Mouvements De Malades

Mouvements De Malades

Mouvements de malades

Les mouvements des malades émergent à la fin du XXe siècle, notamment avec l'épidémie de sida. Ils désignent l'action d'individus pris par la maladie sur les dispositifs institutionnels de santé publique[1] et celle qu'en retour les dits dispositifs impriment sur leur vécu social, voire communautaire.

Sommaire

Peser sur le fonctionnement de la médecine et de la science

Leurs préoccupations centrales tournent autour de la question de la place de l'usager de la santé dans la production des connaissances sur la maladie qui le touche (y compris la dimension nosologique[2]), et de la défense de ses droits[3]. Par là, c'est tout autant les justifications évoquées par le système de soin et la recherche biomédicale, les exclusions qu'ils sont susceptibles d'opérer (comme dans le cas de certaines maladies orphelines[4] ), leurs mises en œuvre pratiques (la réduction des risques en matière de toxicomanie par exemple[5]) et leurs potentiels « ratés », ou leurs interactions avec le marché (l'industrie pharmaceutique[6] ) ou l'État (l'assurance maladie[7]) qui sont pointées du doigt.

Les mouvements de malades ont adopté plusieurs modes d'action qui vont du soutien des patients dans leur quotidien à l'organisation des investissements dans la recherche, en passant par la participation à l'élaboration des protocoles des « essais thérapeutiques » (étape réglementée de la recherche médicale au cours de laquelle les médicaments sont testés sur les malades) ou encore, plus généralement, l'autoformation[8]. La « démocratie sanitaire » dont les mouvements de malades sont une part constituante se règle sur une circulation de l'information médicale à double sens : des scientifiques et médecins aux malades comme vulgarisation de cette information, et des malades aux scientifiques et médecins comme « sensibilisation » aux problèmes rencontrés sur le « terrain ».

Les avancées thérapeutiques d'un côté et, de l'autre, la prévalence de la dimension mondiale des problèmes sanitaires et environnementaux[9] et, dans le même ordre de mutation, la complexification et la diversification des instances gouvernementales de régulation de la santé publique ont entraîné une spécialisation accrue des compétences des acteurs de ces mouvements. Cependant la motivation reste la même : ne plus accepter que « l'on sache » mais que l'on reste impuissant face aux conséquences prévisibles de ce que l'on sait.

Un nouveau militantisme

Les mouvements de malades ne se revendiquent explicitement d'aucune théorie politique prédonnée ou généralisante, mais sont plus simplement des réponses pragmatiques à des situations de « crise »[10], l'une des divergences internes à ces mouvements concernant par ailleurs la pertinence d'une recherche des voies éventuelles de leur connexion à d'autres luttes (comme le mouvement des chômeurs, suivant le diagnostic que la précarité entraîne une plus grande vulnérabilité à la maladie[11]).

Affiliations théoriques

Pour autant, et pour ce qui est de la France, le thème de la santé a fait l'objet d'approches philosophiques et sociologiques critiques ayant obtenues une certaine audience dans les années 1970, d'Ivan Illich (Némésis médicale, 1975) à André Gorz (Écologie et politique, 1978)[12] en passant par Erving Goffman (Asiles, 1968 ; Stigmates, 1975), Robert Castel (L'ordre psychiatrique, 1977) ou encore Michel Foucault (Histoire de la folie à l'âge classique, 1972)[13], notamment à travers leur critique de l'enfermement psychiatrique qui alimenta en partie le mouvement de l'antipsychiatrie. Dans le même temps la Grande-Bretagne et les États-Unis voient l'émergence des premiers mouvements de personnes handicapées.

La lutte contre le sida

C'est encore à une série de déplacements qui s’était au cours des ces années inscrite dans l'histoire occidentale (de la cause à l’identité, de la révolution au corps, autant de « points de capiton » où se croisaient des stratégies politiques divergentes qui cherchaient alors leur langage) que le militantisme anti-sida renvoie, encore que peu d’acquis des mouvements sociaux de cette époque furent transférables dans l’invention de la réponse à l’événement radicalement nouveau qu’était le sida[14], qui prenait à revers les discours et les effets de la libération sexuelle. La nouveauté tint ici, selon Daniel Defert, dans « un militantisme découpé par un virus plus que par une cause, une scène sociale que bornent d’abord famille et institution médicale, la découverte de l’émotionnel et du ressenti dans l’inscription sociale, la prise de parole sur soi dans l’espace public alors que le soi est souvent indicible dans un champ d’interdits et de normes »[15].

Une production des connaissances en débats

L'activisme thérapeutique

Le vocable d' «activisme thérapeutique » s'impose pour désigner la volonté de débattre et d'influer sur le mode de production des connaissances sur la maladie. Celui-ci peut être défini comme recouvrant de fait, et en droit, la zone d'intersection et de friction entre les savoirs des malades et les cadres collectifs, publiques, qui les structurent. Dit autrement et plus précisément, les savoirs des malades se diront ici (par des voix activistes et par voie activiste), au double sens du génitif :

  • en tant que la conception du malade est elle-même intriquée dans une conception de la place de l'homme dans la société et dans l'environnement, puisque le malade n'est pas dans une situation expérimentale pure mais dans un milieu mental, social et environnemental dont l' « activisme thérapeutique » fait signe des problèmes à traîter ;
  • en tant que la conception des savoirs est elle-même intriquée dans une conception de la place de l'existant (et non pas simplement du vivant) dans le champ médical[16], sauf à verser dans une politique de la vie pure, du déni de prise en compte de ce qui nourrit et contraint de tels savoirs, – qui est ce sur quoi l' « activisme thérapeutique » a à se positionner, en tant qu'il n’est pas porteur d’un modèle de solution, mais vecteur de production de problèmes pratiques discutables au sens concret où il s’agit de faire vivre un problème, de donner à ses dimensions multiples les moyens de se déployer et d’intéresser, de rendre discutables les choix conflictuels qui leur correspondent.

Expertises profanes

La création en 1992 du TRT-5, groupe interassociatif français de malades du sida[17], porte ainsi la marque de la volonté d'intégrer une expertise « profane » dans le procès d'organisation de la lutte contre la maladie, s'agissant des médicaments du sida, dans la visée d'une modification institutionnelle de la tradition clinique. Le fait traduit alors la reconnaissance de l'irréductibilité des formes de connaissance, comme obstacles de fond à l'alignement des pratiques sur des protocoles conçus de « l'extérieur », celle du rôle des négociations entre les différents acteurs pour mener à bien les « essais thérapeutiques », et ce dès leur conception, et la nécessité d'intégrer rapidement dans le cours du fonctionnement les éléments qui émergent dans l'environnement de l'organisation.

La représentation des minorités

Cette aspiration à plus de démocratie, comme on peut le voir dans d'autres cas de figure, mobilisant d'autres revendications de minorités, s'applique ainsi à la question de la représentation, lancinante pour les groupes d'autosupports travaillant collectivement, de manière réflexive, entre soi, l'expérience individuelle de la maladie, et se constituant en représentants des malades auprès d'autres instances (médecins, État, laboratoires pharmaceutiques) : comment ma voix individuelle peut-elle devenir commune, représentative, et comment puis-je par moment la céder, et laisser d'autres parler en mon nom ?[18]

Bibliographie

  • Les associations de malades : avant-propos de la revue Sciences sociales et santé, septembre 1998.
  • Vololona Rabeharisoa, Michel Callon, « L'engagement des associations de malades dans la recherche », R.I.S.S., n°171, 2002.
  • Madeleine Akrich, Cécile Méadel, Vololona Rabeharisoa, Se mobiliser pour la santé. Des associations de patients témoignent, Les Presses Mines ParisTech, coll. « Sciences sociales », Paris, 2009, 206 p. (ISBN 978-2-35671-003-1) 

La lutte contre le sida

En France

  • Janine Barbot, Les malades en mouvements. La médecine et la science à l'épreuve du sida, Balland, coll. « Voix et regards », Paris, 2002, 307 p. (ISBN 2-7158-1399-6)  (voir la note de lecture Vololona Rabeharisoa, Politix, n°61, 2003 [lire en ligne])
  • Christophe Broqua, Olivier Fillieule, « La lutte contre le sida » in Xavier Crettiez, Isabelle Sommier, La France rebelle, Michalon, coll. « Documents », Paris, 2002, 550 p. (ISBN 2841861783) 
  • Sébastien Dalgalarrondo, Sida : la course aux molécules, EHESS, coll. « Cas de figure », Paris, 2004, 379 p. (ISBN 2-7132-1821-7) 
  • Nicolas Dodier, Leçons politiques de l'épidémie de sida, EHESS, coll. « Cas de figure », Paris, 2003, 359 p. (ISBN 2-7132-1814-4) 
  • Éric Favereau, Nos années sida. 25 ans de guerres intimes, La Découverte, coll. « Cahiers libres », Paris, 2006, 216 p. (ISBN 2-7071-4802-4) 
  • Christophe Martet, Les Combattants du sida, Flammarion, Paris, 1993, 249 p. (ISBN 2-08-066899-4) 
  • Patrice Pinell (éd.), Une épidémie politique. La lutte contre le sida en France (1981-1996), Presses universitaires de France, coll. « Science, histoire et société », Paris, 2002, 415 p. (ISBN 2-13-052476-1) 
AIDES, Act Up, ARCAT-Sida
  • Christophe Broqua, Agir pour ne pas mourir ! Act Up, les homosexuels et le sida, Presses de Sciences Po, coll. « Collection académique », Paris, 2005, 450 p. (ISBN 2-7246-0981-6) 
  • Frédéric Edelmann (éd.), Dix clefs pour comprendre l'épidémie. Dix années de lutte avec ARCAT-Sida, Le Monde éditions, Paris, 1996, 407 p. (ISBN 2-87899-142-7) 
  • Emmanuel Hirsch, AIDES Solidaires, Cerf, coll. « L'Histoire à vif », Paris, 1991, 710 p. (ISBN 2-204-04404-0) 
  • Didier Lestrade, Act Up : une histoire, Denoël, coll. « Impacts », Paris, 2000, 446 p. (ISBN 2-207-24883-6) 

Aux États-Unis

Enquêtes sociologiques
  • Gilbert Elbaz, Les différentes couleurs du sida aux États-Unis, L'Harmattan, coll. « Logiques sociales », Paris, 2004, 211 p. (ISBN 2-7475-4770-1) 
  • Steven Epstein (trad. François-Georges Lavacquerie), La grande révolte des malades. Histoire du sida, vol.2, Les Empêcheurs de penser en rond, Paris, 2001, 308 p. (ISBN 2-84671-005-8) 
  • Guillaume Marche, « Le mouvement gai et lesbien américain face au sida », L'homme et la société, n°143-144, 2002 [lire en ligne]
Essais
  • Leo Bersani (trad. Guy Le Gaufey), Le rectum est-il une tombe ?, EPEL, coll. « Cahiers de l'Unebévue », Paris, 1998, 77 p. (ISBN 2-908855-36-4) 
  • (en) Douglas Crimp, Melancholia and Moralism, MIT Press, 2002 
  • David Halperin (trad. Didier Eribon), Saint Foucault, EPEL, coll. « Les grands classiques de l'érotologie moderne », Paris, 1995, 160 p. (ISBN 2-908855-51-8) 
  • (en) Larry Kramer, Reports from the Holocaust, Penguin, 1990 
  • (en) Larry Kramer, The Tragedy Of Today's Gays, J.-P. Tracher, 2005 
Documentaire, archives

En Afrique

  • Helen Epstein, Lincoln Chen, « Le sida peut-il être arrêté ? », mars 2002 [lire en ligne] [pdf]
  • Didier Fassin, Quand les corps se souviennent : Expériences et politiques du sida en Afrique du Sud, La Découverte, coll. « Armillaire », Paris, 2006, 440 p. (ISBN 2707148075) 
  • Collectif SunAids, Remember SIDA. Témoignages de personnes vivant avec le VIH/SIDA au Cameroun, Homnisphères, Paris, 2002, 150 p. (ISBN 2-915129-00-2) 
  • « Sida : plein Sud », chantier du Vacarme n°19, printemps 2002 [lire en ligne]

La lutte contre les maladies orphelines

  • Vololona Rabeharisoa et Michel Callon, Le pouvoir des malades. L'AFM et la recherche, Presses de l'École des Mines, coll. « Sciences économiques et sociales », Paris, 1999, 181 p. (ISBN ISBN 2-911762-17-7)  : comment les malades ont su stimuler les recherches en génétique, pour les amener à un niveau international, sans jamais oublier la cause des malades (voir entretien avec Michel Callon [lire en ligne])
  • Vololona Rabeharisoa et Michel Callon, « La leçon d'humanité de Gino », Réseaux, n°95, 1999 [lire en ligne]

La lutte contre le cancer

  • Geneviève Barbier et Armand Farrachi, La société cancérigène, La Martinière, Paris, 2004, 190 p. (ISBN 2-84675-103-X)  : sur les dimensions collectives occultées de la lutte contre le cancer.
  • Patrice Pinell, Naissance d’un fléau. Histoire de la lutte contre le cancer en France (1890-1940), Métailié, coll. « Leçons de chose », Paris, 1992, 365 p. (ISBN 2-86424--132-3) 

La réduction des risques en matière de toxicomanie

  • Anne Coppel, Peut-on civiliser les drogues ? De la guerre des drogues à la réduction des risques, La Découverte, coll. « Alternatives sociales », Paris, 2002, 380 p. (ISBN 2-7071-3624-7) 
  • Isabelle Stengers, « L’expert et le politique » dans Francis Caballero (éd.), Drogues et Droits de l’Homme, Les Empêcheurs de penser en rond, Le Plessis-Robinson, 1992, 153 p. (ISBN 2-908602-29-6)  : sur la philosophie qui sous-tend la ré-appropriation citoyenne du débat sur les drogues.

L'invention et la diffusion de nouvelles thérapeutiques

  • Philippe Pignarre, Puissance des psychotropes, pouvoir des patients, Presses universitaires de France, coll. « Science, histoire et société », Paris, 1999, 148 p. (ISBN 2-13-049854-X) 
  • Philippe Pignarre, Comment sauver (vraiment) la Sécu. Et si les usagers s'en mêlaient ? L'exemple des médicaments, La Découverte, coll. « Sur le vif », Paris, 2004, 121 p. (ISBN 2-7071-4267-0)  : comment, à partir de l'étude des stratégies de l'industrie pharmaceutique, imaginer faire entrer les biens de santé en politique par l'entremise de pratiques coopératives du public à promouvoir.
  • Virginie Tournay (dir.), La gouvernance des innovations médicales. Vers une science politique pragmatique : Les sciences historiques, les mobilisations collectives et l’action publique à l’épreuve de l’objet médical mondialisé, Presses universitaires de France, coll. « Politiques Éclatées », Paris, 2007, 344 p. 

Le champ de la santé mentale

Références, liens internes et externes

  1. Voir Comment rendre la santé publique ?, revue Cosmopolitiques, n°14, mars 2007 [lire en ligne]
  2. Voir, à un niveau général, le point de vue de l'économiste Patrick Dieuaide sur ce qu'il définit comme la « politique des savoirs » (2004).
  3. Sites de/sur
  4. « Drogues : ce qu'expérimenter veut dire » par Stany Grelet et Aude Lalande (2006).
  5. Voir sur le site de la revue Prescrire, le Collectif Europe et Médicament (et l'Association pour sa Coordination ACCEM), ou encore Philippe Pignarre, « Imposer une responsabilité sociale aux multinationales. Mettre les labos pharmaceutiques sous contrôle », L'Autre Campagne, La Découverte, 2007.
  6. Crise de la sécurité sociale, « système fini face à une demande infinie » : le point de vue de Michel Foucault sur les droits des usagers de la santé (1983).
  7. Voir Relation médecin-patient — et sur la question de cette relation, deux articles de Georges Canguilhem, « Une pédagogie de la guérison est-elle possible ? » et « La santé, concept vulgaire et question philosophique » réunis dans ses Écrits sur la médecine, Seuil, 2002.
  8. Comme c'est le cas pour l'épidémie de sida, et la bataille des médicaments génériques.
  9. Voir Luc Van Campenhoudt, « Le sida comme crise » dans Face au sida (Jacques Sojcher et Virginie Devillers éd.), Revue de l'Université de Bruxelles, 1993.
  10. Voir « Précaires en marche » : un article d'Emmanuelle Cosse relatif à 10 ans de mouvements sociaux des précaires, paru en mai 2008 dans le livre américain In the middle of the whirlwind
  11. « Santé, sécurité et contrôle social » par André Gorz (1978)
  12. L'influence de Foucault peut se retrouver encore plus tard pour ce qui fût de la lutte contre le sida. Voir « Sida : angles d'attaque » par Philippe Mangeot (Vacarme, n°29, 2004)
  13. Voir Philippe Mangeot, « 1983 : identification du sida », Les Revues Parlées. Histoire des Trente 1977-2007, Centre Georges Pompidou, 2007
  14. Voir, comme témoignage de cette nouveauté, les Principes de Denver (déclaration fondatrice de la coalition des personnes atteintes du sida) (1985)
  15. Voir, par exemple, l'argumentaire du Séminaire « Subjectivité et santé publique » organisé par le Centre Georges Canguilhem, le CERMES et le Centre d'Etudes du Vivant depuis juin 2006, ou celui des Journées « Philosophie du soin » en juin 2009.
  16. Site du TRT-5 et Réflexions et positions du TRT-5 : prise en charge médicale et recherche thérapeutique (1992-2007)
  17. Voir Désobéissance civile
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