David Clarinval

David Clarinval
Mandats
Député fédéral
Actuellement en fonction
Depuis le 21 décembre 2007
Bourgmestre de Bièvre
Actuellement en fonction
Depuis le 1er janvier 2001
Biographie
Nom de naissance	10 janvier 1976
Lieu de naissance	Dinant
Nationalité	Belgique
Parti politique	Mouvement réformateur
Diplômé de	Université catholique de Louvain
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David C.Gh.A. Clarinval, né le 10 janvier 1976 à Dinant, est un homme politique belge wallon, membre du MR.

Il est actuellement député fédéral et bourgmestre de Bièvre (il fut d'ailleurs le plus jeune bourgmestre de Belgique lors de sa nomination).

Etudes

Après l'école primaire de Graide-Station et l'Institut Saint Joseph de Carlsbourg, David Clarinval entre à la Faculté des Sciences économiques, sociales, politiques et de communication de l'UCL. Durant ses années d'études, il fut vice-président de la régionale namuroise. Il obtient en 1999 une licence en sciences économiques, sociales et politiques (orientation administration publique). Son mémoire, dirigé par la professeur André-Paul Frognier, a pour titre L'identité wallonne : étude sur le concept de l'identité : approche théorique et empirique^[1].

Parcours professionnel

Après ses études, il est engagé comme attaché parlementaire du groupe MR au Parlement wallon. Depuis le 1er janvier 2004, il est co-gérant de l'entreprise familiale Clarinval Constructions, qui emploie soixante personnes.

Bourgmestre de Bièvre

Premier mandat (2001-2006)

Très connu dans son village de Bièvre, où il est joueur de football et président de la Jeunesse depuis 1995^[2], il crée à l'occasion des élections communales de 2000 une liste d'ouverture concurrente à celle du bourgmestre, son oncle Jean Clarinval PSC. Le bourgmestre sortant obtient 468 voix et six sièges et David Clarinval 572 voix et quatre sièges. Il s'allie alors à la liste Espoir de l'éternel opposant Luc Vincent qui en a obtenu trois et rejette ainsi son oncle dans l'opposition. Le 1er janvier 2001, neuf jours avant ses 25 ans, il devient ainsi le plus jeune bourgmestre de Belgique.

Son oncle commence à lui mener la vie dure dans l'opposition, mais il démissionne du conseil communal après huit mois. Durant son mandat, le nouveau bourgmestre crée une crèche et un parc à conteneurs, fait reconnaitre le centre culturel et la bibliothèque et étend le zoning industriel. Il est également candidat pour les élections régionales de 2004 en tant que 1er suppléant de la liste MR de la circonscription Dinant-Philippeville conduite par Willy Borsus et réalise 6113 voix, soit le troisième score de la liste derrière Willy Borsus qui est élu avec 12625 voix et le bourgmestre de Rochefort François Bellot, qui était 4e suppléant avec 8585 voix^[3].

Deuxième mandat (2006-2012)

Lors des élections communales de 2006, il accueille sur sa liste trois membres de l'opposition, tandis que Luc Vincent espère l'empêcher de décrocher la majorité absolue. Son oncle, toujours président de la section locale du CDH, tente de créer une véritable opposition en figurant dernier sur une liste incomplète de cinq personnes, mais finalement David Clarinval obtient onze sièges sur treize, avec un score personnel de 1453 voix^[4]. Il entame alors son second mandat de bourgmestre en laissant dans l'opposition les deux élus de la liste Espoir, Luc Vincent et l'ancien président du CPAS Eric Gaussin.

Conseiller provincial de Namur

Aux élections provinciales de 2006, il est tête de liste MR pour le district de Dinant-Beauraing-Gedinne et réalise le meilleur score de la circonscription avec 7105 voix^[5]. Il est élu conseiller provincial et devient le chef du groupe MR à Namur. Il démissionne de ses fonctions pour devenir membre de la Chambre des représentants le 21 décembre 2007, les mandats de conseiller provincial et député fédéral étant incompatibles. Marie-Claude Absil-Lahaye le remplace au Conseil provincial et le bourgmestre de Gesves José Paulet devient le nouveau chef de groupe du MR.

Député fédéral

Premier mandat (2007-2010)

Aux élections législatives du 13 juin 2007, il est 1er suppléant sur la liste du MR pour la Province de Namur, qui est dirigée par Sabine Laruelle, ministre de l'Agriculture et des Classes moyennes du gouvernement Verhofstadt II. Il réalise le cinquième score de la liste avec 14303 voix et contribue ainsi à l'élection des deux premiers candidats (Sabine Laruelle et le député-bourgmestre de Rochefort François Bellot)^[6].

Lorsque Sabine Laruelle devient ministre de l'Économie, des Indépendants et de l'Agriculture dans le gouvernement Verhofstadt III, David Clarinval la remplace à la Chambre et devient ainsi député fédéral, membre de la Commission de l'Economie, de la Politique scientifique, de l'Education, des Institutions scientifiques et culturelles nationales, des Classes moyennes et de l'Agriculture, de la Commission chargée des problèmes de droit commercial et économique et du Comité d'avis pour les questions scientifiques et technologiques. Lorsque la Chambre décide de créer une commission spéciale sur le climat et le développement durable présidée par Patrick Dewael, il en devient l'un des deux vices-présidents. A ce titre, il passera deux jours à Copenhague lors de la conférence mondiale sur le climat.

En tant que bourgmestre d'une commune peu peuplée de l'Ardenne namuroise, il se fait le défenseur de la ruralité contre la fermeture des bureaux de poste et le manque de médecins dans les zones rurales. Sa proposition de résolution relative à l'attractivité de la médecine générale en zone rurale sera d'ailleurs votée à l'unanimité par la Chamrbre des représentants le 29 avril 2010^[7]. Il s'impose aussi comme le spécialiste en énergie de son parti. A ce titre, il fait parler de lui en demandant lors d'une réunion de commission de la Chambre la prolongation des réacteurs nucléaires Tihange 3 et 4, alors que la centrale nucléaire de Tihange n'en compte que trois^[8].

Lors des élections régionales de 2009, il est 4e et dernier candidat effectif sur la liste MR pour la circonscription de Dinant-Philippeville conduite par le député sortant Willy Borsus. Avec 8412 voix, il augmente son score de 2004 mais est toujours le troisième de la liste, derrière Willy Borsus qui est réélu avec 15419 voix et François Bellot qui réalise 8602 voix en tant que dernier suppléant^[9].

Deuxième mandat (depuis 2010)

La chute du gouvernement Leterme II suite au conflit sur l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde provoque la dissolution des chambres législatives et les élections prévues normalement pour 2011 sont anticipées au 13 juin 2010. Suite à la décision du sénateur-bourgmestre de Dinant Richard Fournaux de ne pas être candidat, une place était libre sur la liste pour le Sénat et elle est confiée à François Bellot. David Clarinval devient donc deuxième candidat effectif en Province de Namur, derrière Sabine Laruelle, ministre sortante des PME, des Indépendants, de l'Agriculture et de la Politique scientifique. Il obtient 13092 voix, soit un peu moins qu'en 2007, mais réalise quand même le troisième score de la liste, derrière Sabine Laruelle (32389) et Willy Borsus (19541 en tant que 6e effectif)^[10]. Le MR conserve ses deux sièges pour la Province de Namur, et David Clarinval est donc élu en compagnie de Sabine Laruelle. Dans la nouvelle Chambre des représentants, il devient membre de la Commission des Affaires sociales ainsi que de la Commission chargée des problèmes de droit commercial et économique. Il se déclare favorable au travail bénévole des chômeurs au service de la collectivité^[11].

Le 26 janvier 2011, il dépose une "Proposition de loi favorisant la protection de la création culturelle sur Internet"^[12] calquée sur un texte que l'ancien Sénateur MR Philippe Monfils avait tenté de promouvoir lors de la précédente législature^[13]. Ce texte, proposant un mécanisme de "riposte graduée" semblable à celui instauré en France par la loi Hadopi, avait déjà à l'époque provoqué l'ire de plusieurs collectifs citoyens^[14],[15].

Notes et références

1. ↑ http://www.bib.ucl.ac.be/cgi/chameleon?sessionid=2010040410541826148&skin=wucl&lng=fr-be&inst=0&search=AUTHID&function=CARDSCR&sourcescreen=COPVOLSCR&scant1=clarinval,%20david&scanu1=1003&authid=1680565&authidu=1003&elementcount=1&t1=clarinval,%20david&u1=1003&pos=1&itempos=1&rootsearch=SCAN
2. ↑ http://www.opladis.be/display/content_se/bourgmestres/5555_bievre_int.htm
3. ↑ http://elections2004.belgium.be/fr/wal/preferred/preferred_e1905_p2921.html
4. ↑ http://www.lalibre.be/elections2006/listes.phtml?page=CO01442vp.htm
5. ↑ http://www.lalibre.be/elections2006/listes.phtml?page=PR03064vp.htm
6. ↑ http://elections2007.belgium.be/fr/cha/preferred/preferred_e1406_p2921.html
7. ↑ http://www.lachambre.be/doc/PCRI/pdf/52/ip151.pdf
8. ↑ http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/476201/la-journee.html
9. ↑ http://elections2009.belgium.be/fr/wal/preferred/preferred_WLC91034_933.html
10. ↑ http://elections2010.belgium.be/fr/cha/preferred/preferred_CKC92094_5.html
11. ↑ http://www.lameuse.be/politique/2010-11-10/le-mr-veut-faire-travailler-benevolement-les-chomeurs-822783.shtml
12. ↑ http://www.lachambre.be/FLWB/PDF/53/1120/53K1120001.pdf
13. ↑ http://www.pcinpact.com/actu/news/55125-belgique-hadopi-france-loi-monfils.htm
14. ↑ http://www.numerama.com/magazine/15012-hadopi-mayonnaise-contre-la-riposte-graduee-en-belgique.html
15. ↑ http://framablog.org/index.php/post/2010/02/16/hadopi-belgique

Liens externes

• Site officiel de David Clarinval
• Profil sur le site de la Chambre des représentants
• Portrait par l'hebdomadaire satirique Pan
• Site officiel de la commune de Bièvre
• Article sur le contexte des élections communales de 2006