- Compagnie électrique des tramways de la rive gauche de Paris
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La Compagnie électrique des tramways de la rive gauche de Paris (RG), est une compagnie exploitant un réseau de tramway à Paris. Elle est fondée le 19 janvier 1900, dans le but de créer un tramway de Montreuil-sous-Bois à Boulogne-Billancourt.
La compagnie RG se substitue à la Compagnie électrique du secteur de la rive gauche de Paris qui avait obtenu la concession, le 30 mars 1899[1], de deux lignes de Boulogne-Billancourt à Vincennes et de Montreuil-sous-Bois à Boulogne-Billancourt. Son siège social est situé 124 boulevard Saint-Germain, à Paris. L'ensemble du réseau a une longueur de 36 km.
La compagnie RG sera absorbée par la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP) en 1921.
Sommaire
Lignes
Elles comprennent deux transversales est-ouest, la première passant par le centre de Paris, l'autre contournant la ville par le sud :
- ligne 1, Porte de Vincennes – rue Michel–Bizot – rue de Dijon – Pont de Tolbiac – rue de Tolbiac – rue d’Alésia – Avenue d'Orléans, (ligne intra-muros) ;
- ligne 2, Avenue d'Orléans – rue de Vouillé – rue de la Convention – Pont Mirabeau – Auteuil – Porte de Saint-Cloud (ligne intra-muros) ;
- ligne 3, Porte de Vincennes – Saint Mandé – Bois de Vincennes – Saint-Maurice (Val-de-Marne) – Maisons-Alfort – Alfortville – Ivry-sur-Seine – Le Kremlin-Bicêtre – Gentilly – Montrouge – Porte d'Orléans, (ligne extra-muros) ;
- ligne 4, Porte d'Orléans - Montrouge – Malakoff – Vanves – Issy – Pont d’Issy – Boulogne – Porte de Saint-Cloud, (ligne extra-muros).
En 1921, elles deviennent les lignes 123/124 (ex-1-2), 125 (ex-3) et 126 (ex-4) de la STCRP.
Elles disparaitront aux dates suivantes :
- ligne 123/124, 14 mars 1937[2] ;
- ligne 125, 20 mars 1935 ;
- ligne 126, 18 mars 1936.
La ligne 123/124 est restée la dernière ligne urbaine de Paris en fonctionnement.
Alimentation électrique
La compagnie RG, n'ayant pas reçu l'autorisation d'électrifier par fil aérien les voies situées dans Paris, utilisa le système d'alimentation par plots superficiels Diatto.
Matériel roulant
Le parc était constitué de 63 motrices à bogies et de 24 attelages (remorques) à 2 essieux.
Notes et références
- http://books.google.fr/books?id=5qcxAAAAIAAJ&pg=PA792&lpg=PA792&dq=Compagnie+%C3%A9lectrique+des+tramways+de+la+rive+gauche+de+Paris&source=bl&ots=Hn0PhXflNw&sig=F21QSyR3LBnCXHsmUzRq3l7cwLU&hl=fr&ei=7sVjTc6CBpGt8QP4s63xCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBgQ6AEwAA#v=onepage&q=Compagnie%20%C3%A9lectrique%20des%20tramways%20de%20la%20rive%20gauche%20de%20Paris&f=false
- http://www.amtuir.org/05_htu_tw_paris/05_htu_tw_paris_1930_1938/images/1937_paris_st_cloud_123.htm
Bibliographie
- « Compagnie électrique des tramways de la rive gauche de Paris : Assemblée générale ordinaire du 8 Juillet 1911 », dans Les assemblées générales, 1912, p. 125-130 [texte intégral (page consultée le 25 avril 2011)]
- Les tramways Parisiens, Jean Robert, Paris 1992, 3e édition
- Guide des sources de l'histoire des transports publics urbains à Paris et en Île-de-France, Henri Zuber, Sheila Hallsted-Baumert, Claude Berton, Publication de la Sorbonne, 1998
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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