiennes – on utilise l'appellation "LGBT" à partir des années 1990 –, un mouvement qualifié par certains comme « intégrationniste ». Les cibles changent et les moyens de les atteindre aussi. Les nouveaux militants ne réclament plus l'abolition du « capitalisme sauvage » ou de l' « hétéropatriarcat ». Désormais, les revendications sont davantage pragmatiques.

Ce n'est pas la fin de tous les groupes radicaux, l'émergence de mouvements comme Act Up, Queer Nation et les Lesbian Avengers dans les années 1990, ou encore les Panthères roses[3] au début du XXIe siècle, affichent une filiation avec l'esprit de Stonewall.

Contexte international et idéologique

Le Front de libération homosexuelle du Québec

Outre-Atlantique, la première association d’homosexuels à voir le jour au Québec est le Front de libération homosexuel (FLH) en mars 1971. Un esprit radical imprègne le regroupement, qui choisit le terme « front » en dépit du traumatisme engendré cinq mois plus tôt par la Crise d’octobre par un autre front, le Front de libération du Québec, qui multiplie les kidnappings et les coups d'éclat.

C’est lors d’une marche anti-Canada, le 1er juillet 1971, que le Front de libération homosexuelle fait sa première apparition publique, en y formant un contingent homosexuel. Un des membres du groupe, Denis Côté, y déclare alors que « la libération du Québec se ferait avec la collaboration de tous et qu’il fallait se libérer soi-même avant de libérer le Québec » [réf. nécessaire].

Constitué seulement d'une trentaine de membres au début, la formation politique passe rapidement à près de 200 personnes, une progression qui se répercute toutefois sur la composition idéologique du FLH. Ceux qui cultivaient une vision plus globale et politique deviennent si minoritaires dans le FLH et choisissent d'en quitter ses rangs. En août 1972, la jeune organisation est dissoute, notamment en raison du harcèlement policier[réf. nécessaire].

Pensée radicale

Au Québec, en France et ailleurs, les premiers partisans de la libération homosexuelle sont souvent issus des différentes formes du marxisme. Leur imaginaire est formé par l'analyse révolutionnaire et marxiste, à laquelle s’ajoute parfois une touche de dérision qui les distingue de la rigueur des marxistes-léninistes conventionnels.

Une chanson, écrite par Marie-Jo Bonnet et chantée au cours du Tribunal de Dénonciation des crimes contre les femmes organisé par le MLF à la Mutualité de paris en 1972 montre l'engagement des "Gouines Rouges" en faveur d'un changement radical de la société: « A bas l’ordre bourgeois/ Et l’ordre patriarcal/ A bas l’ordre hétéro/ Et l’ordre capitalo/ Nous les gouines, les lesbiennes/ Les vicieuses, les infâmes/ Nous aimons d’autres femmes/ Nous briserons nos chaînes/ Ne rasons plus les murs/ Aimons-nous au grand jour » .

L'auteure Margaret Cruikshank prétend entre autres dans son ouvrage The gay and lesbian liberation movement, que « la libération gaie ne pouvait pas être complètement assimilée par la gauche (…) étant donné sa forte nature chaotique. En plus, la libération gaie tend à promouvoir un haut degré d’individualisme du fait évidemment qu’elle s’est alimentée à même des expériences privées qui ont conforté l’impression d’être différent des autres ».[réf. nécessaire] La cause sexuelle (et la cause féministe dans une moindre mesure) se transforme par conséquent en sujet de discorde, au point qu'elle précipite parfois la rupture au sein de groupes marxistes.

Mis à part de tels épisodes, les années libérationnistes demeurent une époque de grande convergence[réf. nécessaire]. Alors que la solidarité apparaît parfois comme allant de soi, notamment entre les mouvements gay et féministe, elle se montre d’autres fois plus surprenante. Dans son Gay Manifesto paru en 1970, l’Américain Carl Wittman appelle ainsi les autres homosexuels à soutenir la lutte des femmes, des hippies, des blancs radicaux, mais également la libération des latinos et des noirs américains, dont le discours est machiste à l'occasion.

Les autres mouvements de libération se rangent à leur tour, peu ou prou, derrière le combat des homosexuels. Huey Newton, leader des Black Panthers, exprime en ces mots sa solidarité avec la cause gaie : « nous le savons tous bien, notre première impulsion est souvent de vouloir mettre notre poing dans la figure des homosexuels, et de vouloir qu’une femme se taise... Nous devons perdre ces sentiments d’insécurité (…). Ils (les gais) sont peut-être la couche la plus opprimée au sein de cette société… Le Front de libération des femmes et le Front de libération des homosexuels sont nos amis[4] ».

Questionnement identitaire

Si la révolution telle que voulue par les activistes gais renvoie en premier à une rupture sociopolitique, un important volet identitaire y est néanmoins attaché. La déconstruction des identités homo/hétéro et homme/femme est donc déjà à l’ordre du jour à l’époque, quoique beaucoup moins mise en avant qu’elle ne le sera dans les années 1980 et 90. C’est dans les faits une critique identitaire chancelante qui prévaut alors. Tout en dénonçant la colonisation psychologique que le pouvoir hétérosexuel fait subir aux homosexuels («We are children of straight society. We still think straight: that is part or our oppression[5] »), Carl Wittman n’en recourt pas moins à une grille foncièrement identitaire lorsqu’il prêche en faveur de la création d’un territoire distinct pour les homosexuels, ainsi que des institutions et des médias distincts.[réf. nécessaire]

C’est probablement les lesbiennes qui mettent alors la plus grande emphase sur la déconstruction des catégories, et ce n'est pas l'effet du hasard. D’abord les militantes lesbiennes sont en prise avec un constant dilemme, qui les oblige à questionner sans cesse leur identité : doivent-elles militer en premier lieu comme homosexuelles ou comme femmes ? Ensuite, la peur classique portée par le mouvement féministe d’être étiquetées de lesbiennes enragées par les hommes, incite de nombreuses homosexuelles féministes à prendre leurs distances face à la catégorie “lesbienne”. Autant le mot que le concept représentent aux yeux de ces dernières une création du pouvoir patriarcal, un pouvoir qui utilise le qualificatif de « lesbienne » pour rasseoir toute femme qui ose se lever.

Monique Wittig compare par exemple l’évolution des termes « femme » et « esclave » et dénonce le fait que l’émancipation des femmes ne se soit pas traduite par la mise au rencard de la réalité « femme », tout comme l’émancipation des noirs s’était jadis répercutée par l’abandon de l’appellation « esclave » au sein de la population noire. Une autre raison justifie par ailleurs la désintégration du concept de femme (et de celui d’homme par extension) les frontières rigides du masculin/ féminin représenteraient pour l’individu un déni total de sa liberté et freineraient son épanouissement personnel. Pour être en harmonie avec sa personnalité profonde, pour être une personne la plus authentique et la moins censurée possible, il faudrait selon les lesbiennes radicales, non pas réformer les identités de genre, mais les abolir complètement.

Références

  1. Voir pamphlet anonyme de 1790, Les Enfans de Sodome à l'Assemblée Nationale,republié par GKC
  2. La transcription intégrale de cette émission est disponible sur http://www.france.qrd.org/media/revue-h/001/probleme.html
  3. Voir Site des panthères roses
  4. (Martel, 1996, p.55)
  5. Blasius et Phelan, 1997, p.380-388

Bibliographie

  • (fr) Le Mouvement homosexuel en France, 1945-1981, Jacques Girard, Syros, 1981.
  • (en) Burleigh, Michael and Wolfgang Wipperman. The Racial State: Germany, 1933-1945. New York: Cambridge, 1991.
  • (fr) Le Rose et le noir : les homosexuels en France depuis 1968, Frédéric Martel, Editions du Seuil, 1996.
  • (fr) Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, sous la direction de Didier Eribon, Larousse, 2003.
  • (fr) Jean-Michel Rousseau, « Associations », dans Louis-Georges Tin (dir.), Dictionnaire de l'homophobie, Presses Universitaires de France, 2003.
  • (fr) Nicole Albert, Saphisme et décadence dans Paris fin-de-siècle, La Martinière, 2005.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Histoire du militantisme homosexuel de Wikipédia en français (auteurs)

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