Toma T. SOCOLESCU

Toma T. SOCOLESCU

Toma T. Socolescu

Toma T. Socolescu, (Ploieşti, 20 juillet 1883 - Bucarest, 16 octobre 1960) est un grand architecte roumain.
Pilier de l'architecture roumaine de l'entre-deux guerres, il a consacré toute sa vie à sa ville de Ploieşti (version roumaine) et à la vie culturelle de son pays.

Toma T. Socolescu dans sa jeunesse.
Toma T. Socolescu dans sa jeunesse.

Sommaire


Biographie

Issu d'une grande famille d'architectes qui a marqué le visage de l'architecture roumaine moderne jusqu'à la seconde guerre mondiale, Toma T. Socolescu a laissé un grand héritage, tant en termes de constructions remarquables, de fondations à caractère culturel, que de littérature en rapport avec l'architecture roumaine et son évolution. Il fait toujours référence dans le monde de l'architecture et de l'art. La majeure partie de ses œuvres a été classée monument historique.

 Croquis d'entrée monumentale. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.
Croquis d'entrée monumentale. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.


Éducation et voyages

Fils et neveu d'architecte, il fait ses études en 1901 au lycée St Pierre et St Paul de Ploieşti pour entrer à l' Université d'Architecture et d'Urbanisme Ion Mincu, alors appelée Ecole Nationale Supérieure d'Architecture, où il y sera élève de Ion Mincu, la référence de l'architecture roumaine du début du siècle. Il obtiendra son diplômé (n°42), spécialisé en architecture civile, religieuse et archéologie roumaine, avec les plus hautes distinctions en juin 1911. il reviendra au sein de cette même institution de 1927 à 1947 pour y enseigner la théorie de l'architecture.

 Croquis de façade. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.
Croquis de façade. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.

Ses voyages à Vienne (Autriche), à Constantinople, à Budapest en 1913 et surtout en Italie (15 décembre 1923 au 20 février 1924 puis plus tard en janvier 1937) enfin en France représenteront une étape importante dans sa vie. Il y trouvera des éléments d'inspirations pour son œuvre en Roumanie.

Il participera activement au premier conflit mondial. Incorporé au 47ème régiment d'infanterie en 1916, il sera versé rapidement au régiment du train de Bucarest et enfin détaché au 'Groupe de défense du Danube' ou Grupul Apărării Dunării[[b] 1]. Il y sera chargé, avec d'autres architectes et ingénieurs, de détruire les ponts lors de la retraite de Moldavie. Il construira aussi des centres hospitaliers et installations sanitaires, le typhus ayant fait des ravages au sein de l'armée roumaine.


Œuvre sociale, culturelle et artistique

Toma T. Socolescu est l'un des représentants, et ardent défenseur du style architectural national roumain. Il s'inspirera en particulier du style brâncovenesc. Il s'emploiera sans relâche à embellir Ploieşti et à construire des bâtiments publiques pour tout le département de Prahova. Très intéressé par l'archéologie, il étudiera et préservera nombres de maisons et églises anciennes, il publiera ses études et relevés dans ce domaine. Il jouera aussi un rôle essentiel au sein de la direction de la Société des Architectes Roumains, et participera pleinement à la vie culturelle et sociale de sa ville natale. Il en sera même Maire de décembre 1919 à mars 1920. La composante artistique de l'architecture était pour lui un pilier essentiel de cet art.

Il restera très critique de l'architecture sans lien avec l'art, et en particulier sans relation avec l'art roumain traditionnel. La très forte progression du nombre d'étudiants en architecture, sans que leur talent artistique ne soit indispensable pour embrasser cette carrière, était à ses yeux une erreur. Dans ses mémoires, Il fustigera les architectes modernes des années 20 à 40 qui négligent à ses yeux les fondements artistiques du métier d'architecte. Il dénoncera aussi les projets où seul l'aménagement de l'espace est pris en considération. Il constatera le manque d'hygiène des logements construits dans les années 1930 à 1950 en Roumanie, alors même que les constructions en France, Autriche ou Allemagne de la même époque étaient beaucoup plus avancées dans ce domaine. Ses écrits vifs contre la recherche immédiate du profit et la spéculation immobilière, aboutissant à des constructions médiocres et sans âmes, font toujours écho aujourd'hui[[b] 2].

En 1937, en page 72 de son étude historique sur l'architecture de Ploieşti, Toma T. Socolescu écrit: "Nous vivons une époque confuse, pendant laquelle il semble que personne se sait ce qu'il veut, et ainsi découle ce chaos de constructions dites modernes, résultant d'une époque où la science, les calculs d'ingénierie et une quasi superficialité des connaissances architecturales, ont pris le pas sur la beauté consacrée et cultivée au fil des siècles qui nous ont précédés, _ standardisant tout et créant ainsi des oeuvres de civilisation froides et pataudes, sur les ruines de celles de de la culture, celles qui nous ont donné la tradition et le génie de ce peuple élevé dans le culte du beau.[[a] 1]"

  • En 1919, en tant qu'Architecte en Chef du département, il prend l'initiative de fonder le Musée Ethnographique Régional et d'Art Religieux [[a] 2] du département de Prahova dans une vieille bâtisse datant du XVIIème siècle: la maison du négociant chaudronnier Hagi Prodan. Après avoir lancé un appel public, et une souscription réussie, Il collectera dans tout le département, avec l'aide des prêtres et instituteurs, de nombreuses pièces d'art remarquables. Le musée sera ainsi doté de meubles, vêtements et icônes oubliés dans les greniers de la région. Nicolae Iorga, alors Président de la Commission des Monuments Historiques, ajoutera à cette dotation de nombreuses autres pièces de valeur historique. Rassemblés dans les caves de la Préfecture de Ploieşti pendant la période 1940-1944, les objets et le mobilier du musée ont finalement été perdus ou volés pendant la période communiste. Il seront remplacés par d'autres objets collectés par le professeur Nicolae Simache, auquel l'architecte prêtera son concours. Le Musée s'appelle de nos jour (2009) le Muzeul "Casa de Târgoveț din Secolil al XVIII-lea - AL XIX-Lea" [1]
  • Maire de Ploieşti juste après le conflit de 1916-1918, tout en cumulant la fonction avec celle d'Architecte en Chef de la ville, il dut gérer tous les problèmes d'approvisionnement majeurs de la ville. Il sera surtout le créateur du projet d'agrandissement du rayon de la ville, englobant les raffineries situées en périphérie et permettant ainsi à la ville de profiter des taxes dont elles devaient s'acquitter. Ainsi triplé, le budget put atteindre une taille permettant les grands travaux d'infrastructures nécessaires pour une grande ville. Il planifiera aussi de grands changements dans la ville, dont la construction des Halles Centrales, et montrera ses talents d'urbaniste. Tous les projets architecturaux, non terminés pendant son court mandat, seront réalisés par les maires suivants.
  • Il fondera aussi en 1921, en partie grâce à une souscription publique, la Bibliothèque Populaire Nicolae Iorga , installée initialement dans un étage de l'aile droite des bains municipaux. A la tête du Comité de Direction, il ne cessera d'agrandir le contenu de la bibliothèque. Dans le même lieu, au rez-de-chaussée, il développera aussi une pinacothèque en collectant reproductions de peintres d'Europe de l'Ouest ainsi que des huiles et aquarelles originales roumaines. Inaugurée le 20 mars 1921, elle comptera 1250 volumes à l'origine. En 1937, plus de 11.000 livres et plus de 3500 publications seront consultables et empruntables par les 8000 lecteurs enregistrés[[a] 3].
  • Au sein d'un groupe d'intellectuels de Ploieşti parmi lesquels l'avocat, collectionneur d'arts et homme politique Ion Ionescu-Quintus, l'historien Dumitru Munteanu-Râmnic, et dans le cadre des établissements culturels de son ami Nicolae Iorga, il contribuera à la création du Musée d'Arts de Ploieşti en novembre 1931.
  • Il s'investira aussi entièrement dans la petite commune de Păuleşti à partir de son installation en 1927. Il y construira la presque totalité des bâtiments et monuments publics et en sera le Maire de 1937 à 1940.
  • Il peindra de nombreuses aquarelles qui rencontreront un certain succès. Parmi ses amis proches, figure aussi le peintre roumain Toma Gh. Tomescu originaire de Vălenii de Munte à Prahova, dont il construira la maison dans ce même village en 1926-1927[2]. Il achètera nombre de ses œuvres qu'il donnera au Musée de la Ville de Ploieşti.
 Croquis de balcon. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.
Croquis de balcon. Extrait du Cahier de croquis de Toma T. Socolescu.


La période communiste

Membre d'une famille importante de Roumanie, homme politique important du département de Prahova, et refusant de s'intégrer à l'organisation communiste des architectes, considéré comme un "ennemi de classe", il sera menacé et persécuté par les autorités communistes. Ses biens meubles et immeubles seront confisqués ou volés dans les années 1950 par la Securitate (la police politique roumaine), et les autorités communistes locales. Sa famille, comme la plupart des familles de la bonne société roumaine, souffrira particulièrement de cette situation. Interdit d'exercer sa profession d'architecte, il sera expulsé de sa maison de Păuleşti le 21 février 1952 et s'installera chez son fils Toma G. Barbu Socolescu à Bucarest. La famille Socolescu sera harcelée et persécutée par la Securitate presque jusqu'à sa disparition en 1960. Il lui sera permis cependant de travailler au département des Monuments Historiques de 1953 au 12 février 1957, date à laquelle il sera mis à la retraite d'office avec une pension réduite.

Héritage

Aujourd'hui encore (mai 2009), malgré son rôle dans l'histoire et la société roumaine, Il n'existe aucune référence visible à Toma T. Socolescu dans les rues de Ploieşti ni dans celles de la capitale. Si l'on peut trouver un lycée technique industriel à Ploieşti au nom de son père (Liceul Toma N. Socolescu) et un collège technique d'architecture et de travaux publics à Bucarest au nom de son oncle (Colegiul Ion N. Socolescu) ainsi qu'une rue encore au nom de son père (Toma N. Socolescu) à Ploieşti, le nom de Toma T. Socolescu semble avoir été oublié des édiles de Ploieşti et de Bucarest. Il a pourtant fait partie des grands personnages qui ont donné à la Roumanie sa structure urbaine moderne et une beauté remarquée jusqu'à la fin de l'entre-deux guerres. Nombre de ses œuvres ont été détruites, en partie par les bombardements américains de 1943-44, particulièrement sévères à Ploieşti, mais aussi par les communistes et Ceaucescu qui se sont appliqués à faire disparaître toute trace de l'âme et de l'architecture roumaine via le programme de systématisation visant à ce que chacun habite dans le même type de logement (immeubles uniformes sans aucune esthétique). Comme pour la plupart des biens volés par l'État roumain pendant la période totalitaire communiste, une partie de ses propriétés ont été restituées dans un état de dégradation avancée.

Sa maison de Păuleşti[3] a été classée sur la liste régionale des Monuments Historiques[4], après 45 ans d'abandon et de négligences de l'État. Contruite par un autre architecte et sans aucune relation avec le style Socolescu, elle a été restituée dans un état très abîmé à ses descendants. Amputée de son domaine, alors planté et organisé en jardin ornemental par l'architecte, elle a perdu l'essentiel de sa beauté originelle et son harmonie.

Son immeuble de Ploieşti après avoir durement subi les bombardements de 1944, sera été nationalisé en 1950 puis défiguré par une réfection sans rapport avec le style de sa construction. Il sera restitué à la famille en 2006[5]

La plupart des plus beaux ouvrages, demeures et bâtiments de Ploieşti, parmi lesquels de nombreux construits par Toma T. Socolescu, son père Toma N. Socolescu ou son oncle Ion N. Socolescu ont été détruits par les communistes sous prétexte de fragilité due aux tremblements de terre de 1940, 1944 et 1977. Défigurée par une politique de table-rase, la ville n'a conservé qu'une petite partie de son patrimoine architectural historique.

A partir de 1949, Toma T. Socolescu consacrera une partie de son temps à écrire ses mémoires. Il annotera son projet jusqu'à la dernière année de sa vie en 1960. Après plus de cinquantes années d'oubli des différentes institutions roumaines, dont l'Université d'Architecture de Bucarest, sa famille fera publier en Roumanie en 2004 la première partie de ses mémoires, couvrant sa naissance à 1924. La Fresque des architectes qui ont œuvré en Roumanie à l'époque moderne de 1800 à 1925, œuvre beaucoup plus importante sera terminée en 1955 et aussi publié en 2004[6]. Les deux ouvrages figurent à la Bibliothèque Nationale Roumaine, ainsi qu'à l'Université d'architecture et d'urbanisme Ion Mincu. En france, ils sont disponibles à la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. La Bibliothèque Centrale Universitaire de Bucarest ainsi que British Library disposent aussi d'un exemplaire de la Fresque.



Fonctions officielles, titres et responsabilités publiques

  • Professeur en théorie d'architecture à Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Bucarest de 1927 à 1947[7]
  • Architecte en Chef du Département de Prahova de 1919 à 1920.
  • Maire de la ville de Ploieşti de décembre 1919 à mars 1920.
  • Conseiller municipal de Ploieşti.
  • Député de Prahova dans les années 1930, au sein du parti fondé en 1910 par Nicolae Iorga : Partidul Naţionalist-Democrat
  • Maire de la ville de Păuleşti de 1937 à 1940.
  • Membre de l'Ordre de la Couronne de Roumanie au grade d'officier par un décret du Roi Ferdinand Ier de Roumanie en 1925.[8]
  • Membre du Rotary Club de Ploieşti.
  • Membre du comité de sélection de la revue roumaine d'architecture: Arhitectura.



Généalogie

La famille Socol de Berivoiul-Mare, anciennement partie du territoire de Făgăraş ou Pays de Făgăraş est une branche de la de la famille Socol de Munténie (Muntenia), qui a habité dans le département de Dâmboviţa. Un Socol, grand boyard et gendre de Mihai Viteazul (1557-1601), avait deux fondations religieuses dans le département de Dâmboviţa, encore existantes, celles de Corneşti et Răzvadu de Sus. Il fit construire leurs églises (ainsi qu'une autre église dans la banlieue de Târgovişte). Ce boyard fut marié à Marula, fille de Tudora din Popeşti, sœur du Prince Antonie-Vodă. Marula a été reconnue par Mihai Viteazul comme sa fille illégitime, issue d'une liaison extra-maritale avec Tudora. Marula est enterrée dans l'Eglise de Răzvadul de Sus, où, sur une dalle de pierre[9] richement sculptée, son nom peut être lu.

Nicolae Iorga, le grand historien roumain et ami de Toma T. Socolescu a trouvé des ancêtres Socol parmi les fondateurs de la ville de Făgăraş. Vers 1846, cinq frères Socol viennent en Munténie, depuis Berivoiul-Mare, dans le territoire de Făgăraş, où le nom de famille 'Socol' est très répandu. On dit qu'un ancêtre des 'Socol' serait venu de Muntenie, notamment de la région de Târgovişte, foyer de la famille 'Socol', étant jusqu'à ce jour à côté de Târgovişte, la vallée de Socol [ro: Valea lui Socol], ainsi que leurs deux fondations religieuses à Răzvadul de-sus et à Corneşti.[[a] 4]

L'un de ces cinq frères est le maître architecte Nicolae Gh. Socol (?? - décédé en 1872). Il s'est installé à Ploieşti vers 1840-1845 et s'est nommé Socolescu. Marié avec Iona Săndulescu, issue de la banlieue Sfantu Spiridon, a eu quatre garçons, d'entre lesquels deux grands architectes: Toma N. Socolescu et Ion N. Socolescu. Toma T. Socolescu est l'un des enfants de Toma N. Socolescu.


 
 
 
 
 
Nicolae Gh. Socol (? - 1872) architecte
 
 
 
Ioana Săndulescu
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Alexandrina Nicolau (1860-1900)
 
 
 
Toma N. Socolescu (1848-1897) Architecte en Chef de Ploieşti
 
Nicolae N. Socolescu
 
Gheorghe N. Socolescu
 
Ion N. Socolescu (1856-1924) architecte
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Florica Tănescu
 
Toma T. Socolescu (1883-1960) architecte
 
Florica T. Socolescu
 
Smaranda T. Socolescu
 
Ioan T. Socolescu
 
Coralia-Ioana-Margareta T. Socolescu
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Toma Gheorge - Barbu Socolescu (1909-1977) architecte
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Concours d'architecture

Pratiquant l'architecture en tant que profession libérale, il obtiendra de nombreux prix aux concours publiques:

  1. Premier prix pour les deux sujets : plans type pour une petite église en bois avec un seul clocher et une plus grande disposant de plusieurs clochers, Pantocratorul, 1907.
  2. Premier prix au concours pour l'unification des façades du Palais des journaux Adevărul et Dimineaţa, concours auquel ont participé plus de 30 architectes en 1914. Le projet de Toma T. a été publié dans le journal Dimineaţa [10]ainsi que dans la revue Arhitectura.[11]. La construction ne verra jamais le jour du fait de la première guerre mondiale. Une façade, sans aucune relation avec le projet de l'architecte, sera élevée dans les années 1920.
  3. Second prix pour le projet de l'École Normale de Buzau, vers 1907. Le premier prix n'a pas été décerné car seuls deux architectes ont participé au concours.
  4. Prix de 1ère catégorie au concours pour le Palais de la Mairie de Bucarest. Le projet a été publié dans la revue Arhitectura en 1925.
  5. Premier prix au concours pour le bâtiment de la Banque Roumaine de Ploieşti, vers 1930. L'immeuble a été construit (devenu Creditul Prahovei puis la BCR ou Banca Comerciala Romana dans les années 1990).
  6. Premier prix au concours du Palais du Travail de la ville de Ploieşti. L'ouvrage n'a pas exécuté.
  7. Premier prix au concours du Palais de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Ploieşti en 1907 L'ouvrage a été partiellement réalisé. La Chambre a été supprimée par les communistes en 1949, après 84 années d'existence. Elle a été détruite depuis.
  8. Premier prix au concours du Casino de la raffinerie Astra Română à Ploieşti.
  9. Premier prix au concours de la Halle de la ville de Predeal.
  10. Premier prix au concours de la Cathédrale orthodoxe de la ville de Târgu Mureş. La cathédrale a été construite mais selon les plans d'un autre architecte qui avait échoué au concours.
  11. Deux premiers prix au concours d'églises de campagne, pour deux types différents, retenus.


Réalisations architecturales remarquables


- A Ploieşti :

  • Palais des Écoles Commerciales, calea Oilor à l'époque, devenue strada Gheorghe Doja. Le palais se situe au numéro 98. Il abrite le lycée Caragiale depuis 1948. Le bâtiment fut réalisé entre 1924 et 1938. Il est Classé Monument Historique[4].
Le Palais des Écoles Commerciales devenu le lycée Caragiale depuis 1948.
Palais des Écoles Commerciales devenu le lycée Caragiale depuis 1948.
  • Maison du Corps Didactique Primaire, rue Stefan cel Mare. Le bâtiment est situé rue (strada) Stefan cel Mare au numéro 8. Construit vers 1925, Il a été préservé mais a été affecté par les tremblements de terre des années 40. Il n'héberge plus le corps didactique depuis longtemps. Des travaux de réfection ont démarré en 2008. Le bâtiment est Classé Monument Historique[4].
Ancienne Maison du Corps Didactique Primaire de Ploieşti ou Casa corpul Didactic.


  • L'auberge paysanne, devenue un hôpital, au niveau de la barrière Bucov.


  • Le Palais de Justice, en collaboration avec l'architecte français E. Doneaud. Cet édifice est par la suite devenu le Palais de la Culture. Fragilisé et endommagé par les bombardements américains de 1943-44, il a été renforcé dans les années 1980. Sa restauration a été reprise depuis plusieurs années, elle n'est pas terminée en 2009. Le palais est Classé Monument Historique[4].

Le Palais de Justice, devenu Palais de la Culture.
Le Palais de Justice, devenu Palais de la Culture.


  • Les Halles Centrales, l'une de ses œuvres majeures qui marquent la ville de son empreinte. Les halles deviendront même le symbole de Ploieşti. Partiellement affectées par les bombardements américains de 1943-44, elles seront reconsolidées dans les années 1980. Son architecture originale et moderne pour les années 30, tout en restant recherchant esthétique et harmonie, sera remarquée dans toute l'Europe. L'ensemble de la construction est Classée Monument Historique[4].
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  • L'ancienne banque Banca Românească au croisement du boulevard Republicii avec la rue Take (ou Tache) Ionescu.
    Ancienne Banca Românească.
    Ancienne Banca Românească.
    Le bâtiment est occupé depuis 1990 par la Banca Comercială Română ou BCR. Il a été construit par l'architecte Toma T. Socolescu dans les années 1930. L'immeuble est Classé Monument Historique[4].
Ancienne Banca Românească.
Ancienne Banca Românească.


  • Théâtre Odéon, détruit par les communistes, actuellement remplacé par un immeuble d'habitation sans style, au pied duquel se trouve le théâtre Toma Caragiu.
  • Théâtre cinéma Scala, toujours visible (strada Traian Moşoiu), il fut désaffecté et laissé à l'abandon dans les années 2000. Brasserie[[b] 3] à l'origine, construite pour le compte de la Chambre de Commerce de Ploieşti. Le bâtiment est en rénovation depuis 2009.
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La Cathédrale St Jean le Baptiste.
La Cathédrale St Jean le Baptiste.

L'Œuvre fut exécutée entre 1923 et 1939.

La cathédrale honore les morts de la première guerre mondiale et s'inscrit dans un élan national-religieux. Les clochers sont Classés Monuments Historiques[4].

Seules les tours (60 mètres de haut)et la première partie du bâtiment ont été terminées, la seconde guerre mondiale ayant stoppé les travaux. Le projet concernant le reste du bâtiment qui devait remplacer l'église existante par une œuvre plus monumentale restera dans les carton. Des travaux ont été repris récemment en 2008 en s'inspirant des plans de Toma T. Socolescu

La façade est particulièrement originale pour l'époque et de belles statues bordent son entrée. Les mobiliers intérieurs sont remarquablement ouvragés.

Entrée monumentale de la Cathédrale St Jean le Baptiste.
Entrée monumentale de la Cathédrale St Jean le Baptiste.

















  • Église St Haralambie, au numéro 65 de la rue Măraşeşti. Rénovation.
  • Toma T. Socolescu a aussi participé à la rénovation de plusieurs édifices religieux à Ploieşti :
- Rénovation de l'Eglise St Pantelimon, située au numéro 71 de la rue Democraţiei .
- Reconstruction, vers 1937, de l'église de Ploeştiorii, dans la banlieue de Ploieşti, vers la barrière Valeni (bariera Văleni), du côté de la rafinerie Vega.
- Redécouverte et réparations sommaires d'une petite église archaïque en ruine à Ploeştiorii, commune de Blejoi, datant de la première moitié du XVIIIème siècle. En 1929, il y emmènera Nicolae Iorga qui y mettra au jour de très anciennes fresques murales cachées sous de l'enduit. Un article à son sujet sera écrit par l'historien dans le Buletin de La Commision des Munuments Historiques[12]. L'église Sf. Visarion est Classée Monument Historique[4]
  • Rénovation vers 1919 de la maison du négociant chaudronnier, Hagi Prodan, construite en 1785. Elle est considérée comme la demeure typique d'un marchand de Ploiesţi au XVIIIème et XIXème siècle. Classée Monument Historique[4], La casa Hagi Prodan sera le premier Musée d'Histoire de la ville de Ploiesţi, musée créé par Toma T. Socolescu.


- Département de Prahova :


Autres ouvrages réalisés (liste non exhaustive)


- A Ploieşti :

  • Villa du pharmacien N. Hogaş, frère de l'écrivain Calistrat Hogaş. Lors de sa construction, l'architecte réservera le plafond du salon pour que le peintre Toma Gh. Tomescu puisse y réaliser une fresque[[a] 5],[[b] 4]. Construite vers 1907, elle fut détruite lors des bombardements américains de 1943-44. Elle a été le premier ouvrage réalisé par Toma T. Socolescu.
  • Maison Pasapeanu[[b] 5], une petite demeure construite pour un fonctionnaire des Postes, rue I. Romanescu, vers 1908. La rue s'appelle désormais rue Barbu Dela Vrancea. Il s'agit de la plus petite œuvre de l'architecte.
  • Maison de l'instituteur Aldescu[[b] 5] rue Vlad Ţepeş, vers 1908.
  • Maison du prêtre Zotu[[b] 6], sur l'allée Bucuresti (calea Bucuresti), proche de la Gare du Sud, vers 1908. Elle fut l'objet d'une expropriation, puis sera détruite par les communistes pour faire place aux Usines du 1er Mai.
  • Immeuble de rapport des frères Alessiu[[a] 6], rue Lipscani. Rasée par les communistes soit en 1968-69 soit en 1977. La rue Lipscani était une ancienne rue légèrement courbée qui allait depuis le coeur de la ville jusqu'au Palais de Justice. Cette artère a disparu en deux étapes: la première moitié près du Palais de la Culture fut démolie entre 1968 - 1969, pour faire place à l'actuelle cité administrative. L'autre moitié fut démolie en 1977.
  • Maison de rapport Bogdan, rue Kogălniceanu (ancienne rue Franceză).
  • Immeuble de rapport de Toma T. Socolescu au numéro 2 de la rue Stefan cel Mare. Construite à partir de 1914, la bâtisse sera habitable en 1915 et probablement terminée après la 1ère guerre mondiale. L'architecte s'endettera lourdement auprès des banques pour le construire. Il y installera son bureau et y travaillera jusqu'au bombardement américain qui le détruira partiellement en 1944. L'immeuble a été profondément transformé par les Russes dans les années 50, après sa confiscation par l'Etat. La façade remarquable d'origine n'existe plus et a fait place à un style beaucoup plus sobre. A l'origine l'immeuble disposait de 7 boutiques au rez-de-chaussée et de 5 appartements dont celui de l'architecte et de sa famille.
 La maison de Toma T. Socolescu à Ploieşti, son œuvre.
La maison de Toma T. Socolescu à Ploieşti, son œuvre.
  • Hotel Europa, rénovation en collaboration avec son oncle Ion N. Socolescu (finalement démolit par les communistes en 1960).
  • Maison de G. Gogălniceanu, Hora ţărănească, Piaţa Unirii. Victime des bombardements américains de 1943-44, puis démolie.
  • Maison de rapport de D. Pârvulescu[[a] 7] dans l'ancien marché ('Obor'), rue Emile Zola. Elle est toujours visible.
  • Maison M. Obrien, rue Eminescu. Construite dans les annes 1920, et détruite par les bombardements américains de 1943-44.
  • Villa du Dr. L Fridman [[a] 8], anciennement à l'intersection de la rue Iennescu et A Vlaicu, son adresse est désormais rue Maramureş, au numéro 8. Nationalisée par les communistes, elle héberge le Département National des Ponts et Chaussée.
  • Maison résidentielle Scarlat Orăscu, boulevard Independenţei au numéro 18. Construite vers 1920 dans le style français moderne de l'époque. Son intérieur était luxueux. La maison sera confisquée par les communistes, puis transformée en cantine populaire[[b] 7]. Elle est aujourd'hui (2009) une polyclinique pour enfants. La demeure est Classée Monument Historique[4]
  • Maison Grigore Ivanceanu, ancien avocat et ami de l'architecte, route de Rahovei, au numéro 6. Construite dans les années 20, elle sera endommagée par les bombardements américains de 1943-44, mais reconstruite presque à l'identique après les bombardements par la famille Ivanceanu.
  • Maison de Stefan Z. Ghiculescu, ancien commerçant. Construite au numéro 4 de la rue Italiană en 1927 et parfaitement conservée par la famille Bădulescu-Ghiculescu, cela malgré une confiscation et des dégradations intérieures pendant toute la période communiste[13].
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  • Villa de Zaharia Leon sur la rue Drosescu. Cette rue a aujourd'hui disparue. La date de construction est inconnue: entre 1920 et 1930. la villa fut rasée par les bombardements américains de 1943-44.
 La villa de Z. Leon sur la rue Drosescu.
La villa de Z. Leon sur la rue Drosescu.
  • Maison B. Nasopol, rue Stefan cel Mare, détruite par les bombardements américains de 1943-44.
  • Portail de la foire-exposition de Ploieşti ainsi que l'hippodrome. Il furent Détruits par les bombardements américains de 1943-44. Le portail actuel est une pâle copie de l'œuvre originale, et l'hippodrome re-construit sous les communistes est un bâtiment rectangulaire en béton, sans style et sans intérêt architectural particulier.
Le monument aux héros de la Première Guerre Mondiale au cimetière de Bolovani, Ploieşti.
Le monument aux héros de la Première Guerre Mondiale au cimetière de Bolovani, Ploieşti.
  • Selon certaines sources[14], le monument commémoratif aux héros de la Première Guerre Mondiale au cimetière de Bolovani aurait été construit par l'architecte. Partiellement détruit par les bombardements américains de 1943-44, il sera reconstruit en 1957 mais l'aigle en bronze qui coiffait son sommet n'a jamais été refait. Un projet de refonte existe auprès de l'Association des Vétérans de Guerre de Prahova.




- Dans le département de Prahova

  • Deux maisons pour des membres de sa famille : I. Diamandescu et Costică Duşescu, construites entre 1908 et 1916, Câmpina.
  • Villa D. Stefănescu, Câmpina.
  • Farmacia Voiculescu, Câmpina.
  • Villa du Dr. Gheorghi, Câmpina.
  • Tribunal (1ère instance) de Câmpina.
  • Tribunal (1ère instance) de Vălenii de Munte.
  • Maison de Nicolae Iorga à Vălenii de Munte, restauration.
  • Villa de Nicolae Iorga à Sinaia, construite vers 1918. Classée Monument Historique[4].
  • Villa de son épouse Florica Socolescu à Sinaia. Située à Sinaia-Cumpătu. Construite par Toma T. Socolescu pour sa femme Florica. La maison aurait été vendue par l'architecte mais existe toujours.
 Villa de Florica Socolescu à Sinaia, 1925.
Villa de Florica Socolescu à Sinaia, 1925.
  • Villa de N. Scorţeanu à Sinaia.
  • Manoir de Gérard Duqué à Păuleşti, à la fronière sud de la commune avec la ville de Ploieşti, dans les années 1920. La maison avait été commandée par l'avocat I. Georgescu-Obrocea, puis cédée à Gérard Duqué en remboursement de dettes[15].
  • Mairie de Sinaia, rénovation.
  • Mairie, bains publics et centre agricole de la ville d'Urlaţi, avant 1916.
 La Villa de D. Ionescu sur la chaussée (şosea) Kiseleff, rue Colgălniceanu, Bucarest. Le nom de la rue a été changé depuis.
La Villa de D. Ionescu sur la chaussée (şosea) Kiseleff, rue Colgălniceanu, Bucarest. Le nom de la rue a été changé depuis.
  • Mairie, école primaire, bains publics et petite maternité, étables communales et monument de la Trinité pour la commune de Păuleşti. Les étables sont devenues une boulangerie. Le monument aux morts a été déplacé dans le cimetière du village.
  • Eglise de la commune de Izvoarele.
  • Eglise de la commune de Scăeni, publié dans la revue Arhitectura.


- A Bucarest

  • Maison de rapport sur la rue Brâncoveanu, Bucarest.
  • Maison de rapport sur la rue Şerban Vodă, Bucarest.
  • Villa sur la rue Antim, Bucarest, publié dans la revue Arhitectura.
  • Villa de D. Ionescu sur la rue Cogălniceanu (on trouve aussi l'orthographe Kogălniceanu), şoseaua Kiseleff, Bucarest. La rue s'appelle désormais strada Gheorghe Brătianu. La villa est située au numéro 26. Classée Monument Historique[16].


- Dans d'autres départements

  • Lycée de garçons de la gare de Buftea.
  • Eglise Sf. Nicolae si Alexandru de Netezeşti, commune de Nuci (version roumaine), département d'Ilfov, ainsi que son mobilier, vers 1916. Classée Monument Historique[4]. "L'eglise de Netezeşti, fondation religieuse de de la famille Al. Serghiescu, a été dressée aux frais de Madame Al. Serghiescu dans d'assez bonnes conditions et même avec un certain luxe, tant pour la construction que pour le mobilier, ainsi que les peintures exécutées sous la conduite du peintre Pavlu ayant comme exécutants de nombreux jeunes peintres de remarquable talent, entre lesquels je cite Tonitza, St. Dumitrescu, Schweitzer-Cumpănă, Bălţatu qui n'avait alors que 16 ans et d'autres."[[b] 8]


Travaux d'architecture conçus mais non exécutés

  • Sur les dix concours gagnés par l'architecte, seuls deux ont été exécutés.
  • Projet d'une église pour la ville de Slănic, avant 1916, publié dans la revue Arhitectura vers 1920.
  • Projet du palais du Travail à Ploieşti.
  • Projet du Casino de la raffinerie Astra Română à Ploieşti.
  • Projet de l'Institut Sud-Est Européen.
  • Projet pour l'Eglise de la ville de Predeal et la commune de Păuleşti.
  • Projet de la Mairie de Făgăraş.


Publications

  • Dans la monographie de Mihail Sevastos sur l'histoire, l'urbanisme et l'économie de la ville de Ploieşti Monografia oraşului Ploieşti - 1937 : l'intégralité du chapitre sur l'architecture de la ville.
  • Dans le Bulletin de la Commission des Monuments Historiques : de nombreux articles, dont 3 références remarquables :
  1. Eglise de Bălteni, études archéologiques et relevés.
  2. Maison Hagi Prodan de Ploieşti, études archéologiques et relevés. Publié en 1916 dans le dernier numéro paru avant la guerre. Bombardée en 1944, la maison fut restaurée.
  3. Maison Dobrescu de Ploieşti, une maison typique des marchands et petits industriels du début du XIXème siècle, études archéologiques et relevés [17]. La maison est devenue le Musée Ion L. Caragiale le 30 janvier 1962.
  • Dans la revue Arhitectura :
  1. De nombreux articles sur les architectures roumaines, illustrés.
  2. Portraits d'architectes disparus.
  3. Notes de voyage en Italie, illustrées.
  4. Plans et photographies des travaux réalisés, ainsi que des dessins et aquarelles d'anciennes constructions roumaines.
 Aquarelle de Toma T. Socolescu - Ancienne maison de Ploieşti (Judeţul Prahova, Roumanie) tel qu'il en existait jusqu'au début du XXème siècle.
Aquarelle de Toma T. Socolescu - Ancienne maison de Ploieşti (Judeţul Prahova, Roumanie) tel qu'il en existait jusqu'au début du XXème siècle.


  • Dans la revue Simetria : un article sur les architectes roumains qui ont étudié aux Beaux-Arts de Paris.
  • Dans la revue România Viitoare :
1. Des notes de voyages sur la Roumanie et sur l'Italie.
2. Des études sur quelques vieux bâtiments, monuments historiques de Ploieşti, dont:
- un article sur la ruine de l'église St Nicolas le vieux ou Sf. Nicolae Vechi (105 rue Mihai Bravu), en 1915[18]
- un article sur une ancienne maison, du style de la demeure Hagi Prodan, situé rue Stefan cel Mare, vis-à-vis de l'Eglise des Saints Voivodes (Sfîntii Voevozi), en 1915[19]. L'Eglise est au au numéro 23.
3. Des articles littéraires sur la Contesse de Noailles (Brâncoveanu), Rodin, O. Goga, etc.
  • Une publication personnelle "Prin Ardeal, notes de voyages d'un architecte", illustrée.
  • Dans la revue Biblioteca Urbanistică, Deux volumes de traductions avec des études introductives et des illustrations:
1. "L'urbanisme à la portée de tous".
2. "Hygiène urbaine".
  • Une publication personnelle L'architecture à Ploieşti, étude historique illustrée.
  • Dans la revue La Construction Moderne, de Paris, une étude illustrée sur les Halles centrales de Ploieşti.
  • De nombreux articles dans les journaux de Ploieşti et de Bucarest, sur des questions d'architecture et d'urbanisme.
  • Sur le sujet spécifique des Halles Centrales, le chef d'œuvre de Toma T. Socolescu, sont apparus divers articles dans différentes revues européennes:
  1. Roumanie: Arhitectura; Monografia oraşului Ploieşti; Revista Veterinară.
  2. France: L'architecture d'Aujourd'hui, Paris, Année 7, n°11, novembre 1936, pages 44-45; Techniques des Travaux et La Construction Moderne.
  3. Royaume-Uni: The Architect, Londres.
  4. Allemagne: Der Baningenieur, Berlin, 26 mai 1933.
  5. Autriche: Une étude du Professeur Dr. Ing. R. Salinger et du Dr. Ing. Fr. Baravalle, Vienne.


Expositions d'architecture et de peinture

  • Organisation au printemps 1916 d'une exposition de projets d'architecture, d'aquarelle et de mobilier ouverte à l'Athénéeum Roumain de Bucarest. Le peinture T. Gh. Tomescu ami de l'architecte y exposera ses huiles et aquarelles. La quasi-totalité des peintures de l'architecte et de Tomescu seront achetées. L'architecte Spiridon Cegăneanu, un des fondateurs, avec Ion Mincu du style néo-roumain écrira un article dans la revue Cronica [20], mentionnant les projets de l'architecte. Ce fut la première et unique exposition de T. Gh. Tomescu, resté méconnu de son vivant du grand public en Roumanie.
Toma T. Socolescu dans sa jeunesse.
Aquarelle peinte par Toma T. Socolescu puis cédée au Musée de la ville de Ploiesti dans les années 20-30. Sujet : la maison de Petre Ion dit 'Boiangiul', située rue Ulieru à Ploieşti
  • Toma T. Socolescu a exposé deux fois au Salon de l'Architecture de 1933, obtenant à chaque fois le premier prix.


Sources

  • Archives de la famille Socolescu (Paris, Bucureşti).
  • Manuscrits des Mémoires de Toma T. Socolescu, écrits entre 1949 et 1952 (langue roumaine).
  • Etude historique de Toma T. Socolescu sur la ville de Ploieşti: Arhitectura în Ploieşti, studiu istoric, imprimeur: Cartea Ramânească, Bucuresti, 1937, référence: 16725
  • Photographies de la famille Socolescu.
  • Documents officiels des institutions roumaines.
  • Livre sur la vie de Gérard Joseph Duqué: pages 134-135, Vincent G. Duqué et Paul D. Popescu, Gérard Joseph Duqué, traversandu-şi epoca (1966-1956), Editura ploiesti-Mileniul III, Ploieşti, 2006, 1 vol., 189 p. (ISBN 973-87924-5-2) et (ISBN 978-973-87924-5-6)
  • Constantin Ilie, ingénieur de construction civile à Ploieşti, ancien expert technique des constructions près les tribunaux du département de Prahova pendant 35 ans. Né en 1929 à Păuleşti, M. Ilie a bien connu personnellement Toma T. Socolescu.
  • Vincent G. Duqué, petit-fils de Gérard Joseph Duqué, Ploieşti
  • Lucian Vasile, étudiant en faculté d'histoire de l'université de Bucarest, Ploieşti.


Bibliographie

  • Toma T. Socolescu, Aminţiri, Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004. 1 vol., 237 p. (ISBN 973-86771-0-6)
  • Toma T. Socolescu, Fresca arhitecţilor car au lucrat in România in epoca modernă 1800 - 1925[21], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004. 1 vol., 209 p. (ISBN 973-86771-1-4)
  • Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploieşti, studiu istoric[22], Editura: Cartea Ramânească, Bucureşti, 1937, 111 p., référence: 16725
  • Mihail Sevastos, Monografia oraşului Ploieştiref>Traduction du titre: Monographie de la ville de Ploieşti</ref>, 1937. Le chapitre sur l'ubanisme est intégralement constitué par l'étude historique Arhitectura în Ploieşti précédemment citée.
  • Toma T. Socolescu, Vers une architecture roumaine moderne, Extrait du Bulletin de l'Ecole Polytechnique de Bucarest, XII-e année, n° 1 et 2, 1941, 5 p.
  • Toma T. Socolescu, Prin Ardeal, note de drum ale unui arhitect[23], avec illustrations, Ploieşti, 1923, 32p., il., 16 cm
  • Toma T. Socolescu, Urbanism la îndemâna tuturor / de Jean Raymond[24], Jean Raymond, R. Dautry, Editura municipiului Ploieşti : Cartea Românească , 1927, 172 p., il., fig., tab. 19 cm
  • Toma T. Socolescu, Monografie Ion Mincu, Bucureşti, 408 p. (volumul I); 69 p.: il.; 32 cm (volumul II), ref: II166


Liens externes

- Liste officielle des monuments historiques de Prahova: Lista Monumentelor Istorice 2004
- Annexe officielle des corrections sur liste officielle des monuments historiques de Prahova: Lista Monumentelor Istorice 2004 - Modificări Si Completări


Notes et références


  • Toma T. Socolescu, Arhitectura în Ploieşti, studiu istoric[25], Editura: Cartea Ramânească, Bucureşti, 1937, 111 p., référence: 16725
  1. Traduction du roumain du dernier paragraphe de la conclusion, page 72,
  2. page 23.
  3. page 92
  4. traduction du roumain d'un passage de la page 37
  5. page 86.
  6. page 60.
  7. pages 61-62.
  8. page 61.


  • Mémoires de Toma T. Socolescu et livre de Toma T. Socolescu: Aminţiri[26], Editura Caligraf Design, Bucarest, 2004, 1 vol, 237 p.
  1. page 57.
  2. pages 92 à 95.
  3. page 62.
  4. page 42.
  5. a  et b page 43, l'architecte écrit dans ses mémoires, à la fin des années 1950, qu'elle existe encore.
  6. page 43.
  7. page 46.
  8. traduction du roumain d'une note de Toma T. Socolescu, extraite de ses mémoires. La note (n°30) figure en bas de la page 53.


  • Autres références:
  1. Traduction française: Musée du Citadin du XVIIème-XIXème siècle
  2. Source: brochure illustrée sur le peintre Toma Gh. Tomescu éditée par le Musée d'Arts de Ploieşti en 1974, grâce au travail de sa Directrice Ruxandra Ionescu. Cette brochure est archivée au Musée d'Art. Elle était disponible en août 2009.
  3. Source: famille Brajon-Socolescu, Bucarest, Paris - Le 'conac' ou manoir de Toma T. a été entièrement pillée de toutes ses décorations, ornements, faïences et équipements. La maison a été rendue à l'état de semi-ruine et sur un terrain très réduit par rapport à sa surface avant la confiscation. Les jardins ornementaux de plusieurs hectares, initiative originale pour l'époque, créés par Toma T., ont totalement disparus. De nombreuses constructions diverses faites dans les années 90, dont une coopérative, l'ont remplacé.
  4. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k  et l Ministerul Culturii Şi Cultelor, Institutul Naţional Al Monumentelor Istorice, Liste des Monuments Historiques du département de Prahova - 2004 : http://www.cultura.ro/sectiuni/Patrimoniu/Monumente/lista/prahova.pdf
  5. Source: famille Brajon-Socolescu, Bucarest, Paris - Les espaces commerciaux et le sous-sol de l'immeuble seront occupés par une coopérative romano-russe dans les années 50, puis par une boulangerie dans les années 70, et enfin différents commerces dans les années 1980-1990. Des membres de la Securitate et des communistes occuperont longtemps sa propriété. Lorsque l'immeuble sera restitué (partiellement) par la Mairie à sa famille en 2006, la cave inondée servait de dépotoir, la cour intérieur de toilettes publiques à ciel ouvert, le toit était troué par des antennes sauvages, et le bâtiment n'avait pas été entretenu depuis plus de 30 ans.
  6. Une version dactilografiée était déjà disponible à la bibliothèque de l'Union des Architectes de Roumanie, à Bucarest probablement depuis 1955.
  7. Source: Archives famille Socolescu - Paris - Bucarest, Formulaire d'admission à l'Union des Architectes de la République Populaire de Roumanie - Pv du 3 et 10 avril 1953, carte de membre n°311 du 30 novembre 1953.
  8. Source: Archives famille Socolescu - Paris - Sinaia, décret du 25 juin 1925. La nomination a été faite suite à un rapport du Ministre des Affaires Etrangères , Chancelier des Ordre, référence n°30578. L'acte est en possession de la famille Socolescu.
  9. Inscription de la croix située sur la pierre tombale de Răzvadul de Sus: "S'est éteinte la servante de Dieu Marula, Dame Intendante de Messire Socol, ancien Grand Intendant, fille de feu le Prince Mihai et de Dame Tudora, en l'an 1647, sous le règne du Prince Ion Matei Basarab, au mois de décembre, le 17ème jour, vers la dixième heure de la nuit, calendrier solaire de la 21ème année." d'après la version roumaine faite par G.D. Florescu en 1944 à partir de la version originale en slavon: "A răposat roaba lui Dumnezeu Marula clucereasa jupanului Socol fost mare clucer, fiică a răposatului Io Mihai Voevod şi a jupînesei Tudora la anul 1647 în zilele lui Ion Matei Basarab voevod în luna decembrie 17 zile spre al zecilea ceas din noapte crugul solar temelia 21"
    Source: FLORESCU, G.D., Un sfetnic al lui Matei Basarab, ginerele lui Mihai Viteazul, în “Revista istorică română“ XI–XII, 1941–1942, p. 88–89.
  10. En première page du numéro 3616 du 28 mars 1914.
  11. En 1924.
  12. Nicolae Iorga, Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice, Fasc. 59, Anul XXII, 1929, pages 58 à 60.
  13. Source: Mihai Bădulescu, Ploieşti, août 2009.
  14. Source principale: Asociatiei Nationale „Cultul Eroilor“, filiala Prahova, Ploieşti. Cependant cette information n'est pas corroborée.
  15. Source: Livre sur la vie de Gérard Joseph Duqué: pages 134-135, Vincent G. Duqué et Paul D. Popescu, Gérard Joseph Duqué, traversandu-şi epoca (1966-1956), Editura ploiesti-Mileniul III, Ploieşti, 2006, 1 vol., 189 p. (ISBN 973-87924-5-2) et (ISBN 978-973-87924-5-6).
  16. Ministerul Culturii Şi Cultelor, Institutul Naţional Al Monumentelor Istorice, Liste des Monuments Historiques de la ville de Bucarest - 2004 : http://www.cultura.ro/sectiuni/Patrimoniu/Monumente/lista/bucuresti.pdf.
  17. Toma T. Socolescu, Casa Dobrescu din Ploieşti, Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice, Fasc. 48, Anul XIX, 1926, pages 58 à 60.
  18. Toma T. Socolescu, Romania Viitoare, Anul 1, n°45, article "O ruină", Ploieşti, 17 mai 1915.
  19. Toma T. Socolescu, Romania Viitoare, Anul 1, n°45 , Ploieşti, 17 mai 1915.
  20. Revue Cronica, conduite par l'écrivain I. N. Theodorescu Arghezi, 2ème année, n°67, du 22 mai 1916, intitulé Cu prilejul exposiţiei de arhitectură T.T. Socolescu signé de l'architecte Spiridon Cegăneanu.
  21. Traduction du titre: Fresque des architectes qui ont œuvré en Roumanie à l'époque moderne de 1800 à 1925.
  22. Traduction du titre: L'architecture à Ploieşti, étude historique.
  23. Traduction du titre: En Transylvanie, Notes de voyage d'un architecte.
  24. Traduction du titre: L'urbanisme à la portée de tous.
  25. Traduction du titre: L'architecture à Ploieşti, étude historique.
  26. Traduction du titre: Mémoires


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