Jacques Duchesneau (policier)

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Jacques Duchesneau est une personnalité publique québécoise surtout connue pour son travail de policier et de spécialiste en sécurité. Il a aussi été le chef de police de la communauté urbaine de Montréal (ville de Montréal et villes environnantes). Récemment, il apparaissait à la télévision pour expliquer sa stratégie en tant que spécialiste de la sécurité dans les aéroports canadiens.

Biographie

Il possède un Baccalauréat en sciences de l'Université de Montréal et une maîtrise en administration publique de l'École nationale d'administration publique (ENAP).

Il a fait partie du service de police de la Communauté urbaine de Montréal pendant 30 ans. Il en sera le chef pendant cinq ans.

De 1994 à 1998, il a aussi occupé le poste de trésorier au Centre international pour la prévention de la criminalité.

Il a aussi été vice-président de l'Association canadienne des chefs de police (1993 à 1997) et président de l'Association des directeurs de police du Québec (1993 à 1997).

Il est candidat au poste de maire de Montréal lors de l'élection municipale de 1998 mais il termine 2e, derrière Pierre Bourque qui sera réélu.

En 1999, il a été le candidat officiel du gouvernement du Canada et a figuré sur la courte liste des trois finalistes retenus pour le poste de secrétaire général d'Interpol.

Entre 2000 et 2005, il a servi à titre de colonel-commandant de la police militaire des Forces armées canadiennes.

De 2000 à 2002, il a occupé les fonctions de premier vice-président chez Datacom, une société de haute technologie spécialisée dans la gestion des flottes de véhicules et des stocks industriels et de dépistage des véhicules volés.

De 2002 à 2008, il a œuvré à titre de Président et Chef de la direction pour l'Administration canadienne de la sécurité du transport aérien (ACSTA)^[1].

Il est l'auteur de plusieurs articles, rapports et documents sur le travail policier. Il a donné plus de 200 conférences sur des sujets aussi diversifiés que le leadership, le terrorisme international, l'éthique policière, le trafic de stupéfiants et le crime organisé.

Jacques Duchesneau est également très actif dans sa communauté. Il est membre de plusieurs organisations professionnelles et caritatives et a occupé au fil des années différents postes stratégiques au sein de ces organisations.

Honneurs

En 1996, il a été honoré de l'Ordre du Canada pour sa carrière comme directeur du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM), sans contredit exceptionnelle, ainsi que pour son engagement social et communautaire et sa lutte incessante contre les trafiquants de drogue et le crime organisé.

En 1989, il a été décoré de la Médaille de la police pour services distingués et en 1993 de la Médaille commémorative du 125^e anniversaire du Canada (en 1993) pour sa grande action dans les activités de lutte aux stupéfiants.

En 1997, il s'est notamment vu décerner le prix Archambault-Fauteux par la Société de criminologie du Québec et le prix Paul Harris Fellow par le Rotary International.

Il a été décoré du Grade de Chevalier de l'Ordre de Saint-Jean en 2001 et a reçu en 2002 la Médaille du jubilé de la Reine Élisabeth II pour l'aide importante qu'il a donnée à ses concitoyens, à sa communauté et au Canada.

En 2008, il reçoit le titre de chevalier de l'Ordre national du Québec.

En 2010, il est suspecté d'avoir utilisé des prête-noms, au fin du financement de sa campagne électorale à la mairie de Montréal en 1998^[2]. En février 2011, le Directeur général des élections du Québec conclut suite à une enquête qui aura duré trois mois, que M. Duscheneau n'a commis aucune infraction à la loi électorale^[3]. Jacques Duchesneau reprend ses fonctions au sein d'un groupe d'enquêteurs travaillant sur des dossiers de collusions entre entrepreneurs au ministère des Transports du Québec et se joindra par la suite aux travaux de la nouvelle unité de lutte contre la corruption annoncée par le gouvernement du Québec le 18 février 2011^[3].

Notes et références

1. ↑ Communiqué de presse sur ACSTA.gc.ca
2. ↑ Denis Lessard, « Duchesneau nie, mais se retire le temps de l'enquête », dans La Presse, 2010 [texte intégral] 
3. ↑ ^{a et b} Denis Lessard, « Jacques Duchesneau blanchi », dans La Presse, 2011 [texte intégral]