Geneviève Bianquis

Geneviève Bianquis (née le 19 septembre 1886 à Rouen - morte le 24 mars 1972 à Antony) est une germaniste française spécialiste de la période goethéenne et des femmes du romantisme allemand.

Parcours

Malentendante, Geneviève Bianquis est fille de pasteur. Après des études à la Sorbonne auprès de Charles Andler^[1] et Henri Lichtenberger, Geneviève Bianquis obtient l'agrégation ainsi qu'un doctorat d'université en 1910^[2]. Elle devient maître de conférences en 1930 à la Faculté de Dijon. Six ans plus tard, elle est professeur de langue et de littérature germaniques. Le Régime de Vichy lui retire le droit d'exercer. Ce n'est qu'en 1946 qu'elle reprendra son poste à l'université de Dijon jusqu'en 1957 où elle prend sa retraite.

En 1945, elle participe à la fondation de la Société française d'études nietzschéennes^[3]. Entre 1946 et 1947, Bianquis est la co-fondatrice de la revue Études germaniques.

Elle est l'auteur de nombreuses traductions : Buber, Nietzsche, Hölderlin, Novalis, Th. Mann...

Distinctions

• Chevalier de la Légion d'honneur
• Médaille d'or du Goethe Institut

Œuvres

• Nietzsche en France. L'influence de Nietzsche sur la pensée française, Paris, 1929
• Histoire de la littérature allemande, Paris, 1936
• Henri Heine. L'Homme et l'œuvre, Paris, 1948
• La Vie quotidienne en Allemagne à l'époque romantique (1795-1830), Paris, 1958

Notes et références

1. ↑ Pascale Gruson, L'expérience du déni : Bernard Mottez et le monde des sourds en débats, Editions MSH, 1999, p.72.
2. ↑ (de)Christoph König, Internationales Germanistenlexikon 1800-1950: H-Q, Volume 2, Walter de Gruyter, 2003, p.177.
3. ↑ Nouvelle école, Nietzsche 1900-2000, Volume 51, Éditions du labyrinthe, 2000, p.55.